US senator forcibly removed from Trump official’s press conference
A US senator from California was forcibly removed from a news conference being held by Donald Trump’s homeland security chief on Thursday, in the latest escalation of tensions over controversial immigration arrests.Senator Alex Padilla was pushed and shoved from the room at a federal building in Los Angeles as he tried to ask Kristi Noem about operations that have rocked America’s second largest city.”I’m Senator Alex Padilla. I have questions for the secretary,” he said as two men grappled with him in front of journalists, including from AFP.Footage filmed by Padilla’s staff outside the room showed the senator being pushed to the ground by security agents wearing bulletproof vests with FBI logos, who then handcuffed him.Padilla, one of two Democratic senators representing California in the upper chamber of Congress, did not resist.A voice can be heard telling the Padilla staffer “There’s no recording allowed out here,” as a body moves in front of the camera, before the recording ends.The Department of Homeland Security claimed — despite video evidence — that Padilla had “lunged” at Noem.”Senator Padilla chose disrespectful political theatre and interrupted a live press conference without identifying himself or having his Senate security pin on as he lunged toward Secretary Noem,” Assistant Secretary Trisha McLaughlin wrote on social media.”@SecretService thought he was an attacker and officers acted appropriately,” she said, adding that Noem and Padilla met for 15 minutes after the news conference.Noem called Padilla’s interruption “inappropriate” and told reporters at the news conference he had not requested a meeting with her.Democratic response was rapid.California Governor Gavin Newsom called the incident “outrageous, dictatorial and shameful.””Trump and his shock troops are out of control. This must end now,” he wrote on social media.Los Angeles Mayor Karen Bass called the episode “absolutely abhorrent and outrageous.””He is a sitting United States Senator. This administration’s violent attacks on our city must end.”Senate Minority Leader Chuck Schumer called for an investigation into the “despicable” incident.”(It) reeks of totalitarianism. This is not what democracies do.”Senator Padilla was there legitimately in that building to ask questions of what’s going on in California, which everybody wants to know answers to.Noem’s press conference came after almost a week of protests in Los Angeles sparked by an immigration crackdown ordered by Trump officials.The mostly peaceful demonstrations have been marred by eye-catching violence, including people torching cars and throwing rocks at police. The White House responded with overwhelming force, sending 4,700 troops to the city, despite objections from local officials and the police, who said they had the manpower and ability to handle unrest that has taken place in a few city blocks.
Foot: Tottenham se tourne vers Thomas Frank, l’entraîneur de Brentford
Le club de Tottenham a annoncé jeudi la nomination du Danois Thomas Frank, son sixième entraîneur en l’espace de six ans, pour succéder à l’Australien Ange Postecoglou, limogé après un titre en Ligue Europa et une 17e place en Premier League.Le technicien de 51 ans a signé un contrat de trois saisons, jusqu’en 2028, avec le club du nord de Londres.Tottenham s’est vanté d’avoir attiré l’un des entraîneurs “les plus novateurs du football” dans le communiqué annonçant sa nomination.Frank arrive de Brentford, club de l’Ouest londonien qu’il a fait remonter en Premier League en 2021, avant de le stabiliser dans l’élite anglaise malgré la vente régulière de ses meilleurs joueurs.Sous sa direction, les “Bees” ont terminé dixièmes du dernier championnat, à dix points de la cinquième place qualificative pour la Ligue des champions.Il guidera Tottenham la saison prochaine dans la grande coupe d’Europe, à laquelle le club s’est qualifié grâce à son succès en Ligue Europa, en finale contre Manchester United.Malgré ce triomphe européen, le premier titre du club en dix-sept ans, la direction des Spurs a décidé de limoger Ange Postecoglou au regard des résultats désastreux en Premier League.L’équipe au maillot blanc a terminé la dernière saison à la dix-septième place, la première au-dessus de la zone de relégation, après avoir subi 22 défaites en 38 matches.Frank est le sixième entraîneur de Tottenham sur les six dernières années après Mauricio Pochettino, José Mourinho, Nuno Espirito Santo, Antonio Conte et Postecoglou.Son contrat courait jusqu’en 2027 avec Brentford et comprenait une clause de départ estimée, selon la presse britannique, à environ 10 millions de livres sterling (11,7M d’euros).Tottenham affrontera le Paris Saint-Germain, vainqueur de la Ligue des champions, le 13 août en Supercoupe d’Europe à Udine, en Italie.
