A Paris, manifestation devant la Gaîté lyrique occupée avant son évacuation ordonnée par la préfecture de police

“La honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux mineurs isolés!”: quelques dizaines de personnes, dont plusieurs élus de gauche, ont manifesté lundi soir devant la Gaîté lyrique, lieu culturel parisien occupé depuis trois mois par des centaines de jeunes migrants, que la préfecture de police a ordonné d’évacuer d’ici ce mardi.”On ne partira pas!”, chante au mégaphone l’un des membres du collectif qui a appelé à manifester, devant le théâtre flanqué d’un drap noir sur lequel est écrit “Gaité lyrique occupée, 400 vies en danger, 80 emplois menacés”, a constaté une journaliste de l’AFP.”La honte! La honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux mineurs isolés!”, répondent en écho d’autres jeunes et plusieurs dizaines de personnes rassemblées en début de soirée devant la salle de spectacle municipale. Parmi ces soutiens, des membres des formations Révolution permanente, du NPA, Sud Solidaires, Snes-FSU.”Ce qui m’inquiète à titre personnel c’est que, dans le contexte de cabale sur les médias d’extrême droite, il y ait une dispersion anarchique et des ratonnades et que des groupes de gamins se fassent agressés”, craint Simon, membre de la CGT du centre d’action sociale de la ville de Paris, qui préfère taire son patronyme. Quelques élus de gauche étaient également présents: les députés Pouria Amirshahi et Danielle Simonet, l’adjoint à la maire David Belliard, la sénatrice Anne Souyris… Le préfet de police Laurent Nuñez a pris un arrêté ordonnant l’évacuation des lieux “avant mardi”, ajoutant qu’il serait “procédé à l’évacuation des occupants par les services de police” s’ils décidaient de rester dans l’enceinte du lieu culturel municipal.”Pour ceux qui le souhaitent, il y aura des hébergements qui seront proposés, comme nous le faisons à chaque fois, et leur situation administrative sera évidemment examinée”, a précisé le préfet sur France 5 durant l’émission C’ à vous lundi soir.- “Aller jusqu’au bout” -Selon des mineurs interrogés par l’AFP, plusieurs d’entre eux ont déjà quitté les lieux, “ceux qui ont un peu de parents ou des connaissances”, a expliqué, “moral à terre”, Mohamed Sangare, l’un des occupants, originaire de Côte d’Ivoire, depuis huit mois sur le territoire français et toujours en attente de “nouvelles de son dossier”.”La rue, c’est très difficile”, témoigne-t-il. A la Gaité, “on se sent mieux, on est au moins abrité du froid”.Cheikh Koné a lui empaqueté des affaires dans une valise. “On vit au jour le jour”, dit-il, prêt à “aller jusqu’au bout” mais sans toutefois vouloir aller au “bras de fer avec des policiers”.Le 10 décembre, environ 200 migrants, rassemblés dans le “Collectif des jeunes du parc de Belleville”, avaient investi les locaux du lieu culturel situé dans le 3e arrondissement de Paris, demandant à être hébergés et que leur minorité soit reconnue.L’établissement avait dû annoncer mi-décembre sa fermeture au public jusqu’à nouvel ordre. Les salariés de la salle avaient ensuite exercé leur droit de retrait.Dans un communiqué, le collectif fait valoir que “l’Etat ne propose que des places temporaires et en régions”. “La solution n’est pas de nous déplacer ailleurs”, poursuit-il. “Nous serons près de 500 jeunes à être remis à la rue cette nuit. La honte!”Dans cette affaire, le collectif estime que la mairie “est complice” de cette “expulsion sans solution” de la part, selon ses termes, d’un “Etat raciste”.Pour la mairie, il s’agit d'”une décision unilatérale de l’Etat”. “L’hébergement d’urgence relève des compétences et des moyens de l’Etat et nous demandons des solutions dignes et pérennes pour tous les jeunes de la Gaîté lyrique et pour ceux qui sont dans les lieux municipaux ou dans les rues de Paris”, a poursuivi Léa Filoche, adjointe à la maire de Paris, en charge notamment de l’hébergement d’urgence, interrogée par l’AFP.”Qu’il n’y ait pas de méprise, nous ne sommes pas, en tant que propriétaires, dans l’idée de récupérer ce lieu. On prend acte de l’arrêté de la préfecture de police et on souhaite que l’Etat leur propose des places d’hébergement”, a insisté le premier adjoint Patrick Bloche, interrogé par l’AFP.Peu avant 22H00, près d’une centaine de personnes restaient mobilisées devant le théâtre malgré le froid piquant, dans une ambiance festive, au son d’une petite fanfare improvisée, lançant slogans antifascistes et mots de soutien aux jeunes occupants, a constaté la journaliste de l’AFP. Quelques personnes munies de sacs remplis d’affaires restaient près de l’entrée.sm-al-juc-mca/cal/dsa

