Climate crisis revives Soviet hydro plan in Central Asia

Central Asian countries are setting rivalries aside to build a giant hydroelectric plant originally planned in Soviet times, a bid to strengthen energy and food security and mitigate the effects of climate change.The Kambar-Ata-1 project on the Naryn River in Kyrgyzstan is a rare example of collaboration in the region that does not involve the two neighbouring superpowers Russia and China.The plant is “very important for Central Asia”, Kyrgyz Energy Minister Taalaibek Ibrayev said on a visit to the future site attended by AFP.At a trilateral meeting with Kyrgyzstan a few days later, the Kazakh and Uzbek governments said the project would “bring great advantages for the region” and “ensure the long-term stability and development of Central Asia”.The warm words, which would have been unthinkable until recently, underscore how water and energy shortages are pushing rivals together.But before the plant can start functioning, backers need to find investors willing to put in at least $3.5 billion.- ‘Wealth of potential’ -The post-Soviet economic collapse, corruption and regional conflicts put an end to colossal energy projects in Central Asia including Kambar-Ata, which had been planned in 1986.”The collapse of the Soviet Union destroyed water and energy ties,” said Rasul Umbetaliyev, a Kyrgyz energy expert.Since Soviet times, Kyrgyzstan and Tajikistan are supposed to receive some electricity from their regional neighbours Kazakhstan, Turkmenistan and Uzbekistan in exchange for a share of their plentiful water supplies.The different countries have accused one another of failing to respect the arrangement.Umbetaliyev said that Kambar-Ata-1 was “very important” for Kazakhstan and Uzbekistan, which need the water stored by the plant in large quantities during the summer season.The plant would allow Kyrgyzstan to export electricity to its neighbours, and even to Afghanistan and Pakistan under project known as CASA-1000.The World Bank says Kyrgyzstan’s mountainous terrain “provides it with a wealth of hydropower potential, less than one-fifth of which has been utilised”.Kambar-Ata is expected to produce 5.6 billion kilowatt-hours (kWh), which would more than make up for Kyrgyzstan’s current electricity deficit of around 3.9 billion kWh.The deficit is growing because of water shortages that mean the hydroelectric stations that Kyrgyzstan depends on are running low.The Eurasian Development Bank said that “building new hydroelectric power stations while renovating existing ones will mitigate the impact of climate change”.- Costly subsidies -The Kyrgyz government is also expecting Kambar-Ata-1 to have a positive effect on power stations further downstream.The main one is Toktogul, which supplies 40 percent of Kyrgyzstan’s electricity.Pride of place inside the Toktogul power station is a large frieze showing Soviet leader Vladimir Lenin and his quote: “Communism is Soviet power and the electrification of the whole country”.A century later, the sector is still largely subsidised by the state, as it was in Soviet times, to avoid social tensions in a fragile economy.”Today the tariff we sell at is not justified by the costs of production of electricity. If we continue like this, in five or 10 years, we will have no more electricity. We therefore have to build a plant,” Ibrayev said.aj-bk/dt/js

Gaza: le Hamas presse Israël de reprendre les pourparlers pour la suite de la trêve

