Wall Street termine dans le vert, la reprise se prolonge

La Bourse de New York a progressé lundi, bénéficiant d’une deuxième séance consécutive de rebond technique après son fort recul, les investisseurs restant dans l’attente de la réunion de la banque centrale américaine (Fed), qui débute mardi.Le Dow Jones a avancé de 0,85%, l’indice Nasdaq a pris 0,31% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,64%.Une nouvelle fois, la dynamique haussière de la place américaine “est principalement due à des facteurs techniques” alors que le “marché est survendu”, explique à l’AFP Karl Haeling, de LBBW.Après plusieurs sessions en nette baisse, l’indice élargi S&P 500 est entré jeudi en zone de correction, c’est-à-dire qu’il a perdu 10% depuis son plus haut de l’année atteint le 19 février.Lundi, “le marché a bien absorbé” plusieurs “éléments baissiers” arrivés avant l’ouverture de Wall Street, selon M. Haeling.Le président américain Donald Trump a notamment affirmé dans la nuit de dimanche à lundi n’avoir “aucune intention” d’assouplir les surtaxes de 25% imposées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis sur l’acier et l’aluminium. Quelques heures plus tôt, le secrétaire au Trésor Scott Bessent avait assuré à la télévision américaine que “les corrections sont saines” et qu’il n’y avait “pas de garanties” que les Etats-Unis évitent une récession.Côté indicateurs, la consommation des ménages aux Etats-Unis est repartie à la hausse en février, mais moins qu’attendu par les marchés, après un net recul le mois précédent, selon des données officielles publiées lundi.Les ventes au détail se sont élevées à 722,7 milliards de dollars en février, en progression de 0,2% par rapport à janvier, qui avait accusé une baisse prononcée de 1,2% (contre 0,9% comme précédemment annoncé), selon les données du ministère du Commerce. Les investisseurs attendent désormais la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) mardi et mercredi.La Fed devrait opter pour le statu quo, tiraillée entre le risque de rebond de l’inflation et les premiers signes de vacillement de l’activité économique, avec l’avalanche de nouveaux droits de douane déclenchée par le président américain.”Il y a un risque que la déclaration de politique générale soit très prudente quant à un nouvel assouplissement de la politique en raison de l’incertitude concernant les droits de douane”, estime Karl Haeling.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,30%, contre 4,31% vendredi en clôture.Au tableau des valeurs, le géant pétrolier américain Chevron a gagné 1,08% après avoir annoncé l’achat d’environ 5% des actions de l’entreprise pétrolière Hess Corporation.Chevron a annoncé fin 2023 le rachat de Hess pour 53 milliards de dollars, mais le groupe est en arbitrage avec ExxonMobil sur un important champ pétrolier au Guyana. Le groupe de prêt-à-porter Guess s’est envolé (+30,10%) après l’annonce d’une proposition de rachat de la marque par une société d’investissement, synonyme de potentiel retrait de la cote.Le géant agroalimentaire Pepsico a été recherché (+1,85%) après avoir annoncé le rachat de la marque de soda à faible teneur en sucre Poppi pour environ 1,7 milliard de dollars.Le spécialiste de la vente à crédit en ligne Affirm a cédé du terrain (-4,23%) après des informations du média américain CNBC assurant que l’entreprise ne verrait pas son partenariat avec le géant de la grande distribution Walmart renouvelé. C’est son concurrent Klarna, qui va prochainement faire son entrée en Bourse, qui prendra sa relève.Le géant américain des puces électroniques Intel a bondi (+6,82%) après la publication de documents faisant état de l’achat de 25 millions de dollars de ses actions par son nouveau patron, Lip-Bu Tan.