Face à Trump, le Premier ministre canadien à Paris et Londres pour renforcer les liens avec l’Europe

Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré lundi à Londres, après un passage à Paris, que son pays devait “diversifier” ses relations commerciales et sécuritaires, “trop centrées” sur les Etats-Unis, à l’heure où son pays subit la pression de Donald Trump.Charles III, chef d’Etat du Canada, a accueilli au palais de Buckingham M. Carney, qui entendait réaffirmer lors de sa visite la souveraineté du Canada dans l’Arctique, face aux menaces d’annexion du président américain.Le roi est “un défenseur inébranlable” du Canada, a affirmé Mark Carney lors d’une conférence de presse.”Ce qui est clair c’est que nos relations commerciales et sécuritaires sont trop centrées sur les Etats-Unis. Il faut nous diversifier”, a également dit le dirigeant, qui a pris ses fonctions vendredi. “C’est une des raisons pour lesquelles ma première visite est à Paris et Londres”.A Paris, au côté du président français Emmanuel Macron, il a déclaré qu’il était “plus important que jamais pour le Canada de renforcer ses liens avec (des) alliés fiables comme la France”.Les Premiers ministres canadiens réservent traditionnellement leur première visite à l’étranger au voisin américain, mais le pays de 41 millions d’habitants traverse une crise sans précédent depuis que Donald Trump a lancé une guerre commerciale à son encontre et ne cesse de dire qu’il souhaite en faire le “51e Etat américain”. “Nous devons renforcer la collaboration” entre la France et le Canada “pour assurer notre sécurité, celle de nos alliés et celle du monde entier”, a martelé Mark Carney. “Nous devons renforcer nos liens diplomatiques pour faire face, ensemble, à ce monde de plus en plus instable et dangereux” et créer aussi de nouvelles “opportunités pour nos entrepreneurs”.Le chef du gouvernement britannique Keir Starmer a assuré vouloir “renforcer” les relations entre les deux pays, expliquant qu’ils avaient “tant de choses en commun, une histoire partagée, des valeurs partagées, un même roi”. Les deux dirigeants britannique et canadien ont échangé sur la situation en Ukraine, selon un communiqué de Downing Street, et en particulier sur la “coalition des (pays) volontaires”, prêts à s’engager pour défendre un éventuel cessez-le-feu.- “Bon camarade” -Plus tôt à Paris, Mark Carney et Emmanuel Macron ont eux aussi insisté sur leur volonté commune de continuer à soutenir l’Ukraine et la sécurité en Europe à l’heure où les Etats-Unis menacent de s’en désengager et entendent négocier la paix directement avec la Russie de Vladimir Poutine, qui a attaqué son voisin en février 2022.”Nous sommes tous les deux pour la souveraineté et la sécurité, comme le démontre notre soutien sans faille à l’Ukraine”, a pointé M. Carney.”Le Canada répondra toujours présent pour assurer la sécurité de l’Europe”, a-t-il ajouté tout en soulignant une “détermination” commune à “maintenir les relations les plus positives possibles avec les Etats-Unis”.La France et le Canada veulent une “paix solide et durable, assortie de garanties robustes qui prémuniront l’Ukraine contre toute nouvelle agression russe et permettront d’assurer la sécurité de l’Europe toute entière”, a martelé le président français, à la veille d’un nouvel entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Le Premier ministre canadien est “un homme qui aime son pays” et qui “pense qu’on peut servir les intérêts de son pays en étant un bon camarade sur la scène internationale”, a encore souligné Emmanuel Macron dans une pique à peine voilée au président américain.- “Jamais”-Dans son premier discours officiel, Mark Carney, 60 ans, premier Premier ministre canadien à n’avoir jamais été député ni ministre, a déclaré vouloir faire “la diversification de nos relations commerciales” une priorité et assuré que le Canada ne ferait “jamais partie des Etats-Unis”.Les droits de douanes imposés par l’administration Trump ont provoqué un électrochoc dans le pays car 75% des exportations du Canada partent vers les Etats-Unis et une guerre tarifaire avec son puissant voisin du sud pourrait causer d’importants dégâts à l’économie canadienne.Sur le chemin du retour, Mark Carney s’arrêtera mardi à Iqaluit, dans le Nunavut, un territoire canadien proche du Groenland, “pour réaffirmer la souveraineté et la sécurité du Canada dans l’Arctique”, alors que Donald Trump a maintes fois fait part de son souhait d’annexer le Groenland.vl-amp-alm-ctx/cls

