Orages: deux morts et 17 blessés, selon la Sécurité civile

Les violents orages qui ont touché la France mercredi soir ont fait deux morts et 17 blessés, dont un grave, selon le dernier bilan communiqué par la Sécurité civile jeudi matin.Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui a frappé la France dans la nuit de mercredi à jeudi. La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, selon les pompiers.Selon le dernier bilan de la Sécurité civile, trois urgences absolues ont été requalifiées en urgence relative, portant le bilan à un blessé grave, dans la Nièvre, et à 16 blessés légers.Près de 100.000 foyers sont privés d’électricité” jeudi matin, principalement dans le sud-ouest du pays, selon le dernier bilan d’Enedis. Cela concerne “principalement” 27.000 foyers en Auvergne et 27.000 autres dans le Nord-Midi-Pyrénées, mais aussi 12.000 dans le Centre-Val-de-Loire, 10.500 en Bourgogne et quelque 10.000 foyers du Limousin, a précisé le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité dans un communiqué. Sollicité par l’AFP, Enedis a précisé que “le reste” des foyers touchés est plus épars, amenant à un total de “près de 100.000 clients” concernés dans tout le pays.  “Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes du réseau public de distribution d’électricité”, détaille-t-il. “Les accès sont encore difficiles localement, ce qui rend les interventions de rétablissement délicates”.La circulation ferroviaire reste perturbée dans plusieurs départements. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF sur son site TER Hauts-de-France. La circulation devait reprendre progressivement en milieu de matinée, selon la même source.Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP le directeur commercial de l’aéroport Pierre Fernemont.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées jusqu’à plus de 100 kilomètres/heure pendant la nuit ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile jeudi matin.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon un communiqué de la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.”Les abonnés Free sont affectés par des problématiques de réseau dans une proportion en cours d’évaluation dans sept départements”, selon la Sécurité civile.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi.las-sm-laf-eg/cal/pta

Orages: deux morts et 17 blessés, selon la Sécurité civile

Les violents orages qui ont touché la France mercredi soir ont fait deux morts et 17 blessés, dont un grave, selon le dernier bilan communiqué par la Sécurité civile jeudi matin.Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui a frappé la France dans la nuit de mercredi à jeudi. La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, selon les pompiers.Selon le dernier bilan de la Sécurité civile, trois urgences absolues ont été requalifiées en urgence relative, portant le bilan à un blessé grave, dans la Nièvre, et à 16 blessés légers.Près de 100.000 foyers sont privés d’électricité” jeudi matin, principalement dans le sud-ouest du pays, selon le dernier bilan d’Enedis. Cela concerne “principalement” 27.000 foyers en Auvergne et 27.000 autres dans le Nord-Midi-Pyrénées, mais aussi 12.000 dans le Centre-Val-de-Loire, 10.500 en Bourgogne et quelque 10.000 foyers du Limousin, a précisé le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité dans un communiqué. Sollicité par l’AFP, Enedis a précisé que “le reste” des foyers touchés est plus épars, amenant à un total de “près de 100.000 clients” concernés dans tout le pays.  “Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes du réseau public de distribution d’électricité”, détaille-t-il. “Les accès sont encore difficiles localement, ce qui rend les interventions de rétablissement délicates”.La circulation ferroviaire reste perturbée dans plusieurs départements. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF sur son site TER Hauts-de-France. La circulation devait reprendre progressivement en milieu de matinée, selon la même source.Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP le directeur commercial de l’aéroport Pierre Fernemont.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées jusqu’à plus de 100 kilomètres/heure pendant la nuit ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile jeudi matin.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon un communiqué de la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.”Les abonnés Free sont affectés par des problématiques de réseau dans une proportion en cours d’évaluation dans sept départements”, selon la Sécurité civile.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi.las-sm-laf-eg/cal/pta