China stimulus hopes help stock markets rise

Global stock markets started the week on the front foot on Monday as investors welcomed China’s plans to kickstart consumption in the world’s number two economy, with upcoming central bank rate decisions also in focus.Major Wall Street stock indices advanced for a second straight session, as US retail sales for February showed a 0.2 percent increase from the previous month, less than analysts expected but much better than January’s 1.2 percent decline. The data was good enough to keep alive the market’s momentum from Friday.”We’ve priced in a lot of the concerns on the trade war,” said Art Hogan of B. Riley Wealth Management.Investors were keeping tabs on Beijing as officials were set to outline their plans to kickstart spending by the country’s army of consumers after years of post-Covid weakness, which has been a major drag on economic growth.The plan looks to boost income with property reforms, stabilizing the stock market and encouraging lenders to provide more consumption loans with reasonable limits, terms and interest rates.”Hopes that a new consumer life raft in China will buoy up the country’s prospects of recovery have helped lift sentiment slightly, but caution remains,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.Officials were also looking at raising pension benefits, establishing a childcare subsidy system, and ensuring workers’ rights to rest and holidays are legally protected.The move comes after data showed consumer prices dropped into deflation in February for the first time in a year, while producer prices continued to fall.Hong Kong built on a blockbuster start to the year fuelled by a chase into Chinese tech giants, while Shanghai and Tokyo also enjoyed healthy buying.London, Paris and Frankfurt all advanced, tracking gains in Asia.But investors are concerned that US President Donald Trump’s myriad trade wars could create the conditions for stagflation: high inflation, weak demand and high unemployment.This week’s economic calendar includes policy decisions from the US Federal Reserve, the Bank of Japan and the Bank of England — and all are expected to keep interest rates on hold.Alongside its rate decision, the Fed will release its summary of economic projections and outlook for borrowing costs this year, which comes as policymakers try to navigate the potential inflationary impacts of Trump’s tariffs campaign.Gold was trading around the $3,000 an ounce mark on Monday, after it broke the symbolic threshold for the first time on Friday owing to a rush into safe havens as traders fret over Trump’s tariffs.”A faltering US dollar and heightened risk aversion, courtesy of Trump’s latest trade brinkmanship, continue to drive demand,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.- Key figures around 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.9 percent at 41,841.63 (close)New York – S&P 500: UP 0.6 percent at 5,675.12 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 17,808.66 (close)London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,680.29 (close)Paris – CAC 40: UP 0.6 percent at 8,073.98 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 23,154.57 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.9 percent at 37,396.52 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 24,145.57 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,426.13 (close)Euro/dollar: UP at $1.0925 from $1.0879 on FridayPound/dollar: UP at $1.2990 from $1.2935Dollar/yen: UP at 149.12 yen from 148.63 yenEuro/pound: DOWN at 84.07 pence from 84.10 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $71.07 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $67.58 per barrelburs-jmb/jgc