Le Hamas a pressé jeudi Israël de reprendre les pourparlers sur la suite de la trêve à Gaza, après lui avoir restitué dans la nuit les corps de quatre otages pour le dernier échange contre plus de 600 prisonniers palestiniens prévu par la première phase de leur accord de cessez-le-feu.Les quatre otages morts ont tous été formellement identifiés jeudi matin par leurs proches et le Forum des familles. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.  Les trois premiers ont été “assassinés en captivité”, le dernier tué lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023, a affirmé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Tous avaient été enlevés le 7-Octobre dans des kibboutz proches de la bande de Gaza.  Israël a libéré en échange 596 Palestiniens, et doit encore en relâcher 46, “tous des femmes et des mineurs de Gaza” arrêtés après le 7-Octobre, a indiqué jeudi le Club des prisonniers, l’ONG palestinienne en charge du dossier. Un bus transportant des ex-détenus est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, accueilli par une foule en liesse, a constaté un journaliste de l’AFP.Portant le traditionnel keffieh et des vestes pour couvrir leurs tenues carcérales, les prisonniers libérés ont été acclamés, avant de se soumettre à un rapide bilan de santé et de retrouver leurs proches.Des centaines de prisonniers sont aussi arrivés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.- “Obligation morale” -Cet échange est le septième et dernier prévu dans le cadre de la première phase de la trêve, négociée via la médiation de trois pays, Qatar, Egypte, Etats-Unis. Entamée le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, cette première étape doit s’achever samedi. Elle a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit décédés et la libération de quelque 1.700 Palestiniens. Le Hamas a estimé à l’issue de l’échange nocturne qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la deuxième phase du cessez-le-feu, censée débuter le 2 mars et mener à la fin définitive de la guerre ainsi qu’à la libération de tous les otages restant à Gaza.Le président israélien Isaac Herzog a insisté jeudi sur l'”obligation morale” pour les autorités de son pays de tout faire pour “ramener tous les otages”, vivants comme morts. Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant “en une seule fois” durant cette deuxième phase. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre en Israël, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 morts, selon l’armée israélienne.Après le retour des otages morts, Israël Berman, 68 ans, homme d’affaires et ancien membre du kibboutz de Tsahi Idan, confie vivre “une journée spécialement dure”. “Nous vivons dans une région difficile et devons agir en conséquence, mais il n’y a pas de plus grande obligation que de ramener tous les otages – tout le reste est secondaire”, ajoute-t-il à Tel-Aviv. A Khan Younès, Khaled al-Hanna, qui vient de sortir de prison, dénonce des conditions de détention “indescriptibles”. “La torture était coercitive, anormale, physique et agressive”, affirme-t-il. – “Pas de fausses excuses” -Alors que l’incertitude règne sur la suite du processus, l’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a fait état mardi soir de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers.Il a annoncé qu’Israël envoyait une équipe de négociateurs “soit à Doha soit au Caire, où les négociations vont commencer”. Le gouvernement israélien, au sein duquel l’extrême droite israélienne, alliée de M. Netanyahu, s’oppose à la fin de la guerre, n’a pas confirmé. Le mouvement islamiste palestinien a assuré dans la nuit avoir fait en sorte qu’Israël ne puisse pas avoir de “fausses excuses” pour bloquer les discussions. Israël avait suspendu la sortie de prison des quelque 600 détenus palestiniens, prévue dès samedi en échange du retour de six captifs à Gaza, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération. La remise des corps des quatre otages décédés à la Croix-Rouge s’est faite dans la nuit à l’écart des caméras. Les précédentes mises en scène du Hamas, avec des otages exhibés sur des podiums face à des foules de Gazaouis, avaient été dénoncées à plusieurs reprises notamment par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et plongé le territoire palestinien dans un désastre humanitaire.

Gaza: le Hamas presse Israël de reprendre les pourparlers pour la suite de la trêve

