Etat palestinien: Macron prédit un moment “décisif” mais reste flou sur ses intentions

“Le moment est décisif.” Emmanuel Macron fait monter les enjeux mais entretient le suspense: reconnaitra-t-il, dès la semaine prochaine, un Etat palestinien, comme il l’a ouvertement envisagé, ou préférera-t-il temporiser? A cinq jours d’un rendez-vous clé à l’ONU et en pleine escalade entre Israël et l’Iran, toutes les options semblent sur la table.Le président français intervient vendredi après-midi à Paris en clôture d’un forum de la société civile qui va lancer un “appel pour la solution à deux Etats”.Il ne devrait pas lever totalement le voile sur ses intentions dans ce discours au Conseil économique, social et environnemental, mais préparer le terrain avant la conférence internationale qu’il coprésidera avec l’Arabie saoudite, le 18 juin à New York.Il devrait aussi réagir aux frappes israéliennes de vendredi en Iran, qui troublent encore plus le contexte de cette conférence, au risque de perturber les plans français. Paris a appelé à “éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale”.En avril, en rentrant d’Egypte où il s’était rendu aux portes de la bande de Gaza sous blocus humanitaire israélien, Emmanuel Macron avait annoncé que la France pourrait rejoindre “en juin” près de 150 pays ont déjà reconnu l’Etat palestinien.Mais depuis, il a envoyé des signaux contradictoires sur sa volonté de franchir ce pas retentissant dès la semaine prochaine.Il a ainsi dit vouloir que “d’autres pays” l’accompagnent et a évoqué des “reconnaissances réciproques”, ce qui impliquerait que de nouveaux Etats arabo-musulmans normalisent leurs relations avec Israël. Puis il a énuméré plusieurs conditions, dont la “démilitarisation” du Hamas et la “non-participation” du mouvement islamiste palestinien à la gouvernance de cet Etat.Autant de prérequis très loin d’être réunis.C’est en février 2024 qu’Emmanuel Macron a pour la première fois affirmé que “la reconnaissance d’un Etat palestinien” n’était “pas un tabou pour la France”.Ses équipes ont ensuite précisé que ce geste devait intervenir lorsqu’il serait “utile” plutôt que “symbolique”, pour se distinguer de pays comme l’Irlande ou l’Espagne qui l’ont fait l’an dernier sans faire bouger les lignes.- Inconnue saoudienne -Aussi, ses diplomates ont tenté de créer une “convergence euro-arabe” pour relancer une perspective politique face la guerre qui continue à Gaza, à l’intransigeance israélienne et au plan présenté par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, qui prévoyait un possible déplacement massif des Palestiniens de l’enclave assiégée.Mais les Européens restent divisés, l’Allemagne estimant qu’une reconnaissance aujourd’hui serait “un mauvais signal”.Dans ce contexte, Emmanuel Macron veut au minimum “déclencher un mouvement” pour ressusciter cette solution à deux Etats moribonde dont le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu ne veut pas entendre parler.Qu’il reconnaisse dès mercredi l’Etat palestinien ou un peu plus tard, il entend poser un cadre, un calendrier, avec des échéances précises et “irréversibles”, selon des sources diplomatiques.Il s’est donc cherché des alliés, et a signé en mai une déclaration avec les Premiers ministres britannique et canadien, Keir Starmer et Mark Carney, dans laquelle ils se disent “déterminés à reconnaître un Etat palestinien”. Reste à savoir s’ils sont prêts à accompagner une éventuelle annonce française.Il a aussi affiché un front uni, au Caire, avec l’Egypte et la Jordanie, apportant son soutien au plan arabe censé contrecarrer le plan Trump. Avec l’espoir que ces pays soutiennent en retour une démilitarisation du Hamas, voire une exfiltration de ses chefs de Gaza.La démilitarisation du Hamas est d’ailleurs l’un des engagements écrits qu’il a obtenu du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans une lettre cette semaine, avec la condamnation de l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 menée par le mouvement en Israël. “Des engagements concrets et inédits qui témoignent d’une volonté réelle d’avancer”, s’est félicité jeudi le chef de l’Etat français.Objectif: réunir un maximum de contreparties pour montrer à Israël et aux Etats-Unis que l’initiative française n’est pas hostile, mais au contraire une alternative au statu quo qui est aussi dans l’intérêt israélien, selon des diplomates français. Une émissaire d’Emmanuel Macron s’est rendue la semaine dernière en Israël pour tenter de rassurer.Mais pour l’instant, la diplomatie israélienne reste remontée à bloc, accusant le président français d’être “en croisade contre l’Etat juif”.L’autre grande inconnue est la position du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, associé à la conférence, et dont la France espère un pas au moins esquissé vers la reconnaissance à terme d’Israël.

