Bateau pour Gaza: Greta Thunberg expulsée par Israël, d’autres militants dans l’attente

Israël a expulsé mardi la Suédoise Greta Thunberg par avion vers la Suède via la France, après son arrestation à bord d’un bateau d’aide pour Gaza avec d’autres militants pro-palestiniens.Parmi les 12 personnes qui se trouvaient à bord du voilier, le Madleen, deux Français ont accepté d’être expulsés dès mardi tandis que quatre autres ont refusé dans l’attente d’une décision de justice, a indiqué le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.A son arrivée à l’aéroport parisien de Roissy dans l’après-midi, Greta Thunberg a déclaré à des journalistes que les passagers du voilier parti d’Italie le 1er juin pour “briser le blocus israélien de Gaza” avaient été “kidnappés” par Israël en mer lundi matin.”Nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël”, a-t-elle affirmé, ajoutant n’avoir “enfreint aucune loi” avec les autres militants — français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais.La militante est arrivée dans la soirée à Stockholm où, à des journalistes qui lui demandaient si elle avait eu peur lors de l’arraisonnement du voilier, elle a répondu: “ce qui me fait peur, c’est le silence des gens alors qu’un génocide est en cours”.Elle a dénoncé les “violations continues du droit international” et les “crimes de guerre dont Israël se rend coupable”.C’était la première fois depuis des années que Greta Thunberg, une icône de la lutte contre le changement climatique soucieuse de réduire son propre impact carbone, prenait l’avion.- “100 ans” d’interdiction -Les passagers du bateau transportant de l’aide humanitaire pour Gaza voulaient “briser le blocus israélien” dans le territoire palestinien où la situation humanitaire est désastreuse après plus de 20 mois de guerre. Celle-ci a été déclenchée par l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 en Israël du mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.La Marine israélienne a arraisonné le Madleen lundi matin à environ 185 kilomètres de la côte de Gaza et l’a conduit jusqu’au port d’Ashdod, dans le sud du pays. Les passagers ont ensuite été conduits à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv en vue de leur expulsion.Les six militants français ont reçu la visite de diplomates français, a indiqué M. Barrot. “Deux d’entre eux ont accepté de signer les papiers les expulsant du territoire israélien et leur permettant de rentrer dans notre pays. Quatre l’ont refusé”, a déclaré le ministre à des journalistes, précisant que l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan faisait partie de ceux ayant décliné.Loubna Touma, une avocate d’Adalah, ONG israélienne de défense des droits de la minorité arabe qui assiste la plupart des militants arrêtés, notamment des Français, a déclaré à l’AFP que la principale raison du refus avancée par les militants pour signer le document d’expulsion est qu’ils contestent le fait d’être entrés illégalement en Israël.Selon l’ONG, les 12 militants se sont vu infliger une interdiction d’entrer en Israël pendant 100 ans.Les deux ressortissants français ayant signé un document autorisant leur expulsion sont un journaliste pour la chaîne qatarie Al Jazeera, Omar Faiad, et un médecin, Baptiste André, a précisé une source diplomatique française.- “Provocation” -Après avoir atteint la côte égyptienne, le voilier s’était approché de Gaza en dépit des mises en garde d’Israël contre toute tentative de “briser le blocus maritime” imposé au territoire, “dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas”, considéré comme un organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne notamment.Le gouvernement israélien a accusé lundi “Greta Thunberg et les autres (d’avoir) essayé de mettre en scène une provocation médiatique dans le seul but de se faire de la publicité”.Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre. Les bombardements quotidiens de son armée ont dévasté la bande de Gaza, où la population est menacée de famine, selon l’ONU.Mardi, une commission internationale d’enquête des Nations unies a affirmé que les attaques israéliennes contre des écoles et des sites religieux et culturels à Gaza constituaient des crimes de guerre et un crime contre l’humanité consistant à chercher à exterminer les Palestiniens.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.880 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Bateau pour Gaza: Greta Thunberg expulsée par Israël, d’autres militants dans l’attente

