Two death row inmates executed in Alabama, Florida

An Alabama man who murdered his girlfriend was put to death by nitrogen gas on Tuesday, with another man executed by lethal injection in the US state of Florida. Gregory Hunt, 65, was pronounced dead at 6:26 pm Central Time (2323 GMT) at the Alabama state prison in Atmore.He was executed by nitrogen hypoxia, which involves pumping nitrogen gas into a facemask, causing the prisoner to suffocate.It was the fifth execution in the southern US state using nitrogen gas, which has been denounced by UN experts as cruel and inhumane.Only one other US state, Louisiana, has used this method.Hunt was convicted of the 1988 rape and murder of 32-year-old Karen Lane, whom he had been dating for a month.In Florida, Anthony Wainwright, 54, was put to death by lethal injection at 6:22 pm Eastern Time (2222 GMT) at the Florida state prison in Raiford.Wainwright was convicted of the 1994 rape and murder of Carmen Gayheart, a 23-year-old nursing student and mother of two young children.Wainwright and an accomplice, Richard Hamilton, abducted Gayheart three days after escaping from a prison in North Carolina.Hamilton was also sentenced to death for Gayheart’s murder but died in prison.A third execution this week is scheduled to take place on Thursday in Oklahoma, where John Hanson, 61, is to be put to death for the 1999 kidnapping and murder of Mary Bowles, 77.Hanson’s execution has been temporarily put on hold by a judge amid claims his rights were violated during a clemency hearing.Oklahoma Attorney General Gentner Drummond has asked an appeals court to lift the stay to allow the execution to go ahead.The fourth execution this week is to be carried out in South Carolina, where Stephen Stanko, 57, is to be put to death by lethal injection.Stanko was convicted of the 2005 murders of his girlfriend, 43-year-old Laura Ling, and Henry Turner, a 74-year-old friend.There have been 21 executions in the United States this year: 16 by lethal injection, two by firing squad and three using nitrogen gas.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment and called on his first day in office for an expansion of its use “for the vilest crimes.”

Argentine: la Cour suprême confirme peine de prison et inégibilité pour l’ex-présidente Kirchner

