Présidentielle: Attal ne voit pas de “projet commun” possible avec LR

Le chef du parti Renaissance Gabriel Attal “ne voit pas de projet de société commun” entre LR et les macronistes, écartant de facto l’hypothèse d’un candidat commun de la droite et du centre pour la présidentielle.”Je ne vois pas de projet de société commun aujourd’hui entre LR et nous, a fortiori pour une élection présidentielle”, constate l’ancien Premier ministre dans un entretien au Monde.Lui-même candidat potentiel en 2027, Gabriel Attal ne croit pas que “la France ait besoin, ou même envie, d’une révolution conservatrice” et liste une série de “divergences profondes” avec LR.”Nous sommes pro-européens, ce que n’est plus la droite de gouvernement. Nous sommes pour le progrès et l’égalité des droits; le nouveau président des Républicains (Bruno Retailleau) s’est opposé à l’inscription de l’IVG dans la Constitution, a refusé d’interdire les thérapies de conversion pour les homosexuels et, dix ans après, continue d’être opposé au mariage pour tous. Sur la transition écologique, les LR sont dans une forme de climato-scepticisme et votent comme le RN”, énumère-t-il.De fait, le “socle commun”, appellation de la coalition gouvernementale entre le camp présidentiel et LR, se réduit à “un point commun, vouloir la stabilité gouvernementale en France”.”Dans un monde de compétition et de concurrence, on ne peut pas s’offrir une instabilité gouvernementale”, juge-t-il, critiquant l’attitude “irresponsable” des socialistes qui, par leur motion de censure sur les retraites, “remettent le gouvernement sous dépendance du RN”.Faute de majorité, “l’Assemblée arrive à avancer sur certains projets, mais pas sur l’essentiel”, déplore-t-il. Dans ce contexte, “si on ne veut pas attendre deux ans à faire la planche”, un référendum “devient indispensable, le plus vite possible sur des sujets d’intérêt vitaux pour le pays” comme “notre modèle social”.”Je ferai des propositions dans les prochaines semaines pour détaxer le travail, rapprocher le net du brut pour les salariés”, assure-t-il.

India recovers data from black boxes after deadly crash

Indian investigators have successfully retrieved data from the black boxes of a Boeing plane, after it crashed in one of the deadliest air disasters in decades, the government said Thursday.All but one of the 242 people on board the Air India flight were killed on June 12 when the jet crashed in the western city of Ahmedabad, where at least 19 others were left dead.Two weeks after the disaster, the civil aviation ministry said investigators have started “the data extraction process” from the plane’s cockpit voice and flight data recorders.”The analysis… is underway. These efforts aim to reconstruct the sequence of events leading to the accident and identify contributing factors to enhance aviation safety and prevent future occurrences,” a ministry statement said.The two black boxes were found within days of the crash, but were only flown to the Aircraft Accident Investigation Bureau in New Delhi on Tuesday.One of the victims’ relatives said they were waiting for answers.”For now, all we know is the plane took off and then fell. How? Why? Nobody knows. And we want to know. We deserve to know,” said Imtiyaz Ali, whose brother was on the plane with his wife and two children.”I refuse to believe that our aviation sector is this bad that we still don’t have even a slight indication about what went wrong,” he told AFP on Wednesday.Air India said last week that the Boeing 787-8 Dreamliner was “well-maintained” and that the pilots were accomplished flyers. Investigators have recovered more than 100 mobile phones with the aim of retrieving any recordings that “may provide clues about the final moments of the flight”, Ahmedabad police commissioner GS Malik said last week.The plane was being reconstructed at an undisclosed location “to detect any signs of mechanical failure, structural faults, or explosions”, he told journalists.- ‘We are moving forward’ -Forensic scientists have meanwhile been analysing hundreds of DNA samples in order to identify the victims.Despite the jet bursting into a fireball when it smashed down moments after takeoff, a forensic dentist told AFP the team has been able to find matches through teeth.”A protected molar tooth can withstand a temperature of over 1,800 degrees Fahrenheit,” or 980 degrees Celsius, Jayasankar P Pillai said.The painstaking forensic process has enabled the majority of victims to be identified.”So far 260 deaths have been confirmed through DNA and police identification,” Gujarat health minister Rushikesh Patel said.One victim remains unidentified, a member of the forensic team told AFP on condition of anonymity as they were not authorised to speak to the media.A police source told AFP two days after the disaster that 279 bodies had been recovered from the crash site.The plane slammed into accommodation for medics, killing four doctors and injuring at least 24 as it hit the canteen. Smit Patel, a medical intern, joined a gathering this week to open a makeshift kitchen.”For us, reopening the mess is symbolic… despite everything, we are moving forward,” he said.