Face à Trump, le Premier ministre canadien à Paris et Londres pour renforcer les liens avec l’Europe

Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré lundi à Londres, après un passage à Paris, que son pays devait “diversifier” ses relations commerciales et sécuritaires, “trop centrées” sur les Etats-Unis, à l’heure où son pays subit la pression de Donald Trump.Charles III, chef d’Etat du Canada, a accueilli au palais de Buckingham M. Carney, qui entendait réaffirmer lors de sa visite la souveraineté du Canada dans l’Arctique, face aux menaces d’annexion du président américain.Le roi est “un défenseur inébranlable” du Canada, a affirmé Mark Carney lors d’une conférence de presse.”Ce qui est clair c’est que nos relations commerciales et sécuritaires sont trop centrées sur les Etats-Unis. Il faut nous diversifier”, a également dit le dirigeant, qui a pris ses fonctions vendredi. “C’est une des raisons pour lesquelles ma première visite est à Paris et Londres”.A Paris, au côté du président français Emmanuel Macron, il a déclaré qu’il était “plus important que jamais pour le Canada de renforcer ses liens avec (des) alliés fiables comme la France”.Les Premiers ministres canadiens réservent traditionnellement leur première visite à l’étranger au voisin américain, mais le pays de 41 millions d’habitants traverse une crise sans précédent depuis que Donald Trump a lancé une guerre commerciale à son encontre et ne cesse de dire qu’il souhaite en faire le “51e Etat américain”. “Nous devons renforcer la collaboration” entre la France et le Canada “pour assurer notre sécurité, celle de nos alliés et celle du monde entier”, a martelé Mark Carney. “Nous devons renforcer nos liens diplomatiques pour faire face, ensemble, à ce monde de plus en plus instable et dangereux” et créer aussi de nouvelles “opportunités pour nos entrepreneurs”.Le chef du gouvernement britannique Keir Starmer a assuré vouloir “renforcer” les relations entre les deux pays, expliquant qu’ils avaient “tant de choses en commun, une histoire partagée, des valeurs partagées, un même roi”. Les deux dirigeants britannique et canadien ont échangé sur la situation en Ukraine, selon un communiqué de Downing Street, et en particulier sur la “coalition des (pays) volontaires”, prêts à s’engager pour défendre un éventuel cessez-le-feu.- “Bon camarade” -Plus tôt à Paris, Mark Carney et Emmanuel Macron ont eux aussi insisté sur leur volonté commune de continuer à soutenir l’Ukraine et la sécurité en Europe à l’heure où les Etats-Unis menacent de s’en désengager et entendent négocier la paix directement avec la Russie de Vladimir Poutine, qui a attaqué son voisin en février 2022.”Nous sommes tous les deux pour la souveraineté et la sécurité, comme le démontre notre soutien sans faille à l’Ukraine”, a pointé M. Carney.”Le Canada répondra toujours présent pour assurer la sécurité de l’Europe”, a-t-il ajouté tout en soulignant une “détermination” commune à “maintenir les relations les plus positives possibles avec les Etats-Unis”.La France et le Canada veulent une “paix solide et durable, assortie de garanties robustes qui prémuniront l’Ukraine contre toute nouvelle agression russe et permettront d’assurer la sécurité de l’Europe toute entière”, a martelé le président français, à la veille d’un nouvel entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Le Premier ministre canadien est “un homme qui aime son pays” et qui “pense qu’on peut servir les intérêts de son pays en étant un bon camarade sur la scène internationale”, a encore souligné Emmanuel Macron dans une pique à peine voilée au président américain.- “Jamais”-Dans son premier discours officiel, Mark Carney, 60 ans, premier Premier ministre canadien à n’avoir jamais été député ni ministre, a déclaré vouloir faire “la diversification de nos relations commerciales” une priorité et assuré que le Canada ne ferait “jamais partie des Etats-Unis”.Les droits de douanes imposés par l’administration Trump ont provoqué un électrochoc dans le pays car 75% des exportations du Canada partent vers les Etats-Unis et une guerre tarifaire avec son puissant voisin du sud pourrait causer d’importants dégâts à l’économie canadienne.Sur le chemin du retour, Mark Carney s’arrêtera mardi à Iqaluit, dans le Nunavut, un territoire canadien proche du Groenland, “pour réaffirmer la souveraineté et la sécurité du Canada dans l’Arctique”, alors que Donald Trump a maintes fois fait part de son souhait d’annexer le Groenland.vl-amp-alm-ctx/cls

