Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura pour objectif premier de déposer un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de négociations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes. Mais qui, avec son exigence de suspension de la réforme des retraites pour prix d’une non-censure, est au centre de toutes les attentions.   En vertu de la Constitution, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, lundi, le Président Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendrait en Egypte pour marquer son “soutien à la mise en oeuvre de l’accord présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza”. Ce qui pourrait hypothéquer la tenue d’un Conseil des ministres ce jour-là. Le Premier ministre peut également décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget, pour aller plus vite. Mais nul ne sait comment ce gouvernement qui ne comptera pas de ministres LR ni du parti centriste UDI (Union des démocrates et indépendants) va pouvoir être composé dans le temps limité imparti à Sébastien Lecornu.- “Texte par texte” -Et si la question du casting et des délais était résolue, resterait encore celle de se maintenir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la Macronie finissante, a persifflé dimanche le patron UDI des sénateurs centristes, Hervé Marseille, en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans la Tribune Dimanche.”Il n’y a pas de deal caché (…) ce sera la censure et la dissolution ou pas”, prévient le Premier ministre dans la presse dominicale. Mais sur la question cruciale de la suspension de la réforme des retraites, ses anciens partenaires du “socle commun”, y compris au centre, l’ont lâché. Samedi, les Républicains ont claqué la porte, refusant toute participation au nouvel exécutif, alors qu’ils en étaient depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon en septembre 2024. Ils ont néanmoins promis un “soutien texte par texte” au Parlement – qui équivaut à une non-censure.L’allié traditionnel d’Emmanuel Macron, Horizons, le parti d’Édouard Philippe, a de son côté annoncé qu’il réservait sa participation “dans l’attente de ce que va proposer le Premier ministre pour le pays”. Même le Modem de François Bayrou s’est montré réservé, assurant que son engagement “était encore à déterminer en fonction des intentions du gouvernement”.Selon un sondage Ipsos BVA-CESI publié par la Tribune Dimanche, la popularité des ténors de l’ex-socle commun (Edouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau, Gérald Darmanin) est en forte baisse. Ils ont “donné aux Français le sentiment d’être dans des bisbilles personnelles, d’avoir ajouté au désordre national pour des enjeux de campagne présidentielle”, a commenté Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura pour objectif premier de déposer un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de négociations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes. Mais qui, avec son exigence de suspension de la réforme des retraites pour prix d’une non-censure, est au centre de toutes les attentions.   En vertu de la Constitution, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, lundi, le Président Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendrait en Egypte pour marquer son “soutien à la mise en oeuvre de l’accord présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza”. Ce qui pourrait hypothéquer la tenue d’un Conseil des ministres ce jour-là. Le Premier ministre peut également décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget, pour aller plus vite. Mais nul ne sait comment ce gouvernement qui ne comptera pas de ministres LR ni du parti centriste UDI (Union des démocrates et indépendants) va pouvoir être composé dans le temps limité imparti à Sébastien Lecornu.- “Texte par texte” -Et si la question du casting et des délais était résolue, resterait encore celle de se maintenir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la Macronie finissante, a persifflé dimanche le patron UDI des sénateurs centristes, Hervé Marseille, en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans la Tribune Dimanche.”Il n’y a pas de deal caché (…) ce sera la censure et la dissolution ou pas”, prévient le Premier ministre dans la presse dominicale. Mais sur la question cruciale de la suspension de la réforme des retraites, ses anciens partenaires du “socle commun”, y compris au centre, l’ont lâché. Samedi, les Républicains ont claqué la porte, refusant toute participation au nouvel exécutif, alors qu’ils en étaient depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon en septembre 2024. Ils ont néanmoins promis un “soutien texte par texte” au Parlement – qui équivaut à une non-censure.L’allié traditionnel d’Emmanuel Macron, Horizons, le parti d’Édouard Philippe, a de son côté annoncé qu’il réservait sa participation “dans l’attente de ce que va proposer le Premier ministre pour le pays”. Même le Modem de François Bayrou s’est montré réservé, assurant que son engagement “était encore à déterminer en fonction des intentions du gouvernement”.Selon un sondage Ipsos BVA-CESI publié par la Tribune Dimanche, la popularité des ténors de l’ex-socle commun (Edouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau, Gérald Darmanin) est en forte baisse. Ils ont “donné aux Français le sentiment d’être dans des bisbilles personnelles, d’avoir ajouté au désordre national pour des enjeux de campagne présidentielle”, a commenté Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura pour objectif premier de déposer un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de négociations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes. Mais qui, avec son exigence de suspension de la réforme des retraites pour prix d’une non-censure, est au centre de toutes les attentions.   En vertu de la Constitution, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, lundi, le Président Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendrait en Egypte pour marquer son “soutien à la mise en oeuvre de l’accord présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza”. Ce qui pourrait hypothéquer la tenue d’un Conseil des ministres ce jour-là. Le Premier ministre peut également décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget, pour aller plus vite. Mais nul ne sait comment ce gouvernement qui ne comptera pas de ministres LR ni du parti centriste UDI (Union des démocrates et indépendants) va pouvoir être composé dans le temps limité imparti à Sébastien Lecornu.- “Texte par texte” -Et si la question du casting et des délais était résolue, resterait encore celle de se maintenir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la Macronie finissante, a persifflé dimanche le patron UDI des sénateurs centristes, Hervé Marseille, en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans la Tribune Dimanche.”Il n’y a pas de deal caché (…) ce sera la censure et la dissolution ou pas”, prévient le Premier ministre dans la presse dominicale. Mais sur la question cruciale de la suspension de la réforme des retraites, ses anciens partenaires du “socle commun”, y compris au centre, l’ont lâché. Samedi, les Républicains ont claqué la porte, refusant toute participation au nouvel exécutif, alors qu’ils en étaient depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon en septembre 2024. Ils ont néanmoins promis un “soutien texte par texte” au Parlement – qui équivaut à une non-censure.L’allié traditionnel d’Emmanuel Macron, Horizons, le parti d’Édouard Philippe, a de son côté annoncé qu’il réservait sa participation “dans l’attente de ce que va proposer le Premier ministre pour le pays”. Même le Modem de François Bayrou s’est montré réservé, assurant que son engagement “était encore à déterminer en fonction des intentions du gouvernement”.Selon un sondage Ipsos BVA-CESI publié par la Tribune Dimanche, la popularité des ténors de l’ex-socle commun (Edouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau, Gérald Darmanin) est en forte baisse. Ils ont “donné aux Français le sentiment d’être dans des bisbilles personnelles, d’avoir ajouté au désordre national pour des enjeux de campagne présidentielle”, a commenté Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

