Les premiers Marines commencent leurs opérations à Los Angeles

Les premiers Marines dépêchés par Donald Trump à Los Angeles commencent leurs opérations sur le terrain vendredi, à la veille d’une journée de manifestations à travers les Etats-Unis pour protester contre la politique du président républicain jugée de plus en plus autoritaire par ses opposants.Environ 200 membres de ces troupes d’élite, d’ordinaire déployées à l’étranger, assumeront à partir de la mi-journée des opérations de protection d’un immeuble fédéral qui héberge notamment le FBI, a expliqué le général Scott Sherman.Ces unités équipées de matériel anti-émeutes font partie d’un groupe d’environ 700 Marines qui doivent rejoindre 4.000 réservistes de la Garde nationale dont le déploiement a été ordonné dans la deuxième ville des Etats-Unis par Donald Trump, contre l’avis des autorités démocrates locales.Il s’agit d’une gradation supplémentaire de la réponse voulue musclée de l’administration du président républicain face aux manifestations de protestation contre les raids anti-migrants de la police de l’immigration (ICE) survenues ces derniers jours dans la mégalopole, où vit une importante population hispanique.Le gouverneur démocrate de la Californie, Gavin Newsom, a dénoncé le “fantasme fou d’un président dictatorial” et saisi la justice.En première instance, un juge fédéral a estimé illégal jeudi l’ordre donné par le président de déployer la Garde nationale avant qu’un juge d’appel n’accorde un répit à Donald Trump, en lui laissant provisoirement le contrôle des militaires.Ce bras de fer judiciaire survient au moment où les opposants à l’administration Trump se réuniront samedi dans tout le pays sous le slogan “No Kings” (“Pas de rois”). Des manifestations sont prévues dans une centaine de villes. Le même jour, qui est aussi celui de son 79e anniversaire, Donald Trump présidera à Washington une grande parade militaire destinée à célébrer les 250 ans de l’armée.”Si je n’avais pas envoyé les militaires à Los Angeles, la ville serait en train de brûler complètement en ce moment”, a réaffirmé vendredi le milliardaire républicain sur sa plateforme Truth Social.- “Pour les sans voix”-Figure centrale de l’opposition démocrate, M. Newsom, 57 ans, est considéré comme un possible candidat démocrate à la présidentielle de 2028.Les tensions à Los Angeles ont éclaté le 6 juin quand des manifestants ont commencé à protester contre des raids musclés menés contre des sans-papiers.”Pourquoi je suis ici? Pour les gens qui ont été arrêtés, ceux qui n’ont pas de voix”, a confié à l’AFP Jasmine, qui n’a pas donné son nom de famille.Largement pacifiques, les manifestations ont toutefois été marquées par des violences parfois spectaculaires, avec des voitures brûlées, des commerces pillés, des jets de feux d’artifices et une grande voie rapide bloquée.Les rassemblements se sont étendus ces derniers jours à d’autres villes américaines, dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.Donald Trump a promis pendant sa campagne de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”. Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité. Sur le plan économique, il a admis devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie.Au Mexique, d’où sont originaires nombre de sans-papiers présents au Etats-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.

Les premiers Marines commencent leurs opérations à Los Angeles

Les premiers Marines dépêchés par Donald Trump à Los Angeles commencent leurs opérations sur le terrain vendredi, à la veille d’une journée de manifestations à travers les Etats-Unis pour protester contre la politique du président républicain jugée de plus en plus autoritaire par ses opposants.Environ 200 membres de ces troupes d’élite, d’ordinaire déployées à l’étranger, assumeront à partir de la mi-journée des opérations de protection d’un immeuble fédéral qui héberge notamment le FBI, a expliqué le général Scott Sherman.Ces unités équipées de matériel anti-émeutes font partie d’un groupe d’environ 700 Marines qui doivent rejoindre 4.000 réservistes de la Garde nationale dont le déploiement a été ordonné dans la deuxième ville des Etats-Unis par Donald Trump, contre l’avis des autorités démocrates locales.Il s’agit d’une gradation supplémentaire de la réponse voulue musclée de l’administration du président républicain face aux manifestations de protestation contre les raids anti-migrants de la police de l’immigration (ICE) survenues ces derniers jours dans la mégalopole, où vit une importante population hispanique.Le gouverneur démocrate de la Californie, Gavin Newsom, a dénoncé le “fantasme fou d’un président dictatorial” et saisi la justice.En première instance, un juge fédéral a estimé illégal jeudi l’ordre donné par le président de déployer la Garde nationale avant qu’un juge d’appel n’accorde un répit à Donald Trump, en lui laissant provisoirement le contrôle des militaires.Ce bras de fer judiciaire survient au moment où les opposants à l’administration Trump se réuniront samedi dans tout le pays sous le slogan “No Kings” (“Pas de rois”). Des manifestations sont prévues dans une centaine de villes. Le même jour, qui est aussi celui de son 79e anniversaire, Donald Trump présidera à Washington une grande parade militaire destinée à célébrer les 250 ans de l’armée.”Si je n’avais pas envoyé les militaires à Los Angeles, la ville serait en train de brûler complètement en ce moment”, a réaffirmé vendredi le milliardaire républicain sur sa plateforme Truth Social.- “Pour les sans voix”-Figure centrale de l’opposition démocrate, M. Newsom, 57 ans, est considéré comme un possible candidat démocrate à la présidentielle de 2028.Les tensions à Los Angeles ont éclaté le 6 juin quand des manifestants ont commencé à protester contre des raids musclés menés contre des sans-papiers.”Pourquoi je suis ici? Pour les gens qui ont été arrêtés, ceux qui n’ont pas de voix”, a confié à l’AFP Jasmine, qui n’a pas donné son nom de famille.Largement pacifiques, les manifestations ont toutefois été marquées par des violences parfois spectaculaires, avec des voitures brûlées, des commerces pillés, des jets de feux d’artifices et une grande voie rapide bloquée.Les rassemblements se sont étendus ces derniers jours à d’autres villes américaines, dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.Donald Trump a promis pendant sa campagne de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”. Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité. Sur le plan économique, il a admis devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie.Au Mexique, d’où sont originaires nombre de sans-papiers présents au Etats-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.

Les frappes d’Israël en Iran provoquent des annulations de vols en cascade au Moyen-Orient

De nombreuses compagnies comme Air India, Emirates ou Air France ont supprimé ou dérouté des dizaines de vols vendredi après les frappes israéliennes sur le territoire iranien.Israël, l’Iran, mais aussi l’Irak et la Jordanie ont fermé leur espace aérien vendredi matin, provoquant l’annulation de nombreux vols vers et depuis le Moyen-Orient, ou prévoyant un survol de la région.Les vols New Delhi-Vienne et Bombay-Londres d’Air India s’apprêtaient à entrer dans l’espace aérien iranien vendredi quand Israël a lancé son attaque, selon le site Flight Aware. Les avions ont fait demi-tour vers leur aéroport d’origine.”A cause de la situation en Iran”, plusieurs vols d’Air India entre l’Inde et les Etats-Unis ou l’Europe ont dû s’arrêter vendredi dans des aéroports européens, saoudiens ou émiratis, a indiqué la compagnie sur son site.Air France a également annoncé vendredi la suspension “jusqu’à nouvel ordre” de ses vols entre Paris et Tel-Aviv, mais a maintenu ses liaisons vers le Liban et d’autres aéroports de la région.Lufthansa, premier groupe de transport aérien européen, a aussi suspendu ses liaisons avec Téhéran jusqu’au 31 juillet, a prolongé la suspension de celles avec Tel-Aviv sur la même période et évitera l’espace aérien des deux pays, et de l’Irak, “jusqu’à nouvel ordre”.Sa filiale helvétique, Swiss, s’est alignée sur ces décisions, choisissant en plus de suspendre ses vols vers Beyrouth et de ne pas reprendre ceux vers Tel-Aviv jusqu’au 25 octobre.La compagnie grecque Aegean Airlines a quant à elle suspendu ses vols avec Tel-Aviv jusqu’au 12 juillet, et avec Beyrouth, Amman et Erbil (Irak) jusqu’au 28 juin.Les compagnies du Golfe ont quant à elles annulé vendredi plusieurs vols en provenance et à destination de l’Irak, de la Jordanie, du Liban, de l’Iran et de la Syrie.Les aéroports internationaux de Dubaï, qui proposent de nombreux vols vers la région, ont fait part vendredi de nombreuses “annulations ou de reports en raison des fermetures des espaces aériens en Iran, en Irak et en Syrie”, d’après un communiqué posté sur le réseau social X.L’aéroport d’Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, a mis en garde contre “des perturbations” attendues “tout au long de la journée”.L’agence de l’aviation civile de Russie, Rossaviatsia, a également ordonné aux compagnies russes de ne plus assurer de vols de ou vers Israël et l’Iran, et de ne pas entrer dans les espaces aériens israélien, jordanien, irakien et iranien, pour l’heure jusqu’au 26 juin.La compagnie américaine Delta Air Lines a suspendu sa liaison New York JFK – Tel-Aviv jusqu’au 31 août, et sa consoeur United a fait de même avec son New York/Newark-Tel-Aviv jusqu’à une date non spécifiée.- Survols difficiles -L’aviation civile, qui fait de la sûreté sa clé de voûte, compose de plus en plus difficilement avec l’extension des zones d’hostilités à travers le monde.Les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, des coups d’Etat en Afrique sahélienne et le développement de zones de non-droit créent un casse-tête pour les liaisons long-courrier, à un degré sans précédent, selon les professionnels.La destruction du vol MH17 de la Malaysia Airlines au-dessus de l’Ukraine (298 morts) par un missile sol-air en 2014 a notamment créé un électrochoc.Les compagnies de certains pays, dont la Chine, la Turquie et l’Inde, ont continué à survoler l’Iran même après les tirs de missiles sans avertissement préalable contre Israël début octobre 2024.Pour passer vers l’Est, celles-ci utilisaient cependant un autre point de passage qui vient de se fermer: l’Irak, dont le survol sous 32.000 pieds (9.750 mètres), non loin du plafond opérationnel des jets, présentait déjà un risque “élevé”, “en raison de la présence de divers armements anti-aériens et de bombardements de missiles ou de drones impromptus”, selon l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA).La fermeture de l’espace aérien israélien a provoqué l’annulation de tous les vols depuis Israël, notamment des compagnies locales El Al (jusqu’à dimanche) et Israir (jusqu’à samedi), ont indiqué les compagnies.Israël a frappé dans la nuit une centaine de cibles dont des sites nucléaires, tuant les deux plus hauts responsables militaires de la République islamique, qui a juré de se venger.

