Bayrou se prépare à tomber sur l’autel du budget

François Bayrou s’apprête la semaine prochaine à gravir deux nouveaux sommets de “l’Himalaya”, à commencer par la conclusion très incertaine du “conclave” des retraites, avant la présentation à la mi-juillet du budget, que le Premier ministre reste déterminé à placer sous le signe de l’austérité, quitte à y laisser sa place.Le chef du gouvernement, qui met régulièrement en avant cette chaîne de montagnes comme autant d’obstacles à son action, s’est dit “confiant” jeudi sur la possibilité d’un accord mardi entre partenaires sociaux, malgré leur point de blocage sur l’âge de la retraite à 64 ans.Mais même sans mesure d’âge, François Bayrou, qui avait obtenu en retour de cette remise à plat de la réforme Borne que les socialistes ne le censurent pas, espère un accord qu’il a promis de soumettre au Parlement. Il s’agirait pour ce grand défenseur de la “démocratie sociale” de montrer “la capacité des institutions sociales à discuter, à avancer”, explique un proche.Avec l’idée que syndicats et patronat se saisissent ensuite du dossier plus large du modèle social, pointé du doigt dans l’équation budgétaire.Le gouvernement privilégie pour son prochain budget la réduction des dépenses à une augmentation de la fiscalité, pour dégager 40 milliards d’euros d’économies, réparties entre Etat, Sécurité sociale et collectivités locales, et réduire le déficit public.- “Compromis aussi” -Malgré ces difficultés, le risque d’une censure avant l’été semble s’éloigner, sur ce sujet comme sur le plan d’économies que François Bayrou doit présenter après la fin de la session parlementaire le 11 juillet. Ce qui empêchera le dépôt d’une motion de censure avant la rentrée des députés le 22 septembre.”+Si je propose un budget avec des économies drastiques, j’ai une censure dans les 15 jours+”, avait reconnu l’intéressé lors d’une réunion de ses soutiens à Matignon, selon un participant.Olivier Faure, réélu à la tête d’un Parti socialiste divisé, en congrès ce week-end, reste prudent: “tout est sujet de censure mais tout est sujet de compromis aussi”.Côté Rassemblement national, si le député Jean-Philippe Tanguy défend “une pression politique” pour provoquer une nouvelle dissolution, la présidente de son groupe Marine Le Pen n’y aurait aucun intérêt puisqu’elle ne pourrait pas se représenter du fait de son inéligibilité.Au sein du groupe Les Républicains, “le ton se durcit beaucoup sur Bayrou, mais pas au point de le censurer” car “la question, c’est le changer pour faire quoi ?”, rapporte un cadre LR.François Bayrou préconise un plan “global” d’économies, qui pourrait notamment passer, selon plusieurs sources, par une “année blanche” (gel budgétaire) sauf pour les armées.- “Champ d’honneur” -Reste à savoir si le chef du gouvernement demandera à Emmanuel Macron de soumettre à référendum son plan de rétablissement des finances publiques, comme il en avait émis l’idée début mai.”L’idée ce n’est pas de faire un brûlot (budgétaire) en espérant tomber au champ d’honneur” sous la censure, décrypte un fidèle, mais “d’abord essayer de faire adopter” un texte “parce que la stabilité politique, elle a de la valeur”. “Après, François Bayrou ne veut pas durer pour durer”.Contempteur depuis des décennies de la dette publique, François Bayrou “ne remettra pas en cause sa conviction profonde” qui est d’équilibrer les comptes, complète un ministre. En cas de censure “il dira +j’ai fait le maximum+”, observe le même.Pierre Mendès France “n’est resté que 8 mois et on en parle encore”, fait remarquer en privé le chef du gouvernement à propos de son lointain prédécesseur.Une idée mitigée dans le camp présidentiel par ce que certains perçoivent comme une envie de durer. “Il va d’abord être dans un truc sacrificiel puis il lâchera potentiellement tout”, pense un ancien ministre Renaissance.A moins que François Bayrou parte de lui-même en “martyr”. “Je le vois mal partir sur les municipales à Pau tout en étant Premier ministre”, une fonction “éphémère alors que Pau c’est toute sa vie”, note un député socialiste.Un cacique du camp présidentiel pense qu’il cherche surtout “une sortie pour se présenter en 2027”.C’est un homme politique “insubmersible”, souligne une source ministérielle. Alors “s’il fait passer deux budgets” et “tient plus longtemps que Gabriel Attal”, resté 8 mois à Matignon, où François Bayrou approche des six mois, “il ira” à la présidentielle.

