S.Africa wants return of apartheid-, colonial-era remainsMon, 09 Jun 2025 13:47:26 GMT

South Africa is determined to repatriate the remains of its people taken abroad during the colonial era and those who died in exile as anti-apartheid activists, the culture minister said Monday.The government was in contact with foreign institutions over the return of remains of indigenous people, including from the KhoiSan group who are regarded as …

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Début d’un nouvel échange de prisonniers de guerre entre Kiev et Moscou

L’Ukraine et la Russie ont annoncé lundi le début d’un nouvel échange de prisonniers de guerre qui se poursuivra ces prochains jours, l’un des rares résultats des récents pourparlers entre les deux belligérants.Ceux-ci n’ont pas précisé, pour des raisons de sécurité, selon Kiev, le nombre des soldats impliqués dans cet échange qui avait été décidé au cours d’un deuxième cycle de négociations directes, à Istanbul, le 2 juin. Russes et Ukrainiens avaient alors convenu de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans.Il s’agissait de l’un des seuls points d’accord trouvés pendant ces pourparlers, en plus d’un échange à venir de plusieurs milliers de corps de soldats tués au combat. Hormis cela, les négociations de paix sont dans l’impasse.- “Un premier groupe” -“Un premier groupe de militaires russes âgés de moins de 25 ans a été rapatrié du territoire sous le contrôle du régime de Kiev. En échange, le même nombre de militaires de l’armée ukrainienne a été transféré”, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.Ce nouvel “échange a commencé aujourd’hui et se déroulera en plusieurs étapes dans les prochains jours”, a ensuite expliqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant que “le processus (était) assez complexe” et “les négociations se poursuivent pratiquement tous les jours”. “Pour des raisons de sécurité, le nombre final des personnes libérées sera rendu public une fois le processus d’échange terminé”, a pour sa part souligné le centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre, ajoutant que l’on continuait aussi à travailler au rapatriement des corps de soldats tués, comme convenu en Turquie.Selon cette source, c’est le 66e échange de prisonniers entre Kiev et Moscou depuis le début de l’invasion russe de grande ampleur en février 2022.Le médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets, a, quant à lui, déclaré que les militaires de son pays échangés lundi étaient “dans leur vaste majorité” en captivité depuis 2022.- Négociations dans l’impasse -Cela fait plus de trois ans que la Russie et l’Ukraine procèdent régulièrement à des échanges de prisonniers et de dépouilles de soldats.Les deux belligérants avaient déjà échangé quelque 1.000 personnes de chaque camp, militaires et civils, à l’issue du premier nouveau cycle de négociations directes à Istanbul, en mai.Ils sont toutefois loin d’un règlement durable du conflit ou même d’un cessez-le-feu.Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes russes ont eu lieu, comme quasiment quotidiennement. La Russie a lancé un nombre record de 479 drones explosifs sur l’Ukraine, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne.La veille, l’armée russe avait affirmé attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et de Zaporijjia déjà partiellement sous contrôle russe, une première en plus de trois ans de conflit.La Russie continue d’avancer des demandes maximalistes, à savoir que l’Ukraine lui cède les territoires dont elle revendique l’annexion et renonce à entrer dans l’Otan. Elle rejette la trêve “inconditionnelle” de 30 jours voulue par Kiev et les Européens, jugeant qu’elle permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.L’Ukraine réclame, de son côté, le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des “garanties de sécurité” de la part des Occidentaux, que ce soit le déploiement de troupes sur place ou des accords militaires. Elle qualifie les exigences russes d'”ultimatums”.En décembre 2024, les autorités ukrainiennes avaient estimé que plus de 16.000 civils ukrainiens étaient détenus par la Russie, sans préciser le nombre des militaires prisonniers. Le nombre des soldats russes détenus en Ukraine n’a pas été dévoilé.Les deux camps s’accusent mutuellement de violer la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. Plusieurs militaires ukrainiens ont dit à l’AFP avoir été torturés en captivité.

