Deuil national en Autriche après une tuerie sans précédent dans un lycée

L’Autriche observe mercredi un deuil national et une minute de silence au lendemain de la mort de dix personnes dans un lycée de Graz, tuées par balles par un ancien élève qui s’est ensuite suicidé, un drame sans précédent dans le pays.Le chancelier Christian Stocker, arrivé sur place mardi, a déploré “une tragédie nationale”. “C’est un jour sombre”, a-t-il dit devant la presse en annonçant un deuil national de trois jours. Une minute de silence doit être observée dans tout le pays mercredi à 10H00 (08H00 GMT).Parmi les dix personnes tuées figure un élève français de 17 ans, a indiqué son père à l’AFP. Les autorités ont par ailleurs fait état de 11 blessés.L’auteur présumé a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes après son crime, selon la police, qui s’est refusée à toute spéculation sur le déroulé des événements.Dans la soirée, la police a indiqué à la télévision ORF avoir retrouvé une lettre d’adieu adressée à ses parents lors d’une perquisition à son domicile, mais ajouté qu’elle n’offrait aucun indice sur son mobile.Le jeune homme, un Autrichien de 21 ans originaire de la région, a utilisé pour commettre l’attaque un fusil et une arme de poing qu’il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant environ 400 jeunes de 14 à 18 ans, mais n’avait pas terminé son cursus. Les lieux ont été rapidement sécurisés et évacués après les premiers appels signalant des cris et des coups de feu vers 10H00 (08H00 GMT). Une cellule de crise a pris les élèves en charge.- “Du jamais-vu” -Interrogée par l’AFP, une riveraine américaine, mère de deux enfants scolarisés à proximité, s’est dite “choquée”. “Dans mon pays d’origine, on sait que cela arrive plus souvent, mais que cela se produise ici, c’est du jamais-vu”.”Graz est une ville sûre”, selon Roman Klug, un artiste de 55 ans, qui “habite à deux pas”. Et l’école “est connue pour son ouverture et sa diversité”, a-t-il rappelé.Devant l’établissement niché dans un cadre verdoyant ont été déposés quelques bouquets de roses et des bougies, des magasins préférant baisser le rideau par sécurité.Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Volodymyr Zelensky en Ukraine… face à l’épreuve, de nombreux dirigeants européens ont fait part de leur émotion.”Les nouvelles de Graz me touchent au cœur”, a souligné sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le président français Emmanuel Macron a lui aussi fait part de sa “vive émotion” et adressé “aux proches des victimes” comme “au peuple autrichien” toute “la solidarité de la France”.”Nos pensées vont à nos amis et voisins autrichiens et nous partageons leur deuil”, a commenté pour sa part le chancelier allemand Friedrich Merz après cette “horrible” attaque.- Précédents en Europe -Loin des drames de ce genre qui frappent régulièrement d’autres pays occidentaux, l’Autriche, pays de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).Mais ces dernières années, l’Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire ne relevant pas d’actes de terrorisme.En février, un tireur avait tué dix personnes dans un centre de formation pour adultes d’Örebro, dans le centre de la Suède, avant de se suicider.En France, une assistante d’éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion.La Slovaquie et la Croatie ont été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a été touchée fin 2023, quand un étudiant a tué 14 personnes.En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d’une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de 13 ans.”La Serbie ressent votre douleur, parce que nous avons aussi vécu des tragédies dont le souvenir est encore frais et dont les cicatrices sont profondément imprimées dans le cœur de chacun d’entre nous”, a réagi son président Aleksandar Vucic.

