Yémen: des médias houthis font état de nouvelles frappes américaines

Des médias contrôlés par les Houthis ont fait état lundi et mardi de nouvelles frappes américaines dans l’ouest du Yémen, après des raids qui ont tué des dizaines de personnes et provoqué d’immenses manifestations dans les régions aux mains des rebelles.”Une frappe de l’agression américaine a ciblé la région de Bajel dans le gouvernorat de Hodeida” et d’autres ont visé une usine d’acier dans la région d’al-Salif, dans le même gouvernorat, a indiqué l’agence de presse des Houthis, Saba.La chaîne des rebelles, Al-Massira TV, a également rapporté ces frappes.Sur leur site Ansarollah, les Houthis ont fait état tôt mardi de raids américains supplémentaires dans deux secteurs de la capitale, Sanaa. Ils ont par ailleurs précisé que l’aciérie de Bajel avait été ciblée à 12 reprises et avait subi “des dommages importants”.Les Houthis ont également dit mardi avoir mené une troisième attaque en 48 heures contre le porte-avions américain Harry Truman en mer Rouge, en réponse aux frappes américaines sur le pays, disant avoir ciblé le navire “avec succès” au moyen de deux missiles de croisière et deux drones, ainsi qu’un destroyer.Des dizaines de milliers de Yéménites avaient manifesté plus tôt dans les principales villes aux mains des Houthis, soutenus par l’Iran, pour dénoncer les frappes américaines de samedi.  “Mort à l’Amérique, mort à Israël”, a scandé une foule compacte dans la capitale.D’autres rassemblements ont eu lieu à Saadah, fief des rebelles dans le nord, à Hodeida et Amran, dans l’ouest, et à Dhamar, dans le sud-ouest du pays, selon des images d’Al-Massira TV.Le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, avait appelé dimanche les Yéménites à se rassembler “par millions” pour protester contre les raids américains qui ont visé la capitale ainsi que le gouvernorat de Saadah et la ville de Radaa, dans le centre du Yémen.Ces frappes ont fait 53 morts, parmi lesquels cinq enfants, et 98 blessés, d’après les Houthis. Elles ont tué selon Washington plusieurs chefs des rebelles.Le président américain, Donald Trump, a déclaré lundi que l’Iran serait désormais “tenu pour responsable” de toute attaque des Houthis.”Chaque coup de feu des Houthis sera considéré, à partir de maintenant, comme un coup de feu tiré par des armes iraniennes et les dirigeants de l’Iran”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social, menaçant l’Iran de conséquences “terribles”.Le responsable des opérations au Pentagone, Alexus Grynkewich, a confirmé lundi que les frappes se poursuivraient “jusqu’à ce que les objectifs du président soient atteints”. Téhéran a répliqué en dénonçant dans une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU les déclarations “belliqueuses” de M. Trump et en prévenant que toute agression aurait de “graves conséquences” dont Washington devrait assumer “l’entière responsabilité”.- “Ne nous défiez pas” -Donald Trump avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” qui s’en prennent aux navires liés à Israël au large du Yémen depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, disant agir en solidarité avec les Palestiniens.En riposte aux frappes américaines, les Houthis avaient déclaré dimanche avoir visé le porte-avions américain USS Harry Truman dans le nord de la mer Rouge et avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils avaient revendiqué une seconde attaque contre ce porte-avion, “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones”. Et mardi, les Houthis ont revendiqué une troisième attaque conduite en l’espace de 48 heures.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.- “Causes complexes” -Avant l’annonce de l’attaque contre le porte-avions, les Houthis n’avaient plus revendiqué d’attaques depuis le 19 janvier au large du Yémen, jour où a débuté un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Cependant, ils avaient récemment menacé de reprendre leurs attaques en raison du blocage par Israël de l’aide humanitaire destinée au territoire palestinien.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.La Chine a appelé à la désescalade, affirmant que “la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue”.Les attaques houthies ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Yémen: des médias houthis font état de nouvelles frappes américaines