Madagascar army unit claims control, president says power-grab underwaySun, 12 Oct 2025 10:42:01 GMT

A mutinied army unit declared Sunday that it was taking control of all Madagascar military forces as President Andry Rajoelina said an “attempt to seize power illegally” was under way.The CAPSAT contingent of administrative and technical officers joined thousands of protesters in the city centre on Saturday in a major shift in a more than …

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Haq misses out on century as South Africa strike on stroke of tea

Opener Imam-ul-Haq was dismissed for 93 just before tea as Pakistan reached 199-4 on the opening day of the first Test in Lahore on Sunday.Left-arm spinner Senuran Muthusamy removed Haq, caught at short-leg by Tony de Zorzi, after a 236-minute knock that included seven fours and a six.Next ball — the last before tea —  Muthusamy had Saud Shakeel caught and bowled to bring South Africa back into the game.At the break, Babar Azam was unbeaten on 23, having overturned a caught behind dismissal against Muthusamy on one, as Pakistan added 92 runs in the session.Earlier spinner Prenelan Subrayen trapped Shan Masood lbw for 76, including nine fours and a six, to end a 161-run stand with Haq. South Africa could have been in a better position had they not dropped Masood on 61 and Haq on 72 with Subrayen the unlucky bowler on both occasions.  With the Gaddafi Stadium pitch likely to turn, Masood opted to bat after winning the toss and named specialist spin duo Noman Ali and Sajid Khan in the teamPakistan lost opener Abdullah Shafique leg before to pace spearhead Kagiso Rabada off the third ball of the day.South African captain Aiden Markram turned to his spinners in the sixth over and by lunch had used all three — Subrayen, Harmer and Muthusamy.But there were no further dramas in the opening session as Pakistan reached 107-1 at lunch after Haq had brought up his 10th Test fifty.The two-match series is part of the new World Test Championship two-year cycle. South Africa won the title by beating Australia in June.