Wall Street termine dans le vert, la reprise se prolonge

La Bourse de New York a progressé lundi, bénéficiant d’une deuxième séance consécutive de rebond technique après son fort recul, les investisseurs restant dans l’attente de la réunion de la banque centrale américaine (Fed), qui débute mardi.Le Dow Jones a avancé de 0,85%, l’indice Nasdaq a pris 0,31% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,64%.Une nouvelle fois, la dynamique haussière de la place américaine “est principalement due à des facteurs techniques” alors que le “marché est survendu”, explique à l’AFP Karl Haeling, de LBBW.Après plusieurs sessions en nette baisse, l’indice élargi S&P 500 est entré jeudi en zone de correction, c’est-à-dire qu’il a perdu 10% depuis son plus haut de l’année atteint le 19 février.Lundi, “le marché a bien absorbé” plusieurs “éléments baissiers” arrivés avant l’ouverture de Wall Street, selon M. Haeling.Le président américain Donald Trump a notamment affirmé dans la nuit de dimanche à lundi n’avoir “aucune intention” d’assouplir les surtaxes de 25% imposées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis sur l’acier et l’aluminium. Quelques heures plus tôt, le secrétaire au Trésor Scott Bessent avait assuré à la télévision américaine que “les corrections sont saines” et qu’il n’y avait “pas de garanties” que les Etats-Unis évitent une récession.Côté indicateurs, la consommation des ménages aux Etats-Unis est repartie à la hausse en février, mais moins qu’attendu par les marchés, après un net recul le mois précédent, selon des données officielles publiées lundi.Les ventes au détail se sont élevées à 722,7 milliards de dollars en février, en progression de 0,2% par rapport à janvier, qui avait accusé une baisse prononcée de 1,2% (contre 0,9% comme précédemment annoncé), selon les données du ministère du Commerce. Les investisseurs attendent désormais la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) mardi et mercredi.La Fed devrait opter pour le statu quo, tiraillée entre le risque de rebond de l’inflation et les premiers signes de vacillement de l’activité économique, avec l’avalanche de nouveaux droits de douane déclenchée par le président américain.”Il y a un risque que la déclaration de politique générale soit très prudente quant à un nouvel assouplissement de la politique en raison de l’incertitude concernant les droits de douane”, estime Karl Haeling.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,30%, contre 4,31% vendredi en clôture.Au tableau des valeurs, le géant pétrolier américain Chevron a gagné 1,08% après avoir annoncé l’achat d’environ 5% des actions de l’entreprise pétrolière Hess Corporation.Chevron a annoncé fin 2023 le rachat de Hess pour 53 milliards de dollars, mais le groupe est en arbitrage avec ExxonMobil sur un important champ pétrolier au Guyana. Le groupe de prêt-à-porter Guess s’est envolé (+30,10%) après l’annonce d’une proposition de rachat de la marque par une société d’investissement, synonyme de potentiel retrait de la cote.Le géant agroalimentaire Pepsico a été recherché (+1,85%) après avoir annoncé le rachat de la marque de soda à faible teneur en sucre Poppi pour environ 1,7 milliard de dollars.Le spécialiste de la vente à crédit en ligne Affirm a cédé du terrain (-4,23%) après des informations du média américain CNBC assurant que l’entreprise ne verrait pas son partenariat avec le géant de la grande distribution Walmart renouvelé. C’est son concurrent Klarna, qui va prochainement faire son entrée en Bourse, qui prendra sa relève.Le géant américain des puces électroniques Intel a bondi (+6,82%) après la publication de documents faisant état de l’achat de 25 millions de dollars de ses actions par son nouveau patron, Lip-Bu Tan.

