Décharge des directeurs d’écoles à Paris: Borne annonce un moratoire pour la rentrée 2025

La ministre de l’Education a décidé “un moratoire sur les suppressions de décharge d’enseignement prévues à la rentrée 2025” pour les directeurs d’écoles parisiens, qui bénéficient actuellement d’un régime dérogatoire remis en question, a annoncé le ministère mardi dans un communiqué.Élisabeth Borne “a lancé le 27 février dernier une concertation associant le ministère, l’académie de Paris et la Ville de Paris afin de déterminer les conditions de mise en place d’un régime de décharge d’enseignement des directrices et directeurs des écoles publiques de l’académie de Paris conforme à la réglementation”, indique le communiqué.”Pour permettre à cette concertation d’aboutir dans les meilleurs délais, la ministre d’État a décidé un moratoire sur les suppressions de décharge d’enseignement prévues à la rentrée 2025″, ajoute-t-il.”C’est une très bonne nouvelle, ça va permettre d’apaiser la situation, même s’il reste le sujet du nombre trop important de fermetures de classes”, a déclaré à l’AFP Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo, qui a rencontré Elisabeth Borne la semaine dernière.”On est ravis de cette décision qui nous laisse un an pour négocier”, a réagi auprès de l’AFP Géraldine Langlade, de l’association des directeurs d’école ADE 75 qui a mené avec les syndicats la contestation contre la réforme.A Paris, depuis 1982, les directeurs d’écoles sont déchargés de leur service d’enseignement à partir de cinq classes, au lieu de treize dans le reste du pays, et peuvent donc se consacrer entièrement à leur tâche de directeurs.Mais ce régime spécifique n’est aujourd’hui pas “conforme à la réglementation”, avait souligné Elisabeth Borne, évoquant “une forme d’impasse juridique et financière”. Elle avait mis en avant des recommandations de la Cour des comptes, qui avait exhorté l’Etat à ne plus supporter le coût financier de ce dispositif pris en charge jusqu’en 2019 par la mairie de Paris. Celui-ci a été estimé à 116 millions d’euros pour 2023-2024.Les personnels des écoles parisiennes ont manifesté à plusieurs reprises ces dernières semaines contre la fin de ce régime dérogatoire de décharge d’enseignement, en vigueur à Paris au travers d’une convention entre la ville et l’État.Les résultats de la concertation sont attendus pour “la fin du mois d’avril”.”Il n’y a pas d’obstacle financier en tant que tel”, a affirmé Patrick Bloche.Quelque 52 écoles sur les 626 de la capitale étaient ciblées par la réforme.”On voudrait que la ministre prenne en compte la situation particulière des directeurs d’école parisiens, pris entre la mairie centrale et les 17 mairies d’arrondissements et à qui on confie beaucoup de missions sur l’organisation de l’école, les temps périscolaires et l’organisation du travail des 750 professeurs de la ville de Paris enseignant les arts plastiques, la musique, etc.”, a plaidé le premier adjoint en charge de l’éducation.”Le régime de décharges de Paris ne doit pas être considéré comme privilégié mais plutôt comme une référence”, selon lui. 

France: 500 ex-journalistes de médias du milliardaire Vincent Bolloré tenus au silence, accuse RSF

