La Maison Blanche va choisir les journalistes qui approchent Trump

L’administration Trump a annoncé mardi qu’elle choisirait elle-même les quelques journalistes admis au plus près du président américain, rompant avec un système établi depuis des décennies et géré par les médias eux-mêmes à travers l’Association des correspondants à la Maison Blanche (WHCA).”C’est nous qui menons la danse”, s’est réjoui Donald Trump.”Dans un pays libre, les dirigeants ne sélectionnent pas les médias”, a de son côté déploré la WHCA dans un communiqué.La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt avait indiqué auparavant que le “pool”, petit groupe de journalistes ayant un accès privilégié au président, admis par exemple dans le Bureau ovale ou dans son avion “Air Force One”, serait ouvert à de nouveaux médias choisis par l’exécutif américain.”Nous rendons le pouvoir au peuple”, a lancé la porte-parole, en assurant que des “centaines” de journalistes méritaient un tel accès.”Le +pool presse+ sera composé par l’équipe de communication de la Maison Blanche”, a-t-elle poursuivi, en ajoutant toutefois que les “médias traditionnels (…) seront encore autorisés à y participer”. Jusqu’ici, l’admission dans ce groupe restreint, dont l’AFP fait partie, était décidée par la WHCA.Cette association créée en 1914 gère le fonctionnement du groupe de journalistes qui accompagne le président lors de chacune de ses apparitions publiques, en particulier lorsqu’il voyage aux Etats-Unis et dans le monde entier.Elle attribue les treize places réservées pour la presse dans l’avion présidentiel Air Force One ainsi que les sièges dans la salle de presse de la Maison Blanche.Le “pool” est chargé de rendre compte, pour les journalistes qui ne sont pas sur place, des faits, gestes et déclarations du chef de l’Etat, via des compte-rendus écrits, ou en diffusant des captations vidéo et audio ainsi que des photographies.- Distribution de casquettes -Le chef des correspondants du New York Times à la Maison Blanche, Peter Baker, a estimé sur X que cette décision lui rappelait comment le Kremlin avait “pris le contrôle” de son +pool press+, s’entourant de “journalistes obéissants”.”Laisse-moi rire Peter”, a cinglé Karoline Leavitt, accompagnant sa réponse d’un smiley clown. “Quelques instants après ton tweet, le président a convié des journalistes dans le Bureau ovale et a répondu à des questions pendant près d’une heure”, a-t-elle ajouté.   Donald Trump, qui n’a eu de cesse d’attaquer les journalistes pendant sa campagne en les traitant par exemple d'”ennemis du peuple”, a déjà largement ouvert les portes à des animateurs, podcasteurs et influenceurs populaires auprès de ses électeurs.Dans une scène ahurissante mardi, il a par exemple proposé à des reporters présents dans le Bureau ovale de leur distribuer des casquettes rouges portant l’inscription “Trump avait raison sur tout” (“Trump was right about everything”).Le seul à accepter a été Brian Glenn, figure de la sphère trumpiste “MAGA” (Make America Great Again). Ce présentateur sur la chaîne “Right Side Broadcasting Network”, devenu incontournable à la Maison Blanche, s’est réjoui de recevoir le couvre-chef lancé par le président: “Je dis que vous avez raison depuis le premier jour”, a-t-il commenté.Lundi, c’est déjà lui qui avait posé la première question lors d’une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron, en invitant Donald Trump à commenter un sondage plutôt favorable.   – Attaques contre AP -L’annonce intervient en pleine offensive de la Maison Blanche contre l’agence Associated Press (AP), qui faisait partie du cercle restreint de journalistes admis au plus près du président américain, mais qui en est désormais bannie.L’exécutif américain lui reproche de ne pas se conformer à la nouvelle appellation du Golfe du Mexique, rebaptisé “Golfe d’Amérique” par Donald Trump. Mardi encore, le président américain s’en est pris à cette institution de la presse américaine: “Ce sont des extrémistes de gauche. Ce sont des journalistes de seconde zone.” “RIP WHCA” (“Repose en paix, WHCA”), s’est réjoui mardi dans un message sur X Jason Miller, l’un des conseillers de la Maison Blanche.Dès son premier briefing, Karoline Leavitt avait annoncé l’invitation de “nouveaux médias”, également choisis par la Maison Blanche, pour poser des questions lors de son point-presse régulier.Lors d’un briefing le 31 janvier, un podcasteur ainsi invité avait posé la question suivante: les médias traditionnels “sont-ils déconnectés des Américains qui demandent des actes contre l’immigration illégale?”Karoline Leavitt avait répondu en riant: “Les médias sont très certainement déconnectés.”

