Macron accuse la Russie de “vouloir la guerre” à la veille d’un nouveau sommet des alliés de Kiev

Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi que la Russie “montrait sa volonté de guerre” en multipliant les conditions à un cessez-le-feu, à la veille d’un sommet international convoqué à Paris pour soutenir l’Ukraine.De son côté, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, en déplacement en Jamaïque, a reconnu que parvenir à un accord de paix entre Moscou et Kiev “ne sera pas simple” et “prendra du temps”, nuançant l’optimisme manifesté depuis des semaines par le président Donald Trump.Car pendant ce temps, sur le terrain, la Russie et l’Ukraine s’accusent mutuellement de vouloir faire échouer un accord annoncé la veille par l’intermédiaire des Etats-Unis qui doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.Après un chassé-croisé diplomatique en Arabie saoudite de dimanche à mardi, les Américains ayant négocié séparément avec des délégations russes et ukrainiennes, un accord a été annoncé sur un cessez-le-feu provisoire à venir en mer Noire et la réactivation d’un accord devant permettre la navigation commerciale dans cette zone. Mais la Russie a fixé des conditions drastiques à sa mise en Å“uvre: la levée de certaines sanctions prises contre elle en raison de son assaut en Ukraine qui dure depuis plus de trois ans.Mercredi, Emmanuel Macron a écarté catégoriquement cette demande, estimant qu’il était “beaucoup trop tôt” pour en discuter, et que cela dépendrait “du choix de la Russie à se conformer au droit international”.Evoquant aux côtés de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris les forces que plusieurs pays européens envisagent de déployer en Ukraine en cas d’accord de paix, le président français a assuré avoir une “approche pacifiste”. Ces contingents n’iraient “pas sur le front” pour “aller se battre”, a-t-il insisté.- “Coalition des volontaires” -M. Zelensky a renchéri en estimant que des troupes européennes envoyées en Ukraine en cas de cessez-le-feu devraient “d’abord contrôler la situation, faire du monitoring, de la formation, et rendre impossible une nouvelle guerre d’agression russe”.Le président ukrainien a ainsi pris ses distances avec les propos d’un de ses conseillers, Igor Jovkva, qui avait réclamé un peu plus tôt une présence de forces européennes avec “une disposition à se battre (…) et à comprendre que l’Ukraine est une partie incontournable de la sécurité européenne”.Pour Vladimir Poutine, “l’objectif principal est de diviser et d’affaiblir l’unité” des Européens, a commenté mercredi M. Zelensky dans un entretien télévisé avec plusieurs chaînes européennes. “Il essaie de frapper l’Europe de l’intérieur, et il a réussi en partie via les positions de la Hongrie” dont le gouvernement bloque parfois les sanctions contre la Russie, a-t-il fait valoir.MM. Zelensky et Macron se sont adressés à la presse après une heure et demie d’entretien pour préparer un sommet, jeudi dans la capitale française, des pays de la “coalition des volontaires” prêts à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine. Emmanuel Macron a annoncé une aide militaire française supplémentaire de deux milliards d’euros pour l’Ukraine.Volodomyr Zelensky a précisé qu’ils avaient aussi “discuté d’une augmentation du nombre de Mirage” donnés par la France.- “Pression” sur le Kremlin -M. Zelensky a appelé ses alliés à faire “pression” sur le Kremlin, en particulier les États-Unis, dont le président, Donald Trump, a entrepris un rapprochement avec Moscou.Côté russe, les militaires ont accusé l’Ukraine d’avoir lancé des opérations contre des sites énergétiques. Dans un communiqué, l’état-major de l’armée ukrainienne a rétorqué que “le pays agresseur” portait “des accusations fausses et sans fondement afin de prolonger la guerre” et de “tromper le monde”.A l’issue des négociations en Arabie saoudite, la Maison Blanche a diffusé deux communiqués séparés évoquant le moratoire sur les frappes contre des sites énergétiques. Mais aucune date précise n’y était évoquée, ni aucune condition. Ceux-ci disent que les parties ont convenu de prendre “les mesures pour la mise en oeuvre (…) de l’accord sur l’interdiction des frappes contre les installations énergétiques” dans les deux pays.Moscou affirme ne plus bombarder de tels sites ukrainiens depuis le 18 mars et une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine, lorsque ce dernier avait rejeté la proposition américaine d’une trêve totale et inconditionnelle que Kiev avait pourtant acceptée.L’Ukraine dit que cela est faux, sans toutefois avoir donné le détail des infrastructures touchées ou visées. Pour elle, la Russie joue la montre en refusant un cessez-le-feu en vue de pousser son avantage militaire sur le terrain.”Je pense que la Russie veut en finir (avec la guerre) mais il se peut qu’elle traîne les pieds”, a reconnu M. Trump dans un entretien mardi.A l’issue du cycle saoudien de négociations dont la portée reste incertaine, le Kremlin s’est félicité de son rapprochement avec les Etats-Unis, saluant la “manière pragmatique et constructive dont se déroule ce dialogue”.