Quelque 500 journalistes ont signé des clauses de confidentialité qui leur “imposent le silence” lorsqu’ils quittent des médias rachetés par le milliardaire français conservateur Vincent Bolloré, assure Reporters sans frontières, dans une enquête publiée mardi.L’ONG de défense de la presse réclame “une limitation” de ces “clauses de confidentialité, de loyauté ou de non-dénigrement” jugées “disproportionnées”.Elles “restreignent (la) liberté d’expression” des journalistes qui les ont signées, “et potentiellement leur activité professionnelle en les empêchant de critiquer ou d’enquêter librement sur des sujets liés à leur ancien employeur”, accuse RSF.Selon l’ONG, ces clauses ont été mises en place à partir de 2016, après la prise de contrôle par M. Bolloré du groupe Canal+ et de sa chaîne info iTélé (devenue CNews), puis de la radio Europe 1, du magazine Paris Match (revendu depuis) ou encore du Journal du dimanche (JDD).Les journalistes qui souhaitaient quitter ces médias pouvaient le faire et obtenir des indemnités de départ. Mais ce dispositif était assorti de clauses de confidentialité, avaient raconté plusieurs d’entre eux à l’AFP en 2023.Sollicités par l’AFP, les groupes Canal+ et Lagardère News (dont dépend le JDD) n’ont pas souhaité faire de commentaire. “Il n’y a aucune corrélation entre l’évolution des clauses et le rachat de Prisma Media par Vivendi (le groupe de M. Bolloré, NDLR) en 2021”, a rétorqué à l’AFP la direction de Prisma Media, le premier groupe français de presse magazine. “Aucune demande de ce type n’a été formulée par le groupe Vivendi envers Prisma Media”, a-t-on ajouté de même source.RSF concède que ces clauses sont classiques en droit du travail. Mais “leur caractère illimité” est “hautement contestable” dans le journalisme, où elles “constituent une menace pour le droit à l’information”, argumente le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin.Fin février 2024, le journaliste d’investigation Jean-Baptiste Rivoire avait été condamné à verser plus de 150.000 euros à son ancien employeur Canal+ pour avoir rompu une telle clause.Cette décision sanctionnait des propos tenus fin 2021 dans un documentaire de RSF sur “le système Bolloré”. Après sa condamnation, M. Rivoire avait fustigé des “clauses de silence”.”Il a souhaité toucher une indemnité qui allait au-delà du plan de départ” et “était liée à ce qu’on appelle du non-dénigrement”, avait rétorqué le président du groupe Canal+, Maxime Saada.

France: 500 ex-journalistes de médias du milliardaire Vincent Bolloré tenus au silence, accuse RSF

Quelque 500 journalistes ont signé des clauses de confidentialité qui leur “imposent le silence” lorsqu’ils quittent des médias rachetés par le milliardaire français conservateur Vincent Bolloré, assure Reporters sans frontières, dans une enquête publiée mardi.L’ONG de défense de la presse réclame “une limitation” de ces “clauses de confidentialité, de loyauté ou de non-dénigrement” jugées “disproportionnées”.Elles “restreignent (la) liberté d’expression” des journalistes qui les ont signées, “et potentiellement leur activité professionnelle en les empêchant de critiquer ou d’enquêter librement sur des sujets liés à leur ancien employeur”, accuse RSF.Selon l’ONG, ces clauses ont été mises en place à partir de 2016, après la prise de contrôle par M. Bolloré du groupe Canal+ et de sa chaîne info iTélé (devenue CNews), puis de la radio Europe 1, du magazine Paris Match (revendu depuis) ou encore du Journal du dimanche (JDD).Les journalistes qui souhaitaient quitter ces médias pouvaient le faire et obtenir des indemnités de départ. Mais ce dispositif était assorti de clauses de confidentialité, avaient raconté plusieurs d’entre eux à l’AFP en 2023.Sollicités par l’AFP, les groupes Canal+ et Lagardère News (dont dépend le JDD) n’ont pas souhaité faire de commentaire. “Il n’y a aucune corrélation entre l’évolution des clauses et le rachat de Prisma Media par Vivendi (le groupe de M. Bolloré, NDLR) en 2021”, a rétorqué à l’AFP la direction de Prisma Media, le premier groupe français de presse magazine. “Aucune demande de ce type n’a été formulée par le groupe Vivendi envers Prisma Media”, a-t-on ajouté de même source.RSF concède que ces clauses sont classiques en droit du travail. Mais “leur caractère illimité” est “hautement contestable” dans le journalisme, où elles “constituent une menace pour le droit à l’information”, argumente le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin.Fin février 2024, le journaliste d’investigation Jean-Baptiste Rivoire avait été condamné à verser plus de 150.000 euros à son ancien employeur Canal+ pour avoir rompu une telle clause.Cette décision sanctionnait des propos tenus fin 2021 dans un documentaire de RSF sur “le système Bolloré”. Après sa condamnation, M. Rivoire avait fustigé des “clauses de silence”.”Il a souhaité toucher une indemnité qui allait au-delà du plan de départ” et “était liée à ce qu’on appelle du non-dénigrement”, avait rétorqué le président du groupe Canal+, Maxime Saada.