Retraites: Bayrou se prononce sur le conclave, son avenir en jeu

François Bayrou livre jeudi après-midi le résultat de sa tentative de la dernière chance pour sauver la concertation entre partenaires sociaux sur les retraites, après l’échec de quatre mois de “conclave” qui fragilise sa position à la tête du gouvernement.Le Premier ministre tient une conférence de presse à 17h00 à Matignon pour “tirer la conclusion” de ses échanges avec les organisations syndicales et patronales depuis lundi.”Leur travail ne sera pas oublié”. “Et s’il demeure des points de désaccord, le gouvernement les tranchera” et “prendra ses responsabilités”, a assuré mercredi devant le Sénat François Bayrou, grand défenseur de la démocratie sociale pour qui syndicats et patronat étaient “à quelques centimètres” d’un compromis.Lundi, après une ultime séance de négociations pour apporter des améliorations à la loi Borne de 2023, patronat et syndicats n’avaient eu d’autre choix que d’acter leur échec. Mais François Bayrou avait estimé qu’il existait une “voie de passage” et les avait reçus mardi.Interrogés par l’AFP à la mi-journée, les syndicats n’avaient pas reçu de nouvelles de Matignon, laissant Cyril Chabanier (CFTC) “pas rassuré” pour la suite.Lors de sa conférence de presse, François Bayrou devrait notamment exposer les points de blocage et de consensus constatés par les partenaires sociaux.Avec à la clé la promesse que, si un accord éventuel entraînait des dispositions législatives, “elles seraient soumises au Parlement”. D’autres mesures peuvent être d’ordre règlementaire et relever du pouvoir exécutif.Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a reçu le Premier ministre mercredi après-midi, a affirmé jeudi sur TF1 que, “peut-être, le moment venu, il proposera un texte” non pas sur l’âge légal de départ à la retraite, porté par la réforme de 2023 à 64 ans, mais sur “les questions importantes liées à l’usure professionnelle”.- Âge de départ -Syndicats et organisations patronales s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité dans le moment du départ en retraite.Le chef du gouvernement veut obtenir des avancées sur les femmes ayant eu des enfants, qui pourraient voir leur pension calculée de manière plus favorable, ainsi que sur l’âge de départ à la retraite sans pénalités, qui pourrait être avancé à 66,5 ans au lieu de 67 actuellement, selon la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Prenez (les) avancées et transformez-les en loi”, a lancé le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner sur franceinfoTV.Mais un compromis sur ces points ne suffirait sans doute pas à l’ensemble des socialistes qui veulent pouvoir discuter de “tout” au Parlement, et en particulier de l’âge de départ, ce que refuse le Premier ministre au nom de l’équilibre financier du régime, alors que la dette du pays a continué de croître au premier trimestre pour s’établir à 114% du PIB, selon l’Insee jeudi.Reculer “encore l’âge de départ va se poser à nouveau” dans les années qui viennent, appuie dans Le Figaro mercredi la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin. François Bayrou avait lancé ces concertations sur cette réforme impopulaire en échange de la neutralité des socialistes à son égard, ce qui lui avait permis d’échapper à la censure sur le budget en février dernier.Mais sans attendre l’issue de ces discussions, les socialistes ont annoncé mardi qu’ils allaient déposer une motion de censure contre le gouvernement, ce qu’ils ont fait officiellement jeudi matin.- “Bon vouloir” du RN -Cette motion remet le Rassemblement national, qui dispose du plus gros groupe à l’Assemblée nationale, au centre du jeu, comme avec son prédécesseur Michel Barnier, tombé au bout de trois mois sous les voix jointes du PS, de LFI et du RN.François Bayrou peut cependant encore respirer: le parti à la flamme ne le censurera pas la semaine prochaine, quand sera débattue la motion du PS, et lui donne “rendez-vous” lors du budget, à l’automne.Mais si la gauche reste unie pour le censurer après l’été, le centriste va se retrouver dépendant des lepénistes.Un accord avec la CFDT, centrale syndicale proche du PS, peut-il aider à déminer le terrain parlementaire de l’automne ? “Sachez que vous avez intérêt à parler aux républicains au sens large du terme (…) plutôt que de vous lier éventuellement au bon vouloir du RN”, a prévenu Patrick Kanner.Alors que son avenir ne tient qu’à un fil et que sa popularité est au plus bas dans les sondages, une moitié des Français (52%) souhaitent la censure du gouvernement Bayrou, et 63% considèrent qu’il est le principal responsable de l’échec du conclave, selon une enquête Elabe parue mercredi. 