Attaque israélienne massive contre l’Iran, une “déclaration de guerre” pour Téhéran

Téhéran a qualifié vendredi de “déclaration de guerre” les frappes israéliennes massives sur le sol iranien, qui pourraient être suivies d’attaques “encore plus brutales”, a averti le président américain Donald Trump, si l’Iran ne conclut pas un accord sur le nucléaire.Cette attaque d’une ampleur sans précédent a visé des sites militaires et nucléaires et tué les plus hauts gradés iraniens, dont le chef d’état major de l’armée, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, et le commandant de sa force aérospatiale. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a qualifié l’attaque de “déclaration de guerre” et promis que la riposte de son pays serait “assurément vigoureuse”.Les forces armées iraniennes ont averti qu’elles n’auraient “pas de limites” dans leur riposte et le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis un sort “douloureux” à Israël.Alors que les appels à la désescalade se multiplient à travers le monde, les médias ont fait état dans la journée d’une nouvelle frappe sur le centre d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran, et d’une “forte détonation” près d’une base militaire à Hamedan, dans l’ouest, à plus de 300 kilomètres de Téhéran. Au moins huit personnes ont été tuées à Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran, selon l’agence de presse Isna.Les frappes, qui ont commencé dans la nuit et visé notamment la capitale, surviennent alors que la pression grandissait sur l’Iran, soupçonné par les Occidentaux et Israël de vouloir se doter de l’arme atomique, ce que dément Téhéran. “Mort à Israël, mort à l’Amérique!”, ont crié des Iraniens venus manifester dans le centre de Téhéran. Ahmad Moadi, un retraité de 62 ans, a appelé à une “réponse cinglante” contre Israël, un pays non reconnu par l’Iran.- “De nombreux jours” -Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est entretenu dans la journée avec des dirigeants étrangers, a averti que l’opération militaire durerait “de nombreux jours”. Israël “a frappé au coeur du programme de missiles balistiques de l’Iran”, a-t-il affirmé.L’armée israélienne a dit disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique. Selon elle, “le régime iranien avait un plan concret pour détruire l’Etat d’Israël”.Tôt vendredi, le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, ainsi que d’autres responsables dont le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Ali Hajizadeh, ont été tués dans une frappe sur leur quartier général. Le chef d’état-major iranien, le général Mohammad Bagheri, et six scientifiques du programme nucléaire iranien ont également péri dans des frappes, qui ont fait au moins 95 morts à travers le pays, selon les médias.Un immeuble du quartier cossu de Nobonyad à Téhéran a notamment été très endommagé. Les secouristes s’y affairaient au milieu des débris, entourés par un important dispositif de sécurité.  L’armée israélienne a indiqué qu’environ 200 avions avaient visé une centaine de cibles. Le site de Natanz a été visé “plusieurs fois”, selon la télévision d’Etat, qui a montré une épaisse fumée noire s’en élevant.L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a indiqué que la plupart des dégâts sur ce site, en grande partie souterrain, étaient “en surface”, alors que l’armée israélienne a affirmé en avoir touché les installations souterraines. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), “aucune augmentation des niveaux de radiation” n’a été observée à Natanz. Peu après les premières frappes, l’armée israélienne a fait état d'”environ 100 drones” lancés par l’Iran vers Israël et un responsable militaire a indiqué à la mi-journée que l’armée continuait à en intercepter.La Jordanie a aussi annoncé des interceptions de drones et missiles dans son espace aérien.- Risque de “conflit massif” -Donald Trump, dont le pays mène des négociations indirectes avec Téhéran sur son programme nucléaire, a exhorté l’Iran à “conclure un accord avant qu’il ne reste plus rien”.Il a prévenu que les “prochaines attaques” seraient “encore plus brutales”. “Il est encore possible d’arrêter ce massacre”, a-t-il dit.La dernière attaque israélienne contre l’Iran annoncée publiquement remonte à octobre 2024, quand Israël avait dit avoir mené des raids aériens sur des cibles militaires en représailles au tir de quelque 200 missiles iraniens vers son territoire. Plusieurs pays de la région comme l’Arabie saoudite ou la Turquie ont dénoncé l’attaque, de même que le Hamas, en guerre contre Israël à Gaza, les rebelles yéménites houthis et le mouvement libanais Hezbollah.Les cours du pétrole ont flambé, mais le ministère iranien du Pétrole a affirmé que les principales raffineries et dépôts de carburant n’avaient pas été affectés.Signe de l’extrême fébrilité dans la région, de nombreuses compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des dizaines de vols.Plusieurs ambassades d’Israël à travers le monde ont fermé au public. Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit après un éventuel échec des négociations sur le nucléaire. Un sixième cycle de pourparlers, à la tenue désormais incertaine, est prévu dimanche à Mascate.Face au risque d’un “conflit massif” au Moyen-Orient, Washington a réduit son personnel diplomatique dans la région. Le secrétaire d’Etat Marco Rubio a cependant indiqué que Washington n’était pas impliqué dans l’attaque de vendredi. L’enrichissement de l’uranium est la principale pierre d’achoppement dans les discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des lourdes sanctions frappant le pays.Washington exige que l’Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse.Téhéran avait dit jeudi vouloir augmenter de manière “significative” sa production d’uranium enrichi, en réponse à l’adoption par l’AIEA d’une résolution le condamnant pour “non-respect” de ses obligations nucléaires.L’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium au niveau de 60%, selon l’AIEA. Il faut un minerai enrichi à 90% pour fabriquer une bombe atomique.

