La Bourse de Paris attentiste avant l’inflation américaine

La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,17% mardi, attentiste avant un indice d’inflation aux Etats-Unis et l’issue des discussions entre Pékin et Washington sur les droits de douane.L’indice vedette CAC 40 a gagné 12,86 points à 7.804,33 points. La veille, il avait terminé sur une baisse de 0,17%. “Le statu quo domine sur les marchés” en attendant “la publication de l’inflation aux Etats-Unis” mercredi à 12H30 GMT, commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.”Ce sont sur les deux prochains mois que le marché pourra percevoir les conséquences des droits de douane d’ores et déjà imposés sur les données américaines. Toutefois, leurs effets devraient seulement avoir un effet à court et moyen terme”, poursuit l’économiste.”Historiquement, les périodes de hausse des droits de douane ont entraîné la demande à la baisse, ce qui, mécaniquement”, empêche l’inflation de s’envoler, explique M. Ielpo.Les investisseurs ont aussi les yeux braqués sur les discussions entre Washington et Pékin qui se tiennent à Londres depuis lundi, dans l’objectif de consolider la trêve fragile arrachée il y a un mois à Genève, Washington semblant envoyer des signaux encourageants sur leur issue.Ces échanges entre les deux premières puissances économiques du monde sont suivis de près par les marchés qui espèrent des avancées aussi significatives qu’en Suisse, où Pékin et Washington s’étaient entendus sur une réduction substantielle de leurs droits de douane respectifs pour une durée de 90 jours.Stellantis en tête du CAC 40Porté par les espoirs d’une amélioration des relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, le constructeur automobile Stellantis a bondi de 5,11% à 9,17 euros.Chahuté par la politique erratique de l’administration Trump, le groupe a vu son titre fondre de 27,48% depuis le 1er janvier.

“Propre, silencieux, durable”: Blue Spirit Aero présente son avion à hydrogène au Mans

“Propre, silencieux, durable”: Blue Spirit Aero a dévoilé officiellement mardi son petit avion à hydrogène Dragonfly, un appareil de quatre places destiné dans un premier temps aux écoles de pilotage et présenté sur l’aéroport du Mans en “première mondiale”.Lors d’une cérémonie devant des dizaines d’invités et journalistes, le Dragonfly et ses 12 moteurs électriques, chacun alimenté par une pile à combustible à hydrogène, a brièvement roulé sur le tarmac de l’aéroport, situé à quelques centaines de mètres du circuit des 24h du Mans. Il s’est ensuite ravitaillé en quelques minutes à une station hydrogène mobile. “C’est une première mondiale”, s’est félicité Olivier Savin, fondateur de cette start-up créée en 2020 et implantée en région parisienne et à Toulouse. Dragonfly est “le premier avion à hydrogène dessiné à partir d’une feuille blanche”, contrairement à la dizaine d’autres projets similaires menés dans le monde selon lui. “Tous mes concurrents ont choisi par facilité de prendre un avion existant (…) et d’extirper la motorisation conventionnelle au profit d’une motorisation électrique et de la combustible hydrogène. Moi, j’ai la conviction que ça ne fonctionne pas”, a-t-il expliqué à la presse.Le premier vol d’essai du Dragonfly est prévu “dans les prochains mois” et la certification pourrait intervenir en 2027-2028, avec une commercialisation “dans la foulée”, espère M. Savin. “On est encore à la recherche d’investisseurs”, relève-t-il.Le petit avion pourra parcourir 700 km à 230 km/h. Il sera capable de voler avec huit de ses moteurs en panne.Blue Spirit Aero vise dans un premier temps le marché des écoles de formation de pilotes professionnels.”On parle de 600.000 pilotes à former ces 20 prochaines années. Donc il y a une nécessité d’augmenter le volume d’avions disponibles pour les écoles et ces nouveaux avions se doivent d’être vertueux”, estime M. Savin.A plus long terme, la jeune entreprise envisage de s’attaquer au transport régional avec un avion de six places et 1.000 km d’autonomie, voire des avions de 14 places.Dragonfly sera présenté au salon aérospatial du Bourget la semaine prochaine. Le maire du Mans et président de l’agglomération, Stéphane Le Foll, s’est dit “fier” d’accueillir cet événement dans une ville qui se veut un pôle d’innovation, notamment dans le secteur de l’hydrogène.”On est là non pas pour révolutionner la mobilité, mais pour la décarboner”, a-t-il dit, saluant dans le projet Dragonfly une “innovation de rupture” nécessaire face au changement climatique.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