Macron accuse la Russie de “vouloir la guerre” à la veille d’un nouveau sommet des alliés de Kiev

Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi que la Russie “montrait sa volonté de guerre” en multipliant les conditions à un cessez-le-feu, à la veille d’un sommet international convoqué à Paris pour soutenir l’Ukraine.De son côté, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, en déplacement en Jamaïque, a reconnu que parvenir à un accord de paix entre Moscou et Kiev “ne sera pas simple” et “prendra du temps”, nuançant l’optimisme manifesté depuis des semaines par le président Donald Trump.Car pendant ce temps, sur le terrain, la Russie et l’Ukraine s’accusent mutuellement de vouloir faire échouer un accord annoncé la veille par l’intermédiaire des Etats-Unis qui doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.Après un chassé-croisé diplomatique en Arabie saoudite de dimanche à mardi, les Américains ayant négocié séparément avec des délégations russes et ukrainiennes, un accord a été annoncé sur un cessez-le-feu provisoire à venir en mer Noire et la réactivation d’un accord devant permettre la navigation commerciale dans cette zone. Mais la Russie a fixé des conditions drastiques à sa mise en Å“uvre: la levée de certaines sanctions prises contre elle en raison de son assaut en Ukraine qui dure depuis plus de trois ans.Mercredi, Emmanuel Macron a écarté catégoriquement cette demande, estimant qu’il était “beaucoup trop tôt” pour en discuter, et que cela dépendrait “du choix de la Russie à se conformer au droit international”.Evoquant aux côtés de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris les forces que plusieurs pays européens envisagent de déployer en Ukraine en cas d’accord de paix, le président français a assuré avoir une “approche pacifiste”. Ces contingents n’iraient “pas sur le front” pour “aller se battre”, a-t-il insisté.- “Coalition des volontaires” -M. Zelensky a renchéri en estimant que des troupes européennes envoyées en Ukraine en cas de cessez-le-feu devraient “d’abord contrôler la situation, faire du monitoring, de la formation, et rendre impossible une nouvelle guerre d’agression russe”.Le président ukrainien a ainsi pris ses distances avec les propos d’un de ses conseillers, Igor Jovkva, qui avait réclamé un peu plus tôt une présence de forces européennes avec “une disposition à se battre (…) et à comprendre que l’Ukraine est une partie incontournable de la sécurité européenne”.Pour Vladimir Poutine, “l’objectif principal est de diviser et d’affaiblir l’unité” des Européens, a commenté mercredi M. Zelensky dans un entretien télévisé avec plusieurs chaînes européennes. “Il essaie de frapper l’Europe de l’intérieur, et il a réussi en partie via les positions de la Hongrie” dont le gouvernement bloque parfois les sanctions contre la Russie, a-t-il fait valoir.MM. Zelensky et Macron se sont adressés à la presse après une heure et demie d’entretien pour préparer un sommet, jeudi dans la capitale française, des pays de la “coalition des volontaires” prêts à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine. Emmanuel Macron a annoncé une aide militaire française supplémentaire de deux milliards d’euros pour l’Ukraine.Volodomyr Zelensky a précisé qu’ils avaient aussi “discuté d’une augmentation du nombre de Mirage” donnés par la France.- “Pression” sur le Kremlin -M. Zelensky a appelé ses alliés à faire “pression” sur le Kremlin, en particulier les États-Unis, dont le président, Donald Trump, a entrepris un rapprochement avec Moscou.Côté russe, les militaires ont accusé l’Ukraine d’avoir lancé des opérations contre des sites énergétiques. Dans un communiqué, l’état-major de l’armée ukrainienne a rétorqué que “le pays agresseur” portait “des accusations fausses et sans fondement afin de prolonger la guerre” et de “tromper le monde”.A l’issue des négociations en Arabie saoudite, la Maison Blanche a diffusé deux communiqués séparés évoquant le moratoire sur les frappes contre des sites énergétiques. Mais aucune date précise n’y était évoquée, ni aucune condition. Ceux-ci disent que les parties ont convenu de prendre “les mesures pour la mise en oeuvre (…) de l’accord sur l’interdiction des frappes contre les installations énergétiques” dans les deux pays.Moscou affirme ne plus bombarder de tels sites ukrainiens depuis le 18 mars et une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine, lorsque ce dernier avait rejeté la proposition américaine d’une trêve totale et inconditionnelle que Kiev avait pourtant acceptée.L’Ukraine dit que cela est faux, sans toutefois avoir donné le détail des infrastructures touchées ou visées. Pour elle, la Russie joue la montre en refusant un cessez-le-feu en vue de pousser son avantage militaire sur le terrain.”Je pense que la Russie veut en finir (avec la guerre) mais il se peut qu’elle traîne les pieds”, a reconnu M. Trump dans un entretien mardi.A l’issue du cycle saoudien de négociations dont la portée reste incertaine, le Kremlin s’est félicité de son rapprochement avec les Etats-Unis, saluant la “manière pragmatique et constructive dont se déroule ce dialogue”.