Attaque israélienne massive contre l’Iran, une “déclaration de guerre” pour Téhéran

Téhéran a qualifié vendredi de “déclaration de guerre” les frappes israéliennes massives sur le sol iranien, qui pourraient être suivies d’attaques “encore plus brutales”, a averti le président américain Donald Trump, si l’Iran ne conclut pas un accord sur le nucléaire.Cette attaque d’une ampleur sans précédent a visé des sites militaires et nucléaires et tué les plus hauts gradés iraniens, dont le chef d’état major de l’armée, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, et le commandant de sa force aérospatiale. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a qualifié l’attaque de “déclaration de guerre” et promis que la riposte de son pays serait “assurément vigoureuse”.Les forces armées iraniennes ont averti qu’elles n’auraient “pas de limites” dans leur riposte et le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis un sort “douloureux” à Israël.Alors que les appels à la désescalade se multiplient à travers le monde, les médias ont fait état dans la journée d’une nouvelle frappe sur le centre d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran, et d’une “forte détonation” près d’une base militaire à Hamedan, dans l’ouest, à plus de 300 kilomètres de Téhéran. Au moins huit personnes ont été tuées à Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran, selon l’agence de presse Isna.Les frappes, qui ont commencé dans la nuit et visé notamment la capitale, surviennent alors que la pression grandissait sur l’Iran, soupçonné par les Occidentaux et Israël de vouloir se doter de l’arme atomique, ce que dément Téhéran. “Mort à Israël, mort à l’Amérique!”, ont crié des Iraniens venus manifester dans le centre de Téhéran. Ahmad Moadi, un retraité de 62 ans, a appelé à une “réponse cinglante” contre Israël, un pays non reconnu par l’Iran.- “De nombreux jours” -Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est entretenu dans la journée avec des dirigeants étrangers, a averti que l’opération militaire durerait “de nombreux jours”. Israël “a frappé au coeur du programme de missiles balistiques de l’Iran”, a-t-il affirmé.L’armée israélienne a dit disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique. Selon elle, “le régime iranien avait un plan concret pour détruire l’Etat d’Israël”.Tôt vendredi, le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, ainsi que d’autres responsables dont le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Ali Hajizadeh, ont été tués dans une frappe sur leur quartier général. Le chef d’état-major iranien, le général Mohammad Bagheri, et six scientifiques du programme nucléaire iranien ont également péri dans des frappes, qui ont fait au moins 95 morts à travers le pays, selon les médias.Un immeuble du quartier cossu de Nobonyad à Téhéran a notamment été très endommagé. Les secouristes s’y affairaient au milieu des débris, entourés par un important dispositif de sécurité.  L’armée israélienne a indiqué qu’environ 200 avions avaient visé une centaine de cibles. Le site de Natanz a été visé “plusieurs fois”, selon la télévision d’Etat, qui a montré une épaisse fumée noire s’en élevant.L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a indiqué que la plupart des dégâts sur ce site, en grande partie souterrain, étaient “en surface”, alors que l’armée israélienne a affirmé en avoir touché les installations souterraines. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), “aucune augmentation des niveaux de radiation” n’a été observée à Natanz. Peu après les premières frappes, l’armée israélienne a fait état d'”environ 100 drones” lancés par l’Iran vers Israël et un responsable militaire a indiqué à la mi-journée que l’armée continuait à en intercepter.La Jordanie a aussi annoncé des interceptions de drones et missiles dans son espace aérien.- Risque de “conflit massif” -Donald Trump, dont le pays mène des négociations indirectes avec Téhéran sur son programme nucléaire, a exhorté l’Iran à “conclure un accord avant qu’il ne reste plus rien”.Il a prévenu que les “prochaines attaques” seraient “encore plus brutales”. “Il est encore possible d’arrêter ce massacre”, a-t-il dit.La dernière attaque israélienne contre l’Iran annoncée publiquement remonte à octobre 2024, quand Israël avait dit avoir mené des raids aériens sur des cibles militaires en représailles au tir de quelque 200 missiles iraniens vers son territoire. Plusieurs pays de la région comme l’Arabie saoudite ou la Turquie ont dénoncé l’attaque, de même que le Hamas, en guerre contre Israël à Gaza, les rebelles yéménites houthis et le mouvement libanais Hezbollah.Les cours du pétrole ont flambé, mais le ministère iranien du Pétrole a affirmé que les principales raffineries et dépôts de carburant n’avaient pas été affectés.Signe de l’extrême fébrilité dans la région, de nombreuses compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des dizaines de vols.Plusieurs ambassades d’Israël à travers le monde ont fermé au public. Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit après un éventuel échec des négociations sur le nucléaire. Un sixième cycle de pourparlers, à la tenue désormais incertaine, est prévu dimanche à Mascate.Face au risque d’un “conflit massif” au Moyen-Orient, Washington a réduit son personnel diplomatique dans la région. Le secrétaire d’Etat Marco Rubio a cependant indiqué que Washington n’était pas impliqué dans l’attaque de vendredi. L’enrichissement de l’uranium est la principale pierre d’achoppement dans les discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des lourdes sanctions frappant le pays.Washington exige que l’Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse.Téhéran avait dit jeudi vouloir augmenter de manière “significative” sa production d’uranium enrichi, en réponse à l’adoption par l’AIEA d’une résolution le condamnant pour “non-respect” de ses obligations nucléaires.L’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium au niveau de 60%, selon l’AIEA. Il faut un minerai enrichi à 90% pour fabriquer une bombe atomique.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Au Brésil, un refuge pour pumas menacés par l’expansion urbaine

