Bangladesh rebukes US spy chief over religious violence remarks

Bangladesh has rebuked Washington’s intelligence chief Tulsi Gabbard, saying her comments on religious violence in the South Asian country were unfounded and risked fanning sectarian tensions. Gabbard arrived this week for a diplomatic trip to India, whose relations with Bangladesh have soured since a student-led uprising overthrew the latter nation’s government last year. New Delhi has repeatedly accused its Muslim-majority neighbour of failing to adequately protect its minority Hindu citizens — charges denied by the caretaker administration now in charge. But Gabbard appeared to give credence to the claims when she was asked about violence in Bangladesh during a Monday interview with Indian broadcaster NDTV.”The long-time unfortunate persecution, killing, and abuse of religious minorities… have been a major area of concern for the US government,” she said in response.She added that the issue, along with Islamist extremism, remained “central focus areas of concern” and said the Trump administration has already raised them with the Bangladeshi government.Bangladesh responded in a statement late Monday that Gabbard’s comments were both “misleading” and “damaging” to the country’s image and reputation.”Political leaders and public figures should base their statements, especially on sensitive issues, on actual knowledge and take care not to reinforce harmful stereotypes, fan fears, or potentially stoke sectarian tensions,” the statement said. Hindus make up about eight percent of Bangladesh’s 170 million people.In the chaotic days following the August ouster of autocratic ex-premier Sheikh Hasina, there was a string of attacks on Hindus — seen by some as having backed her rule.The caretaker government that replaced her has insisted that many of those attacks were motivated by politics rather than religion.It has also accused India’s media and government of spreading disinformation exaggerating threats to Bangladeshi Hindus.Gabbard met with Indian Prime Minister Narendra Modi in Washington last month soon after her confirmation as director of national intelligence under President Donald Trump. The pair met again on Monday and Gabbard used a speech to a geopolitical conference in New Delhi to praise the enduring partnership between the United States and India. “I am confident that this partnership and friendship between our two nations and our leaders will continue to grow and strengthen,” she added. 

Aux Etats-Unis, les communautés numériques, refuges pour employés fédéraux licenciés

Hashtags et émojis variés, chanson qui dépasse le million de likes sur TikTok, forums de discussion en ligne… Aux Etats-Unis, internet est devenu un refuge pour les employés fédéraux limogés par l’administration Trump.Sur Reddit, réseau social très populaire en Amérique du Nord, la communauté “fednews” abrite plus de 550.000 membres et figure parmi le 1% des communautés les plus actives de la plateforme.Les utilisateurs, anonymes car cachés derrière des pseudos, s’y partageant conseils et recours possibles face aux licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux menés au pas de course par la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) du multimillardaire Elon Musk, chargé par Donald Trump de tailler dans la dépense publique. Sur Reddit fusent les messages de détresse. “J’ai rendez-vous avec un avocat pour contester mon renvoi, envoyez-moi vos questions pour que je les lui transmette”, écrit un utilisateur. “Après des semaines d’angoisse, j’ai été viré hier”, publie un autre.”Les posts de fednews ont fourni des informations plus précises que tout ce qui venait de mes supérieurs ou de mon agence”, témoigne de manière anonyme un employé fédéral contacté par l’AFP. “Vous voyez d’autres personnes qui luttent avec les mêmes problèmes et vous savez que vous n’êtes pas seul. Je n’avais jamais utilisé Reddit avant janvier, mais la plateforme m’a vraiment sauvé la vie”, poursuit-il, évoquant une “communauté positive pour sa santé mentale”. – “Campagne de communication” -Helen – qui n’a souhaité donner que son prénom comme les autres personnes interviewées par l’AFP- anime un compte Instagram aux 16.000 abonnés intitulé “Feds work for you” (“les fonctionnaires travaillent pour vous”). Elle y partage des articles, des informations sur des manifestations de protestation ou encore des témoignages des personnes licenciées.Donald Trump et Elon Musk “disposent d’un très grand espace médiatique. (…) Alors qui va défendre les travailleurs fédéraux, qui n’ont pas une telle visibilité ?”, s’interroge cette employée fédérale, selon laquelle les fonctionnaires “ont besoin d’une opération de communication massive” pour faire face et “humaniser les travailleurs, expliquer ce qu’ils font” auprès d’une population américaine qui ignore souvent tout des rouages compliqués du système fédéral. Mais “je ne suis qu’une petite voix sur Instagram, je n’ai pas les fonds nécessaires pour lancer une grande campagne de publicité télévisée”, regrette Helen. John, fonctionnaire depuis dix ans, a quant à lui lancé un podcast sur YouTube avec cette même volonté “d’humaniser les fonctionnaires”, pour que “les gens comprennent qu’il s’agit de personnes qui travaillent pour les services publics, et (…) qu’elles sont diabolisées par le public et par l’administration”.Les réseaux sociaux sont aussi une manière pour les fédéraux de partager leur histoire tout en restant anonymes. “J’ai peur qu’ils découvrent qui je suis”, témoigne John, en référence à ses employeurs.Le fonctionnaire se rend lui aussi régulièrement sur fednews. “Il s’agit d’un +safe space+ (un endroit sûr)”, dit-il. “On voit ce qui se passe en dehors de notre propre agence (…),  c’est bien pour être en contact et se mettre à jour sur les dernières nouvelles”, explique-t-il.- Emoji cuillère -Hashtags, émojis et slogans publiés sur Internet ont également permis aux personnes limogées de gagner en visibilité. La chanson “Hostile government takeover” (“prise de contrôle par un gouvernement hostile”), initialement publiée sur TikTok, a été diffusée sur les plateformes d’écoute comme Spotify et reprise par le DJ américain mondialement connu Moby.L’émoji cuillère est également devenu un symbole de protestation, en référence à un courriel de Doge, intitulé “Fork in the Road” (une expression désignant la croisée des chemins, que l’on peut traduire littéralement par “une fourchette dans la route”), dans lequel les employés du gouvernement se sont vus proposer de partir avec huit mois de salaire ou de rester en prenant le risque d’être licenciés plus tard.Kevin a créé un compte sur Bluesky en janvier, où il vend des affiches de soutien aux employés fédéraux, dont les fonds sont reversés aux syndicats. “J’espère que la situation s’améliorera, et il y a de nombreuses organisations qui se battent”, mais “je pense que le soutien du public est particulièrement précieux”, dit-il.En attendant, il a installé une pancarte “Support federal workers” chez lui. 