‘So unique’: Frick Collection set to reopen in New York

New York’s storied Frick Collection will reopen its doors on April 17 after five years closed to the public for a major renovation which curators hope will future-proof the collection of former coal and steel magnate Henry Clay Frick.”The Frick is back!” proclaimed Axel Rueger, director of the museum — a 20th century mansion filled with paintings, sculptures, and decorative pieces dating from the Renaissance to the 19th century.The collection of approximately 1,800 works includes works from Rembrandt, Vermeer, Whistler and Fragonard. The top-to-bottom renovation, which cost $330 million and saw the collection temporarily transferred to another Manhattan location, features 10 new rooms on the first floor, where the family’s private quarters used to be.It also includes a new 218-seat auditorium built below the garden, and direct access to the Frick Art Library, founded a century ago by Helen Clay Frick — the magnate’s only daughter — and converted into a global hub for art history research.”It’s been like a massive jigsaw puzzle in getting everything together and getting everything to work together,” said deputy director Xavier Salomon, who proudly declared that many details had been restored to their 1935 state when the museum first opened.Frick left the building and his art collection to be enjoyed by the public after his death in 1919. The art enthusiast also wanted his collection to be expanded with works reflecting his interests, said Salomon. The collection has more than doubled in size since it was first put on public display.”Everything has to change for everything to remain the same,” said Salomon. Starting June 18, the museum will exhibit “Vermeer’s Love Letters,” celebrating the Dutch painter by displaying three of his most celebrated works in the same gallery for the first time — including two special loans.Ian Wardropper, the former director of the Frick Collection who oversaw the transformation, said “our goal and priority have always been to preserve and revitalize the experience that makes the Frick so unique.”