La chair à vif après avoir souffert une profonde entaille à la hanche, un puma, anesthésié sur un brancard, se fait soigner par des vétérinaires de l’association brésilienne Mata Ciliar.Ce mâle de cinq ans a été baptisé Barreiro, du nom du quartier où il a été retrouvé, dans un piège fabriqué avec un câble en acier.Le félin a été secouru par l’ONG, qui gère un refuge pour animaux sauvages à Jundiai, ville située à 90 km de Sao Paulo. “En raison de l’avancée de l’urbanisation sur son habitat naturel, quand le puma se déplace, il se perd entre les routes, les lotissements fermés ou autres interventions humaines”, explique à l’AFP Jorge Bellix, président de Mata Ciliar, qui a déjà soigné 32.000 animaux en près de 30 ans d’existence. “Si ça continue, nous assisterons malheureusement à l’extinction de plusieurs espèces en quelques années”, alerte-t-il. Le Brésil compte la plus grande diversité de félins sauvages au monde, avec neuf espèces répertoriées. Toutes, sont menacées d’extinction à cause de l’action humaine, notamment en raison de l’expansion urbaine effrénée.À quelques dizaines de kilomètres de Sao Paulo, la plus grande mégalopole d’Amérique Latine, les pumas voient l’homme se rapprocher de plus en plus de leur habitat naturel, la Mata Atlantica (forêt atlantique), biome où la faune brésilienne est la plus menacée.Ils sont ainsi exposés au risque d’être écrasés sur la route, électrocutés, empoisonnés, pris dans des pièges ou ciblés par des balles de braconniers.- “Situation critique” -Le long de l’autoroute qui mène vers le refuge à Jundiai, les lotissements et centre commerciaux poussent comme des champignons, comme autant de taches grises au milieu du vert émeraude de la forêt.Au total, 25 pumas et 10 jaguars sont soignés actuellement dans le refuge de l’ONG Mata Ciliar, vaste comme 40 terrains de football, où sont également accueillis des singes ou des loups à crinière.Les jaguars sont rares dans la Mata Atlantica, mais ils sont souvent victimes de trafic d’animaux et sont retirés de la jungle d’Amazonie (nord) ou des zones humides du Pantanal (centre-ouest) pour être amenés dans l’Etat de Sao Paulo (sud-est), le plus riche du pays.Parfois baptisée “jungle de pierre”, Sao Paulo est une mégalopole pleine de gratte-ciels où vivent 12 millions d’habitants, 21 millions si l’on compte toute la zone métropolitaine.Mais à quelques kilomètres de là, on trouve de vastes zones rurales, avec les denses forêts de la Mata Atlantica et des collines.Quand l’homme envahit le territoire du puma, affectant la chaîne alimentaire, le félin doit se déplacer pour survivre. C’est ainsi que Barreiro est tombé dans un piège. “Nous l’avons retrouvé dans un état terrible”, raconte la vétérinaire Cristiana Harumi, qui a participé au sauvetage.Au refuge, elle suture la large plaie ouverte au moment où le puma tentait de s’échapper du piège.”La situation est critique: les animaux de Sao Paulo sont en train de perdre la guerre contre l’urbanisation”, déplore la vétérinaire, qui espère que Barreiro pourra retrouver son milieu naturel dans trois mois.Le puma étant au sommet de la chaîne alimentaire, il est considéré comme un “bio-indicateur”: sa disparition serait un signe inquiétant du degré de dégradation de l’environnement.