La Cour suprême argentine a confirmé mardi la condamnation de l’ex-présidente péroniste Cristina Kirchner à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence, un jugement retentissant contre une figure dominante de la vie politique argentine depuis 20 ans.Dans son jugement, la Cour considère que les peines en première et deuxième instances “étaient fondées sur les nombreuses preuves produites”. En conséquence, elle “rejette le recours” de la politicienne de centre-gauche, principale opposante du président ultralibéral Javier Milei.Son âge, 72 ans, devrait éviter à Cristina Kirchner l’incarcération, au bénéfice d’une assignation à résidence. Elle a cinq jours ouvrables pour se présenter en vue de l’exécution de sa peine.La Cour examinait son recours après une condamnation fin 2022 pour “fraude au préjudice de l’administration publique” durant sa présidence (2007-2015), un jugement confirmé en deuxième instance en 2024.L’affaire portait sur l’attribution de marchés publics -des chantiers routiers- dans le fief de Mme Kirchner à Santa Cruz pendant ses mandats présidentiels. Huit co-accusés, ex-fonctionnaires provinciaux, chefs d’entreprises, avaient aussi été condamnés.L’ex-présidente, niant toute malversation, n’a eu de cesse dans la procédure de dénoncer une “persécution politico-judiciaire” pour la “bannir” de la politique. “Ils me veulent soit prisonnière, soit morte”, a-t-elle lancé à maintes reprises en référence à l’attentat auquel elle réchappa en 2022.”La sentence était écrite à l’avance”, a-t-elle réaffirmé, l’air nullement abattue, mardi soir à plusieurs centaines de personnes venues exprimer leur soutien devant le siège du Parti justicialiste (péroniste) à Buenos Aires.Traitant les juges de “trio de marionnettes répondant à des ordres bien au-dessus d’eux, le pouvoir économique de l’Argentine”, elle a estimé que face à un tel pouvoir, “être prisonnière est un certificat de dignité politique, personnel, et historique”.”Justice. Fin”, a commenté pour sa part le président Milei sur son compte X.- “Chaos” promis -En soirée, quelques milliers de sympathisants poursuivaient entre slogans et chants péronistes, au son de grosses caisses, une veillée sans incidents sous les fenêtres de Cristina Kirchner, dans le quartier de Constitucion, a constaté l’AFP. Partagés entre abattement, colère et motivation.”Je ressens de la colère et de l’impuissance, mais nous ne devons pas baisser les bras”, déclarait Karina Barberis, une chômeuse de 43 ans. “Un chaos va venir. On est déjà dans le chaos, mais à présent va venir un chaos pour chasser ceux qui veulent se maintenir au pouvoir”, a-t-elle lancé.”Je suis brisé, mais je retiens qu’on doit militer plus que jamais, car le péronisme est l’espoir des démunis, et on reviendra, comme toujours”, lâchait Daniel Dragoni, un élu municipal incapable de retenir ses larmes à l’annonce du jugement.Dans l’après-midi, des syndicalistes avaient, face à l’imminence du jugement, bloqué pendant quelques heures des axes routiers d’accès à la capitale, enflammant des pneus.Plusieurs syndicats n’ont ces derniers jours pas exclu une grève en cas de sentence confirmée. Et la CGT, la plus grande centrale -qui a déjà convoqué trois grèves générales en 18 mois de présidence Milei-, a alerté sur “la démocratie en danger”.Cristina Kirchner en prison – ou assignée à résidence: le symbole est un séisme politique, s’agissant de la figure omniprésente de la gauche argentine depuis deux décennies, successivement Première Dame, cheffe d’Etat et vice-présidente (2019-2023).Avant elle, le président Carlos Menem (1989-1999) avait été condamné en 2015 pour corruption, mais son immunité parlementaire de sénateur l’avait protégé de la prison jusqu’à sa mort en 2021.- Une “lente mort” politique ? -Son inéligibilité va empêcher Mme Kirchner de briguer un poste de députée régionale aux élections de la province de Buenos Aires en septembre.Crépuscule politique pour autant ? Condamnée, se poser en victime, pourrait la voir garder son influence sur l’opposition, dont elle reste la personnalité la plus populaire, estime l’analyste politique Rosendo Fraga. “Il sera difficile à un péroniste de se dresser face à elle”. Mais son étoile a pâli. Si elle revendique le soutien d’un noyau dur, la clivante politicienne suscite un rejet bien plus large: 24% “de bonne ou très bonne opinion”, contre 66% de “mauvaise ou très mauvaise”, selon le baromètre bimestriel de l’Université de San Andres.”Cristina a aujourd’hui un leadership limité, ce n’est plus la Cristina de 2019″, considère l’historien politique Sergio Berensztein. Qui voit deux hypothèses : “une influence même depuis une détention à domicile”, ou au contraire “une espèce de lente mort” politique.

Argentine: la Cour suprême confirme peine de prison et inégibilité pour l’ex-présidente Kirchner