“Propre, silencieux, durable”: Blue Spirit Aero présente son avion à hydrogène au Mans

“Propre, silencieux, durable”: Blue Spirit Aero a dévoilé officiellement mardi son petit avion à hydrogène Dragonfly, un appareil de quatre places destiné dans un premier temps aux écoles de pilotage et présenté sur l’aéroport du Mans en “première mondiale”.Lors d’une cérémonie devant des dizaines d’invités et journalistes, le Dragonfly et ses 12 moteurs électriques, chacun alimenté par une pile à combustible à hydrogène, a brièvement roulé sur le tarmac de l’aéroport, situé à quelques centaines de mètres du circuit des 24h du Mans. Il s’est ensuite ravitaillé en quelques minutes à une station hydrogène mobile. “C’est une première mondiale”, s’est félicité Olivier Savin, fondateur de cette start-up créée en 2020 et implantée en région parisienne et à Toulouse. Dragonfly est “le premier avion à hydrogène dessiné à partir d’une feuille blanche”, contrairement à la dizaine d’autres projets similaires menés dans le monde selon lui. “Tous mes concurrents ont choisi par facilité de prendre un avion existant (…) et d’extirper la motorisation conventionnelle au profit d’une motorisation électrique et de la combustible hydrogène. Moi, j’ai la conviction que ça ne fonctionne pas”, a-t-il expliqué à la presse.Le premier vol d’essai du Dragonfly est prévu “dans les prochains mois” et la certification pourrait intervenir en 2027-2028, avec une commercialisation “dans la foulée”, espère M. Savin. “On est encore à la recherche d’investisseurs”, relève-t-il.Le petit avion pourra parcourir 700 km à 230 km/h. Il sera capable de voler avec huit de ses moteurs en panne.Blue Spirit Aero vise dans un premier temps le marché des écoles de formation de pilotes professionnels.”On parle de 600.000 pilotes à former ces 20 prochaines années. Donc il y a une nécessité d’augmenter le volume d’avions disponibles pour les écoles et ces nouveaux avions se doivent d’être vertueux”, estime M. Savin.A plus long terme, la jeune entreprise envisage de s’attaquer au transport régional avec un avion de six places et 1.000 km d’autonomie, voire des avions de 14 places.Dragonfly sera présenté au salon aérospatial du Bourget la semaine prochaine. Le maire du Mans et président de l’agglomération, Stéphane Le Foll, s’est dit “fier” d’accueillir cet événement dans une ville qui se veut un pôle d’innovation, notamment dans le secteur de l’hydrogène.”On est là non pas pour révolutionner la mobilité, mais pour la décarboner”, a-t-il dit, saluant dans le projet Dragonfly une “innovation de rupture” nécessaire face au changement climatique.