Le Hamas a pressé jeudi Israël de reprendre les pourparlers sur la suite de la trêve à Gaza, après lui avoir restitué dans la nuit les corps de quatre otages pour le dernier échange contre plus de 600 prisonniers palestiniens prévu par la première phase de leur accord de cessez-le-feu.Les quatre otages morts ont tous été formellement identifiés jeudi matin par leurs proches et le Forum des familles. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.  Les trois premiers ont été “assassinés en captivité”, le dernier tué lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023, a affirmé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Tous avaient été enlevés le 7-Octobre dans des kibboutz proches de la bande de Gaza.  Israël a libéré en échange 596 Palestiniens, et doit encore en relâcher 46, “tous des femmes et des mineurs de Gaza” arrêtés après le 7-Octobre, a indiqué jeudi le Club des prisonniers, l’ONG palestinienne en charge du dossier. Un bus transportant des ex-détenus est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, accueilli par une foule en liesse, a constaté un journaliste de l’AFP.Portant le traditionnel keffieh et des vestes pour couvrir leurs tenues carcérales, les prisonniers libérés ont été acclamés, avant de se soumettre à un rapide bilan de santé et de retrouver leurs proches.Des centaines de prisonniers sont aussi arrivés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.- “Obligation morale” -Cet échange est le septième et dernier prévu dans le cadre de la première phase de la trêve, négociée via la médiation de trois pays, Qatar, Egypte, Etats-Unis. Entamée le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, cette première étape doit s’achever samedi. Elle a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit décédés et la libération de quelque 1.700 Palestiniens. Le Hamas a estimé à l’issue de l’échange nocturne qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la deuxième phase du cessez-le-feu, censée débuter le 2 mars et mener à la fin définitive de la guerre ainsi qu’à la libération de tous les otages restant à Gaza.Le président israélien Isaac Herzog a insisté jeudi sur l'”obligation morale” pour les autorités de son pays de tout faire pour “ramener tous les otages”, vivants comme morts. Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant “en une seule fois” durant cette deuxième phase. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre en Israël, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 morts, selon l’armée israélienne.Après le retour des otages morts, Israël Berman, 68 ans, homme d’affaires et ancien membre du kibboutz de Tsahi Idan, confie vivre “une journée spécialement dure”. “Nous vivons dans une région difficile et devons agir en conséquence, mais il n’y a pas de plus grande obligation que de ramener tous les otages – tout le reste est secondaire”, ajoute-t-il à Tel-Aviv. A Khan Younès, Khaled al-Hanna, qui vient de sortir de prison, dénonce des conditions de détention “indescriptibles”. “La torture était coercitive, anormale, physique et agressive”, affirme-t-il. – “Pas de fausses excuses” -Alors que l’incertitude règne sur la suite du processus, l’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a fait état mardi soir de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers.Il a annoncé qu’Israël envoyait une équipe de négociateurs “soit à Doha soit au Caire, où les négociations vont commencer”. Le gouvernement israélien, au sein duquel l’extrême droite israélienne, alliée de M. Netanyahu, s’oppose à la fin de la guerre, n’a pas confirmé. Le mouvement islamiste palestinien a assuré dans la nuit avoir fait en sorte qu’Israël ne puisse pas avoir de “fausses excuses” pour bloquer les discussions. Israël avait suspendu la sortie de prison des quelque 600 détenus palestiniens, prévue dès samedi en échange du retour de six captifs à Gaza, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération. La remise des corps des quatre otages décédés à la Croix-Rouge s’est faite dans la nuit à l’écart des caméras. Les précédentes mises en scène du Hamas, avec des otages exhibés sur des podiums face à des foules de Gazaouis, avaient été dénoncées à plusieurs reprises notamment par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et plongé le territoire palestinien dans un désastre humanitaire.

S.Africa plans to send team to US to settle a deal: RamaphosaThu, 27 Feb 2025 10:14:59 GMT

South Africa wants to find agreement with the new US government on diplomatic, trade and other issues, President Cyril Ramaphosa said Thursday, after harsh criticism of the country by Donald Trump.Pretoria plans to send a delegation to Washington to settle a host of issues, Ramaphosa said at an event on the sidelines of G20 meetings …

S.Africa plans to send team to US to settle a deal: RamaphosaThu, 27 Feb 2025 10:14:59 GMT Read More »

