Nouvelle-Calédonie: début de négociations très attendues sur l’avenir institutionnel

Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a ouvert mercredi des négociations sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie avec l’ensemble des forces politiques locales, indépendantistes comme non-indépendantistes, dans l’archipel meurtri par les émeutes de 2024.”Après des premiers jours auprès des Calédoniens sur le terrain, une nouvelle étape s’ouvre ce (mercredi) matin avec le début des négociations sur l’avenir institutionnel. L’ensemble des formations politiques sont réunies autour d’une même table, pour la première fois depuis longtemps”, a annoncé le ministère des Outre-mer dans un communiqué.Les délégations se sont retrouvées mercredi au siège du haut-commissariat, le représentant de l’Etat sur place, à Nouméa. Tous les groupes invités ont répondu présents, y compris la délégation du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), le principal groupe indépendantiste qui avait confirmé sa présence mardi soir.Après une réunion avec l’ensemble des forces politiques indépendantistes et non-indépendantistes mercredi matin (dans la nuit à Paris), le ministre a reçu les différents mouvements en réunions bilatérales dans l’après-midi, avant une nouvelle séance plénière en soirée.”Les discussions se sont bien passées, tout le monde a accepté de jouer le jeu”, a indiqué à l’AFP le député non-indépendantiste, Nicolas Metzdorf, à l’issue de la rencontre.Les autres formations politiques n’ont pas souhaité s’exprimer, mais un participant a confirmé à l’AFP “un début de négociations serein”.Ces trilatérales – Etat, indépendantistes et non-indépendantistes – sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie sont les premières discussions mettant autour de la table ces trois acteurs depuis de brèves discussions à l’Elysée en septembre 2023, rapidement avortées à la suite de quoi le FLNKS avait annoncé suspendre le dialogue.Ce dernier s’était poursuivi entre loyalistes et indépendantistes mais était rompu depuis les violentes émeutes de mai 2024, qui ont fait 14 morts et plus de deux milliards d’euros de dégâts, en réaction au projet gouvernemental de dégel du corps électoral calédonien.- Séjour prolongé -Arrivé samedi à Nouméa, M. Valls a plaidé mardi pour la paix et le “vivre-ensemble” à la veille de l’ouverture des discussions.Après une arrivée mouvementé, des habitants pro-Calédonie française lui reprochant une posture jugé trop conciliante avec les indépendantistes et un déni des référendums d’autodétermination de 2018, 2020 et 2021, il avait une première fois réuni toutes les délégations lundi pour expliquer sa méthode et fixer ses axes de travail.Ceux-ci s’articulent autour du “lien avec la France”, qui englobe le droit à l’autodétermination, la décolonisation et la question ultra-sensible du corps électoral, de la “gouvernance” et des compétences des institutions locales et enfin de la définition d’un “nouveau contrat social”, avec l’accent mis sur la jeunesse.Outre le FLNKS, les délégations présentes sont l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), récemment sortie du FLNKS, le Rassemblement et des Loyalistes réunissant les principales figures non-indépendantistes, ainsi que Calédonie ensemble (CE) et l’Eveil océanien (EO) aux positions plus modérées.Dans un communiqué, le ministère des Outre-mer a précisé que Manuel Valls a également convié “l’ensemble des maires du territoire pour un échange approfondi, afin de nourrir les discussions en cours”.”Le message porté est clair: sans compromis politique, pas d’avenir économique ; sans dialogue, pas de paix durable”, ajoute le communiqué. “La Nouvelle-Calédonie traverse un moment historique qui exige de chacun qu’il se hisse à la hauteur de ses responsabilités”, affirme M. Valls, cité dans le communiqué.Le ministre des Outre-mer a, par ailleurs, décidé de prolonger son séjour d’une journée, samedi, afin “de donner toutes les chances à la discussion”, a-t-il indiqué devant la presse à l’ouverture des négociations.

