US Fed chair signals no rush for rate cuts despite Trump pressure

US Federal Reserve Chair Jerome Powell told lawmakers Tuesday that the central bank can afford to wait for the impact of tariffs before deciding on further interest rate cuts — despite President Donald Trump’s calls to slash levels.The Fed has a duty to prevent a one-time spike in prices from becoming an “ongoing inflation problem,” Powell said before the House Committee on Financial Services.”For the time being, we are well positioned to wait to learn more about the likely course of the economy before considering any adjustments to our policy stance,” he added.His comments came after two Fed officials — Christopher Waller and Michelle Bowman — recently suggested policymakers could cut rates as early as July.Powell declined to comment when asked about Waller’s views on a pathway to rate reductions.But he said officials could be inclined to lower rates sooner if inflation were weaker than expected or if the labor market deteriorated.The Fed has held the benchmark lending rate steady since its last reduction in December, bringing the level to a range between 4.25 percent and 4.50 percent.Last week, Powell told reporters that it would make smarter decisions if it waited to understand how Trump’s tariffs impact the economy.The Fed chief said Tuesday that it should see the duties’ impact on consumer prices in June and July numbers, adding that a smaller effect than anticipated is also important for policymaking.Hours before Powell’s testimony, Trump again urged the chair of the independent Fed to slash rates, saying these should be “at least two to three points lower” as inflation remains benign.”I hope Congress really works this very dumb, hardheaded person, over,” Trump wrote on his Truth Social platform.On Trump’s criticism, Powell said: “We always do what we think is the right thing to do, and you know, we live with the consequences.”New York Fed President John Williams separately supported maintaining the central bank’s monetary policy stance.”Much of the soft data we’ve seen in recent months captures the heightened uncertainty about the path of the economy,” he said in remarks prepared for a Tuesday event. “But it’s too early to say what the future trajectory of the hard data will be.”- ‘Still strong’ -Powell maintained Tuesday that it is unclear how concerns over US trade policies could affect future spending and investment.”Increases in tariffs this year are likely to push up prices and weigh on economic activity,” he said.For now, Powell said: “Despite elevated uncertainty, the economy is in a solid position.””I wouldn’t want to point to a particular meeting,” he noted of the possibility of a July rate cut. “I don’t think we need to be in any rush, because the economy is still strong.”Given that “credibility on inflation is hard-won,” he said officials are proceeding cautiously.While inflation has eased, it remains above the bank’s longer-run two percent goal.Since returning to the presidency, Trump has imposed a 10 percent tariff on almost all trading partners and steeper rates on imports of steel, aluminum and autos.Economists warn levies could fuel inflation and hit economic growth, although widespread effects have so far been muted.This is partly because Trump has backed off or postponed his most punishing salvos. Businesses also stockpiled inventory in anticipation of the duties, avoiding immediate price hikes.Although the Fed has penciled in two rate cuts this year, there is growing divergence among policymakers about whether it can lower rates at all in 2025.Powell said a “significant majority” of the Fed’s rate-setting committee still feels it will be appropriate to reduce rates later this year.He pushed back on narratives of the dollar’s decline as “premature” too, expressing belief that it remains the top safe haven currency.On conflict in the Middle East, Powell noted “it’s too early to know what any economic implications might be.”

Téhéran prêt à négocier avec Washington au premier jour de trêve entre l’Iran et Israël

