Israël dit n’avoir d’autre choix que les opérations militaires à Gaza pour ramener les otages

Israël a affirmé mardi n’avoir d’autre choix que de reprendre ses opérations militaires pour ramener les otages retenus à Gaza, après avoir mené les frappes de loin les plus violentes depuis le début de la trêve, qui ont fait plus de 400 morts selon le Hamas.Le mouvement islamiste palestinien a accusé Israël de vouloir lui imposer un “accord de reddition” et de tenter de “torpiller” la trêve entrée en vigueur le 19 janvier, à l’heure où les négociations indirectes sur la suite du processus sont au point mort.”Israël a accepté les propositions de l’émissaire du président américain, Steve Witkoff, pour une prolongation du cessez-le-feu, mais le Hamas les a rejetées deux fois”, a affirmé le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, en assurant que son pays n’avait “pas d’autre choix que de reprendre les opérations militaires”.Pour la Maison Blanche, premier allié d’Israël, qui a été consultée avant les frappes de la nuit, le Hamas a “choisi la guerre” en refusant de libérer les otages.M. Netanyahu avait mis en garde début mars le mouvement palestinien contre des conséquences qu’il “ne pouvait imaginer” s’il ne libérait pas les otages.Selon des médias israéliens, il a élaboré un système de pression baptisé “plan enfer”, comprenant, après le blocage de l’aide humanitaire, la coupure de l’électricité et le déplacement des habitants du nord de Gaza vers le sud, tout en n’excluant pas une reprise de la guerre si le Hamas ne cédait pas.Avant même un ordre d’évacuation émis mardi par l’armée dans les régions frontalières d’Israël, des familles palestiniennes ont commencé à fuir depuis le nord, des sacs et des couvertures empilés sur leurs têtes.La Défense civile de Gaza a signalé “quelques frappes aériennes isolées” durant la journée.Des images de l’AFP ont montré des ambulances, sirènes hurlantes, transportant de nuit des blessés à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”Les bombardements avec des avions et des chars étaient partout. Ils ont rallumé le feu de l’enfer sur Gaza”, a raconté Ramiz al-Amarin, un déplacé de 25 ans qui vit sous une tente à Gaza-ville, dans le nord. “Il y a des corps et des membres étalés sur le sol”, a-t-il ajouté.Les frappes ont fait au moins 413 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, “en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés”.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “choqué” et a “lancé un appel pressant pour que le cessez-le-feu soit respecté”.- “Une force militaire accrue” -Les frappes, décidées par Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz, font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions” des pays médiateurs, a indiqué le gouvernement.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, a-t-il prévenu.M. Katz a averti que les combats ne cesseraient pas “tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux”.Le Hamas a affirmé mardi travailler “avec les médiateurs pour freiner l’agression d’Israël” et dénoncé le soutien “illimité” à Israël des Etats-Unis.  Il a accusé M. Netanyahu de vouloir “sacrifier” les derniers otages.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 sont encore otages à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Parmi les victimes figurent le chef du gouvernement du Hamas, Essam al-Dalis, et le général Abou Watfa, qui dirigeait la police et les services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement.En Israël, des familles d’otages ont demandé à M. Netanyahu après ces frappes “d’arrêter de tuer” leurs proches.- Négociations au point mort -Le Hamas a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence. Une réunion était déjà prévue, avant les frappes, mardi à 10H00 (14H00 GMT).La Jordanie, l’Egypte, l’Iran et l’Arabie saoudite notamment ont condamné les frappes, de même que la Russie et plusieurs pays européens.Ces frappes pourraient “enflammer la région”, a prévenu le Qatar, l’un des pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte.De “très nombreuses structures de santé” à Gaza “sont littéralement débordées” après ces nouveaux bombardements, a averti la Croix-Rouge.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte afin d’obtenir, selon le bureau de M. Netanyahu, “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.Durant la première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a restitué 33 otages parmi lesquels huit morts. Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer à la deuxième phase, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.

What happens to the human body in deep space?