Mozambique police fire on protesters, killing two: AFP journalistsTue, 18 Mar 2025 17:03:17 GMT

Mozambique police Tuesday opened fire in the capital Maputo on a crowd marking a day of protest called by the main opposition leader, killing two people, witnesses and AFP journalists said.It was the first major shutdown called by Venancio Mondlane in weeks, following months of deadly demonstrations after October presidential elections he claims were rigged …

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Imamoglu, le maire d’Istanbul dans le viseur d’Erdogan

Champion de l’opposition turque, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu est plus que jamais dans le viseur du président Recep Tayyip Erdogan qu’il rêve de détrôner.Le véhément opposant à l’actuel chef de l’Etat, lui-même maire dans les années 90 de cette ville, la capitale économique de la Turquie, a vu mardi son diplôme universitaire annulé : en vertu de la Constitution, cette décision risque de le priver de l’élection présidentielle de 2028, pour laquelle il devait être le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate).L’édile avait fait une entrée fracassante sur la scène politique nationale en 2019 en infligeant une humiliante défaite électorale au chef de l’Etat. Il a largement été réélu l’an passé à la tête de la plus grande ville de Turquie.Ekrem Imamoglu a dénoncé mardi une décision “illégale”, estimant sur X que le conseil d’administration de l’université stambouliote n’était pas habilité à le priver de sa licence en gestion d’entreprise.”Nous subissons un harcèlement judiciaire au plus haut niveau mais nous n’abandonnons et n’abandonnerons pas”, avait lancé l’élu fin janvier à la foule massée pour le soutenir devant un tribunal d’Istanbul où il comparaissait pour des propos contre le procureur général de cette ville.Au total, le maire est visé par six procédures, dont l’une, qui avait débouché sur une peine de prison dont il a fait appel, l’avait déjà mis hors jeu pour la présidentielle de 2023.- “Plaire à tous” -En ravissant Istanbul en 2019, après 25 années de domination locale du camp de M. Erdogan, et en conservant haut la main cette mégapole en 2024 malgré les efforts déployés par le chef de l’Etat pour lui faire barrage, Ekrem Imamoglu est devenu l’homme à abattre.Régulièrement classé parmi les personnalités politiques préférées des Turcs, celui qui était un quasi inconnu jusqu’en 2019 ne cesse de se poser en rival direct de Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2003, d’abord comme Premier ministre puis en tant que président.Musulman pratiquant mais membre d’un parti laïque, cet ex-homme d’affaires originaire des côtes de la mer Noire, qui a fait fortune dans le bâtiment avant d’entrer en politique, séduit au-delà de sa formation.”Il peut plaire à tous les segments de l’électorat d’opposition, qu’il s’agisse d’électeurs turcs, kurdes, sunnites, alévis, jeunes ou âgés”, estime Berk Esen, de l’université Sabanci d’Istanbul. “Ses mots résonnent (…) Il répond avec sincérité. Il gagne facilement le coeur des gens”, explique à l’AFP l’ancien journaliste Sükrü Küçüksahin, un de ses proches.- “Fourmi atomique” -Le maire ne fait toutefois pas l’unanimité dans son camp, où il est parfois accusé de se soucier davantage de son avenir que de ses administrés.Certains redoutent déjà qu’il ne soit devienne un “Erdogan bis”, concentrant les pouvoirs à la tête du pays.Ses adversaires affirment qu’il investit davantage dans la communication que dans la prévention du risque sismique, très élevé à Istanbul, ce que les chiffres de la mairie démentent.”C’est quelqu’un qui depuis cinq ans ne s’intéresse qu’à des questions sans lien avec Istanbul”, avait lancé pendant les élections municipales de 2024 son principal adversaire, un protégé du président Erdogan.Ekrem Imamoglu assure quant à lui travailler “comme une fourmi atomique” -une référence à un dessin animé populaire- et se vante d’avoir largement féminisé la municipalité.