Orages: deux morts et 17 blessés, selon la Sécurité civile

Les violents orages qui ont touché la France mercredi soir ont fait deux morts et 17 blessés, dont un grave, selon le dernier bilan communiqué par la Sécurité civile jeudi matin.Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui a frappé la France dans la nuit de mercredi à jeudi. La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, selon les pompiers.Selon le dernier bilan de la Sécurité civile, trois urgences absolues ont été requalifiées en urgence relative, portant le bilan à un blessé grave, dans la Nièvre, et à 16 blessés légers.Près de 100.000 foyers sont privés d’électricité” jeudi matin, principalement dans le sud-ouest du pays, selon le dernier bilan d’Enedis. Cela concerne “principalement” 27.000 foyers en Auvergne et 27.000 autres dans le Nord-Midi-Pyrénées, mais aussi 12.000 dans le Centre-Val-de-Loire, 10.500 en Bourgogne et quelque 10.000 foyers du Limousin, a précisé le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité dans un communiqué. Sollicité par l’AFP, Enedis a précisé que “le reste” des foyers touchés est plus épars, amenant à un total de “près de 100.000 clients” concernés dans tout le pays.  “Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes du réseau public de distribution d’électricité”, détaille-t-il. “Les accès sont encore difficiles localement, ce qui rend les interventions de rétablissement délicates”.La circulation ferroviaire reste perturbée dans plusieurs départements. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF sur son site TER Hauts-de-France. La circulation devait reprendre progressivement en milieu de matinée, selon la même source.Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP le directeur commercial de l’aéroport Pierre Fernemont.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées jusqu’à plus de 100 kilomètres/heure pendant la nuit ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile jeudi matin.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon un communiqué de la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.”Les abonnés Free sont affectés par des problématiques de réseau dans une proportion en cours d’évaluation dans sept départements”, selon la Sécurité civile.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi.las-sm-laf-eg/cal/pta

Stocks mixed with eyes on Mideast, dollar hit by Trump Fed comment

Stocks were mixed Thursday and oil rose as traders kept a nervous eye on the Iran-Israel ceasefire, while the dollar dropped after Donald Trump said he had a handful of candidates to succeed Federal Reserve boss Jerome Powell, fuelling rate cut bets.Uncertainty over the US president’s trade war was also keeping sentiment subdued, with most countries still not reaching deals with Washington to avert the reimposition of steep tariffs ahead of a July 9 deadline.With a shaky ceasefire between Iran and Israel holding for now, Trump said he would hold nuclear talks with Tehran next week, even after insisting that US strikes had set its atomic programme back “decades”.”We may sign an agreement. I don’t know,” he told reporters.Iranian President Masoud Pezeshkian had said Tuesday his country was willing to return to negotiations but that it would continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of nuclear energy.Crude prices, which tanked Monday and Tuesday after the ceasefire was announced, climbed for a second day, though gains were capped by the possibility that OPEC and other key producers will lift output.”While the Israel-Iran conflict is now de-escalating, we still believe that geopolitical risks remain where the ceasefire could easily fall apart,” wrote Kai Wang, Asia equity market strategist at Morningstar.”While this possibility remains elevated, we do not believe that there would be a restriction on oil supply even under a re-escalating scenario. Given that oil has retreated to preconflict price levels, we believe that any future increase in oil price is likely to be short-lived.”Equity markets were mixed, with Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul and Manila in the red, while Tokyo, Singapore, Taipei, Mumbai, Bangkok, Jakarta and Wellington were in positive territory.London, Paris and Frankfurt all advanced in the morning.That came after a tepid lead from Wall Street, where the Nasdaq was the standout after chip titan Nvidia shot up more than four percent to a record high, giving it a market valuation of around $3.76 trillion. That makes it more valuable than Microsoft, Apple and other tech giants.The dollar extended losses after Trump’s latest salvo against Powell and suggestion that he was already lining up his replacement.Since returning to the White House the president has constantly hit out at the Fed boss for not cutting rates, questioning his intelligence and stoking worries about the bank’s independence.”I know within three or four people who I’m going to pick,” he told reporters after a NATO summit.”I mean he goes out pretty soon fortunately because I think he’s terrible,” Trump said of Powell, whose term ends in May next year.Trump added that Powell was “average mentally” and had “low IQ for what he does”.The Wall Street Journal reported that the Republican was considering making an announcement in September or October, with Treasury Secretary Scott Bessent, economic adviser Kevin Hassett and former Fed governor Kevin Warsh among the contenders.Trump’s remarks came days after Powell told lawmakers the bank needed to see the impact of the president’s tariffs on the economy before making a move.”Trump will seek yes man who will cut — he’s already been calling for rates to be 2-3 points lower,” said Neil Wilson at Saxo Markets.”The Fed is staying cautious on rates right now, but if we get a shadow Fed chair in the autumn saying he will slash rates as soon as possible (ie May 2026), you will see inflation fears rise and markets will sell long-dated bonds and push the dollar lower.”- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.7 percent at 39,584.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 24,325.40 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,448.45 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,722.71Euro/dollar: UP at $1.1703 from $1.1656 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3733 from $1.3664Dollar/yen: DOWN at 144.05 yen from 145.32 yenEuro/pound: DOWN at 85.23 pence from 85.26 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $65.03 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $67.82 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.3 percent at 42,982.43 (close)