Des agences de l’ONU alertent sur “une vague de brutalité extrême” en Haïti

Des agences onusiennes, des ONG et des bailleurs de fonds ont tiré la sonnette d’alarme face à “une vague de brutalité extrême” depuis fin janvier en Haïti, où les habitants de la capitale Port-au-Prince continuent à fuir la violence des gangs.”Des familles entières ont été brutalement anéanties dans leurs foyers, tandis que d’autres, incluant des enfants et des bébés, ont été abattues pendant qu’elles tentaient de s’échapper”, a écrit dans un communiqué publié lundi ce regroupement de différentes organisations dont des agences de l’ONU.  “Nous sommes profondément alarmés et consternés par l’intensité inacceptable et inhumaine de la violence qui s’abat sur Haïti, une vague de brutalité extrême qui, depuis la fin janvier, a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines” et le déplacement de plus de 10.000 personnes, a ajouté encore le regroupement.Ce dernier a appelé “toutes les parties impliquées dans ces violences aÌ€ rompre ce cycle de terreur et aÌ€ mettre fin aÌ€ cette spirale incontrôlée”. Dans la nuit de lundi à mardi, deux quartiers de Port-au-Prince ont été pris pour cibles, ont rapporté des habitants. “Ils ont incendié notre maison avec mon père à l’intérieur. C’est cruel”, s’est ému, auprès de journalistes, un habitant qui a réussi à fuir la zone et se réfugier dans un autre quartier.”Les bandits nous ont attaqués par surprise. Les membres de la brigade de vigilance étaient en train de se reposer vers 4h du matin quand l’attaque est survenue”, a témoigné une autre résidente auprès de l’AFP, expliquant qu’elle avait dû fuir avec ses enfants. – Policier kényan tué -Pays des Caraïbes, le plus pauvre des Amériques, Haïti pâtit depuis longtemps des violences de bandes criminelles, accusées de meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon, dans un contexte de grande instabilité politique.Ces violences se sont aggravées depuis un an, lorsque des groupes armés ont lancé en février 2024 des attaques coordonnées à Port-au-Prince pour obtenir la démission du Premier ministre de l’époque Ariel Henry. Ce dernier avait démissionné en mars 2024, laissant la place à des autorités de transition censées permettre un retour à plus de sécurité.Malgré l’arrivée de quelque 1.000 policiers issus de six pays en Haïti, selon un décompte de l’AFP, dans le cadre de la mission multinationale de soutien à la sécurité (MMAS), les attaques des gangs ne semblent pas avoir faibli. Ils contrôlent 85% de la capitale, d’après l’ONU.Un policier kényan, blessé par balles à la suite d’une attaque dimanche par “des membres présumés de gangs”, a succombé à ses blessures, a rapporté la police kényane.  Lundi, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a affirmé que les autorités étaient “en guerre” contre les gangs. “Nous nous engageons sans répit pour permettre à la police, à l’armée et à la MMAS de mettre les gangs hors d’état de nuire”, a-t-il promis lors d’une prise de parole pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement.Au moins 5.601 personnes ont été tuées par la violence des gangs en Haïti l’an dernier, soit mille de plus qu’en 2023 selon l’ONU.Plus d’un million de personnes sont déplacées, soit environ trois fois plus qu’il y a un an, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Des agences de l’ONU alertent sur “une vague de brutalité extrême” en Haïti