Imamoglu, le maire d’Istanbul dans le viseur d’Erdogan

Champion de l’opposition turque, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu est plus que jamais dans le viseur du président Recep Tayyip Erdogan qu’il rêve de détrôner.Le véhément opposant à l’actuel chef de l’Etat, lui-même maire dans les années 90 de cette ville, la capitale économique de la Turquie, a vu mardi son diplôme universitaire annulé : en vertu de la Constitution, cette décision risque de le priver de l’élection présidentielle de 2028, pour laquelle il devait être le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate).L’édile avait fait une entrée fracassante sur la scène politique nationale en 2019 en infligeant une humiliante défaite électorale au chef de l’Etat. Il a largement été réélu l’an passé à la tête de la plus grande ville de Turquie.Ekrem Imamoglu a dénoncé mardi une décision “illégale”, estimant sur X que le conseil d’administration de l’université stambouliote n’était pas habilité à le priver de sa licence en gestion d’entreprise.”Nous subissons un harcèlement judiciaire au plus haut niveau mais nous n’abandonnons et n’abandonnerons pas”, avait lancé l’élu fin janvier à la foule massée pour le soutenir devant un tribunal d’Istanbul où il comparaissait pour des propos contre le procureur général de cette ville.Au total, le maire est visé par six procédures, dont l’une, qui avait débouché sur une peine de prison dont il a fait appel, l’avait déjà mis hors jeu pour la présidentielle de 2023.- “Plaire à tous” -En ravissant Istanbul en 2019, après 25 années de domination locale du camp de M. Erdogan, et en conservant haut la main cette mégapole en 2024 malgré les efforts déployés par le chef de l’Etat pour lui faire barrage, Ekrem Imamoglu est devenu l’homme à abattre.Régulièrement classé parmi les personnalités politiques préférées des Turcs, celui qui était un quasi inconnu jusqu’en 2019 ne cesse de se poser en rival direct de Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2003, d’abord comme Premier ministre puis en tant que président.Musulman pratiquant mais membre d’un parti laïque, cet ex-homme d’affaires originaire des côtes de la mer Noire, qui a fait fortune dans le bâtiment avant d’entrer en politique, séduit au-delà de sa formation.”Il peut plaire à tous les segments de l’électorat d’opposition, qu’il s’agisse d’électeurs turcs, kurdes, sunnites, alévis, jeunes ou âgés”, estime Berk Esen, de l’université Sabanci d’Istanbul. “Ses mots résonnent (…) Il répond avec sincérité. Il gagne facilement le coeur des gens”, explique à l’AFP l’ancien journaliste Sükrü Küçüksahin, un de ses proches.- “Fourmi atomique” -Le maire ne fait toutefois pas l’unanimité dans son camp, où il est parfois accusé de se soucier davantage de son avenir que de ses administrés.Certains redoutent déjà qu’il ne soit devienne un “Erdogan bis”, concentrant les pouvoirs à la tête du pays.Ses adversaires affirment qu’il investit davantage dans la communication que dans la prévention du risque sismique, très élevé à Istanbul, ce que les chiffres de la mairie démentent.”C’est quelqu’un qui depuis cinq ans ne s’intéresse qu’à des questions sans lien avec Istanbul”, avait lancé pendant les élections municipales de 2024 son principal adversaire, un protégé du président Erdogan.Ekrem Imamoglu assure quant à lui travailler “comme une fourmi atomique” -une référence à un dessin animé populaire- et se vante d’avoir largement féminisé la municipalité.