La dette de la France a continué de croître début 2025

La dette publique de la France a continué de croître début 2025, atteignant 3.345,8 milliards d’euros à la fin du premier trimestre, soit 114% du Produit intérieur brut (PIB), en pleine turbulences politiques et tandis que le pays s’escrime à résorber un lourd déficit.La dette a augmenté de 40,5 milliards d’euros par rapport à la fin de l’année dernière, selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi, alors que le gouvernement, en quête d’un budget pour 2026 et menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, réunit un “comité d’alerte” sur les aléas susceptibles d’affecter les finances publiques. Dans ce domaine, la deuxième économie de la zone euro derrière l’Allemagne en est l’un des cancres. Sa dette publique est la troisième par ordre d’importance après celles de la Grèce et de l’Italie. Une somme énorme alimentée par les crises financières, sanitaires et inflationnistes, qui ne pesait que 57,8% du PIB fin 1995, selon l’Institut national de la statistique.Le déficit public de la France (5,8% du PIB), était le pire de la zone euro l’an dernier. Le gouvernement Bayrou entend le ramener sous le plafond européen de 3% du PIB à l’horizon 2029, après 5,4% du PIB en 2025 et 4,6% en 2026.  – “Année blanche” -Pour y parvenir, il a prévu un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros cette année, qu’il compte poursuivre à hauteur de 40 milliards en 2026 dans un contexte contraint par la volonté de la France de se réarmer et la hausse du coût de la dette, en voie de devenir le premier poste de dépenses budgétaires.  Une feuille de route a été promise par le Premier ministre François Bayrou à la mi-juillet, avant la présentation du projet de budget dont l’examen parlementaire à l’automne s’annonce périlleux pour la survie du gouvernement. “Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025”, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. Le gouvernement français souhaite en priorité maîtriser l’évolution des dépenses publiques, et éviter une augmentation d’impôts, en répartissant l’effort entre Etat, Sécurité sociale et collectivités locales. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé sa porte-parole Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — un gel des dépenses qui seraient reconduites au même niveau sans tenir compte de l’inflation. Comme ils l’avaient fait en début d’année pour permettre l’adoption du budget 2025, les ministres de l’Economie, Eric Lombard, et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, recevront tous les groupes politiques au ministère de l’Economie avant le 11 juillet. – “Exercice de communication” -Mais bâtir un compromis s’annonce ardu tant l’instabilité politique continue de secouer la France plus d’un an après la dissolution de l’Assemblée nationale. “Ce qui aujourd’hui est en train d’être construit par ce gouvernement est à la fois responsable et crédible”, a affirmé dimanche Mme de Montchalin au Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6.Elle a reconnu toutefois des discussions “difficiles” avec les ministères, priés de présenter des économies lors de consultations qui s’achèvent cette semaine, avant l’arbitrage de Matignon.   “Tous les partis politiques sont occupés des prochaines élections, municipales en 2026 et présidentielle en 2027. N’importe quel prétexte peut donc servir à satisfaire leur clientèle électorale”, estime M. Cavalier.  A cette situation française difficile s’ajoute la forte incertitude internationale liée notamment à la hausse des droits de douane américains ou aux tensions au Proche-Orient, qui pèse sur la croissance. L’Insee et la Banque de France l’attendent à 0,6% en 2025, et le gouvernement à 0,7%, un fort ralentissement par rapport à 2024 (1,1%). Mme de Montchalin a promis mercredi de communiquer “en toute transparence” sur la situation des finances publiques lors du “comité d’alerte” réunissant pour la deuxième fois depuis avril parlementaires, élus locaux et partenaires sociaux. Elle a assuré qu’il n’y aurait pas de “plongeon” des recettes comme celui qui avait contribué à creuser le déficit en 2023 et 2024. Mais l’Association des maires de France (AMF) y voit “un nouvel exercice de communication” plutôt qu’une “véritable réunion de travail”. 