Retraites: Bayrou se prononce sur le conclave, son avenir en jeu

François Bayrou livre jeudi après-midi le résultat de sa tentative de la dernière chance pour sauver la concertation entre partenaires sociaux sur les retraites, après l’échec de quatre mois de “conclave” qui fragilise sa position à la tête du gouvernement.Le Premier ministre tient une conférence de presse à 17h00 à Matignon pour “tirer la conclusion” de ses échanges avec les organisations syndicales et patronales depuis lundi.”Leur travail ne sera pas oublié”. “Et s’il demeure des points de désaccord, le gouvernement les tranchera” et “prendra ses responsabilités”, a assuré mercredi devant le Sénat François Bayrou, grand défenseur de la démocratie sociale pour qui syndicats et patronat étaient “à quelques centimètres” d’un compromis.Lundi, après une ultime séance de négociations pour apporter des améliorations à la loi Borne de 2023, patronat et syndicats n’avaient eu d’autre choix que d’acter leur échec. Mais François Bayrou avait estimé qu’il existait une “voie de passage” et les avait reçus mardi.Interrogés par l’AFP à la mi-journée, les syndicats n’avaient pas reçu de nouvelles de Matignon, laissant Cyril Chabanier (CFTC) “pas rassuré” pour la suite.Lors de sa conférence de presse, François Bayrou devrait notamment exposer les points de blocage et de consensus constatés par les partenaires sociaux.Avec à la clé la promesse que, si un accord éventuel entraînait des dispositions législatives, “elles seraient soumises au Parlement”. D’autres mesures peuvent être d’ordre règlementaire et relever du pouvoir exécutif.Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a reçu le Premier ministre mercredi après-midi, a affirmé jeudi sur TF1 que, “peut-être, le moment venu, il proposera un texte” non pas sur l’âge légal de départ à la retraite, porté par la réforme de 2023 à 64 ans, mais sur “les questions importantes liées à l’usure professionnelle”.- Âge de départ -Syndicats et organisations patronales s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité dans le moment du départ en retraite.Le chef du gouvernement veut obtenir des avancées sur les femmes ayant eu des enfants, qui pourraient voir leur pension calculée de manière plus favorable, ainsi que sur l’âge de départ à la retraite sans pénalités, qui pourrait être avancé à 66,5 ans au lieu de 67 actuellement, selon la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Prenez (les) avancées et transformez-les en loi”, a lancé le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner sur franceinfoTV.Mais un compromis sur ces points ne suffirait sans doute pas à l’ensemble des socialistes qui veulent pouvoir discuter de “tout” au Parlement, et en particulier de l’âge de départ, ce que refuse le Premier ministre au nom de l’équilibre financier du régime, alors que la dette du pays a continué de croître au premier trimestre pour s’établir à 114% du PIB, selon l’Insee jeudi.Reculer “encore l’âge de départ va se poser à nouveau” dans les années qui viennent, appuie dans Le Figaro mercredi la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin. François Bayrou avait lancé ces concertations sur cette réforme impopulaire en échange de la neutralité des socialistes à son égard, ce qui lui avait permis d’échapper à la censure sur le budget en février dernier.Mais sans attendre l’issue de ces discussions, les socialistes ont annoncé mardi qu’ils allaient déposer une motion de censure contre le gouvernement, ce qu’ils ont fait officiellement jeudi matin.- “Bon vouloir” du RN -Cette motion remet le Rassemblement national, qui dispose du plus gros groupe à l’Assemblée nationale, au centre du jeu, comme avec son prédécesseur Michel Barnier, tombé au bout de trois mois sous les voix jointes du PS, de LFI et du RN.François Bayrou peut cependant encore respirer: le parti à la flamme ne le censurera pas la semaine prochaine, quand sera débattue la motion du PS, et lui donne “rendez-vous” lors du budget, à l’automne.Mais si la gauche reste unie pour le censurer après l’été, le centriste va se retrouver dépendant des lepénistes.Un accord avec la CFDT, centrale syndicale proche du PS, peut-il aider à déminer le terrain parlementaire de l’automne ? “Sachez que vous avez intérêt à parler aux républicains au sens large du terme (…) plutôt que de vous lier éventuellement au bon vouloir du RN”, a prévenu Patrick Kanner.Alors que son avenir ne tient qu’à un fil et que sa popularité est au plus bas dans les sondages, une moitié des Français (52%) souhaitent la censure du gouvernement Bayrou, et 63% considèrent qu’il est le principal responsable de l’échec du conclave, selon une enquête Elabe parue mercredi. 