Geopolitical tensions buffet markets

Global stocks diverged while gold hit a record high on Tuesday as investors juggled geopolitical concerns with renewed violence in Gaza and a high-stakes US-Russia presidential phone call.Wall Street traded lower but European stocks rose as German lawmakers approved a massive spending boost for defence and infrastructure. Gold struck a new record high on fears of escalating tensions in the Middle East after Israel launched its most intense strikes on Gaza since a ceasefire with Hamas took effect.”It is clear that safe haven demand is one of the major drivers behind this gold rally and with the Middle East tensions rising again,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.Uncertainty ahead of the phone call between US President Donald Trump and Russian leader Vladimir Putin on the conflict in Ukraine also helped boost the safe-haven metal. Frankfurt’s DAX stocks index touched a new all-time high ahead of the German government’s response to concerns over the United States’ wavering commitment to European defence. “International investors, who have increasingly invested in German stocks over the past few months, are hopeful for a significant boost in fiscal policy,” said Jochen Stanzl, chief market analyst at trading group CMC Markets.Paris and London’s stock markets also advanced. But on Wall Street both the S&P 500 and tech-heavy Nasdaq Composite indices were down more than one percent in afternoon trading.”Traders are evidently still in ‘sell the rally’ mode, even though today has been thankfully free of any tariff headlines so far,” said Chris Beauchamp, chief market analyst at online trading platform IG.Markets have swung sharply following announcements by Trump on the imposition of tariffs on US trading partners and any delays to the measures.Investors are eyeing this week’s policy decisions from the US Federal Reserve, Bank of Japan and Bank of England, with all three forecast to stand pat on interest rates.”A ‘wait and see’ approach is expected as the Fed grapples with the tough task of evaluating the impact of Trump’s tariff chaos,” said Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.  The US central bank’s announcement comes also with updates to its outlook for the economy and interest rates this year, in light of Trump’s trade measures as well as plans to slash taxes, immigration and federal jobs.Asian markets rallied on Tuesday following Monday’s positive day on Wall Street stoked by US data that tempered concerns about a possible recession.Hong Kong led gains thanks to further buying of Chinese tech firms including Alibaba, Tencent and JD.com.Electric vehicle maker BYD was also a big winner, adding more than four percent — having jumped more than six percent to a record at one point — after unveiling battery technology it says can charge in five minutes.Shares in Google fell 2.6 percent after the tech giant said it will acquire cloud security platform Wiz for $32 billion, citing the need for greater cybersecurity capacity as artificial intelligence embeds itself in technology infrastructure.Shares in Nvidia shed 1.7 percent ahead of a major conference where it is expected to unveil new AI chips. “This could set the direction for the next big move in NVIDIA’s stock price, and thereby all those companies currently involved in AI development,” said Trade Nation analyst David Morrison.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 41,513.03 pointsNew York – S&P 500: DOWN 1.1 percent at 5,612.43New York – Nasdaq Composite: DOWN 1.6 percent at 17,525.92London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,705.23 (close) Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 8,114.57 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.0 percent at 23,380.70 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 37,845.42 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.5 percent at 24,740.57 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,429.76 (close)Euro/dollar: UP at $1.0930 from $1.0925 on MondayPound/dollar: DOWN at 1.2987 from $1.2990Dollar/yen: UP at 149.58 yen from 149.12 yenEuro/pound: UP at 84.17 pence from 84.07 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $70.82 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $67.02 per barrelburs-rl/sbk

Les Bourses européennes finissent dans le vert

Les marchés boursiers européens ont terminé en hausse mardi, saluant l’approbation en Allemagne par les députés d’un plan d’investissement public massif pour réarmer et moderniser la première économie du continent.Francfort a pris 0,98%, après avoir battu, à 23.476 points, son record en séance qui datait du début du mois. Paris a gagné 0,50%, Milan 1,31% et Londres 0,29%.

