Hezbollah hails Iran’s ‘divine victory’ over Israel

Lebanese militant group Hezbollah on Wednesday hailed what it called its ally Iran’s victory over Israel after 12 days of war, declaring it the start of a “new historical phase”.In a statement, Hezbollah offered its “most sincere congratulations” to the Islamic republic, praising its “glorious divine victory”.The victory, it said, was “manifested in the precise and painful strikes it launched” against Israel, as well as “the lightning response to the American aggression against its nuclear facilities”.On Sunday, the United States struck Iranian nuclear facilities following days of Israeli strikes, but a classified intelligence report concluded the attacks had only set back Tehran’s nuclear programme by a few months.”This is nothing but the beginning of a new historical phase in confronting American hegemony and Zionist arrogance in the region,” Hezbollah said.Hezbollah, which fought a devastating war against Israel last year, expressed its “firm and unwavering support for the Islamic republic, its leadership and people,” emphasising that “any surrender, subservience or concession will only increase our enemies’ arrogance and dominance over our region”.Israel launched a major bombardment of Iranian nuclear and military facilities on June 13, as well as targeted attacks on top scientists and commanders.The Israeli strikes killed at least 627 civilians and wounded more than 4,800, according to the Iranian health ministry.Iran’s retaliatory attacks on Israel have killed 28 people, according to Israeli figures.Later Wednesday, hundreds of people rallied outside the Iranian embassy in Beirut, responding to a call from Hezbollah to celebrate “the culmination of the struggle and sacrifices” of the Iranian people “who triumphed over the Israeli-American aggression”.Ahmed Mohebbi, 42, who was among the crowd, said: “We are very happy about this victory that Iran achieved, despite the hits it took and attacks by America and Israel to prevent it from continuing its nuclear programme.”Our steadfastness is a victory,” he told AFP.The head of Hezbollah’s parliamentary bloc Mohammed Raad said in a speech that Iran was “a regional deterrent force, like it or not.””It proved this with its steadfastness” and by standing up against “a tyrannical enemy who sought to impose its hegemony on the whole region,” he said.Iran has backed Hezbollah since the group’s founding in the 1980s, providing it with financial and military support.The group was severely weakened in its latest confrontation with Israel, which killed most of its top leadership and destroyed much of its arsenal.

Trump annonce de “grands progrès” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza

Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi que de “grands progrès” avaient été réalisés en vue d’un cessez-le feu à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, après plus de 20 mois de guerre dévastatrice.La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état de 35 morts dans des tirs israéliens à travers le territoire palestinien ravagé, assiégé et en proie à une catastrophe humanitaire.Dans l’un des incidents les plus meurtriers pour Israël dans cette guerre, sept soldats ont été tués mardi alors qu’ils opéraient dans la ville de Khan Younes dans le sud de Gaza, a annoncé l’armée.”De grands progrès sont réalisés à Gaza”, a déclaré M. Trump en marge d’un sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, ajoutant que son envoyé spécial Steve Witkoff lui avait dit que “Gaza était très proche” d’une solution.Il a fait part de son optimisme sur une “très bonne nouvelle” pour Gaza, au vu du cessez-le-feu entré en vigueur mardi entre Israël et l’Iran, un soutien du Hamas, après 12 jours de guerre.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de la part de l’opposition, des proches des otages retenus à Gaza, et même de membres de sa coalition, pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien, déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. – “Champ de bataille” -Le Qatar, médiateur clé dans ce conflit, a annoncé mardi qu’il lancerait une nouvelle initiative pour un cessez-le-feu.”Nos contacts avec les frères médiateurs égyptiens et qataris n’ont jamais cessé, et se sont intensifiés ces dernières heures”, a dit de son côté Taher al-Nounou, un haut responsable du Hamas. Il a cependant précisé que le mouvement n’avait “pas reçu de nouvelles propositions”.Le gouvernement israélien s’est refusé à des commentaires sur d’éventuelles discussions en vue d’un cessez-le-feu, affirmant que les efforts pour le retour otages se poursuivaient “sur le champ de bataille et via des négociations”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 sont toujours détenus à Gaza, dont au moins 27 morts selon l’armée israélienne.En riposte à l’attaque, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive militaire d’envergure à Gaza qui a tué 56.156 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Les dirigeants israéliens ont affirmé vouloir prendre le contrôle de Gaza et en chasser le Hamas, qui y a pris le pouvoir en 2007. Ce mouvement est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, Israël et l’Union européenne.- 35 morts à Gaza selon les secours -Selon des ONG et l’ONU, les plus de deux millions de Gazaouis vivent dans des conditions proches de la famine en raison des restrictions imposées par Israël. Des Palestiniens sont en outre tués quasi-quotidiennement en allant chercher l’aide humanitaire dans des sites de distribution, selon la Défense civile locale.Mercredi, six personnes ont été tuées et 30 blessées “par des tirs israéliens contre des milliers de civils qui attendaient de l’aide” près du corridor de Netzarim (centre), a déclaré à l’AFP son porte-parole, Mahmoud Bassal.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a déclaré ne pas être “au courant d’un incident ce matin avec des victimes dans le centre de Gaza”.La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), un organisme au financement opaque soutenu par Israël et les Etats-Unis, gère quatre centres de distribution de colis-repas à Gaza. Elle nie toute responsabilité dans les décès survenus près de ses points d’aide.Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a appelé l’armée israélienne à “cesser de tirer sur les personnes qui tentent de se procurer de l’aide”.Dans le centre de Gaza, une frappe sur une maison a tué six Palestiniens, dont un enfant, à Nousseirat et une autre a tué cinq Palestiniens à Deir el-Balah (centre), a ajouté M. Bassal.A l’hôpital Al-Aqsa, les proches des victimes de Deir el-Balah pleurent leurs proches  enveloppés dans des linceuls en plastique, étendus sur le sol dans une une petite pièce, selon des images de l’AFP.”Ils ont tué le père, la mère et les frères, seules deux filles ont survécu, un bébé de 14 mois et l’autre de cinq ans”, s’exclame une proche.Dix-huit autres Palestiniens ont été tués dans et autour de Gaza-ville (nord), a dit M. Bassal.

