Xiaomi posts 2024 revenue surge as EV push deepens

Chinese consumer tech giant Xiaomi on Tuesday announced a surge in annual revenue, propelled by strong smartphone sales alongside a continued push into the electric vehicle sector.The Beijing-based firm manufactures a diverse array of tech gadgets ranging from smartphones and laptops to rice cookers and air purifiers.Its performance is considered to be a bellwether for consumer sentiment in China, where authorities have been seeking in recent months to stabilise a wobbly economy.The company’s total revenue last year was 365.9 billion yuan ($50.6 billion), up 35 percent from the previous year, according to a statement on the Hong Kong Stock Exchange website.Revenue was up 48.8 percent year-on-year in the fourth quarter of 2024, the statement showed.The brisk quarterly growth outpaced a Bloomberg forecast, which had anticipated revenue to increase by 43 percent during the period.Xiaomi entered China’s highly competitive EV market last year with the launch of its SU7 sedan, aiming to win over buyers with a range of high-tech features.”In 2024, the deliveries of the Xiaomi SU7 Series reached 136,854 vehicles,” said the statement.The firm added that it would “continue to ramp up production and ensure delivery, striving to achieve the target of delivering 350,000 vehicles for the entire year of 2025”.Revenue from EVs and “other new initiatives” reached 32.8 billion yuan last year, the stock exchange filing showed.But Xiaomi’s traditional strength — another business segment that includes smartphones — still accounted for the bulk of sales, with revenue reaching 333.2 billion yuan last year.Founded in 2010, Xiaomi initially achieved rapid growth through its strategy of marketing high-end devices at affordable prices.Beijing has since last autumn announced various measures in a bid to revive confidence in the economy and boost consumer spending.One such initiative involves state subsidies for purchases of certain personal electronics and home appliances — product categories in which Xiaomi has a strong presence.

La Bourse de Paris en hausse veut croire au plan d’investissements allemand

La Bourse de Paris évolue en hausse mardi, portée par l’espoir que les députés allemands votent un plan d’investissements inédit qui pourrait avoir des effets positifs dans toute l’Europe.L’indice vedette CAC 40 prenait 0,52%, soit 42,18 points à 8.117 points vers 09H45. Lundi, il avait déjà terminé en hausse de 0,57%.Les députés allemands vont se prononcer sur le plan d’investissements géants de Friedrich Merz, un tournant majeur pour le pays qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser.Le probable futur chancelier s’apprête à enterrer le dogme de l’orthodoxie budgétaire dont il a toujours été un fervent défenseur.”Les investisseurs internationaux, qui ont renforcé leurs positions sur les actions allemandes ces derniers mois, espèrent un coup de fouet sur la politique budgétaire”, note Jochen Stanzl, de CMC Markets.Les actions européennes se sont redressées ces dernières semaines à l’annonce de ce plan, qui présage un relâchement de la pression budgétaire en Europe. “Avec l’accord conclu vendredi entre la CDU/CSU, le SPD et les Verts, l’essentiel du risque” que le plan ne soit pas voté “a été écarté”, ont noté des analystes de Deutsche Bank. “Toutefois, il subsiste des sources mineures d’incertitude, allant de la possibilité de députés qui font dissidence à l’absence d’une majorité de deux-tiers à la chambre haute vendredi”, ont-ils ajouté.Vers 09H50, le taux d’intérêt de l’emprunt obligataire à dix ans allemand étauit en légère hausse à 2,84%, contre 2,81% la veille à la clôture. Celui de l’équivalent français était à 3,50% contre 3,48% la veille.Lundi, la Bourse de New York a fini en hausse modérée, après une deuxième séance consécutive de rebond technique, l’indice élargi S&P 500 gagnant notamment 0,64%.Pour John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud, les investisseurs “observent avec une anxiété croissante l’escalade de la guerre tarifaire de Donald Trump et l’augmentation des licenciements dans l’administration fédérale.”La banque centrale américaine, la Fed, annoncera mercredi sa décision sur l’actualisation des taux directeurs américains.Des taux directeurs à un niveau élevé, comme c’est le cas actuellement, permettent de lutter contre l’inflation, mais cela se fait au détriment de la croissance économique.Les investisseurs s’attendent à ce que la Fed maintienne ses taux inchangés, mais les “signes de tension sont évidents”, estime John Plassard. “Les pressions inflationnistes obligeront-elles la Fed à maintenir les taux à un niveau élevé ? Ou bien un ralentissement de la croissance et une hausse du chômage la pousseront-ils à réduire ses taux ?”.”Les économistes prévoient deux baisses de taux pour le reste de l’année, les traders en voient trois,” a rapporté Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.Tout commentaire sur ces questions de la part du président de la Fed, Jerome Powell, sera donc scruté avec attention par les marchés.Bolloré dans le rougeL’action du groupe Bolloré, actif dans le transport, la logistique et la communication, chutait de 7,75% dans les premiers échanges après la publication lundi soir de résultats annuels décevants.Le résultat opérationnel ajusté (Ebitda) du groupe Bolloré s’est effondré, à un million d’euros seulement en 2024, contre 61 millions en 2023.Son chiffre d’affaires a également décrû, de 4% à périmètre constant.