Taliban say dozens of Pakistani troops killed in border clashes

Afghanistan’s government on Sunday said dozens of Pakistani troops and nine Afghan soldiers were killed in a night of heavy border clashes between the two countries.Afghanistan’s Taliban forces launched attacks on Pakistani soldiers along their shared border late Saturday, in what it called “retaliation for air strikes carried out by the Pakistani army on Kabul” on Thursday night.Islamabad has not directly claimed the strikes, but has repeatedly stated the right to defend itself against surging militancy that it says is planned from Afghan soil.Since the Taliban seized control of Afghanistan in 2021, the two sides have repeatedly clashed in border regions, but airspace violations deep into Afghan territory would mark a significant escalation. Zabihullah Mujahid, the Taliban government spokesman, on Sunday told a press conference that 58 Pakistani soldiers were killed and around 30 wounded in clashes, while nine Taliban forces were killed. Pakistan has not given any official death toll and AFP was unable to independently verify the casualty figures. Mujahid told reporters that “we stopped the retaliation at midnight” as a result of mediation by Riyadh and Doha, and accused Pakistani troops of attacking Afghan forces early Sunday.Saudi Arabia, Iran and Qatar have urged both sides to “exercise restraint”.A military unit described Thursday’s blasts in the Afghan capital as “air strikes”, but Mujahid instead said the incident was an “airspace violation”, adding that no damage had been found. – ‘Strong’ response -Following the overnight clashes, Pakistan Prime Minister Shehbaz Sharif said he “strongly condemns provocations” by Afghanistan.”There will be no compromise on Pakistan’s defence, and every provocation will be met with a strong and effective response,” Sharif said in a Sunday statement, accusing Taliban authorities in Afghanistan of allowing their land to be used by “terrorist elements”.The Afghan military said on Saturday night that Taliban forces were engaged “in heavy clashes against Pakistani security forces in various areas”.Key border crossings between the countries were closed on Sunday, officials said.Extra troops have been sent to the major border crossing at Torkham, which sits on the frontier between Kabul and Islamabad.Pakistani officials at Torkham, who requested anonymity, told AFP there had been no casualties on their side of the border crossing and that no further clashes had been reported in the area on Sunday morning. Several border security officials told AFP that no further clashes had been reported at major crossings on Sunday morning.- Resurgent violence -Militancy increased in northwestern Khyber Pakhtunkhwa since the withdrawal of US-led troops from neighbouring Afghanistan in 2021 and the return of the Taliban government. The vast majority of attacks are claimed by the Pakistani Taliban (TTP), whose campaign against Pakistan security forces has intensified this year — set to be the deadliest in more than a decade.The TTP is a separate but closely linked group to the Afghan Taliban, which Islamabad says operates from Afghan soil with impunity. A UN report this year said the TTP “receive substantial logistical and operational support from the de facto authorities”, referring to the Taliban government in Kabul.More than 500 people, including 311 troops and 73 policemen, have been killed in attacks between January and September 15, a Pakistan military spokesman said on Friday.Pakistani Defence Minister Khawaja Muhammad Asif told parliament on Thursday that several efforts to convince the Afghan Taliban to stop backing the TTP had failed.”Enough is enough,” he said. “The Pakistani government and army’s patience has run out.”