Trump annonce de “grands progrès” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza

Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi que de “grands progrès” avaient été réalisés en vue d’un cessez-le feu à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, après plus de 20 mois de guerre dévastatrice.La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état de 35 morts dans des tirs israéliens à travers le territoire palestinien ravagé, assiégé et en proie à une catastrophe humanitaire.Dans l’un des incidents les plus meurtriers pour Israël dans cette guerre, sept soldats ont été tués mardi alors qu’ils opéraient dans la ville de Khan Younes dans le sud de Gaza, a annoncé l’armée.”De grands progrès sont réalisés à Gaza”, a déclaré M. Trump en marge d’un sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, ajoutant que son envoyé spécial Steve Witkoff lui avait dit que “Gaza était très proche” d’une solution.Il a fait part de son optimisme sur une “très bonne nouvelle” pour Gaza, au vu du cessez-le-feu entré en vigueur mardi entre Israël et l’Iran, un soutien du Hamas, après 12 jours de guerre.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de la part de l’opposition, des proches des otages retenus à Gaza, et même de membres de sa coalition, pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien, déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. – “Champ de bataille” -Le Qatar, médiateur clé dans ce conflit, a annoncé mardi qu’il lancerait une nouvelle initiative pour un cessez-le-feu.”Nos contacts avec les frères médiateurs égyptiens et qataris n’ont jamais cessé, et se sont intensifiés ces dernières heures”, a dit de son côté Taher al-Nounou, un haut responsable du Hamas. Il a cependant précisé que le mouvement n’avait “pas reçu de nouvelles propositions”.Le gouvernement israélien s’est refusé à des commentaires sur d’éventuelles discussions en vue d’un cessez-le-feu, affirmant que les efforts pour le retour otages se poursuivaient “sur le champ de bataille et via des négociations”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 sont toujours détenus à Gaza, dont au moins 27 morts selon l’armée israélienne.En riposte à l’attaque, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive militaire d’envergure à Gaza qui a tué 56.156 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Les dirigeants israéliens ont affirmé vouloir prendre le contrôle de Gaza et en chasser le Hamas, qui y a pris le pouvoir en 2007. Ce mouvement est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, Israël et l’Union européenne.- 35 morts à Gaza selon les secours -Selon des ONG et l’ONU, les plus de deux millions de Gazaouis vivent dans des conditions proches de la famine en raison des restrictions imposées par Israël. Des Palestiniens sont en outre tués quasi-quotidiennement en allant chercher l’aide humanitaire dans des sites de distribution, selon la Défense civile locale.Mercredi, six personnes ont été tuées et 30 blessées “par des tirs israéliens contre des milliers de civils qui attendaient de l’aide” près du corridor de Netzarim (centre), a déclaré à l’AFP son porte-parole, Mahmoud Bassal.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a déclaré ne pas être “au courant d’un incident ce matin avec des victimes dans le centre de Gaza”.La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), un organisme au financement opaque soutenu par Israël et les Etats-Unis, gère quatre centres de distribution de colis-repas à Gaza. Elle nie toute responsabilité dans les décès survenus près de ses points d’aide.Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a appelé l’armée israélienne à “cesser de tirer sur les personnes qui tentent de se procurer de l’aide”.Dans le centre de Gaza, une frappe sur une maison a tué six Palestiniens, dont un enfant, à Nousseirat et une autre a tué cinq Palestiniens à Deir el-Balah (centre), a ajouté M. Bassal.A l’hôpital Al-Aqsa, les proches des victimes de Deir el-Balah pleurent leurs proches  enveloppés dans des linceuls en plastique, étendus sur le sol dans une une petite pièce, selon des images de l’AFP.”Ils ont tué le père, la mère et les frères, seules deux filles ont survécu, un bébé de 14 mois et l’autre de cinq ans”, s’exclame une proche.Dix-huit autres Palestiniens ont été tués dans et autour de Gaza-ville (nord), a dit M. Bassal.