Retraites: Bayrou se prononce sur le conclave, son avenir en jeu

François Bayrou livre jeudi après-midi le résultat de sa tentative de la dernière chance pour sauver la concertation entre partenaires sociaux sur les retraites, après l’échec de quatre mois de “conclave” qui fragilise sa position à la tête du gouvernement.Le Premier ministre tient une conférence de presse à 17h00 à Matignon pour “tirer la conclusion” de ses échanges avec les organisations syndicales et patronales depuis lundi.”Leur travail ne sera pas oublié”. “Et s’il demeure des points de désaccord, le gouvernement les tranchera” et “prendra ses responsabilités”, a assuré mercredi devant le Sénat François Bayrou, grand défenseur de la démocratie sociale pour qui syndicats et patronat étaient “à quelques centimètres” d’un compromis.Lundi, après une ultime séance de négociations pour apporter des améliorations à la loi Borne de 2023, patronat et syndicats n’avaient eu d’autre choix que d’acter leur échec. Mais François Bayrou avait estimé qu’il existait une “voie de passage” et les avait reçus mardi.Interrogés par l’AFP à la mi-journée, les syndicats n’avaient pas reçu de nouvelles de Matignon, laissant Cyril Chabanier (CFTC) “pas rassuré” pour la suite.Lors de sa conférence de presse, François Bayrou devrait notamment exposer les points de blocage et de consensus constatés par les partenaires sociaux.Avec à la clé la promesse que, si un accord éventuel entraînait des dispositions législatives, “elles seraient soumises au Parlement”. D’autres mesures peuvent être d’ordre règlementaire et relever du pouvoir exécutif.Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a reçu le Premier ministre mercredi après-midi, a affirmé jeudi sur TF1 que, “peut-être, le moment venu, il proposera un texte” non pas sur l’âge légal de départ à la retraite, porté par la réforme de 2023 à 64 ans, mais sur “les questions importantes liées à l’usure professionnelle”.- Âge de départ -Syndicats et organisations patronales s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité dans le moment du départ en retraite.Le chef du gouvernement veut obtenir des avancées sur les femmes ayant eu des enfants, qui pourraient voir leur pension calculée de manière plus favorable, ainsi que sur l’âge de départ à la retraite sans pénalités, qui pourrait être avancé à 66,5 ans au lieu de 67 actuellement, selon la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Prenez (les) avancées et transformez-les en loi”, a lancé le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner sur franceinfoTV.Mais un compromis sur ces points ne suffirait sans doute pas à l’ensemble des socialistes qui veulent pouvoir discuter de “tout” au Parlement, et en particulier de l’âge de départ, ce que refuse le Premier ministre au nom de l’équilibre financier du régime, alors que la dette du pays a continué de croître au premier trimestre pour s’établir à 114% du PIB, selon l’Insee jeudi.Reculer “encore l’âge de départ va se poser à nouveau” dans les années qui viennent, appuie dans Le Figaro mercredi la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin. François Bayrou avait lancé ces concertations sur cette réforme impopulaire en échange de la neutralité des socialistes à son égard, ce qui lui avait permis d’échapper à la censure sur le budget en février dernier.Mais sans attendre l’issue de ces discussions, les socialistes ont annoncé mardi qu’ils allaient déposer une motion de censure contre le gouvernement, ce qu’ils ont fait officiellement jeudi matin.- “Bon vouloir” du RN -Cette motion remet le Rassemblement national, qui dispose du plus gros groupe à l’Assemblée nationale, au centre du jeu, comme avec son prédécesseur Michel Barnier, tombé au bout de trois mois sous les voix jointes du PS, de LFI et du RN.François Bayrou peut cependant encore respirer: le parti à la flamme ne le censurera pas la semaine prochaine, quand sera débattue la motion du PS, et lui donne “rendez-vous” lors du budget, à l’automne.Mais si la gauche reste unie pour le censurer après l’été, le centriste va se retrouver dépendant des lepénistes.Un accord avec la CFDT, centrale syndicale proche du PS, peut-il aider à déminer le terrain parlementaire de l’automne ? “Sachez que vous avez intérêt à parler aux républicains au sens large du terme (…) plutôt que de vous lier éventuellement au bon vouloir du RN”, a prévenu Patrick Kanner.Alors que son avenir ne tient qu’à un fil et que sa popularité est au plus bas dans les sondages, une moitié des Français (52%) souhaitent la censure du gouvernement Bayrou, et 63% considèrent qu’il est le principal responsable de l’échec du conclave, selon une enquête Elabe parue mercredi. 

La Chine reçoit les ministres iranien et russe de la Défense sur fond de “bouleversements”