La Cour suprême argentine a confirmé mardi la condamnation de l’ex-présidente péroniste Cristina Kirchner à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence, un jugement retentissant contre une figure dominante de la vie politique argentine depuis 20 ans.Dans son jugement, la Cour considère que les peines en première et deuxième instances “étaient fondées sur les nombreuses preuves produites”. En conséquence, elle “rejette le recours” de la politicienne de centre-gauche, principale opposante du président ultralibéral Javier Milei.Son âge, 72 ans, devrait éviter à Cristina Kirchner l’incarcération, au bénéfice d’une assignation à résidence. Elle a cinq jours ouvrables pour se présenter en vue de l’exécution de sa peine.La Cour examinait son recours après une condamnation fin 2022 pour “fraude au préjudice de l’administration publique” durant sa présidence (2007-2015), un jugement confirmé en deuxième instance en 2024.L’affaire portait sur l’attribution de marchés publics -des chantiers routiers- dans le fief de Mme Kirchner à Santa Cruz pendant ses mandats présidentiels. Huit co-accusés, ex-fonctionnaires provinciaux, chefs d’entreprises, avaient aussi été condamnés.L’ex-présidente, niant toute malversation, n’a eu de cesse dans la procédure de dénoncer une “persécution politico-judiciaire” pour la “bannir” de la politique. “Ils me veulent soit prisonnière, soit morte”, a-t-elle lancé à maintes reprises en référence à l’attentat auquel elle réchappa en 2022.”La sentence était écrite à l’avance”, a-t-elle réaffirmé, l’air nullement abattue, mardi soir à plusieurs centaines de personnes venues exprimer leur soutien devant le siège du Parti justicialiste (péroniste) à Buenos Aires.Traitant les juges de “trio de marionnettes répondant à des ordres bien au-dessus d’eux, le pouvoir économique de l’Argentine”, elle a estimé que face à un tel pouvoir, “être prisonnière est un certificat de dignité politique, personnel, et historique”.”Justice. Fin”, a commenté pour sa part le président Milei sur son compte X.- “Chaos” promis -En soirée, quelques milliers de sympathisants poursuivaient entre slogans et chants péronistes, au son de grosses caisses, une veillée sans incidents sous les fenêtres de Cristina Kirchner, dans le quartier de Constitucion, a constaté l’AFP. Partagés entre abattement, colère et motivation.”Je ressens de la colère et de l’impuissance, mais nous ne devons pas baisser les bras”, déclarait Karina Barberis, une chômeuse de 43 ans. “Un chaos va venir. On est déjà dans le chaos, mais à présent va venir un chaos pour chasser ceux qui veulent se maintenir au pouvoir”, a-t-elle lancé.”Je suis brisé, mais je retiens qu’on doit militer plus que jamais, car le péronisme est l’espoir des démunis, et on reviendra, comme toujours”, lâchait Daniel Dragoni, un élu municipal incapable de retenir ses larmes à l’annonce du jugement.Dans l’après-midi, des syndicalistes avaient, face à l’imminence du jugement, bloqué pendant quelques heures des axes routiers d’accès à la capitale, enflammant des pneus.Plusieurs syndicats n’ont ces derniers jours pas exclu une grève en cas de sentence confirmée. Et la CGT, la plus grande centrale -qui a déjà convoqué trois grèves générales en 18 mois de présidence Milei-, a alerté sur “la démocratie en danger”.Cristina Kirchner en prison – ou assignée à résidence: le symbole est un séisme politique, s’agissant de la figure omniprésente de la gauche argentine depuis deux décennies, successivement Première Dame, cheffe d’Etat et vice-présidente (2019-2023).Avant elle, le président Carlos Menem (1989-1999) avait été condamné en 2015 pour corruption, mais son immunité parlementaire de sénateur l’avait protégé de la prison jusqu’à sa mort en 2021.- Une “lente mort” politique ? -Son inéligibilité va empêcher Mme Kirchner de briguer un poste de députée régionale aux élections de la province de Buenos Aires en septembre.Crépuscule politique pour autant ? Condamnée, se poser en victime, pourrait la voir garder son influence sur l’opposition, dont elle reste la personnalité la plus populaire, estime l’analyste politique Rosendo Fraga. “Il sera difficile à un péroniste de se dresser face à elle”. Mais son étoile a pâli. Si elle revendique le soutien d’un noyau dur, la clivante politicienne suscite un rejet bien plus large: 24% “de bonne ou très bonne opinion”, contre 66% de “mauvaise ou très mauvaise”, selon le baromètre bimestriel de l’Université de San Andres.”Cristina a aujourd’hui un leadership limité, ce n’est plus la Cristina de 2019″, considère l’historien politique Sergio Berensztein. Qui voit deux hypothèses : “une influence même depuis une détention à domicile”, ou au contraire “une espèce de lente mort” politique.