“Textor dehors!”: colère et dépit des supporters de l’OL, relégué en Ligue 2

Banderoles déployées dans la ville et commentaires dépités, les supporters de l’Olympique lyonnais oscillent mercredi entre le choc de l’annonce de la relégation du club en Ligue 2 et la colère à l’encontre du propriétaire du club, John Textor.”Textor dehors!”: les Bad Gones, principal club de supporters de l’OL, ont revendiqué dès le lever du jour sur leurs réseaux sociaux le déploiement sur des ponts et murs de la capitale des Gaules de plusieurs banderoles hostiles à l’Américain, actionnaire majoritaire depuis fin 2022.”Textor: la guerre est déclarée”, pouvaient aussi lire les usagers du périphérique lyonnais sur une large banderole accrochée à une passerelle, a constaté mercredi matin un photographe de l’AFP. La boutique officielle du club en centre-ville a également été taguée “Textor dehors”. Le maire écologiste de Lyon; Grégory Doucet, interrogé par la presse en marge d’un déplacement, s’est dit “profondément inquiet et préoccupé” par la “véritable épée de Damoclès au-dessus de la tête du club”.”Je ne doute pas que tout soit mis en Å“uvre pour éviter une relégation, et je veux croire que la direction du club saura prendre ses responsabilités. John Textor doit aujourd’hui apporter des réponses concrètes”, a plaidé l’élu. De son côté le président écologiste de la Métropole, Bruno Bernard, grand fan de l’OL revendiquant son appartenance aux “amoureux du club” aujourd’hui “atterrés et inquiets”, a dénoncé sur X une situation qui “s’est progressivement fragilisée au cours des dernières années avec de nombreux mauvais choix”. “La fuite en avant depuis trois ans a conduit le club dans l’impasse. J’appelle les actionnaires à la responsabilité, et à apporter les fonds nécessaires pour sauver le club”, a-t-il exhorté.- “Ça y est, on est au fond” -Pour Ernest Ronot, un jeune éducateur de football lyonnais de 21 ans, interrogé mercredi matin par l’AFP, certains croient “sincèrement à des projets”, mais “il faut être lucide”. “Le Textor, c’est un homme d’affaires, il est venu pour faire un peu d’argent”, estime le jeune homme.Les Bad Gones ont appelé John Textor “à disparaître du paysage lyonnais”, dès mardi soir dans un communiqué. Ce groupe d’ultras considère que l’Américain, qu’ils relèguent à la qualité de “supporter de Botafogo”, club brésilien dont il est également propriétaire via sa holding, “n’a jamais été et ne sera jamais l’homme de la situation”.”Vu la situation, je crois qu’on n’a pas grand chose à dire (…), malheureusement. Maintenant, c’est toujours un coup dur à subir, mais on s’en remettra”, commente un autre habitant de Lyon, Didier Garnero, éducateur spécialisé de 59 ans, sans manquer de relever l’ironie de la situation la saison prochaine: un probable futur derby avec l’éternel adversaire, Saint-Etienne, mais avec désormais pour cadre la Ligue 2.”J’ai connu la Ligue 2, j’ai connu la montée en première division. J’ai connu les premiers matches de Coupe d’Europe. J’ai connu la grande épopée”, se remémore un enfant de la ville, Frédéric Tarlet, Lyonnais de 51 ans. “Je sens le mal-être depuis huit à dix ans. (…) Et ça y est, on est au fond”, constate-t-il.L’Olympique lyonnais a annoncé mardi soir qu’il ferait “immédiatement appel” de sa rétrogradation en L2 décidée par la DNCG, jugeant “incompréhensible” la décision du gendarme financier du football professionnel français.