Violences en Irlande du Nord: des habitants étrangers contraints de se cacher, raconte la police
Des ressortissants étrangers ont été contraints de se cacher dans des greniers ou des penderies pour échapper à une vague de violences visant des immigrés qui secoue l’Irlande du Nord depuis lundi, a indiqué jeudi la police, lançant un nouvel appel au calme.”Stop à cette violence !”, a déclaré le chef de la police nord-irlandaise Jon Boutcher lors d’une conférence de presse. “Nous allons vous arrêter, nous allons vous poursuivre en justice”, a-t-il menacé à l’intention des émeutiers.Quinze personnes ont déjà été arrêtées. Parmi elles, trois jeunes hommes -dont deux mineurs- ont été inculpés jeudi (après une autre personne mercredi), pour leur rôle dans ces violences qui ont fait depuis lundi une quarantaine de blessés parmi les forces de l’ordre.Ces émeutes se concentrent en particulier dans la ville de Ballymena. Elles ont éclaté à la suite de l’inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d’une jeune fille dans cette ville située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Belfast.La police, qui a qualifié ces violences de “racistes”, n’a pas communiqué sur l’origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l’intermédiaire d’un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.Un troisième suspect a été “identifié”, a annoncé jeudi Jon Boutcher. Il se trouve hors d’Irlande du Nord et la police œuvre à son retour, a-t-il précisé.- “Pas des criminels” -Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d’Europe de l’Est. Des habitations et des commerces notamment ont été incendiés.La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors “qu’ils n’avaient rien fait de mal”, a dit Jon Boutcher. “Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés”, a ajouté le chef de la police.Mercredi soir, des individus s’en sont à nouveau pris aux forces de l’ordre, en jetant vers elles cocktails Molotov, feux d’artifice et autres projectiles, ainsi qu’une hachette, selon la police, qui a eu recours à un canon à eau pour disperser la foule.Un centre de loisirs, où des familles déplacées par les émeutes à Ballymena avaient été logées temporairement, a été incendié à Larne, à une trentaine de kilomètres de là, sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes “scandaleuses”. La veille, il avait condamné des violences “insensées”.Le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord Hilary Benn s’est dit “choqué” par les dégâts engendrés, à l’issue d’une visite à Ballymena jeudi matin.Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d’Angleterre ou d’Irlande du Nord. – “Des locaux vivent ici” -À Harryville, un quartier à proximité, des panneaux “Locals live here” (“Des gens du coin vivent ici”) ont fait leur apparition sur des habitations.Une quatrième nuit d’émeutes était redoutée. Une organisation gérant des logements sociaux à Portadown, à 76 km de Ballymena, a conseillé aux résidents de quitter les lieux, en raison d’une manifestation prévue dans cette ville et “dirigée contre les migrants (et) les ressortissants étrangers”, selon la BBC.Au-delà de Ballymena, des incidents ont eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu’à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast mais se sont déroulés “majoritairement dans le calme”, selon la police.Le commissaire Jon Boutcher a appelé à des “peines de prison ferme importantes” pour les personnes qui seront condamnées pour avoir participé à ces émeutes. “Nous devons envoyer un message très clair”, a-t-il insisté.