Téhéran s’est dit mardi prêt à revenir à la table des négociations avec Washington sur son programme nucléaire, au moment où un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur après 12 jours de guerre entre l’Iran et Israël.La République islamique, dont les installations nucléaires ont été bombardées dimanche par les Etats-Unis, alliés d’Israël, a réaffirmé aussi ses “droits légitimes” à poursuivre son programme nucléaire à usage civil. Mardi, Donald Trump a affirmé que le cessez-le-feu entre les deux ennemis jurés était “désormais en vigueur”.L’armée israélienne a de fait levé mardi soir les restrictions imposées à sa population pendant le conflit, mais a prévenu, par la voix du lieutenant-général Eyal Zamir, que “la campagne contre l’Iran n’était pas terminée” et entrait dans un “nouveau chapitre”.Le chef d’état-major a dit par ailleurs que l’armée allait se concentrer de nouveau sur la bande de Gaza, où elle combat le Hamas palestinien. Israël avait annoncé dans la matinée avoir accepté l’offre de Donald Trump d’un cessez-le-feu et affirmé que “tous les objectifs” de la guerre, déclenchée dans le but affiché de neutraliser le programme nucléaire iranien, avaient été atteints.Téhéran a de son côté crié “victoire”, se vantant d’avoir forcé son ennemi à “cesser unilatéralement” la guerre.Son président Massoud Pezeshkian a annoncé en soirée “la fin de la guerre (…) imposée” par Israël et s’est engagé au respect du cessez-le-feu à condition qu’Israël fasse de même.- “Véritable cessez-le-feu”-Israël avait attaqué l’Iran par les airs le 13 juin, accusant une nouvelle fois Téhéran de vouloir se doter de l’arme atomique. La République islamique, qui a toujours nié et défendu son droit au nucléaire civil, a riposté en multipliant les tirs de missiles et de drones sur Israël.Mardi matin, les sirènes avaient une nouvelle fois retenti dans le nord d’Israël. Téhéran a démenti avoir tiré des missiles, bien qu’une source militaire israélienne ait déclaré à l’AFP que deux de ces armes avaient été interceptées.Après avoir menacé de “riposter avec force”, Israël a ensuité assuré s’être “retenu” de frapper l’Iran, après une discussion entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et Donald Trump.Le président américain avait accusé dans la matinée l’Iran et Israël d’avoir violé la trêve qu’il avait annoncée lundi soir.En Israël, aucune alerte n’a cependant été signalée depuis 07H45 GMT et, en Iran, l’armée a rapporté pour la dernière fois des attaques israéliennes à 05H30 GMT.- “Table des négociations” -Dans la nuit, le président des Etats-Unis avait annoncé que les deux pays avaient accepté un cessez-le-feu “complet et total” qui devait déboucher sur “la fin officielle” du conflit. Le Qatar a affirmé avoir “persuadé l’Iran” d’accepter un cessez-le-feu et exhorté Washington et Téhéran à reprendre leurs pourparlers sur le nucléaire.  D’ailleurs, l’Iran est “prêt à résoudre les différends (…) à la table des négociations” avec les Etats-Unis avec qui Téhéran devait encore discuter le 14 juin, a déclaré M. Pezeshkian.Et, a martelé le président iranien, si son pays ne cherche pas à acquérir la bombe atomique, il fera toujours “valoir ses droits légitimes” à disposer d’un programme nucléaire civil.- “Tout le monde est fatigué” -Avant l’annonce de la trêve Iran-Israël, quatre personnes, selon les secours, avaient été tuées à Beersheva, dans le sud d’Israël, par un tir de missile iranien qui a détruit un immeuble.Tammy Shel, une habitante de Tel-Aviv, a dit mettre tous ses espoirs dans un cessez-le-feu. “Je l’espère vraiment. Tout le monde est fatigué. Nous voulons juste avoir l’esprit en paix. Pour nous, pour les Iraniens, pour les Palestiniens, pour tout le monde dans la région”, a-t-elle confié à l’AFP.  Dans le nord de l’Iran, une frappe a fait neuf morts et détruit quatre immeubles, selon l’agence Fars, là aussi avant le début du cessez-le-feu.  Un scientifique lié au nucléaire a également été tué par une frappe israélienne, selon un média d’Etat.En Iran, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessés, selon un bilan officiel qui ne recense que les victimes civiles. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 28 morts, selon les autorités.  Depuis le 13 juin, Israël a bombardé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.Donald Trump avait appelé lundi soir les deux belligérants à pays à “avancer vers la paix”, après des tirs iraniens sur la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux raids américains menés le week-end sur trois sites nucléaires iraniens.Il a “remercié l’Iran” d’avoir “prévenu” les Etats-Unis “à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne”.- Représailles “calibrées” -Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes “étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties”.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts infligés aux sites iraniens, auxquels il a réclamé un accès. Des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.L’AIEA a dit toutefois n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique.burs-nr/vl

Téhéran prêt à négocier avec Washington au premier jour de trêve entre l’Iran et Israël

