Nucléaire: Trump veut croire en une solution diplomatique avec l’Iran

Donald Trump a assuré jeudi rester pleinement “engagé” en faveur d’une solution diplomatique sur le nucléaire iranien, au moment où la tension monte au Moyen-Orient par crainte d’une possible attaque israélienne imminente.Dans le même temps, l’Iran s’est dit déterminé à augmenter de manière “significative” sa production d’uranium enrichi, annonçant la prochaine construction d’un nouveau site d’enrichissement.Téhéran réagit ainsi à l’adoption jeudi par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’une résolution le condamnant pour “non-respect” de ses obligations en matière nucléaire.”Tout mon gouvernement a reçu pour instruction de négocier avec l’Iran. Ils pourraient être un grand pays, mais d’abord ils doivent complètement abandonner l’espoir d’avoir l’arme nucléaire”, a affirmé le président américain sur son réseau Truth Social, en disant rester “engagé à régler de manière diplomatique la question du nucléaire iranien”.Auparavant, il a reconnu qu’une frappe israélienne contre l’Iran “pourrait très bien se produire”, et indiqué que le risque d’un “conflit massif” au Moyen-Orient avait conduit les Etats-Unis à réduire leur personnel diplomatique dans la région, en Irak notamment.Malgré tout, “nous sommes assez proches d’un bon accord” sur le nucléaire iranien.Interrogé sur ses discussions avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Trump a répondu: “Je ne veux pas qu’ils interviennent, parce que je pense que cela ferait tout capoter”.Selon des médias américains, dont le New York Times et NBC News, Israël semble préparer une attaque imminente contre l’Iran.”J’aimerais éviter le conflit. L’Iran va devoir négocier un peu plus durement, c’est-à-dire qu’il va devoir nous donner certaines choses qu’il n’est pas prêt à nous donner pour l’instant”, a encore affirmé Donald Trump.Un sixième cycle de négociations entre l’Iran et les Etats-Unis est prévu dimanche à Mascate sous médiation omanaise.- Escalade -Les Occidentaux et Israël accusent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément.Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit après un éventuel échec des négociations.”Si les pourparlers échouent, le risque d’une escalade militaire devient beaucoup plus immédiat”, estime Hamidreza Azizi, chercheur à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité.L’enrichissement de l’uranium est la principale pierre d’achoppement dans ces discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des lourdes sanctions imposées à l’Iran.Washington exige que l’Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse, y voyant un droit “non négociable”.Selon le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, la résolution de l’AIEA “ajoute à la complexité des discussions” avec Washington.L’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium au niveau de 60%, selon l’AIEA, proche du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.Jeudi, les Affaires étrangères iraniennes et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) ont annoncé que “les ordres nécessaires” avaient été donnés “pour lancer un nouveau centre d’enrichissement dans un endroit sécurisé”. Le chef de l’OIEA, Mohammad Eslami, a jugé “illégale” la résolution de l’AIEA, et souligné que son pays avait respecté ses engagements.Il a reconnu que l’Iran s’était affranchi de certaines obligations fixées par l’accord de 2015, après le retrait unilatéral américain en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump.Israël a aussitôt appelé la communauté internationale à “une réponse décisive” contre l’Iran, dont les actes constituent selon lui “une menace imminente pour la sécurité et la stabilité” internationales.Israël a maintes fois menacé d’attaquer les sites nucléaires iraniens.L’Iran a averti qu’il répondrait à toute frappe israélienne en ciblant les “installations nucléaires secrètes” d’Israël.En octobre, l’Iran a lancé des centaines de missiles contre Israël, qui avait riposté.- “Retarder une confrontation” -L’Union européenne a appelé l’Iran à “éviter toute mesure qui contribuerait à une escalade”.La France a dénoncé “la poursuite assumée de l’escalade nucléaire de l’Iran” et l’Allemagne a appelé Téhéran à renoncer “de manière crédible” à tout projet d’armement nucléaire.”Bien qu’il soit possible que la démonstration de force des Etats-Unis et d’Israël soit destinée à créer une pression menant à une percée diplomatique, les enjeux sont très élevés et les deux parties semblent camper sur leurs positions”, a souligné Hamidreza Azizi.”Sans progrès sur les demandes essentielles, la diplomatie pourrait seulement retarder, et non prévenir, une confrontation”, a-t-il ajouté.