Violences en Irlande du Nord: des habitants étrangers contraints de se cacher, raconte la police
Des ressortissants étrangers ont été contraints de se cacher dans des greniers ou des penderies pour échapper à une vague de violences visant des immigrés qui secoue l’Irlande du Nord depuis lundi, a indiqué jeudi la police, lançant un nouvel appel au calme.”Stop à cette violence !”, a déclaré le chef de la police nord-irlandaise Jon Boutcher lors d’une conférence de presse. “Nous allons vous arrêter, nous allons vous poursuivre en justice”, a-t-il menacé à l’intention des émeutiers.Quinze personnes ont déjà été arrêtées. Parmi elles, trois jeunes hommes -dont deux mineurs- ont été inculpés jeudi (après une autre personne mercredi), pour leur rôle dans ces violences qui ont fait depuis lundi une quarantaine de blessés parmi les forces de l’ordre.Ces émeutes se concentrent en particulier dans la ville de Ballymena. Elles ont éclaté à la suite de l’inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d’une jeune fille dans cette ville située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Belfast.La police, qui a qualifié ces violences de “racistes”, n’a pas communiqué sur l’origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l’intermédiaire d’un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.Un troisième suspect a été “identifié”, a annoncé jeudi Jon Boutcher. Il se trouve hors d’Irlande du Nord et la police œuvre à son retour, a-t-il précisé.- “Pas des criminels” -Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d’Europe de l’Est. Des habitations et des commerces notamment ont été incendiés.La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors “qu’ils n’avaient rien fait de mal”, a dit Jon Boutcher. “Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés”, a ajouté le chef de la police.Mercredi soir, des individus s’en sont à nouveau pris aux forces de l’ordre, en jetant vers elles cocktails Molotov, feux d’artifice et autres projectiles, ainsi qu’une hachette, selon la police, qui a eu recours à un canon à eau pour disperser la foule.Un centre de loisirs, où des familles déplacées par les émeutes à Ballymena avaient été logées temporairement, a été incendié à Larne, à une trentaine de kilomètres de là, sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes “scandaleuses”. La veille, il avait condamné des violences “insensées”.Le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord Hilary Benn s’est dit “choqué” par les dégâts engendrés, à l’issue d’une visite à Ballymena jeudi matin.Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d’Angleterre ou d’Irlande du Nord. – “Des locaux vivent ici” -À Harryville, un quartier à proximité, des panneaux “Locals live here” (“Des gens du coin vivent ici”) ont fait leur apparition sur des habitations.Une quatrième nuit d’émeutes était redoutée. Une organisation gérant des logements sociaux à Portadown, à 76 km de Ballymena, a conseillé aux résidents de quitter les lieux, en raison d’une manifestation prévue dans cette ville et “dirigée contre les migrants (et) les ressortissants étrangers”, selon la BBC.Au-delà de Ballymena, des incidents ont eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu’à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast mais se sont déroulés “majoritairement dans le calme”, selon la police.Le commissaire Jon Boutcher a appelé à des “peines de prison ferme importantes” pour les personnes qui seront condamnées pour avoir participé à ces émeutes. “Nous devons envoyer un message très clair”, a-t-il insisté.