Influencer Andrew Tate has left Romania for US: airport sources

Influencer Andrew Tate, facing charges of human trafficking and rape in Romania, left for the United States on Thursday, airport sources told AFP.Romanian prosecutors allege that former kickboxer Tate, 38, his brother Tristan, 36, and two women set up a criminal organisation in Romania and Britain in early 2021 and sexually exploited several victims.The brothers, who have a British and American nationality, insist they are innocent.The Romanian organised crime squad DIICOT said the two brothers, who left for the US together, remained “under judicial supervision” and had to  “appear before the judicial authorities at every summons”.”Violation in bad faith of the obligations incumbent on them may lead to the replacement of judicial control with a higher custodial measure,” DIICOT said.Romanian aviation news media BoardingPass said “a Gulfstream G550 private jet took off from Bucharest, Romania, bound for Fort Lauderdale” just after 6:00 am (0400 GMT).”The flight… will be operated non-stop and will last 12 hours,” it added.Four British women who have accused Andrew Tate of rape voiced concern last week that the US government might push Romania to ease their travel restrictions.The Financial Times has said US President Donald Trump’s administration brought up Tate’s case with Romanian authorities earlier this month, calling for Bucharest to return the brothers’ passports.- ‘Gaslighting’ -Romanian Foreign Minister Emil Hurezeanu said Trump’s envoy Richard Grenell raised the case with him at the Munich Security Conference earlier in February.The four women, who are bringing a civil case against Tate at the High Court in the UK accusing him of rape and coercive control between 2013 and 2016, urged Washington not to get involved.”These are women who are the victims of the most horrible and horrific alleged crimes,” the victims’ UK lawyer Matthew Jury told BBC Newsnight.”And to see the most powerful man in the world support their alleged abuser is incredibly traumatising. It’s retraumatising for them. It’s gaslighting of a sort,” he added.Andrew Tate moved to Romania years ago after first starting a webcam business in the UK.He leapt to fame in 2016 when he first appeared on the UK’s “Big Brother” reality television show, but was removed after a video emerged showing him attacking a woman.He then turned to social media platforms to promote his often misogynistic and divisive views on how to be successful.Banned from Instagram and TikTok for his views, Tate is followed by more than 10 million people on X watching his homophobic and racist posts.A Romanian court has granted a British request to extradite the Tates to Britain, but only after legal proceedings in Romania have concluded.Last year, the Tates were sentenced in a tax fraud case in Britain.

Dubai dwellers take desert camping to skyscraper city

On a patch of city land beside the sea, urban Emiratis sit beneath the shimmering skyscrapers of wealthy Dubai, revamping a camping tradition rooted in the desert.Dozens of camper trailers are lined up, with simple facilities set up in the open air against a backdrop featuring the world’s tallest building, the needle-like Burj Khalifa — a symbol of the ostentatious lifestyles and consumerism associated with the city.Khaled al-Kaissi, 38, is among the minority of the population — around 10 percent — who are native Emiratis.In the United Arab Emirates, foreign labour largely from Asia is cheaply available, including for household help, to the benefit of many locals.But “sometimes you need simple things”, like preparing your own cup of tea, he said, voicing a desire for “simplicity and humility”.On the sandy ground, some visitors at the makeshift urban camping site have set up rugs and cushions to create a “majlis”, a type of communal living room traditional in the Gulf.Others sit in regular camping chairs.Like many countries on the Arabian Peninsula, the United Arab Emirates was largely undeveloped before the discovery of oil in the late 1950s.Less rich in hydrocarbons than other UAE emirates, Dubai became a regional leader in economic diversification. It turned itself into an ultra-modern metropolis, a regional business and financial centre, and a popular destination with grandiose attractions.Despite the rapid transformation of their way of life and the influx of expatriates, Emiratis remain attached to their camping culture — when temperatures drop enough for them to comfortably avoid air-conditioned shopping centres, that is.It is a tradition tied to their Bedouin ancestors.”The idea comes from our great-great-grandparents because they used to live in the desert… and they passed down this tradition to us,” said Wissam Hamad Skandarani, 33, a Palestinian-American with an Emirati mother.Under the stars, he was getting ready to watch a football match on television.Skandarani is in the habit of spending weekends camping in the desert, but since he found this spot a month ago he’s been coming every evening. Here, he meets his friends after work in Dubai’s financial district just a few minutes away.”You have the city, and the beach in front of you. And you have the view,” he said. “You’re in heaven.”- ‘Surreal’ -Ahmed Rashed al-Ali came from the emirate of Ras Al Khaimah to camp with his friends.Since buying his camper three years ago, Ali has taken it to cities across the UAE and also elsewhere in the Gulf.”We used to put up the tent in one spot but the mobile home has modernised camping. You move around, one day in the mountains, one day at the beach, another in the desert,” he said.Ali and others know full well that their camping spot likely won’t be spared from Dubai’s frenetic construction for long.Authorities ignore them as long as the improvised camping sites are clean and well organised, said Mohammed Chammas, 46, a factory owner.”But we are waiting for the time they come and tell us that something is going to be built and they ask us to move on,” he said.In the meantime, visitors travelling with a camper van pass along via the internet the secret of this striking view of the Burj Khalifa — which tourists staying in city hotels would likely pay a lot for.Sophie Ullrich, a 34-year-old German, has criss-crossed the deserts of the Gulf with her husband in their 4×4 converted into a camper van.They, like the Emiratis, also found themselves at the unofficial campground in Dubai.”Being here was special,” she said. “We were sitting there in front of the car… looking at the skyline, having our Toyota in the background, and it felt so surreal.”