US, China agree on trade ‘framework’ after high-level talks

Top officials from the United States and China said Tuesday that they had agreed on a “framework” to move forward on trade, following two days of high-level talks in London to resolve tensions.US Commerce Secretary Howard Lutnick expressed optimism after a full day of negotiations that concerns surrounding rare earth minerals and magnets “will be resolved” eventually, as the deal is implemented.But this framework will first need to be approved by leaders in Washington and Beijing, officials said, at the end of meetings at the British capital’s historic Lancaster House.All eyes were on the outcomes of negotiations as both sides tried to overcome an impasse over export restrictions. US officials earlier accused Beijing of slow-walking approvals for shipments of rare earths.The world’s two biggest economies were also seeking a longer-lasting truce in their escalating tariffs war, with levies currently only temporarily on hold.”We’re moving as quickly as we can,” US Trade Representative Jamieson Greer told reporters.”We would very much like to find an agreement that makes sense for both countries,” he added, noting that the relationship was complex.”We feel positive about engaging with the Chinese,” he maintained.Speaking separately to reporters, China International Trade Representative Li Chenggang said: “Our communication has been very professional, rational, in-depth and candid.”Li expressed hope that progress made in London would help to boost trust on both sides.- Productive talks -US Treasury Secretary Scott Bessent earlier described the closely-watched trade talks as productive, although scheduling conflicts prompted his departure from London with negotiations still ongoing.Bessent, who led the US delegation with Lutnick and Greer, left early to return to Washington for testimony before Congress, a US official told AFP.Chinese Vice Premier He Lifeng headed his country’s team in London, which included Li and Commerce Minister Wang Wentao.Both sides do not yet have another gathering scheduled.But Lutnick said Tuesday that US measures imposed when rare earths “were not coming” would likely be relaxed once Beijing moved forward with more license approvals.Global stock markets were on edge, but Wall Street’s major indexes climbed on hopes for progress earlier Tuesday.The London negotiations follow talks in Geneva last month, which saw a temporary agreement to lower tariffs.This time, China’s exports of rare earth minerals — used in a range of things including smartphones, electric vehicle batteries and green technology — were a key issue on the agenda.”In Geneva, we had agreed to lower tariffs on them, and they had agreed to release the magnets and rare earths that we need throughout the economy,” US President Donald Trump’s top economic adviser, Kevin Hassett, told CNBC on Monday.Even though Beijing was releasing some supplies, “it was going a lot slower than some companies believed was optimal”, he added.- ‘Mirror arsenal’ -Both countries “have developed almost a mirror arsenal of trade and investment weapons that they can aim at each other,” said Emily Benson, head of strategy at Minerva Technology Futures.As they tap economic tools to try and shift global power structures, she told AFP, it may not be reasonable to expect a typical trade and investment deal.But both sides could find ways to level off a downward spiral.A dialing-down of temperatures could involve Chinese efforts to shore up the process for granting export control licenses, Benson said. She noted Beijing appeared understaffed given the volume of requests.On the US side, this could look like a relaxation of certain export curbs in the high-tech domain, she added.But observers remained cautious, with Thomas Mathews of Capital Economics warning that Washington was unlikely to “back off completely.” This could weigh on markets.Since returning to office, Trump has slapped a 10 percent levy on friend and foe, threatening steeper rates on dozens of economies.His tariffs have dented trade, with Beijing data showing Chinese exports to the United States plunged in May.The World Bank on Tuesday joined other international organizations to slash its 2025 global growth forecast amid trade uncertainty.China is also in talks with partners including Japan and South Korea to try to build a united front countering Trump’s tariffs.

Colombie: le candidat blessé lutte “pour sa vie”, le jeune auteur des coups de feu inculpé