Israël a expulsé mardi la Suédoise Greta Thunberg par avion vers la Suède via la France, après son arrestation à bord d’un bateau d’aide pour Gaza avec d’autres militants pro-palestiniens.Parmi les 12 personnes qui se trouvaient à bord du voilier, le Madleen, deux Français ont accepté d’être expulsés dès mardi tandis que quatre autres ont refusé dans l’attente d’une décision de justice, a indiqué le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.A son arrivée à l’aéroport parisien de Roissy dans l’après-midi, Greta Thunberg a déclaré à des journalistes que les passagers du voilier parti d’Italie le 1er juin pour “briser le blocus israélien de Gaza” avaient été “kidnappés” par Israël en mer lundi matin.”Nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël”, a-t-elle affirmé, ajoutant n’avoir “enfreint aucune loi” avec les autres militants — français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais.La militante est arrivée dans la soirée à Stockholm où, à des journalistes qui lui demandaient si elle avait eu peur lors de l’arraisonnement du voilier, elle a répondu: “ce qui me fait peur, c’est le silence des gens alors qu’un génocide est en cours”.Elle a dénoncé les “violations continues du droit international” et les “crimes de guerre dont Israël se rend coupable”.C’était la première fois depuis des années que Greta Thunberg, une icône de la lutte contre le changement climatique soucieuse de réduire son propre impact carbone, prenait l’avion.- “100 ans” d’interdiction -Les passagers du bateau transportant de l’aide humanitaire pour Gaza voulaient “briser le blocus israélien” dans le territoire palestinien où la situation humanitaire est désastreuse après plus de 20 mois de guerre. Celle-ci a été déclenchée par l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 en Israël du mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.La Marine israélienne a arraisonné le Madleen lundi matin à environ 185 kilomètres de la côte de Gaza et l’a conduit jusqu’au port d’Ashdod, dans le sud du pays. Les passagers ont ensuite été conduits à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv en vue de leur expulsion.Les six militants français ont reçu la visite de diplomates français, a indiqué M. Barrot. “Deux d’entre eux ont accepté de signer les papiers les expulsant du territoire israélien et leur permettant de rentrer dans notre pays. Quatre l’ont refusé”, a déclaré le ministre à des journalistes, précisant que l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan faisait partie de ceux ayant décliné.Loubna Touma, une avocate d’Adalah, ONG israélienne de défense des droits de la minorité arabe qui assiste la plupart des militants arrêtés, notamment des Français, a déclaré à l’AFP que la principale raison du refus avancée par les militants pour signer le document d’expulsion est qu’ils contestent le fait d’être entrés illégalement en Israël.Selon l’ONG, les 12 militants se sont vu infliger une interdiction d’entrer en Israël pendant 100 ans.Les deux ressortissants français ayant signé un document autorisant leur expulsion sont un journaliste pour la chaîne qatarie Al Jazeera, Omar Faiad, et un médecin, Baptiste André, a précisé une source diplomatique française.- “Provocation” -Après avoir atteint la côte égyptienne, le voilier s’était approché de Gaza en dépit des mises en garde d’Israël contre toute tentative de “briser le blocus maritime” imposé au territoire, “dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas”, considéré comme un organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne notamment.Le gouvernement israélien a accusé lundi “Greta Thunberg et les autres (d’avoir) essayé de mettre en scène une provocation médiatique dans le seul but de se faire de la publicité”.Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre. Les bombardements quotidiens de son armée ont dévasté la bande de Gaza, où la population est menacée de famine, selon l’ONU.Mardi, une commission internationale d’enquête des Nations unies a affirmé que les attaques israéliennes contre des écoles et des sites religieux et culturels à Gaza constituaient des crimes de guerre et un crime contre l’humanité consistant à chercher à exterminer les Palestiniens.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.880 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Après une évacuation en catastrophe, l’attente des réfugiés canadiens des feux