Etat palestinien: Macron prédit un moment “décisif” mais reste flou sur ses intentions

“Le moment est décisif.” Emmanuel Macron fait monter les enjeux mais entretient le suspense: reconnaitra-t-il, dès la semaine prochaine, un Etat palestinien, comme il l’a ouvertement envisagé, ou préférera-t-il temporiser? A cinq jours d’un rendez-vous clé à l’ONU et en pleine escalade entre Israël et l’Iran, toutes les options semblent sur la table.Le président français intervient vendredi après-midi à Paris en clôture d’un forum de la société civile qui va lancer un “appel pour la solution à deux Etats”.Il ne devrait pas lever totalement le voile sur ses intentions dans ce discours au Conseil économique, social et environnemental, mais préparer le terrain avant la conférence internationale qu’il coprésidera avec l’Arabie saoudite, le 18 juin à New York.Il devrait aussi réagir aux frappes israéliennes de vendredi en Iran, qui troublent encore plus le contexte de cette conférence, au risque de perturber les plans français. Paris a appelé à “éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale”.En avril, en rentrant d’Egypte où il s’était rendu aux portes de la bande de Gaza sous blocus humanitaire israélien, Emmanuel Macron avait annoncé que la France pourrait rejoindre “en juin” près de 150 pays ont déjà reconnu l’Etat palestinien.Mais depuis, il a envoyé des signaux contradictoires sur sa volonté de franchir ce pas retentissant dès la semaine prochaine.Il a ainsi dit vouloir que “d’autres pays” l’accompagnent et a évoqué des “reconnaissances réciproques”, ce qui impliquerait que de nouveaux Etats arabo-musulmans normalisent leurs relations avec Israël. Puis il a énuméré plusieurs conditions, dont la “démilitarisation” du Hamas et la “non-participation” du mouvement islamiste palestinien à la gouvernance de cet Etat.Autant de prérequis très loin d’être réunis.C’est en février 2024 qu’Emmanuel Macron a pour la première fois affirmé que “la reconnaissance d’un Etat palestinien” n’était “pas un tabou pour la France”.Ses équipes ont ensuite précisé que ce geste devait intervenir lorsqu’il serait “utile” plutôt que “symbolique”, pour se distinguer de pays comme l’Irlande ou l’Espagne qui l’ont fait l’an dernier sans faire bouger les lignes.- Inconnue saoudienne -Aussi, ses diplomates ont tenté de créer une “convergence euro-arabe” pour relancer une perspective politique face la guerre qui continue à Gaza, à l’intransigeance israélienne et au plan présenté par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, qui prévoyait un possible déplacement massif des Palestiniens de l’enclave assiégée.Mais les Européens restent divisés, l’Allemagne estimant qu’une reconnaissance aujourd’hui serait “un mauvais signal”.Dans ce contexte, Emmanuel Macron veut au minimum “déclencher un mouvement” pour ressusciter cette solution à deux Etats moribonde dont le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu ne veut pas entendre parler.Qu’il reconnaisse dès mercredi l’Etat palestinien ou un peu plus tard, il entend poser un cadre, un calendrier, avec des échéances précises et “irréversibles”, selon des sources diplomatiques.Il s’est donc cherché des alliés, et a signé en mai une déclaration avec les Premiers ministres britannique et canadien, Keir Starmer et Mark Carney, dans laquelle ils se disent “déterminés à reconnaître un Etat palestinien”. Reste à savoir s’ils sont prêts à accompagner une éventuelle annonce française.Il a aussi affiché un front uni, au Caire, avec l’Egypte et la Jordanie, apportant son soutien au plan arabe censé contrecarrer le plan Trump. Avec l’espoir que ces pays soutiennent en retour une démilitarisation du Hamas, voire une exfiltration de ses chefs de Gaza.La démilitarisation du Hamas est d’ailleurs l’un des engagements écrits qu’il a obtenu du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans une lettre cette semaine, avec la condamnation de l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 menée par le mouvement en Israël. “Des engagements concrets et inédits qui témoignent d’une volonté réelle d’avancer”, s’est félicité jeudi le chef de l’Etat français.Objectif: réunir un maximum de contreparties pour montrer à Israël et aux Etats-Unis que l’initiative française n’est pas hostile, mais au contraire une alternative au statu quo qui est aussi dans l’intérêt israélien, selon des diplomates français. Une émissaire d’Emmanuel Macron s’est rendue la semaine dernière en Israël pour tenter de rassurer.Mais pour l’instant, la diplomatie israélienne reste remontée à bloc, accusant le président français d’être “en croisade contre l’Etat juif”.L’autre grande inconnue est la position du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, associé à la conférence, et dont la France espère un pas au moins esquissé vers la reconnaissance à terme d’Israël.