La présidente du Mexique menace de poursuivre SpaceX pour la pollution causée par ses fusées

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a menacé mercredi d’entreprendre des actions en justice pour la chute de débris et la pollution provoquées par les lancements aux Etats-Unis, de l’autre côté de la frontière, de fusées SpaceX du milliardaire Elon Musk. Le gouvernement mexicain étudie quelles lois internationales sont enfreintes afin d’engager les “poursuites nécessaires” parce qu'”il y a effectivement pollution”, a déclaré Mme Sheinbaum lors de sa conférence de presse matinale.La semaine dernière, une fusée Starship de SpaceX a explosé sur son pas de tir lors d’un test de mise à feu, sur le site de lancement du projet spatial d’Elon Musk situé au Texas, près de la frontière mexicaine. Une vidéo de l’explosion montre la fusée, haute comme un immeuble d’environ 40 étages et la plus puissante jamais conçue, s’embraser dans une gigantesque boule de feu.Les autorités mexicaines “passent en revue” l’impact environnemental des lancements de fusées pour l’État de Tamaulipas (nord-est), voisin du Texas, a indiqué la dirigeante.Des associations environnementales ont porté plainte en 2023 contre les autorités américaines, les accusant d’avoir mal évalué l’impact de ces lancements alors que la base spatiale de SpaceX au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.En dépit de ces critiques, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a donné début mai son feu vert à l’augmentation de la cadence des lancements de Starship, de 5 à 25 vols annuels.Une action en justice constituerait un nouvel affrontement légal entre le Mexique et une grande entreprise américaine. En mai, le gouvernement Sheinbaum a annoncé des poursuites contre Google pour avoir changé le nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique pour les utilisateurs de l’application Google Maps aux États-Unis en s’alignant sur une décision de Donald Trump.