Hervé Marseille (UDI) estime possible une censure de Lecornu dès “cette semaine”

Le président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), Hervé Marseille, a estimé dimanche qu’une censure du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu pouvait intervenir “cette semaine”, après sa déclaration de politique générale. Avant même qu’il ne soit nommé, le gouvernement est menacé, a estimé le président du groupe Union centriste (59 sénateurs) au Sénat sur Radio J, “peut-être même cette semaine, après la déclaration de politique générale”. Selon lui en effet, le Premier ministre est “le partenaire obligé du parti socialiste” qui réclame notamment la suspension de la réforme des retraites de 2023 pour ne pas voter la censure. “Personne n’a la majorité et donc, si vous ne voulez pas travailler – ce qui a été décidé il y a longtemps – avec le Rassemblement national, vous êtes bien obligé de trouver des compromis avec les socialistes”, a-t-il expliqué, tout en précisant que, pour son groupe, “la réponse est non”.  “On ne revient pas sur la réforme des retraites”, a-t-il insisté, même si “on peut discuter”, “trouver des compromis” à partir des réflexions issues du “conclave” entre partenaires sociaux qui s’est tenu au premier semestre. “Le PS, il faut qu’il lise la Constitution, ce sont les parlementaires qui votent le budget”, s’est-il emporté, “ce n’est pas comme ça, dans un bureau, que ça soit à l’Élysée ou ailleurs, entre nous, autour d’une tasse de café!”. Le PS “ne peut pas dicter le budget”, a-t-il complété tout en reconnaissant que “ça va finir mal”. 

Hervé Marseille (UDI) estime possible une censure de Lecornu dès “cette semaine”

Le président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), Hervé Marseille, a estimé dimanche qu’une censure du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu pouvait intervenir “cette semaine”, après sa déclaration de politique générale. Avant même qu’il ne soit nommé, le gouvernement est menacé, a estimé le président du groupe Union centriste (59 sénateurs) au Sénat sur Radio J, “peut-être même cette semaine, après la déclaration de politique générale”. Selon lui en effet, le Premier ministre est “le partenaire obligé du parti socialiste” qui réclame notamment la suspension de la réforme des retraites de 2023 pour ne pas voter la censure. “Personne n’a la majorité et donc, si vous ne voulez pas travailler – ce qui a été décidé il y a longtemps – avec le Rassemblement national, vous êtes bien obligé de trouver des compromis avec les socialistes”, a-t-il expliqué, tout en précisant que, pour son groupe, “la réponse est non”.  “On ne revient pas sur la réforme des retraites”, a-t-il insisté, même si “on peut discuter”, “trouver des compromis” à partir des réflexions issues du “conclave” entre partenaires sociaux qui s’est tenu au premier semestre. “Le PS, il faut qu’il lise la Constitution, ce sont les parlementaires qui votent le budget”, s’est-il emporté, “ce n’est pas comme ça, dans un bureau, que ça soit à l’Élysée ou ailleurs, entre nous, autour d’une tasse de café!”. Le PS “ne peut pas dicter le budget”, a-t-il complété tout en reconnaissant que “ça va finir mal”. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Face au retrait américain, le Royaume-Uni en première ligne sur la recherche sur le climat en Antarctique