Nucléaire: Trump veut croire en une solution diplomatique avec l’Iran

Donald Trump a assuré jeudi rester pleinement “engagé” en faveur d’une solution diplomatique sur le nucléaire iranien, au moment où la tension monte au Moyen-Orient par crainte d’une possible attaque israélienne imminente.Dans le même temps, l’Iran s’est dit déterminé à augmenter de manière “significative” sa production d’uranium enrichi, annonçant la prochaine construction d’un nouveau site d’enrichissement.Téhéran réagit ainsi à l’adoption jeudi par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’une résolution le condamnant pour “non-respect” de ses obligations en matière nucléaire.”Tout mon gouvernement a reçu pour instruction de négocier avec l’Iran. Ils pourraient être un grand pays, mais d’abord ils doivent complètement abandonner l’espoir d’avoir l’arme nucléaire”, a affirmé le président américain sur son réseau Truth Social, en disant rester “engagé à régler de manière diplomatique la question du nucléaire iranien”.Auparavant, il a reconnu qu’une frappe israélienne contre l’Iran “pourrait très bien se produire”, et indiqué que le risque d’un “conflit massif” au Moyen-Orient avait conduit les Etats-Unis à réduire leur personnel diplomatique dans la région, en Irak notamment.Malgré tout, “nous sommes assez proches d’un bon accord” sur le nucléaire iranien.Interrogé sur ses discussions avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Trump a répondu: “Je ne veux pas qu’ils interviennent, parce que je pense que cela ferait tout capoter”.Selon des médias américains, dont le New York Times et NBC News, Israël semble préparer une attaque imminente contre l’Iran.”J’aimerais éviter le conflit. L’Iran va devoir négocier un peu plus durement, c’est-à-dire qu’il va devoir nous donner certaines choses qu’il n’est pas prêt à nous donner pour l’instant”, a encore affirmé Donald Trump.Un sixième cycle de négociations entre l’Iran et les Etats-Unis est prévu dimanche à Mascate sous médiation omanaise.- Escalade -Les Occidentaux et Israël accusent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément.Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit après un éventuel échec des négociations.”Si les pourparlers échouent, le risque d’une escalade militaire devient beaucoup plus immédiat”, estime Hamidreza Azizi, chercheur à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité.L’enrichissement de l’uranium est la principale pierre d’achoppement dans ces discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des lourdes sanctions imposées à l’Iran.Washington exige que l’Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse, y voyant un droit “non négociable”.Selon le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, la résolution de l’AIEA “ajoute à la complexité des discussions” avec Washington.L’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium au niveau de 60%, selon l’AIEA, proche du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.Jeudi, les Affaires étrangères iraniennes et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) ont annoncé que “les ordres nécessaires” avaient été donnés “pour lancer un nouveau centre d’enrichissement dans un endroit sécurisé”. Le chef de l’OIEA, Mohammad Eslami, a jugé “illégale” la résolution de l’AIEA, et souligné que son pays avait respecté ses engagements.Il a reconnu que l’Iran s’était affranchi de certaines obligations fixées par l’accord de 2015, après le retrait unilatéral américain en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump.Israël a aussitôt appelé la communauté internationale à “une réponse décisive” contre l’Iran, dont les actes constituent selon lui “une menace imminente pour la sécurité et la stabilité” internationales.Israël a maintes fois menacé d’attaquer les sites nucléaires iraniens.L’Iran a averti qu’il répondrait à toute frappe israélienne en ciblant les “installations nucléaires secrètes” d’Israël.En octobre, l’Iran a lancé des centaines de missiles contre Israël, qui avait riposté.- “Retarder une confrontation” -L’Union européenne a appelé l’Iran à “éviter toute mesure qui contribuerait à une escalade”.La France a dénoncé “la poursuite assumée de l’escalade nucléaire de l’Iran” et l’Allemagne a appelé Téhéran à renoncer “de manière crédible” à tout projet d’armement nucléaire.”Bien qu’il soit possible que la démonstration de force des Etats-Unis et d’Israël soit destinée à créer une pression menant à une percée diplomatique, les enjeux sont très élevés et les deux parties semblent camper sur leurs positions”, a souligné Hamidreza Azizi.”Sans progrès sur les demandes essentielles, la diplomatie pourrait seulement retarder, et non prévenir, une confrontation”, a-t-il ajouté.