Bone and muscle deterioration, radiation exposure, vision impairment — these are just a few of the challenges space travelers face on long-duration missions, even before considering the psychological toll of isolation.As US astronauts Butch Wilmore and Suni Williams prepare to return home after nine months aboard the International Space Station (ISS), some of the health risks they’ve faced are well-documented and managed, while others remain a mystery.These dangers will only grow as humanity pushes deeper into the solar system, including to Mars, demanding innovative solutions to safeguard the future of space exploration.- Exercise key -Despite the attention their mission has received, Wilmore and Williams’ nine-month stay is “par for the course,” said Rihana Bokhari, an assistant professor at the Center for Space Medicine at Baylor College. ISS missions typically last six months, but some astronauts stay up to a year, and researchers are confident in their ability to maintain astronaut health for that duration.Most people know that lifting weights builds muscle and strengthens bones, but even basic movement on Earth resists gravity, an element missing in orbit.To counteract this, astronauts use three exercise machines on the ISS, including a 2009-installed resistance device that simulates free weights using vacuum tubes and flywheel cables.A two-hour daily workout keeps them in shape. “The best results that we have to show that we’re being very effective is that we don’t really have a fracture problem in astronauts when they return to the ground,” though bone loss is still detectable on scans, Bokhari told AFP.Balance disruption is another issue, added Emmanuel Urquieta, vice chair of Aerospace Medicine at the University of Central Florida.”This happens to every single astronaut, even those who go into space just for a few days,” he told AFP, as they work to rebuild trust in their inner ear. Astronauts must retrain their bodies during NASA’s 45-day post-mission rehabilitation program.Another challenge is “fluid shift” — the redistribution of bodily fluids toward the head in microgravity. This can increase calcium levels in urine, raising the risk of kidney stones.Fluid shifts might also contribute to increased intracranial pressure, altering the shape of the eyeball and causing spaceflight-associated neuro-ocular syndrome (SANS), causing mild-to-moderate vision impairment. Another theory suggests raised carbon dioxide levels are the cause.But in at least one case, the effects have been beneficial. “I had a pretty severe case of SANS,” NASA astronaut Jessica Meir said before the latest launch.”When I launched, I wore glasses and contacts, but due to globe flattening, I now have 20/15 vision — most expensive corrective surgery possible. Thank you, taxpayers.”- Managing radiation -Radiation levels aboard the ISS are higher than on the ground, as it passes through through the Van Allen radiation belt, but Earth’s magnetic field still provides significant protection.The shielding is crucial, as NASA aims to limit astronauts’ increased lifetime cancer risk to within three percent.However, missions to the Moon and Mars will give astronauts far greater exposure, explained astrophysicist Siegfried Eggl.Future space probes could provide some warning time for high-radiation events, such coronal mass ejections — plasma clouds from the Sun — but cosmic radiation remains unpredictable.”Shielding is best done with heavy materials like lead or water, but you need vast quantities of it,” said Eggl, of University of Illinois Urbana-Champaign.Artificial gravity, created by rotating spacecraft frames, could help astronauts stay functional upon arrival after a nine-month journey to Mars.Alternatively, a spacecraft could use powerful acceleration and deceleration that matches the force of Earth’s gravity.That approach would be speedier — reducing radiation exposure risks — but requires nuclear propulsion technologies that don’t yet exist.Future drugs and even gene therapies could enhance the body’s defenses against space radiation. “There’s a lot of research into that area,” said Urquieta.Preventing infighting among teams will be critical, said Joseph Keebler, a psychologist at Embry-Riddle Aeronautical University.”Imagine being stuck in a van with anybody for three years: these vessels aren’t that big, there’s no privacy, there’s no backyard to go to,” he said.”I really commend astronauts that commit to this. It’s an unfathomable job.”

Google va racheter le spécialiste de cybersécurité Wiz pour 32 milliards de dollars

Google a conclu un “accord définitif” pour le rachat de la start-up américaine Wiz, spécialisée dans la cybersécurité, pour 32 milliards de dollars, selon un communiqué publié mardi.Cette prise de contrôle se fera entièrement en numéraire et devrait être finalisée en 2026.C’est de très loin la plus importante acquisition jamais réalisée par Google et sa maison mère Alphabet, qui se renforcent dans la sécurité informatique, considérée comme un marché de croissance.Jusqu’ici, la plus grosse opération du groupe de Mountain View (Californie) remontait à 2012, avec la reprise de Motorola Mobility, ancienne division équipement de Motorola, pour 12,5 milliards de dollars.Fondé il y a cinq ans seulement, Wiz avait déjà été approché par Google l’an passé, mais le conseil d’administration avait refusé l’offre, estimée par plusieurs médias américains à 23 milliards de dollars.Dans un message interne adressé aux employés de la société dont le siège est à New York, le directeur général et co-fondateur Assaf Rappaport, avait indiqué que le groupe préférait se préparer à une introduction en Bourse.Après ce revers, Google est revenu à la charge, remontant sensiblement son offre. Le géant californien n’a pas hésité à mettre sur la table le double de la valorisation qu’affichait Wiz lors d’une récente vente d’actions, fin 2024.”L’intelligence artificielle présente de nouveaux risques, mais aussi de nouvelles opportunités”, a déclaré le patron de Google, Sundar Pichai, lors d’une conférence téléphonique.L’intégration de Wiz à Google est à même d'”accélérer la capacité des entreprises à renforcer leur sécurité, tout en abaissant leurs coûts, et favoriser l’adoption de l’informatique à distance” (cloud computing), a-t-il ajouté.Wiz a atteint 500 millions de dollars de chiffre d’affaires récurrent (ARR) l’an dernier et prévoit de dépasser le milliard en 2025.L’utilisation croissante du cloud augmente les risque d’attaques informatiques, les entreprises recourant à des infrastructures situées sur des sites différents.La montée en puissance de l’IA nécessite des capacités de traitement et de stockage assurées par les centres de données (data centers), qui rend le cloud encore plus incontournable.Wiz s’est démarqué en concevant un modèle de sécurité informatique axé sur l’utilisation du cloud.