Deuil national en Autriche après une tuerie sans précédent dans un lycée

L’Autriche observe mercredi un deuil national et une minute de silence au lendemain de la mort de dix personnes dans un lycée de Graz, tuées par balles par un ancien élève qui s’est ensuite suicidé, un drame sans précédent dans le pays.Le chancelier Christian Stocker, arrivé sur place mardi, a déploré “une tragédie nationale”. “C’est un jour sombre”, a-t-il dit devant la presse en annonçant un deuil national de trois jours. Une minute de silence doit être observée dans tout le pays mercredi à 10H00 (08H00 GMT).Parmi les dix personnes tuées figure un élève français de 17 ans, a indiqué son père à l’AFP. Les autorités ont par ailleurs fait état de 11 blessés.L’auteur présumé a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes après son crime, selon la police, qui s’est refusée à toute spéculation sur le déroulé des événements.Dans la soirée, la police a indiqué à la télévision ORF avoir retrouvé une lettre d’adieu adressée à ses parents lors d’une perquisition à son domicile, mais ajouté qu’elle n’offrait aucun indice sur son mobile.Le jeune homme, un Autrichien de 21 ans originaire de la région, a utilisé pour commettre l’attaque un fusil et une arme de poing qu’il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant environ 400 jeunes de 14 à 18 ans, mais n’avait pas terminé son cursus. Les lieux ont été rapidement sécurisés et évacués après les premiers appels signalant des cris et des coups de feu vers 10H00 (08H00 GMT). Une cellule de crise a pris les élèves en charge.- “Du jamais-vu” -Interrogée par l’AFP, une riveraine américaine, mère de deux enfants scolarisés à proximité, s’est dite “choquée”. “Dans mon pays d’origine, on sait que cela arrive plus souvent, mais que cela se produise ici, c’est du jamais-vu”.”Graz est une ville sûre”, selon Roman Klug, un artiste de 55 ans, qui “habite à deux pas”. Et l’école “est connue pour son ouverture et sa diversité”, a-t-il rappelé.Devant l’établissement niché dans un cadre verdoyant ont été déposés quelques bouquets de roses et des bougies, des magasins préférant baisser le rideau par sécurité.Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Volodymyr Zelensky en Ukraine… face à l’épreuve, de nombreux dirigeants européens ont fait part de leur émotion.”Les nouvelles de Graz me touchent au cœur”, a souligné sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le président français Emmanuel Macron a lui aussi fait part de sa “vive émotion” et adressé “aux proches des victimes” comme “au peuple autrichien” toute “la solidarité de la France”.”Nos pensées vont à nos amis et voisins autrichiens et nous partageons leur deuil”, a commenté pour sa part le chancelier allemand Friedrich Merz après cette “horrible” attaque.- Précédents en Europe -Loin des drames de ce genre qui frappent régulièrement d’autres pays occidentaux, l’Autriche, pays de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).Mais ces dernières années, l’Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire ne relevant pas d’actes de terrorisme.En février, un tireur avait tué dix personnes dans un centre de formation pour adultes d’Örebro, dans le centre de la Suède, avant de se suicider.En France, une assistante d’éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion.La Slovaquie et la Croatie ont été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a été touchée fin 2023, quand un étudiant a tué 14 personnes.En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d’une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de 13 ans.”La Serbie ressent votre douleur, parce que nous avons aussi vécu des tragédies dont le souvenir est encore frais et dont les cicatrices sont profondément imprimées dans le cœur de chacun d’entre nous”, a réagi son président Aleksandar Vucic.