Mort d’humanitaires à Gaza: Israël accuse le Hamas d'”instrumentaliser la souffrance”

Israël a accusé jeudi le Hamas d'”instrumentaliser la souffrance à Gaza”, après l’annonce par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, de la mort de huit de ses employés tués selon elle par le mouvement islamiste palestinien.La distribution de nourriture et de produits de base dans la bande de Gaza, soumise à un blocus par Israël et ravagée par plus de vingt mois de guerre, est devenue de plus en plus difficile et périlleuse dans le territoire palestinien, menacé de famine selon l’ONU.De son côté, l’Assemblée générale de l’ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à prendre “toutes les mesures nécessaires” pour faire pression sur Israël, un vote dénoncé par Israël et les Etats-Unis.La résolution “exige qu’Israël, puissance occupante, mette immédiatement fin au blocus, ouvre tous les points de passage” et permette la distribution de l’aide humanitaire “en quantité suffisante”.La GHF a affirmé qu’un bus transportant son personnel vers un site de distribution près de la ville de Khan Younès (sud) avait été “violemment attaqué par le Hamas” vers 22H00 (19h00 GMT) mercredi, tuant au moins huit travailleurs humanitaires palestiniens, selon le dernier bilan.La Défense civile de Gaza a affirmé pour sa part que 29 personnes avaient été tuées jeudi en attendant de l’aide humanitaire dans l’ensemble du territoire palestinien.”Le Hamas instrumentalise la souffrance à Gaza: il prive la population de nourriture, prend pour cible ceux qui aident à sauver des vies et abandonne son propre peuple”, a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur son compte X.Contacté par l’AFP après l’accusation de la GHF, le bureau des médias du gouvernement du Hamas à Gaza a qualifié cette organisation de “machine ignoble” au service de l’armée israélienne, utilisée pour “attirer les civils dans des pièges mortels”. Il n’a pas commenté l’accusation de la GHF.- Internet coupé -Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain en guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations en provenance du territoire, notamment les bilans des morts rapportés par la Défense civile ou la GHF.Cette organisation au financement opaque est déployée depuis fin mai dans le territoire palestinien assiégé par l’armée israélienne depuis l’attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. L’ONU refuse de travailler avec elle faute de garanties sur sa neutralité. Dans la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda du camp de Nousseirat (centre) a dit jeudi avoir reçu des dizaines de personnes tuées ou blessées en attendant de l’aide humanitaire.L’armée israélienne a intensifié le 17 mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.Jeudi, le ministère palestinien des Télécommunications a affirmé que les réseaux de téléphonie et internet étaient coupés dans l’ensemble de la bande de Gaza, en raison d’une “attaque sur la dernière ligne principale de fibre optique encore en service”, qu’il a imputée à Israël.Le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, a indiqué jeudi dans un communiqué qu'”il ne s’agissait pas d’une panne de routine, mais d’une défaillance totale de l’infrastructure numérique de Gaza”, que les services d’urgence étaient coupés et que les civils n’avaient pas accès à l’aide vitale.- Expulsés par Israël -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, fait face à une pression internationale accrue pour mettre fin à la guerre à Gaza et rouvrir les vannes humanitaires au profit des quelque 2,4 millions d’habitants.Pour tenter de “briser le blocus israélien”, 12 passagers du voilier Madleen partis d’Italie le 1er juin pour rejoindre la bande de Gaza ont été arrêtés lundi par Israël à environ 185 kilomètres de la côte de Gaza, puis placé dans un centre de rétention en Israël.Jeudi, six passagers du bateau parmi lesquels l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan ont été expulsés par Israël. Deux Français doivent l’être vendredi, et les quatre autre membres du groupe incluant la Suédoise Greta Thunberg l’ont été plus tôt dans la semaine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Plus de 55.207 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Mort d’humanitaires à Gaza: Israël accuse le Hamas d'”instrumentaliser la souffrance”