Londres coupe 5 milliards dans les aides au handicap, fronde chez les travaillistes

Desservi par une croissance molle, le gouvernement britannique de centre gauche a annoncé mardi des coupes de 5 milliards de livres par an dans les aides aux personnes handicapées ou malades, suscitant une fronde dans le camp travailliste.”Le système de sécurité sociale dont nous avons hérité des Conservateurs échoue à aider les personnes qu’il est censé soutenir et freine notre pays”, a déclaré la ministre du Travail Liz Kendall, envoyée au front pour détailler ces coupes drastiques devant les députés.La mesure la plus contestée vise à durcir les critères d’éligibilité à une aide pour personnes handicapées ou touchés par une maladie de longue durée, la Personal Independence Payment (PIP).Quelque 3,6 millions de personnes, parmi lesquelles certaines travaillent, bénéficient de cette aide sans conditions de ressources, destinée à couvrir les coûts liés à leur maladie –dont 38% en raison de troubles psychiatriques.Les mesures annoncées mardi “devraient permettre d’économiser plus de 5 milliards de livres” par an d’ici 2029/30, soit près de 6 milliards d’euros, a estimé Mme Kendall.L’exécutif défend sa réforme par la nécessité de redessiner un système de protection sociale qui “coûte trop cher” et enferme dans les allocations des personnes, notamment les jeunes, qui pourraient travailler, selon la ministres des Finances Rachel Reeves.- “Surdiagnostic” des troubles mentaux -“Il y a à la fois un argument moral et économique”, assure un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer.Il a expliqué lundi que le nombre de bénéficiaires du PIP finira par être insoutenable et que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.”Nous devons nous assurer que le PIP va aux bonnes personnes”, a-t-il ajouté — des propos qui renvoient à ceux dimanche du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.Le gouvernement britannique, confronté à une économie stagnante, n’a d’autres choix que de couper dans les dépenses s’il veut tenir sa promesse de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts –après la très impopulaire augmentation des cotisations patronales annoncée en octobre.Le pays a dépensé 296,3 milliards de livres (352 milliards d’euros) en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility, qui contrôle les dépenses du pays.Les droits de douane de Donald Trump et sa politique diplomatique illisible poussant les Occidentaux, Royaume-Uni compris, à accroître leur dépenses militaires, complique encore la position des travaillistes. “Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière Rachel Reeves, attendue le 26 mars pour un très important discours sur les finances publiques.- “Pauvreté encore plus grande” -Les premières fuites dans la presse britannique de coupes dans les aides sociales ont fait bondir ces derniers jours les députés travaillistes les plus à gauche, qui ont tenté en coulisse de modérer les ardeurs gouvernementales.Liz Kendall a ainsi proposé la mise en place d’un “droit à essayer”, permettant aux allocataires de tenter de retourner sur le marché du travail sans perdre leurs aides.Elle a aussi annoncé un milliard de livres d’investissements supplémentaires pour aider les allocataires “à trouver un chemin vers le travail”.”Mon gouvernement essaie de faire deux choses très incompatibles: réparer notre système de protection sociale défaillant et faire des économies”, avait réagi lundi Clive Lewis, le député de Norwich, pour l’AFP.”C’est doublement impossible si nous voulons adhérer aux valeurs travaillistes pour lesquelles les gens ont élu ce gouvernement”, avait-il ajouté.Interrogée par l’AFP, la députée d’York, Rachael Maskell, avait mis en garde contre les “conséquences tragiques” de telles coupes, qui placeraient les personnes handicapées “dans une situation de pauvreté encore plus grande”.Les Britanniques restent plutôt divisés sur les aides sociales, selon un sondage YouGov lundi: 53% jugent pas assez stricts les critères d’obtention. Mais 45% pensent que les personnes handicapées perçoivent trop peu.