Au Brésil, un refuge pour pumas menacés par l’expansion urbaine

La chair à vif après avoir souffert une profonde entaille à la hanche, un puma, anesthésié sur un brancard, se fait soigner par des vétérinaires de l’association brésilienne Mata Ciliar.Ce mâle de cinq ans a été baptisé Barreiro, du nom du quartier où il a été retrouvé, dans un piège fabriqué avec un câble en acier.Le félin a été secouru par l’ONG, qui gère un refuge pour animaux sauvages à Jundiai, ville située à 90 km de Sao Paulo. “En raison de l’avancée de l’urbanisation sur son habitat naturel, quand le puma se déplace, il se perd entre les routes, les lotissements fermés ou autres interventions humaines”, explique à l’AFP Jorge Bellix, président de Mata Ciliar, qui a déjà soigné 32.000 animaux en près de 30 ans d’existence. “Si ça continue, nous assisterons malheureusement à l’extinction de plusieurs espèces en quelques années”, alerte-t-il. Le Brésil compte la plus grande diversité de félins sauvages au monde, avec neuf espèces répertoriées. Toutes, sont menacées d’extinction à cause de l’action humaine, notamment en raison de l’expansion urbaine effrénée.À quelques dizaines de kilomètres de Sao Paulo, la plus grande mégalopole d’Amérique Latine, les pumas voient l’homme se rapprocher de plus en plus de leur habitat naturel, la Mata Atlantica (forêt atlantique), biome où la faune brésilienne est la plus menacée.Ils sont ainsi exposés au risque d’être écrasés sur la route, électrocutés, empoisonnés, pris dans des pièges ou ciblés par des balles de braconniers.- “Situation critique” -Le long de l’autoroute qui mène vers le refuge à Jundiai, les lotissements et centre commerciaux poussent comme des champignons, comme autant de taches grises au milieu du vert émeraude de la forêt.Au total, 25 pumas et 10 jaguars sont soignés actuellement dans le refuge de l’ONG Mata Ciliar, vaste comme 40 terrains de football, où sont également accueillis des singes ou des loups à crinière.Les jaguars sont rares dans la Mata Atlantica, mais ils sont souvent victimes de trafic d’animaux et sont retirés de la jungle d’Amazonie (nord) ou des zones humides du Pantanal (centre-ouest) pour être amenés dans l’Etat de Sao Paulo (sud-est), le plus riche du pays.Parfois baptisée “jungle de pierre”, Sao Paulo est une mégalopole pleine de gratte-ciels où vivent 12 millions d’habitants, 21 millions si l’on compte toute la zone métropolitaine.Mais à quelques kilomètres de là, on trouve de vastes zones rurales, avec les denses forêts de la Mata Atlantica et des collines.Quand l’homme envahit le territoire du puma, affectant la chaîne alimentaire, le félin doit se déplacer pour survivre. C’est ainsi que Barreiro est tombé dans un piège. “Nous l’avons retrouvé dans un état terrible”, raconte la vétérinaire Cristiana Harumi, qui a participé au sauvetage.Au refuge, elle suture la large plaie ouverte au moment où le puma tentait de s’échapper du piège.”La situation est critique: les animaux de Sao Paulo sont en train de perdre la guerre contre l’urbanisation”, déplore la vétérinaire, qui espère que Barreiro pourra retrouver son milieu naturel dans trois mois.Le puma étant au sommet de la chaîne alimentaire, il est considéré comme un “bio-indicateur”: sa disparition serait un signe inquiétant du degré de dégradation de l’environnement.