Quand Travis Bighetty a fui son village du centre du Canada, celui-ci était “pratiquement englouti par le feu” et de la cendre tombait du ciel. Depuis, comme des milliers d’autres évacués, cet autochtone a trouvé refuge à plus de 2.000 kilomètres, à côté des chutes du Niagara.”Nous savions que le feu se dirigeait vers nous. Nous ne savions pas à quelle vitesse”, raconte à l’AFP l’homme de 38 ans, qui a été évacué par hélicoptère. Autour de lui, il n’y avait “que de la fumée”.Il est parti dans la précipitation, sans avoir le temps de ramasser ses affaires, et sa fille de sept ans “n’a pas pu récupérer sa poupée à laquelle elle tenait tant”.Originaires d’un village dans la forêt au sein d’une communauté autochtone crie, située dans le nord de la province du Manitoba, le père et sa fille se retrouvent aujourd’hui à déambuler dans les rues de Nigara Falls, au milieu des touristes venus pour voir les chutes emblématiques.Vêtu d’un costume gris et d’un chapeau de cow-boy récupéré la veille dans une distribution de vêtements, Travis Bighetty raconte maintenant l’attente qui se prolonge et dit avoir hâte de rentrer chez lui.”J’aimerais retourner dans le pays de Dieu. J’aimerais retourner dans ma réserve, dit-il. Mais on nous a dit que cela prendrait du temps.”Au Canada, plus de 30.000 personnes vivant dans le centre et l’ouest du pays ont déjà dû être évacuées de chez elles en raison de feux de forêt très intenses. Plus de trois millions d’hectares de forêt ont déjà brûlé, l’équivalent de la surface de la Belgique.Les évacuations touchent en grand nombre des communautés autochtones qui vivent dans des villages reculés au coeur de la forêt boréale.- Choc culturel -Dans les rues de Niagara Falls, ils sont nombreux à tuer le temps sur les terrasses des restaurants et des cafés de la ville touristique.La municipalité est consciente qu’ils ont du mal à se sentir à l’aise dans un environnement urbain, explique à l’AFP Jo Zambito, chef des pompiers locaux et coordinateur des interventions d’urgence.”Ils viennent d’une culture différente de la nôtre”, souligne-t-il.Outre des chambres d’hôtel, Niagara Falls tente de s’adapter et offre du soutien psychologique et aussi des activités récréatives pour occuper les enfants.La ville est bien équipée pour accueillir des personnes en détresse venues d’ailleurs, estime Jo Zambito. Au total, 2.400 autochtones du Manitoba ont été évacués à Niagara Falls et les habitants ont fait des dons, mais la ville craint de surcharger le système de santé, ajoute-t-il.Et surtout, le grand défi sera de tenir sur la durée et de faire face à l’incertitude pour les évacués. “Nous ne savons pas combien de temps ils vont rester ici”, lâche-t-il, inquiet.- “Je me sens seule” -Florette Richard détourne la tête pour cacher ses yeux pleins de larmes quand elle raconte la fuite de son village de Cross Lake, dans le nord du Manitoba. Cette mère de quatre enfants explique à l’AFP que deux d’entre eux n’ont pas accepté d’être évacués à Niagara Falls, si loin de chez eux. Donc la famille se retrouve divisée et Florette Richard a du mal à supporter d’être éloignée d’une partie de siens, notamment de son seul petit-fils, Ezra, âgé d’un an.Même si avec son mari Norval, ils sont entourés par d’autres personnes originaires de sa communauté, elle confie son sentiment d’isolement.”Je me sens seule. Ma maison me manque. Mon lit me manque.”