La Hongrie, l’Inde et la Pologne de retour dans l’espace

Une mission privée américaine a décollé mercredi de Cap Canaveral, en Floride, pour envoyer quatre astronautes, dont un Hongrois, un Indien, un Polonais, dans la Station spatiale internationale (ISS), première fois qu’un Indien y entrera, signe des ambitions spatiales du géant asiatique.Le lanceur Falcon 9 de l’entreprise américaine SpaceX a fait décoller à 06H31 GMT les quatre astronautes, dont une Américaine, dans le cadre de la mission privée Axiom 4.Le premier étage du Falcon 9, réutilisable, a atterri correctement sur sa zone d’atterrissage peu après. L’équipage, installé dans la capsule Crew Dragon, devrait s’amarrer à l’ISS jeudi à environ 11H00 GMT et y rester jusqu’à 14 jours. Il y réalisera une soixantaine d’expériences, notamment sur les micro-algues et les tardigrades, des animaux microscopiques.L’astronaute indien Shubhanshu Shukla pilotera cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et de l’Américaine Peggy Whitson, une ex-astronaute de la Nasa travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés.Les derniers vols spatiaux auxquels ont participé l’Inde, la Pologne ou la Hongrie remontent à plus de 40 ans, à bord de vaisseaux soviétiques à l’époque.Ce vol marque une étape dans les ambitions spatiales de New Delhi.”Quel vol fantastique”, a déclaré Shubhanshu Shukla après son décollage. “Ce n’est pas seulement le début de mon voyage vers la Station spatiale internationale – c’est le début du programme spatial habité indien.”Shubhanshu Shukla “emporte avec lui les voeux, les espoirs et les aspirations d’1,4 milliard d’Indiens”, a écrit sur X le Premier ministre indien Narendra Modi.- Vol habité indien en 2027 -Agé de 39 ans, le pilote doit entrer dans l’histoire de son pays, le plus peuplé de la planète, en devenant le premier Indien à rejoindre l’ISS et le deuxième à aller en orbite après Rakesh Sharma, qui avait rejoint en 1984 la station spatiale soviétique Saliout 7.Sa participation à la mission d’Axiom doit constituer une étape clé en vue du premier vol habité que l’Inde prévoit en 2027.Les trois nations financent elles-mêmes l’envoi de leur astronaute. La Hongrie a annoncé en 2022 qu’elle payait son billet 100 millions de dollars tandis que l’Inde et la Pologne n’ont pas dévoilé la somme déboursée pour ce moment de fierté nationale et de soft power.Selon des médias indiens, New Delhi aurait dépensé plus de 60 millions de dollars (52 millions d’euros).”Nous y sommes! La Pologne a atteint des sommets”, a déclaré le Premier ministre polonais Donald Tusk sur X, en affichant une vidéo où il regarde le lancement sur un écran du Centre scientifique Copernicus de Varsovie.”Une fois de plus, un astronaute hongrois est dans l’espace. Une immense fierté! Bonne chance à Tibor Kapu!”, a pour sa part écrit sur Facebook le Premier ministre Viktor Orban.Cette mission survient après la dispute spectaculaire début juin entre Donald Trump et Elon Musk, au cours de laquelle le richissime entrepreneur a menacé de mettre hors service sa capsule Crew Dragon – avant de rétropédaler.Utilisée par Axiom, Crew Dragon joue également un rôle crucial pour l’Agence spatiale américaine (Nasa) car c’est, à ce jour, le seul vaisseau américain habilité à acheminer des astronautes vers l’ISS.Le conflit entre les deux hommes a mis en lumière l’interdépendance du gouvernement américain et de cette société spatiale privée, la Nasa et le Pentagone ayant largement recours aux fusées et vaisseaux de SpaceX pour envoyer des équipages, cargaisons et satellites dans l’espace.

La Hongrie, l’Inde et la Pologne de retour dans l’espace

Une mission privée américaine a décollé mercredi de Cap Canaveral, en Floride, pour envoyer quatre astronautes, dont un Hongrois, un Indien, un Polonais, dans la Station spatiale internationale (ISS), première fois qu’un Indien y entrera, signe des ambitions spatiales du géant asiatique.Le lanceur Falcon 9 de l’entreprise américaine SpaceX a fait décoller à 06H31 GMT les quatre astronautes, dont une Américaine, dans le cadre de la mission privée Axiom 4.Le premier étage du Falcon 9, réutilisable, a atterri correctement sur sa zone d’atterrissage peu après. L’équipage, installé dans la capsule Crew Dragon, devrait s’amarrer à l’ISS jeudi à environ 11H00 GMT et y rester jusqu’à 14 jours. Il y réalisera une soixantaine d’expériences, notamment sur les micro-algues et les tardigrades, des animaux microscopiques.L’astronaute indien Shubhanshu Shukla pilotera cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et de l’Américaine Peggy Whitson, une ex-astronaute de la Nasa travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés.Les derniers vols spatiaux auxquels ont participé l’Inde, la Pologne ou la Hongrie remontent à plus de 40 ans, à bord de vaisseaux soviétiques à l’époque.Ce vol marque une étape dans les ambitions spatiales de New Delhi.”Quel vol fantastique”, a déclaré Shubhanshu Shukla après son décollage. “Ce n’est pas seulement le début de mon voyage vers la Station spatiale internationale – c’est le début du programme spatial habité indien.”Shubhanshu Shukla “emporte avec lui les voeux, les espoirs et les aspirations d’1,4 milliard d’Indiens”, a écrit sur X le Premier ministre indien Narendra Modi.- Vol habité indien en 2027 -Agé de 39 ans, le pilote doit entrer dans l’histoire de son pays, le plus peuplé de la planète, en devenant le premier Indien à rejoindre l’ISS et le deuxième à aller en orbite après Rakesh Sharma, qui avait rejoint en 1984 la station spatiale soviétique Saliout 7.Sa participation à la mission d’Axiom doit constituer une étape clé en vue du premier vol habité que l’Inde prévoit en 2027.Les trois nations financent elles-mêmes l’envoi de leur astronaute. La Hongrie a annoncé en 2022 qu’elle payait son billet 100 millions de dollars tandis que l’Inde et la Pologne n’ont pas dévoilé la somme déboursée pour ce moment de fierté nationale et de soft power.Selon des médias indiens, New Delhi aurait dépensé plus de 60 millions de dollars (52 millions d’euros).”Nous y sommes! La Pologne a atteint des sommets”, a déclaré le Premier ministre polonais Donald Tusk sur X, en affichant une vidéo où il regarde le lancement sur un écran du Centre scientifique Copernicus de Varsovie.”Une fois de plus, un astronaute hongrois est dans l’espace. Une immense fierté! Bonne chance à Tibor Kapu!”, a pour sa part écrit sur Facebook le Premier ministre Viktor Orban.Cette mission survient après la dispute spectaculaire début juin entre Donald Trump et Elon Musk, au cours de laquelle le richissime entrepreneur a menacé de mettre hors service sa capsule Crew Dragon – avant de rétropédaler.Utilisée par Axiom, Crew Dragon joue également un rôle crucial pour l’Agence spatiale américaine (Nasa) car c’est, à ce jour, le seul vaisseau américain habilité à acheminer des astronautes vers l’ISS.Le conflit entre les deux hommes a mis en lumière l’interdépendance du gouvernement américain et de cette société spatiale privée, la Nasa et le Pentagone ayant largement recours aux fusées et vaisseaux de SpaceX pour envoyer des équipages, cargaisons et satellites dans l’espace.