Taxes Trump: un brasseur belge minimise le risque en accélérant ses expéditions

“Il faut jouer la sécurité.” Face à la menace de Donald Trump de taxer à 200% les alcools européens, un brasseur belge veut remplir vite un maximum de conteneurs vers les Etats-Unis, où il réalise près de 20% de ses ventes.A la brasserie Huyghe, qui produit une gamme d’une trentaine de bières dont la plus connue est la Delirium Tremens, le branle-bas de combat a été décrété dès jeudi soir, raconte le PDG Alain De Laet en recevant une équipe de l’AFP.Depuis lors, le rythme de mise en cartons des bouteilles et le ballet des transpalettes au milieu des montagnes de fûts ne faiblissent pas dans les entrepôts de Melle, près de Gand (nord-ouest), où cette entreprise familiale à son siège.Jeudi, le président américain a menacé d’imposer des droits de douane de 200% sur les vins et alcools de l’Union européenne, si elle ne retirait pas les taxes de 50% annoncées sur le bourbon américain… En riposte à une première entrée en vigueur de surtaxes sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis.”200% je ne peux pas faire face! Ça veut dire voir le prix de notre bière tripler aux Etats-Unis, elle devient invendable”, fait valoir M. De Laet, en précisant que la “Delirium”, une blonde forte titrant 8,5 degrés d’alcool, est déjà une des bières les plus chères du rayon. Conséquence: il a décidé en accord avec la patronne de sa filiale américaine de lui envoyer au plus vite tout le stock actuellement disponible en Belgique. L’idée est de constituer outre-Atlantique jusqu’à six mois de réserve, contre trois actuellement. En partant du principe que la surtaxe, si elle est imposée, ne se prolongera pas au-delà de six mois.”Evidemment si elle est maintenue à long terme c’est la mort de toute exportation vers les Etats-Unis, c’est une belle part de gâteau qui disparaîtrait”, poursuit le patron flamand.- Variétés fruitées -Concrètement, l’accélération du tempo chez Huyghe consiste à remplir en l’espace d’une semaine une vingtaine de conteneurs qui rallieront Baltimore, sur la côte est américaine, au départ du port d’Anvers. Deux sont déjà partis vendredi.Sont privilégiées les différentes gammes de Delirium, dont la version sans alcool tout juste sortie sur le marché belge – “sait-on jamais avec Trump” -, ainsi que certaines variétés fruitées tout aussi appréciées des consommateurs américains.”Avoir notre propre filiale au Etats-Unis, avec 22 personnes qui s’occupent uniquement de la vente, c’est un gros avantage sur les autres (fabricants d’alcools), on peut expédier rapidement sans attendre l’aval d’un importateur”, explique M. De Laet.En Belgique, dont la culture de la bière est classée au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco, les quelque 400 brasseries en activité vendent 70% de leur production à l’export.Au-dessus de la moyenne, la brasserie Huyghe assure réaliser 83% de son chiffre d’affaires hors des frontières, avec la France comme premier marché étranger en volumes.De manière générale la menace de Donald Trump inquiète le secteur, qui juge comme Alain De Laet que les bières européennes ne devraient pas être épargnées.”Cela ne va pas tuer le marché, mais en termes d’image et de réputation, c’est un peu pénible car la bière belge reste la référence mondiale”, a déclaré vendredi Krishan Maudgal, directeur de la fédération des Brasseurs belges.

