Italie: Naples renoue avec la victoire et revient sur les talons de l’Inter
Après un mois et demi de doutes, Naples a renoué avec la victoire en disposant de la Fiorentina (2-1) pour revenir à un point de l’Inter Milan, dimanche lors de la 28e journée du Championnat d’Italie.Le Napoli a répondu à l’Inter, difficile vainqueur samedi à domicile de la lanterne rouge Monza (3-2), et à ses tifosi très remontés contre leur équipe qui a abandonné la première place de la Serie A en empochant seulement quatre points lors des cinq précédentes journées.Romelu Lukaku a concrétisé la domination napolitaine à la 27e minute en reprenant le ballon repoussé tant bien que mal par le gardien de la Fiorentina, David De Gea, sur un tir de Scott McTominay.L’international belge a été encore décisif sur le second but de son équipe en démarquant Giacomo Raspadori (60e).Le stade Diego-Armando-Maradona a tremblé quand la “Viola” a réduit l’écart grâce à Albert Gudmundsson (67e), mais le Napoli a conservé son avantage et signer sa première victoire depuis le 25 janvier pour revenir avec ses 60 points à une longueur de la tête.A dix journées du terme de la saison, la course pour le titre reste donc indécise, en attendant le choc dans la soirée entre les deux autres prétendants, la Juventus Turin (4e, 52 pts) et l’Atalanta (3e, 55 pts).
Le dirigeant syrien appelle à la paix civile après des tueries
Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a appelé dimanche à l’unité nationale et à la paix après des tueries de civils dans des violences sans précédent depuis la chute de Bachar al-Assad, qui suscitent inquiétudes et condamnations internationales. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio a condamné les “terroristes islamistes radicaux” pour ces “massacres”, et appelé les autorités syriennes à  en poursuivre les auteurs, après un appel de l’ONU à la fin immédiate des “tueries de civils”. Les violences, dans l’ouest du pays, ont été déclenchées par une attaque sanglante jeudi de partisans du président déchu contre les forces de sécurité à Jablé, près de la ville de Lattaquié, berceau de la minorité alaouite, branche de l’islam dont est issu le clan Assad.Les autorités ont ensuite envoyé des renforts dans les provinces voisines de Lattaquié et Tartous, pour soutenir des opérations des forces de sécurité contre les pro-Assad.D’après l’Observatoire des droits de l’homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, “745 civils alaouites ont été tués dans les régions de la côte et les montagnes de Lattaquié par les forces de sécurité et des groupes alliés” depuis jeudi. Au moins 273 membres des forces de sécurité et des combattants pro-Assad ont aussi péri, a précisé l’OSDH. Les autorités n’ont pas fourni de bilan.”Nous devons préserver l’unité nationale, la paix civile autant que possible, et, si Dieu le veut, nous serons capables de vivre ensemble dans ce pays”, a déclaré M. Chareh lors d’un discours dans une mosquée de Damas.Il a annoncé la formation d’une “commission d’enquête indépendante” sur cette flambée de violence dans un pays multiethnique et multiconfessionnel, morcelé par plus de 13 ans de guerre civile. Elle sera notamment chargée d’enquêter sur “les exactions contre les civils” pour “traduire en justice” les responsables.Dans la capitale, les forces de sécurité sont intervenues pour disperser un sit-in de protestation contre les tueries, après l’irruption d’une contre-manifestation réclamant un “État sunnite”, émaillée de slogans hostiles aux alaouites.M. Chareh, alors à la tête du groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) – classé comme terroriste par plusieurs pays dont les Etats-Unis – a dirigé la coalition rebelle qui a renversé le 8 décembre M. Assad. Ce dernier a fui à Moscou.