Visites d’aptitude à la conduite: “une idée de bon sens” pour éviter des drames

Réflexes diminués, confusion entre frein et accélérateur… Ces phénomènes provoquent des accidents de la route mortels, qui pourraient être évités si les visites médicales d’aptitude à la conduite devenaient obligatoires, défendent un collectif et des députés, quand d’autres voix craignent une “stigmatisation” des seniors.Treize blessés à Narbonne (Aude) pour un conducteur nonagénaire qui a percuté la terrasse d’un restaurant; huit blessés à Warmeriville (Marne) après l’accident provoqué par un septuagénaire entré avec sa voiture dans une boulangerie; un couple de retraités blessés après que le conducteur octogénaire a perdu le contrôle de son véhicule: Pauline Déroulède énumère ces faits survenus récemment.”C’est toujours les mêmes raisons, soit l’accélérateur ou le frein, soit le pseudo malaise. J’ai l’impression de relire mon accident à chaque fois”, déplore la championne paralympique de tennis, qui a perdu sa jambe gauche en 2018 à Paris, fauchée par un nonagénaire ayant confondu le frein avec l’accélérateur, “victime de lui-même par son inaptitude”.Depuis, celle qui incarne le collectif Sauver des vies c’est permis, lancé en février 2024, milite ardemment pour prévenir ces drames.Actuellement en France, il existe un contrôle médical obligatoire, auprès d’un médecin agréé, pour quiconque souffre d’une affection considérée comme incompatible avec le maintien de la conduite, ou pour récupérer ce droit à la suite d’une invalidation, d’une suspension ou d’une annulation.La proposition de loi (PPL) transpartisane portée notamment par le député Horizons Frédéric Valletoux s’articule autour d’un certificat médical à fournir dès l’obtention du permis puis à renouveler tous les 15 ans jusqu’à 70 ans, ensuite tous les cinq ans.”Il faut qu’on puisse maintenant traduire dans la loi cette idée de bon sens, souligne le parlementaire.”Le combat est de faire passer des visites médicales pour tous les conducteurs, pas seulement les personnes âgées. On n’est pas tous égaux et c’est bien pour ça qu’il faut une visite pour tout le monde, même si on parle souvent des seniors”, insiste Pauline Déroulède. Elle, n’a pas oublié son conducteur, “un monsieur qui a eu une fin de vie extrêmement compliquée en étant tout à fait conscient de ce qu’il avait fait et ce qu’il aurait pu éviter de faire s’il avait passé une visite”.- L’enjeu de l’autonomie -Mais des associations et professionnels s’alarment d’une “stigmatisation”, de fait, des seniors.”Le permis de conduire est un facteur majeur d’autonomie pour les personnes âgées. La législation en vigueur et les débats en cours privilégient l’auto-évaluation de l’aptitude plutôt qu’une limitation stricte et potentiellement arbitraire”, soulignent Les Petits frères des pauvres, ajoutant “que maintenir une capacité de déplacement autonome des personnes âgées est fondamental pour leur bien-être et pour lutter contre leur isolement”.Les statistiques sur les accidents provoqués par une inaptitude à la conduite sont rares et peu détaillées. Mais selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), en 2024, 3.161 personnes sont présumées responsables d’accidents mortels, causés notamment pour 14% par l’inattention, 10% par des malaises et 4% par des contresens. Les 75 ans et plus représentent 17% des tués et 12% des présumés responsables d’accidents mortels.Olivier Guérin, professeur des universités et praticien hospitalier en gériatrie au CHU de Nice, s’inquiète lui aussi d’une “stigmatisation d’une certaine partie de la population” avec une telle loi.”On ne peut que compatir et être en empathie mais il ne faut pas faire le raccourci de +il y a eu cet accident parce qu’il était vieux, il faut donc interdire à tous les vieux de conduire+”, explique le gériatre, “parce que c’est une sanction extrêmement lourde de ne plus conduire”.”Il n’y a pas de raison d’avoir un âge limite de quoi que ce soit sur la conduite comme pour le reste”, répète le professeur, qui s’interroge: “Que met-on en place pour garantir la liberté d’aller et venir, qui est un droit fondamental ?”Olivier Guérin fonde ses espoirs plutôt sur “la robotisation des véhicules, qui les rend beaucoup plus sûrs”.

Treasury chief returns to US as China trade talks ongoing

US Treasury Secretary Scott Bessent on Tuesday described closely watched trade talks with Chinese officials as productive, as scheduling conflicts prompted his departure from London with negotiations ongoing.Top officials from the world’s two biggest economies held a second day of trade talks Tuesday at the UK’s historic Lancaster House, with meetings stretching into the night.All eyes are on the outcomes as both sides try to overcome an impasse over export restrictions, with US officials earlier accusing Beijing of slow-walking approvals for shipments of rare earths.Bessent left the meetings early to return to Washington for testimony before Congress, a US official told AFP.But US Commerce Secretary Howard Lutnick and trade envoy Jamieson Greer, who were also part of the delegation, would further talks as needed with Chinese counterparts, the offical said.Earlier Tuesday, Lutnick told Bloomberg Television that the negotiations were “going well”.Global stock markets were on edge, although Wall Street’s major indexes climbed on hopes for progress.With meetings dragging on, “the lack of positive headlines weighed on stocks,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading platform.US President Donald Trump told reporters Monday: “We are doing well with China. China’s not easy.”The London negotiations follow talks in Geneva last month, which saw a temporary agreement to lower tariffs.This time, China’s exports of rare earth minerals — used in a range of things including smartphones, electric vehicle batteries and green technology — are expected to dominate the agenda.”In Geneva, we had agreed to lower tariffs on them, and they had agreed to release the magnets and rare earths that we need throughout the economy,” Trump’s top economic adviser, Kevin Hassett, told CNBC on Monday.Even though Beijing was releasing some supplies, “it was going a lot slower than some companies believed was optimal”, he added.”Our expectation is that after the handshake, any export controls from the US will be eased, and the rare earths will be released in volume,” Hassett said.- ‘Mirror arsenal’ -Both countries “have developed almost a mirror arsenal of trade and investment weapons that they can aim at each other,” said Emily Benson, head of strategy at Minerva Technology Futures.As they tap economic tools to try and shift global power structures, she told AFP, it may not be reasonable to expect a typical trade and investment deal from talks.But both sides could find ways to level off a downward spiral.Tensions between Washington and Beijing have heightened since Trump took office in January, with the countries engaging in a tariffs war.The Geneva pact temporarily brought new US tariffs on Chinese goods down from 145 percent to 30 percent, and Chinese countermeasures from 125 percent to 10 percent.But Trump later said China had “totally violated” the deal.A dialing-down of temperatures could involve Chinese efforts to shore up some export control licenses caught in their system, Benson said. She noted Beijing appeared understaffed given the volume of requests.On the US side, this could look like a relaxation of certain export curbs in the high-tech domain, she added.But observers remain cautious.”We doubt that the US will back off completely. That’s likely to restrain any relief rally,” said Thomas Mathews, head analyst of Asia Pacific markets for Capital Economics.Since returning to office, Trump has slapped a 10 percent levy on friend and foe, threatening steeper rates on dozens of economies.His tariffs have dented trade, with Beijing data showing Chinese exports to the United States plunged in May.The World Bank on Tuesday joined other international organizations to slash its 2025 global growth forecast amid trade uncertainty.Meanwhile, China is in talks with partners including Japan and South Korea to try to build a united front countering Trump’s tariffs.Chinese Vice Premier He Lifeng is heading the team in London, which includes Commerce Minister Wang Wentao and China International Trade Representative Li Chenggang.Bessent, Lutnick and Greer are leading the American delegation.