Téhéran s’est dit mardi prêt à revenir à la table des négociations avec Washington sur son programme nucléaire, au moment où un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur après 12 jours de guerre entre l’Iran et Israël.La République islamique, dont les installations nucléaires ont été bombardées dimanche par les Etats-Unis, alliés d’Israël, a réaffirmé aussi ses “droits légitimes” à poursuivre son programme nucléaire à usage civil. Mardi, Donald Trump a affirmé que le cessez-le-feu entre les deux ennemis jurés était “désormais en vigueur”.L’armée israélienne a de fait levé mardi soir les restrictions imposées à sa population pendant le conflit, mais a prévenu, par la voix du lieutenant-général Eyal Zamir, que “la campagne contre l’Iran n’était pas terminée” et entrait dans un “nouveau chapitre”.Le chef d’état-major a dit par ailleurs que l’armée allait se concentrer de nouveau sur la bande de Gaza, où elle combat le Hamas palestinien. Israël avait annoncé dans la matinée avoir accepté l’offre de Donald Trump d’un cessez-le-feu et affirmé que “tous les objectifs” de la guerre, déclenchée dans le but affiché de neutraliser le programme nucléaire iranien, avaient été atteints.Téhéran a de son côté crié “victoire”, se vantant d’avoir forcé son ennemi à “cesser unilatéralement” la guerre.Son président Massoud Pezeshkian a annoncé en soirée “la fin de la guerre (…) imposée” par Israël et s’est engagé au respect du cessez-le-feu à condition qu’Israël fasse de même.- “Véritable cessez-le-feu”-Israël avait attaqué l’Iran par les airs le 13 juin, accusant une nouvelle fois Téhéran de vouloir se doter de l’arme atomique. La République islamique, qui a toujours nié et défendu son droit au nucléaire civil, a riposté en multipliant les tirs de missiles et de drones sur Israël.Mardi matin, les sirènes avaient une nouvelle fois retenti dans le nord d’Israël. Téhéran a démenti avoir tiré des missiles, bien qu’une source militaire israélienne ait déclaré à l’AFP que deux de ces armes avaient été interceptées.Après avoir menacé de “riposter avec force”, Israël a ensuité assuré s’être “retenu” de frapper l’Iran, après une discussion entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et Donald Trump.Le président américain avait accusé dans la matinée l’Iran et Israël d’avoir violé la trêve qu’il avait annoncée lundi soir.En Israël, aucune alerte n’a cependant été signalée depuis 07H45 GMT et, en Iran, l’armée a rapporté pour la dernière fois des attaques israéliennes à 05H30 GMT.- “Table des négociations” -Dans la nuit, le président des Etats-Unis avait annoncé que les deux pays avaient accepté un cessez-le-feu “complet et total” qui devait déboucher sur “la fin officielle” du conflit. Le Qatar a affirmé avoir “persuadé l’Iran” d’accepter un cessez-le-feu et exhorté Washington et Téhéran à reprendre leurs pourparlers sur le nucléaire.  D’ailleurs, l’Iran est “prêt à résoudre les différends (…) à la table des négociations” avec les Etats-Unis avec qui Téhéran devait encore discuter le 14 juin, a déclaré M. Pezeshkian.Et, a martelé le président iranien, si son pays ne cherche pas à acquérir la bombe atomique, il fera toujours “valoir ses droits légitimes” à disposer d’un programme nucléaire civil.- “Tout le monde est fatigué” -Avant l’annonce de la trêve Iran-Israël, quatre personnes, selon les secours, avaient été tuées à Beersheva, dans le sud d’Israël, par un tir de missile iranien qui a détruit un immeuble.Tammy Shel, une habitante de Tel-Aviv, a dit mettre tous ses espoirs dans un cessez-le-feu. “Je l’espère vraiment. Tout le monde est fatigué. Nous voulons juste avoir l’esprit en paix. Pour nous, pour les Iraniens, pour les Palestiniens, pour tout le monde dans la région”, a-t-elle confié à l’AFP.  Dans le nord de l’Iran, une frappe a fait neuf morts et détruit quatre immeubles, selon l’agence Fars, là aussi avant le début du cessez-le-feu.  Un scientifique lié au nucléaire a également été tué par une frappe israélienne, selon un média d’Etat.En Iran, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessés, selon un bilan officiel qui ne recense que les victimes civiles. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 28 morts, selon les autorités.  Depuis le 13 juin, Israël a bombardé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.Donald Trump avait appelé lundi soir les deux belligérants à pays à “avancer vers la paix”, après des tirs iraniens sur la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux raids américains menés le week-end sur trois sites nucléaires iraniens.Il a “remercié l’Iran” d’avoir “prévenu” les Etats-Unis “à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne”.- Représailles “calibrées” -Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes “étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties”.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts infligés aux sites iraniens, auxquels il a réclamé un accès. Des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.L’AIEA a dit toutefois n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique.burs-nr/vl

Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors

Dans une clairière perchée du Vercors, Spirale ouvre grand son bec et tape le sol, apeuré: ce poussin vautour né en captivité subit les derniers préparatifs avant sa mise en liberté, inconscient de participer au fragile succès du plus vaste programme européen de réintroduction d’espèce, celui des gypaètes barbus.Malgré ses plus de cinq kilos et ses serres déjà bien acérées, ce gypaète né dans un zoo en Bavière, n’est encore qu’un poussin de trois mois, aux mêmes petits cris de détresse que n’importe quel oisillon.Sa mission? Repeupler ces massifs des Préalpes d’où il a disparu depuis plus d’un siècle à cause de l’homme, après le succès de sa réintroduction dans les Alpes, entamée en 1986. Avec l’espoir de stabiliser un jour l’espèce du Maroc jusqu’aux Balkans.À quelques mètres de la cavité rocheuse où Spirale va être déposée avec Troubadour, son congénère du même âge arrivé du parc du Puy-du-fou (Vendée), une vingtaine d’enfants, bénévoles et gardiens de la réserve naturelle assistent médusés aux préparatifs.Sur l’herbe, Pascal Orabi, le coordinateur en France du programme européen LIFE Gyp’Act, tient fermement l’animal: deux bagues clipsées aux pattes, un boîtier GPS sur le dos et un coup de pinceau de décolorant sur quelques plumes.”Ça nous permet de reconnaître l’oiseau lors de son envol sur les premières périodes de sa vie”, explique le spécialiste des vautours au sein de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).Au-dessus de lui, une dizaine de vautours moines et fauves ainsi qu’un gypaète adulte virevoltent, intrigués. Seul le percnoptère, la quatrième espèce de vautour vivant en France, manque à l’appel.”Si tu n’avais pas les autres vautours, il n’y aurait pas de gypaète”, dit Pascal Orabi. Car ce rapace protégé, toujours classé “en danger” d’extinction en France, ne se nourrit que d’os, grâce à son estomac très acide, mais nécessite que les autres nécrophages lui préparent la carcasse.À l’avenir, Spirale fera peut-être comme Adonis, un de ses prédécesseurs ayant parcouru 22.000 km en Europe en un an, la moitié de la circonférence de la Terre, atteignant la Roumanie avant de revenir nicher en France.- Maillon pastoral -Pour l’heure, les deux poussins sont remis dans leurs cages, chargés sur le dos de deux volontaires et conduits le long d’un sentier escarpé vers la falaise.”On va effectuer une surveillance en continu de 6H00 à 21H00″, dit Nicolas Renous, agent de la Réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors, non loin de la cabane où se relaiera l’équipe et leurs jumelles, à 100 m de la cavité.”On note les comportements, les battements d’ailes, on regarde s’ils se nourrissent, (…) s’ils se bataillent pas trop”, détaille-t-il, jusqu’au jour où ils prendront leur envol dans un mois environ.La méthode a fait ses preuves mais requiert de la patience: dans les Alpes, “il a fallu lâcher 72 oiseaux pour assister à la première reproduction, réussie en 1996, dix ans plus tard”, raconte Pascal Orabi. Au total, ce premier programme aura permis le retour de 260 gypaètes “qui ont produit 522 oiseaux”.Fort du succès, un deuxième programme a été financé par l’Union européenne, qui court jusqu’en 2028, et vise cette fois à peupler le Vercors et les Grandes Causses, dans l’Aveyron, afin de créer un couloir jusqu’à la population des Pyrénées.Dans le Vercors, Spirale et Troubadour sont les 22e et 23e gypaètes réintroduits depuis 15 ans. “C’est une réussite parce qu’on a deux couples qui nichent sur des falaises là-derrière et un troisième couple commence à traîner”, raconte Benoît Petton, conservateur de la réserve.”Le gypaète barbu était présent en Europe il y a 1,5 million d’années, il a fallu qu’il rencontre Homo Sapiens pour être précipité vers une phase d’extinction, donc c’est la moindre des choses” de le réintroduire, justifie Pascal Orabi.Si cet argument ne suffisait pas, rappelle-t-il, sa réintroduction “a restauré un maillon essentiel de l’écosystème pastoral”, évitant aux éleveurs de redescendre chez l’équarrisseur de lourds cadavres de brebis ou de vaches. Le rapace joue aussi un rôle sanitaire, éliminant les risques de foyers pathogènes issus d’animaux en putréfaction, ajoute-t-il, citant l’anthrax ou la brucellose.Mais le succès reste fragile car les dangers persistent: outre celle, historique, des lignes à haute tension, “la deuxième menace en Europe et en France, c’est les tirs et les empoisonnements”, suivi par le péril émergent des éoliennes.