- Traquer les partisans d’Assad -Dimanche, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’envoi de “renforts supplémentaires” pour “rétablir le calme” à Qadmous, dans la province de Tartous où les forces de sécurité “traquent les derniers fidèles à l’ancien régime”.L’agence de presse officielle Sana, a rapporté de “violents affrontements” à Taanita, un village de montagne du même secteur, où ont fui “de nombreux criminels de guerre affiliés au régime renversé et des fidèles à Assad qui les protègent”.Un convoi de 12 véhicules militaires est entré dans le village de Bisnada, dans la province de Lattaquié, où les forces de sécurité fouillent des habitations, selon un photographe de l’AFP.”Plus de cinquante personnes, des membres de ma famille et des amis, ont été tués”, a affirmé à l’AFP un habitant alaouite de Jablé sous couvert de l’anonymat. Les forces de sécurité et des miliciens alliés “ont ramassé les corps avec des bulldozers et les ont enterrés dans des fosses communes. Ils en ont même jeté à la mer”.Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a évoqué des informations “extrêmement inquiétantes” faisant état de familles entières tuées.L’OSDH et des militants ont publié vendredi des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d’une maison, des femmes pleurant à proximité. Une autre séquence montre des hommes en tenue militaire forçant trois personnes à ramper, avant de leur tirer dessus à bout portant. L’AFP n’a pas pu vérifier ces images.Le même jour, une source sécuritaire citée par Sana a fait état d'”exactions isolées”, les imputant à des “foules” réagissant à “l’assassinat de membres des forces de sécurité par des fidèles de l’ex-régime”.- “Civils innocents et désarmés” – Depuis son arrivée au pouvoir, M. Chareh, s’efforce d’obtenir le soutien de la communauté internationale, et de rassurer les minorités. Il a appelé ses forces à faire preuve de retenue et à éviter toute dérive confessionnelle.Lors d’un sermon dimanche, le patriarche orthodoxe d’Antioche, Jean X, l’a appelé à “mettre fin aux massacres” dans l’ouest du pays, relevant qu’aux côtés des alaouites, “de nombreux chrétiens innocents” en avaient aussi été victimes. “Ceux qui ont été tués n’étaient pas tous des hommes fidèles au régime, la majorité étaient des civils innocents et désarmés dont des femmes et des enfants”, a affirmé Jean X.L’Allemagne a dit être “choquée” et demandé “instamment à toutes les parties de mettre fin aux violences”.Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a lui exhorté l’Europe à “cesser d’accorder une légitimité” au pouvoir de transition syrien “au passé terroriste bien connu”. Selon Aron Lund, du centre de réflexion Century International, la flambée de violence témoigne de la “fragilité du gouvernement”, dont une grande partie de l’autorité “repose sur des jihadistes radicaux qui considèrent les alaouites comme des ennemis de Dieu”.
Le dirigeant syrien appelle à la paix civile après des tueries
Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a appelé dimanche à l’unité nationale et à la paix après des tueries de civils dans des violences sans précédent depuis la chute de Bachar al-Assad, qui suscitent inquiétudes et condamnations internationales. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio a condamné les “terroristes islamistes radicaux” pour ces “massacres”, et appelé les autorités syriennes à  en poursuivre les auteurs, après un appel de l’ONU à la fin immédiate des “tueries de civils”. Les violences, dans l’ouest du pays, ont été déclenchées par une attaque sanglante jeudi de partisans du président déchu contre les forces de sécurité à Jablé, près de la ville de Lattaquié, berceau de la minorité alaouite, branche de l’islam dont est issu le clan Assad.Les autorités ont ensuite envoyé des renforts dans les provinces voisines de Lattaquié et Tartous, pour soutenir des opérations des forces de sécurité contre les pro-Assad.D’après l’Observatoire des droits de l’homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, “745 civils alaouites ont été tués dans les régions de la côte et les montagnes de Lattaquié par les forces de sécurité et des groupes alliés” depuis jeudi. Au moins 273 membres des forces de sécurité et des combattants pro-Assad ont aussi péri, a précisé l’OSDH. Les autorités n’ont pas fourni de bilan.”Nous devons préserver l’unité nationale, la paix civile autant que possible, et, si Dieu le veut, nous serons capables de vivre ensemble dans ce pays”, a déclaré M. Chareh lors d’un discours dans une mosquée de Damas.Il