Des agences onusiennes, des ONG et des bailleurs de fonds ont tiré la sonnette d’alarme face à “une vague de brutalité extrême” depuis fin janvier en Haïti, où les habitants de la capitale Port-au-Prince continuent à fuir la violence des gangs.”Des familles entières ont été brutalement anéanties dans leurs foyers, tandis que d’autres, incluant des enfants et des bébés, ont été abattues pendant qu’elles tentaient de s’échapper”, a écrit dans un communiqué publié lundi ce regroupement de différentes organisations dont des agences de l’ONU.  “Nous sommes profondément alarmés et consternés par l’intensité inacceptable et inhumaine de la violence qui s’abat sur Haïti, une vague de brutalité extrême qui, depuis la fin janvier, a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines” et le déplacement de plus de 10.000 personnes, a ajouté encore le regroupement.Ce dernier a appelé “toutes les parties impliquées dans ces violences aÌ€ rompre ce cycle de terreur et aÌ€ mettre fin aÌ€ cette spirale incontrôlée”. Dans la nuit de lundi à mardi, deux quartiers de Port-au-Prince ont été pris pour cibles, ont rapporté des habitants. “Ils ont incendié notre maison avec mon père à l’intérieur. C’est cruel”, s’est ému, auprès de journalistes, un habitant qui a réussi à fuir la zone et se réfugier dans un autre quartier.”Les bandits nous ont attaqués par surprise. Les membres de la brigade de vigilance étaient en train de se reposer vers 4h du matin quand l’attaque est survenue”, a témoigné une autre résidente auprès de l’AFP, expliquant qu’elle avait dû fuir avec ses enfants. – Policier kényan tué -Pays des Caraïbes, le plus pauvre des Amériques, Haïti pâtit depuis longtemps des violences de bandes criminelles, accusées de meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon, dans un contexte de grande instabilité politique.Ces violences se sont aggravées depuis un an, lorsque des groupes armés ont lancé en février 2024 des attaques coordonnées à Port-au-Prince pour obtenir la démission du Premier ministre de l’époque Ariel Henry. Ce dernier avait démissionné en mars 2024, laissant la place à des autorités de transition censées permettre un retour à plus de sécurité.Malgré l’arrivée de quelque 1.000 policiers issus de six pays en Haïti, selon un décompte de l’AFP, dans le cadre de la mission multinationale de soutien à la sécurité (MMAS), les attaques des gangs ne semblent pas avoir faibli. Ils contrôlent 85% de la capitale, d’après l’ONU.Un policier kényan, blessé par balles à la suite d’une attaque dimanche par “des membres présumés de gangs”, a succombé à ses blessures, a rapporté la police kényane.  Lundi, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a affirmé que les autorités étaient “en guerre” contre les gangs. “Nous nous engageons sans répit pour permettre à la police, à l’armée et à la MMAS de mettre les gangs hors d’état de nuire”, a-t-il promis lors d’une prise de parole pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement.Au moins 5.601 personnes ont été tuées par la violence des gangs en Haïti l’an dernier, soit mille de plus qu’en 2023 selon l’ONU.Plus d’un million de personnes sont déplacées, soit environ trois fois plus qu’il y a un an, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Le narcotrafiquant Mohamed Amra mis en examen et incarcéré à son retour en France