UK, Australia, Canada, N.Zealand, Norway sanction far-right Israeli ministers

Britain, Australia, Canada, New Zealand and Norway on Tuesday ordered sanctions against two hard-line Israeli ministers for “repeated incitements of violence” against Palestinians, upping their condemnation of Israel’s actions in the Gaza war.Finance Minister Bezalel Smotrich and National Security Minister Itamar Ben Gvir will be banned from entering the UK and will have any assets in the country frozen, Britain’s foreign ministry said in a statement.The Israeli government faces growing international criticism over the conduct of its conflict with Hamas. But the United States sided with Israel, calling the sanctions “extremely unhelpful” for efforts to reach a ceasefire.A UK government official, speaking on condition of anonymity, said Canada and Australia had also imposed sanctions, while Norway and New Zealand had implemented travel bans only.The measures see the five countries break from Israel’s closest ally, the United States.Ben Gvir and Smotrich “have incited extremist violence and serious abuses of Palestinian human rights”, the foreign ministers of the five countries said in a joint statement.”These actions are not acceptable. This is why we have taken action now –- to hold those responsible to account,” they added.Israeli Foreign Minister Gideon Saar called the sanctions “outrageous” and US State Department spokeswoman Tammy Bruce said they were “extremely unhelpful”.”It will do nothing to get us closer to a ceasefire in Gaza,” Bruce added, calling on the five nations to “focus on the real culprit, which is Hamas”.”We remain concerned about any step that would further isolate Israel from the international community,” she said.- ‘Horrendous language’ -Smotrich and Ben Gvir are part of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s fragile ruling coalition.Both have drawn criticism for their hard-line stance on the Gaza war and comments about settlements in the occupied West Bank, the other Palestinian territory.Smotrich, who lives in a West Bank settlement, has supported the expansion of settlements and has called for the territory’s annexation.Last month, he said Gaza would be “entirely destroyed” and that civilians would “start to leave in great numbers to third countries”.Ben Gvir has also called for Gazans to be resettled from the besieged territory.UK Foreign Secretary David Lammy said the pair had used “horrendous extremist language” and that he would “encourage the Israeli government to disavow and condemn that language”.New Zealand Foreign Minister Winston Peters insisted the measures were not directed against the Israeli people or government.”Rather, the travel bans are targeted at two individuals who are using their leadership positions to actively undermine peace and security and remove prospects for a two-state solution,” he said in a statement.- ‘Violence must stop’ -The UK foreign ministry said in its statement that “extremist settlers have carried out over 1,900 attacks against Palestinian civilians since January last year”.It said the five countries were “clear that the rising violence and intimidation by Israeli settlers against Palestinian communities in the West Bank must stop”.”Measures today cannot be seen in isolation from events in Gaza where Israel must uphold international humanitarian law,” the ministry said. It added that the five nations “support Israel’s security and will continue to work with the Israeli government to strive to achieve an immediate ceasefire in Gaza”.Britain had already suspended free-trade negotiations with Israel last month and summoned Israel’s ambassador over the conduct of the war.It also announced financial restrictions and travel bans on several prominent settlers, as well as two illegal outposts and two organisations accused of backing violence against Palestinian communities.

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Le ton monte autour des orques de Marineland, toujours dans l’impasse

Le ton est monté ces derniers jours entre le Marineland d’Antibes et le gouvernement, formalisant l’impasse dans laquelle se trouvent les deux orques du parc fermé depuis six mois, même si le président Emmanuel Macron a assuré qu’une solution serait trouvée avec les défenseurs des animaux.”Il est urgent que vous preniez vos responsabilités pour régler cette situation que vous avez vous-même provoquée (… et) dont vous serez tenue responsable le moment venu”, a dénoncé la direction du parc la semaine dernière dans un courrier adressé à la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.”Il me semble que le parc a une responsabilité de prendre en charge les animaux qui leur ont permis de faire des profits pendant des années. C’est maintenant au parc de nous faire des propositions”, a répliqué la ministre, interrogée à Nice en marge du sommet de l’ONU sur l’océan sur le sort de Wikie (24 ans) et de son fils Keijo (11 ans).Lors d’une émission mardi soir sur France 2, le président Emmanuel Macron a salué la fermeture du parc comme une réussite, avant d’assurer à Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, qui plaide pour la création d’un sanctuaire: “On va trouver la solution avec vous, la ministre va trouver la solution avec vous”.Marineland a fermé en janvier en raison du désamour du public pour ce modèle de parc et de la loi de 2021 sur le bien-être animal qui interdira à partir de fin 2026 les spectacles de cétacés, sa principale attraction.Mais les orques sont toujours là: en novembre, Mme Pannier-Runacher a refusé qu’elles partent au Japon, et en avril, Madrid a mis son veto à un transfert à Tenerife, dans le seul parc européen équipé.Dans son courrier, que l’AFP a pu consulter, Marineland enjoint la ministre à insister auprès des autorités espagnoles ou à donner son feu vert pour le Japon: “Vous savez parfaitement qu’il n’existe aucune autre solution”.”Aujourd’hui, il n’y en a aucune au plan mondial pour des orques”, a reconnu Mme Pannier-Runacher, qui doit en revanche s’entretenir dans la semaine avec ses homologues italien et grec avec un bon espoir d’aboutir à la mise en place dans ces deux pays des sanctuaires pour les dauphins.Il y en a douze à Marineland, mais rien ne sera prêt avant au moins un an, a reconnu la ministre. En attendant, la direction a récemment déposé une nouvelle demande pour envoyer dix dauphins dans un parc à Malaga et deux à Tenerife.Pour les orques, seule Sea Shepherd semble croire à la possibilité d’un sanctuaire de semi-liberté pour ces animaux nés en captivité.”On a des lieux pressentis en Grèce”, explique Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, qui a proposé de mettre cinq millions d’euros sur la table et se dit confiante de trouver les dons et mécénats nécessaires pour faire tourner un sanctuaire offrant à la fois une issue décente à la crise et “des perspectives de recherche absolument passionnantes” sur les orques.En attendant, l’ONG a obtenu du tribunal administratif de Nice une expertise sur l’état des bassins pour s’assurer qu’ils puissent garder les orques le temps nécessaire. Une option inadmissible pour le parc, qui évoque “des bassins en fin de vie” et “une situation intenable” pour les orques comme pour les soigneurs, qui vont perdre leur emploi.Plutôt discrets jusqu’à présent, ces derniers ont diffusé une vidéo lundi sur Facebook, en assurant s’occuper sept jours sur sept des orques et des dauphins, pour certains depuis plus de 30 ans.