a annoncé la formation d’une “commission d’enquête indépendante” sur cette flambée de violence dans un pays multiethnique et multiconfessionnel, morcelé par plus de 13 ans de guerre civile. Elle sera notamment chargée d’enquêter sur “les exactions contre les civils” pour “traduire en justice” les responsables.Dans la capitale, les forces de sécurité sont intervenues pour disperser un sit-in de protestation contre les tueries, après l’irruption d’une contre-manifestation réclamant un “État sunnite”, émaillée de slogans hostiles aux alaouites.M. Chareh, alors à la tête du groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) – classé comme terroriste par plusieurs pays dont les Etats-Unis – a dirigé la coalition rebelle qui a renversé le 8 décembre M. Assad. Ce dernier a fui à Moscou.- Traquer les partisans d’Assad -Dimanche, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’envoi de “renforts supplémentaires” pour “rétablir le calme” à Qadmous, dans la province de Tartous où les forces de sécurité “traquent les derniers fidèles à l’ancien régime”.L’agence de presse officielle Sana, a rapporté de “violents affrontements” à Taanita, un village de montagne du même secteur, où ont fui “de nombreux criminels de guerre affiliés au régime renversé et des fidèles à Assad qui les protègent”.Un convoi de 12 véhicules militaires est entré dans le village de Bisnada, dans la province de Lattaquié, où les forces de sécurité fouillent des habitations, selon un photographe de l’AFP.”Plus de cinquante personnes, des membres de ma famille et des amis, ont été tués”, a affirmé à l’AFP un habitant alaouite de Jablé sous couvert de l’anonymat. Les forces de sécurité et des miliciens alliés “ont ramassé les corps avec des bulldozers et les ont enterrés dans des fosses communes. Ils en ont même jeté à la mer”.Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a évoqué des informations “extrêmement inquiétantes” faisant état de familles entières tuées.L’OSDH et des militants ont publié vendredi des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d’une maison, des femmes pleurant à proximité. Une autre séquence montre des hommes en tenue militaire forçant trois personnes à ramper, avant de leur tirer dessus à bout portant. L’AFP n’a pas pu vérifier ces images.Le même jour, une source sécuritaire citée par Sana a fait état d'”exactions isolées”, les imputant à des “foules” réagissant à “l’assassinat de membres des forces de sécurité par des fidèles de l’ex-régime”.- “Civils innocents et désarmés” – Depuis son arrivée au pouvoir, M. Chareh, s’efforce d’obtenir le soutien de la communauté internationale, et de rassurer les minorités. Il a appelé ses forces à faire preuve de retenue et à éviter toute dérive confessionnelle.Lors d’un sermon dimanche, le patriarche orthodoxe d’Antioche, Jean X, l’a appelé à “mettre fin aux massacres” dans l’ouest du pays, relevant qu’aux côtés des alaouites, “de nombreux chrétiens innocents” en avaient aussi été victimes. “Ceux qui ont été tués n’étaient pas tous des hommes fidèles au régime, la majorité étaient des civils innocents et désarmés dont des femmes et des enfants”, a affirmé Jean X.L’Allemagne a dit être “choquée” et demandé “instamment à toutes les parties de mettre fin aux violences”.Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a lui exhorté l’Europe à “cesser d’accorder une légitimité” au pouvoir de transition syrien “au passé terroriste bien connu”. Selon Aron Lund, du centre de réflexion Century International, la flambée de violence témoigne de la “fragilité du gouvernement”, dont une grande partie de l’autorité “repose sur des jihadistes radicaux qui considèrent les alaouites comme des ennemis de Dieu”.
Propos sur l’histoire coloniale en Algérie: Aphatie annonce qu’il ne reviendra pas à RTL