Nouveau revers en appel pour Trump sur l’expulsion de migrants en vertu d’une loi d’exception

Une cour d’appel fédérale américaine a rejeté mercredi un recours de l’administration Trump contre une décision lui interdisant d’expulser des immigrés accusés d’appartenir à un gang vénézuélien en vertu d’une loi d’exception utilisée jusqu’alors uniquement en temps de guerre. Un juge fédéral, James Boasberg, avait suspendu le 15 mars pour deux semaines les expulsions fondées sur cette loi de 1798, alors que plus de 200 personnes présentées comme des membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua étaient en cours d’expulsion sans autre forme de procès vers le Salvador.L’administration Trump a fait appel de cette suspension. Mais, par deux voix contre une, la cour d’appel a rejeté ce recours.”A ce stade, le gouvernement n’a pas encore démontré de probabilité qu’il prévaudra sur le fond” dans cette affaire, estime l’une des juges, Karen Henderson, considérant que pour l’instant la balance penche en faveur des plaignants.”Si le gouvernement peut choisir de renoncer à une procédure juste et équitable pour certaines personnes, il peut le faire pour tout le monde”, prévient sa collègue Patricia Millett.A l’audience lundi, cette magistrate avait vivement critiqué les expulsions expéditives ordonnées par l’administration Trump en vertu de cette loi sur les “ennemis étrangers”.”Les nazis ont été mieux traités quant à l’application de la loi sur les ennemis étrangers” dans les années 1940, a-t-elle relevé, rappelant qu’à l’époque “il y avait des instances d’appel avant qu’une personne puisse être expulsée”.A contrario, le 15 mars, “les gens n’ont pas reçu de notification. On ne leur a pas dit où ils allaient”, avait-elle souligné.”Le gouvernement utilise cette loi pour tenter de court-circuiter la procédure judiciaire sur l’immigration”, a affirmé Lee Gelernt, un avocat de l’influente organisation de défense des droits civiques ACLU, au nom des personnes visées par ces expulsions.Le juriste représentant le gouvernement, Drew Ensign, a quant à lui qualifié la décision du juge Boasberg d'”énorme intrusion sans précédent dans les prérogatives du pouvoir exécutif”, lui reprochant notamment d’avoir ordonné, en vain, que les avions ayant déjà décollé rebroussent chemin.- Manque de transparence -Cette loi de 1798 avait jusqu’alors été utilisée uniquement en temps de guerre, notamment à l’encontre des ressortissants japonais et allemands en territoire américain pendant la Seconde Guerre mondiale.Elle a été invoquée dans une déclaration présidentielle publiée le 15 mars pour justifier l’expulsion le jour même vers le Salvador de plus de 200 personnes présentées comme des membres présumés de Tren de Aragua, décrété “organisation terroriste” par Washington.La Maison Blanche a voué aux gémonies le juge Boasberg, Donald Trump allant la semaine dernière jusqu’à appeler à sa révocation, suscitant un rare rappel à l’ordre du président de la Cour suprême, John Roberts.Le magistrat a confirmé lundi sa suspension, considérant qu’avant leur éventuelle expulsion, les plaignants devaient pouvoir contester individuellement devant la justice américaine leur appartenance au gang visé par la déclaration présidentielle.Le juge Boasberg insiste également sur l’apparent manque de transparence de l’administration Trump, soulignant que cette déclaration présidentielle, datée du 14 mars, n’a été publiée par la Maison Blanche que le lendemain.”L’expulsion accélérée d’un étranger dans la foulée de la notification du gouvernement l’informant qu’il est visé par la loi sur les ennemis étrangers, sans lui offrir l’occasion de quitter de lui-même le territoire ou de contester cet ordre, est illicite”, a écrit le magistrat.