Le narcotrafiquant Mohamed Amra, arrêté samedi en Roumanie après neuf mois de cavale marquée par la mort de deux agents pénitentiaires, a été mis en examen mardi soir à Paris et placé en détention.Le multirécidiviste âgé de 30 ans, surnommé “la Mouche”, a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention. Il devait dans la nuit être incarcéré au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, selon une source proche du dossier.Amra a été mis en examen pour meurtres, tentative de meurtres, évasion, vol et recel de vol, le tout en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs.Il a gardé le silence devant le juge d’instruction, a précisé le parquet de Paris.”Ca va être extrêmement difficile car chacun comprend à quel point aujourd’hui il représente pour beaucoup un objet de haine absolu”, a déclaré à la presse son avocat, Me Hugues Vigier. “Le défendre est d’ailleurs extrêmement compliqué mais c’est aussi le rôle de l’avocat y compris dans le pire”.Amra “devra répondre de ses actes. Aucun narco-criminel ne sera en sécurité, où qu’il se cache !”, a de son côté salué sur X le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, assurant qu’il serait “incarcéré sous haute surveillance”.Transféré depuis la Roumanie à bord d’un avion Falcon, Amra a été convoyé au palais de justice de Paris en début de soirée.Vers 20H00, un convoi de cinq voitures banalisées blanches et noires suivies par quatre motards de la police est arrivé au tribunal, où un important dispositif policier a été mis en place.Son transfert de la Roumanie à la France s’est déroulé sous haute sécurité.A l’aéroport de Bucarest, encadré des forces spéciales de la police roumaine, il a traversé le hall large sourire aux lèvres, menottes au poignet et avec la même teinture rousse qui avait surpris lors de son arrestation samedi. Il a ensuite été pris en charge par le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie française.Amra avait accepté dimanche son renvoi en France avant de contester en vain sa détention.”Comme il conteste sa culpabilité” et qu’il “est victime d’une erreur judiciaire”, “nous avons fait appel pour qu’il soit libéré”, avait déclaré à l’AFP son avocate roumaine, Maria Marcu, avant son renvoi du pays.Mohamed Amra a été arrêté samedi en Roumanie où il vivait avec de faux papiers depuis le 8 février après avoir été installé par des complices dans un appartement de la banlieue de Bucarest, selon la police roumaine. “L’hypothèse la plus probable” est qu’il soit resté en France, jusqu’à son départ en Roumanie début février, ont confié deux sources proches de l’enquête lundi à l’AFP.Il attendait de faire de la chirurgie esthétique avant de fuir en Colombie, sans toutefois avoir encore entrepris de démarches concrètes, selon les autorités roumaines.- Une vingtaine de gardes à vue – Son évasion datait du 14 mai 2024, lorsque le détenu avait été extrait de sa cellule en Normandie, pour être amené à un juge d’instruction qui devait l’interroger.Un commando en avait alors profité, sur un péage dans l’Eure, pour attaquer à la voiture-bélier et au fusil d’assaut le fourgon dans lequel il se trouvait, tuant deux agents pénitentiaires et en blessant trois autres. “Je ne sais pas pour son implication dans ce qu’il s’est préparé, ce qu’il en savait et s’il y a participé d’une manière ou d’une autre, je verrai ce que le dossier en dit”, a commenté Me Vigier, l’avocat d’Amra. Trois jours après son arrestation en Roumanie, 24 gardes à vue étaient toujours en cours mardi soir. Deux Français ont notamment été arrêtés au Maroc et un autre homme en Espagne. “Un certain nombre de membres du commando pourraient se trouver au sein de ces gardes à vue”, a poursuivi Mme Beccuau. “L’ensemble des auditions permettront de crédibiliser ou pas les pistes que nous avons pu construire”.Selon elle, “dans son environnement, il y a effectivement un certain nombre de personnes qui peuvent appartenir” à la “Black Mafia Family”, une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de stupéfiants, “dont l’activité mérite d’être creusée”.bur-ani-bg-tll-mk/mat/gvy/phs

Le narcotrafiquant Mohamed Amra mis en examen et incarcéré à son retour en France