La Bourse de Paris en baisse après les frappes israéliennes en Iran

La Bourse de Paris évoluait en baisse vendredi, refroidie par le regain de tensions géopolitiques au Moyen Orient après qu’Israël a attaqué des infrastructures nucléaires et militaires iraniennes, Téhéran ripostant en lançant des drones.”L’or s’approche de ses plus hauts historiques, les actions fléchissent, le dollar repart à la hausse: les événements des dernières heures provoquent un net mouvement de retrait des actifs jugés risqués”, comme les actions, commente Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.L’indice vedette de la Bourse de Paris reculait de 0,92% (-71,31 points) à 7.693,16 points vers 09H45. Sur le marché des changes, le billet vert prenait de la hauteur face à l’euro, gagnant 0,36% à 1.1542 euro pour un dollar. L’once d’or (31,1 grammes) bondissait de 0,96% à 3.418 dollars.Après s’être envolé de plus de 12% dans la nuit, vers 09H55 GMT, le cours du baril de WTI nord-américain bondissait de 5,36% à 71,69 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord grimpait quant à lui à 73,08 dollars (+5,36% aussi).”Ce ne sont pas seulement les perspectives des exportations iraniennes qui sont préoccupantes, mais aussi le risque de perturbation du transport maritime dans le détroit d’Ormuz, dans le golfe Persique, une voie essentielle pour environ 20% des flux mondiaux de pétrole”, souligne Derren Nathan, responsable de la recherche sur les actions de Hargreaves Lansdown.Par ailleurs, sur l’indice vedette parisien, seul TotalEnergies, valeur phare du secteur pétrolier, avançait franchement, de 2,05% à 55,84 euros. L’énergéticien Engie gagnait 0,40% à 19,72 euros et Thalès, pour la défense, gagnait 0,60% à 251,10 euros.”L’attention se porte désormais sur la forme que pourraient prendre les représailles de l’Iran”, commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.Les frappes nocturnes israéliennes, menées par 200 avions contre une centaine de cibles iraniennes, ont touché notamment Téhéran (nord) et l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre). Trois sites militaires dans le Nord-Ouest ont également été la cible des frappes, d’après la télévision iranienne.Au moins deux dirigeants des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime, ont été tués dont son chef, le général Hossein Salami, et le général Gholam Ali Rachid, selon les médias locaux. Le chef d’état-major iranien, le général Mohammed Bagheri, a également été tué, selon la télévision d’Etat.La diplomatie iranienne a affirmé avoir le “droit légitime” de répondre à l’attaque, tandis que le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis à Israël un sort “amer et douloureux”. Air France-KLM suspend ses vols entre Paris et Tel-AvivA Paris, à l’instar d’autres entreprises du secteur aérien freinées par la géopolitiques, Air France-KLM était en forte baisse. Son action lâchait 3,58% à 8,34 euros. Le groupe a par ailleurs annoncé la suspension de ses vols entre Paris et Tel-Aviv.