Le navire britannique de recherche polaire, le RRS Sir Attenborough, met le cap sur l’Antarctique la semaine prochaine avec l’objectif de progresser sur des dizaines de projets scientifiques liés au changement climatique, au moment où les Etats-Unis se désengagent de ce domaine de recherche.Ce bateau ultramoderne, qui a pris le nom du célèbre naturaliste britannique David Attenborough, va participer à des projets de recherche allant de la “chasse aux tsunamis sous-marins” au suivi de la fonte des glaciers ou encore l’étude des populations de baleines.Exploité par le British Antarctic Survey (BAS), l’institut de recherche polaire britannique, ce brise-glace de 15.000 tonnes équipé d’un héliport et de plusieurs laboratoires joue un rôle central dans le travail mené par le Royaume-Uni pour évaluer les effets du changement climatique dans la région.”Comme on dit souvent, ce qui se passe en Antarctique ne reste pas en Antarctique”, a dit à l’AFP Peter Davis, océanographe au BAS, lors d’une visite du navire, quelques jours avant son départ de Harwich, sur la côte est de l’Angleterre.Il est “regrettable” que les Etats-Unis “se retirent” de l’exploration scientifique dans la région, déplore ce scientifique. Mais de nombreux pays, conscients de “l’importance” de l’Antarctique, “prennent le relais”, assure-t-il.Peter Davis collabore par exemple avec l’Institut coréen de recherche polaire pour étudier le glacier Thwaites et comprendre comment sa fonte contribue à l’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale.- “Combler le vide” -Depuis le début de son second mandat, le président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, démantelé des agences scientifiques et limogé plusieurs chercheurs, dont certains étudient les régions polaires.Son administration a annoncé qu’elle voulait cesser d’utiliser le seul brise-glace américain dédié à la recherche en Antarctique et, selon des médias américains, pourrait suspendre le développement d’un nouveau navire qui devait le remplacer dans les années 2030.Donald Trump semble plutôt concentré sur le renforcement de la présence sécuritaire des Etats-Unis dans l’Arctique, où la fonte rapide des glaces attire l’attention des grandes puissances sur des gisements de pétrole, de gaz et de minerais désormais accessibles.Jeudi, il a annoncé un projet de construction de 11 brise-glaces avec la Finlande.Si le retrait américain de la recherche offre des “opportunités” pour le Royaume-Uni et d’autres pays pour qu’ils jouent un rôle plus important, “il existe aussi un risque que des nations comme la Chine et la Russie comblent ce vide”, s’inquiète Stephanie Martin, qui coordonne un projet dépendant du BAS étudiant les populations de baleines.  Le Royaume-Uni, allié clé des Etats-Unis, n’a pas publiquement critiqué la rhétorique anti-scientifique de Donald Trump.Les Etats-Unis “sont responsables” de leur politique, a dit à l’AFP Stephen Doughty, secrétaire d’Etat britannique en charge des régions polaires.”Nous travaillons en étroite collaboration avec de nombreux partenaires internationaux, et nous sommes très clairs sur la menace que représente le changement climatique”, a-t-il ajouté.- Mers agitées -Le RRS Sir David Attenborough, qui a coûté 200 millions de livres sterling (230,1 millions d’euros) à construire et a été lancé en 2020, arrivera d’ici la fin novembre à la station de recherche de Rothera, à l’ouest de l’Antarctique. Il s’agit du plus grand centre du BAS dans la région.Si les conditions météorologiques le permettent, le navire se déplacera dans les eaux de l’Antarctique et rejoindra quatre autres stations de recherche du BAS.”Le navire est conçu pour briser la glace et il est très performant”, vante le capitaine Will Whatley. L’équipe peut continuer à travailler même dans les mers “vraiment agitées” de l’océan Austral.Parmi les recherches prévues figure l’étude de carottes de glace, certaines vieilles de plusieurs centaines de milliers d’années, afin de mieux comprendre les climats passés.”Une carotte de glace agit comme une petite machine à remonter le temps”, résume Zelna Weich, spécialiste en paléoenvironnement.Le projet Wild Water Whales de Stephanie Martin va utiliser diverses technologies, dont des drones, pour étudier les baleines bleues et les baleines à bosse.”C’est une histoire porteuse d’espoir, car nous nous concentrons sur le rétablissement de ces populations” de baleine, explique-t-elle. Après avoir été chassées sans relâche au XXe siècle, les baleines à bosse ont vu leur nombre remonter ces dernières décennies, à près de 60% de leur population d’origine.Cependant, leur principale source de nourriture, le krill, est menacée par le changement climatique.

Face au retrait américain, le Royaume-Uni en première ligne sur la recherche sur le climat en Antarctique