Le journaliste Jean-Michel Aphatie a annoncé dimanche qu’il ne reviendrait pas à RTL, estimant ne pas avoir fait de faute en tenant des propos à l’antenne fin février sur des “Oradour-sur-Glane en Algérie” qui auraient été commis par la France.”Je ne reviendrai pas à RTL. C’est ma décision”, écrit sur le réseau X le journaliste, qui avait été “mis en retrait” de l’antenne pendant une semaine par la radio.”Chaque année, en France, on commémore ce qui s’est passé à Oradour-sur-Glane, c’est-à -dire le massacre de tout un village. Mais on en a fait des centaines, nous, en Algérie. Est-ce qu’on en a conscience?”, avait-il déclaré le 25 février, au sujet de la conquête de l’Algérie par la France au XIXe siècle.À Oradour-sur-Glane, village martyr du Limousin, une unité de la Waffen SS Das Reich remontant vers le front en Normandie massacra 642 habitants le 10 juin 1944.”On n’a pas fait Oradour-sur-Glane en Algérie”, a d’abord rétorqué le présentateur Thomas Sotto. Mais “on s’est comporté comme des nazis?”, a-t-il ensuite interrogé. “Les nazis se sont comportés comme nous”, lui a répondu Jean-Michel Aphatie.”Mes propos sur la colonisation algérienne ont créé le débat”, admet, sur X, Jean-Michel Aphatie, qui explique avoir perçu sa mise en retrait de l’antenne, finalement, comme une “punition”. “Si je reviens sur l’antenne de RTL, je la valide, donc je reconnais avoir fait une faute. C’est un pas que je ne peux pas franchir”, explique-t-il. Le journaliste dit attacher “un prix particulier à la question de la présence française en Algérie entre 1830 et 1962”, confiant avoir été “horrifié” par ce qu’il a “lu dans les livres écrits par des historiens méticuleux”.”Pour cette raison (…), je ne peux pas accepter d’être puni (…). Je regrette la situation qui s’est créée”, affirme-t-il, ajoutant avoir “passé de belles années professionnelles à RTL, (…) une radio que j’aime”.Egalement chroniqueur dans “Quotidien” sur TMC, Jean-Michel Aphatie intervenait régulièrement dans la matinale de RTL.Dans une vidéo postée sur X par l’émission “C médiatique”, sur France 5, il ajoute: “Ce débat sur l’inhumanité de la France vis-à -vis de ses conquêtes coloniales, il faut reconnaître qu’il ne peut pas être exposé dans les médias. Encore aujourd’hui. Alors que c’est ça le problème, nous avons commis des crimes atroces et nous ne l’avons pas reconnu”. Sollicitée par l’AFP, la direction de RTL a indiqué qu’elle ne ferait “pas de commentaire sur” la décision du journaliste. Le journaliste de Mediapart, Fabrice Arfi, invité de “C médiatique”, a apporté “tout (s)on soutien” à M. Aphatie. “RTL n’avait pas de problème à garder Eric Zemmour, pourtant condamné pour des faits de racisme. Quand un chroniqueur comme Jean-Michel Aphatie vient rappeler (…) des faits historiques – pas des opinions-, parce que ça chatouille les oreilles des extrémistes de l’extrême droite, alors ça devient inapproprié ?”, a-t-il lancé.Les propos du chroniqueur ont suscité plusieurs signalements auprès de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui a comme habituellement en pareil cas ouvert une instruction, le 26 février, pour déterminer si la radio a commis un manquement à ses obligations.Des responsables politiques avaient également réagi, à l’instar du président du RN, Jordan Bardella, fustigeant “une odieuse falsification de l’Histoire et une insulte à tous les rapatriés d’Algérie”.Ces échanges interviennent alors que les tensions entre France et Algérie sont vives.
Propos sur l’histoire coloniale en Algérie: Aphatie annonce qu’il ne reviendra pas à RTL
Le journaliste Jean-Michel Aphatie a annoncé dimanche qu’il ne reviendrait pas à RTL, estimant ne pas avoir fait de faute en tenant des propos à l’antenne fin février sur des “Oradour-sur-Glane en Algérie” qui auraient été commis par la France.”Je ne reviendrai pas à RTL. C’est ma décision”, écrit sur le réseau X le journaliste, qui avait été “mis en retrait” de l’antenne pendant une semaine par la radio.”Chaque année, en France, on commémore ce qui s’est passé à Oradour-sur-Glane, c’est-à -dire le massacre de tout un village. Mais on en a fait des centaines, nous, en Algérie. Est-ce qu’on en a conscience?”, avait-il déclaré le 25 février, au sujet de la conquête de l’Algérie par la France au XIXe siècle.