La Chine a accueilli jeudi plusieurs ministres de la Défense, dont celui de l’Iran et de la Russie, quelques jours après l’arrêt des combats entre Téhéran et l’armée israélienne et en pleine instabilité au Moyen-Orient.Cette réunion ministérielle de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui se déroule à Qingdao (est de la Chine), intervient également au lendemain d’un sommet de l’Otan, dont les membres ont décidé d’augmenter leurs dépenses militaires.L’OCS regroupe 10 pays dont la Chine, la Russie, l’Iran, l’Inde et le Pakistan. Elle entend faire contrepoids aux organisations occidentales et renforcer la coopération en matière de politique, de sécurité ou encore de commerce.La Chine, dont les liens avec la Russie sont scrutés de près, se présente comme partie neutre dans la guerre en Ukraine. Elle n’a jamais condamné la Russie, son proche partenaire. Plusieurs gouvernements alliés de Kiev estiment par ailleurs que le géant asiatique apporte à Moscou un soutien économique et diplomatique qui lui permet de poursuivre son opération militaire.S’adressant à ses homologues réunis à Qingdao, le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, a dressé jeudi le tableau sombre d’un monde confronté à “l’aggravation des tensions géopolitiques” et à une “augmentation menaçante du potentiel conflictuel”.”La situation militaire et politique actuelle dans le monde reste difficile et a une tendance à se détériorer”, a-t-il souligné, selon un communiqué de son ministère.La réunion, associant les ministres assis autour d’une grande table ronde, dont le représentant iranien Aziz Nasirzadeh, a duré environ deux heures.- “Chaos” -En tenue militaire, le ministre chinois de la Défense, Dong Jun, a présenté jeudi la réunion de Qingdao comme un contrepoids face à un monde “marqué par des bouleversements et des changements”. Dans ce contexte, “il est d’autant plus nécessaire que l’Organisation de coopération de Shanghai joue pleinement son rôle d’ancre de stabilité”, a-t-il déclaré en ouverture de la session, selon son ministère.”Les actes hégémoniques, dominateurs et d’intimidation portent gravement atteinte à l’ordre international”, avait-il affirmé la veille en accueillant certains des ministres étrangers, selon l’agence de presse Chine nouvelle. Il avait par ailleurs appelé ses homologues à “agir avec plus de vigueur afin de sauvegarder collectivement l’environnement propice au développement pacifique”.Aucun ordre du jour n’a été publié, mais les récents affrontements entre d’un côté l’Iran, et de l’autre côté Israël associé aux États-Unis, figuraient probablement à l’ordre du jour.