Real Madrid: Mbappé forfait contre la Real Sociedad en Coupe du Roi

Pas suffisamment remis d’une opération d’une dent de sagesse, l’attaquant star du Real Madrid Kylian Mbappé n’est pas dans le groupe publié mercredi pour disputer la demi-finale aller de Coupe du Roi face à la Real Sociedad.Le buteur français, qui ne s’était pas entraîné la veille à Madrid, ne fera pas le déplacement au Pays basque, contrairement à ce qu’avait affirmé son entraîneur Carlo Ancelotti en conférence de presse.Mbappé, meilleur buteur de la Maison Blanche avec 28 buts en 39 matches, va pouvoir souffler un peu avant plusieurs rencontres clés: le déplacement ce week-end à Séville face au Betis en Liga et le 8e de finale de Ligue des champions mardi prochain contre l’Atlético Madrid.L’Uruguayen Federico Valverde, le joueur le plus utilisé par Carlo Ancelotti cette saison, et le gardien belge Thibaut Courtois, qui ne dispute pas les rencontres de Coupe, ne sont pas non plus dans le groupe madrilène.

Hong Kong to slash public spending, civil service jobs

Hong Kong’s finance chief unveiled a “belt-tightening” budget on Wednesday that aimed to end the city’s string of record-high deficits by 2028 while seeking growth in areas such as artificial intelligence.Annual deficits exceeded US$22 billion in four of the past five years, according to official figures — the worst balance sheet since the former British colony was handed over to China in 1997.Financial Secretary Paul Chan said the city will end its deficit by 2028 and return to surplus by the next year, with the help of bond sales raising up to US$25.1 billion annually — as well as the slashing of about 10,000 civil service jobs by early 2027.”We try our best to diversify and grow our economy, but at the same time, it is a belt-tightening budget,” Chan told reporters at a press conference.Hong Kong is being weighed by China’s economic malaise and a looming US-China trade war, following an opening salvo of tariffs from President Donald Trump. The economy is expected to grow between two and three percent this year, on par with last year’s 2.5 percent.Announcing a series of cuts, Chan said in his annual budget speech that the government is aiming for a “cumulative reduction” of recurrent expenditure by seven percent through to 2027-28.He announced a pay freeze for all branches of government and said around six percent of its 170,000-strong civil service will be trimmed by April 2027.Other spending curbs include a cap on a transport subsidy for people aged above 60.But Hong Kong’s Democratic Party said top government officials should go further and volunteer for pay cuts, adding that the tweak to transport subsidies may chill economic activity.Hong Kong has long relied on land-related revenue to fill government coffers, but income from that plunged last year to US$1.7 billion — the lowest in two decades.Chan said Hong Kong’s asset market was “under pressure” and that land-related revenue will rebound to US$2.7 billion this year.”It would be responsible on the part of the government to adopt a relatively conservative estimate,” Chan told AFP.The government said it would not put commercial land up for sale in the coming year amid high office vacancy rates.- ‘Northern Metropolis’ -To reverse the property slump, Hong Kong will also lower the stamp duty on homes valued under US$515,000.Marcos Chan, from commercial real estate firm CBRE Hong Kong, said the budget had “fewer policy measures aimed at directly boosting property demand”.The finance chief said Wednesday that the government would spend US$129 million to set up the Hong Kong AI Research and Development Institute, in a bid to make the city “an international exchange and co-operation hub for the AI industry”.The city is eager to lure back international visitors after its reputation took a hit from political unrest and pandemic-related curbs.The government will allocate US$159 million to its tourism body to promote “distinctive tourism products” such as horse racing and pandas.Activists from the League of Social Democrats, one of the last remaining pro-democracy groups, cancelled their annual pre-budget petition on Wednesday morning citing “strong pressure”.The group planned to call for pay cuts for top officials, greater government accountability and halting costly infrastructure projects such as the “Northern Metropolis”.But Chan said on Wednesday the government will push ahead with the project, which aims to integrate Hong Kong more closely to its neighbour Shenzhen.”We must accelerate the development of the Northern Metropolis. It is an investment in our future,” he said.The International Monetary Fund said last month that Hong Kong was “recovering gradually after a protracted period of shock”.The city’s benchmark Hang Seng Index, which has rallied to a three-year high thanks to a recent surge in mainland tech companies, rose more than three percent Wednesday.