Israël promet de poursuivre l’offensive à Gaza après d’intenses frappes ayant fait au moins 330 morts

Israël a promis mardi de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve en janvier, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.L’armée israélienne a revendiqué “des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza”, dans un communiqué.Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas pour la bande de Gaza a enregistré “plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique”, a déclaré à l’AFP le directeur du ministère, Mohammed Zaqout.Ces frappes, décidées par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Israël Katz, font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’émissaire américain Steve Witkoff et des médiateurs”, a indiqué le gouvernement israélien.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, a-t-il mis en garde. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable par Israël.Et M. Katz a averti mardi que les combats ne cesseraient pas “tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, 58 otages sont encore retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a accusé M. Netanyahu de “torpiller” la trêve en vigueur depuis le 19 janvier et de vouloir “sacrifier” les otages encore retenus à Gaza.”La décision de Netanyahu de reprendre la guerre est une décision de sacrifier les prisonniers (les otages aux mains du Hamas ou de ses alliés, ndlr) et une condamnation à mort à leur encontre”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Parmi les victimes figure le général Abou Watfa, qui avait la haute main sur la police mais aussi les services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement palestinien.- Conseil de sécurité -Des images diffusées par l’AFP montrent plusieurs personnes blessées transportées dans la précipitation sur des brancards à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Selon un responsable israélien s’exprimant sous couvert d’anonymat, ces frappes “préventives” ont visé “des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes”.Celles-ci sont menées en vue d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”, a-t-il ajouté. L’offensive se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire” et s’étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.Le Hamas a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à “cesser l’agression” et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.Une réunion du Conseil prévue avant les frappes est censée se dérouler mardi à 10H00 (14H00 GMT) à New York.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.La veille, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions” en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.- Point mort -Depuis le début de l’accord de trêve, arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis) après quinze mois de guerre, le Hamas a restitué durant la première phase, qui a expiré le 1er mars, 33 otages incluant huit morts. Et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.Malgré la trêve, l’armée israélienne a régulièrement mené des frappes sur la bande de Gaza ces dernières semaines. Samedi, celles-ci avaient fait neuf morts à Beit Lahia (nord), parmi lesquels quatre journalistes palestiniens, selon la Défense civile de Gaza.