La Bourse de Paris prudente face aux incertitudes commerciales

La Bourse de Paris a terminé en repli de 0,76%, prudente face à un regain d’inquiétude quant aux négociations commerciales avec les États-Unis et aux tensions géopolitiques qui demeurent en toile de fond.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, a abandonné 57,83 points, pour s’établir à 7.558,16 points à la clôture. La veille, il avait terminé en forte hausse de 1,04%, se laissant porter par l’espoir d’un cessez-le-feu durable entre l’Iran et Israël.”L’Europe sous-performe par rapport aux États-Unis mercredi à cause des questions commerciales” commente Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.Les inquiétudes autour de l’issue des négociations commerciales entre Européens et Américains sont revenues au premier plan, notamment après “des commentaires de Stéphane Séjourné”, commissaire européen à l’Industrie, “et à l’approche de la date butoir du 9 juillet”, qui marquera la fin de la suspension des droits de douane américains, a-t-il poursuivi.Stéphane Séjourné a déclaré au média Bloomberg dans un article publié mercredi matin que l’Union européenne “devrait prendre des mesures de rétorsion et de rééquilibrage en ce qui concernait certains secteurs clés si les États-Unis insistaient pour conclure un accord asymétrique”, y compris si “le résultat des négociations était le maintien de droits de douane de 10%”, qui est le plancher minimum que Trump veut imposer à tous les produits entrant aux États-Unis.Si l’Union européenne réussit pas à conclure un accord avec Washington, les droits de douane des produits européens exportés aux États-Unis s’élèveront à 50% dès le 9 juillet.Le marché reste également sur le qui-vive au sujet de la guerre entre Israël et l’Iran, au deuxième jour d’un cessez-le-feu fragile entre les deux belligérants. Le président américain a annoncé mercredi une reprise “la semaine prochaine” des discussions entre les États-Unis et l’Iran, évoquant un possible accord sur le programme nucléaire iranien, retardé selon lui de “plusieurs décennies” par les frappes américaines.Côté valeurs, le titre Worldline a chuté de 38,26% à 2,83 euros à la clôture, très loin des sommets de l’été 2021, à plus de 85 euros. Plusieurs médias, dont Mediapart et le quotidien belge Le Soir, ont affirmé mercredi que le spécialiste français des paiements avait traité pendant des années des milliards d’euros de transactions douteuses, voire frauduleuses.