La dette de la France a continué de croître début 2025

La dette publique de la France a continué de croître début 2025, atteignant 3.345,8 milliards d’euros à la fin du premier trimestre, soit 114% du Produit intérieur brut (PIB), en pleine turbulences politiques et tandis que le pays s’escrime à résorber un lourd déficit.La dette a augmenté de 40,5 milliards d’euros par rapport à la fin de l’année dernière, selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi, alors que le gouvernement, en quête d’un budget pour 2026 et menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, réunit un “comité d’alerte” sur les aléas susceptibles d’affecter les finances publiques. Dans ce domaine, la deuxième économie de la zone euro derrière l’Allemagne en est l’un des cancres. Sa dette publique est la troisième par ordre d’importance après celles de la Grèce et de l’Italie. Une somme énorme alimentée par les crises financières, sanitaires et inflationnistes, qui ne pesait que 57,8% du PIB fin 1995, selon l’Institut national de la statistique.Le déficit public de la France (5,8% du PIB), était le pire de la zone euro l’an dernier. Le gouvernement Bayrou entend le ramener sous le plafond européen de 3% du PIB à l’horizon 2029, après 5,4% du PIB en 2025 et 4,6% en 2026.  – “Année blanche” -Pour y parvenir, il a prévu un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros cette année, qu’il compte poursuivre à hauteur de 40 milliards en 2026 dans un contexte contraint par la volonté de la France de se réarmer et la hausse du coût de la dette, en voie de devenir le premier poste de dépenses budgétaires.  Une feuille de route a été promise par le Premier ministre François Bayrou à la mi-juillet, avant la présentation du projet de budget dont l’examen parlementaire à l’automne s’annonce périlleux pour la survie du gouvernement. “Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025”, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. Le gouvernement français souhaite en priorité maîtriser l’évolution des dépenses publiques, et éviter une augmentation d’impôts, en répartissant l’effort entre Etat, Sécurité sociale et collectivités locales. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé sa porte-parole Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — un gel des dépenses qui seraient reconduites au même niveau sans tenir compte de l’inflation. Comme ils l’avaient fait en début d’année pour permettre l’adoption du budget 2025, les ministres de l’Economie, Eric Lombard, et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, recevront tous les groupes politiques au ministère de l’Economie avant le 11 juillet. – “Exercice de communication” -Mais bâtir un compromis s’annonce ardu tant l’instabilité politique continue de secouer la France plus d’un an après la dissolution de l’Assemblée nationale. “Ce qui aujourd’hui est en train d’être construit par ce gouvernement est à la fois responsable et crédible”, a affirmé dimanche Mme de Montchalin au Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6.Elle a reconnu toutefois des discussions “difficiles” avec les ministères, priés de présenter des économies lors de consultations qui s’achèvent cette semaine, avant l’arbitrage de Matignon.   “Tous les partis politiques sont occupés des prochaines élections, municipales en 2026 et présidentielle en 2027. N’importe quel prétexte peut donc servir à satisfaire leur clientèle électorale”, estime M. Cavalier.  A cette situation française difficile s’ajoute la forte incertitude internationale liée notamment à la hausse des droits de douane américains ou aux tensions au Proche-Orient, qui pèse sur la croissance. L’Insee et la Banque de France l’attendent à 0,6% en 2025, et le gouvernement à 0,7%, un fort ralentissement par rapport à 2024 (1,1%). Mme de Montchalin a promis mercredi de communiquer “en toute transparence” sur la situation des finances publiques lors du “comité d’alerte” réunissant pour la deuxième fois depuis avril parlementaires, élus locaux et partenaires sociaux. Elle a assuré qu’il n’y aurait pas de “plongeon” des recettes comme celui qui avait contribué à creuser le déficit en 2023 et 2024. Mais l’Association des maires de France (AMF) y voit “un nouvel exercice de communication” plutôt qu’une “véritable réunion de travail”. 