Taxes Trump: un brasseur belge minimise le risque en accélérant ses expéditions

“Il faut jouer la sécurité.” Face à la menace de Donald Trump de taxer à 200% les alcools européens, un brasseur belge veut remplir vite un maximum de conteneurs vers les Etats-Unis, où il réalise près de 20% de ses ventes.A la brasserie Huyghe, qui produit une gamme d’une trentaine de bières dont la plus connue est la Delirium Tremens, le branle-bas de combat a été décrété dès jeudi soir, raconte le PDG Alain De Laet en recevant une équipe de l’AFP.Depuis lors, le rythme de mise en cartons des bouteilles et le ballet des transpalettes au milieu des montagnes de fûts ne faiblissent pas dans les entrepôts de Melle, près de Gand (nord-ouest), où cette entreprise familiale à son siège.Jeudi, le président américain a menacé d’imposer des droits de douane de 200% sur les vins et alcools de l’Union européenne, si elle ne retirait pas les taxes de 50% annoncées sur le bourbon américain… En riposte à une première entrée en vigueur de surtaxes sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis.”200% je ne peux pas faire face! Ça veut dire voir le prix de notre bière tripler aux Etats-Unis, elle devient invendable”, fait valoir M. De Laet, en précisant que la “Delirium”, une blonde forte titrant 8,5 degrés d’alcool, est déjà une des bières les plus chères du rayon. Conséquence: il a décidé en accord avec la patronne de sa filiale américaine de lui envoyer au plus vite tout le stock actuellement disponible en Belgique. L’idée est de constituer outre-Atlantique jusqu’à six mois de réserve, contre trois actuellement. En partant du principe que la surtaxe, si elle est imposée, ne se prolongera pas au-delà de six mois.”Evidemment si elle est maintenue à long terme c’est la mort de toute exportation vers les Etats-Unis, c’est une belle part de gâteau qui disparaîtrait”, poursuit le patron flamand.- Variétés fruitées -Concrètement, l’accélération du tempo chez Huyghe consiste à remplir en l’espace d’une semaine une vingtaine de conteneurs qui rallieront Baltimore, sur la côte est américaine, au départ du port d’Anvers. Deux sont déjà partis vendredi.Sont privilégiées les différentes gammes de Delirium, dont la version sans alcool tout juste sortie sur le marché belge – “sait-on jamais avec Trump” -, ainsi que certaines variétés fruitées tout aussi appréciées des consommateurs américains.”Avoir notre propre filiale au Etats-Unis, avec 22 personnes qui s’occupent uniquement de la vente, c’est un gros avantage sur les autres (fabricants d’alcools), on peut expédier rapidement sans attendre l’aval d’un importateur”, explique M. De Laet.En Belgique, dont la culture de la bière est classée au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco, les quelque 400 brasseries en activité vendent 70% de leur production à l’export.Au-dessus de la moyenne, la brasserie Huyghe assure réaliser 83% de son chiffre d’affaires hors des frontières, avec la France comme premier marché étranger en volumes.De manière générale la menace de Donald Trump inquiète le secteur, qui juge comme Alain De Laet que les bières européennes ne devraient pas être épargnées.”Cela ne va pas tuer le marché, mais en termes d’image et de réputation, c’est un peu pénible car la bière belge reste la référence mondiale”, a déclaré vendredi Krishan Maudgal, directeur de la fédération des Brasseurs belges.