Pakistani man who allegedly plotted US attack extradited from Canada

A Pakistani man was extradited from Canada to the United States on Tuesday to face charges of plotting to carry out an attack on Jews in New York City, the Justice Department said.Muhammad Shahzeb Khan, 20, also known as Shahzeb Jadoon, was arrested in Canada in September.According to a criminal complaint, Khan planned to travel to New York and carry out a mass shooting in support of the Islamic State (IS) at a Jewish center in Brooklyn on the October 7 anniversary of the deadly 2023 Hamas attack on Israel.”He planned to use automatic weapons to kill as many members of our Jewish community as possible, all in support of IS,” US Attorney Jay Clayton said in a statement.Khan allegedly revealed his plans in conversations with conspirators who were actually undercover law enforcement officers, the Justice Department said.He was taken into custody by Canadian authorities in the municipality of Ormstown some 12 miles (19 kilometers) from the US-Canada border.Khan is charged with attempting to provide material support and resources to a designated foreign terrorist organization and attempting to commit acts of terrorism. He could face a maximum of life in prison if convicted.

Pakistani man who allegedly plotted US attack extradited from Canada

A Pakistani man was extradited from Canada to the United States on Tuesday to face charges of plotting to carry out an attack on Jews in New York City, the Justice Department said.Muhammad Shahzeb Khan, 20, also known as Shahzeb Jadoon, was arrested in Canada in September.According to a criminal complaint, Khan planned to travel to New York and carry out a mass shooting in support of the Islamic State (IS) at a Jewish center in Brooklyn on the October 7 anniversary of the deadly 2023 Hamas attack on Israel.”He planned to use automatic weapons to kill as many members of our Jewish community as possible, all in support of IS,” US Attorney Jay Clayton said in a statement.Khan allegedly revealed his plans in conversations with conspirators who were actually undercover law enforcement officers, the Justice Department said.He was taken into custody by Canadian authorities in the municipality of Ormstown some 12 miles (19 kilometers) from the US-Canada border.Khan is charged with attempting to provide material support and resources to a designated foreign terrorist organization and attempting to commit acts of terrorism. He could face a maximum of life in prison if convicted.

Argentine: la Cour suprême confirme la condamnation de l’ex-présidente Kirchner à six ans de prison et inéligibilité