La dette de la France a continué de croître début 2025

La dette publique de la France a continué de croître début 2025, atteignant 3.345,8 milliards d’euros à la fin du premier trimestre, soit 114% du Produit intérieur brut (PIB), en pleine turbulences politiques et tandis que le pays s’escrime à résorber un lourd déficit.La dette a augmenté de 40,5 milliards d’euros par rapport à la fin de l’année dernière, selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi, alors que le gouvernement, en quête d’un budget pour 2026 et menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, réunit un “comité d’alerte” sur les aléas susceptibles d’affecter les finances publiques. Dans ce domaine, la deuxième économie de la zone euro derrière l’Allemagne en est l’un des cancres. Sa dette publique est la troisième par ordre d’importance après celles de la Grèce et de l’Italie. Une somme énorme alimentée par les crises financières, sanitaires et inflationnistes, qui ne pesait que 57,8% du PIB fin 1995, selon l’Institut national de la statistique.Le déficit public de la France (5,8% du PIB), était le pire de la zone euro l’an dernier. Le gouvernement Bayrou entend le ramener sous le plafond européen de 3% du PIB à l’horizon 2029, après 5,4% du PIB en 2025 et 4,6% en 2026.  – “Année blanche” -Pour y parvenir, il a prévu un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros cette année, qu’il compte poursuivre à hauteur de 40 milliards en 2026 dans un contexte contraint par la volonté de la France de se réarmer et la hausse du coût de la dette, en voie de devenir le premier poste de dépenses budgétaires.  Une feuille de route a été promise par le Premier ministre François Bayrou à la mi-juillet, avant la présentation du projet de budget dont l’examen parlementaire à l’automne s’annonce périlleux pour la survie du gouvernement. “Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025”, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. Le gouvernement français souhaite en priorité maîtriser l’évolution des dépenses publiques, et éviter une augmentation d’impôts, en répartissant l’effort entre Etat, Sécurité sociale et collectivités locales. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé sa porte-parole Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — un gel des dépenses qui seraient reconduites au même niveau sans tenir compte de l’inflation. Comme ils l’avaient fait en début d’année pour permettre l’adoption du budget 2025, les ministres de l’Economie, Eric Lombard, et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, recevront tous les groupes politiques au ministère de l’Economie avant le 11 juillet. – “Exercice de communication” -Mais bâtir un compromis s’annonce ardu tant l’instabilité politique continue de secouer la France plus d’un an après la dissolution de l’Assemblée nationale. “Ce qui aujourd’hui est en train d’être construit par ce gouvernement est à la fois responsable et crédible”, a affirmé dimanche Mme de Montchalin au Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6.Elle a reconnu toutefois des discussions “difficiles” avec les ministères, priés de présenter des économies lors de consultations qui s’achèvent cette semaine, avant l’arbitrage de Matignon.   “Tous les partis politiques sont occupés des prochaines élections, municipales en 2026 et présidentielle en 2027. N’importe quel prétexte peut donc servir à satisfaire leur clientèle électorale”, estime M. Cavalier.  A cette situation française difficile s’ajoute la forte incertitude internationale liée notamment à la hausse des droits de douane américains ou aux tensions au Proche-Orient, qui pèse sur la croissance. L’Insee et la Banque de France l’attendent à 0,6% en 2025, et le gouvernement à 0,7%, un fort ralentissement par rapport à 2024 (1,1%). Mme de Montchalin a promis mercredi de communiquer “en toute transparence” sur la situation des finances publiques lors du “comité d’alerte” réunissant pour la deuxième fois depuis avril parlementaires, élus locaux et partenaires sociaux. Elle a assuré qu’il n’y aurait pas de “plongeon” des recettes comme celui qui avait contribué à creuser le déficit en 2023 et 2024. Mais l’Association des maires de France (AMF) y voit “un nouvel exercice de communication” plutôt qu’une “véritable réunion de travail”. 