Le navire britannique de recherche polaire, le RRS Sir Attenborough, met le cap sur l’Antarctique la semaine prochaine avec l’objectif de progresser sur des dizaines de projets scientifiques liés au changement climatique, au moment où les Etats-Unis se désengagent de ce domaine de recherche.Ce bateau ultramoderne, qui a pris le nom du célèbre naturaliste britannique David Attenborough, va participer à des projets de recherche allant de la “chasse aux tsunamis sous-marins” au suivi de la fonte des glaciers ou encore l’étude des populations de baleines.Exploité par le British Antarctic Survey (BAS), l’institut de recherche polaire britannique, ce brise-glace de 15.000 tonnes équipé d’un héliport et de plusieurs laboratoires joue un rôle central dans le travail mené par le Royaume-Uni pour évaluer les effets du changement climatique dans la région.”Comme on dit souvent, ce qui se passe en Antarctique ne reste pas en Antarctique”, a dit à l’AFP Peter Davis, océanographe au BAS, lors d’une visite du navire, quelques jours avant son départ de Harwich, sur la côte est de l’Angleterre.Il est “regrettable” que les Etats-Unis “se retirent” de l’exploration scientifique dans la région, déplore ce scientifique. Mais de nombreux pays, conscients de “l’importance” de l’Antarctique, “prennent le relais”, assure-t-il.Peter Davis collabore par exemple avec l’Institut coréen de recherche polaire pour étudier le glacier Thwaites et comprendre comment sa fonte contribue à l’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale.- “Combler le vide” -Depuis le début de son second mandat, le président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, démantelé des agences scientifiques et limogé plusieurs chercheurs, dont certains étudient les régions polaires.Son administration a annoncé qu’elle voulait cesser d’utiliser le seul brise-glace américain dédié à la recherche en Antarctique et, selon des médias américains, pourrait suspendre le développement d’un nouveau navire qui devait le remplacer dans les années 2030.Donald Trump semble plutôt concentré sur le renforcement de la présence sécuritaire des Etats-Unis dans l’Arctique, où la fonte rapide des glaces attire l’attention des grandes puissances sur des gisements de pétrole, de gaz et de minerais désormais accessibles.Jeudi, il a annoncé un projet de construction de 11 brise-glaces avec la Finlande.Si le retrait américain de la recherche offre des “opportunités” pour le Royaume-Uni et d’autres pays pour qu’ils jouent un rôle plus important, “il existe aussi un risque que des nations comme la Chine et la Russie comblent ce vide”, s’inquiète Stephanie Martin, qui coordonne un projet dépendant du BAS étudiant les populations de baleines.  Le Royaume-Uni, allié clé des Etats-Unis, n’a pas publiquement critiqué la rhétorique anti-scientifique de Donald Trump.Les Etats-Unis “sont responsables” de leur politique, a dit à l’AFP Stephen Doughty, secrétaire d’Etat britannique en charge des régions polaires.”Nous travaillons en étroite collaboration avec de nombreux partenaires internationaux, et nous sommes très clairs sur la menace que représente le changement climatique”, a-t-il ajouté.- Mers agitées -Le RRS Sir David Attenborough, qui a coûté 200 millions de livres sterling (230,1 millions d’euros) à construire et a été lancé en 2020, arrivera d’ici la fin novembre à la station de recherche de Rothera, à l’ouest de l’Antarctique. Il s’agit du plus grand centre du BAS dans la région.Si les conditions météorologiques le permettent, le navire se déplacera dans les eaux de l’Antarctique et rejoindra quatre autres stations de recherche du BAS.”Le navire est conçu pour briser la glace et il est très performant”, vante le capitaine Will Whatley. L’équipe peut continuer à travailler même dans les mers “vraiment agitées” de l’océan Austral.Parmi les recherches prévues figure l’étude de carottes de glace, certaines vieilles de plusieurs centaines de milliers d’années, afin de mieux comprendre les climats passés.”Une carotte de glace agit comme une petite machine à remonter le temps”, résume Zelna Weich, spécialiste en paléoenvironnement.Le projet Wild Water Whales de Stephanie Martin va utiliser diverses technologies, dont des drones, pour étudier les baleines bleues et les baleines à bosse.”C’est une histoire porteuse d’espoir, car nous nous concentrons sur le rétablissement de ces populations” de baleine, explique-t-elle. Après avoir été chassées sans relâche au XXe siècle, les baleines à bosse ont vu leur nombre remonter ces dernières décennies, à près de 60% de leur population d’origine.Cependant, leur principale source de nourriture, le krill, est menacée par le changement climatique.