Le narcotrafiquant Mohamed Amra, arrêté samedi en Roumanie après neuf mois de cavale marquée par la mort de deux agents pénitentiaires, a été mis en examen mardi soir à Paris et placé en détention.Le multirécidiviste âgé de 30 ans, surnommé “la Mouche”, a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention. Il devait dans la nuit être incarcéré au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, selon une source proche du dossier.Amra a été mis en examen pour meurtres, tentative de meurtres, évasion, vol et recel de vol, le tout en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs.Il a gardé le silence devant le juge d’instruction, a précisé le parquet de Paris.”Ca va être extrêmement difficile car chacun comprend à quel point aujourd’hui il représente pour beaucoup un objet de haine absolu”, a déclaré à la presse son avocat, Me Hugues Vigier. “Le défendre est d’ailleurs extrêmement compliqué mais c’est aussi le rôle de l’avocat y compris dans le pire”.Amra “devra répondre de ses actes. Aucun narco-criminel ne sera en sécurité, où qu’il se cache !”, a de son côté salué sur X le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, assurant qu’il serait “incarcéré sous haute surveillance”.Transféré depuis la Roumanie à bord d’un avion Falcon, Amra a été convoyé au palais de justice de Paris en début de soirée.Vers 20H00, un convoi de cinq voitures banalisées blanches et noires suivies par quatre motards de la police est arrivé au tribunal, où un important dispositif policier a été mis en place.Son transfert de la Roumanie à la France s’est déroulé sous haute sécurité.A l’aéroport de Bucarest, encadré des forces spéciales de la police roumaine, il a traversé le hall large sourire aux lèvres, menottes au poignet et avec la même teinture rousse qui avait surpris lors de son arrestation samedi. Il a ensuite été pris en charge par le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie française.Amra avait accepté dimanche son renvoi en France avant de contester en vain sa détention.”Comme il conteste sa culpabilité” et qu’il “est victime d’une erreur judiciaire”, “nous avons fait appel pour qu’il soit libéré”, avait déclaré à l’AFP son avocate roumaine, Maria Marcu, avant son renvoi du pays.Mohamed Amra a été arrêté samedi en Roumanie où il vivait avec de faux papiers depuis le 8 février après avoir été installé par des complices dans un appartement de la banlieue de Bucarest, selon la police roumaine. “L’hypothèse la plus probable” est qu’il soit resté en France, jusqu’à son départ en Roumanie début février, ont confié deux sources proches de l’enquête lundi à l’AFP.Il attendait de faire de la chirurgie esthétique avant de fuir en Colombie, sans toutefois avoir encore entrepris de démarches concrètes, selon les autorités roumaines.- Une vingtaine de gardes à vue – Son évasion datait du 14 mai 2024, lorsque le détenu avait été extrait de sa cellule en Normandie, pour être amené à un juge d’instruction qui devait l’interroger.Un commando en avait alors profité, sur un péage dans l’Eure, pour attaquer à la voiture-bélier et au fusil d’assaut le fourgon dans lequel il se trouvait, tuant deux agents pénitentiaires et en blessant trois autres. “Je ne sais pas pour son implication dans ce qu’il s’est préparé, ce qu’il en savait et s’il y a participé d’une manière ou d’une autre, je verrai ce que le dossier en dit”, a commenté Me Vigier, l’avocat d’Amra. Trois jours après son arrestation en Roumanie, 24 gardes à vue étaient toujours en cours mardi soir. Deux Français ont notamment été arrêtés au Maroc et un autre homme en Espagne. “Un certain nombre de membres du commando pourraient se trouver au sein de ces gardes à vue”, a poursuivi Mme Beccuau. “L’ensemble des auditions permettront de crédibiliser ou pas les pistes que nous avons pu construire”.Selon elle, “dans son environnement, il y a effectivement un certain nombre de personnes qui peuvent appartenir” à la “Black Mafia Family”, une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de stupéfiants, “dont l’activité mérite d’être creusée”.bur-ani-bg-tll-mk/mat/gvy/phs