Lone India plane crash survivor recounts miracle escape

The lone survivor of 242 people aboard a London-bound passenger plane that crashed in the Indian city of Ahmedabad said Friday how even he was struggling to explain how he miraculously walked out alive from the fireball explosion.”Everything happened in front of me, and even I couldn’t believe how I managed to come out alive from that,” British citizen Vishwash Kumar Ramesh said from his hospital bed on Friday, speaking in Hindi to national broadcaster DD News.The Air India Boeing 787-8 Dreamliner plane, which was full of fuel as it took off for a long-haul flight to London, exploded into a burst of orange flame on Thursday afternoon just after taking off. Ramesh — who was in seat 11A according to media reports — was the only one aboard the plane not to be killed, with at least 24 others killed on the ground.His brother was also on the same flight, his family in Britain told reporters.”Within a minute after takeoff, suddenly… it felt like something got stuck… I realised something had happened, and then suddenly the plane’s green and white lights turned on,” Ramesh said.”After that, the plane seemed to speed up, heading straight towards what turned out to be a hostel of a hospital. Everything was visible in front of my eyes when the crash happened.”Indian Prime Minister Narendra Modi paid a visit to Ramesh on Friday at the hospital where he is being treated for burns and other injuries, footage on his YouTube channel showed.- ‘About to die’ -Ramesh, aged 40, is from the British city of Leicester, according to Britain’s Press Association news agency, which spoke with his family at home.The plane smashed into the buildings just outside the perimeter of the airport.”Initially, I too thought that I was about to die, but then I opened my eyes and realised that I was still alive,” he said.”I saw the air hostess and aunties and uncles all in front of me,” he said, his voice trailing off in emotion, using a term of respect used in India for older people.”I unfastened my seatbelt and tried to escape, and I did,” he said. “I think the side I was on was not facing the hostel,” he added. “Where I landed was closer to the ground and there was space too – and when my door broke — I saw that there was space, and I thought I could try to slip out.”Videos shared on social media showed Ramesh soon after, dressed in a bloodied t-shirt and limping, but walking towards an ambulance.”My left hand got slightly burnt due to the fire, but an ambulance brought me to the hospital,” he said. “The people here are taking good care of me.”Air India said there were 169 Indian passengers, 53 British, seven Portuguese, and a Canadian on board the flight bound for London’s Gatwick airport, as well as 12 crew members.The death toll currently stands at 265, police said.Authorities have set up DNA testing for relatives of passengers and those killed on the ground to identify the scorched bodies and body parts.

Oil surges, stocks fall on Middle East fears as Israel strikes Iran

Oil prices soared and stocks sank Friday after Israel launched strikes on Iranian nuclear and military sites and warned of more to come, stoking fears of a full-blown war.Investors ran for the hills on news of the attacks and a warning from Tehran that its regional foe faced a “bitter and painful” fate, while US President Donald Trump has said a “massive conflict” in the region was possible. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said in a video statement: “This operation will continue for as many days as it takes to remove this threat.”We struck at the heart of Iran’s nuclear enrichment programme. We targeted Iran’s main enrichment facility at Natanz. We also struck at the heart of Iran’s ballistic missile programme,” he added.Nuclear scientists “working on the Iranian bomb” had also been hit, he said.Army officials said intelligence showed the country was approaching the “point of no return” on its atomic programme and could obtain a nuclear weapon in a “short period of time”.In Tehran, supreme leader Ayatollah Ali Khamenei warned Israel would suffer severe consequences, issuing a statement that said: “With this crime, the Zionist regime has set itself for a bitter and painful fate and it will definitely receive it.”Israeli Defence Minister Israel Katz had earlier cautioned that “a missile and drone attack against the State of Israel and its civilian population is expected in the immediate future”.Trump previously said he believed a “pretty good” deal on Iran’s nuclear programme was “fairly close”, but that an Israeli strike on the country could wreck the chances of an agreement.A US official said there had been no US involvement in the operation.Still, there are worries the United States could be sucked into the crisis after Iran threatened this week to target US military bases in the region if a regional conflict broke out.And on Friday, the foreign ministry in Tehran said the United States would be “responsible for the consequences” of the attacks, adding that they “cannot have been carried out without the coordination and permission” of Washington.- Supply worries -Both main oil contracts, which had rallied earlier in the week on rising tensions, spiked more than 12 percent — hitting levels not seen since January — amid fears about supplies of the commodity.They later eased back slightly after Iran said its key refineries and fuel depots were unaffected, though they still remained well above five percent.The rush from risk assets to safe havens saw equity markets across Asia and Europe tumble and bonds rally with gold, which popped above $3,400 an ounce. US futures were deep in the red.”The Middle East powder keg just blew the lid off global markets,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”Equity futures are plummeting. Bond yields are sinking. Gold and oil are skyrocketing,” he added.”Brent crude futures are racing toward the mid-$70s range — but if the Strait of Hormuz, which accounts for 20 percent of global oil flows, finds itself in the blast radius, you can add another $15 to the bid.”If Iran holds back, we get a relief bounce. But if missiles start raining down on Tel Aviv or Tehran retaliates with real teeth, we’re staring down a scenario that could redefine the macro narrative for the rest of 2025.”Banking giant JPMorgan Chase had warned just this week that prices could top $130 if the worst-case scenario developed.Market sentiment had already been low after Trump sounded his trade war klaxon again by saying he would be sending letters within the next two weeks to other countries’ governments to announce unilateral levies on their exports to the United States.The “take it or leave it” deal spurred fears he would reimpose the eye-watering tolls announced on April 2 that tanked markets before he announced a 90-day pause.- Key figures at around 0810 GMT -West Texas Intermediate: UP 5.4 percent at $71.75 per barrelBrent North Sea Crude: UP 5.4 percent at $73.11 per barrelTokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 37,834.25 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 23,892.56 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.8 percent at 3,377.00 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.5 percent at 8,838.12 Dollar/yen: UP at 143.76 yen from 143.56 yen on ThursdayEuro/dollar: DOWN at $1.1542 from $1.1583Pound/dollar: DOWN at $1.3564 from $1.3605Euro/pound: DOWN at 85.08 pence from 85.11 penceNew York – Dow: UP 0.2 percent at 42,967.62 (close)