Londres coupe 5 milliards dans les aides au handicap, fronde chez les travaillistes

Desservi par une croissance molle, le gouvernement britannique de centre gauche a annoncé mardi des coupes de 5 milliards de livres par an dans les aides aux personnes handicapées ou malades, suscitant une fronde dans le camp travailliste.”Le système de sécurité sociale dont nous avons hérité des Conservateurs échoue à aider les personnes qu’il est censé soutenir et freine notre pays”, a déclaré la ministre du Travail Liz Kendall, envoyée au front pour détailler ces coupes drastiques devant les députés.La mesure la plus contestée vise à durcir les critères d’éligibilité à une aide pour personnes handicapées ou touchés par une maladie de longue durée, la Personal Independence Payment (PIP).Quelque 3,6 millions de personnes, parmi lesquelles certaines travaillent, bénéficient de cette aide sans conditions de ressources, destinée à couvrir les coûts liés à leur maladie –dont 38% en raison de troubles psychiatriques.Les mesures annoncées mardi “devraient permettre d’économiser plus de 5 milliards de livres” par an d’ici 2029/30, soit près de 6 milliards d’euros, a estimé Mme Kendall.L’exécutif défend sa réforme par la nécessité de redessiner un système de protection sociale qui “coûte trop cher” et enferme dans les allocations des personnes, notamment les jeunes, qui pourraient travailler, selon la ministres des Finances Rachel Reeves.- “Surdiagnostic” des troubles mentaux -“Il y a à la fois un argument moral et économique”, assure un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer.Il a expliqué lundi que le nombre de bénéficiaires du PIP finira par être insoutenable et que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.”Nous devons nous assurer que le PIP va aux bonnes personnes”, a-t-il ajouté — des propos qui renvoient à ceux dimanche du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.Le gouvernement britannique, confronté à une économie stagnante, n’a d’autres choix que de couper dans les dépenses s’il veut tenir sa promesse de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts –après la très impopulaire augmentation des cotisations patronales annoncée en octobre.Le pays a dépensé 296,3 milliards de livres (352 milliards d’euros) en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility, qui contrôle les dépenses du pays.Les droits de douane de Donald Trump et sa politique diplomatique illisible poussant les Occidentaux, Royaume-Uni compris, à accroître leur dépenses militaires, complique encore la position des travaillistes. “Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière Rachel Reeves, attendue le 26 mars pour un très important discours sur les finances publiques.- “Pauvreté encore plus grande” -Les premières fuites dans la presse britannique de coupes dans les aides sociales ont fait bondir ces derniers jours les députés travaillistes les plus à gauche, qui ont tenté en coulisse de modérer les ardeurs gouvernementales.Liz Kendall a ainsi proposé la mise en place d’un “droit à essayer”, permettant aux allocataires de tenter de retourner sur le marché du travail sans perdre leurs aides.Elle a aussi annoncé un milliard de livres d’investissements supplémentaires pour aider les allocataires “à trouver un chemin vers le travail”.”Mon gouvernement essaie de faire deux choses très incompatibles: réparer notre système de protection sociale défaillant et faire des économies”, avait réagi lundi Clive Lewis, le député de Norwich, pour l’AFP.”C’est doublement impossible si nous voulons adhérer aux valeurs travaillistes pour lesquelles les gens ont élu ce gouvernement”, avait-il ajouté.Interrogée par l’AFP, la députée d’York, Rachael Maskell, avait mis en garde contre les “conséquences tragiques” de telles coupes, qui placeraient les personnes handicapées “dans une situation de pauvreté encore plus grande”.Les Britanniques restent plutôt divisés sur les aides sociales, selon un sondage YouGov lundi: 53% jugent pas assez stricts les critères d’obtention. Mais 45% pensent que les personnes handicapées perçoivent trop peu.