Accident routier mortel: “Je suis en faute”, reconnaît le rappeur Koba LaD

“De A à Z, je suis en faute”: le rappeur Koba LaD a reconnu mercredi avoir causé la mort d’un de ses “meilleurs potes” lors de son procès pour homicide involontaire aggravé, après un accident routier à Créteil en septembre 2024.L’artiste aux trois disques de platine et aux multiples condamnations comparaît depuis le début de l’après-midi devant le tribunal correctionnel de Créteil dans une salle pleine à craquer.Dans l’accident avait été tué le passager avant, un ami proche du rappeur, tandis que la petite amie du défunt, assise à l’arrière, avait été légèrement blessée.Au volant d’une berline sportive de luxe et testé positif au cannabis, Koba LaD (Marcel Junior Loutarila à l’état civil), âgé aujourd’hui de 25 ans, avait percuté à grande vitesse un camion à l’arrêt sur une bretelle de sortie d’une station-essence.Élégant dans son ensemble gris et soigneusement coiffé, l’artiste, qui comparaît détenu, a répondu à l’audience aux questions qui lui étaient posées et formulé à plusieurs reprises des excuses. Il s’est parfois essuyé les yeux.”De A à Z, je suis en faute, du début à la fin je suis en faute, par ma faute j’ai perdu l’un de mes meilleurs potes et c’est dur de vivre avec, madame”, a-t-il expliqué à la présidente.Il a maintenu sa version des faits, selon laquelle l’accident a eu lieu en raison d’une queue de poisson d’une voiture sur l’autoroute, qui l’a forcé selon lui à faire une “mauvaise manÅ“uvre” ayant conduit à l’accident.”Vous avez présenté des excuses à la famille Dogbey, ils attendent des réponses”, a tancé l’une des avocates de la famille de la victime. “J’ai fait une erreur”, répond-t-il. “Ce n’est pas une erreur monsieur, il y a mort d’homme !”, s’est-elle indignée, soulignant qu’il avait plus tôt dans l’audience fait un lapsus en assurant qu’il “n’avait pas tué” comme un “criminel”.Le délit pour lequel il comparaît est aggravé par deux circonstances: la vitesse excessive à laquelle il roulait et la consommation de stupéfiants.Deux éléments que sa défense compte nuancer lors des plaidoiries.Les analyses toxicologiques réalisées après l’accident avaient détecté dans son sang une concentration de THC, principal ingrédient actif du cannabis, entre 1,1 et 1,3 nanogramme par millilitre, selon l’ordonnance qu’a pu consulter l’AFP.”La dernière fois que j’ai fumé c’était 10 jours avant”, a-t-il assuré. “Ce n’est pas possible compte tenu de vos taux”, a glissé à un autre moment la présidente, en référence aux deux analyses précitées.- Casier chargé -Ce procès n’est pas la première affaire pour laquelle Koba LaD fait face à la justice: il a déjà été condamné à plusieurs reprises.En janvier, le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne) l’a condamné à 15 mois d’emprisonnement pour des violences commises en 2022 sur son manager historique. Un mois auparavant, il s’était vu infliger trois mois de détention pour des stupéfiants retrouvés dans sa cellule. Il a aussi été condamné en septembre 2024 à un an de prison ferme à Paris pour d’autres violences, cette fois dans une boîte de nuit de la capitale, deux ans plus tôt. Un autre accident de voiture dans lequel il était impliqué avait conduit à sa condamnation à trois mois de prison avec sursis à Marseille, en 2020.Récemment, son nom a par ailleurs surgi autour de l’évasion du narcotrafiquant Mohamed Amra, qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires au péage d’Incarville (Eure) le 14 mai 2024: Koba LaD a été mis en examen en mars dans cette affaire et placé sous contrôle judiciaire.Il est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni de cinq ans d’emprisonnement.Cette mise en examen “ne repose tout simplement sur rien”, avaient dénoncé Mes Stéphane Cherqui et Arthur Vercken, jugeant que le rappeur n’était placé sous ce statut qu'”à cause de sa notoriété et au seul prétexte qu’il connaît des protagonistes de l’affaire”.Certains suspects dans ce dossier sont soupçonnés d’appartenir à la Black Manjak Family, présentée comme une organisation criminelle basée en Normandie et spécialisée dans les stupéfiants, avec de possibles liens avec Koba LaD.L’artiste avait annoncé une tournée à travers la France pour 2025, projet à l’arrêt à ce stade en raison des procédures judiciaires en cours.