Orages: 13 départements en vigilance orange mercredi

Treize départements seront mercredi en vigilance orange dès 16H00 pour les orages, a annoncé mardi Météo-France qui prévoit “une franche dégradation orageuse” par le sud-ouest et l’ouest.En plus du Rhône et de l’Isère en vigilance orange pour canicule mardi et mercredi, treize départements, principalement du Massif central et de la Normandie, ont été placés en vigilance orange pour des “orages localement violents attendus en fin d’après-midi et soirée” mercredi: Allier, Calvados, Cantal, Corrèze, Creuse, Eure, Loire, Lot, Mayenne, Orne, Puy-de-Dôme, Sarthe et Seine-Maritime.Les premiers orages circuleront dans la soirée de mardi et dans la nuit de mardi à mercredi le long de la façade atlantique, sans sévérité particulière, selon Météo-France. Ils se renforceront mercredi en début d’après-midi puis s’étendront rapidement sur un axe Quercy – Limousin – Auvergne en gagnant en intensité.Météo-France prévoit ainsi de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm), et des rafales pouvant atteindre 100 km/h.D’autres orages se développeront en fin d’après-midi et soirée sur la Normandie et le nord des Pays de la Loire, parfois associés à de fortes rafales, à de la grêle et de fortes pluies.Ce mardi après-midi, les températures maximales affichent de 30 à 32°C sur les trois quarts sud et est du pays avec des pointes à 35/38°C dans le Sud-Ouest et le Midi méditerranéen.Pour la première fois de l’année en France métropolitaine, “les 40 °C ont été atteints dans le Languedoc au pied des Cévennes à Moulès-et-Baucels (Hérault, NDLR) où on a relevé 40,2 °C”, a annoncé Météo-France mardi en fin de journée.Cette barre symbolique avait été franchie pour la première fois mi-juillet l’année précédente.La nuit de mardi à mercredi reste chaude avec des températures minimales assez fréquemment supérieures à 20°C dans le Sud.Mercredi, des pointes à 35/38°C sont attendues en Bourgogne, sur le Centre, aux portes du Bassin parisien.Un rafraîchissement s’opèrera par l’ouest avec l’arrivée des orages avant une baisse notable généralisée jeudi sauf sur le pourtour méditerranéen.La France est traversée depuis le 21 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augemente l’intensité et la fréquence des canicules.

Orages: 13 départements en vigilance orange mercredi

Treize départements seront mercredi en vigilance orange dès 16H00 pour les orages, a annoncé mardi Météo-France qui prévoit “une franche dégradation orageuse” par le sud-ouest et l’ouest.En plus du Rhône et de l’Isère en vigilance orange pour canicule mardi et mercredi, treize départements, principalement du Massif central et de la Normandie, ont été placés en vigilance orange pour des “orages localement violents attendus en fin d’après-midi et soirée” mercredi: Allier, Calvados, Cantal, Corrèze, Creuse, Eure, Loire, Lot, Mayenne, Orne, Puy-de-Dôme, Sarthe et Seine-Maritime.Les premiers orages circuleront dans la soirée de mardi et dans la nuit de mardi à mercredi le long de la façade atlantique, sans sévérité particulière, selon Météo-France. Ils se renforceront mercredi en début d’après-midi puis s’étendront rapidement sur un axe Quercy – Limousin – Auvergne en gagnant en intensité.Météo-France prévoit ainsi de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm), et des rafales pouvant atteindre 100 km/h.D’autres orages se développeront en fin d’après-midi et soirée sur la Normandie et le nord des Pays de la Loire, parfois associés à de fortes rafales, à de la grêle et de fortes pluies.Ce mardi après-midi, les températures maximales affichent de 30 à 32°C sur les trois quarts sud et est du pays avec des pointes à 35/38°C dans le Sud-Ouest et le Midi méditerranéen.Pour la première fois de l’année en France métropolitaine, “les 40 °C ont été atteints dans le Languedoc au pied des Cévennes à Moulès-et-Baucels (Hérault, NDLR) où on a relevé 40,2 °C”, a annoncé Météo-France mardi en fin de journée.Cette barre symbolique avait été franchie pour la première fois mi-juillet l’année précédente.La nuit de mardi à mercredi reste chaude avec des températures minimales assez fréquemment supérieures à 20°C dans le Sud.Mercredi, des pointes à 35/38°C sont attendues en Bourgogne, sur le Centre, aux portes du Bassin parisien.Un rafraîchissement s’opèrera par l’ouest avec l’arrivée des orages avant une baisse notable généralisée jeudi sauf sur le pourtour méditerranéen.La France est traversée depuis le 21 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augemente l’intensité et la fréquence des canicules.