Mongolie: un nouveau Premier ministre après les manifestations anticorruption

Les députés mongols ont investi vendredi l’ancien président du Parlement, Gombojav Zandanshatar, âgé de 52 ans, nouveau Premier ministre, après la démission début juin de son prédécesseur suite à des manifestations anticorruption.Des milliers de jeunes avaient manifesté à Oulan-Bator ces dernières semaines, exprimant leur défiance envers les élites et la corruption présumée d’une partie de la classe politique, dans un contexte d’inquiétudes quant à la hausse du coût de la vie.Ils avaient notamment exigé le départ de celui qui était alors Premier ministre, Luvsannamsrain Oyun-Erdene. Ce dernier, après avoir perdu un vote de confiance dans son gouvernement, avait finalement annoncé sa démission le 3 juin.Comme son prédécesseur, le nouveau Premier ministre Gombojav Zandanshatar est membre du Parti du peuple mongol (PPM).Il a été élu aux premières heures de vendredi par le Grand Khoural d’Etat – le Parlement monocaméral du pays – par 108 voix pour, sur 117 députés présents.Dans un discours aux députés après son élection, il a souligné “l’urgence de stabiliser l’économie et d’améliorer les revenus et les conditions de vie des citoyens”, selon un communiqué publié par le Parlement.Gombojav Zandanshatar est un personnage incontournable de la scène politique mongole depuis deux décennies. Il avait déjà occupé plusieurs fonctions importantes.Il était notamment ministre des Affaires étrangères, chef de cabinet de l’actuel président Ukhnaa Khurelsukh, ou encore président du Parlement lorsque celui-ci a adopté des réformes constitutionnelles clés en 2019.- Conflit politique -Vaste pays de seulement 3,4 millions d’habitants situé entre la Chine et la Russie, la Mongolie dispose de ressources naturelles abondantes mais est confrontée depuis des décennies à des problèmes de corruption.Avant la crise politique actuelle, la Mongolie était dirigée par un gouvernement de coalition à trois partis.Il avait été mis en place après la perte par le Parti du peuple mongol (PPM) d’une part importante de sa majorité, suite aux élections de l’an passé.Mais le mois dernier, le PPM avait exclu de la coalition la deuxième force politique, le Parti démocrate (PD), après que certains jeunes députés du PD eurent soutenu les appels à la démission du désormais ex-Premier ministre.Cela avait poussé Luvsannamsrain Oyun-Erdene à organiser un vote de confiance en son gouvernement, qu’il a perdu après le boycott des députés du Parti démocrate (PD) lors du scrutin.En mai, le bureau de l’ex-Premier ministre avait affirmé à l’AFP qu’il niait “avec véhémence” les allégations de corruption visant Luvsannamsrain Oyun-Erdene, les qualifiant de “diffamation”.Sous son mandat, débuté en 2021, la Mongolie avait toutefois dégringolé dans l’indice de perception de la corruption de l’organisation Transparency International.- “Changement de cap” -Une partie de la population estime que les richesses issues de l’exploitation minière, notamment du charbon, sont accaparées par l’élite politique et économique. Le mandat du nouveau Premier ministre Gombojav Zandanshatar devrait marquer un “changement de cap”, déclare à l’AFP l’analyste politique Munkhnaran Bayarlkhagva.Il “devra revoir à la baisse les mégaprojets pharaoniques, alléger la fiscalité, notamment pour les plus pauvres, résorber la crise en matière de coût de la vie et enrayer le recul démocratique”, affirme-t-il.Dans les rues d’Oulan-Bator, avant le vote de vendredi, Tumentsetseg Purevdorj, une sociologue de 38 ans, a estimé auprès de l’AFP que l’expérience politique du nouveau Premier ministre était “un atout”.”Mais nous avons besoin d’un gouvernement solide et efficace”, a-t-elle souligné. “En tant que femme, je veux qu’il inclue des femmes compétentes dans son nouveau gouvernement.”Pour d’autres jeunes Mongols cependant, l’arrivée du nouveau Premier ministre ne présageait aucun changement notable.Zoljargal Ganzereg, un économiste de 25 ans, se dit également sceptique: le nouveau Premier ministre “était déjà en politique quand je suis né, et il est toujours là”, souligne-t-il.”On vit au jour le jour, avec à peine de quoi couvrir nos besoins essentiels”, déclare-t-il à l’AFP. “S’il est incapable de changer ça, alors je n’aurai d’autre choix que de partir à l’étranger.”