Fin de vie: les deux textes seront votés en même temps à l’Assemblée

Le gouvernement prévoit toujours de scinder en deux le projet de loi sur la fin de vie mais les deux textes seront déposés par les députés eux-mêmes puis feront en même temps l’objet d’un vote fin mai, a annoncé mercredi le gouvernement.”Ce sont deux textes différents qui seront deux propositions de loi, une sur les soins palliatifs et une autre sur l’aide (à) mourir (…): ils feront l’objet d’un vote le même jour, l’un après l’autre”, a déclaré Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement sur Public Sénat.Ce vote aura lieu fin mai après deux semaines d’examen qui démarreront le 12 mai, a précisé à l’AFP l’entourage du ministre.Le Premier ministre, François Bayrou, avait annoncé en début d’année son intention de scinder en deux ce texte sur la fin de vie, qui pourrait légaliser sous condition une “aide active à mourir”, de fait une forme de suicide assisté. Son vote a été reporté à de multiples reprises, notamment par la dissolution de 2024.Le choix de M. Bayrou est plutôt défendu par les adversaires d’une légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, qui veulent séparer ce sujet de celui des soins palliatifs. Les partisans d’une forme de suicide assisté, dont le fer de lance à l’Assemblée est le député Olivier Falorni, ont en revanche regretté cette décision, y voyant le risque d’enterrer la partie consacrée à l’aide à mourir.Ce choix a aussi été vivement critiqué par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, et ne fait pas consensus au sein du gouvernement puisque la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a dit préférer un seul texte.Le gouvernement avait déjà annoncé un compromis mi-février, en promettant une “discussion commune” à l’Assemblée sur les deux parties.Les propos de M. Mignola, ce mercredi, vont encore plus loin: en promettant deux propositions de loi, qui proviennent par définition des députés et non du gouvernement, celui-ci laisse une plus grande marge de manoeuvre au Parlement.Une source parlementaire a précisé à l’AFP, confirmant des informations de franceinfo, que ce serait M. Falorni qui déposerait la partie consacrée à l’aide à mourir et Frédéric Valletoux, ancien ministre de la Santé, celle sur les soins palliatifs.Elle a ajouté que le gouvernement s’était engagé à envoyer ensuite directement les deux textes au Sénat.

En Corée du Sud, les fans de “Bioman” retrouvent leurs super-héros japonais

A Séoul, des fans inconditionnels sud-coréens applaudissent à tout rompre leurs super-héros préférés, ceux de la série “Bioman”, arrivant sur scène dans leurs uniformes de couleurs vives, un retour plein de nostalgie à l’époque des cassettes VHS.Cela fait des décennies que “Choudenshi Bioman” n’est plus diffusée à la télévision, mais ses histoires épiques opposant le bien au mal résonnent toujours chez les milléniaux sud-coréens, c’est-à-dire nés entre le début des années 1980 et la moitié des années 1990.Ses héros masqués ont maintenant passé la soixantaine, et l’occasion de les rencontrer en personne dans une salle de concert de Séoul, à guichet fermé, était trop belle pour la rater, même avec des tickets d’entrée dépassant les 300.000 wons (presque 