Le sénateur colombien et prétendant à la présidence blessé par balles samedi “continue à lutter pour sa vie” et l’adolescent qui lui a tiré dessus a été inculpé mardi de “tentative de meurtre”.L’état de santé de Miguel Uribe Turbay, 39 ans, touché de deux balles dans la tête, est “stable mais critique”, selon le dernier bulletin de la clinique de Bogota où il se trouve en soins intensifs.”Miguel est un guerrier. Il continue à lutter pour sa vie”, a déclaré mardi devant la clinique son épouse Maria Claudia Tarazona, disant que “l’amour de chaque Colombien et toutes les manifestations” lui ont donné “la force pour affronter les jours les plus difficiles et les plus sombres”.Dimanche, des milliers de personnes sont descendues dans les rues des grandes villes pour allumer des bougies, prier et exprimer leur colère.”Le pays est en guerre. Tout comme ma famille, mes enfants et moi-même traversons des moments sombres, des milliers de Colombiens souffrent en ce moment des terribles circonstances et conséquences de la guerre”, a ajouté Mme Tarazona.Miguel Uribe, membre du parti Centre démocratique, la principale formation de la droite colombienne, s’adressait à des partisans samedi dans un quartier de la capitale quand il a été touché quasiment à bout portant.Le tireur présumé, âgé de 15 ans, a tenté de s’enfuir mais a été blessé par balles à la jambe par les gardes du corps de M. Uribe puis arrêté.Opéré, l’adolescent a été inculpé mardi de “tentative de meurtre” et de “port et fabrication d’arme à feu”. Il se dit “innocent”, selon le parquet.La procureure générale, Luz Adriana Camargo, a indiqué lundi que le tireur avait probablement été engagé par un “réseau de tueurs à gages” et ne connaissait probablement pas les commanditaires.S’il est reconnu coupable, il pourrait être condamné à huit ans de privation de liberté dans un lieu adapté aux mineurs.Une “mesure d’internement préventif” dans un “centre spécialisé” pour mineurs a été prise par un juge, selon le parquet. L’adolescent a été conduit mardi de l’hôpital vers un bunker du parquet à Bogota, en attendant qu’un lieu soit trouvé où il “ne soit pas en danger”, a précisé à l’AFP une source au sein du parquet.Une photographe de l’AFP a assisté au transfert, marqué par un important dispositif de sécurité avec des dizaines de policiers, des fourgonnettes et un hélicoptère. La directrice de l’organisme public de protection des mineurs (IBCF), Astrid Caceres, a indiqué que l’adolescent vivait avec une tante car son père n’est pas sur le territoire colombien. Selon les médias locaux, sa mère est décédée.- “Mafia” internationale? -Le président de gauche Gustavo Petro a évoqué mardi une “mafia à caractère international” comme possible commanditaire de la tentative de meurtre contre son opposant politique.Selon lui, il existe “des indices très forts qui sont remontés jusqu’à de hauts dirigeants de l’opposition” et du gouvernement.L’implication d’une mafia est d’après lui un signe “du coup très dur” porté par son gouvernement au narcotrafic en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne.M. Petro a aussi dit avoir demandé de l’aide dans l’enquête à des “organismes secrets” des Etats-Unis.Lundi, le chef de l’Etat avait affirmé que le dispositif de sécurité mis en place pour protéger le sénateur Uribe avait été “étrangement réduit le jour de l’attentat”.Le parquet militaire et policier a annoncé l’ouverture d’une enquête en raison de la présence de certains militaires en activité dans le dispositif de sécurité de Miguel Uribe.Le président Petro a par ailleurs ordonné le renforcement de la sécurité des dirigeants de l’opposition, notamment la figure tutélaire de la droite, l’ex-président Alvaro Uribe (2002-2010), qui n’a aucun lien de parenté avec le jeune sénateur.L’ex-président Uribe a affirmé lundi avoir été informé par “les renseignements internationaux” d’un supposé projet d’attentat le visant. Et son parti, le Centre démocratique, évoque des mises à prix pour l’assassinat de ses dirigeants.Depuis l’époque du cartel de Medellin de Pablo Escobar, qui a semé la terreur dans le pays sud-américain dans les années 1980 et 1990, les groupes criminels utilisent des mineurs pour commettre leurs crimes. En général, ces jeunes proviennent de milieux défavorisés ou vivent loin de leurs parents.

US slams sanctions by UK, allies on far-right Israeli ministers

US Secretary of State Marco Rubio condemned the sanctions imposed Tuesday by Britain and other nations against two Israeli cabinet members accused of repeatedly inciting violence against Palestinians.”These sanctions do not advance US-led efforts to achieve a ceasefire, bring all hostages home, and end the war” in Gaza, Rubio said in a statement.Britain’s foreign ministry earlier announced that Israeli Finance Minister Bezalel Smotrich and National Security Minister Itamar Ben Gvir will be banned from entering the UK and will have any assets in the country frozen.Australia, Canada, New Zealand and Norway also imposed fresh measures against the ministers, as the Israeli government faces growing international criticism over the conduct of its conflict with Hamas.The sanctions mark a break between the five countries and Israel’s closest ally, the United States, with Rubio urging partners “not to forget who the real enemy is” and to stand “shoulder-to-shoulder with Israel” against Hamas.Ben Gvir and Smotrich “have incited extremist violence and serious abuses of Palestinian human rights,” the foreign ministers of the five countries said in a joint statement.”These actions are not acceptable. This is why we have taken action now –- to hold those responsible to account,” they added.A UK government official, speaking on condition of anonymity, said Canada and Australia had also imposed sanctions, while Norway and New Zealand had implemented travel bans only.Israeli Foreign Minister Gideon Saar slammed the sanctions as “outrageous.”- ‘Horrendous language’ -Smotrich and Ben Gvir are part of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s fragile ruling coalition.Both have drawn criticism for their hard-line stance on the Gaza war and comments about settlements in the occupied West Bank, the other Palestinian territory.Smotrich, who lives in a West Bank settlement, has supported the expansion of settlements and has called for the territory’s annexation.Last month, he said Gaza would be “entirely destroyed” and that civilians would “start to leave in great numbers to third countries.”Ben Gvir has also called for Gazans to be resettled from the besieged territory.UK Foreign Secretary David Lammy said the pair had used “horrendous extremist language” and that he would “encourage the Israeli government to disavow and condemn that language.”New Zealand Foreign Minister Winston Peters insisted the measures were not directed against the Israeli people or government.”Rather, the travel bans are targeted at two individuals who are using their leadership positions to actively undermine peace and security and remove prospects for a two-state solution,” he said in a statement.- ‘Violence must stop’ -The UK foreign ministry said in its statement that “extremist settlers have carried out over 1,900 attacks against Palestinian civilians since January last year.”It said the five countries were “clear that the rising violence and intimidation by Israeli settlers against Palestinian communities in the West Bank must stop.””Measures today cannot be seen in isolation from events in Gaza where Israel must uphold international humanitarian law,” the ministry said. It added that the five nations “support Israel’s security and will continue to work with the Israeli government to strive to achieve an immediate ceasefire in Gaza.”Britain had already suspended free-trade negotiations with Israel last month and summoned Israel’s ambassador over the conduct of the war.It also announced financial restrictions and travel bans on several prominent settlers, as well as two illegal outposts and two organizations accused of backing violence against Palestinian communities.