La Cour suprême argentine a confirmé mardi la condamnation de l’ex-présidente péroniste Cristina Kirchner, figure de la politique argentine depuis 20 ans, à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence.Dans son jugement, auquel l’AFP a eu accès, la Cour considère que les peines prononcées en première et deuxième instances “étaient fondées sur les nombreuses preuves produites”.En conséquence, elle “rejette le recours” de la politicienne de centre-gauche qui, en raison de son âge, 72 ans, devrait éviter l’incarcération au bénéfice d’une assignation a résidence.La Cour suprême devait se prononcer sur le recours présenté par Mme Kirchner contre sa condamnation fin 2022 à six ans de prison et une inéligibilité à vie, pour “fraude au préjudice de l’administration publique” durant sa présidence. Le jugement avait été confirmé en deuxième instance en 2024.L’affaire porte sur l’attribution de marchés publics -des chantiers routiers- dans le fief de Mme Kirchner à Santa Cruz pendant ses mandats présidentiels (2007-2015). Huit co-accusés, des ex-fonctionnaires provinciaux, chefs d’entreprises, avaient également été condamnés.”Justice. Fin”, a commenté peu après le jugement le président ultralilbéral Javier Milei sur son compte X. “La République fonctionne, et tous les journalistes corrompus, complices de politiciens menteurs, ont été démasqués dans leurs opérettes sur le prétendu pacte d’impunité”, a-t-il ajouté en référence à des spéculations selon lesquelles divers pans de la scène politique se seraient entendus pour éviter une condamnation a Mme Kirchner.Mme Kirchner, qui nie toute malversation, n’a eu de cesse dans cette procédure de dénoncer une “persécution politico-judiciaire” pour la “bannir” de la politique. “Ils me veulent soit prisonnière soit morte”, a-t-elle encore lancé samedi en meeting, en référence à l’attentat auquel elle a réchappé en 2022.Plusieurs centaines de sympathisants de Mme Kirchner, réunis depuis le matin devant le siège du Parti justicialiste, ont exprimé leur soutien et colère à l’annonce du jugement, a constaté l’AFP. Mme Kirchner devait s’adresser à eux en fin d’après-midi.

Les négociations commerciales entre Pékin et Washington jouent les prolongations à Londres

Les négociations à Londres entre Chine et Etats-Unis, sont productives et se poursuivent mardi soir, selon le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, qui rentre à Washington, a affirmé à l’AFP une source officielle américaine.M. Bessent, qui est à la tête de la délégation américaine, est en effet attendu mercredi dans la capitale américaine pour une audition devant le Congrès mais ses collègues, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick et le représentant au Commerce de la Maison Blanche (USTR) Jamieson Greer, restent pour poursuivre les discussions avec les émissaires chinois, a-t-on ajouté de même source.La Chine est de son côté représentée par son vice-Premier ministre He Lifeng, comme à Genève, accompagné de son ministre du Commerce Wang Wentao et du représentant au Commerce international Li Chenggang.Ce nouveau cycle de discussions vise à prolonger la trêve arrachée il y a un mois à Genève, qui avait amené les deux premières puissances économiques à réduire substantiellement leurs droits de douanes respectifs pour une durée de 90 jours.Le président américain Donald Trump avait affirmé lundi avoir “de bons échos”. “Tout se passe bien avec la Chine. Mais la Chine n’est pas facile”, a-t-il dit. “Nous souhaitons ouvrir la Chine et si nous n’y parvenons pas, nous ne ferons sans doute pas de geste” en leur faveur.Les terres rares chinoises constituent un enjeu clef des négociations, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, bien plus bas “que celui considéré comme optimal par les entreprises”, a souligné sur CNBC Kevin Hasset, principal conseiller économique de M. Trump.- Pas de grand accord -Or ces matières premières, dont les expéditions pâtissent de la guerre commerciale mondiale lancée début avril par le président américain, sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou encore les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).La Chine aimerait de son côté que les États-Unis reconsidèrent certains contrôles aux exportations sur ses produits. Interrogé sur cette possibilité, M. Trump s’est contenté d’un “nous verrons bien” évasif.Selon Emily Benson, responsable stratégie pour Minerva Technology, “les rumeurs venant de Londres portent sur, potentiellement, le relâchement de certains contrôles d’exportations sur des produits de haute technologie” de la part de Washington.Pékin pour sa part “pourrait faire preuve de bonne volonté et renforcer les licences d’exportations prises dans le système de contrôle”, à l’image de ce que la Chine a proposé à l’Union européenne pour accélérer les processus.Mais “je ne pense pas qu’il soit raisonnable d’espérer une sorte de grand accord bilatéral qui puisse être vu comme un accord commercial et d’investissement”, a-t-elle néanmoins nuancé auprès de l’AFP.Les marchés ont été dans tous les cas attentistes, guettant les annonces en provenance de Londres, les indices à Wall Street terminant la séance en légère hausse.- Dégâts réels -“C’est le principal point d’attention cette semaine. Mais pour l’instant rien ne s’est produit, la semaine a donc commencé lentement” sur les marchés financiers, a déclaré à l’AFP Art Hogan, analyste pour B. Riley Wealth Management.Cette rencontre à Londres est organisée après un accès de tension, M. Trump accusant il y a une dizaine de jours Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.Puis l’Américain et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus jeudi dernier par téléphone, un échange jugé positif par le locataire de la Maison-Blanche.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.Mais les conséquences de la guerre commerciale sont déjà réelles, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis.