L’ÃŽle-de-France menacée à terme par des sécheresses sévères, selon l’OCDE

Les épisodes de sécheresse intense sont une menace croissante pour Paris et sa région qui pourront coûter jusqu’à 2,5 milliards d’euros, sans entraîner toutefois de restrictions d’eau potable, observe lundi l’OCDE, qui appelle à renforcer la prévention des risques.En 2024, Barcelone avait “échappé de peu à une pénurie d’eau”, mais avait dû imposer des restrictions de consommation “très strictes” à sa population après trois ans de sécheresse, observe Jo Tyndall, directrice de la direction Environnement de l’Organisation de coopération et de développement économiques.Si Paris n’est pas encore confrontée à de telles crises, les sécheresses n’en sont pas moins “une menace croissante pour les habitants”, en particulier après 2050, prévient l’organisation dans un rapport de 200 pages.Les habitants des grandes villes sont particulièrement vulnérables au manque d’eau du fait de l’imperméabilisation de leurs sols qui réduit la capacité des nappes souterraines à se recharger, tandis que la hausse des températures aggrave le phénomène des îlots de chaleur. Ces tendances sont amplifiées par le réchauffement climatique, qui assèche les sols plus rapidement, fait chuter le niveau des nappes phréatiques à des seuils critiques et favorise l’alternance d’épisodes de sécheresses prolongées et de pluies torrentielles.Longtemps perçue comme bien pourvue en ressources hydriques, l’ÃŽle-de-France a subi une augmentation des températures moyennes de 2°C depuis 1990 et le réchauffement climatique augmente la probabilité de sécheresses sévères dans la région.En cas de sécheresse aussi grave qu’en 1921, des restrictions d’irrigation, de navigation et d’usage de l’eau dans l’industrie devraient être imposées “pendant plus de 150 jours” pour préserver l’approvisionnement en eau potable des habitants, ont calculé les auteurs.Le développement de l’ÃŽle-de-France, qui concentre 19% de la population et un tiers de la production économique, accentue encore davantage les besoins en eau, donc le risque de sécheresse.L’agriculture, qui occupe 50% de la superficie, a vu ses besoins en eau “plus que doubler depuis 2012” et ceux-ci devraient encore “s’accroître de 45% d’ici 2050”, préviennent les auteurs, qui pointent aussi le développement de la production de froid via l’eau de la Seine pour les besoins de climatisation.- Ressources raréfiées -Les prélèvements d’eau en ÃŽle-de-France servent principalement à l’alimentation en eau potable (57%), l’industrie (20%), la production d’énergie (13%), aux canaux (7%) et à l’irrigation (3%). Jusqu’à présent, la région s’était montrée résiliente grâce à un “solide réseau d’infrastructures fluviales”, notamment quatre lacs réservoirs qui “jouent un rôle crucial dans le maintien des niveaux d’eau et garantissent l’approvisionnement en eau potable et en eau à usage industriel, agricole et énergétique lorsque les ressources en eau se raréfient”.Mais selon l’OCDE, un épisode de sécheresse majeur pourrait “gravement perturber les activités économiques” et engendrer jusqu’à 2,5 milliards d’euros de pertes de production agricole et manufacturière à horizon 2100. Ce à quoi s’ajoutent des risques de dégâts sur l’habitat liés au retrait des argiles sous l’effet de la sécheresse, ou de potentiels conflits d’usage avec des agriculteurs d’autres régions si ces dernières étaient mises à contribution pour approvisionner l’ÃŽle-de-France en eau potable. “On sait qu’on va être plus exposés mais on n’a pas quantifié la vulnérabilité des activités ou des populations”, a commenté pour l’AFP Sophie Lavaud, rédactrice du rapport.Ce qu’elle explique notamment par “la confiance placée par les autorités dans les lacs réservoirs, qui alimentent les fleuves à hauteur de 70% lors des périodes d’étiage”.Les auteurs préconisent de réduire les prélèvements d’eau, même s’ils reconnaissent que la marge de manoeuvre est faible, l’ÃŽle-de-France étant déjà bonne élève.Ils recommandent aussi “une solide évaluation des risques” de sécheresse à l’aune du changement climatique pour mettre en place une stratégie après 2030, ou encore d’allouer la ressource en eau en fonction des besoins de chaque usager. Aujourd’hui, les usagers peuvent procéder à des prélèvements illimités, sauf en cas de sécheresse, s’ils démontrent “que la ressource ou les écosystèmes n’en pâtiront pas”.Le rapport appelle enfin à développer la réutilisation des eaux industrielles ou la collecte des eaux de pluie.

L’ÃŽle-de-France menacée à terme par des sécheresses sévères, selon l’OCDE

Les épisodes de sécheresse intense sont une menace croissante pour Paris et sa région qui pourront coûter jusqu’à 2,5 milliards d’euros, sans entraîner toutefois de restrictions d’eau potable, observe lundi l’OCDE, qui appelle à renforcer la prévention des risques.En 2024, Barcelone avait “échappé de peu à une pénurie d’eau”, mais avait dû imposer des restrictions de consommation “très strictes” à sa population après trois ans de sécheresse, observe Jo Tyndall, directrice de la direction Environnement de l’Organisation de coopération et de développement économiques.Si Paris n’est pas encore confrontée à de telles crises, les sécheresses n’en sont pas moins “une menace croissante pour les habitants”, en particulier après 2050, prévient l’organisation dans un rapport de 200 pages.Les habitants des grandes villes sont particulièrement vulnérables au manque d’eau du fait de l’imperméabilisation de leurs sols qui réduit la capacité des nappes souterraines à se recharger, tandis que la hausse des températures aggrave le phénomène des îlots de chaleur. Ces tendances sont amplifiées par le réchauffement climatique, qui assèche les sols plus rapidement, fait chuter le niveau des nappes phréatiques à des seuils critiques et favorise l’alternance d’épisodes de sécheresses prolongées et de pluies torrentielles.Longtemps perçue comme bien pourvue en ressources hydriques, l’ÃŽle-de-France a subi une augmentation des températures moyennes de 2°C depuis 1990 et le réchauffement climatique augmente la probabilité de sécheresses sévères dans la région.En cas de sécheresse aussi grave qu’en 1921, des restrictions d’irrigation, de navigation et d’usage de l’eau dans l’industrie devraient être imposées “pendant plus de 150 jours” pour préserver l’approvisionnement en eau potable des habitants, ont calculé les auteurs.Le développement de l’ÃŽle-de-France, qui concentre 19% de la population et un tiers de la production économique, accentue encore davantage les besoins en eau, donc le risque de sécheresse.L’agriculture, qui occupe 50% de la superficie, a vu ses besoins en eau “plus que doubler depuis 2012” et ceux-ci devraient encore “s’accroître de 45% d’ici 2050”, préviennent les auteurs, qui pointent aussi le développement de la production de froid via l’eau de la Seine pour les besoins de climatisation.- Ressources raréfiées -Les prélèvements d’eau en ÃŽle-de-France servent principalement à l’alimentation en eau potable (57%), l’industrie (20%), la production d’énergie (13%), aux canaux (7%) et à l’irrigation (3%). Jusqu’à présent, la région s’était montrée résiliente grâce à un “solide réseau d’infrastructures fluviales”, notamment quatre lacs réservoirs qui “jouent un rôle crucial dans le maintien des niveaux d’eau et garantissent l’approvisionnement en eau potable et en eau à usage industriel, agricole et énergétique lorsque les ressources en eau se raréfient”.Mais selon l’OCDE, un épisode de sécheresse majeur pourrait “gravement perturber les activités économiques” et engendrer jusqu’à 2,5 milliards d’euros de pertes de production agricole et manufacturière à horizon 2100. Ce à quoi s’ajoutent des risques de dégâts sur l’habitat liés au retrait des argiles sous l’effet de la sécheresse, ou de potentiels conflits d’usage avec des agriculteurs d’autres régions si ces dernières étaient mises à contribution pour approvisionner l’ÃŽle-de-France en eau potable. “On sait qu’on va être plus exposés mais on n’a pas quantifié la vulnérabilité des activités ou des populations”, a commenté pour l’AFP Sophie Lavaud, rédactrice du rapport.Ce qu’elle explique notamment par “la confiance placée par les autorités dans les lacs réservoirs, qui alimentent les fleuves à hauteur de 70% lors des périodes d’étiage”.Les auteurs préconisent de réduire les prélèvements d’eau, même s’ils reconnaissent que la marge de manoeuvre est faible, l’ÃŽle-de-France étant déjà bonne élève.Ils recommandent aussi “une solide évaluation des risques” de sécheresse à l’aune du changement climatique pour mettre en place une stratégie après 2030, ou encore d’allouer la ressource en eau en fonction des besoins de chaque usager. Aujourd’hui, les usagers peuvent procéder à des prélèvements illimités, sauf en cas de sécheresse, s’ils démontrent “que la ressource ou les écosystèmes n’en pâtiront pas”.Le rapport appelle enfin à développer la réutilisation des eaux industrielles ou la collecte des eaux de pluie.

EU hosts donor drive for post-Assad Syria

The European Union will bring together international donors on Monday to try to rally financing for Syria’s fragile recovery after the ouster of its longtime ruler Bashar al-Assad.For the first time the Syrian authorities will be represented at the annual gathering in Brussels — with interim foreign minister Assaad al-Shibani set to attend.Western and regional powers are desperate to steer Syria onto the road to stability after 14 years of civil war that have sent millions of refugees over its borders.But an outbreak of deadly violence this month — the worst since Assad was toppled in December — has rocked confidence in the new Islamist-led authorities.”Our objective with this conference is to stand with Syria while stressing the need for a successful transition,” an EU official said, speaking on condition of anonymity.The EU has held its annual donor drive for Syria for the past eight years — but it mainly focused on supporting refugees in neighbouring countries and avoided any contacts with the Assad regime. “This year, of course, the conference will be different,” the official said.”It’s a window of opportunity. It’s not very, very wide open. So we’ve got to benefit from the moment, otherwise it could be too late.”Syria’s needs are massive as swathes of the country lie in ruins and the economy has been ravaged by years of international isolation after Assad’s 2011 crackdown on opposition sparked the civil war.The United Nations says that at current growth rates, Syria would need more than 50 years to get back to its economic level before the outbreak of its devastating civil war.The country still faces a dire humanitarian situation with an estimated 16.7 million people in need of assistance.”What we want to do is respond to the immediate needs straight away,” the EU official said.- US pullback? -Syria’s new rulers — headed by former Islamist rebel commander Ahmed al-Sharaa — have been clamouring for assistance to help the country’s recovery.The EU has eased sanctions on key sectors of the economy, but along with other powers it insists the authorities must make good on promises for an inclusive transition.There have been positive moves from Damascus, including Sharaa signing a constitutional declaration laying out a five-year transitional period and rights for women and freedom of expression.But hopes were shaken by the violence on Syria’s Mediterranean coast, which a war monitor said saw security forces kill nearly 1,500 civilians, most of them members of the Alawite minority to which the Assad family belongs.Last year’s donor drive raised 7.5 billion euros ($8.2 billion) dollars in grants and loans to help the people of Syria. Efforts to top that level this time round could however be hit by US President Donald Trump’s axing of Washington’s foreign aid budget.A representative from the US government is expected at the Brussels event, EU officials said.Up until now the United States has been the single biggest individual donor to fund humanitarian efforts in Syria, according to the United Nations.  “The global system of humanitarian aid in general was based on two pillars — one was the United States, a very large one, and the other one was the EU and its member states,” a second EU official said.”Now one of the two pillars is somehow reducing very much, if not cutting completely, some of their operation, and this implies a scarcity of humanitarian funds worldwide.”Even before Trump’s return to power the United Nations’ humanitarian response plan remained woefully underfunded at just 35 percent of the $4.1 billion demanded. EU officials said they hope Arab countries in the Middle East will step up to help fill any gaps left by the United States.There are expected to be other conferences focused on funding reconstruction in Syria in the future, they said.   

UNRWA chief confident he is on ‘right side of history’

UNRWA chief Philippe Lazzarini acknowledges that it has been “stressful” leading the embattled UN agency for Palestinian refugees, but says he is confident he is “on the right side of history”.The 61-year-old head of the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees has, along with his organisation, withstood a barrage of criticism and accusations from Israel since Hamas’s deadly October 7, 2023 attack inside Israel and the devastating war in Gaza that followed.”Of course it is stressful. No one could really be prepared for something like this,” Lazzarini told AFP in a recent interview.It has been rough from the start.The softly-spoken Swiss father of four began his tenure in 2020 under Covid lockdown, as UNRWA was reeling after the United States — traditionally its largest donor — dramatically slashed its contribution during President Donald Trump’s first term.But that was nothing compared to what was to come.”October 7 basically … destroyed the last protection dikes that UNRWA might have had,” he said, lamenting the “arsenal” it unleashed “to try to discredit the agency, attack the agency, get rid of the agency”.- ‘No visibility’ -Relations between Israel and UNRWA, which supports nearly six million Palestinian refugees across Gaza, the West Bank, Jordan, Lebanon and Syria, have long been strained, but they have fallen off a cliff in the past year and a half.Israel’s allegation that some UNRWA staff took part in the October 7 attack spurred a string of nations early last year to at least temporarily halt their backing for the already cash-strapped agency.Lazzarini warned of “the real risk of the agency collapsing and imploding”.Serving as the “backbone” of the aid operation in Gaza, UNRWA should have funding until June, he said.”I have no visibility” beyond that, added Lazzarini, speaking to AFP on the sidelines of the FIFDH human rights film festival in Geneva where a film about UNRWA was featured. Funding gaps are not the only problem the agency faces.Amid accusations that UNRWA was “infested with Hamas terror activity”, Israel in January took the unprecedented step of severing ties with the UN agency and banning it from operating on Israeli soil.While UNRWA can still operate in Gaza and the West Bank, it has been barred from contact with Israeli officials, making it difficult to coordinate the safe delivery of aid in the Palestinian territories.No aid is meanwhile going into Gaza, since Israel halted deliveries to the Strip amid a deadlock over a fragile ceasefire.”This decision threatens the life and survival of civilians in Gaza,” Lazzarini warned.- ‘Damocles sword’ -He also described the situation in the West Bank, where Israel has for weeks been carrying out a major offensive, “deeply, deeply troubling”.While uncertain how things would evolve, he said the threat of an Israeli annexation of the West Bank was hanging like “a Damocles sword over the head of the Palestinians (and) the international community”.Israel has said that UNRWA can be replaced by other UN agencies or NGOs.But Lazzarini argued that while other organisations could handle distributing humanitarian aid, they could not replace UNRWA’s delivery of “government-like services” such as education and healthcare. Without UNRWA, “we would definitely sacrifice a generation of kids, who would be deprived from proper education”, he warned.- ‘Voiceless’ -Education should also be a top priority for Israel, he insisted.”If you deprive 100,000 girls and boys in Gaza (of an) education, and if they have no future, and if their school is just despair and living in the rubble, I would say we are just sowing the seeds for more extremism.”Israel has for years accused UNRWA schools teaching anti-Semitism and a hatred of Israel. Lazzarini decried “an extraordinary war of disinformation” against the agency.Lazzarini, who himself has been the target of virulent attacks, acknowledged that “certainly I don’t read everything and don’t listen to everything”.”Otherwise you wouldn’t sleep anymore.” He added: “If I didn’t feel that I am still on the right side of history, I don’t think I would continue to carry on.”But, he said, “I have been given a voice, and obviously I need to use this voice”. “That is the minimum we owe to the Palestinian refugees who are pretty voiceless.”