Un rassemblement “contre l’islamisme” en présence de ministres à Paris

Soutien à Boualem Sansal, rejet du voile et critique de la gauche radicale: sous l’intitulé “pour la République, la France contre l’islamisme”, un rassemblement à réuni des centaines de personnes mercredi soir à Paris en présence de plusieurs ministres.Ouvrant le rassemblement, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a fustigé “le poison de l’islamisme”. “Ayons le courage de reconnaître que, en France, il n’y a qu’un seul communautarisme, un seul séparatisme qui menace la République, c’est l’islamisme”, a lancé le ministre, chaudement applaudi à son arrivée sur scène par la salle debout.M. Retailleau, en campagne pour la tête de son parti Les Républicains, a de nouveau déploré un “double visage” de l’antisémitisme avec, selon lui, “celui de l’islamisme” et “un autre visage, politique, celui des Insoumis”. “Honte à ceux qui banalisent l’antisémitisme”, et “honte à l’extrême gauche française”, a-t-il lancé.En plein débat sur le voile dans le sport, il a estimé que celui-ci “est un vrai marqueur de la soumission” et “n’a rien à faire dans les compétitions sportives”. “Vive le sport, et donc à bas le voile”, a-t-il ajouté.Plus de 2.000 personnes étaient rassemblées à cette soirée organisée au Dôme de Paris par #Agirensemble, une initiative d’Elnet (European Leadership Network) qui se définit comme “une organisation indépendante” et “dédiée au renforcement des relations entre la France, l’Europe et Israël”.L’événement se voulait “le premier grand rassemblement contre l’islamisme en France”, a affirmé Arié Bensemhoun, le directeur général d’#AgirEnsemble, en fustigeant les Insoumis “collabos des islamistes” et leur chef de file Jean-Luc Mélenchon, au début de ce rassemblement où l’évocation de LFI a régulièrement suscité sifflets et huées.Lors de la diffusion d’un petit film, l’apparition à l’écran d’Emmanuel Macron a elle aussi suscité quelques huées, beaucoup moins marquées toutefois que celles réservées à l’eurodéputée Insoumise Rima Hassan.- Charte -“Parmi les principales victimes de l’islamisme il y a les musulmans”, a rappelé l’ancien ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer.Le ministre des Outre-Mer Manuel Valls a, lui, évoqué la libération des otages du Hamas après l’attaque du 7 octobre 2023, “un combat que nous continuerons de mener jusqu’au bout”.”Croyez-vous que je vais ici renoncer à soutenir Israël” qui se trouve “en première ligne face à la barbarie islamiste”?, a-t-il lancé sous les applaudissements.De nombreux orateurs, notamment la présidente du comité de soutien à Boualem Sansal, l’ancienne ministre Noëlle Lenoir, ont appelé à la libération de l’écrivain franco-algérien, dont le sort sera décidé jeudi par un tribunal près d’Alger.La soirée a aussi été rythmée par une table ronde animée par la journaliste Eugénie Bastié, sur le thème “l’islamisme, une menace qui touche la France et le monde entier”. Parmi les intervenants se trouvaient également la chercheuse Florence Bergeaud-Blackler, la soeur de Samuel Paty, l’avocat Thibault de Montbrial… Avant le début du rassemblement, Jean-Luc Mélenchon avait dénoncé sur X des intervenants qui “comptent parmi les pires racistes et négationnistes connus”. Dans la salle, Nathane Lellouche, 23 ans, estimait – en allusion à Bruno Retailleau – que “c’est important de venir soutenir un parti de droite qui nous ressemble et défend nos valeurs”. “Je n’ai jamais eu de problèmes, mais je sais qu’il y a des territoires perdus comme Orléans” dont le rabbin a été agressé samedi, a affirmé à l’AFP le jeune homme, kippa sur la tête.”On est très conscients qu’il y a un entrisme islamiste, je le vois au nombre de femmes avec des foulards”, a affirmé Nicole Cohen, 72 ans, selon qui “c’est de pire en pire”.Sébastien, 45 ans, agent de la fonction publique, a expliqué être présent pour “lutter contre le fanatisme religieux. J’habite en banlieue et je vois une montée du communautarisme, ça prend une ampleur qui m’inquiète”.