Au Brésil, un refuge pour pumas menacés par l’expansion urbaine

La chair à vif après avoir souffert une profonde entaille à la hanche, un puma, anesthésié sur un brancard, se fait soigner par des vétérinaires de l’association brésilienne Mata Ciliar.Ce mâle de cinq ans a été baptisé Barreiro, du nom du quartier où il a été retrouvé, dans un piège fabriqué avec un câble en acier.Le félin a été secouru par l’ONG, qui gère un refuge pour animaux sauvages à Jundiai, ville située à 90 km de Sao Paulo. “En raison de l’avancée de l’urbanisation sur son habitat naturel, quand le puma se déplace, il se perd entre les routes, les lotissements fermés ou autres interventions humaines”, explique à l’AFP Jorge Bellix, président de Mata Ciliar, qui a déjà soigné 32.000 animaux en près de 30 ans d’existence. “Si ça continue, nous assisterons malheureusement à l’extinction de plusieurs espèces en quelques années”, alerte-t-il. Le Brésil compte la plus grande diversité de félins sauvages au monde, avec neuf espèces répertoriées. Toutes, sont menacées d’extinction à cause de l’action humaine, notamment en raison de l’expansion urbaine effrénée.À quelques dizaines de kilomètres de Sao Paulo, la plus grande mégalopole d’Amérique Latine, les pumas voient l’homme se rapprocher de plus en plus de leur habitat naturel, la Mata Atlantica (forêt atlantique), biome où la faune brésilienne est la plus menacée.Ils sont ainsi exposés au risque d’être écrasés sur la route, électrocutés, empoisonnés, pris dans des pièges ou ciblés par des balles de braconniers.- “Situation critique” -Le long de l’autoroute qui mène vers le refuge à Jundiai, les lotissements et centre commerciaux poussent comme des champignons, comme autant de taches grises au milieu du vert émeraude de la forêt.Au total, 25 pumas et 10 jaguars sont soignés actuellement dans le refuge de l’ONG Mata Ciliar, vaste comme 40 terrains de football, où sont également accueillis des singes ou des loups à crinière.Les jaguars sont rares dans la Mata Atlantica, mais ils sont souvent victimes de trafic d’animaux et sont retirés de la jungle d’Amazonie (nord) ou des zones humides du Pantanal (centre-ouest) pour être amenés dans l’Etat de Sao Paulo (sud-est), le plus riche du pays.Parfois baptisée “jungle de pierre”, Sao Paulo est une mégalopole pleine de gratte-ciels où vivent 12 millions d’habitants, 21 millions si l’on compte toute la zone métropolitaine.Mais à quelques kilomètres de là, on trouve de vastes zones rurales, avec les denses forêts de la Mata Atlantica et des collines.Quand l’homme envahit le territoire du puma, affectant la chaîne alimentaire, le félin doit se déplacer pour survivre. C’est ainsi que Barreiro est tombé dans un piège. “Nous l’avons retrouvé dans un état terrible”, raconte la vétérinaire Cristiana Harumi, qui a participé au sauvetage.Au refuge, elle suture la large plaie ouverte au moment où le puma tentait de s’échapper du piège.”La situation est critique: les animaux de Sao Paulo sont en train de perdre la guerre contre l’urbanisation”, déplore la vétérinaire, qui espère que Barreiro pourra retrouver son milieu naturel dans trois mois.Le puma étant au sommet de la chaîne alimentaire, il est considéré comme un “bio-indicateur”: sa disparition serait un signe inquiétant du degré de dégradation de l’environnement.