Difficile renégociation pour la réforme des retraites

Les partenaires sociaux entament jeudi trois mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, rendues encore plus difficiles par l’exigence du gouvernement d’un retour à l’équilibre financier du système pour 2030, alors que les syndicats demandent l’abrogation du relèvement à 64 ans de l’âge de départ.Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas “dégrader” cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur réclamant de “rétablir l’équilibre financier” du système de retraites “à un horizon proche” avec un “objectif à l’année 2030”.La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025 et se “stabiliser” jusqu’en 2030, avant de se creuser davantage. “Je suis pessimiste sur l’issue des discussions”, a déclaré dans un entretien au Monde jeudi le président du Medef, Patrick Martin.”Nous voyons mal comment la cible d’un retour à l’équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l’on remet en cause la règle des 64 ans”, selon lui.Le syndicat FO a également affiché son scepticisme.”Sur les retraites, franchement, s’il n’y a pas d’abrogation, je ne vois pas comment on peut commencer à discuter”, a déclaré à l’AFP son négociateur Michel Beaugas.La première séance de discussions hebdomadaire s’ouvre à 14 heures dans des locaux des services du Premier ministre, en l’absence des numéros uns des organisations syndicales comme patronales.Elle démarrera par un “retour” sur le rapport de la Cour des comptes, à laquelle la CGT a notamment demandé de chiffrer le coût d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats Jean-Jacques Marette, les négociateurs devront ensuite établir leur “programme de travail” pour les trois mois à venir.Lors de la rencontre, siègeront les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) représentatifs au niveau interprofessionnel, mais aussi la FNSEA (agriculture) et le syndicat Unsa.Une configuration critiquée notamment par FO qui ne voit pas pourquoi l’Unsa, syndicat non représentatif au niveau national, et la FNSEA ont été conviés, mais pas Solidaires, la FSU (fonction publique) ou l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).- Contrat de génération -Premier syndicat, la CFDT est “motivée pour agir dans le cadre d’un rendez-vous qui est une vraie opportunité”, a expliqué à l’AFP le numéro deux de la centrale réformiste Yvan Ricordeau.La CFDT espère pouvoir “répondre aux principales attentes” des salariés, notamment “la prise en compte de la pénibilité et le renforcement du droit des femmes”, a-t-il précisé.Yvan Ricordeau souligne aussi la nécessité de “trouver une voie de passage avec un équilibre financier”, car il faut garantir une retraite aux “générations futures”, c’est-à-dire les actifs qui cotisent aujourd’hui.La Confédération des PME insiste aussi sur “l’équité intergénérationnelle” et veut “mettre dans l’équation la question de l’espérance de vie et de son évolution”, a expliqué à l’AFP son vice-président en charge des affaires sociales, Eric Chevée.Pour trouver de nouvelles recettes, la CPME propose d’aligner le taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités sur celui des actifs, un peu plus élevé, (hors petites pensions). Elle souhaite aussi l’introduction d’une dose de “capitalisation” (un système d’épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd’hui (les cotisations des actifs payent des pensions des retraités actuels), une idée également défendue par le Medef.”Le patronat mène une campagne de pub extrêmement puissante sur la retraite par capitalisation”, constate pour sa part Denis Gravouil, négociateur de la CGT qui farouchement opposé à cette idée.Ce syndicat propose d’équilibrer le système de retraites en augmentant les salaires des femmes afin qu’elles gagnent réellement autant que les hommes, en supprimant les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires et en soumettant aux cotisations l’intéressement et la participation. François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux “à échéances régulières”. Il avait assuré mi-janvier que si les partenaires sociaux parviennent à un accord, le texte sera soumis au Parlement pour amender la très impopulaire réforme de 2023.