Le Soudan du Sud “au bord d’une rechute dans la guerre civile”: 50.000 déplacés par des affrontements

Quelque 50.000 personnes ont été déplacées par les affrontements entre forces rivales dans le nord-est du Soudan du Sud, plusieurs ambassades occidentales ayant offert mardi leur médiation pour éviter un nouvel embrasement du pays. Le Soudan du Sud est “au bord d’une rechute dans la guerre civile” qui menace de détruire des années d’efforts de paix, s’est alarmé mardi le chef de la Mission des Nations unies dans le pays (Minuss), Nicholas Haysom.Le comté de Nasir, dans l’Etat du Haut-Nil, est depuis des semaines le théâtre de combats, notamment entre les forces fédérales loyales au président Salva Kiir et une “Armée blanche”, milice accusée par le pouvoir de collaborer avec le premier vice-président Riek Machar, un ancien rebelle.Le 4 mars, “environ 6.000 combattants de l’Armée blanche”, sont parvenus à prendre dans cette région un camp de l’armée sud-soudanaise, selon l’Igad, un bloc d’Etats d’Afrique de l’Est.Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée sud-soudanaise a mené des frappes aériennes contre des positions rebelles du comté de Nasir, tuant vingt personnes, en majorité des femmes et des enfants, a indiqué le commissaire administratif de ce comté, James Gatluak, à l’AFP.La situation politique semble bloquée. Lundi soir, le parti de M. Machar, le SPLM-IO a affirmé qu’il suspendait sa participation à certaines instances sécuritaires de l’accord de paix de 2018, jusqu’à la libération de certains de ses membres, des responsables politiques et militaires, récemment arrêtés. “Toute participation des membres (du parti) aux-dits mécanismes sécuritaires et politiques est suspendue avec effet immédiat”, a affirmé le vice-président du SPLM-IO Oyet Nathaniel Pierino sur Facebook, ajoutant que ces arrestations “menacent l’essence” de l’accord de paix. Plusieurs ambassades occidentales à Juba, dont celles de l’Union européenne, des Etats-Unis et du Canada, ont néanmoins offert mardi leur médiation à Salva Kiir et Riek Machar afin qu’ils se “rencontrent et entament un dialogue direct pour restaurer et maintenir la paix”.”Les violences mettent encore plus en danger des communautés déjà vulnérables et obligent à suspendre les services vitaux”, a dénoncé dans un communiqué Anita Kiki Gbeho, représentante spéciale adjointe de la mission onusienne au Soudan du Sud.Depuis fin février, les violences dans le nord-est ont déplacé 50.000 personnes, dont 10.000 ont traversé la frontière vers l’Ethiopie, indique le Bureau onusien de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) au Soudan du Sud.- “Aucun espoir” -Selon Ocha, des humanitaires ont également été contraints de quitter la région et une unité de traitement du choléra à Nasir a dû fermer, alors que cette maladie se propage rapidement dans le pays, ainsi qu’au Soudan voisin et en Ethiopie.Au Soudan du Sud, “la violence empire l’épidémie. Des milliers de personnes sont déplacées et perdent l’accès aux soins de santé, à l’eau potable et à l’assainissement, facteurs clés de la propagation rapide du choléra”, s’inquiétait vendredi l’ONG Médecins sans frontières.Depuis son indépendance du Soudan en 2011, le pays est en proie à des violences qui l’empêchent de se remettre de la sanglante guerre civile qui a opposé MM. Kiir et Machar. Ce conflit avait fait près de 400.000 morts et quatre millions de déplacés entre 2013 et 2018, lorsqu’un accord de paix a été signé, texte désormais menacé par les nouveaux affrontements.Début mars, un hélicoptère de l’ONU, qui effectuait une mission de sauvetage de soldats sud-soudanais, avait été ciblé par des tirs, tuant un membre de l’équipage et un général sud-soudanais.”Il n’y a aucun espoir pour les réfugiés et les rapatriés”, s’est ému un médecin de Relief International basé dans la région, une ONG dont les activités sont déjà menacées par les importantes coupes de l’aide humanitaire américaine décidées par l’administration du président Donald Trump. Le Soudan voisin, où 11 millions de personnes sont déplacées du fait du conflit en cours, illustre parfaitement la rapidité avec laquelle une nation peut sombrer dans une “guerre catastrophique”, a averti M. Haysom, exhortant toutes les parties à apaiser les tensions “avant qu’il ne soit trop tard”. “Cette région ne peut se permettre un nouveau conflit”, a-t-il lancé lors d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine sur le Soudan du Sud mardi.