Wall Street glisse après l’attaque israélienne en Iran

La Bourse de New York recule vendredi, accusant le coup face à la recrudescence des tensions géopolitiques au Moyen Orient après les frappes israéliennes massives sur le sol iranien.Vers 14H15 GMT, le Dow Jones perdait 1,46%, l’indice Nasdaq lâchait 1,14% et l’indice élargi S&P 500 se contractait de 0,97%.”L’escalade des tensions au Moyen Orient entraîne une aversion au risque” parmi les investisseurs, commente auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.Une attaque d’une ampleur sans précédent menée par Israël a visé des sites militaires et nucléaires et tué les plus hauts gradés iraniens, dont le chef d’état major de l’armée, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ainsi que le commandant de sa force aérospatiale.Alors que les appels à la désescalade se multiplient à travers le monde, des explosions ont été entendues à la mi-journée en Iran. Donald Trump a prévenu que ces frappes pourraient être suivies d’attaques “encore plus brutales” si l’Iran ne concluait pas un accord sur le nucléaire.”Nous assistons à une sorte de fuite vers la sécurité, les investisseurs achetant de l’or”, qui se rapproche en conséquence de son plus haut historique, ou du dollar, généralement considéré comme une devise sûre, relève Angelo Kourkafas.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se tendait légèrement à 4,39%, contre 4,36% jeudi en clôture.Le marché actions, vu comme plus volatil, est donc quelque peu délaissé dans son ensemble. Il “a résisté aux tentatives de vente tout au long de la semaine”, rappellent les analystes de Briefing.com, qui voient en cette séance “un test de la détermination des acheteurs”.Le regain de tensions géopolitiques bénéficie d’ores et déjà aux entreprises de la défense, dont les actions grimpent. Vers 14H15 GMT, RTX prenait 2,06%, Lockheed Martin 2,92% et Northrop Grumman 2,36%.Les valeurs pétrolières sont, elles, portées par la forte hausse des prix de l’or noir à l’image de Chevron (+0,43%), Exxon Mobil (+1,76%) ou ConocoPhillips (+2,53%).En revanche, les entreprises du secteur du tourisme souffrent du conflit. Les valeurs du secteur de l’aérien baissent nettement à l’instar de United (-4,61%), American Airlines (-4,91%) ou Delta (-4,07%), les croisiéristes Carnival (-5,37%) et Royal Caribbean Cruises (3,11%) reculent aussi et les sociétés d’hôtellerie marquent le pas, Hilton et Intercontinental lâchant près de 2%.”Il ne faut pas négliger ce repli” de la place américaine, “mais il faut aussi le mettre en perspective”, selon Angelo Kourkafas.Face à de tels événements géopolitiques, “les actions baissent et les performances peuvent être médiocres à court terme mais (rapidement) le marché gravite à nouveau autour des fondamentaux qui, pour l’instant, restent positifs”, estime l’analyste.La confiance des consommateurs a rebondi en juin aux Etats-Unis, au-delà de ce qui était attendu par les analystes mais sans retrouver son niveau d’avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, selon un baromètre publié vendredi.Un indice évaluant cette confiance est passé à 60,5 en juin, en augmentation de près de 16% sur un mois, selon une estimation préliminaire de l’Université du Michigan, qui fait référence. Toutefois, par rapport à la même période en 2024, l’indice est en baisse de 11,3%Ailleurs à la cote, le géant du secteur des semi-conducteurs Advanced Micro Devices (AMD) reculait (-2,07%), la présentation de la nouvelle génération de ses puces spécialisées dans l’intelligence artificielle (IA) n’ayant pas convaincu les investisseurs.L’avionneur américain Boeing continuait d’être sanctionné (-3,53% à 196,65 dollars) après qu’un 787 de la compagnie Air India à destination de Londres s’est écrasé jeudi dans le nord-ouest de l’Inde.

Ancient Malian city celebrates annual replastering of mosqueFri, 13 Jun 2025 14:25:56 GMT

Thousands of Malians have replastered the iconic earthen mosque in the historic city of Djenne during an annual ceremony that helps preserve the World Heritage site.To the sound of drums and festive music, townsmen on Thursday coated the towering three-minaret mosque with fresh mud plaster.The annual replastering with “banco” — a mix of earth and …

Ancient Malian city celebrates annual replastering of mosqueFri, 13 Jun 2025 14:25:56 GMT Read More »