Difficile renégociation pour la réforme des retraites

Les partenaires sociaux entament jeudi trois mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, rendues encore plus difficiles par l’exigence du gouvernement d’un retour à l’équilibre financier du système pour 2030, alors que les syndicats demandent l’abrogation du relèvement à 64 ans de l’âge de départ.Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas “dégrader” cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur réclamant de “rétablir l’équilibre financier” du système de retraites “à un horizon proche” avec un “objectif à l’année 2030”.La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025 et se “stabiliser” jusqu’en 2030, avant de se creuser davantage. “Je suis pessimiste sur l’issue des discussions”, a déclaré dans un entretien au Monde jeudi le président du Medef, Patrick Martin.”Nous voyons mal comment la cible d’un retour à l’équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l’on remet en cause la règle des 64 ans”, selon lui.Le syndicat FO a également affiché son scepticisme.”Sur les retraites, franchement, s’il n’y a pas d’abrogation, je ne vois pas comment on peut commencer à discuter”, a déclaré à l’AFP son négociateur Michel Beaugas.La première séance de discussions hebdomadaire s’ouvre à 14 heures dans des locaux des services du Premier ministre, en l’absence des numéros uns des organisations syndicales comme patronales.Elle démarrera par un “retour” sur le rapport de la Cour des comptes, à laquelle la CGT a notamment demandé de chiffrer le coût d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats Jean-Jacques Marette, les négociateurs devront ensuite établir leur “programme de travail” pour les trois mois à venir.Lors de la rencontre, siègeront les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) représentatifs au niveau interprofessionnel, mais aussi la FNSEA (agriculture) et le syndicat Unsa.Une configuration critiquée notamment par FO qui ne voit pas pourquoi l’Unsa, syndicat non représentatif au niveau national, et la FNSEA ont été conviés, mais pas Solidaires, la FSU (fonction publique) ou l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).- Contrat de génération -Premier syndicat, la CFDT est “motivée pour agir dans le cadre d’un rendez-vous qui est une vraie opportunité”, a expliqué à l’AFP le numéro deux de la centrale réformiste Yvan Ricordeau.La CFDT espère pouvoir “répondre aux principales attentes” des salariés, notamment “la prise en compte de la pénibilité et le renforcement du droit des femmes”, a-t-il précisé.Yvan Ricordeau souligne aussi la nécessité de “trouver une voie de passage avec un équilibre financier”, car il faut garantir une retraite aux “générations futures”, c’est-à-dire les actifs qui cotisent aujourd’hui.La Confédération des PME insiste aussi sur “l’équité intergénérationnelle” et veut “mettre dans l’équation la question de l’espérance de vie et de son évolution”, a expliqué à l’AFP son vice-président en charge des affaires sociales, Eric Chevée.Pour trouver de nouvelles recettes, la CPME propose d’aligner le taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités sur celui des actifs, un peu plus élevé, (hors petites pensions). Elle souhaite aussi l’introduction d’une dose de “capitalisation” (un système d’épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd’hui (les cotisations des actifs payent des pensions des retraités actuels), une idée également défendue par le Medef.”Le patronat mène une campagne de pub extrêmement puissante sur la retraite par capitalisation”, constate pour sa part Denis Gravouil, négociateur de la CGT qui farouchement opposé à cette idée.Ce syndicat propose d’équilibrer le système de retraites en augmentant les salaires des femmes afin qu’elles gagnent réellement autant que les hommes, en supprimant les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires et en soumettant aux cotisations l’intéressement et la participation. François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux “à échéances régulières”. Il avait assuré mi-janvier que si les partenaires sociaux parviennent à un accord, le texte sera soumis au Parlement pour amender la très impopulaire réforme de 2023.