Sur le chantier de l’A69, reprise des travaux timide et sous surveillance policière

Des ouvriers s’activent autour d’une pile de pont, quelques pelleteuses remodèlent des fossés: sur le chantier de l’autoroute A69 Toulouse-Castres, interrompu depuis fin février, les travaux reprennent timidement et sous surveillance policière, à quelques jours d’une nouvelle mobilisation des opposants.Sous un chaud soleil, une dizaine d’uniformes orange casqués s’affairent autour des structures grises d’un pont en construction, une grue déplace des blocs de béton et des camions-bennes sillonnent la large bande de terre qui coupe en deux Saint-Germain-des-Près, petite commune du Tarn.”Aujourd’hui, ils ont refait des talus, nettoyé, ça a l’air de vouloir reprendre, il nous tarde que ce soit fait”, a indiqué à l’AFP Raymond Frède, le maire du village.Sur d’autres points du tracé, des pelleteuses travaillent des fossés de terre sous le regard de quelques ouvriers, ont également constaté des journalistes de l’AFP, qui ont croisé de nombreux véhicules de gendarmerie et de CRS sur la route nationale qui serpente entre les morceaux de l’autoroute en construction.Une colonne de fourgons des forces de l’ordre était également stationnée, non loin du siège provisoire d’Atosca, le futur concessionnaire de l’autoroute et actuel maître d’oeuvre du chantier.- assainissement -Le 28 mai, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé une reprise des travaux, interrompus par un jugement du tribunal administratif qui avait annulé fin février l’autorisation environnementale accordée à ce projet controversé d’autoroute.Dans la foulée de la décision des juges d’appel, le ministre des Transports Philippe Tabarot avait évoqué une reprise du chantier à la mi-juin, sans qu’elle soit véritablement perceptible jusque-là sur le terrain.Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé en ce début de semaine qu’elle était effective depuis le 17 juin mais qu’elle se faisait progressivement.”Ça redémarre avec les mesures d’aménagement environnemental, notamment tout ce qui a trait à l’assainissement”, a-t-on ainsi expliqué au ministère.”Il nous faut le temps, maintenant, de nous remettre en marche”, avait déclaré dans un entretien à l’AFP début juin, Martial Gerlinger, directeur général d’Atosca.A la mi-juin, avait-il précisé, devaient ainsi démarrer “l’état des lieux, y compris environnemental, de l’ensemble du tracé dans sa configuration actuelle”, une évaluation de “la situation des équipements de protection de l’environnement” et des équipements d’assainissement.- nouvelle procédure -Les opposants à l’A69 constataient également plus de mouvements sur le chantier ces derniers jours mais y voyaient une reprise plus “symbolique” que réelle.”Depuis cette semaine, il y a peut-être une dizaine de pelleteuses qui sont arrivées mais de toute façon, il y a de telles mises en conformité à faire qu’avec l’effectif actuel, il leur faudra des mois avant de revenir à l’état du chantier de février”, a expliqué à l’AFP Geoffrey Tarroux, membre du groupe d’opposants La Voie est libre (LVEL).Sur le terrain juridique, en dépit de l’autorisation de reprise, ce collectif n’entend pas désarmer et a annoncé le dépôt lundi d’une citation directe devant le tribunal correctionnel de Toulouse, mettant en cause Atosca pour son “cortège d’atteintes illégales à l’environnement” sur le chantier.La procédure s’ajoute à celle engagée devant la cour administrative d’appel de Toulouse, qui doit se prononcer sur le fond en fin d’année, et à la bataille qui se joue au Parlement, où un texte validant le projet d’autoroute -sans attendre cette décision sur le fond de la justice administrative- doit être examiné mercredi soir en commission mixte paritaire (CMP).Dans ce contexte, des mouvements d’opposition à l’autoroute, dont les Soulèvements de la Terre, ont appelé à une grande “fête d’enterrement” de l’A69 les 4, 5 et 6 juillet dans le Tarn.Trois grands rassemblements contre ce projet de création de 53 km d’autoroute entre Castres et Toulouse ont déjà réuni localement plusieurs milliers d’opposants: en avril puis octobre 2023 et enfin, en juin 2024, les deux derniers étant marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.