Un habitant des Tuvalu sur trois candidat à un visa climatique en Australie

Près d’un tiers des habitants des Tuvalu, archipel du sud-ouest du Pacifique menacé par la montée du niveau des océans, cherchent à obtenir un visa pour vivre en Australie dans le cadre d’un traité signé en 2024, selon des chiffres officiels obtenus par l’AFP.Plus de 3.000 Tuvaluans se sont enregistrés pour le premier tirage qui offrira 280 visas, selon les chiffres officiels fournis par le programme australien, soit près d’un tiers des quelque 10.000 habitants que compte l’archipel.L’Australie prévoit d’offrir chaque année un visa à 280 citoyens de Tuvalu, menacés par la montée des eaux, dans le cadre d’un traité bilatéral signé l’année dernière, “l’Union Falepili”.Un porte-parole du ministère Australien des Affaires étrangères et du Commerce a qualifié le traité de “premier accord de ce type dans le monde”, qui permet aux Tuvaluans une “mobilité dans la dignité alors que les bouleversements climatiques s’aggravent”.”L’Australie reconnaît l’impact dévastateur du changement climatique sur les moyens de subsistance, la sécurité et le bien-être des pays et des populations vulnérables au climat, en particulier dans la région du Pacifique”, a-t-il expliqué à l’AFP.Dans le cadre de ce traité, l’Australie a ouvert une nouvelle catégorie de visa spécialement réservée aux citoyens adultes des Tuvalu.Les données officielles relatives au programme montrent que 3.125 Tuvaluans se sont inscrits au tirage au sort au cours des quatre jours qui ont suivi son ouverture, la semaine dernière.Tuvalu compte 10.643 habitants, selon les chiffres du recensement de 2022.L’inscription coûte 25 dollars australiens (un peu moins de 14 euros) et le tirage se termine le 18 juillet.Les scientifiques craignent que l’archipel des Tuvalu, l’un des territoires les plus menacés par le changement climatique, ne devienne inhabitable d’ici 80 ans.Deux de ses neufs atolls coralliens ont déjà largement disparu sous les eaux.- Exode de travailleurs qualifiés -Pour le géographe de l’université de Sydney John Connell, les candidats à l’émigration espèrent trouver en Australie de meilleures opportunités en matière d’emploi, d’éducation et de santé.Mais l’exode à long terme des travailleurs qualifiés pourrait, selon lui, menacer l’avenir des Tuvalu.”Les atolls n’offrent pas beaucoup d’avenir: l’agriculture est difficile, la pêche offre un potentiel formidable mais ne génère pas d’emploi”, dit-il.L'”Union Falepili” engage l’Australie à défendre Tuvalu face aux catastrophes naturelles, aux pandémies sanitaires ou à une éventuelle “agression militaire”.”Pour la première fois, un pays s’est engagé légalement à venir en aide aux Tuvalu, sur demande”, avait remercié à l’époque le Premier ministre des Tuvalu, Feleti Teo.L’accord offre en contrepartie à l’Australie un droit de regard sur tous les pactes de défense que les Tuvalu pourraient conclure avec d’autres pays, ce qui avait suscité des inquiétudes.L’objectif de ce traité, pour Canberra, est également de freiner l’influence chinoise dans la région.Les Tuvalu font partie des 12 pays à travers le monde qui reconnaissent officiellement Taïwan.Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a déclaré l’année dernière que son pays partageait la vision d’une “région pacifique, stable, prospère et unifiée”.