Israël promet de poursuivre l’offensive à Gaza après des frappes ayant fait 330 morts

Israël a promis mardi de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.Ces frappes portent un coup majeur à la trêve en place depuis le 19 janvier, à l’heure où les négociations indirectes menées par les pays médiateurs sur la suite du cessez-le-feu sont au point mort. Un dirigeant du Hamas a toutefois affirmé que le mouvement islamiste travaillait “avec les médiateurs pour freiner l’agression d’Israël”, alors que le Hamas n’avait pas, dans un premier temps, riposté aux frappes israéliennes.L’armée a revendiqué dans la nuit “des frappes étendues sur des objectifs terroristes” appartenant au Hamas, avant d’ordonner à la population du territoire d’évacuer les zones frontalières.Plut tôt dans le mois, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait mis en garde le Hamas contre des conséquences qu’il “ne pouvait imaginer” s’il ne libérait pas les otages encore retenus à Gaza. Et des médias israéliens avaient rapporté que le système de pression élaboré par M. Netanyahu, baptisé “plan enfer”, comprenait l’arrêt de l’approvisionnement en électricité.Mardi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de “plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés”.Des images diffusées par l’AFP montrent des ambulances, sirènes hurlantes, transportant des blessés à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”Les bombardements avec des avions et des chars étaient partout. Ils ont à nouveau déclenché le feu de l’enfer sur Gaza”, a raconté Ramez Alammarin, un homme de 25 ans qui vit sous une tente à Gaza-ville, dans le nord. “Il y a des corps et des membres étalés sur le sol”, a-t-il ajouté.- “Une force militaire accrue” -Les frappes, décidées par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Israël Katz, font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’émissaire américain Steve Witkoff et des médiateurs”, a indiqué le gouvernement.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, a-t-il mis en garde. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable.M. Katz a averti que les combats ne cesseraient pas “tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, 58 otages sont encore retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a accusé M. Netanyahu de “torpiller” la trêve et de vouloir “sacrifier” les derniers otages.Parmi les victimes figure le général Abou Watfa, qui avait la haute main sur la police mais aussi les services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement palestinien.En Israël, des familles d’otages ont demandé mardi à M. Netanyahu “d’arrêter de tuer” leurs proches, après les frappes de la nuit.Selon un responsable israélien, ces frappes “préventives” avaient pour but d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”. Le Hamas a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence. Une réunion était déjà prévue, avant les frappes, mardi à 10H00 (14H00 GMT).- Négociations au point mort -Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour des discussions sur la question des otages. Selon le bureau de M. Netanyahu, celles-ci devaient porter sur “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.Durant la première phase de l’accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a restitué 33 otages parmi lesquels huit morts. Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer à la deuxième phase, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.Pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte une prolongation de la trêve à leurs conditions, les autorités israéliennes ont dans un premier temps bloqué l’accès à Gaza de l’aide humanitaire et coupé l’électricité, se réservant le droit de recourir à nouveau à l’action militaire.Malgré la trêve, l’armée israélienne a régulièrement mené des frappes sur Gaza ces dernières semaines.Celles de mardi ont été menées à l’heure où Israël est menacé d’une grave crise politique après le limogeage annoncé du chef de l’agence de la sécurité intérieure, Ronen Bar.Au même moment, des frappes américaines meurtrières contre les Houthis du Yémen, alliés du Hamas, après des menaces des rebelles de reprendre leurs attaques contre des navires liés à Israël, ont provoqué une nouvelle poussée de tension en mer Rouge.