China stimulus hopes help stock markets rise

Global stock markets started the week on the front foot on Monday as investors welcomed China’s plans to kickstart consumption in the world’s number two economy, with upcoming central bank rate decisions also in focus.Major Wall Street stock indices advanced for a second straight session, as US retail sales for February showed a 0.2 percent increase from the previous month, less than analysts expected but much better than January’s 1.2 percent decline. The data was good enough to keep alive the market’s momentum from Friday.”We’ve priced in a lot of the concerns on the trade war,” said Art Hogan of B. Riley Wealth Management.Investors were keeping tabs on Beijing as officials were set to outline their plans to kickstart spending by the country’s army of consumers after years of post-Covid weakness, which has been a major drag on economic growth.The plan looks to boost income with property reforms, stabilizing the stock market and encouraging lenders to provide more consumption loans with reasonable limits, terms and interest rates.”Hopes that a new consumer life raft in China will buoy up the country’s prospects of recovery have helped lift sentiment slightly, but caution remains,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.Officials were also looking at raising pension benefits, establishing a childcare subsidy system, and ensuring workers’ rights to rest and holidays are legally protected.The move comes after data showed consumer prices dropped into deflation in February for the first time in a year, while producer prices continued to fall.Hong Kong built on a blockbuster start to the year fuelled by a chase into Chinese tech giants, while Shanghai and Tokyo also enjoyed healthy buying.London, Paris and Frankfurt all advanced, tracking gains in Asia.But investors are concerned that US President Donald Trump’s myriad trade wars could create the conditions for stagflation: high inflation, weak demand and high unemployment.This week’s economic calendar includes policy decisions from the US Federal Reserve, the Bank of Japan and the Bank of England — and all are expected to keep interest rates on hold.Alongside its rate decision, the Fed will release its summary of economic projections and outlook for borrowing costs this year, which comes as policymakers try to navigate the potential inflationary impacts of Trump’s tariffs campaign.Gold was trading around the $3,000 an ounce mark on Monday, after it broke the symbolic threshold for the first time on Friday owing to a rush into safe havens as traders fret over Trump’s tariffs.”A faltering US dollar and heightened risk aversion, courtesy of Trump’s latest trade brinkmanship, continue to drive demand,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.- Key figures around 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.9 percent at 41,841.63 (close)New York – S&P 500: UP 0.6 percent at 5,675.12 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 17,808.66 (close)London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,680.29 (close)Paris – CAC 40: UP 0.6 percent at 8,073.98 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 23,154.57 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.9 percent at 37,396.52 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 24,145.57 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,426.13 (close)Euro/dollar: UP at $1.0925 from $1.0879 on FridayPound/dollar: UP at $1.2990 from $1.2935Dollar/yen: UP at 149.12 yen from 148.63 yenEuro/pound: DOWN at 84.07 pence from 84.10 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $71.07 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $67.58 per barrelburs-jmb/jgc