Israël promet de poursuivre l’offensive à Gaza après d’intenses frappes ayant fait au moins 330 morts

Israël a promis mardi de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve en janvier, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.L’armée israélienne a revendiqué “des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza”, dans un communiqué.Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas pour la bande de Gaza a enregistré “plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique”, a déclaré à l’AFP le directeur du ministère, Mohammed Zaqout.Ces frappes, décidées par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Israël Katz, font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’émissaire américain Steve Witkoff et des médiateurs”, a indiqué le gouvernement israélien.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, a-t-il mis en garde. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable par Israël.Et M. Katz a averti mardi que les combats ne cesseraient pas “tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, 58 otages sont encore retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a accusé M. Netanyahu de “torpiller” la trêve en vigueur depuis le 19 janvier et de vouloir “sacrifier” les otages encore retenus à Gaza.”La décision de Netanyahu de reprendre la guerre est une décision de sacrifier les prisonniers (les otages aux mains du Hamas ou de ses alliés, ndlr) et une condamnation à mort à leur encontre”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Parmi les victimes figure le général Abou Watfa, qui avait la haute main sur la police mais aussi les services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement palestinien.- Conseil de sécurité -Des images diffusées par l’AFP montrent plusieurs personnes blessées transportées dans la précipitation sur des brancards à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Selon un responsable israélien s’exprimant sous couvert d’anonymat, ces frappes “préventives” ont visé “des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes”.Celles-ci sont menées en vue d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”, a-t-il ajouté. L’offensive se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire” et s’étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.Le Hamas a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à “cesser l’agression” et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.Une réunion du Conseil prévue avant les frappes est censée se dérouler mardi à 10H00 (14H00 GMT) à New York.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.La veille, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions” en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.- Point mort -Depuis le début de l’accord de trêve, arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis) après quinze mois de guerre, le Hamas a restitué durant la première phase, qui a expiré le 1er mars, 33 otages incluant huit morts. Et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.Malgré la trêve, l’armée israélienne a régulièrement mené des frappes sur la bande de Gaza ces dernières semaines. Samedi, celles-ci avaient fait neuf morts à Beit Lahia (nord), parmi lesquels quatre journalistes palestiniens, selon la Défense civile de Gaza.

Bourse: l’action BYD décolle après la révélation de son système de charge ultra-rapide

L’action du géant chinois des véhicules électriques BYD a décollé mardi matin à la Bourse de Hong Kong, après que le groupe a dévoilé la veille sa “Super e-Platform” capable de recharger une voiture électrique en très peu de temps.La société a révélé lundi un nouveau système de charge appelé “Super e-Platform”, offrant jusqu’à 1.000 kW de puissance de pic, et permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes.L’action de BYD à la Bourse de Hong Kong a bondi de plus de 6% pour atteindre un nouveau sommet mardi matin, avant de redescendre.Cette nouvelle technologie a pour objectif de “pallier fondamentalement l’anxiété des utilisateurs quant à la charge”, selon le fondateur de la société Wang Chuanfu.”Notre objectif est de faire en sorte que le temps de charge des véhicules électriques soit aussi court que celui des véhicules thermiques”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement de lundi soir.Cette nouvelle annonce place BYD devant son principal concurrent Tesla, dont les Superchargers disposent d’une puissance de 500 kW à l’heure actuelle.BYD a présenté la Super e-Platform en même temps que deux nouveaux modèles de véhicules électriques qui seront les premiers à être équipés du système: la berline Han L et le SUV Tang L.L’entreprise dont le siège est à Shenzhen (au nord de Hong Kong) a par ailleurs dévoilé un plan pour construire plus de 4.000 stations de charge ultra rapide en Chine.Cette expansion ambitieuse fait suite à une croissance remarquable, les ventes de février ayant grimpé de 161% pour atteindre plus de 318.000 véhicules électriques. Pendant ce temps, Tesla a vu ses ventes chuter de 49% sur le marché chinois au cours de la même période.En parallèle mardi, le constructeur chinois Nio a annoncé avoir signé un accord avec CATL, quant à un réseau d’échange de batteries pour véhicules électriques.L’échange de batteries offre une alternative à la charge ultra-rapide pour les propriétaires de véhicules soucieux de l’autonomie, bien que sa mise en place demande une grosse infrastructure et une standardisation des modèles.CATL devrait investir un maximum de 2,5 milliards de yuans (un peu moins de 317 millions d’euros) dans le réseau d’échange de batteries de Nio.