200 euros).”On est des employés de bureau pour la plupart et, même si le prix du billet n’est pas donné, ça rentre dans notre budget en tant que fans de longue date”, assure Oh Myung-hoon, 39 ans.Cha Jeong-in, une développeuse de jeux vidéo du même âge, dit avoir dépensé quelque 1.435 euros pour venir à Séoul depuis Manille, où elle réside.”J’ai pensé que si je manquais cette occasion, je ne pourrais jamais les voir face à face de mon vivant en raison de leur âge avancé”, explique-t-elle à l’AFP.Les séries du genre “Super Sentaï” comme “Bioman”, mieux connues du public occidental pour avoir inspiré le phénomène des “Power Rangers” dans les années 1990, narrent l’histoire d’un groupe de personnes dotées de super-pouvoirs qui combattent des méchants désireux de dominer le monde.- Exceptions -Le programme a été diffusé à une époque où le Japon se transformait en puissance culturelle mondiale. Ses studios d’animation et de cinéma produisaient alors des contenus vus dans le monde entier.Mais de nombreux fans sud-coréens ne savaient même pas au départ que “Choudenshi Bioman” était une création japonaise.Pendant des décennies, la Corée du Sud a imposé des restrictions aux importations de produits culturels japonais en raison de tensions historiques, l’Empire du Japon ayant colonisé la péninsule coréenne de 1910 à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.Ce n’est qu’en 1998 que Séoul a commencé à lever son interdiction sur les contenus médiatiques japonais.”Bioman” et “Flashman” ont fait figure de rares exceptions, leurs super-héros japonais entrant dans le pays sur des cassettes VHS, ce qui en a fait un phénomène rare et apprécié dans les années 1980 et 1990.Les autorités ont néanmoins exigé que tous les textes japonais des séries soient traduits en coréen et que les voix soient doublées, effaçant ainsi toute trace de leurs origines nippones.Cela a permis à la série de prospérer à une époque où le sentiment antijaponais restait fort, souligne pour l’AFP le chroniqueur médias Kim Do-hoon.- “Paraître coréennes” -“Les fictions qui ont dominé ma jeunesse étaient toutes japonaises (…) mais elles devaient paraître coréennes grâce au doublage”, se remémore-t-il.Certaines scènes passaient quand même la censure, laissant apparaître en arrière-plan des signes japonais qui pouvaient perdre le jeune public.Cha Jeong-in se souvient d’avoir été déconcertée par des “caractères incompréhensibles”.”Je me demandais ce que c’était”, raconte-t-elle. “Ce n’est que par la suite que j’ai appris que tout cela avait été produit au Japon”.Pour les acteurs de séries “Super Sentaï”, l’accueil chaleureux du public à Séoul a été à la fois exaltant et déroutant, au vu de la censure passée.”Je ne m’attendais pas à ce qu’une telle chose se produise 40 ans après le tournage, j’ai donc été très surpris”, déclare à l’AFP Kazunori Inaba, qui jouait le rôle de “Red Mask” dans “Maskman”.L’ancien comédien de 68 ans, qui tient aujourd’hui un restaurant de ramen à Tokyo, trouve “difficile” d’expliquer l’engouement dont jouit encore en Corée du Sud cette fiction vieille de plusieurs décennies. “Si notre travail peut servir de pont entre le Japon et la Corée, alors nous avons fait du très bon travail”, se réjouit-il.