Des médias contrôlés par les Houthis ont fait état lundi et mardi de nouvelles frappes américaines dans l’ouest du Yémen, après des raids qui ont tué des dizaines de personnes et provoqué d’immenses manifestations dans les régions aux mains des rebelles.”Une frappe de l’agression américaine a ciblé la région de Bajel dans le gouvernorat de Hodeida” et d’autres ont visé une usine d’acier dans la région d’al-Salif, dans le même gouvernorat, a indiqué l’agence de presse des Houthis, Saba.La chaîne des rebelles, Al-Massira TV, a également rapporté ces frappes.Sur leur site Ansarollah, les Houthis ont fait état tôt mardi de raids américains supplémentaires dans deux secteurs de la capitale, Sanaa. Ils ont par ailleurs précisé que l’aciérie de Bajel avait été ciblée à 12 reprises et avait subi “des dommages importants”.Les Houthis ont également dit mardi avoir mené une troisième attaque en 48 heures contre le porte-avions américain Harry Truman en mer Rouge, en réponse aux frappes américaines sur le pays, disant avoir ciblé le navire “avec succès” au moyen de deux missiles de croisière et deux drones, ainsi qu’un destroyer.Des dizaines de milliers de Yéménites avaient manifesté plus tôt dans les principales villes aux mains des Houthis, soutenus par l’Iran, pour dénoncer les frappes américaines de samedi.  “Mort à l’Amérique, mort à Israël”, a scandé une foule compacte dans la capitale.D’autres rassemblements ont eu lieu à Saadah, fief des rebelles dans le nord, à Hodeida et Amran, dans l’ouest, et à Dhamar, dans le sud-ouest du pays, selon des images d’Al-Massira TV.Le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, avait appelé dimanche les Yéménites à se rassembler “par millions” pour protester contre les raids américains qui ont visé la capitale ainsi que le gouvernorat de Saadah et la ville de Radaa, dans le centre du Yémen.Ces frappes ont fait 53 morts, parmi lesquels cinq enfants, et 98 blessés, d’après les Houthis. Elles ont tué selon Washington plusieurs chefs des rebelles.Le président américain, Donald Trump, a déclaré lundi que l’Iran serait désormais “tenu pour responsable” de toute attaque des Houthis.”Chaque coup de feu des Houthis sera considéré, à partir de maintenant, comme un coup de feu tiré par des armes iraniennes et les dirigeants de l’Iran”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social, menaçant l’Iran de conséquences “terribles”.Le responsable des opérations au Pentagone, Alexus Grynkewich, a confirmé lundi que les frappes se poursuivraient “jusqu’à ce que les objectifs du président soient atteints”. Téhéran a répliqué en dénonçant dans une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU les déclarations “belliqueuses” de M. Trump et en prévenant que toute agression aurait de “graves conséquences” dont Washington devrait assumer “l’entière responsabilité”.- “Ne nous défiez pas” -Donald Trump avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” qui s’en prennent aux navires liés à Israël au large du Yémen depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, disant agir en solidarité avec les Palestiniens.En riposte aux frappes américaines, les Houthis avaient déclaré dimanche avoir visé le porte-avions américain USS Harry Truman dans le nord de la mer Rouge et avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils avaient revendiqué une seconde attaque contre ce porte-avion, “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones”. Et mardi, les Houthis ont revendiqué une troisième attaque conduite en l’espace de 48 heures.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.- “Causes complexes” -Avant l’annonce de l’attaque contre le porte-avions, les Houthis n’avaient plus revendiqué d’attaques depuis le 19 janvier au large du Yémen, jour où a débuté un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Cependant, ils avaient récemment menacé de reprendre leurs attaques en raison du blocage par Israël de l’aide humanitaire destinée au territoire palestinien.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.La Chine a appelé à la désescalade, affirmant que “la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue”.Les attaques houthies ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Trump touts control over famed arts venue

He addressed the masses, or at least the media, from the presidential opera box. He led a board meeting. He said he never really liked the smash hit musical “Hamilton.”But Donald Trump’s message stayed the same throughout a triumphalist visit to the Kennedy Center in Washington: I’m in charge now.The US president was making his first visit to the famed arts venue since installing himself as chairman and ousting its leadership in part of what he has called a nationwide war on “woke.””We’ll make it great again,” Trump told reporters, saying the center was wasting money and in “tremendous disrepair.””But it is so much like what I’m witnessing in other places — we have open borders, we have men playing in women’s sports. It’s all the same thing.”With that, the 78-year-old Republican then explicitly linked his takeover of the center to his wider blitz on liberals and his opponents in almost every area of American life.- Loyalists -His sudden changes at the Kennedy Center have faced opposition, with concertgoers booing Vice President JD Vance last week and “Hamilton” canceling a planned run there.The producer of the rap musical, which is about the birth of the United States and its first treasury secretary, said earlier this month that he was canceling its latest run in protest after Trump “destroyed” the venue’s “neutrality.”But former reality TV star Trump waved away the concerns.”I never liked Hamilton very much. I never liked it, but we are going to have some really good shows,” he said.Trump’s show of power was the latest in the space of a few days to one of the institutions that he has upended since starting his second term, following a similar trip to the Department of Justice on Friday.He took a lengthy tour of the Kennedy Center, first visiting a basement arts area where he lamented that its previous bosses had built expensive rooms “nobody’s going to use.”The president then held a board meeting at the venue’s opera house at a huge, dramatically lit table placed on the stage.The board, which once held a cross-section of Washington cultural figures, is now stuffed with loyalists including Trump’s chief of staff Susie Wiles and Second Lady Usha Vance.- ‘Not going to be woke’ -Then Trump ascended to the presidential box, draped in red velvet with a huge presidential seal, and answered a few questions from on high from the assembled media gathered below.The symbolism of Trump’s newly exerted control could not have been clearer.The Kennedy Center, a white marble edifice on the banks of the Potomac River, is home to the National Symphony Orchestra and also offers theater, opera, comedy and other productions.Trump, however, has vowed that “it’s not going to be woke” anymore and has railed at the fact that it used to host drag shows.Ever the showman, Trump’s own performance at the Kennedy Center came with a surprise finale.As he left through the grand foyer, he said that on Tuesday his administration would release remaining files on the 1963 assassination of president John F. Kennedy — the man after whom the center is named.”That’s a big announcement,” Trump said next to a bust of his Democratic predecessor. “People have been waiting for decades for that.”

Trump taps Michelle Bowman to be US Fed vice chair for supervision

US President Donald Trump on Monday picked Michelle Bowman to be the Federal Reserve’s next vice chair for supervision, tapping someone seen as favoring a lighter touch to banking regulation.The important central bank role requires confirmation by the Senate, which is controlled by Trump’s Republican party.”I am pleased to announce that Michelle ‘Miki’ Bowman will be the Federal Reserve’s new Vice Chair of Supervision,” Trump wrote in a post to his Truth Social media site.”Our Economy has been mismanaged for the past four years, and it is time for a change,” he said, adding: “Miki has the ‘know-how’ to get it done.”Bowman, a former community banker, was nominated by Trump to the Fed’s governing board in 2018. She has been a vocal critic of attempts by former vice chair Michael Barr to impose tougher banking regulation as part of an international response to the 2007-2009 global financial crisis.The Fed vice chair for supervision must be nominated from the ranks of the bank’s seven-strong Board of Governors, which currently includes just three Republican appointees: Fed chair Jerome Powell, Bowman, and governor Christopher Waller.In a statement, Bowman said she was grateful for the “continued faith and confidence” Trump had placed in her “to fulfill this vital role.””If confirmed, I will promote a safe and sound banking system through a pragmatic approach to supervision and regulation with a transparent and tailored bank regulatory framework that encourages innovation,” she added. The American Bankers Association (ABA), which represents the interests of the US banking industry, voiced strong support for Trump’s decision. “We applaud President Trump’s nomination of Governor Michelle Bowman to serve as the Federal Reserve’s next vice chair for supervision, and we urge the Senate to quickly confirm her,” ABA President Rob Nichols said in a statement.”Since joining the Fed, Governor Bowman has been a thoughtful, principled voice for sensible regulatory and monetary policy and someone who understands the important role that banks of all sizes play in our financial system and our economy,” he added.

Trump revokes Biden children security details

US President Donald Trump said Tuesday he is withdrawing Hunter Biden’s government bodyguards, extending his campaign of political retribution to Joe Biden’s son.Trump announced the same measure against Ashley Biden, the former president’s daughter with former first lady Jill.In a post on his Truth Social platform, Trump asserted that Hunter Biden’s security detail is composed of as many as 18 people, calling it “ridiculous.”He said Hunter Biden was currently on vacation in South Africa and noted he had recently suspended US aid to the country over alleged rights violations.”Please be advised that, effective immediately, Hunter Biden will no longer receive Secret Service protection. Likewise, Ashley Biden who has 13 agents will be taken off the list,” Trump wrote.Federal law grants Secret Service protection to former presidents and their spouses, but only to their children if they are under age 16.Nonetheless, protection is often extended for a period of time to adult children.A Secret Service spokesperson, when queried about Trump’s action, told AFP: “We are aware of the President’s decision to terminate protection for Hunter and Ashley Biden.””The Secret Service will comply and is actively working with the protective details and the White House to ensure compliance as soon as possible.”Hunter Biden has been a target of Republican ire for years, with the animosity intensifying after his father pardoned his gun and tax crime convictions shortly before leaving office in January.On Monday, Trump declared that the pardon and others issued by Biden were void, an unprecedented move with unclear legal founding.Trump’s revocation of the security details is his latest act of apparent or explicit retribution against perceived enemies since returning to office in January.His administration previously revoked the security clearances of former president Biden and dozens of ex-officials, as well as all employees at several law firms associated with his Democratic opponents.Trump has also revoked security details from former secretary of state Mike Pompeo, former national security advisor John Bolton and Anthony Fauci, who led the country’s fight against Covid-19.The White House has justified these decisions saying that people are not entitled to security protection and clearances for life.”The individuals you’re mentioning are quite wealthy, I understand, so they can get their own private security if they wish,” White House press secretary Karoline Leavitt said in January. After his first term in office from 2017 to 2021, Trump issued an order giving a six-month extension of Secret Service protection to all four of his adult children and three senior administration officials.The measure cost taxpayers $1.7 million, The Washington Post has reported, quoting an analysis of spending records.