Trump uses US army birthday to lash out over LA protests

President Donald Trump turned a trip marking the US army’s 250th birthday into a political-style rally Tuesday, wrapping himself in martial symbolism as he defended his decision to send soliders to protest-hit Los Angeles.The US commander-in-chief goaded troops to boo political opponents and the media and called protesters “animals” in what was meant to be a non-partisan event at Fort Bragg in North Carolina, the country’s biggest military installation.The Republican president meanwhile reinforced his strongman image as he watched spectacular rocket fire, special forces training and parachute displays, standing behind sandbags while surrounded by military officers in camouflage.The event came days before tanks are set to rumble through Washington in a huge and highly unusual military parade on Saturday, which coincides with Trump’s own 79th birthday.Trump has long shown a fascination for the military — and envy for the military parades that his foreign counterparts preside over.But on Tuesday he spent much of his speech talking about anything but the army, preferring instead to go on a diatribe on the Los Angeles protests.”They’re incompetent,” Trump said of California Governor Gavin Newsom and LA Mayor Karen Bass, as some troops in the audience booed. Newsom has attacked Trump as “dictatorial” after the president deployed thousands of troops including 700 active duty US Marines to Los Angeles following clashes sparked by US government immigration raids.- ‘Theater of leadership’ -Pointing at the “fake news,” Trump said “look what I have to put up with” as troops booed again. Democratic former president Joe Biden also earned a few boos when Trump mentioned him.Trump then ramped up the military language as he promised to “liberate” Los Angeles, saying he would “not allow an American city to be invaded and conquered by a foreign enemy.”The Republican also announced that he would be restoring the names of other US Army bases that, like Fort Bragg, honored military figures of the pro-slavery Confederacy from the US Civil War.He was accompanied by Pentagon chief and former Fox News contributor Pete Hegseth, who hailed the end of what he called “woke” in the US military.In scenes that resembled one of his election rallies last year, Trump finally left the stage to cheers as he did his trademark dance to the Village People song “Y.M.C.A.”The event comes in a week loaded with military symbolism for Trump.He made it clear earlier that he would not tolerate anyone spoiling the parade on Saturday — which marks the 250th anniversary of the army but falls on his birthday too.”If there’s any protest that wants to come out, they will be met with very big force,” Trump said earlier at the White House.For Trump, “what matters is the spectacle. And the military is a heck of a spectacle,” said Peter Loge, director of George Washington University’s School of Media.”The military parade, the military in Los Angeles is theater of leadership, theater of governing, without paying attention to the real-world consequences,” Loge told AFP.- ‘Speaking German’ -Trump was sent to a military academy as a child by his property tycoon father, and seems to have loved military pomp ever since — even if repeated educational and medical deferments meant he could avoid the draft to fight in Vietnam.He first had the idea for a grand military parade after attending France’s annual Bastille Day parade in Paris at the invitation of his friend, President Emmanuel Macron, but is only getting around to it in his second term.World War II meanwhile appears to have been increasingly on Trump’s mind since returning to office.He recently designated May 8 “Victory Day,” noting that unlike much of Europe, the United States had no day to mark the defeat of Nazi Germany — and he has repeatedly downplayed the role of US allies in the war.”Without us, you’d all be speaking German right now, maybe a little Japanese thrown in,” Trump said at Fort Bragg.Critics say that Trump’s military fascination underscores an authoritarian streak.”The imagery is very much strongman: I am Donald Trump, America is a nation of force and power, because look at all the images of force and power,” Loge said.