Paris: évacuation houleuse de la Gaîté lyrique, occupée pendant trois mois par des migrants

Des coups de matraque et des cris de protestation: les forces de l’ordre ont procédé mardi matin à l’évacuation sous tension de la Gaîté lyrique, lieu culturel au coeur de Paris qui était occupé depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants.Peu avant 06h00 et dans les minutes qui ont suivi, des CRS et gendarmes mobiles ont forcé les cordons formés devant le théâtre par plusieurs dizaines de militants soutenant l’occupation, dans un climat houleux, selon des journalistes de l’AFP sur place.Les forces de l’ordre sont ensuite entrées à l’intérieur de l’édifice situé dans le 3e arrondissement, a constaté une journaliste, qui a également vu de jeunes migrants sortir du bâtiment avec leurs affaires personnelles pour se diriger vers une rue adjacente. De nombreux sacs et valises ont été laissés devant le théâtre. La députée de gauche radicale Danielle Simonnet, présente sur place, a dénoncé auprès de l’AFP une “intervention extrêmement violente”. Les forces de l’ordre “tapent” et “frappent” à coups de matraque, et ce alors que les “jeunes étaient en train de ranger leurs sacs” et que les manifestants étaient “très pacifiques”, a-t-elle déploré.”Nous sommes tous des enfants d’immigrés”, ont scandé lors de l’intervention jeunes migrants et manifestants venus en soutien, encerclés par des membres des forces de l’ordre casqués.Le préfet de police de Paris avait pris lundi un arrêté ordonnant l’évacuation rapide de ce lieu occupé depuis le 10 février par de jeunes migrants venus notamment d’Afrique subsaharienne – jusqu’à 450 environ – demandant à être hébergés et affirmant être des mineurs devant être reconnus comme tels.Le préfet Laurent Nuñez a invoqué un “trouble à l’ordre public” pour justifier l’évacuation. Il a promis que des solutions d’hébergement seraient proposées aux jeunes migrants et que leur situation administrative serait examinée.Des agents de la préfecture d’ÃŽle-de-France chargés de l’hébergement d’urgence, vêtus d’une chasuble rouge, étaient présents mardi matin sur place et discutaient avec de jeunes exilés, a constaté un journaliste de l’AFP.- “On ne tue pas, on ne vole pas” -“Je dois aller à l’école ce matin, à 10H00. Je sais pas quoi dire à mon prof, il faut que je lui laisse un message pour dire que je serai pas là aujourd’hui”, a témoigné auprès de l’AFP un jeune migrant, Adama, se présentant comme un Ivoirien âgé de 15 ans.”Nous on tue pas, on vole pas. On est venus pour s’intégrer”, a-t-il fait valoir.Le 10 décembre, un premier groupe d’environ 200 jeunes migrants rassemblés dans le “Collectif des jeunes du parc de Belleville” s’était installé à la Gaîté lyrique.La Gaîté Lyrique avait annulé sa programmation culturelle depuis le 17 décembre, se disant compréhensive et dénonçant “à la fois l’occupation et l’inaction des autorités”.Depuis le début de l’occupation, la mairie et l’Etat se sont renvoyé la balle. Saisi par la ville de Paris, propriétaire de la salle de spectacle, le juge des référés du tribunal administratif avait ordonné le 13 février l’évacuation dans un délai d’un mois.Mais la mairie a indiqué qu’elle ne ferait pas appel à la force publique, affirmant avoir lancé cette procédure pour forcer l’État, compétent en matière d’hébergement d’urgence, à “prendre ses responsabilités”.Une banderole noire ornait toujours mardi la façade du bâtiment, au-dessus de l’entrée: “Gaîté lyrique occupée. 400 vies en danger, 80 emplois menacés”. Les salariés de l’établissement l’ont accrochée avant de partir le 26 février, exerçant leur droit de retrait alors que, depuis mi-décembre, le lieu culturel était fermé au public.L’occupation de la Gaîté lyrique était devenue emblématique des tensions sur la question migratoire entre militants de gauche radicale, soutenant les exilés, et une extrême droite hostile à leur accueil en France.Le 28 février, le milliardaire et puissant allié de Donald Trump, Elon Musk, avait relayé sur X un article du journal britannique Daily Mail sur la situation du théâtre parisien, fustigeant une “empathie suicidaire” menaçant selon lui la “civilisation”.