Stocks muted as investors track US-China trade talks

Global stock markets moved indecisively Tuesday as investors waited for the outcome of US-China talks aimed at cementing a fragile trade war truce between the world’s two biggest economies.A second day of high-level talks in London between the United States and China stretched into the evening Tuesday with no concrete announcements so far.US equities finished higher following a choppy session, while European ones closed in mixed territory, and Asia mostly closed down.US Commerce Secretary Howard Lutnick told Bloomberg Television that the talks were “going well” and that he expected Tuesday’s discussions to last “all day.”But FHN Financial’s Chris Low said Lutnick’s upbeat appraisal was offset by “a TikTok channel associated with Chinese television suggesting that there are still some significant differences between the two sides.”Analysts said that any positive sign of agreement would fuel a rise in equities — but that it could be restrained.”We wouldn’t bank on a big turnaround thanks to any potential trade breakthroughs,” said Thomas Mathews, head analyst of Asia Pacific markets for Capital Economics.”We doubt that the US will back off completely. That’s likely to restrain any relief rally,” he said.The talks were expected to be dominated by Chinese exports of rare earth minerals used in a wide range of products including smartphones, electric vehicle batteries and green technology. Beijing in return was looking for Washington to ease controls on its exports of sensitive electronic components.In Europe, Paris’s CAC 40 closed slightly up but Frankfurt’s Dax slipped well down.London’s FTSE 100 index closed higher after weak UK unemployment data raised the chances of the Bank of England cutting interest rates into next year, a move which often propels stock prices. It could reach a new record this week if it continues to gain.Shares in European Union markets, in contrast, could be weakened by the conspicuous lack of any deal between Washington and Brussels before a July 9 deadline for 50 percent US tariffs to take effect. Britain has already sealed an agreement.Investors are also awaiting key US inflation data this week, which could impact the Federal Reserve’s monetary policy.Analysts warn Trump’s tariffs will refuel inflation, strengthening the argument to keep interest rates on hold instead of lowering them when the Fed meets next week.Citing trade tensions and the resulting policy uncertainty, the World Bank lowered its 2025 projection for global GDP growth to 2.3 percent in its latest economic prospects report, down from 2.7 percent expected in January.The US economy is expected to grow by 1.4 percent this year, a sharp slowdown for the world’s biggest economy from a 2.8 percent expansion in 2024.- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 42,866.87 (close)New York – S&P 500: UP 0.6 percent at 6,038.81 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.6 percent at 19,714.99 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,853.08 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,804.33 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 23,987.56 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 38,211.51 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 24,162.87 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,384.82 (close)Euro/dollar: UP at $1.1426 from $1.1422 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3501 from $1.3551Dollar/yen: DOWN at 144.88 yen 144.57  yenEuro/pound: UP 84.61 pence from 84.27 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $66.87 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $64.98 per barrel