Israel deports Greta Thunberg after intercepting Gaza-bound aid boat

Campaigner Greta Thunberg arrived home in Sweden late Tuesday, after Israel detained herand other activists aboard a Gaza-bound aid boat and deported some.Of the 12 activists on board the Madleen, which was carrying food and supplies for Gaza, four including Thunberg agreed to be deported immediately, while all of them have been banned from Israel for 100 years, the rights group that legally represents some of them said in a statement.The remaining eight were taken into custody after they refused to leave Israel voluntarily, and brought before a detention review tribunal on Tuesday, rights group Adalah said.”The state asked the tribunal to keep the activists in custody until their deportation,” Adalah said, adding that under Israeli law, individuals under deportation orders can be held for 72 hours before forcible removal.Israeli forces intercepted the boat, operated by the Freedom Flotilla Coalition, in international waters on Monday and towed it to the port of Ashdod.They then transferred them to Ben Gurion airport near Tel Aviv, the foreign ministry said, from where Thunberg flew first to France then Sweden.Thunberg, 22, accused Israel of “kidnapping us in international waters and taking us against our will to Israel”.”This is yet another intentional violation of rights that is added to the list of countless other violations that Israel is committing,” she said at Charles de Gaulle airport in Paris.Asked on arrival in Stockholm if she was scared when Israeli security forces boarded the sailboat, Thunberg replied: “What I’m afraid of is that people are silent during an ongoing genocide”.Four French activists who were also aboard the Madleen were set to face an Israeli judge, French Foreign Minister Jean-Noel Barrot said.He had earlier posted on X that five would face court action and only one would depart voluntarily.Barrot told reporters that French diplomats had met with the six French nationals in Israel, and that French-Palestinian European MP Rima Hassan was among those who refused to leave voluntarily.The activists, from France, Germany, Brazil, Turkey, Sweden, Spain and the Netherlands, aimed to deliver humanitarian aid and break the Israeli blockade on the Palestinian territory.In what organisers called a “symbolic act”, hundreds of participants in a land convoy crossed the border into Libya from Tunisia with the aim of reaching Gaza, whose entire population the UN has warned is at risk of famine.- Dire humanitarian conditions -Israel’s interception of the Madleen, about 185 kilometres (115 miles) west of Gaza, was condemned by Turkey as a “heinous attack”, while Iran denounced it as “a form of piracy” in international waters.In May, another Freedom Flotilla ship, the Conscience, was damaged in international waters off Malta as it headed to Gaza, with the activists blaming an Israeli drone attack.A 2010 Israeli commando raid on the Turkish ship Mavi Marmara, which was part of a similar attempt to breach the naval blockade of Gaza, left 10 civilians dead.On Sunday, Defence Minister Israel Katz said the blockade, in place since well before the Israel-Hamas war, was needed to prevent Palestinian militants from importing weapons.Israel is facing mounting pressure to allow more aid into Gaza to alleviate widespread shortages of food and basic supplies.Israel recently allowed some deliveries to resume after barring them for more than two months and began working with the newly formed, US-backed Gaza Humanitarian Foundation.But humanitarian agencies have criticised the GHF and the United Nations refuses to work with it, citing concerns over its practices and neutrality.Dozens of people have been killed near GHF distribution points since late May, according to Gaza’s civil defence agency.The UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), said on Tuesday that in Gaza’s north, “Israeli military operations have intensified in recent days, with mass casualties reported”.An independent United Nations commission said on Tuesday that Israeli attacks on schools, religious and cultural sites in Gaza amount to war crimes and the crime against humanity of seeking to exterminate Palestinians.”In killing civilians sheltering in schools and religious sites, Israeli security forces committed the crime against humanity of extermination,” the UN Independent International Commission of Inquiry on the Occupied Palestinian Territory said in a report.AFP has contacted Israeli authorities for comment on the report but has yet to receive a response.The Israeli military said it intercepted a projectile on Tuesday that had entered Israeli airspace from Gaza.It later called for residents to evacuate several neighbourhoods in the north of the Palestinian territory.The October 7, 2023 Hamas attack that triggered the war resulted in the deaths of 1,219 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 54,981 people, the majority civilians, have been killed in the territory since the start of the war. The UN considers these figures reliable.Out of 251 taken hostage during the Hamas attack, 54 are still held in Gaza including 32 the Israeli military says are dead.