Attacking Iran, Israel brazenly defies ‘man of peace’ Trump

US President Donald Trump implored Israel on Thursday not to attack Iran and declared, once again, his goal was to be a peacemaker.Hours later, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu — one of Trump’s closest international allies — brazenly defied his advice by unleashing a major military campaign described as a “preemptive” strike against Iran’s nuclear program.The attack marks the latest setback for Trump’s lofty goal set out at the start of his second term of being a “man of peace.”Russian President Vladimir Putin, with whom Trump has also boasted a warm relationship, has rebuffed his overtures for a ceasefire with Ukraine.And Israel resumed another massive offensive in Gaza after talks bogged down on extending a ceasefire with Hamas reached with Trump’s support at the end of his predecessor Joe Biden’s term.Trump’s friend and roving envoy Steve Witkoff — who has negotiated in all three crises — had been set to meet Iranian officials again Sunday in Oman.Secretary of State Marco Rubio made clear in a statement the United States was not involved in attacking Iran and warned Tehran not to retaliate against US troops in the region.Hours later, Fox News reported that Trump had said he was aware Israel was going to conduct strikes on Iran before it happened, and that he hoped negotiations could still happen. “Iran cannot have a nuclear bomb and we are hoping to get back to the negotiating table. We will see,” Trump said, according to Fox News, which added that Trump also said “the US is ready to defend itself and Israel if Iran retaliates.”The president will hold a meeting with the National Security Council on Friday morning. – ‘It would blow it’ -Before Israel launched its operation, Trump said: “I don’t want them going in, because I think it would blow it.”He doubled down with a social media post saying he remained “committed to a diplomatic resolution” on Iran.Netanyahu has described Iran’s cleric-run government, which backs Hamas, as an existential threat and already last year ordered strikes that knocked out its air defenses.”We’ve clearly seen a fork in the road in the American and Israeli approaches to this problem set,” said Dana Stroul, a former senior Pentagon official who is a senior fellow at the Washington Institute for Near East Policy.”These strikes are going to disrupt and delay and degrade Iran’s nuclear program. The question, I think, is whether or not the United States and Israel in the future are going to work together on what to do to maximize the time that’s put back on the clock,” she said.Stroul noted that rifts had been building between Israel and Trump, who last month agreed to remove sanctions on Syria after former Islamist guerrilla Ahmed al-Sharaa swept into power.Trump embraced the new Syrian leader after appeals on a tour of Gulf Arab monarchies — which have also backed diplomacy on Iran.In Qatar last month, Trump said after meeting the emir that he believed a deal was in sight with Iran and that there would be no “nuclear dust” over the region.- ‘Reckless escalation’ – Despite growing disagreements, Israel enjoys robust support in Trump’s right-wing base.The Trump administration in recent days has again taken lonely positions to back Israel, with the United States casting one of the only votes at the UN General Assembly against a Gaza ceasefire resolution and criticizing top allies, including Britain, for imposing sanctions on far-right Israeli ministers.Justin Logan, director of defense and foreign policy at the libertarian Cato Institute, said the Israeli attack will “destroy US diplomatic efforts” on Iran and called for Trump to reject any US military role in protecting Israel from retaliation.”Israel has the right to choose its own foreign policy. At the same time, it has the responsibility to bear the costs of that policy,” he said.But lawmakers in Trump’s Republican Party quickly rallied behind Israel. Senator Tom Cotton said that the United States should “back Israel to the hilt, all the way,” and topple Iran’s Islamic Republic if it targets US troops.Trump’s Democratic rivals, who mostly backed his diplomacy on Iran, were aghast at Israel’s action ahead of new US-Iran talks.”Israel’s alarming decision to launch airstrikes on Iran is a reckless escalation that risks igniting regional violence,” said Jack Reed, the top Democrat on the Senate Armed Forces Committee.