Les députés ciottistes avancent leurs pions sur le régalien, comptant sur la division du bloc central

Les députés du groupe UDR, allié du Rassemblement national, profitent jeudi d’une journée réservée à leurs textes pour pousser leurs sujets régaliens tout en espérant diviser le bloc central, et engranger des voix, notamment contre les mariages avec une personne en situation irrégulière.Un an après la dissolution et le ralliement spectaculaire d’Eric Ciotti, ancien patron des Républicains, au RN de Marine Le Pen, l’Union des droites pour la République va bénéficier de sa toute première “niche parlementaire”.Avec au menu, entre autres, une proposition de loi interdisant l’exécution immédiate de peines d’inéligibilité.Cette dernière a été de loin la plus commentée au moment de son dépôt, la gauche et le bloc central dénonçant une loi en réaction à la condamnation de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN, et dont elle a fait appel.”Ça concerne d’autres personnes. Qu’on puisse priver un justiciable de l’efficience d’une procédure d’appel parce qu’il est élu c’est un problème de droit”, a défendu mercredi Eric Ciotti devant la presse parlementaire.Mais, sauf accident de participation, le texte visé par de nombreux amendements devrait se heurter à une coalition de la gauche et du bloc central (Renaissance, MoDem, Horizons). Le gouvernement ne soutiendra pas non plus l’initiative, selon Matignon.- Retrait d’un texte sur l’Algérie -En tout début de journée le groupe a choisi de renoncer à une résolution, non contraignante, qui appelait notamment à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968, qui confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi.”Ce débat parlementaire intervient à quelques jours, le 1er juillet, de la décision, du verdict qui concerne notre compatriote Boualem Sansal”, a argué Eric Ciotti. Le parquet algérien a requis mardi 10 ans de réclusion à l’encontre de l’écrivain franco-algérien, déjà condamné à cinq ans de prison en première instance notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a salué “l’esprit de responsabilité” du groupe UDR, “pour ne pas provoquer d’escalade même verbale” risquant d’entraver les efforts diplomatiques pour obtenir la libération de l’écrivain.- Interdire le mariage en situation irrégulière ? -Mais sur d’autres textes, le groupe espère bien provoquer un moment de “clarification” chez LR et au centre.Les Républicains seront “globalement favorables” aux mesures proposées jeudi, annonce un cadre du groupe. Avant de souligner qu’il n’attend pas “une très forte mobilisation” à droite, un critère potentiellement décisif pour l’UDR, qui avait réussi à faire adopter quatre textes en commission grâce à une bonne mobilisation à l’extrême droite et à des voix de la droite.Ce fut le cas pour un texte visant à interdire le mariage pour “une personne séjournant de manière irrégulière sur le territoire national”, en dépit d’alertes à gauche et au centre contre une mesure “manifestement inconstitutionnelle”. L’UDR défend au contraire une loi pour “protéger les maires”.Emmanuel Macron avait lui-même appelé à ce que soit débattue rapidement au Parlement une telle loi.Stratégiquement, le groupe ciottiste est allé chercher une proposition de loi… centriste, adoptée au Sénat. “Malin”, admet un parlementaire macroniste. Un cadre UDR reconnaît là une opportunité de “piéger” le bloc central.L’une des mesures du texte impose aux futurs époux de nationalité étrangère de fournir au maire des justificatifs de séjour. S’il soupçonne une “absence de consentement” au sein du couple, il pourra saisir le procureur de la République.Les sénateurs ont aussi allongé le délai du “sursis au mariage”, temps d’enquête du procureur.S’il ne pourra pas tous les défendre avant la clôture des débats à minuit, le groupe a inscrit plusieurs autres textes: pour faire participer les détenus aux frais d’incarcération, instaurer des peines planchers pour certains crimes ou délits, supprimer le calendrier d’un niveau de performance énergétique (DPE) pour les logements, ou encore pour relancer la “politique nataliste”.