Ukraine: deux morts et 54 blessés dans de nouvelles frappes russes sur Kharkiv

Des frappes russes ont tué deux personnes et fait au moins 54 blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, au lendemain de frappes similaires qui ont fait trois morts à Kiev et Odessa.La Russie et l’Ukraine ont procédé mardi à la deuxième phase d’un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seule avancée concrète de récents pourparlers de paix à Istanbul.Mais ceux-ci sont dans l’impasse et les attaques nocturnes visant la population civile ukrainienne se poursuivent à un rythme soutenu.Celle visant Kharkiv dans la nuit de mardi à mercredi a fait deux morts et au moins 54 blessés, a indiqué le maire, Igor Terekhov.”Dix-sept frappes de drones ont eu lieu dans deux districts” de cette ville à majorité russophone, a-t-il précisé. Huit des blessés sont des enfants, selon les services de secours.Les frappes ont eu lieu “vers 00H30” (21H30 GMT mardi) et ont touché notamment des immeubles d’habitation, a précisé le bureau du procureur local, soulignant que l’arme utilisée avait été des Geran-2, la version russe du drone iranien Shahed.Située à moins de 50 km de la frontière russe, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d’ampleur depuis une semaine, comme l’ensemble du pays.Elle avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son “attaque la plus puissante depuis le début de la guerre” en février, avec une cinquantaine d’explosions. Deux personnes avaient alors été tuées et 17 blessées.- “Action concrète” -A l’échelle nationale, la Russie a lancé sur l’Ukraine 315 drones explosifs dans la nuit de lundi à mardi, faisant trois morts et 13 blessés.L’Ukraine en parallèle multiplie également les attaques de drones sur la Russie, mais dit viser essentiellement des équipements stratégiques.Mardi, une personne a toutefois été tuée et quatre autres blessées dans une attaque de drone ayant détruit une supérette dans la région russe de Belgorod, selon le gouverneur Viatcheslav Gladkov.Dans ce contexte, les deux pays ont tout de même procédé mardi à la deuxième phase d’un échange d’ampleur de prisonniers de guerre décidé lors de pourparlers direct à Istanbul début juin.Les deux capitales n’ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, dont la première phase avait eu lieu lundi.Après les frappes de la nuit de lundi à mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé “vital” que la réponse “ne soit pas le silence du monde, mais une action concrète”.Il a appelé à “une action de l’Amérique, qui a le pouvoir de contraindre la Russie à la paix” et à “une action de l’Europe, qui n’a pas d’autre choix que d’être forte”.Après avoir promis en vain de régler le conflit en quelques heures et renoué à cette fin le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, le président américain Donald Trump s’est mis en retrait du conflit ces dernières semaines.Il a notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine à “des jeunes enfants qui se battent”, sous-entendant qu’il pourrait laisser la guerre se poursuivre.Les Européens de leur côté, après avoir menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si comme cela a été le cas Moscou refusait un cessez-le-feu, peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.Moscou a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par Kiev et les Européens, tandis que l’Ukraine a qualifié d'”ultimatums” les demandes russes.

Commerce: Pékin et Washington concluent leurs négociations londoniennes sur une note cordiale

Les négociateurs américains et chinois ont annoncé dans la nuit de mardi à mercredi s’être accordés sur un “cadre général” pour lisser leurs différends commerciaux, laissant le soin à leurs présidents respectifs de le valider.Il s’agit de l’épilogue de deux jours de réunion à Londres, qui se sont poursuivies jusque tard dans la soirée de mardi.”Les deux parties sont parvenues à un accord de principe sur un cadre général (…) et vont rendre compte de ce cadre général à leurs dirigeants respectifs”, a déclaré à la presse le représentant chinois au Commerce international Li Chenggang, vers minuit heure locale (23H00 GMT). “L’idée, c’est que nous allons rentrer, parler avec le président (américain Donald) Trump et nous assurer qu’il approuve. Ils (les Chinois) vont rentrer et parler au président Xi (Jinping) pour s’assurer qu’il approuve”, a décrit de son côté le ministre américain du Commerce Howard Lutnick. “Et si c’est le cas, nous allons mettre en oeuvre ce cadre général sur lequel nous avons durement travaillé ces deux derniers jours”, a-t-il ajouté. M. Lutnick s’est aussi dit convaincu que les tensions autour des exportations chinoises de terres rares seront “résolues” dans le cadre de cet accord. Les terres rares chinoises constituent un enjeu clef des négociations, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, actuellement bien plus bas “que celui considéré comme optimal par les entreprises”, a souligné sur CNBC Kevin Hasset, principal conseiller économique de M. Trump.Ces matières premières sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou encore les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).- “Aussi vite que possible” -Le cycle de discussions de Londres visait à prolonger la trêve arrachée un mois plus tôt à Genève. Courant jusqu’en août, celle-ci avait amené les deux premières puissances économiques à réduire substantiellement leurs droits de douane respectifs pour une durée de 90 jours. Mais un nouvel accès de fièvre avait menacé à nouveau, après que Donald Trump eut accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.Puis l’Américain et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus par téléphone la semaine dernière, un échange jugé positif par le locataire de la Maison Blanche.Le négociateur chinois Li Chenggang a affirmé que les échanges à Londres avaient été “très professionnels, rationnels, approfondis et francs”.”Nous avançons aussi vite que possible”, avait dit de son côté le représentant au Commerce de la Maison Blanche (USTR) Jamieson Greer, qui s’est montré “positif” en dépit d’une relation avec la Chine qualifiée de “compliquée”.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.Les conséquences de la guerre commerciale sont déjà tangibles, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux Etats-Unis.