Londres coupe 5 milliards dans les aides au handicap, fronde chez les travaillistes

Desservi par une croissance molle, le gouvernement britannique de centre gauche a annoncé mardi des coupes de 5 milliards de livres par an dans les aides aux personnes handicapées ou malades, suscitant une fronde dans le camp travailliste.”Le système de sécurité sociale dont nous avons hérité des Conservateurs échoue à aider les personnes qu’il est censé soutenir et freine notre pays”, a déclaré la ministre du Travail Liz Kendall, envoyée au front pour détailler ces coupes drastiques devant les députés.La mesure la plus contestée vise à durcir les critères d’éligibilité à une aide pour personnes handicapées ou touchés par une maladie de longue durée, la Personal Independence Payment (PIP).Quelque 3,6 millions de personnes, parmi lesquelles certaines travaillent, bénéficient de cette aide sans conditions de ressources, destinée à couvrir les coûts liés à leur maladie –dont 38% en raison de troubles psychiatriques.Les mesures annoncées mardi “devraient permettre d’économiser plus de 5 milliards de livres” par an d’ici 2029/30, soit près de 6 milliards d’euros, a estimé Mme Kendall.L’exécutif défend sa réforme par la nécessité de redessiner un système de protection sociale qui “coûte trop cher” et enferme dans les allocations des personnes, notamment les jeunes, qui pourraient travailler, selon la ministres des Finances Rachel Reeves.- “Surdiagnostic” des troubles mentaux -“Il y a à la fois un argument moral et économique”, assure un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer.Il a expliqué lundi que le nombre de bénéficiaires du PIP finira par être insoutenable et que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.”Nous devons nous assurer que le PIP va aux bonnes personnes”, a-t-il ajouté — des propos qui renvoient à ceux dimanche du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.Le gouvernement britannique, confronté à une économie stagnante, n’a d’autres choix que de couper dans les dépenses s’il veut tenir sa promesse de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts –après la très impopulaire augmentation des cotisations patronales annoncée en octobre.Le pays a dépensé 296,3 milliards de livres (352 milliards d’euros) en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility, qui contrôle les dépenses du pays.Les droits de douane de Donald Trump et sa politique diplomatique illisible poussant les Occidentaux, Royaume-Uni compris, à accroître leur dépenses militaires, complique encore la position des travaillistes. “Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière Rachel Reeves, attendue le 26 mars pour un très important discours sur les finances publiques.- “Pauvreté encore plus grande” -Les premières fuites dans la presse britannique de coupes dans les aides sociales ont fait bondir ces derniers jours les députés travaillistes les plus à gauche, qui ont tenté en coulisse de modérer les ardeurs gouvernementales.Liz Kendall a ainsi proposé la mise en place d’un “droit à essayer”, permettant aux allocataires de tenter de retourner sur le marché du travail sans perdre leurs aides.Elle a aussi annoncé un milliard de livres d’investissements supplémentaires pour aider les allocataires “à trouver un chemin vers le travail”.”Mon gouvernement essaie de faire deux choses très incompatibles: réparer notre système de protection sociale défaillant et faire des économies”, avait réagi lundi Clive Lewis, le député de Norwich, pour l’AFP.”C’est doublement impossible si nous voulons adhérer aux valeurs travaillistes pour lesquelles les gens ont élu ce gouvernement”, avait-il ajouté.Interrogée par l’AFP, la députée d’York, Rachael Maskell, avait mis en garde contre les “conséquences tragiques” de telles coupes, qui placeraient les personnes handicapées “dans une situation de pauvreté encore plus grande”.Les Britanniques restent plutôt divisés sur les aides sociales, selon un sondage YouGov lundi: 53% jugent pas assez stricts les critères d’obtention. Mais 45% pensent que les personnes handicapées perçoivent trop peu.

Google says to buy cybersecurity company Wiz for $32 bn

Google said Tuesday it will acquire cloud security platform Wiz for $32 billion, citing the need for greater cybersecurity capacity as artificial intelligence embeds itself in technology infrastructure.The all-cash deal brings Wiz into the Google Cloud operation, boosting the capacity of consumers to use “multiple clouds” and providing “an end-to-end security platform for customers, of all types and sizes, in the AI era,” the companies said in a joint press release.The deepening influence of AI makes “cybersecurity increasingly important in defending against emergent risks and protecting national security,” the companies said.The transaction, the largest ever sought by Google or parent Alphabet, will test President Donald Trump’s openness to large takeovers after resistance to such deals by the administration of Joe Biden.Alphabet had been close to a Wiz takeover last summer, but the deal fell apart due in part to regulatory concerns, according to the Wall Street Journal.Started in 2020 by co-founder and CEO Assaf Rappaport and a team who sold a previous venture to Microsoft, Wiz will continue to work and provide services to platform led by other tech giants including Amazon Web Services and Microsoft Azure.Wiz is based in New York, with offices in Tel Aviv and three other US cities.In a webcast after the deal was announced, Rappaport said the service “continuously scans an organization’s code and cloud environments, monitoring them in real time” to “prioritize the most critical risk based on real impact and blocks active threats.”