Who are the jihadists using the Sahel as a hunting ground?Wed, 26 Feb 2025 10:19:02 GMT

For well over a decade, jihadist violence has plagued the Sahel, a semi-arid belt stretching along the Sahara desert’s southern rim from the Atlantic to the Red Sea.Tens of thousands of people have been killed in violence which began in Mali in 2012, spread to Burkina Faso and Niger, and now threatens coastal west African …

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Ukraine: accord sur les minerais entre Kiev et Washington

Kiev a accepté les termes d’un accord sur ses minerais avec les Etats-Unis, que le président Volodymyr Zelensky pourrait signer dès vendredi à Washington, tandis que les Européens se réunissent mercredi en visioconférence pour faire un point en vue d’une possible trêve dans le conflit en Ukraine.”J’ai entendu dire qu’il venait vendredi. C’est certainement OK pour moi. Il aimerait le signer avec moi, et je comprends cela – c’est une grande affaire, une très grande affaire”, a déclaré Donald Trump mardi à la Maison Blanche, interrogé à ce sujet.Le président américain a demandé à l’Ukraine de lui donner accès à ses ressources minières pour compenser les milliards de dollars d’aide versés par l’administration de son prédécesseur Joe Biden.Selon un haut responsable ukrainien qui a indiqué à l’AFP mardi que Kiev était prêt à signer, les Américains ont “enlevé toutes les clauses qui ne nous convenaient pas, en particulier les 500 milliards de dollars” que les minerais étaient censés rapporter aux Etats-Unis.Washington développerait conjointement avec l’Ukraine les richesses minières et les revenus qui en seraient issus iraient dans un fonds nouvellement créé qui pourrait être “conjoint à l’Ukraine et l’Amérique”, selon la même source.Avant la possible signature de l’accord vendredi à Washington, les dirigeants des 27 Etats membres de l’UE doivent se réunir mercredi en visioconférence pour un débriefing de la rencontre, centrée sur l’Ukraine, entre Emmanuel Macron et Donald Trump lundi à Washington.Une trêve à brève échéance dans les combats évoquée lundi à l’occasion de la visite aux Etats-Unis du président français, un feu vert de la Russie à une participation européenne au règlement du conflit: les alliés de Kiev se prennent à espérer un tournant après plus de trois années de guerre, tout en mettant en garde contre un accord qui équivaudrait à une “capitulation” de l’Ukraine.Sur le terrain, les forces russes poursuivent leurs frappes. Le ministère russe de la Défense a de son côté affirmé avoir visé “des infrastructures d’aérodromes militaires”.Il a aussi annoncé mercredi avoir abattu dans la nuit 128 drones ukrainiens au-dessus des différentes régions russes et la Crimée annexée, l’une des plus importantes attaques de ce type visant la Russie depuis le début du conflit. Aucun dégât majeur sur le sol n’a été rapporté dans l’immédiat ni par les médias russes, ni les autorités.La Russie, qui s’est emparée de 20% du territoire de l’Ukraine, martèle qu’elle ne cessera les hostilités que lorsque les négociations de paix aboutiront à un résultat qui lui “conviendra”: elle réclame notamment une renonciation des Ukrainiens à rejoindre l’Otan et que cinq régions qu’elle occupe entièrement ou partiellement lui soient cédées.- “Position équilibrée” -Depuis l’entretien téléphonique qu’ont eu Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine le 12 février, les Européens tentent de préparer une réponse à ces échanges, dont ils ont été jusqu’à présent exclus.Au cours de ses discussions à la Maison Blanche, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d’apporter des “garanties de sécurité” pour éviter que la Russie ne repasse à l’avenir à l’attaque.En parallèle de la rencontre à Washington, les fissures entre Européens et Américains se sont matérialisées de manière spectaculaire à l’ONU où les Etats-Unis, rejoignant Russes et Nord-Coréens, ont voté contre une résolution réaffirmant le soutien à l’Ukraine et à son intégrité territoriale.L’occasion pour le Kremlin de saluer mardi, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, la “position beaucoup plus équilibrée” des Etats-Unis, tout en disant ne pas voir de “signe d’équilibre” chez les Européens.- “D’ici quelques semaines” -Lundi, Emmanuel Macron a tenté d’infléchir la position de Donald Trump, comme le fera jeudi le Premier ministre britannique Keir Starmer.”Nous apprécions que nos partenaires soient prêts pas seulement à continuer mais aussi à augmenter leur soutien pour notre pays et notre peuple”, a déclaré M. Zelensky mardi soir en précisant qu’il avait eu un entretien téléphonique avec M. Macron.Depuis son arrivée au pouvoir le 20 janvier, le milliardaire républicain a  opéré un revirement dans la politique américaine à l’égard de l’Ukraine. Il a multiplié les invectives à l’encontre de son président Volodymyr Zelensky, lui attribuant notamment la responsabilité de la guerre.Il a même fait miroiter “des opérations majeures de développement économique” à la Russie, laquelle a souligné mardi l’existence d’un “potentiel assez large” de coopération avec Washington pour développer les importantes réserves de minerais stratégiques en Russie et en territoires ukrainiens occupés.La guerre en Ukraine pourrait prendre fin “d’ici quelques semaines”, a assuré lundi Donald Trump.Une nouvelle rencontre entre diplomates russes et américains est prévue pour la fin de la semaine, selon Moscou, après celle du 18 février en Arabie saoudite des ministres des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Marco Rubio.Pendant ce temps, le Royaume-Uni et la France travaillent à un plan de déploiement d’une force européenne en Ukraine, une fois un accord de paix conclu, afin de dissuader la Russie d’une nouvelle attaque. Ces deux pays espèrent en contrepartie de “solides garanties de sécurité” américaines.M. Trump a assuré lundi que M. Poutine accepterait ce scénario.