Two death row inmates executed in Alabama, Florida

An Alabama man who murdered his girlfriend was put to death by nitrogen gas on Tuesday, with another man executed by lethal injection in the US state of Florida. Gregory Hunt, 65, was pronounced dead at 6:26 pm Central Time (2323 GMT) at the Alabama state prison in Atmore.He was executed by nitrogen hypoxia, which involves pumping nitrogen gas into a facemask, causing the prisoner to suffocate.It was the fifth execution in the southern US state using nitrogen gas, which has been denounced by UN experts as cruel and inhumane.Only one other US state, Louisiana, has used this method.Hunt was convicted of the 1988 rape and murder of 32-year-old Karen Lane, whom he had been dating for a month.In Florida, Anthony Wainwright, 54, was put to death by lethal injection at 6:22 pm Eastern Time (2222 GMT) at the Florida state prison in Raiford.Wainwright was convicted of the 1994 rape and murder of Carmen Gayheart, a 23-year-old nursing student and mother of two young children.Wainwright and an accomplice, Richard Hamilton, abducted Gayheart three days after escaping from a prison in North Carolina.Hamilton was also sentenced to death for Gayheart’s murder but died in prison.A third execution this week is scheduled to take place on Thursday in Oklahoma, where John Hanson, 61, is to be put to death for the 1999 kidnapping and murder of Mary Bowles, 77.Hanson’s execution has been temporarily put on hold by a judge amid claims his rights were violated during a clemency hearing.Oklahoma Attorney General Gentner Drummond has asked an appeals court to lift the stay to allow the execution to go ahead.The fourth execution this week is to be carried out in South Carolina, where Stephen Stanko, 57, is to be put to death by lethal injection.Stanko was convicted of the 2005 murders of his girlfriend, 43-year-old Laura Ling, and Henry Turner, a 74-year-old friend.There have been 21 executions in the United States this year: 16 by lethal injection, two by firing squad and three using nitrogen gas.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment and called on his first day in office for an expansion of its use “for the vilest crimes.”

Argentine: la Cour suprême confirme peine de prison et inégibilité pour l’ex-présidente Kirchner