Paris: évacuation houleuse de la Gaîté lyrique, occupée pendant trois mois par des migrants

Des coups de matraque et des cris de protestation: les forces de l’ordre ont procédé mardi matin à l’évacuation sous tension de la Gaîté lyrique, lieu culturel au coeur de Paris qui était occupé depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants.Peu avant 06h00 et dans les minutes qui ont suivi, des CRS et gendarmes mobiles ont forcé les cordons formés devant le théâtre par plusieurs dizaines de militants soutenant l’occupation, dans un climat houleux, selon des journalistes de l’AFP sur place.Les forces de l’ordre sont ensuite entrées à l’intérieur de l’édifice situé dans le 3e arrondissement, a constaté une journaliste, qui a également vu de jeunes migrants sortir du bâtiment avec leurs affaires personnelles pour se diriger vers une rue adjacente. De nombreux sacs et valises ont été laissés devant le théâtre. La députée de gauche radicale Danielle Simonnet, présente sur place, a dénoncé auprès de l’AFP une “intervention extrêmement violente”. Les forces de l’ordre “tapent” et “frappent” à coups de matraque, et ce alors que les “jeunes étaient en train de ranger leurs sacs” et que les manifestants étaient “très pacifiques”, a-t-elle déploré.”Nous sommes tous des enfants d’immigrés”, ont scandé lors de l’intervention jeunes migrants et manifestants venus en soutien, encerclés par des membres des forces de l’ordre casqués.Le préfet de police de Paris avait pris lundi un arrêté ordonnant l’évacuation rapide de ce lieu occupé depuis le 10 février par de jeunes migrants venus notamment d’Afrique subsaharienne – jusqu’à 450 environ – demandant à être hébergés et affirmant être des mineurs devant être reconnus comme tels.Le préfet Laurent Nuñez a invoqué un “trouble à l’ordre public” pour justifier l’évacuation. Il a promis que des solutions d’hébergement seraient proposées aux jeunes migrants et que leur situation administrative serait examinée.Des agents de la préfecture d’ÃŽle-de-France chargés de l’hébergement d’urgence, vêtus d’une chasuble rouge, étaient présents mardi matin sur place et discutaient avec de jeunes exilés, a constaté un journaliste de l’AFP.- “On ne tue pas, on ne vole pas” -“Je dois aller à l’école ce matin, à 10H00. Je sais pas quoi dire à mon prof, il faut que je lui laisse un message pour dire que je serai pas là aujourd’hui”, a témoigné auprès de l’AFP un jeune migrant, Adama, se présentant comme un Ivoirien âgé de 15 ans.”Nous on tue pas, on vole pas. On est venus pour s’intégrer”, a-t-il fait valoir.Le 10 décembre, un premier groupe d’environ 200 jeunes migrants rassemblés dans le “Collectif des jeunes du parc de Belleville” s’était installé à la Gaîté lyrique.La Gaîté Lyrique avait annulé sa programmation culturelle depuis le 17 décembre, se disant compréhensive et dénonçant “à la fois l’occupation et l’inaction des autorités”.Depuis le début de l’occupation, la mairie et l’Etat se sont renvoyé la balle. Saisi par la ville de Paris, propriétaire de la salle de spectacle, le juge des référés du tribunal administratif avait ordonné le 13 février l’évacuation dans un délai d’un mois.Mais la mairie a indiqué qu’elle ne ferait pas appel à la force publique, affirmant avoir lancé cette procédure pour forcer l’État, compétent en matière d’hébergement d’urgence, à “prendre ses responsabilités”.Une banderole noire ornait toujours mardi la façade du bâtiment, au-dessus de l’entrée: “Gaîté lyrique occupée. 400 vies en danger, 80 emplois menacés”. Les salariés de l’établissement l’ont accrochée avant de partir le 26 février, exerçant leur droit de retrait alors que, depuis mi-décembre, le lieu culturel était fermé au public.L’occupation de la Gaîté lyrique était devenue emblématique des tensions sur la question migratoire entre militants de gauche radicale, soutenant les exilés, et une extrême droite hostile à leur accueil en France.Le 28 février, le milliardaire et puissant allié de Donald Trump, Elon Musk, avait relayé sur X un article du journal britannique Daily Mail sur la situation du théâtre parisien, fustigeant une “empathie suicidaire” menaçant selon lui la “civilisation”.