- Soutien à l’Iran? -La Chine s’est gardée de soutenir l’Iran, un pays partenaire, autrement que par la voie diplomatique. Une position qui illustre sa marge de manÅ“uvre limitée au Moyen-Orient et sa volonté de ne pas détériorer ses relations avec Washington.”Le soutien public de la Chine à l’Iran se manifestera par des paroles plutôt que par des actes”, explique à l’AFP James Char, spécialiste de l’armée chinoise à l’Université technologique de Nanyang, à Singapour.”Hormis une condamnation des frappes américaines contre l’Iran, Pékin devrait continuer à avancer prudemment sur les questions de sécurité au Moyen-Orient, et n’a aucun intérêt à être entraîné dans les défis sécuritaires de la région”, ajoute-t-il.Le ministre iranien de la Défense pourrait “évoquer avec la Chine la fourniture d’armes, mais je doute que Pékin accepte”, estime également Andrea Ghiselli, expert de la politique étrangère chinoise et professeur à l’Université d’Exeter (Royaume-Uni).”Un tel geste serait perçu comme une provocation par Israël (…) et surtout par les États-Unis, avec lesquels la Chine tente actuellement de stabiliser ses relations”, souligne-t-il.Le ministre indien de la Défense, Rajnath Singh, également présent à Qingdao, a déclaré que les membres de l’OCS devraient “aspirer collectivement à réaliser les souhaits et les attentes des populations, et s’attaquer aux défis d’aujourd’hui”.”Le monde dans lequel nous vivons subit une transformation drastique. La mondialisation, qui nous a autrefois rapprochés, perd de son élan”, a-t-il affirmé via son cabinet sur le réseau social X.

Iran MPs’ vote to suspend IAEA cooperation is ‘wrong signal’: Berlin

Germany on Thursday urged Iran to keep working with the UN’s nuclear watchdog, labelling a vote by Iranian lawmakers to halt cooperation with the IAEA “a totally wrong signal”.Foreign Minister Johann Wadephul told journalists that Germany “urges the Iranian government not to go down this path”.Wadephul’s comments came a day after the vote in Iran’s parliament, and following a 12-day war that saw Israeli and US strikes on nuclear facilities.According to Iranian state TV, parliament speaker Mohammad Bagher Ghalibaf said the International Atomic Energy Agency “refused to even marginally condemn the attack on Iran’s nuclear facilities” and had “put its international credibility up for auction”.The decision of the Iranian parliament still requires the approval of Iran’s Guardian Council, a body empowered to vet legislation.Wadephul also said there were “hopeful signs” of US-Iran talks after President Donald Trump said they would take place next week.”We are directing all our diplomatic efforts towards finding a binding agreement as soon as possible,” Wadephul said, during a joint news conference with his Canadian counterpart Anita Anand.He added that the so-called E3 grouping of Britain, France and Germany would “play a central role” in any talks and that “Iran expressly wants a European component”.