La Cour suprême argentine a confirmé mardi la condamnation de l’ex-présidente péroniste Cristina Kirchner à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence, un jugement retentissant contre une figure dominante de la vie politique argentine depuis 20 ans.Dans son jugement, la Cour considère que les peines en première et deuxième instances “étaient fondées sur les nombreuses preuves produites”. En conséquence, elle “rejette le recours” de la politicienne de centre-gauche, principale opposante du président ultralibéral Javier Milei.Son âge, 72 ans, devrait éviter à Cristina Kirchner l’incarcération, au bénéfice d’une assignation à résidence. Elle a cinq jours ouvrables pour se présenter en vue de l’exécution de sa peine.La Cour examinait son recours après une condamnation fin 2022 pour “fraude au préjudice de l’administration publique” durant sa présidence (2007-2015), un jugement confirmé en deuxième instance en 2024.L’affaire portait sur l’attribution de marchés publics -des chantiers routiers- dans le fief de Mme Kirchner à Santa Cruz pendant ses mandats présidentiels. Huit co-accusés, ex-fonctionnaires provinciaux, chefs d’entreprises, avaient aussi été condamnés.L’ex-présidente, niant toute malversation, n’a eu de cesse dans la procédure de dénoncer une “persécution politico-judiciaire” pour la “bannir” de la politique. “Ils me veulent soit prisonnière, soit morte”, a-t-elle lancé à maintes reprises en référence à l’attentat auquel elle réchappa en 2022.”La sentence était écrite à l’avance”, a-t-elle réaffirmé, l’air nullement abattue, mardi soir à plusieurs centaines de personnes venues exprimer leur soutien devant le siège du Parti justicialiste (péroniste) à Buenos Aires.Traitant les juges de “trio de marionnettes répondant à des ordres bien au-dessus d’eux, le pouvoir économique de l’Argentine”, elle a estimé que face à un tel pouvoir, “être prisonnière est un certificat de dignité politique, personnel, et historique”.”Justice. Fin”, a commenté pour sa part le président Milei sur son compte X.- “Chaos” promis -En soirée, quelques milliers de sympathisants poursuivaient entre slogans et chants péronistes, au son de grosses caisses, une veillée sans incidents sous les fenêtres de Cristina Kirchner, dans le quartier de Constitucion, a constaté l’AFP. Partagés entre abattement, colère et motivation.”Je ressens de la colère et de l’impuissance, mais nous ne devons pas baisser les bras”, déclarait Karina Barberis, une chômeuse de 43 ans. “Un chaos va venir. On est déjà dans le chaos, mais à présent va venir un chaos pour chasser ceux qui veulent se maintenir au pouvoir”, a-t-elle lancé.”Je suis brisé, mais je retiens qu’on doit militer plus que jamais, car le péronisme est l’espoir des démunis, et on reviendra, comme toujours”, lâchait Daniel Dragoni, un élu municipal incapable de retenir ses larmes à l’annonce du jugement.Dans l’après-midi, des syndicalistes avaient, face à l’imminence du jugement, bloqué pendant quelques heures des axes routiers d’accès à la capitale, enflammant des pneus.Plusieurs syndicats n’ont ces derniers jours pas exclu une grève en cas de sentence confirmée. Et la CGT, la plus grande centrale -qui a déjà convoqué trois grèves générales en 18 mois de présidence Milei-, a alerté sur “la démocratie en danger”.Cristina Kirchner en prison – ou assignée à résidence: le symbole est un séisme politique, s’agissant de la figure omniprésente de la gauche argentine depuis deux décennies, successivement Première Dame, cheffe d’Etat et vice-présidente (2019-2023).Avant elle, le président Carlos Menem (1989-1999) avait été condamné en 2015 pour corruption, mais son immunité parlementaire de sénateur l’avait protégé de la prison jusqu’à sa mort en 2021.- Une “lente mort” politique ? -Son inéligibilité va empêcher Mme Kirchner de briguer un poste de députée régionale aux élections de la province de Buenos Aires en septembre.Crépuscule politique pour autant ? Condamnée, se poser en victime, pourrait la voir garder son influence sur l’opposition, dont elle reste la personnalité la plus populaire, estime l’analyste politique Rosendo Fraga. “Il sera difficile à un péroniste de se dresser face à elle”. Mais son étoile a pâli. Si elle revendique le soutien d’un noyau dur, la clivante politicienne suscite un rejet bien plus large: 24% “de bonne ou très bonne opinion”, contre 66% de “mauvaise ou très mauvaise”, selon le baromètre bimestriel de l’Université de San Andres.”Cristina a aujourd’hui un leadership limité, ce n’est plus la Cristina de 2019″, considère l’historien politique Sergio Berensztein. Qui voit deux hypothèses : “une influence même depuis une détention à domicile”, ou au contraire “une espèce de lente mort” politique.