À Oradour-sur-Glane, village martyr du Limousin, une unité de la Waffen SS Das Reich remontant vers le front en Normandie massacra 642 habitants le 10 juin 1944.”On n’a pas fait Oradour-sur-Glane en Algérie”, a d’abord rétorqué le présentateur Thomas Sotto. Mais “on s’est comporté comme des nazis?”, a-t-il ensuite interrogé. “Les nazis se sont comportés comme nous”, lui a répondu Jean-Michel Aphatie.”Mes propos sur la colonisation algérienne ont créé le débat”, admet, sur X, Jean-Michel Aphatie, qui explique avoir perçu sa mise en retrait de l’antenne, finalement, comme une “punition”. “Si je reviens sur l’antenne de RTL, je la valide, donc je reconnais avoir fait une faute. C’est un pas que je ne peux pas franchir”, explique-t-il. Le journaliste dit attacher “un prix particulier à la question de la présence française en Algérie entre 1830 et 1962”, confiant avoir été “horrifié” par ce qu’il a “lu dans les livres écrits par des historiens méticuleux”.”Pour cette raison (…), je ne peux pas accepter d’être puni (…). Je regrette la situation qui s’est créée”, affirme-t-il, ajoutant avoir “passé de belles années professionnelles à RTL, (…) une radio que j’aime”.Egalement chroniqueur dans “Quotidien” sur TMC, Jean-Michel Aphatie intervenait régulièrement dans la matinale de RTL.Dans une vidéo postée sur X par l’émission “C médiatique”, sur France 5, il ajoute: “Ce débat sur l’inhumanité de la France vis-à -vis de ses conquêtes coloniales, il faut reconnaître qu’il ne peut pas être exposé dans les médias. Encore aujourd’hui. Alors que c’est ça le problème, nous avons commis des crimes atroces et nous ne l’avons pas reconnu”. Sollicitée par l’AFP, la direction de RTL a indiqué qu’elle ne ferait “pas de commentaire sur” la décision du journaliste. Le journaliste de Mediapart, Fabrice Arfi, invité de “C médiatique”, a apporté “tout (s)on soutien” à M. Aphatie. “RTL n’avait pas de problème à garder Eric Zemmour, pourtant condamné pour des faits de racisme. Quand un chroniqueur comme Jean-Michel Aphatie vient rappeler (…) des faits historiques – pas des opinions-, parce que ça chatouille les oreilles des extrémistes de l’extrême droite, alors ça devient inapproprié ?”, a-t-il lancé.Les propos du chroniqueur ont suscité plusieurs signalements auprès de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui a comme habituellement en pareil cas ouvert une instruction, le 26 février, pour déterminer si la radio a commis un manquement à ses obligations.Des responsables politiques avaient également réagi, à l’instar du président du RN, Jordan Bardella, fustigeant “une odieuse falsification de l’Histoire et une insulte à tous les rapatriés d’Algérie”.Ces échanges interviennent alors que les tensions entre France et Algérie sont vives.
Espagne: l’Atlético craque en fin de match à Getafe (1-2) avant de retrouver le Real
L’Atlético Madrid a craqué en fin de match sur la pelouse de Getafe (2-1), dimanche lors de la 27e journée, et raté l’occasion de prendre provisoirement la tête de la Liga devant Barcelone, dont le match prévu samedi a été reporté.Avec 56 points, les Colchoneros restent 2e derrière les Catalans (57 pts) mais sont sous la menace du Real Madrid (54 pts), qui joue en fin d’après-midi contre le Rayo Vallecano et qu’ils retrouveront mercredi en 8e de finale retour de Ligue des champions.Le match du FC Barcelone, leader, contre Osasuna, qui devait se jouer samedi, a lui été reporté au dernier moment en raison du décès du médecin du club Carles Minarro Garcia, survenu un peu plus tôt.A Getafe, en banlieue de Madrid, après avoir perdu Clément Lenglet sur blessure à l’échauffement puis Rodrigo De Paul, lui aussi blessé, pour toute la seconde période, les joueurs de Diego Simeone, mis en difficulté tout le match par le 14e de Liga, ont craqué en toute fin de rencontre.L’Atlético avait pourtant fini par trouver l’ouverture par Alexander Sorloth, qui a converti le penalty obtenu pour une main d’Omar Alderete après visionnage de la VAR (1-0, 75e). Mais, après l’expulsion d’Angel Correa (88e), les coéquipiers d’Antoine Griezmman -peu en vue et remplacé à la 69e-, ont encaissé un doublé de Mauro Arambarri.Le milieu de Getafe a d’abord bien suivi devant Llorente sur un coup de pied arrêté (1-1, 89e) avant de mettre le bout du pied sur une frappe aux 30 m de Diego Rico (2-1, 90e+3), laissant l’Atlético sur une mauvaise impression avant la réception du Real.