Ukraine: Trump dit qu’il parlera à Poutine mardi, évoque des “partages”

Le président américain Donald Trump a indiqué dans la nuit de dimanche à lundi qu’il parlerait mardi à son homologue russe Vladimir Poutine dans le cadre du rapprochement américano-russe pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, évoquant des “partages” entre Moscou et Kiev.”Je parlerai au président Poutine mardi”, a-t-il indiqué à des journalistes à bord de l’avion présidentiel, précisant que “beaucoup de choses ont déjà été discutées avec les deux parties, l’Ukraine et la Russie”.Evoquant des “terres” et des “usines de production d’énergie”, il a souligné: “Nous parlons de cela, de partages de certains avoirs”.L’envoyé spécial américain Steve Witkoff, dont le pays fait pression sur la Russie pour qu’elle accepte un cessez-le-feu avec l’Ukraine, avait indiqué dimanche que MM. Trump et Poutine allaient avoir “une discussion vraiment bonne et positive cette semaine”.Moscou, Kiev et Washington “veulent que tout cela se termine”, a assuré le diplomate sur CNN.Le Kremlin avait affirmé vendredi que M. Poutine avait remis à l’émissaire américain un message à M. Trump au sujet de sa proposition de trêve de 30 jours, entérinée par l’Ukraine mais pas par la Russie.- Pression -Vladimir Poutine a jusqu’à présent posé des conditions maximalistes pour une fin du conflit, comme la cession par l’Ukraine de cinq régions annexées par Moscou, l’abandon des ambitions de ce pays de rejoindre l’Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.Samedi, lors d’un sommet virtuel organisé par Londres, une trentaine de dirigeants d’Etats et d’organisations soutenant l’Ukraine ont dans ce contexte décidé d’exercer une “pression collective” sur la Russie, qu’ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à donner son aval à une suspension des hostilités.”La balle est dans le camp de la Russie” qui “devra tôt ou tard (…) s’engager dans des discussions sérieuses”, a lancé le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon lequel M. Poutine “est celui qui essaie de retarder” les choses.Depuis deux semaines, M. Starmer et le président français Emmanuel Macron cherchent à constituer une “coalition de pays volontaires” qui dépêcheraient des contingents sur le sol ukrainien en cas d’arrêt des combats, afin de dissuader la Russie d’ultérieurement repasser à l’attaque. Un déploiement dont Moscou ne veut pas entendre parler.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a toujours défendu l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a quant à lui assuré dimanche Donald Trump de son “soutien” aux efforts américains “directs et déterminants” destinés à mettre fin à cette guerre.- Nouveau chef d’état-major -Pour le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, qui vient de désigner une équipe de négociateurs en vue de possibles pourparlers de paix, la Russie cherche surtout pour le moment à avoir une “position plus solide” sur le champ de bataille.”Poutine ment aussi sur le fait qu’un cessez-le-feu est supposément trop compliqué. En réalité, tout peut être contrôlé et nous en avons discuté avec les Américains”, a-t-il encore dit.Alors que l’armée ukrainienne est en difficulté sur le front, son actuel chef d’état-major, Anatoly Barguylevytch, a été limogé et son poste a été attribué au général Andriï Gnatov, selon un décret de M. Zelensky rendu public dimanche.La situation est particulièrement délicate pour les soldats ukrainiens dans la région russe de Koursk qu’ils occupent partiellement depuis août et où les unités russes progressent actuellement rapidement. Ce week-end, l’état-major des forces ukrainiennes a diffusé des cartes montrant que la ville de Soudja, leur principale prise dans ce secteur frontalier, n’était plus entre leurs mains.