Israël promet de poursuivre l’offensive à Gaza après des frappes ayant fait 330 morts

Israël a promis mardi de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.Ces frappes portent un coup majeur à la trêve en place depuis le 19 janvier, à l’heure où les négociations indirectes menées par les pays médiateurs sur la suite du cessez-le-feu sont au point mort. Un dirigeant du Hamas a toutefois affirmé que le mouvement islamiste travaillait “avec les médiateurs pour freiner l’agression d’Israël”, alors que le Hamas n’avait pas, dans un premier temps, riposté aux frappes israéliennes.L’armée a revendiqué dans la nuit “des frappes étendues sur des objectifs terroristes” appartenant au Hamas, avant d’ordonner à la population du territoire d’évacuer les zones frontalières.Plut tôt dans le mois, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait mis en garde le Hamas contre des conséquences qu’il “ne pouvait imaginer” s’il ne libérait pas les otages encore retenus à Gaza. Et des médias israéliens avaient rapporté que le système de pression élaboré par M. Netanyahu, baptisé “plan enfer”, comprenait l’arrêt de l’approvisionnement en électricité.Mardi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de “plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés”.Des images diffusées par l’AFP montrent des ambulances, sirènes hurlantes, transportant des blessés à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”Les bombardements avec des avions et des chars étaient partout. Ils ont à nouveau déclenché le feu de l’enfer sur Gaza”, a raconté Ramez Alammarin, un homme de 25 ans qui vit sous une tente à Gaza-ville, dans le nord. “Il y a des corps et des membres étalés sur le sol”, a-t-il ajouté.- “Une force militaire accrue” -Les frappes, décidées par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Israël Katz, font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’émissaire américain Steve Witkoff et des médiateurs”, a indiqué le gouvernement.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, a-t-il mis en garde. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable.M. Katz a averti que les combats ne cesseraient pas “tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, 58 otages sont encore retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a accusé M. Netanyahu de “torpiller” la trêve et de vouloir “sacrifier” les derniers otages.Parmi les victimes figure le général Abou Watfa, qui avait la haute main sur la police mais aussi les services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement palestinien.En Israël, des familles d’otages ont demandé mardi à M. Netanyahu “d’arrêter de tuer” leurs proches, après les frappes de la nuit.Selon un responsable israélien, ces frappes “préventives” avaient pour but d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”. Le Hamas a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence. Une réunion était déjà prévue, avant les frappes, mardi à 10H00 (14H00 GMT).- Négociations au point mort -Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour des discussions sur la question des otages. Selon le bureau de M. Netanyahu, celles-ci devaient porter sur “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.Durant la première phase de l’accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a restitué 33 otages parmi lesquels huit morts. Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer à la deuxième phase, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.Pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte une prolongation de la trêve à leurs conditions, les autorités israéliennes ont dans un premier temps bloqué l’accès à Gaza de l’aide humanitaire et coupé l’électricité, se réservant le droit de recourir à nouveau à l’action militaire.Malgré la trêve, l’armée israélienne a régulièrement mené des frappes sur Gaza ces dernières semaines.Celles de mardi ont été menées à l’heure où Israël est menacé d’une grave crise politique après le limogeage annoncé du chef de l’agence de la sécurité intérieure, Ronen Bar.Au même moment, des frappes américaines meurtrières contre les Houthis du Yémen, alliés du Hamas, après des menaces des rebelles de reprendre leurs attaques contre des navires liés à Israël, ont provoqué une nouvelle poussée de tension en mer Rouge.

Le chinois BYD créé un système de recharge ultra-rapide pour ses voitures électriques