Tesla sinks below $1 tn market value as European auto sales slump

Shares of the US electric vehicle pioneer Tesla plunged Tuesday, leaving its market value below $1 trillion as investors digested disappointing European sales and chief executive Elon Musk’s aggressive foray into politics.The auto giant sold less than 10,000 units in Europe last month, down around 45 percent from a year earlier.Tesla’s shares fell finished down 8.4 percent to $302.80, a drop that sliced $89 billion from its market value in a bruising session.Musk has taken on a high-profile advisory role in US President Donald Trump’s administration, charged with slashing government spending.He has also voiced strong support for far-right political leaders in Europe — including in the recent German elections — sparking criticism from some European politicians. “Tesla is clearly facing challenges in Europe and the Musk brand issues are adding to the headwinds,” Wedbush Securities analyst Dan Ives told AFP in a message, estimating that between 10 and 15 percent of these headwinds were down to anti-Musk behavior. Tesla’s share price surged in the wake of the 2024 US presidential election, with investors betting that Musk’s proximity to Trump could help his companies succeed. The poor sales figures in Europe appear to have punctured that optimism — at least for now — and raised concerns that what may be popular in the United States could in fact be detrimental to the company’s success elsewhere.Musk’s political views in Europe and Germany are “not the best thing for Tesla sales,” Ives said, adding: “It’s like putting mustard on a slice of pizza.”Alongside its European struggles, Tesla also faces stiff competition from automakers like BYD in China — a key market for electric vehicles.Earlier this week, the company announced it would start offering advanced self-driving functions for its cars in China, shortly after BYD said it would introduce self-driving technology for nearly all its vehicles. 

Trump agenda faces reality check in Congress vote

US President Donald Trump’s hardline agenda on everything from immigration to tax reform faced a key reality test in Congress on Tuesday, where Republicans have an ultra-thin majority and are struggling to agree on a budget.Members of the House of Representatives are to vote on a resolution that would set the blueprint for the 2025 federal government budget, with more than $1.5 trillion in spending reductions and $4.5 trillion in extended tax cuts over a decade on the docket.Republican Speaker Mike Johnson, a key Trump ally, has been working to corral his party’s lawmakers to back the bill, which Democrats say will result in deep cuts to the Medicaid program that many lower-income US families rely on.Johnson has been pressured by his own party, too, and on Tuesday hinted that the vote may get pushed back.The speaker said Republicans were “very, very close” to a deal.Lawmakers have opened the debate on the resolution, which those in favor argue is needed to fund Trump’s agenda.Some Republicans suggest the proposed cuts do not go deep enough, while others are focused on stopping the ever-growing US national debt or worried about Medicaid cuts.Republicans across the country faced opposition to the resolution in their constituencies last week, US media reported, with most protests focusing on cuts to social welfare programs.Trump’s party has only a 218-215 cushion over the Democrats in the House, meaning it can afford only one defection, assuming all the opposition members vote against.On Monday, Johnson conceded that he would likely need to find help from across the aisle.- ‘Not one’ vote -Looming over Tuesday’s debate is the March 14 deadline for Congress to agree a budget proposal outline or face a US government shutdown.For Democrats, this is a test of their willingness to play hardball. “Let me be clear, House Democrats will not provide a single vote to this reckless Republican budget. Not one,” said House Minority Leader Hakeem Jeffries. One of the Democratic demands is an assurance that funding approved by Congress is actually spent — rather than being chopped by Trump’s billionaire adviser Elon Musk, whose so-called Department of Government Efficiency is seeking to slash the entire US budget.Republicans have shown no willingness to limit Trump’s power, with some even seeking to codify Musk’s cuts.On Tuesday, Senate majority leader John Thune addressed the possibility the impasse could lead to another government shutdown.”We’re keeping all options on the table,” he said. “But we are running out of time.”- ‘Big beautiful bill’ -Ultimately, the debate boils down to where the more than $1.5 trillion in spending cuts that will fund Trump’s extended tax credits — which he put in place in his first term, and which expire at the end of the year — and programs will come from.With the resolution in its current form, Republicans appear set to make huge cuts to Medicaid and other social safety net programs, including food stamps, if they want to extend the tax cuts. Such a move would weaken Republican lawmakers in politically vulnerable districts for the midterm elections, due in two years. Johnson has suggested factoring Musk’s spending cuts and revenue earned from Trump’s rash of trade tariffs into the budget to address the deficit.”We have new revenue inputs that really ought to be factored into this,” he said at a forum on Monday.Last week, the Senate — where Republicans hold a slim majority — passed a competing budget blueprint that does not include tax cuts, with leaders saying they would vote on those separately.Trump, however, has pushed for “one big beautiful bill” to come from the House.On Tuesday, he appeared to soften that stance, saying he was “not involved” in the effort to wrangle votes for the House resolution.”The house has a bill and the Senate has a bill, and I’m looking at them both, and I’ll make decisions, but I don’t know where they are in the vote,” said Trump.