Israël a accusé jeudi le Hamas d'”instrumentaliser la souffrance à Gaza”, après l’annonce par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, de la mort de huit de ses employés tués selon elle par le mouvement islamiste palestinien.La distribution de nourriture et de produits de base dans la bande de Gaza, soumise à un blocus par Israël et ravagée par plus de vingt mois de guerre, est devenue de plus en plus difficile et périlleuse dans le territoire palestinien, menacé de famine selon l’ONU.De son côté, l’Assemblée générale de l’ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à prendre “toutes les mesures nécessaires” pour faire pression sur Israël, un vote dénoncé par Israël et les Etats-Unis.La résolution “exige qu’Israël, puissance occupante, mette immédiatement fin au blocus, ouvre tous les points de passage” et permette la distribution de l’aide humanitaire “en quantité suffisante”.La GHF a affirmé qu’un bus transportant son personnel vers un site de distribution près de la ville de Khan Younès (sud) avait été “violemment attaqué par le Hamas” vers 22H00 (19h00 GMT) mercredi, tuant au moins huit travailleurs humanitaires palestiniens, selon le dernier bilan.La Défense civile de Gaza a affirmé pour sa part que 29 personnes avaient été tuées jeudi en attendant de l’aide humanitaire dans l’ensemble du territoire palestinien.”Le Hamas instrumentalise la souffrance à Gaza: il prive la population de nourriture, prend pour cible ceux qui aident à sauver des vies et abandonne son propre peuple”, a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur son compte X.Contacté par l’AFP après l’accusation de la GHF, le bureau des médias du gouvernement du Hamas à Gaza a qualifié cette organisation de “machine ignoble” au service de l’armée israélienne, utilisée pour “attirer les civils dans des pièges mortels”. Il n’a pas commenté l’accusation de la GHF.- Internet coupé -Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain en guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations en provenance du territoire, notamment les bilans des morts rapportés par la Défense civile ou la GHF.Cette organisation au financement opaque est déployée depuis fin mai dans le territoire palestinien assiégé par l’armée israélienne depuis l’attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. L’ONU refuse de travailler avec elle faute de garanties sur sa neutralité. Dans la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda du camp de Nousseirat (centre) a dit jeudi avoir reçu des dizaines de personnes tuées ou blessées en attendant de l’aide humanitaire.L’armée israélienne a intensifié le 17 mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.Jeudi, le ministère palestinien des Télécommunications a affirmé que les réseaux de téléphonie et internet étaient coupés dans l’ensemble de la bande de Gaza, en raison d’une “attaque sur la dernière ligne principale de fibre optique encore en service”, qu’il a imputée à Israël.Le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, a indiqué jeudi dans un communiqué qu'”il ne s’agissait pas d’une panne de routine, mais d’une défaillance totale de l’infrastructure numérique de Gaza”, que les services d’urgence étaient coupés et que les civils n’avaient pas accès à l’aide vitale.- Expulsés par Israël -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, fait face à une pression internationale accrue pour mettre fin à la guerre à Gaza et rouvrir les vannes humanitaires au profit des quelque 2,4 millions d’habitants.Pour tenter de “briser le blocus israélien”, 12 passagers du voilier Madleen partis d’Italie le 1er juin pour rejoindre la bande de Gaza ont été arrêtés lundi par Israël à environ 185 kilomètres de la côte de Gaza, puis placé dans un centre de rétention en Israël.Jeudi, six passagers du bateau parmi lesquels l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan ont été expulsés par Israël. Deux Français doivent l’être vendredi, et les quatre autre membres du groupe incluant la Suédoise Greta Thunberg l’ont été plus tôt dans la semaine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Plus de 55.207 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Accident d’Air India: des enquêteurs américains annoncent se rendre sur place

L’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) a annoncé jeudi qu’elle allait diriger une équipe d’enquêteurs américains qui vont se rendre en Inde pour “prêter assistance” à leurs homologues indiens après le crash d’un Boeing 787 Dreamliner de la compagnie Air India.”En vertu des protocoles de l’Annexe 13 de l’Organisation internationale de l’aviation civile, toutes les informations sur l’enquête seront transmises au gouvernement indien”, a précisé la NTSB, sur son compte X.De son côté, le régulateur américain de l’aviation (FAA) avait fait savoir plus tôt être en contact avec la NTSB au sujet du crash de ce Boeing 787-8 Dreamliner avec 242 personnes à bord. L’appareil avait été livré à Air India début 2014.”Lorsqu’un incident se produit à l’étranger, ce gouvernement mène les investigations. Dans l’éventualité où une assistance est requise, la NTSB est le représentant officiel des Etats-Unis et la FAA fournit un soutien technique”, avait expliqué la Federal Aviation Administration, dans son communiqué.Elle disait alors être “prête à lancer immédiatement une équipe en coordination avec la NTSB”.”Nous sommes très attristés par le tragique crash d’Air India aujourd’hui à Ahmedabad. Nos pensées vont aux familles et aux proches de tous ceux qui sont concernés”, a posté sur X Chris Rocheleau, administrateur par intérim de la FAA.Au moins 265 personnes ont été tuées, dont plus d’une vingtaine se trouvaient au sol, ont indiqué les autorités indiennes.- Soutiens -“La FAA travaille activement avec la NTSB et se tient prête à apporter son soutien à nos partenaires internationaux pendant cette période difficile”, a-t-il ajouté.L’avion s’est écrasé sur une zone résidentielle jeudi peu après son décollage de l’aéroport d’Ahmedabad (nord-ouest de l’Inde), à destination de l’aéroport londonien de Gatwick.Il a presque aussitôt émis un appel de détresse avant de s’écraser “hors du périmètre de l’aéroport”, a expliqué la direction générale de l’aviation civile indienne.Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent l’avion perdant rapidement de l’altitude, semblant manquer de puissance, juste après le décollage, avant de tomber sur des immeubles et d’exploser en une boule de feu orange.Le constructeur américain Boeing s’est dit prêt à aider Air India.”Nous sommes en contact avec Air India concernant le vol 171 et nous nous tenons prêts à les soutenir. Nos pensées vont aux passagers, à l’équipage, aux premiers intervenants et à toutes les personnes concernées”, a indiqué le groupe dans un message transmis à l’AFP.”Nos plus sincères condoléances aux proches des passagers et de l’équipage à bord du vol 171 d’Air India, ainsi qu’à quiconque touché à Ahmedabad”, a réagi plus tard Kelly Ortberg, patron de Boeing, dans un communiqué distinct.Il a précisé avoir discuté avec Natarajan Chandrasekaran, président d’Air India, “pour lui offrir notre soutien total”.Une équipe de l’avionneur est également “prête pour assister l’enquête” dirigée par les autorités indiennes, a-t-il assuré, laissant le soin à ces dernières de communiquer sur leurs investigations.De son côté, GE Aerospace – fournisseur des deux moteurs de l’appareil – a “activé (son) équipe de gestion d’urgence”. “Nous sommes prêts à assister notre client et l’enquête”, a indiqué un porte-parole, adressant les “sincères condoléances” du groupe aux proches des victimes.

Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d’un rassemblement anti-immigrés

L’Irlande du Nord a connu une nouvelle soirée de tensions jeudi, pour le quatrième jour consécutif, cette fois dans une ville au sud-ouest de Belfast, où des manifestants se sont rassemblés sous des mots d’ordre anti-immigrés et se sont opposés aux forces de l’ordre.Malgré la pluie battante, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans les rues de Portadown et des heurts ont éclaté lorsque des manifestants ont jeté des objets sur la police antiémeute présente en nombre, qui a tenté de disperser la foule.Jusqu’ici, les violences s’étaient surtout concentrées à Ballymena, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Belfast, où des ressortissants étrangers d’un quartier de la ville et leurs habitations ont été pris pour cible et où les heurts avec la police ont fait une quarantaine de blessés parmi les forces de l’ordre.Jeudi, la police avait de nouveau appelé au calme et prévenu qu’elle serait ferme avec les émeutiers.Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi. Parmi elles, quatre ont été inculpées, dont trois jeunes hommes jeudi pour leur participation aux violences.Ces émeutes ont éclaté à la suite de l’inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d’une jeune fille à Ballymena.La police, qui a qualifié ces violences de “racistes”, n’a pas communiqué sur l’origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l’intermédiaire d’un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.Un troisième suspect a été “identifié”, a annoncé jeudi le chef de la police nord-irlandaise Jon Boutcher. Il se trouve hors d’Irlande du Nord et la police œuvre à son retour, a-t-il précisé.- “Pas des criminels” -Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d’Europe de l’Est. Des habitations et des commerces ont été incendiés.La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors “qu’ils n’avaient rien fait de mal”, a dit Jon Boutcher. “Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés”, a ajouté le chef de la police.Redoutant des violences à Portadown jeudi, une organisation locale gérant des logements sociaux avait conseillé aux habitants de quitter les lieux.Mercredi soir, des individus s’en étaient à nouveau pris aux forces de l’ordre à Ballymena et un centre de loisirs, où des familles déplacées par les émeutes avaient été logées temporairement, a été incendié à Larne, à une trentaine de kilomètres de là, sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes “scandaleuses”. La veille, il avait condamné des violences “insensées”.Le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord Hilary Benn s’est dit “choqué” par les dégâts engendrés, à l’issue d’une visite à Ballymena jeudi matin.Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d’Angleterre ou d’Irlande du Nord. – “Des gens du coin vivent ici” -À Harryville, un quartier à proximité, des panneaux “Locals live here” (“Des gens du coin vivent ici”) ont fait leur apparition sur des habitations.Au-delà de Ballymena, des incidents ont aussi eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu’à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast mais se sont déroulés “majoritairement dans le calme”, selon la police.Le commissaire Jon Boutcher a appelé à des “peines de prison ferme importantes” pour les personnes qui seront condamnées pour avoir participé à ces émeutes. “Nous devons envoyer un message très clair”, a-t-il insisté.

Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d’un rassemblement anti-immigrés

L’Irlande du Nord a connu une nouvelle soirée de tensions jeudi, pour le quatrième jour consécutif, cette fois dans une ville au sud-ouest de Belfast, où des manifestants se sont rassemblés sous des mots d’ordre anti-immigrés et se sont opposés aux forces de l’ordre.Malgré la pluie battante, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans les rues de Portadown et des heurts ont éclaté lorsque des manifestants ont jeté des objets sur la police antiémeute présente en nombre, qui a tenté de disperser la foule.Jusqu’ici, les violences s’étaient surtout concentrées à Ballymena, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Belfast, où des ressortissants étrangers d’un quartier de la ville et leurs habitations ont été pris pour cible et où les heurts avec la police ont fait une quarantaine de blessés parmi les forces de l’ordre.Jeudi, la police avait de nouveau appelé au calme et prévenu qu’elle serait ferme avec les émeutiers.Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi. Parmi elles, quatre ont été inculpées, dont trois jeunes hommes jeudi pour leur participation aux violences.Ces émeutes ont éclaté à la suite de l’inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d’une jeune fille à Ballymena.La police, qui a qualifié ces violences de “racistes”, n’a pas communiqué sur l’origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l’intermédiaire d’un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.Un troisième suspect a été “identifié”, a annoncé jeudi le chef de la police nord-irlandaise Jon Boutcher. Il se trouve hors d’Irlande du Nord et la police œuvre à son retour, a-t-il précisé.- “Pas des criminels” -Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d’Europe de l’Est. Des habitations et des commerces ont été incendiés.La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors “qu’ils n’avaient rien fait de mal”, a dit Jon Boutcher. “Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés”, a ajouté le chef de la police.Redoutant des violences à Portadown jeudi, une organisation locale gérant des logements sociaux avait conseillé aux habitants de quitter les lieux.Mercredi soir, des individus s’en étaient à nouveau pris aux forces de l’ordre à Ballymena et un centre de loisirs, où des familles déplacées par les émeutes avaient été logées temporairement, a été incendié à Larne, à une trentaine de kilomètres de là, sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes “scandaleuses”. La veille, il avait condamné des violences “insensées”.Le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord Hilary Benn s’est dit “choqué” par les dégâts engendrés, à l’issue d’une visite à Ballymena jeudi matin.Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d’Angleterre ou d’Irlande du Nord. – “Des gens du coin vivent ici” -À Harryville, un quartier à proximité, des panneaux “Locals live here” (“Des gens du coin vivent ici”) ont fait leur apparition sur des habitations.Au-delà de Ballymena, des incidents ont aussi eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu’à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast mais se sont déroulés “majoritairement dans le calme”, selon la police.Le commissaire Jon Boutcher a appelé à des “peines de prison ferme importantes” pour les personnes qui seront condamnées pour avoir participé à ces émeutes. “Nous devons envoyer un message très clair”, a-t-il insisté.

Air India crash latest test for new Boeing leadership

The devastating Air India crash seems certain to embroil Boeing in further rounds of negative headlines at a time when it has shown progress under new leadership.Shares of the American plane manufacturer finished down nearly five percent Thursday as the pope, King Charles and the president of India expressed sorrow over the Boeing 787 Dreamliner carrying 242 people.”Our deepest condolences go out to the loved ones of the passengers and crew on board Air India Flight 171, as well as everyone affected in Ahmedabad,” said Boeing CEO Kelly Ortberg, adding in a statement that he told Air India’s chairman Boeing would support the probe.The calamity, the first deadly crash of a 787, comes just before Ortberg and other aerospace leaders converge at Le Bourget Airport for next week’s Paris Air Show.Prior to Thursday, industry insiders expected the focus at Le Bourget to include the aviation sector’s adaptation to trade tensions, the latest state-of-the-art flying technologies and the outlook for any improvement in the supply chain that has slowed deliveries from Boeing and rival Airbus.But the crash is also certain to be a major topic of conversation, as well as a source of speculation and sobriety.”A week from now there probably will be one or two operating hypothesis of what happened that people at the show and the public will be talking about,” said Morningstar analyst Nicolas Owens. Only time will tell what the accident means for Boeing, but Owens still expects the company to rack up additional 787 orders next week in Paris.”It’s highly improbable that people conclude that it’s a systemic problem with the engine or the plane,” he said.- MAX crashes different -Air India’s flight 171 issued a mayday call and crashed “immediately after takeoff,” the Directorate General of Civil Aviation said.British and US investigators were en route to western India for an investigation expected to involve reviews of flight data, maintenance records and the background of the crew. “When an international incident occurs, that government leads the investigation,” said the US Federal Aviation Administration.The ill-fated plane was delivered to Air India in 2014 and had more than 41,000 hours of flying time, according to consultancy Cirium.That makes Thursday’s tragedy different from the two fatal Boeing 737 MAX crashes in 2018 and 2019 that involved planes Boeing had only recently delivered to airlines.A central factor in both MAX crashes was the Maneuvering Characteristics Augmentation System (MCAS), a flight handling system that badly malfunctioned, pointing to design flaws.The MAX crashes plunged Boeing into a years-long slump extended by fresh safety problems early in 2024. Boeing has reported annual losses the last six years.Since introducing the Dreamliner into service in 2011, Boeing has had to do some reworks, mainly due to assembly faults and manufacturing quality issues.The plane was also scrutinized in an April 2024 US Senate hearing that aired criticism from a whistleblower who testified that he was blackballed after reporting serious manufacturing defects on the 787 and the 777.Attorneys representing the whistleblower, Sam Salehpour, called on the FAA to release its findings about the allegations.”The FAA must assure the public that the Boeing 787 is safe,” said attorney Lisa Banks.”While it may take months or years to determine the cause of today’s tragic Air India crash, we know that there is an important report sitting on a desk at the FAA about the 787 that needs to become public.”On May 29, Ortberg told a financial conference that the recent approval by US aviation authorities to allow increased 787 output was “an important milestone” in the company’s comeback.Ortberg, who relocated to Seattle to be closer to key manufacturing operations, has generally won plaudits from aviation watchers since joining in August 2024, navigating Boeing through a labor strike and joining President Donald Trump’s Middle East delegation.Richard Aboulafia, managing director at consultancy AeroDynamic Advisory, said there is no indication of a 787 design flaw. “There’s inevitably fear,” Aboulafia said of Thursday’s stock market reaction.”It’s a tragedy but it’s unlikely to affect perceptions of the 787 because there’s nothing known at this point and it’s got a very good record,” he said.But Briefing.com called the crash “another significant blow to Boeing’s reputation as it competes fiercely with Airbus, which has outsold Boeing in aircraft orders for the past five years and could further erode investor and customer trust in the company’s ability to deliver safe, reliable aircraft.”

Air India crash latest test for new Boeing leadership

The devastating Air India crash seems certain to embroil Boeing in further rounds of negative headlines at a time when it has shown progress under new leadership.Shares of the American plane manufacturer finished down nearly five percent Thursday as the pope, King Charles and the president of India expressed sorrow over the Boeing 787 Dreamliner carrying 242 people.”Our deepest condolences go out to the loved ones of the passengers and crew on board Air India Flight 171, as well as everyone affected in Ahmedabad,” said Boeing CEO Kelly Ortberg, adding in a statement that he told Air India’s chairman Boeing would support the probe.The calamity, the first deadly crash of a 787, comes just before Ortberg and other aerospace leaders converge at Le Bourget Airport for next week’s Paris Air Show.Prior to Thursday, industry insiders expected the focus at Le Bourget to include the aviation sector’s adaptation to trade tensions, the latest state-of-the-art flying technologies and the outlook for any improvement in the supply chain that has slowed deliveries from Boeing and rival Airbus.But the crash is also certain to be a major topic of conversation, as well as a source of speculation and sobriety.”A week from now there probably will be one or two operating hypothesis of what happened that people at the show and the public will be talking about,” said Morningstar analyst Nicolas Owens. Only time will tell what the accident means for Boeing, but Owens still expects the company to rack up additional 787 orders next week in Paris.”It’s highly improbable that people conclude that it’s a systemic problem with the engine or the plane,” he said.- MAX crashes different -Air India’s flight 171 issued a mayday call and crashed “immediately after takeoff,” the Directorate General of Civil Aviation said.British and US investigators were en route to western India for an investigation expected to involve reviews of flight data, maintenance records and the background of the crew. “When an international incident occurs, that government leads the investigation,” said the US Federal Aviation Administration.The ill-fated plane was delivered to Air India in 2014 and had more than 41,000 hours of flying time, according to consultancy Cirium.That makes Thursday’s tragedy different from the two fatal Boeing 737 MAX crashes in 2018 and 2019 that involved planes Boeing had only recently delivered to airlines.A central factor in both MAX crashes was the Maneuvering Characteristics Augmentation System (MCAS), a flight handling system that badly malfunctioned, pointing to design flaws.The MAX crashes plunged Boeing into a years-long slump extended by fresh safety problems early in 2024. Boeing has reported annual losses the last six years.Since introducing the Dreamliner into service in 2011, Boeing has had to do some reworks, mainly due to assembly faults and manufacturing quality issues.The plane was also scrutinized in an April 2024 US Senate hearing that aired criticism from a whistleblower who testified that he was blackballed after reporting serious manufacturing defects on the 787 and the 777.Attorneys representing the whistleblower, Sam Salehpour, called on the FAA to release its findings about the allegations.”The FAA must assure the public that the Boeing 787 is safe,” said attorney Lisa Banks.”While it may take months or years to determine the cause of today’s tragic Air India crash, we know that there is an important report sitting on a desk at the FAA about the 787 that needs to become public.”On May 29, Ortberg told a financial conference that the recent approval by US aviation authorities to allow increased 787 output was “an important milestone” in the company’s comeback.Ortberg, who relocated to Seattle to be closer to key manufacturing operations, has generally won plaudits from aviation watchers since joining in August 2024, navigating Boeing through a labor strike and joining President Donald Trump’s Middle East delegation.Richard Aboulafia, managing director at consultancy AeroDynamic Advisory, said there is no indication of a 787 design flaw. “There’s inevitably fear,” Aboulafia said of Thursday’s stock market reaction.”It’s a tragedy but it’s unlikely to affect perceptions of the 787 because there’s nothing known at this point and it’s got a very good record,” he said.But Briefing.com called the crash “another significant blow to Boeing’s reputation as it competes fiercely with Airbus, which has outsold Boeing in aircraft orders for the past five years and could further erode investor and customer trust in the company’s ability to deliver safe, reliable aircraft.”