Expulsions: Alger oppose une fin de non-recevoir à la demande de Paris

L’Algérie a opposé lundi une fin de non-recevoir à la liste d’Algériens expulsables fournie par Paris ces derniers jours, réitérant son “rejet catégorique des menaces, velléités d’intimidation, injonctions et ultimatums” venant de France.”Les autorités algériennes ont décidé de ne pas donner suite à la liste soumise par les autorités françaises” et les ont “invitées à suivre le canal d’usage (pour une telle procédure, ndlr) en l’occurrence celui établi entre les préfectures et les consulats”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.La France a établi une première liste d’une soixantaine de noms d’Algériens à expulser, qui a été remise vendredi 14 mars au chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France, selon cette source.En rejetant cette liste, l’Algérie a dit n’être “animée que par le souci de s’acquitter de son devoir de protection consulaire à l’égard de ses ressortissants”, selon le communiqué.Il est important, pour Alger, de “veiller au respect des droits des personnes faisant l’objet de mesures d’éloignement”.”Sur la forme”, Alger a estimé que Paris “ne pouvait pas unilatéralement et à sa seule discrétion remettre en cause le canal traditionnel de traitement des dossiers d’éloignement”, celui qui relie chaque préfecture française au consulat algérien de sa zone. “Sur le fond”, l’Algérie a rappelé l’existence d’accords bilatéraux de 1974 et 1994 qui restent “le cadre de référence principal en matière consulaire entre les deux pays”. En annonçant la remise prochaine d’une liste d’Algériens expulsables vendredi dernier, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau avait évoqué des “profils de type +troubles à l’ordre public+, sortant de prison ou avec des profils dangereux”.Les relations entre la France et l’Algérie ne cessent de se dégrader depuis la reconnaissance en juillet dernier par le président Emmanuel Macron d’un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine proposé par Rabat pour le Sahara occidental, territoire au statut non défini selon l’ONU.Le refus de l’Algérie d’accepter plusieurs ressortissants sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), dont l’auteur d’un attentat qui a fait un mort à Mulhouse le 22 février, a aggravé la situation.Bruno Retailleau multiplie les déclarations virulentes contre Alger, notamment depuis l’incarcération mi-novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, poursuivi pour des déclarations faites en France à un média réputé d’extrême droite et considérées comme portant atteinte à l’intégrité du territoire algérien.- “Réponse graduée” -Après le rejet de la liste d’Algériens à expulser, M. Retailleau a promis lundi soir une “réponse graduée”, en disant “regretter que l’Algérie refuse d’appliquer le droit international”.Fin février, le Premier ministre François Bayrou avait menacé de “dénoncer” l’accord de 1968 qui donne un statut particulier aux Algériens en France, l’ancienne puissance coloniale, en matière de circulation, de séjour et d’emploi, si, dans un délai de six semaines, l’Algérie ne reprenait pas ses ressortissants en situation irrégulière.Toutefois, début mars, le président français Emmanuel Macron avait paru vouloir jouer la carte de l’apaisement en se disant “favorable, non pas à dénoncer, mais à renégocier” cet accord. M. Macron avait rappelé que ce traité relevait de la seule prérogative présidentielle et qu’il avait “acté” en 2022, avec son homologue algérien Abdelmajid Tebboune, “sa modernisation”.”Il ne faut pas que (les relations entre Alger et Paris) fassent l’objet de jeux politiques”, avait déclaré M. Macron à Porto (Portugal), alors que la droite et l’extrême droite françaises se sont emparées du sujet porté par M. Retailleau, candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR, droite).Réagissant elle aussi au refus algérien, la cheffe de file du Rassemblement national (extrême-droite), Marine Le Pen, a estimé que “l’heure n’est plus aux déclarations d’intention” et a demandé un “gel des visas et des transferts de fonds privés”, la “fin de l’aide publique au développement”, et la “dénonciation des accords de 1968”.M. Tebboune avait regretté début février un “climat délétère” entre l’Algérie et la France, appelant Emmanuel Macron à “faire entendre sa voix” pour favoriser une reprise du dialogue bilatéral.

Expulsions: Alger oppose une fin de non-recevoir à la demande de Paris

L’Algérie a opposé lundi une fin de non-recevoir à la liste d’Algériens expulsables fournie par Paris ces derniers jours, réitérant son “rejet catégorique des menaces, velléités d’intimidation, injonctions et ultimatums” venant de France.”Les autorités algériennes ont décidé de ne pas donner suite à la liste soumise par les autorités françaises” et les ont “invitées à suivre le canal d’usage (pour une telle procédure, ndlr) en l’occurrence celui établi entre les préfectures et les consulats”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.La France a établi une première liste d’une soixantaine de noms d’Algériens à expulser, qui a été remise vendredi 14 mars au chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France, selon cette source.En rejetant cette liste, l’Algérie a dit n’être “animée que par le souci de s’acquitter de son devoir de protection consulaire à l’égard de ses ressortissants”, selon le communiqué.Il est important, pour Alger, de “veiller au respect des droits des personnes faisant l’objet de mesures d’éloignement”.”Sur la forme”, Alger a estimé que Paris “ne pouvait pas unilatéralement et à sa seule discrétion remettre en cause le canal traditionnel de traitement des dossiers d’éloignement”, celui qui relie chaque préfecture française au consulat algérien de sa zone. “Sur le fond”, l’Algérie a rappelé l’existence d’accords bilatéraux de 1974 et 1994 qui restent “le cadre de référence principal en matière consulaire entre les deux pays”. En annonçant la remise prochaine d’une liste d’Algériens expulsables vendredi dernier, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau avait évoqué des “profils de type +troubles à l’ordre public+, sortant de prison ou avec des profils dangereux”.Les relations entre la France et l’Algérie ne cessent de se dégrader depuis la reconnaissance en juillet dernier par le président Emmanuel Macron d’un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine proposé par Rabat pour le Sahara occidental, territoire au statut non défini selon l’ONU.Le refus de l’Algérie d’accepter plusieurs ressortissants sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), dont l’auteur d’un attentat qui a fait un mort à Mulhouse le 22 février, a aggravé la situation.Bruno Retailleau multiplie les déclarations virulentes contre Alger, notamment depuis l’incarcération mi-novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, poursuivi pour des déclarations faites en France à un média réputé d’extrême droite et considérées comme portant atteinte à l’intégrité du territoire algérien.- “Réponse graduée” -Après le rejet de la liste d’Algériens à expulser, M. Retailleau a promis lundi soir une “réponse graduée”, en disant “regretter que l’Algérie refuse d’appliquer le droit international”.Fin février, le Premier ministre François Bayrou avait menacé de “dénoncer” l’accord de 1968 qui donne un statut particulier aux Algériens en France, l’ancienne puissance coloniale, en matière de circulation, de séjour et d’emploi, si, dans un délai de six semaines, l’Algérie ne reprenait pas ses ressortissants en situation irrégulière.Toutefois, début mars, le président français Emmanuel Macron avait paru vouloir jouer la carte de l’apaisement en se disant “favorable, non pas à dénoncer, mais à renégocier” cet accord. M. Macron avait rappelé que ce traité relevait de la seule prérogative présidentielle et qu’il avait “acté” en 2022, avec son homologue algérien Abdelmajid Tebboune, “sa modernisation”.”Il ne faut pas que (les relations entre Alger et Paris) fassent l’objet de jeux politiques”, avait déclaré M. Macron à Porto (Portugal), alors que la droite et l’extrême droite françaises se sont emparées du sujet porté par M. Retailleau, candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR, droite).Réagissant elle aussi au refus algérien, la cheffe de file du Rassemblement national (extrême-droite), Marine Le Pen, a estimé que “l’heure n’est plus aux déclarations d’intention” et a demandé un “gel des visas et des transferts de fonds privés”, la “fin de l’aide publique au développement”, et la “dénonciation des accords de 1968”.M. Tebboune avait regretté début février un “climat délétère” entre l’Algérie et la France, appelant Emmanuel Macron à “faire entendre sa voix” pour favoriser une reprise du dialogue bilatéral.

La Bourse de Paris soutenue par les plans économiques allemand et chinois

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,57% lundi, à la faveur d’un plan de relance en Chine pour relancer sa consommation intérieur et d’un plan d’investissements géant pour réarmer et moderniser l’Allemagne.L’indice vedette CAC 40 a avancé de 45,70 points et s’est établi à 8.073,98 points à la clôture. Vendredi, il avait achevé la séance en hausse de 1,13%.”Le regain de visibilité en Europe après les annonces de réorientations stratégiques” allemandes favorise les marchés, commente Mabrouk Chetouane, responsable de la stratégie de marché de Natixis IM.Le futur chancelier Friedrich Merz est en bonne voie pour faire adopter mardi par les députés un plan d’investissements géant, en assouplissant la discipline budgétaire de la première économie européenne.Les regards se sont aussi tournés vers la Chine, “où les responsables ont annoncé des mesures visant à stabiliser les marchés boursiers et immobiliers, à augmenter les salaires et à encourager un taux de natalité plus élevé”, commente Patrick Munnelly, analyste de Tickmill Group.Les investisseurs attendent enfin de prendre connaissance mercredi soir de la prochaine décision de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed). “Le marché n’attend aucune baisse des taux” de l’institution américaine “mais une inflexion dans la reconnaissance qu’il y a une dégradation du contexte macroéconomique aux Etats-Unis”, résume Mabrouk Chetouane. “On est à une frontière dans le cycle économique”, commente-t-il, après que les craintes qu’une récession ne gagne la première puissance économique du globe ait gagné les marchés dernièrement.”L’appréciation de la Fed” sur le trajectoire de l’économie américaine “sera déterminante  au cours de cette années 2025”, a-t-il poursuivi.Sur le marché obligataire, le taux allemand à 10 ans se détendait à 2,82% après avoir terminé à 2,87% vendredi et le taux français à même échéance à 3,49% après 3,57% à la dernière clôture.Esso flambeLe producteur de carburants Esso a bondi de 9,59% à 144,00 euros, dans le sillage de la hausse des prix du pétrole après les mesures de relance en Chine, le marché anticipant une hausse de la demande chinoise. La Chine est le premier importateur de pétrole mondial.

Deux militaires tués par un train à un passage à niveau dans le Pas-de-Calais

Une violente collision, dont les causes et circonstances restent à éclaircir: le parquet d’Arras a ouvert une enquête après la mort de deux militaires dont le véhicule a été percuté par un TER à un passage à niveau lundi matin près d’Arras.”Une voiture a été percutée ce matin par un train au niveau d’un passage à niveau” à Bailleul-Sir-Berthoult, dans le Pas-de-Calais, a déclaré SNCF Réseau, confirmant une information à la Voix du Nord. “Deux de nos militaires ont perdu la vie dans un tragique accident près d’Arras. Mes pensées vont à leurs familles, leurs frères d’armes, aux blessés ainsi qu’à tous ceux qui s’engagent pour défendre la Nation”, a réagi sur X le président Emmanuel Macron.Selon un communiqué du procureur de la République d’Arras, “les deux militaires avaient quitté leur régiment ce (lundi) matin à bord du véhicule auto-école, dans le cadre du permis de conduire militaire de l’un d’eux”.Le parquet d’Arras a ouvert une “enquête aux fins de recherche des causes de la mort”, et saisi la section de recherches de la gendarmerie nationale de Lille.- “Vive émotion” -L’enquête devra déterminer “notamment les raisons pour lesquelles le véhicule s’est retrouvé immobilisé sur le passage à niveau”, ajoute le procureur d’Arras Sylvain Barbier Sainte Marie.Les dépistages d’alcoolémie effectués sur les militaires le matin même et sur le conducteur de train après l’accident se sont avérés négatifs.Sur X, le ministre Sébastien Lecornu a exprimé sa “très vive émotion”, précisant que les deux hommes faisaient partie du 41e Régiment de Transmissions basé à Douai (Nord).Deux passagers du train, blessés légers, ont été hospitalisés, a indiqué le procureur. Le conducteur du train, choqué, a été pris en charge par les secours, selon SNCF Réseau.Le TER est resté arrêté plusieurs heures au milieu des champs, à quelque dizaines de mètres du passage à niveau dont les barrières étaient relevées, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.Une riveraine agricultrice dit avoir entendu le train klaxonner puis freiner sans pouvoir s’arrêter avant de percuter une voiture. Après avoir entendu les passagers crier, “on y a été” et “le moteur était sorti de la voiture, il y avait plein de trucs à terre tout partout”, a décrit Marion Saudmont, 28 ans, qui a appelé les pompiers.Selon le parquet le conducteur du train, a expliqué “qu’il avait vu, au loin, le véhicule stationné sur le passage à niveau, à l’arrêt. Il avait klaxonné et freiné, mais n’avait pu éviter le choc”.- Circulation des TER perturbée -Selon SNCF Réseau, le train, qui reliait Hazebrouck (Nord) à Arras, transportait une centaine de passagers. Ils ont été transférés dans des bus et la circulation a été interrompue une bonne partie de la journée dans les deux sens sur cet axe entre Arras et Lens et les trains détournés par Douai et Ostricourt.Un homme était mort percuté par un train à ce même passage à niveau en juin dernier, selon la Voix du Nord, mais selon le maire de Bailleul-Sir-Berthoult, il s’agissait d’un suicide. Ce lundi, “c’est vraiment un accident. Pourquoi? Comment? On ne sait pas, donc attendons le résultat de l’enquête”, a commenté l’élu, Bernard Tournant.En 2023, 39 accidents impliquant un train ont été recensés en France, d’après la base de données des accidents corporels de la circulation. Ces accidents s’avèrent souvent graves: 29 d’entre eux étaient mortels, soit 74%.La France compte 15.000 passages à niveau, dont 60% sont équipés de dispositifs automatiques (feux de signalisation et/ou barrières), selon la même source.SNCF Réseau, qui mène des campagnes de sensibilisation sur les bons comportements à adopter aux passages à niveau, rappelle que la distance de freinage d’un train est “10 fois supérieure à celle d’un véhicule: à 100 km/h, un train a besoin de 1 km pour s’arrêter”.zl-bj-al-mra-lg/cnp/dsa

Deux militaires tués par un train à un passage à niveau dans le Pas-de-Calais

Une violente collision, dont les causes et circonstances restent à éclaircir: le parquet d’Arras a ouvert une enquête après la mort de deux militaires dont le véhicule a été percuté par un TER à un passage à niveau lundi matin près d’Arras.”Une voiture a été percutée ce matin par un train au niveau d’un passage à niveau” à Bailleul-Sir-Berthoult, dans le Pas-de-Calais, a déclaré SNCF Réseau, confirmant une information à la Voix du Nord. “Deux de nos militaires ont perdu la vie dans un tragique accident près d’Arras. Mes pensées vont à leurs familles, leurs frères d’armes, aux blessés ainsi qu’à tous ceux qui s’engagent pour défendre la Nation”, a réagi sur X le président Emmanuel Macron.Selon un communiqué du procureur de la République d’Arras, “les deux militaires avaient quitté leur régiment ce (lundi) matin à bord du véhicule auto-école, dans le cadre du permis de conduire militaire de l’un d’eux”.Le parquet d’Arras a ouvert une “enquête aux fins de recherche des causes de la mort”, et saisi la section de recherches de la gendarmerie nationale de Lille.- “Vive émotion” -L’enquête devra déterminer “notamment les raisons pour lesquelles le véhicule s’est retrouvé immobilisé sur le passage à niveau”, ajoute le procureur d’Arras Sylvain Barbier Sainte Marie.Les dépistages d’alcoolémie effectués sur les militaires le matin même et sur le conducteur de train après l’accident se sont avérés négatifs.Sur X, le ministre Sébastien Lecornu a exprimé sa “très vive émotion”, précisant que les deux hommes faisaient partie du 41e Régiment de Transmissions basé à Douai (Nord).Deux passagers du train, blessés légers, ont été hospitalisés, a indiqué le procureur. Le conducteur du train, choqué, a été pris en charge par les secours, selon SNCF Réseau.Le TER est resté arrêté plusieurs heures au milieu des champs, à quelque dizaines de mètres du passage à niveau dont les barrières étaient relevées, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.Une riveraine agricultrice dit avoir entendu le train klaxonner puis freiner sans pouvoir s’arrêter avant de percuter une voiture. Après avoir entendu les passagers crier, “on y a été” et “le moteur était sorti de la voiture, il y avait plein de trucs à terre tout partout”, a décrit Marion Saudmont, 28 ans, qui a appelé les pompiers.Selon le parquet le conducteur du train, a expliqué “qu’il avait vu, au loin, le véhicule stationné sur le passage à niveau, à l’arrêt. Il avait klaxonné et freiné, mais n’avait pu éviter le choc”.- Circulation des TER perturbée -Selon SNCF Réseau, le train, qui reliait Hazebrouck (Nord) à Arras, transportait une centaine de passagers. Ils ont été transférés dans des bus et la circulation a été interrompue une bonne partie de la journée dans les deux sens sur cet axe entre Arras et Lens et les trains détournés par Douai et Ostricourt.Un homme était mort percuté par un train à ce même passage à niveau en juin dernier, selon la Voix du Nord, mais selon le maire de Bailleul-Sir-Berthoult, il s’agissait d’un suicide. Ce lundi, “c’est vraiment un accident. Pourquoi? Comment? On ne sait pas, donc attendons le résultat de l’enquête”, a commenté l’élu, Bernard Tournant.En 2023, 39 accidents impliquant un train ont été recensés en France, d’après la base de données des accidents corporels de la circulation. Ces accidents s’avèrent souvent graves: 29 d’entre eux étaient mortels, soit 74%.La France compte 15.000 passages à niveau, dont 60% sont équipés de dispositifs automatiques (feux de signalisation et/ou barrières), selon la même source.SNCF Réseau, qui mène des campagnes de sensibilisation sur les bons comportements à adopter aux passages à niveau, rappelle que la distance de freinage d’un train est “10 fois supérieure à celle d’un véhicule: à 100 km/h, un train a besoin de 1 km pour s’arrêter”.zl-bj-al-mra-lg/cnp/dsa

Irish MMA star McGregor meets Trump, rails against immigration

Irish mixed martial arts fighter Conor McGregor, who has been found liable of sexual assault, met Donald Trump during a Saint Patrick’s Day visit on Monday during which he lashed out at illegal immigration in Ireland.”Ireland is at the cusp of potentially losing its Irishness,” said McGregor during an appearance in the White House briefing room alongside the president’s press secretary, Karoline Leavitt.”The illegal immigration racket is running ravage on the country,” added the fighter, wearing a green business suit to mark Saint Patrick’s Day, the centuries-old celebration of his homeland.Trump later hosted the 36-year-old former Ultimate Fighting Championship (UFC) star — whom he said last week was his favorite Irishman — in the Oval Office.McGregor posed for a picture with his arm around Trump’s shoulder as the president sat at his desk, and for another with tech tycoon and powerful Trump advisor Elon Musk. Tesla billionaire Musk previously backed McGregor when he spoke in the past about a possible presidential bid in Ireland. Musk has recently spoken out in support of a number of anti-immigration parties in Europe.”Your work ethic is inspiring,” McGregor told Trump, according to footage posted by an aide to the US president. “Yours is too, you’re fantastic,” replied Trump.Mc Gregor had earlier said he would be “listening” to Trump on immigration — one of the US president’s main focus areas as he seeks to ramp up deportations of people without proper documentation.”We couldn’t think of a better guest to have with us on Saint Patrick’s Day,” Leavitt said.McGregor’s comments earned swift pushback from Irish Prime Minister Micheal Martin, who met with Trump last week in the White House and received a dressing down over trade.”Conor McGregor’s remarks are wrong, and do not reflect the spirit of St. Patrick’s Day, or the views of the people of Ireland,” the premier posted on X.Mixed martial arts (MMA) is a sport that combines various combat techniques, and can be extremely violent.It has been gaining popularity, particularly as Trump campaigned in 2024 with stars and promoters of the UFC series that is popular with many male voters.Nicknamed “The Notorious,” McGregor is one of the biggest stars in UFC, the most famous and lucrative MMA league. He is known for his aggressive, provocative temperament — and noted for occasional anti-immigration outbursts.In November 2024 the fighter was ordered by an Irish court to pay damages to a woman who claimed that McGregor “brutally raped and battered” her in a hotel in Dublin in 2018. McGregor claimed they had consensual sex.More recently, the Irishman was sued in a US court in January, accused of sexual assault at an NBA game in Miami in 2023.Trump was meanwhile ordered by a New York jury in a civil trial in 2023 to pay $5 million for sexually abusing and defaming writer E. Jean Carroll.Trump denied the allegations and appealed the verdict, which was upheld in December 2024.