Angleterre: Chelsea se reprend, Aston Villa rechute

Chelsea a mis fin à une mauvaise série en disposant facilement de Southampton (4-0), se hissant à la quatrième place du championnat d’Angleterre, mardi lors de la 27e journée.Les Blues comptent deux points d’avance sur Manchester City et Newcastle (qui comptent un match de moins). Ils mettent à distance – à quatre points avec un match de moins à jouer – Aston Villa, qui a lourdement rechuté à Crystal Palace (4-1).La victoire de Chelsea à Stamford Bridge face à la lanterne rouge ne faisait guère de doute, mais les trois défaites consécutives et la baisse sensible des performances cet hiver ont fait ressortir les pancartes de protestation des supporters.Autour du stade londonien, quelques dizaines d’entre eux ont demandé le départ de Todd Boehly et de Clearlake Capital, présents depuis 2022 et qui tardent à obtenir des résultats malgré plus d’un milliard de livres dépensées (environ 1,2 milliard d’euros).Cette fébrilité a été perceptible dans les vingt premières minutes, avec notamment de longues périodes de flottement défensif autour du gardien Filip Jorgensen, sifflé par une partie du public en raison de ses hésitations balle au pied.La solution est venue sur coup de pied arrêté, avec Christopher Nkunku à la réception après une déviation de Tosin Adarabioyo (24e, 1-0), avant que Pedro Neto (36e), Levi Colwill (44e) et Marc Cucurella (78e) ne profitent des largesses défensives des Saints.L’équipe reste convalescente et en plein doute, à l’image de Cole Palmer, qui  n’a pas marqué depuis six semaines et a été assez maladroit dans une rencontre qui semblait faite pour le relancer. – Villa plombé par sa défense -Si régulier la saison dernière, Aston Villa n’arrive décidément plus à aligner deux victoires de suite. Quatre jours après leur victoire contre Chelsea (2-1), les Villans ont subi leur pire défaite de la saison à Crystal Palace (4-1). Le mois de février est catastrophique sur le plan comptable, avec seulement cinq points sur quinze en championnat.Les deux prestigieuses recrues hivernales, Marcus Rashford et Marco Asensio, ne sont rentrées en jeu qu’à la 68e, alors que Jean-Philippe Mateta venait de redonner l’avantage à son équipe (59e), qui avait ouvert le score par Ismaïla Sarr (29e). L’ancien Rennais a creusé l’écart trois minutes après l’entrée de Rashford et Asensio. Eddie Nketiah a alourdi la note (90e+1).Avec 45 buts encaissés, et malgré la présence d’Emiliano Martinez dans les buts, Aston Villa glisse à la dixième place du classement.Crystal palace remporte de son côté sa première victoire à Selhurst Park en 2025, l’équipe d’Oliver Glasner ayant surtout été très à l’aise à l’extérieur ces dernières semaines, avec quatre victoires consécutives.Nouvelle déception par ailleurs pour Bournemouth, l’autre équipe surprise de la saison avec Nottingham Forest, qui a été battue à Brighton (2-1) après une défaite à domicile face à Wolverhampton (0-1). Elle rentre dans le rang, en septième position.Cette 27e journée se poursuit mercredi soir, avec les affiches Forest – Arsenal, Tottenham – City et  notamment Liverpool – Newcastle.