Expulsions: Alger oppose une fin de non-recevoir à la demande de Paris

L’Algérie a opposé lundi une fin de non-recevoir à la liste d’Algériens expulsables fournie par Paris ces derniers jours, réitérant son “rejet catégorique des menaces, velléités d’intimidation, injonctions et ultimatums” venant de France.”Les autorités algériennes ont décidé de ne pas donner suite à la liste soumise par les autorités françaises” et les ont “invitées à suivre le canal d’usage (pour une telle procédure, ndlr) en l’occurrence celui établi entre les préfectures et les consulats”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.La France a établi une première liste d’une soixantaine de noms d’Algériens à expulser, qui a été remise vendredi 14 mars au chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France, selon cette source.En rejetant cette liste, l’Algérie a dit n’être “animée que par le souci de s’acquitter de son devoir de protection consulaire à l’égard de ses ressortissants”, selon le communiqué.Il est important, pour Alger, de “veiller au respect des droits des personnes faisant l’objet de mesures d’éloignement”.”Sur la forme”, Alger a estimé que Paris “ne pouvait pas unilatéralement et à sa seule discrétion remettre en cause le canal traditionnel de traitement des dossiers d’éloignement”, celui qui relie chaque préfecture française au consulat algérien de sa zone. “Sur le fond”, l’Algérie a rappelé l’existence d’accords bilatéraux de 1974 et 1994 qui restent “le cadre de référence principal en matière consulaire entre les deux pays”. En annonçant la remise prochaine d’une liste d’Algériens expulsables vendredi dernier, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau avait évoqué des “profils de type +troubles à l’ordre public+, sortant de prison ou avec des profils dangereux”.Les relations entre la France et l’Algérie ne cessent de se dégrader depuis la reconnaissance en juillet dernier par le président Emmanuel Macron d’un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine proposé par Rabat pour le Sahara occidental, territoire au statut non défini selon l’ONU.Le refus de l’Algérie d’accepter plusieurs ressortissants sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), dont l’auteur d’un attentat qui a fait un mort à Mulhouse le 22 février, a aggravé la situation.Bruno Retailleau multiplie les déclarations virulentes contre Alger, notamment depuis l’incarcération mi-novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, poursuivi pour des déclarations faites en France à un média réputé d’extrême droite et considérées comme portant atteinte à l’intégrité du territoire algérien.- “Réponse graduée” -Après le rejet de la liste d’Algériens à expulser, M. Retailleau a promis lundi soir une “réponse graduée”, en disant “regretter que l’Algérie refuse d’appliquer le droit international”.Fin février, le Premier ministre François Bayrou avait menacé de “dénoncer” l’accord de 1968 qui donne un statut particulier aux Algériens en France, l’ancienne puissance coloniale, en matière de circulation, de séjour et d’emploi, si, dans un délai de six semaines, l’Algérie ne reprenait pas ses ressortissants en situation irrégulière.Toutefois, début mars, le président français Emmanuel Macron avait paru vouloir jouer la carte de l’apaisement en se disant “favorable, non pas à dénoncer, mais à renégocier” cet accord. M. Macron avait rappelé que ce traité relevait de la seule prérogative présidentielle et qu’il avait “acté” en 2022, avec son homologue algérien Abdelmajid Tebboune, “sa modernisation”.”Il ne faut pas que (les relations entre Alger et Paris) fassent l’objet de jeux politiques”, avait déclaré M. Macron à Porto (Portugal), alors que la droite et l’extrême droite françaises se sont emparées du sujet porté par M. Retailleau, candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR, droite).Réagissant elle aussi au refus algérien, la cheffe de file du Rassemblement national (extrême-droite), Marine Le Pen, a estimé que “l’heure n’est plus aux déclarations d’intention” et a demandé un “gel des visas et des transferts de fonds privés”, la “fin de l’aide publique au développement”, et la “dénonciation des accords de 1968”.M. Tebboune avait regretté début février un “climat délétère” entre l’Algérie et la France, appelant Emmanuel Macron à “faire entendre sa voix” pour favoriser une reprise du dialogue bilatéral.

Expulsions: Alger oppose une fin de non-recevoir à la demande de Paris

L’Algérie a opposé lundi une fin de non-recevoir à la liste d’Algériens expulsables fournie par Paris ces derniers jours, réitérant son “rejet catégorique des menaces, velléités d’intimidation, injonctions et ultimatums” venant de France.”Les autorités algériennes ont décidé de ne pas donner suite à la liste soumise par les autorités françaises” et les ont “invitées à suivre le canal d’usage (pour une telle procédure, ndlr) en l’occurrence celui établi entre les préfectures et les consulats”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.La France a établi une première liste d’une soixantaine de noms d’Algériens à expulser, qui a été remise vendredi 14 mars au chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France, selon cette source.En rejetant cette liste, l’Algérie a dit n’être “animée que par le souci de s’acquitter de son devoir de protection consulaire à l’égard de ses ressortissants”, selon le communiqué.Il est important, pour Alger, de “veiller au respect des droits des personnes faisant l’objet de mesures d’éloignement”.”Sur la forme”, Alger a estimé que Paris “ne pouvait pas unilatéralement et à sa seule discrétion remettre en cause le canal traditionnel de traitement des dossiers d’éloignement”, celui qui relie chaque préfecture française au consulat algérien de sa zone. “Sur le fond”, l’Algérie a rappelé l’existence d’accords bilatéraux de 1974 et 1994 qui restent “le cadre de référence principal en matière consulaire entre les deux pays”. En annonçant la remise prochaine d’une liste d’Algériens expulsables vendredi dernier, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau avait évoqué des “profils de type +troubles à l’ordre public+, sortant de prison ou avec des profils dangereux”.Les relations entre la France et l’Algérie ne cessent de se dégrader depuis la reconnaissance en juillet dernier par le président Emmanuel Macron d’un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine proposé par Rabat pour le Sahara occidental, territoire au statut non défini selon l’ONU.Le refus de l’Algérie d’accepter plusieurs ressortissants sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), dont l’auteur d’un attentat qui a fait un mort à Mulhouse le 22 février, a aggravé la situation.Bruno Retailleau multiplie les déclarations virulentes contre Alger, notamment depuis l’incarcération mi-novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, poursuivi pour des déclarations faites en France à un média réputé d’extrême droite et considérées comme portant atteinte à l’intégrité du territoire algérien.- “Réponse graduée” -Après le rejet de la liste d’Algériens à expulser, M. Retailleau a promis lundi soir une “réponse graduée”, en disant “regretter que l’Algérie refuse d’appliquer le droit international”.Fin février, le Premier ministre François Bayrou avait menacé de “dénoncer” l’accord de 1968 qui donne un statut particulier aux Algériens en France, l’ancienne puissance coloniale, en matière de circulation, de séjour et d’emploi, si, dans un délai de six semaines, l’Algérie ne reprenait pas ses ressortissants en situation irrégulière.Toutefois, début mars, le président français Emmanuel Macron avait paru vouloir jouer la carte de l’apaisement en se disant “favorable, non pas à dénoncer, mais à renégocier” cet accord. M. Macron avait rappelé que ce traité relevait de la seule prérogative présidentielle et qu’il avait “acté” en 2022, avec son homologue algérien Abdelmajid Tebboune, “sa modernisation”.”Il ne faut pas que (les relations entre Alger et Paris) fassent l’objet de jeux politiques”, avait déclaré M. Macron à Porto (Portugal), alors que la droite et l’extrême droite françaises se sont emparées du sujet porté par M. Retailleau, candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR, droite).Réagissant elle aussi au refus algérien, la cheffe de file du Rassemblement national (extrême-droite), Marine Le Pen, a estimé que “l’heure n’est plus aux déclarations d’intention” et a demandé un “gel des visas et des transferts de fonds privés”, la “fin de l’aide publique au développement”, et la “dénonciation des accords de 1968”.M. Tebboune avait regretté début février un “climat délétère” entre l’Algérie et la France, appelant Emmanuel Macron à “faire entendre sa voix” pour favoriser une reprise du dialogue bilatéral.