Réduite à peau de chagrin, la construction navale américaine ragaillardie par Trump
Industriels et experts admettent que la construction navale a besoin d’un coup de fouet aux Etats-Unis, après des décennies d’attrition post-Guerre froide, et attendent désormais les détails du plan de Donald Trump pour “ressusciter” cette industrie.”C’est un moment historique”, s’est réjoui Matt Paxton, président du Shipbuilders Council of America (SCA), qui représente plus de 150 entreprises américaines de chantiers navals.L’annonce présidentielle mardi devant le Congrès s’inscrit dans un contexte favorable, avec le dépôt fin 2024 d’un projet de loi biparti pour revigorer l’industrie.”Nous construisions tellement de navires”, a déclaré Donald Trump, annonçant la création d’un Bureau de la construction navale rattaché à la Maison Blanche. “Mais nous allons en fabriquer très vite, très bientôt”, a-t-il poursuivi, promettant des “avantages fiscaux spéciaux”.Sans autre détail à ce stade.”Nous attendons d’en savoir davantage. La construction navale représente clairement une faiblesse industrielle des Etats-Unis”, relève à l’AFP Cynthia Cook, directrice au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS). Mais, ajoute-t-elle, “on ne peut pas régler immédiatement le problème en déversant de l’argent”.Selon le cabinet McKinsey, la production américaine a diminué de 85% depuis les années 1950 et le nombre de chantiers navals pouvant construire de grands navires a chuté de plus de 80%.- Miettes -Dans les années 1970, 5% des navires commerciaux fabriqués dans le monde (en tonnage brut) l’étaient aux Etats-Unis.Leur part n’est plus que d’environ 1%, une gouttelette face à la Chine (50%), à la Corée du Sud (26%) et au Japon (14%).”Nous avons besoin d’une solution pour combler ces écarts”, souligne Mme Cook, relevant que Séoul et Tokyo sont néanmoins des “alliés” des Etats-Unis.”Je reconnais totalement que la capacité des chantiers navals américains n’est plus ce qu’elle était”, déclarait en février Matt Paxton devant une commission parlementaire.”Notre marché a radicalement changé depuis la Seconde Guerre mondiale, lorsque les priorités des administrations, républicaines comme démocrates, ont taillé les programmes” de défense, relevait-il, identifiant un tournant après la chute de l’Union soviétique.La flotte de l’US Navy est passée, selon lui, de 471 navires en 1992 à 295 actuellement.D’après son plan 2025, elle souhaite 390 navires en 2054, ce qui signifierait l’achat de 364 nouveaux vaisseaux en incluant le désarmement des unités vétustes, selon le Bureau du Congrès pour le budget (CBO), qui a chiffré le coût annuel autour de 40 milliards de dollars.Pour M. Paxton, l’administration Trump devrait concevoir une “stratégie industrielle complète (…) pour avoir une vision holistique” de la situation et optimiser les contrats, puis réduire le poids administratif et réglementaire pour accélérer le processus.”Quasiment chaque gros programme (…) est en retard, hors budget ou irrémédiablement hors des clous”, constatait le sénateur républicain Roger Wicker, à l’audition fin février de John Phelan, désigné ministre de la Marine américaine.- Pénurie -Pour les industriels, les nombreux changements exigés par la Navy pendant la construction génèrent retards et dépassements budgétaires.Autre volet crucial: la pénurie de main-d’oeuvre, estimée autour de 20% pour des effectifs de plus de 100.000 personnes.La pandémie a entraîné, comme dans la construction aéronautique, une vague de départs en retraite, un creux dans la formation et des bifurcations de carrières.Et, avec un chômage au plus bas, les salaires sont moins compétitifs face à d’autres emplois moins “exigeants physiquement”.Ces entreprises produisent et entretiennent les navires gouvernementaux – US Navy, Garde-Côtes, armée de Terre, Administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA) – ainsi que les quelque 40.000 navires commerciaux américains.Les navires à propulsion nucléaire sont entretenus par quatre infrastructures gouvernementales.La construction navale contribue, directement et indirectement, à plus de 40 milliards de dollars au Produit intérieur brut (PIB) américain.Elle est “robuste” et fabrique “beaucoup de navires, très sophistiqués”, mais principalement pour le marché domestique, a relevé M. Paxton, avançant que Donald Trump souhaitait probablement que les Etats-Unis retrouvent une place sur le marché international.Mais la concurrence y est vive car ce secteur reçoit moult subventions et avantages fiscaux, surtout en Chine, relèvent plusieurs sources.”Nous travaillons en collaboration avec le gouvernement pour augmenter la capacité industrielle et accélérer la production de nos chantiers navals pour répondre à la hausse générationnelle de la demande”, a commenté un porte-parole de Huntington Ingalls Industries (HII), groupe figurant dans le trio de tête des industriels américains.