Un rassemblement “contre l’islamisme” en présence de ministres à Paris

Soutien à Boualem Sansal, rejet du voile et critique de la gauche radicale: sous l’intitulé “pour la République, la France contre l’islamisme”, un rassemblement à réuni des centaines de personnes mercredi soir à Paris en présence de plusieurs ministres.Ouvrant le rassemblement, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a fustigé “le poison de l’islamisme”. “Ayons le courage de reconnaître que, en France, il n’y a qu’un seul communautarisme, un seul séparatisme qui menace la République, c’est l’islamisme”, a lancé le ministre, chaudement applaudi à son arrivée sur scène par la salle debout.M. Retailleau, en campagne pour la tête de son parti Les Républicains, a de nouveau déploré un “double visage” de l’antisémitisme avec, selon lui, “celui de l’islamisme” et “un autre visage, politique, celui des Insoumis”. “Honte à ceux qui banalisent l’antisémitisme”, et “honte à l’extrême gauche française”, a-t-il lancé.En plein débat sur le voile dans le sport, il a estimé que celui-ci “est un vrai marqueur de la soumission” et “n’a rien à faire dans les compétitions sportives”. “Vive le sport, et donc à bas le voile”, a-t-il ajouté.Plus de 2.000 personnes étaient rassemblées à cette soirée organisée au Dôme de Paris par #Agirensemble, une initiative d’Elnet (European Leadership Network) qui se définit comme “une organisation indépendante” et “dédiée au renforcement des relations entre la France, l’Europe et Israël”.L’événement se voulait “le premier grand rassemblement contre l’islamisme en France”, a affirmé Arié Bensemhoun, le directeur général d’#AgirEnsemble, en fustigeant les Insoumis “collabos des islamistes” et leur chef de file Jean-Luc Mélenchon, au début de ce rassemblement où l’évocation de LFI a régulièrement suscité sifflets et huées.Lors de la diffusion d’un petit film, l’apparition à l’écran d’Emmanuel Macron a elle aussi suscité quelques huées, beaucoup moins marquées toutefois que celles réservées à l’eurodéputée Insoumise Rima Hassan.- Charte -“Parmi les principales victimes de l’islamisme il y a les musulmans”, a rappelé l’ancien ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer.Le ministre des Outre-Mer Manuel Valls a, lui, évoqué la libération des otages du Hamas après l’attaque du 7 octobre 2023, “un combat que nous continuerons de mener jusqu’au bout”.”Croyez-vous que je vais ici renoncer à soutenir Israël” qui se trouve “en première ligne face à la barbarie islamiste”?, a-t-il lancé sous les applaudissements.De nombreux orateurs, notamment la présidente du comité de soutien à Boualem Sansal, l’ancienne ministre Noëlle Lenoir, ont appelé à la libération de l’écrivain franco-algérien, dont le sort sera décidé jeudi par un tribunal près d’Alger.La soirée a aussi été rythmée par une table ronde animée par la journaliste Eugénie Bastié, sur le thème “l’islamisme, une menace qui touche la France et le monde entier”. Parmi les intervenants se trouvaient également la chercheuse Florence Bergeaud-Blackler, la soeur de Samuel Paty, l’avocat Thibault de Montbrial… Avant le début du rassemblement, Jean-Luc Mélenchon avait dénoncé sur X des intervenants qui “comptent parmi les pires racistes et négationnistes connus”. Dans la salle, Nathane Lellouche, 23 ans, estimait – en allusion à Bruno Retailleau – que “c’est important de venir soutenir un parti de droite qui nous ressemble et défend nos valeurs”. “Je n’ai jamais eu de problèmes, mais je sais qu’il y a des territoires perdus comme Orléans” dont le rabbin a été agressé samedi, a affirmé à l’AFP le jeune homme, kippa sur la tête.”On est très conscients qu’il y a un entrisme islamiste, je le vois au nombre de femmes avec des foulards”, a affirmé Nicole Cohen, 72 ans, selon qui “c’est de pire en pire”.Sébastien, 45 ans, agent de la fonction publique, a expliqué être présent pour “lutter contre le fanatisme religieux. J’habite en banlieue et je vois une montée du communautarisme, ça prend une ampleur qui m’inquiète”.