Argentine: la Cour suprême confirme peine de prison et inégibilité pour l’ex-présidente Kirchner

La Cour suprême argentine a confirmé mardi la condamnation de l’ex-présidente péroniste Cristina Kirchner à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence, un jugement retentissant contre une figure dominante de la vie politique argentine depuis 20 ans.Dans son jugement, la Cour considère que les peines en première et deuxième instances “étaient fondées sur les nombreuses preuves produites”. En conséquence, elle “rejette le recours” de la politicienne de centre-gauche, principale opposante du président ultralibéral Javier Milei.Son âge, 72 ans, devrait éviter à Cristina Kirchner l’incarcération, au bénéfice d’une assignation à résidence. Elle a cinq jours ouvrables pour se présenter en vue de l’exécution de sa peine.La Cour examinait son recours après une condamnation fin 2022 pour “fraude au préjudice de l’administration publique” durant sa présidence (2007-2015), un jugement confirmé en deuxième instance en 2024.L’affaire portait sur l’attribution de marchés publics -des chantiers routiers- dans le fief de Mme Kirchner à Santa Cruz pendant ses mandats présidentiels. Huit co-accusés, ex-fonctionnaires provinciaux, chefs d’entreprises, avaient aussi été condamnés.L’ex-présidente, niant toute malversation, n’a eu de cesse dans la procédure de dénoncer une “persécution politico-judiciaire” pour la “bannir” de la politique. “Ils me veulent soit prisonnière, soit morte”, a-t-elle lancé à maintes reprises en référence à l’attentat auquel elle réchappa en 2022.”La sentence était écrite à l’avance”, a-t-elle réaffirmé, l’air nullement abattue, mardi soir à plusieurs centaines de personnes venues exprimer leur soutien devant le siège du Parti justicialiste (péroniste) à Buenos Aires.Traitant les juges de “trio de marionnettes répondant à des ordres bien au-dessus d’eux, le pouvoir économique de l’Argentine”, elle a estimé que face à un tel pouvoir, “être prisonnière est un certificat de dignité politique, personnel, et historique”.”Justice. Fin”, a commenté pour sa part le président Milei sur son compte X.- “Chaos” promis -En soirée, quelques milliers de sympathisants poursuivaient entre slogans et chants péronistes, au son de grosses caisses, une veillée sans incidents sous les fenêtres de Cristina Kirchner, dans le quartier de Constitucion, a constaté l’AFP. Partagés entre abattement, colère et motivation.”Je ressens de la colère et de l’impuissance, mais nous ne devons pas baisser les bras”, déclarait Karina Barberis, une chômeuse de 43 ans. “Un chaos va venir. On est déjà dans le chaos, mais à présent va venir un chaos pour chasser ceux qui veulent se maintenir au pouvoir”, a-t-elle lancé.”Je suis brisé, mais je retiens qu’on doit militer plus que jamais, car le péronisme est l’espoir des démunis, et on reviendra, comme toujours”, lâchait Daniel Dragoni, un élu municipal incapable de retenir ses larmes à l’annonce du jugement.Dans l’après-midi, des syndicalistes avaient, face à l’imminence du jugement, bloqué pendant quelques heures des axes routiers d’accès à la capitale, enflammant des pneus.Plusieurs syndicats n’ont ces derniers jours pas exclu une grève en cas de sentence confirmée. Et la CGT, la plus grande centrale -qui a déjà convoqué trois grèves générales en 18 mois de présidence Milei-, a alerté sur “la démocratie en danger”.Cristina Kirchner en prison – ou assignée à résidence: le symbole est un séisme politique, s’agissant de la figure omniprésente de la gauche argentine depuis deux décennies, successivement Première Dame, cheffe d’Etat et vice-présidente (2019-2023).Avant elle, le président Carlos Menem (1989-1999) avait été condamné en 2015 pour corruption, mais son immunité parlementaire de sénateur l’avait protégé de la prison jusqu’à sa mort en 2021.- Une “lente mort” politique ? -Son inéligibilité va empêcher Mme Kirchner de briguer un poste de députée régionale aux élections de la province de Buenos Aires en septembre.Crépuscule politique pour autant ? Condamnée, se poser en victime, pourrait la voir garder son influence sur l’opposition, dont elle reste la personnalité la plus populaire, estime l’analyste politique Rosendo Fraga. “Il sera difficile à un péroniste de se dresser face à elle”. Mais son étoile a pâli. Si elle revendique le soutien d’un noyau dur, la clivante politicienne suscite un rejet bien plus large: 24% “de bonne ou très bonne opinion”, contre 66% de “mauvaise ou très mauvaise”, selon le baromètre bimestriel de l’Université de San Andres.”Cristina a aujourd’hui un leadership limité, ce n’est plus la Cristina de 2019″, considère l’historien politique Sergio Berensztein. Qui voit deux hypothèses : “une influence même depuis une détention à domicile”, ou au contraire “une espèce de lente mort” politique.