Procès Weinstein: le juge déclare nulle la procédure pour viol
Le juge qui instruit le procès de l’ex-producteur de cinéma vedette Harvey Weinstein a déclaré nulle jeudi la procédure pour viol au terme de délibérations tendues au sein du jury, une mesure qui n’efface toutefois pas le verdict de culpabilité rendu la veille pour agression sexuelle. Harvey Weinstein avait été reconnu coupable mercredi d’une agression sexuelle tandis que les jurés l’avaient acquitté pour une autre agression sexuelle et n’avaient pas encore livré leur verdict pour cette accusation de viol.Comme en 2020, lors d’un premier procès ensuite annulé, les douze jurés de la cour pénale de Manhattan ont déclaré à l’unanimité le fondateur des studios Miramax “coupable” d’agression sexuelle en 2006 sur l’ancienne assistante de production Miriam Haley, en la forçant à subir un cunnilingus dans son appartement. Lors de ce verdict prononcé sur fond de vives tensions entre jurés, l’accusé de 73 ans avait aussi été reconnu “non coupable” d’une agression sexuelle similaire, la même année, à l’encontre de la mannequin polonaise Kaja Sokola, 19 ans à l’époque.Restait donc le verdict pour l’accusation de viol de l’aspirante actrice Jessica Mann en 2013, qui a fait l’objet de vifs échanges entre les jurés au point que le juge Farber les avait renvoyés chez eux mercredi à la mi-journée pour “calmer les esprits”.Or “les délibérations sont devenues si houleuses que je me vois tenu de déclarer un procès nul” sur cette accusation de viol, a affirmé jeudi à New York le juge Curtis Farber, après avoir fait état d’un témoignage d’un membre du jury qui disait avoir été menacé par un autre. – Futur nouveau procès -Si ce vice de procédure a conduit à l’annulation des procédures pour viol, il ne signifie pas l’abandon des charges contre Harvey Weinstein qui devra être à nouveau jugé dans l’affaire de Jessica Mann. “Il y aura un procès, justice sera rendue dans cette affaire”, a déclaré la procureure sur ce dossier, Nicole Blumberg. “Cette affaire est celle d’une immense asymétrie de pouvoir. Harvey Weinstein était un prescripteur prospère à Hollywood (…) et ces jeunes femmes pleines d’espoir ne voulaient que réaliser leurs rêves dans un univers qu’il contrôlait”, a commenté le procureur de Manhattan Alvin Bragg.”Elles ont été accusées d’être assoiffées d’argent, d’être menteuses, d’être, en fait, les agresseuses. Mais elles se sont tenues debout et je leur en suis extraordinairement reconnaissant”, a-t-il ajouté, en appelant tous les “survivantes” d’agression à “témoigner”.Producteur d’innombrables succès comme “Pulp Fiction” ou “Shakespeare in Love”, Harvey Weinstein avait été condamné à New York en 2020 à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, au bout d’un procès qui symbolisait une victoire pour le mouvement #MeToo contre les violences sexuelles.Mais l’année dernière, la cour d’appel de New York avait annulé ce procès pour des raisons procédurales. Il s’est donc rejoué devant la cour pénale de Manhattan à partir du 15 avril, mais dans une plus grande indifférence qu’en 2020, et à l’ombre de celui de P. Diddy, magnat du hip-hop accusé à New York de trafic sexuel.Harvey Weinstein reste derrière les barreaux en raison d’une condamnation à 16 ans de prison pour viol en Californie en 2023. A New York, le juge a ajourné le procès au 2 juillet, date à partir de laquelle il pourrait décider d’une date pour le nouveau procès lié aux accusations de Jessica Mann et d’une sentence pour sa condamnation pour agression sexuelle contre Miriam Haley, crime passible d’une peine de 25 ans de prison. “Témoigner face aux perturbations constantes (de la défense), aux humiliations et aux tentatives délibérées de déformer la vérité était épuisant et parfois déshumanisant, mais le verdict (…) me donne de l’espoir, l’espoir qu’il y a une nouvelle prise de conscience autour des violences sexuelles, et que le mythe de la victime parfaite est en train de s’estomper”, a souligné mercredi Miriam Haley.Et d’ajouter à l’égard des prédateurs: “votre temps est compté. Le monde change et vous ne pourrez pas échapper éternellement aux conséquences de vos actes”.