Le constructeur automobile chinois BYD a dévoilé un système capable de recharger une voiture électrique en un temps très rapide, faisant bondir le cours de son action à la Bourse de Hong Kong.Le géant chinois a révélé lundi soir un nouveau système de charge appelé “Super e-Platform”, permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes.Cette nouvelle technologie, avec une puissance pouvant aller jusqu’à un pic de  1.000 kW, a pour objectif de “pallier fondamentalement l’anxiété des utilisateurs quant à la charge”, selon le fondateur de la société Wang Chuanfu.Cette nouvelle annonce place BYD devant son principal concurrent Tesla, dont les Superchargers disposent d’une puissance de 500 kW à l’heure actuelle.A la Bourse de Hong Kong, l’action de BYD a bondi de plus de 6% pour atteindre un nouveau sommet mardi matin, avant de redescendre un peu.”Notre objectif est de faire en sorte que le temps de charge des véhicules électriques soit aussi court que celui des véhicules thermiques”, a déclaré Wang Chuanfu lors de la cérémonie de lancement lundi soir.BYD a présenté la Super e-Platform en même temps que deux nouveaux modèles de véhicules électriques qui seront les premiers à être équipés du système: la berline Han L et le SUV Tang L.L’entreprise dont le siège est à Shenzhen (sud) a par ailleurs dévoilé un plan pour construire plus de 4.000 stations de charge ultra rapide en Chine.Cette expansion ambitieuse fait suite à une croissance remarquable, les ventes de février ayant grimpé de 161% pour atteindre plus de 318.000 véhicules électriques. Pendant ce temps, Tesla a vu ses ventes chuter de 49% sur le marché chinois au cours de la même période.En parallèle mardi, le constructeur chinois Nio a annoncé avoir signé un accord avec CATL, quant à un réseau d’échange de batteries pour véhicules électriques.L’échange de batteries offre une alternative à la charge ultra-rapide pour les propriétaires de véhicules soucieux de l’autonomie, bien que sa mise en place demande une grosse infrastructure et une standardisation des modèles.CATL devrait investir un maximum de 2,5 milliards de yuans (un peu moins de 317 millions d’euros) dans le réseau d’échange de batteries de Nio.

Le chinois BYD créé un système de recharge ultra-rapide pour ses voitures électriques

Le constructeur automobile chinois BYD a dévoilé un système capable de recharger une voiture électrique en un temps très rapide, faisant bondir le cours de son action à la Bourse de Hong Kong.Le géant chinois a révélé lundi soir un nouveau système de charge appelé “Super e-Platform”, permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes.Cette nouvelle technologie, avec une puissance pouvant aller jusqu’à un pic de  1.000 kW, a pour objectif de “pallier fondamentalement l’anxiété des utilisateurs quant à la charge”, selon le fondateur de la société Wang Chuanfu.Cette nouvelle annonce place BYD devant son principal concurrent Tesla, dont les Superchargers disposent d’une puissance de 500 kW à l’heure actuelle.A la Bourse de Hong Kong, l’action de BYD a bondi de plus de 6% pour atteindre un nouveau sommet mardi matin, avant de redescendre un peu.”Notre objectif est de faire en sorte que le temps de charge des véhicules électriques soit aussi court que celui des véhicules thermiques”, a déclaré Wang Chuanfu lors de la cérémonie de lancement lundi soir.BYD a présenté la Super e-Platform en même temps que deux nouveaux modèles de véhicules électriques qui seront les premiers à être équipés du système: la berline Han L et le SUV Tang L.L’entreprise dont le siège est à Shenzhen (sud) a par ailleurs dévoilé un plan pour construire plus de 4.000 stations de charge ultra rapide en Chine.Cette expansion ambitieuse fait suite à une croissance remarquable, les ventes de février ayant grimpé de 161% pour atteindre plus de 318.000 véhicules électriques. Pendant ce temps, Tesla a vu ses ventes chuter de 49% sur le marché chinois au cours de la même période.En parallèle mardi, le constructeur chinois Nio a annoncé avoir signé un accord avec CATL, quant à un réseau d’échange de batteries pour véhicules électriques.L’échange de batteries offre une alternative à la charge ultra-rapide pour les propriétaires de véhicules soucieux de l’autonomie, bien que sa mise en place demande une grosse infrastructure et une standardisation des modèles.CATL devrait investir un maximum de 2,5 milliards de yuans (un peu moins de 317 millions d’euros) dans le réseau d’échange de batteries de Nio.