Ukraine: accord sur les minerais entre Kiev et Washington

Kiev a accepté les termes d’un accord sur ses minerais avec les Etats-Unis, que le président Volodymyr Zelensky pourrait signer dès vendredi à Washington, tandis que les Européens se réunissent mercredi en visioconférence pour faire un point en vue d’une possible trêve dans le conflit en Ukraine.”J’ai entendu dire qu’il venait vendredi. C’est certainement OK pour moi. Il aimerait le signer avec moi, et je comprends cela – c’est une grande affaire, une très grande affaire”, a déclaré Donald Trump mardi à la Maison Blanche, interrogé à ce sujet.Le président américain a demandé à l’Ukraine de lui donner accès à ses ressources minières pour compenser les milliards de dollars d’aide versés par l’administration de son prédécesseur Joe Biden.Selon un haut responsable ukrainien qui a indiqué à l’AFP mardi que Kiev était prêt à signer, les Américains ont “enlevé toutes les clauses qui ne nous convenaient pas, en particulier les 500 milliards de dollars” que les minerais étaient censés rapporter aux Etats-Unis.Washington développerait conjointement avec l’Ukraine les richesses minières et les revenus qui en seraient issus iraient dans un fonds nouvellement créé qui pourrait être “conjoint à l’Ukraine et l’Amérique”, selon la même source.Avant la possible signature de l’accord vendredi à Washington, les dirigeants des 27 Etats membres de l’UE doivent se réunir mercredi en visioconférence pour un débriefing de la rencontre, centrée sur l’Ukraine, entre Emmanuel Macron et Donald Trump lundi à Washington.Une trêve à brève échéance dans les combats évoquée lundi à l’occasion de la visite aux Etats-Unis du président français, un feu vert de la Russie à une participation européenne au règlement du conflit: les alliés de Kiev se prennent à espérer un tournant après plus de trois années de guerre, tout en mettant en garde contre un accord qui équivaudrait à une “capitulation” de l’Ukraine.Sur le terrain, les forces russes poursuivent leurs frappes. Le ministère russe de la Défense a de son côté affirmé avoir visé “des infrastructures d’aérodromes militaires”.Il a aussi annoncé mercredi avoir abattu dans la nuit 128 drones ukrainiens au-dessus des différentes régions russes et la Crimée annexée, l’une des plus importantes attaques de ce type visant la Russie depuis le début du conflit. Aucun dégât majeur sur le sol n’a été rapporté dans l’immédiat ni par les médias russes, ni les autorités.La Russie, qui s’est emparée de 20% du territoire de l’Ukraine, martèle qu’elle ne cessera les hostilités que lorsque les négociations de paix aboutiront à un résultat qui lui “conviendra”: elle réclame notamment une renonciation des Ukrainiens à rejoindre l’Otan et que cinq régions qu’elle occupe entièrement ou partiellement lui soient cédées.- “Position équilibrée” -Depuis l’entretien téléphonique qu’ont eu Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine le 12 février, les Européens tentent de préparer une réponse à ces échanges, dont ils ont été jusqu’à présent exclus.Au cours de ses discussions à la Maison Blanche, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d’apporter des “garanties de sécurité” pour éviter que la Russie ne repasse à l’avenir à l’attaque.En parallèle de la rencontre à Washington, les fissures entre Européens et Américains se sont matérialisées de manière spectaculaire à l’ONU où les Etats-Unis, rejoignant Russes et Nord-Coréens, ont voté contre une résolution réaffirmant le soutien à l’Ukraine et à son intégrité territoriale.L’occasion pour le Kremlin de saluer mardi, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, la “position beaucoup plus équilibrée” des Etats-Unis, tout en disant ne pas voir de “signe d’équilibre” chez les Européens.- “D’ici quelques semaines” -Lundi, Emmanuel Macron a tenté d’infléchir la position de Donald Trump, comme le fera jeudi le Premier ministre britannique Keir Starmer.”Nous apprécions que nos partenaires soient prêts pas seulement à continuer mais aussi à augmenter leur soutien pour notre pays et notre peuple”, a déclaré M. Zelensky mardi soir en précisant qu’il avait eu un entretien téléphonique avec M. Macron.Depuis son arrivée au pouvoir le 20 janvier, le milliardaire républicain a  opéré un revirement dans la politique américaine à l’égard de l’Ukraine. Il a multiplié les invectives à l’encontre de son président Volodymyr Zelensky, lui attribuant notamment la responsabilité de la guerre.Il a même fait miroiter “des opérations majeures de développement économique” à la Russie, laquelle a souligné mardi l’existence d’un “potentiel assez large” de coopération avec Washington pour développer les importantes réserves de minerais stratégiques en Russie et en territoires ukrainiens occupés.La guerre en Ukraine pourrait prendre fin “d’ici quelques semaines”, a assuré lundi Donald Trump.Une nouvelle rencontre entre diplomates russes et américains est prévue pour la fin de la semaine, selon Moscou, après celle du 18 février en Arabie saoudite des ministres des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Marco Rubio.Pendant ce temps, le Royaume-Uni et la France travaillent à un plan de déploiement d’une force européenne en Ukraine, une fois un accord de paix conclu, afin de dissuader la Russie d’une nouvelle attaque. Ces deux pays espèrent en contrepartie de “solides garanties de sécurité” américaines.M. Trump a assuré lundi que M. Poutine accepterait ce scénario.