Macron urges renewed nuclear dialogue after Israel’s Iran strikes

France’s President Emmanuel Macron on Friday urged the US and Iran to resume nuclear talks following a wave of Israeli strikes against Iran.”Iran bears a heavy responsibility in the destabilisation of the whole region,” he said after Western nations in recent days accused Tehran of deliberately escalating its nuclear programme, despite several rounds of US-Iran talks.  “We call for the resumption of dialogue and the reaching of a deal.”US President Donald Trump’s Middle East pointman Steve Witkoff had been set to hold a sixth round of talks with Iran on Sunday in Oman.After Israel’s deadly strikes early on Friday, Trump afterwards urged Iran to “make a deal, before there is nothing left”, warning of “even more brutal” attacks to come.Macron, who earlier on Friday defended Israel’s right to protect itself, said France could help in the case of an Iranian retaliation against Israel.”If Israel were to be attacked in retaliation by Iran, France, if in a position to do so, would take part in protection and defence operations,” he said.Macron earlier in the day spoke by phone to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, the Elysee said, following a spike in diplomatic tensions.The French presidency said the phone conversation took place but did not provide details.Relations between Macron and Netanyahu have been strained in recent months over Israel’s blockade of Gaza and France’s plans to recognise a Palestinian state.- UN meeting postponed -France and Saudi Arabia have been planning to co-chair a UN conference on a two-state solution for Israel and the Palestinians next week in New York.But Macron said on Friday evening that meeting had been postponed.”While we have to postpone this conference for logistical and security reasons, it will take place as soon as possible,” Macron said at a press conference.Israel pounded Iran in a series of air raids, striking 100 targets including nuclear and military sites, as well as killing the armed forces’ chief of staff.In the aftermath of the strikes, Macron also spoke with leaders including Trump and the Crown Prince of Saudi Arabia.Earlier Friday, Macron said Israel had the right to defend itself and ensure its security but also called for de-escalation.”To avoid jeopardising the stability of the entire region, I call on all parties to exercise maximum restraint and to de-escalate,” he said on X.Macron spoke after convening a meeting of the National Defence and Security Council.”All necessary steps will be taken to protect our nationals and our diplomatic and military missions in the region,” Macron said.Iran has gradually broken away from its commitments under the nuclear deal it struck with world powers including the United States and France in 2015.The landmark deal provided Iran sanctions relief in exchange for curbs on its atomic programme, but it fell apart after the unilateral withdrawal of the United States during Trump’s first term in 2018.

“Il y avait des corps partout” sur le site du crash du Boeing d’Air India

“Il y avait des corps partout” sur le site du crash du Boeing 787 d’Air India, raconte vendredi Bharat Solanki. Avec d’autres habitants d’Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, il s’est précipité la veille pour extraire des corps et des survivants des décombres.”Nous avons sorti des corps, environ 25, puis la police est arrivée et nous a demandé de partir”, témoigne vendredi auprès de l’AFP cet employé d’une station-service située à environ un kilomètre du quartier résidentiel où l’avion s’est écrasé.Dans la résidence dans laquelle vivaient des médecins et étudiants travaillant dans un hôpital “c’était terrible”, raconte encore sous le choc Bharat Solanki, 51 ans.”Il y avait des corps partout, ils étaient en morceaux”, se souvient-il. “Certains étaient entièrement carbonisés. Certains n’avaient pas de jambe ou de front”.Cette vision le hante et lui fait presque oublier que certains résidents “étaient encore vivants”.Le crash de l’avion qui venait de décoller pour Londres de l’aéroport de la ville Ahmedabad avec 242 personnes à bord s’est produit à l’heure du déjeuner.L’appareil, transformé en boule de feu, s’est écrasé dans un bruit assourdissant sur un quartier résidentiel.Le Premier ministre Narendra Modi, s’est rendu sur le site du crash vendredi matin – et a parlé de “scène de dévastation”, qualifiant ce crash de “tragédie inimaginable”.Des images le montrent en train d’observer un bâtiment de plusieurs étages noirci par la fumée, avec l’empennage de l’avion encastré dans le mur d’un immeuble.Le bilan est jusqu’à présent d’au moins 265 morts dont une vingtaine dans les immeubles percutés avant de s’embraser.Le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, qui s’est exprimé jeudi soir depuis le site du crash a déclaré que l’avion contenait dans ses réservoirs 125.000 litres de carburant.Avec une telle quantité, sous le choc, l’appareil s’est immédiatement embrasé.- “Terrifiés” -Sona Prakash, une habitante du quartier de Meghani Nagar, situé à moins d’un kilomètre du site du crash, raconte que la résidence des médecins “a été détruite” et “que beaucoup sont morts ou ont été blessés”.A Meghani Nagar, les habitants – pour la plupart des ouvriers – vivent au rythme des décollages et atterrissages des avions de l’aéroport international.Il y a eu une “forte explosion”, se souvient Vinod Bhai, 47 ans, “j’étais effrayé, je me demandais +que s’est-il passé? Une explosion de bombe?”.”Puis quand j’ai regardé, j’ai vu que c’était un avion. Il y avait de la fumée noire partout. Le ciel était noir. Il y avait tellement de fumée. Mes yeux brûlaient”, témoigne cet ouvrier. Patani, 35 ans, également ouvrier, a d’abord pensé à l’explosion d’une bombe avant de réaliser que “c’était un crash d’avion”. Il pense qu’il ne vivra plus jamais sereinement si près de l’aéroport, “il volait tellement bas”.Les trois enfants de Mme Prakash restent “terrifiés”.”Nous avons peur de rester dedans comme dehors mais que faire?”, se demande-t-elle désespérée.

Second officer arrested over Kenya custody deathFri, 13 Jun 2025 18:07:18 GMT

A second officer has been arrested in connection with the death of a teacher in custody in the Kenyan capital Nairobi, the police watchdog said Friday, a case that has sparked nationwide outrage.Albert Ojwang, 31, died in custody last weekend after being arrested for criticising a senior officer online.Police initially said Ojwang had fatally injured …

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Joy and grief for lone India crash survivor’s family

The UK-based family of the lone survivor of the Air India crash were torn on Friday between joy at his miracle escape and grief at the loss of his brother.”We are happy Vishwash has been saved, but on the other hand we are just heartbroken about Ajay,” his cousin told AFP outside the family home in central Leicester.Vishwash Kumar Ramesh, 40, is believed to be the only person to have survived the crash when Air India Flight 171 plummeted from the sky shortly after taking off from the northern Indian city of Ahmedabad.His brother, Ajay Kumar Ramesh, was on the same flight, but is believed to have perished in the disaster. There were 242 passengers and crew on the plane, including 53 British citizens.At least 24 people were killed on the ground, officials said, after the aeroplane landed on a canteen building where students were having lunch.Since Thursday’s tragedy, the small Leicester street where Ramesh’s parents and younger brother lived has been flooded with visitors.Ramesh lives not far away with his wife and son, his cousin Hiren Kantilal, 19, told AFP.Ajay also lived in the town, one of the oldest in England, and the two brothers ran a confectionary business together.”They are wonderful people, and heartful people. They are greatest men I have ever seen in my life, both of them,” said Kantilal.The brothers were returning to the UK after spending a few weeks on holiday in India, and the family had been waiting to go and pick them up at Gatwick airport.- ‘I am totally fine’ -Shortly after the crash, they were shocked when Ramesh, who had reportedly been in seat 11A, called his father to say he was alive. Ajay was seated at the other end of the row.”Our plane has been crashed,” Ramesh told his dad, according to his cousin.”He was bleeding all over him, in the face and everything, and he said: ‘I am just waiting for my brother and I don’t know how I get out of the plane’.”He said: ‘do not worry about me, try to find about Ajay Kumar’ and he said: ‘I am totally fine’.”Kantilal said his cousin had waited for about 10 to 15 minutes seeking his brother, and then was whisked away to hospital by the rescue services.Images which went viral on social media apparently showed Ramesh walking away from the wreckage of the 787-8 Boeing Dreamliner, and have been splashed across the front pages of British media along with a photo of him in his hospital bed.Indian Prime Minister Narendra Modi paid a visit to Ramesh on Friday at the hospital where he is being treated for burns and other injuries, footage on his YouTube channel showed.”Everything happened in front of me, and even I couldn’t believe how I managed to come out alive from that,” Ramesh said from his hospital bed, speaking in Hindi to national broadcaster DD News.His parents had also been desperately trying to contact his brother Ajay on Thursday. “The call was going through, but no-one was answering the call,” Kantilal said.At the family home, relatives were frantically scanning their phones to try to buy a flight to Ahmedabad later on Friday afternoon.Downing Street said that the foreign ministry had been in touch with Ramesh to offer him consular assistance.

Médias: Sophie Gourmelen prend la tête du groupe Ebra

Jusqu’ici directrice générale du Parisien – Aujourd’hui en France, Sophie Gourmelen a été nommée présidente du groupe de presse régionale Ebra à partir de septembre 2025, a annoncé vendredi Crédit Mutuel Alliance Fédérale, son actionnaire unique, six mois après la démission de Philippe Carli.L’ancien président du groupe de presse Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra), Philippe Carli, mis en cause pour avoir “aimé” sur le réseau social LinkedIn des publications de personnalités d’extrême droite, avait annoncé quitter ses fonctions en janvier.Sophie Gourmelen, décrite dans le communiqué comme “professionnelle reconnue des médias” et du numérique, aura pour “mission principale de poursuivre les travaux déjà engagés pour un retour à la rentabilité” du groupe qui compte neuf quotidiens régionaux où travaillent plus de 1.400 journalistes.Elle devra “notamment renforcer la stratégie de transformation numérique en cours, tant sur le plan éditorial que marketing, ainsi que poursuivre la diversification des activités du groupe”, est-il encore indiqué.Sophie Gourmelen sera aussi chargée de “poursuivre les efforts entrepris ces dernières années pour rétablir l’équilibre financier” du groupe, tout en travaillant à “répondre aux nouvelles attentes du public et à rajeunir le lectorat” et à “diversifier son modèle économique”.Ebra édite Le Dauphiné libéré, Le Bien public, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Progrès, L’Est républicain, Le Républicain lorrain, Vosges Matin, L’Alsace et Les Dernières nouvelles d’Alsace, des titres qui couvrent au total 23 départements dans l’est de la France.”C’est avec une grande fierté que je rejoins la présidence du Groupe Ebra”, a commenté la nouvelle dirigeante, citée dans le communiqué et disant mesurer “pleinement l’importance de notre mission: garantir une information fiable et ancrée dans la vie des territoires”. Diplômée de l’école de commerce Excelia, Mme Gourmelen a entamé sa carrière chez International Master Publishers en 1990, avant de rejoindre en 2006 Prisma Presse. Elle rejoint en 2008 le Groupe Les Echos où elle devient directrice déléguée marketing digitale et intègre le comité exécutif. Elle était directrice générale et directrice de publication du Parisien – Aujourd’hui en France depuis 2016.Jusqu’à sa démission, Philippe Carli dirigeait le groupe depuis 2017. Il avait été épinglé, mi-janvier, par Mediapart pour avoir “aimé” des messages émanant de personnalités d’extrême droite comme la députée européenne (Reconquête!) Sarah Knafo.L’intérim à la présidence avait été confié à Éric Petitgand, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.