Difficile renégociation pour la réforme des retraites

Les partenaires sociaux entament jeudi trois mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, rendues encore plus difficiles par l’exigence du gouvernement d’un retour à l’équilibre financier du système pour 2030, alors que les syndicats demandent l’abrogation du relèvement à 64 ans de l’âge de départ.Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas “dégrader” cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur réclamant de “rétablir l’équilibre financier” du système de retraites “à un horizon proche” avec un “objectif à l’année 2030”.La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025 et se “stabiliser” jusqu’en 2030, avant de se creuser davantage. “Je suis pessimiste sur l’issue des discussions”, a déclaré dans un entretien au Monde jeudi le président du Medef, Patrick Martin.”Nous voyons mal comment la cible d’un retour à l’équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l’on remet en cause la règle des 64 ans”, selon lui.Le syndicat FO a également affiché son scepticisme.”Sur les retraites, franchement, s’il n’y a pas d’abrogation, je ne vois pas comment on peut commencer à discuter”, a déclaré à l’AFP son négociateur Michel Beaugas.La première séance de discussions hebdomadaire s’ouvre à 14 heures dans des locaux des services du Premier ministre, en l’absence des numéros uns des organisations syndicales comme patronales.Elle démarrera par un “retour” sur le rapport de la Cour des comptes, à laquelle la CGT a notamment demandé de chiffrer le coût d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats Jean-Jacques Marette, les négociateurs devront ensuite établir leur “programme de travail” pour les trois mois à venir.Lors de la rencontre, siègeront les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) représentatifs au niveau interprofessionnel, mais aussi la FNSEA (agriculture) et le syndicat Unsa.Une configuration critiquée notamment par FO qui ne voit pas pourquoi l’Unsa, syndicat non représentatif au niveau national, et la FNSEA ont été conviés, mais pas Solidaires, la FSU (fonction publique) ou l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).- Contrat de génération -Premier syndicat, la CFDT est “motivée pour agir dans le cadre d’un rendez-vous qui est une vraie opportunité”, a expliqué à l’AFP le numéro deux de la centrale réformiste Yvan Ricordeau.La CFDT espère pouvoir “répondre aux principales attentes” des salariés, notamment “la prise en compte de la pénibilité et le renforcement du droit des femmes”, a-t-il précisé.Yvan Ricordeau souligne aussi la nécessité de “trouver une voie de passage avec un équilibre financier”, car il faut garantir une retraite aux “générations futures”, c’est-à-dire les actifs qui cotisent aujourd’hui.La Confédération des PME insiste aussi sur “l’équité intergénérationnelle” et veut “mettre dans l’équation la question de l’espérance de vie et de son évolution”, a expliqué à l’AFP son vice-président en charge des affaires sociales, Eric Chevée.Pour trouver de nouvelles recettes, la CPME propose d’aligner le taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités sur celui des actifs, un peu plus élevé, (hors petites pensions). Elle souhaite aussi l’introduction d’une dose de “capitalisation” (un système d’épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd’hui (les cotisations des actifs payent des pensions des retraités actuels), une idée également défendue par le Medef.”Le patronat mène une campagne de pub extrêmement puissante sur la retraite par capitalisation”, constate pour sa part Denis Gravouil, négociateur de la CGT qui farouchement opposé à cette idée.Ce syndicat propose d’équilibrer le système de retraites en augmentant les salaires des femmes afin qu’elles gagnent réellement autant que les hommes, en supprimant les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires et en soumettant aux cotisations l’intéressement et la participation. François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux “à échéances régulières”. Il avait assuré mi-janvier que si les partenaires sociaux parviennent à un accord, le texte sera soumis au Parlement pour amender la très impopulaire réforme de 2023.