Trump s’attribue le retour au calme à Los Angeles
Donald Trump a attribué le relatif retour au calme à Los Angeles au déploiement de militaires qu’il a ordonné, sur lequel la justice se penche jeudi, au moment où des manifestations d’ampleur limitée contre sa politique migratoire musclée se multiplient aux Etats-Unis.”Los Angeles a été sûre et calme ces deux dernières nuits”, s’est réjoui sur son réseau Truth Social le président américain, qui en a encore attribué les mérites à sa décision d’envoyer l’armée dans la deuxième métropole du pays.Depuis vendredi, cette ville à l’importante population hispanique est le théâtre de manifestations contre des interpellations musclées d’étrangers en situation irrégulière qui ont eu lieu la semaine dernière et s’inscrivent dans la politique anti-immigration radicale de la nouvelle administration.Ces protestations dans l’ensemble pacifiques ont parfois été marquées par des jets de pierres contre la police, des incendies de véhicules, des dégradations et des violences.Plus de 1.000 personnes ont encore protesté pacifiquement mercredi, avant une deuxième nuit de couvre-feu dans le centre-ville imposé par la mairie pour prévenir les pillages et les actes de vandalisme.”Je dirais qu’en général, tout est sous contrôle ici à Ground Zero”, a déclaré à l’AFP Lynn Sturgis, une enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux du gouvernement fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.- Rivalité politique -Donald Trump a ordonné le déploiement à Los Angeles de 4.000 réservistes de la Garde nationale de Californie et de 700 Marines, un corps d’élite de l’armée d’active, contre l’avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom.”Le gouverneur Gavin (Newsom) le pourri avait totalement perdu le contrôle de la situation. Il devrait me dire MERCI de lui avoir sauvé les fesses, au lieu d’essayer de justifier ses erreurs et son incompétence!!!”, a ajouté jeudi le locataire de la Maison Blanche.Ce déploiement militaire s’est transformé en un enjeu de rivalité politique entre l’administration Trump et l’opposition démocrate. Avec en première ligne M. Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028.Le gouverneur de Californie accuse le gouvernement fédéral d’outrepasser ses pouvoirs et a demandé à la justice de suspendre la réquisition de la Garde nationale. Une audience est prévue jeudi à ce sujet devant un tribunal fédéral de Los Angeles.Donald Trump avait promis pendant sa campagne électorale de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”. Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité.Le président a admis jeudi devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie, afin d’éviter un impact négatif sur ces secteurs.”Nous ne pouvons pas faire cela à nos agriculteurs et aussi au secteur des loisirs, aux hôtels”, a-t-il déclaré.- “Ils ont peur” -La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a pour sa part expliqué jeudi avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d’autres villes américaines, mais toujours dans des proportions limitées.D’après une carte établie par CNN, des manifestations, parfois émaillées d’arrestations, ont été recensées à Las Vegas, Dallas, Austin, San Antonio, Milwaukee, Chicago, Atlanta, Boston…A Spokane, ville d’environ 230.000 habitants dans l’Etat du Washington (nord-ouest), la mairie a décrété à son tour un couvre-feu nocturne.Les migrants “ont autant le droit que nous d’être ici, peu importe s’ils sont arrivés légalement ou illégalement”, a déclaré une manifestante en larmes prénommée Apples, interrogée par le Las Vegas Review Journal. “Cela me rend malade pour mon petit ami et sa famille. Ce sont des réfugiés cubains, ils ont peur d’aller faire les courses, d’aller travailler”.Samedi, Donald Trump doit assister à un très inhabituel défilé militaire à Washington, organisé pour célébrer le 250e anniversaire de l’armée américaine, mais qui tombe aussi le jour du 79e anniversaire du président.Un mouvement national baptisé “No Kings” (“Pas de rois”) a appelé à des rassemblements ce même samedi dans des centaines de villes pour protester contre la politique de M. Trump.
Trump s’attribue le retour au calme à Los Angeles
Donald Trump a attribué le relatif retour au calme à Los Angeles au déploiement de militaires qu’il a ordonné, sur lequel la justice se penche jeudi, au moment où des manifestations d’ampleur limitée contre sa politique migratoire musclée se multiplient aux Etats-Unis.”Los Angeles a été sûre et calme ces deux dernières nuits”, s’est réjoui sur son réseau Truth Social le président américain, qui en a encore attribué les mérites à sa décision d’envoyer l’armée dans la deuxième métropole du pays.Depuis vendredi, cette ville à l’importante population hispanique est le théâtre de manifestations contre des interpellations musclées d’étrangers en situation irrégulière qui ont eu lieu la semaine dernière et s’inscrivent dans la politique anti-immigration radicale de la nouvelle administration.Ces protestations dans l’ensemble pacifiques ont parfois été marquées par des jets de pierres contre la police, des incendies de véhicules, des dégradations et des violences.Plus de 1.000 personnes ont encore protesté pacifiquement mercredi, avant une deuxième nuit de couvre-feu dans le centre-ville imposé par la mairie pour prévenir les pillages et les actes de vandalisme.”Je dirais qu’en général, tout est sous contrôle ici à Ground Zero”, a déclaré à l’AFP Lynn Sturgis, une enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux du gouvernement fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.- Rivalité politique -Donald Trump a ordonné le déploiement à Los Angeles de 4.000 réservistes de la Garde nationale de Californie et de 700 Marines, un corps d’élite de l’armée d’active, contre l’avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom.”Le gouverneur Gavin (Newsom) le pourri avait totalement perdu le contrôle de la situation. Il devrait me dire MERCI de lui avoir sauvé les fesses, au lieu d’essayer de justifier ses erreurs et son incompétence!!!”, a ajouté jeudi le locataire de la Maison Blanche.Ce déploiement militaire s’est transformé en un enjeu de rivalité politique entre l’administration Trump et l’opposition démocrate. Avec en première ligne M. Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028.Le gouverneur de Californie accuse le gouvernement fédéral d’outrepasser ses pouvoirs et a demandé à la justice de suspendre la réquisition de la Garde nationale. Une audience est prévue jeudi à ce sujet devant un tribunal fédéral de Los Angeles.Donald Trump avait promis pendant sa campagne électorale de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”. Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité.Le président a admis jeudi devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie, afin d’éviter un impact négatif sur ces secteurs.”Nous ne pouvons pas faire cela à nos agriculteurs et aussi au secteur des loisirs, aux hôtels”, a-t-il déclaré.- “Ils ont peur” -La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a pour sa part expliqué jeudi avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d’autres villes américaines, mais toujours dans des proportions limitées.D’après une carte établie par CNN, des manifestations, parfois émaillées d’arrestations, ont été recensées à Las Vegas, Dallas, Austin, San Antonio, Milwaukee, Chicago, Atlanta, Boston…A Spokane, ville d’environ 230.000 habitants dans l’Etat du Washington (nord-ouest), la mairie a décrété à son tour un couvre-feu nocturne.Les migrants “ont autant le droit que nous d’être ici, peu importe s’ils sont arrivés légalement ou illégalement”, a déclaré une manifestante en larmes prénommée Apples, interrogée par le Las Vegas Review Journal. “Cela me rend malade pour mon petit ami et sa famille. Ce sont des réfugiés cubains, ils ont peur d’aller faire les courses, d’aller travailler”.Samedi, Donald Trump doit assister à un très inhabituel défilé militaire à Washington, organisé pour célébrer le 250e anniversaire de l’armée américaine, mais qui tombe aussi le jour du 79e anniversaire du président.Un mouvement national baptisé “No Kings” (“Pas de rois”) a appelé à des rassemblements ce même samedi dans des centaines de villes pour protester contre la politique de M. Trump.
Inondations hivernales en Afrique du Sud: nouveau bilan de 78 morts
Les secouristes sud-africains mènent une course contre la montre pour tenter de retrouver des survivants après des inondations hivernales en début de semaine dans une province orientale du pays, où le bilan a grimpé jeudi à 78 morts.Des pluies torrentielles et des températures glaciales ont frappé lundi la province du Cap-Oriental, essentiellement rurale et en manque d’insfrastuctures, provoquant de graves inondations et des glissements de terrain qui ont englouti des habitations.La ville de Mthatha et ses environs, à environ 800 kilomètres au sud de Johannesburg, était la zone la plus touchée. Les habitants cherchaient encore dans la boue, trois jours après la tempête, ce qu’ils pouvaient récupérer de leurs maisons détruites.Une équipe de l’AFP sur place a vu une équipe de secours sortir quatre corps, dont certains étaient des enfants, d’une maison jeudi en fin d’après-midi.Des images des médias locaux montrent des maisons complètement submergées et des équipes de secours pataugeant dans la boue. Les approvisionnements en eau et en électricité sont perturbés et des centaines de personnes ont dû être relogées.La province du Cap-Oriental, où est né l’ancien président Nelson Mandela, est une des plus pauvres du pays. 72% de sa population vit sous le seuil de pauvreté, selon l’ONG Southern African Regional Poverty Network.”A mesure que l’eau se retire, plus de corps sont découverts”, a expliqué Caroline Gallant, directrice de la Croix-Rouge sud-africaine pour le Cap-Oriental, qui a envoyé de l’aide dans les zones sinistrées.- “Pire catastrophe” -Plus de 3.000 maisons ont été touchées, a-t-elle dit à l’AFP, ajoutant qu’il s’agissait de “la pire catastrophe” jamais enregistrée dans la région.Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a jugé les inondations “sans précédent” et indiqué qu’il se rendrait vendredi dans la région.Le bilan, qui était de 57 morts un peu plus tôt dans la journée, a grimpé à 67 morts jeudi dans la province, a annoncé le ministre du Département de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles Velenkosini Hlabisa.Parmi les victimes figurent au moins six enfants qui se trouvaient dans un minibus scolaire lorsqu’il a été emporté par les eaux en crue. Quatre enfants sont toujours portés disparus.”Nous avons appris l’existence de deux autres élèves … qui ont été confirmés comme ayant perdu la vie sur le chemin de l’école”” a par ailleurs déclaré Siviwe Gwarube, ministre de l’Éducation de base. “Nous sommes sous le choc”, a-t-elle déclaré au radiodiffuseur public SABC News.- Porte-à-porte -Un secouriste, qui a parlé à l’AFP sous condition d’anonymat, a expliqué que son équipe s’attendait à trouver d’autres victimes, et peut-être des survivants.”Nous faisons du porte-à-porte pour voir, car hier (mercredi) nous avons trouvé des gens coincés dans des maisons qui n’ont pas réussi à sortir et ont péri”, a-t-il précisé.Au moins 600 personnes ont été déplacées à cause des intempéries, dont beaucoup ont été abritées dans des mairies, selon le gouvernement provincial.Des dégâts importants ont également été signalés dans les infrastructures, notamment électriques et hydrauliques, affectant au moins 20 établissements de santé, ont ajouté les autorités locales.”Les chiffres vont augmenter de façon dramatique”, a estimé Ali Sablay, un porte-parole de Gift of the Givers Foundation, une association d’aide d’urgence qui a déployé des équipes dans la région. “Sur les dernières 24 heures, le nombre de personnes ayant demandé de l’aide a bondi de 5.000 à 10.000″.”Les maisons sont fragiles, elles peuvent s’effondrer à tout moment. La nourriture est contaminée, donc les personnes doivent être évacuées”, a-t-il ajouté.Le gouvernement a exhorté les Sud-Africains à la prudence dans les prochains jours car une “météo extrême” est à nouveau attendue dans le pays. La neige et les fortes pluies sont fréquentes pendant l’hiver en Afrique du Sud, mais le pays est aussi très vulnérable aux fluctuations météorologiques et au changement climatique, qui augmente la fréquence et la sévérité des sécheresses, des inondations et des incendies, selon le Fonds vert pour le climat, un organisme de l’ONU.