US, China agree on trade ‘framework’ after high-level talks

Top officials from the United States and China said Tuesday that they had agreed on a “framework” to move forward on trade, following two days of high-level talks in London to resolve tensions.US Commerce Secretary Howard Lutnick expressed optimism after a full day of negotiations that concerns surrounding rare earth minerals and magnets “will be resolved” eventually, as the deal is implemented.But this framework will first need to be approved by leaders in Washington and Beijing, officials said, at the end of meetings at the British capital’s historic Lancaster House.All eyes were on the outcomes of negotiations as both sides tried to overcome an impasse over export restrictions. US officials earlier accused Beijing of slow-walking approvals for shipments of rare earths.The world’s two biggest economies were also seeking a longer-lasting truce in their escalating tariffs war, with levies currently only temporarily on hold.”We’re moving as quickly as we can,” US Trade Representative Jamieson Greer told reporters.”We would very much like to find an agreement that makes sense for both countries,” he added, noting that the relationship was complex.”We feel positive about engaging with the Chinese,” he maintained.Speaking separately to reporters, China International Trade Representative Li Chenggang said: “Our communication has been very professional, rational, in-depth and candid.”Li expressed hope that progress made in London would help to boost trust on both sides.- Productive talks -US Treasury Secretary Scott Bessent earlier described the closely-watched trade talks as productive, although scheduling conflicts prompted his departure from London with negotiations still ongoing.Bessent, who led the US delegation with Lutnick and Greer, left early to return to Washington for testimony before Congress, a US official told AFP.Chinese Vice Premier He Lifeng headed his country’s team in London, which included Li and Commerce Minister Wang Wentao.Both sides do not yet have another gathering scheduled.But Lutnick said Tuesday that US measures imposed when rare earths “were not coming” would likely be relaxed once Beijing moved forward with more license approvals.Global stock markets were on edge, but Wall Street’s major indexes climbed on hopes for progress earlier Tuesday.The London negotiations follow talks in Geneva last month, which saw a temporary agreement to lower tariffs.This time, China’s exports of rare earth minerals — used in a range of things including smartphones, electric vehicle batteries and green technology — were a key issue on the agenda.”In Geneva, we had agreed to lower tariffs on them, and they had agreed to release the magnets and rare earths that we need throughout the economy,” US President Donald Trump’s top economic adviser, Kevin Hassett, told CNBC on Monday.Even though Beijing was releasing some supplies, “it was going a lot slower than some companies believed was optimal”, he added.- ‘Mirror arsenal’ -Both countries “have developed almost a mirror arsenal of trade and investment weapons that they can aim at each other,” said Emily Benson, head of strategy at Minerva Technology Futures.As they tap economic tools to try and shift global power structures, she told AFP, it may not be reasonable to expect a typical trade and investment deal.But both sides could find ways to level off a downward spiral.A dialing-down of temperatures could involve Chinese efforts to shore up the process for granting export control licenses, Benson said. She noted Beijing appeared understaffed given the volume of requests.On the US side, this could look like a relaxation of certain export curbs in the high-tech domain, she added.But observers remained cautious, with Thomas Mathews of Capital Economics warning that Washington was unlikely to “back off completely.” This could weigh on markets.Since returning to office, Trump has slapped a 10 percent levy on friend and foe, threatening steeper rates on dozens of economies.His tariffs have dented trade, with Beijing data showing Chinese exports to the United States plunged in May.The World Bank on Tuesday joined other international organizations to slash its 2025 global growth forecast amid trade uncertainty.China is also in talks with partners including Japan and South Korea to try to build a united front countering Trump’s tariffs.