Début d’un nouvel échange de prisonniers de guerre entre Kiev et Moscou

L’Ukraine et la Russie ont annoncé lundi le début d’un nouvel échange de prisonniers de guerre qui se poursuivra ces prochains jours, l’un des rares résultats des récents pourparlers entre les deux belligérants.Ceux-ci n’ont pas précisé, pour des raisons de sécurité, selon Kiev, le nombre des soldats impliqués dans cet échange qui avait été décidé au cours d’un deuxième cycle de négociations directes, à Istanbul, le 2 juin. Russes et Ukrainiens avaient alors convenu de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans.Il s’agissait de l’un des seuls points d’accord trouvés pendant ces pourparlers, en plus d’un échange à venir de plusieurs milliers de corps de soldats tués au combat. Hormis cela, les négociations de paix sont dans l’impasse.- “Un premier groupe” -“Un premier groupe de militaires russes âgés de moins de 25 ans a été rapatrié du territoire sous le contrôle du régime de Kiev. En échange, le même nombre de militaires de l’armée ukrainienne a été transféré”, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.Ce nouvel “échange a commencé aujourd’hui et se déroulera en plusieurs étapes dans les prochains jours”, a ensuite expliqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant que “le processus (était) assez complexe” et “les négociations se poursuivent pratiquement tous les jours”. “Pour des raisons de sécurité, le nombre final des personnes libérées sera rendu public une fois le processus d’échange terminé”, a pour sa part souligné le centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre, ajoutant que l’on continuait aussi à travailler au rapatriement des corps de soldats tués, comme convenu en Turquie.Selon cette source, c’est le 66e échange de prisonniers entre Kiev et Moscou depuis le début de l’invasion russe de grande ampleur en février 2022.Le médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets, a, quant à lui, déclaré que les militaires de son pays échangés lundi étaient “dans leur vaste majorité” en captivité depuis 2022.- Négociations dans l’impasse -Cela fait plus de trois ans que la Russie et l’Ukraine procèdent régulièrement à des échanges de prisonniers et de dépouilles de soldats.Les deux belligérants avaient déjà échangé quelque 1.000 personnes de chaque camp, militaires et civils, à l’issue du premier nouveau cycle de négociations directes à Istanbul, en mai.Ils sont toutefois loin d’un règlement durable du conflit ou même d’un cessez-le-feu.Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes russes ont eu lieu, comme quasiment quotidiennement. La Russie a lancé un nombre record de 479 drones explosifs sur l’Ukraine, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne.La veille, l’armée russe avait affirmé attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et de Zaporijjia déjà partiellement sous contrôle russe, une première en plus de trois ans de conflit.La Russie continue d’avancer des demandes maximalistes, à savoir que l’Ukraine lui cède les territoires dont elle revendique l’annexion et renonce à entrer dans l’Otan. Elle rejette la trêve “inconditionnelle” de 30 jours voulue par Kiev et les Européens, jugeant qu’elle permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.L’Ukraine réclame, de son côté, le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des “garanties de sécurité” de la part des Occidentaux, que ce soit le déploiement de troupes sur place ou des accords militaires. Elle qualifie les exigences russes d'”ultimatums”.En décembre 2024, les autorités ukrainiennes avaient estimé que plus de 16.000 civils ukrainiens étaient détenus par la Russie, sans préciser le nombre des militaires prisonniers. Le nombre des soldats russes détenus en Ukraine n’a pas été dévoilé.Les deux camps s’accusent mutuellement de violer la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. Plusieurs militaires ukrainiens ont dit à l’AFP avoir été torturés en captivité.

Commerce: Chine et USA entament à Londres des discussions pour apaiser les tensions

Un mois après leur rencontre à Genève, les États-Unis et la Chine ont entamé lundi à Londres une nouvelle série de négociations dans le plus grand secret, avec l’espoir de dépasser leurs différends pour prolonger leur fragile trêve commerciale.Cette rencontre entre les deux premières puissances économiques mondiales est scrutée par les marchés. Les analystes estiment cependant qu’elle sera moins fructueuse qu’en Suisse, quand Pékin et Washington avaient convenu d’abaisser considérablement leurs droits de douane respectifs pour 90 jours.”Le vice-premier ministre He Lifeng (…) a commencé à tenir la première réunion sur le mécanisme de consultation commerciale avec la partie américaine à Londres”, a rapporté l’agence de presse officielle Chine nouvelle en début d’après-midi.La délégation américaine est composée du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, de celui au Commerce, Howard Lutnick, et du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer, a affirmé le président Donald Trump vendredi.Les deux capitales s’étaient refusées lundi matin à toute indication sur le déroulement des négociations, qui se tiennent derrière les portes du prestigieux Palais de Lancaster House, en plein centre de Londres.- Métaux stratégiques -Cette rencontre intervient après un échange téléphonique jeudi entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump, tandis que Xi Jinping a demandé à son homologue de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Elles font également suite à un brusque accès de tension la semaine passée, Donald Trump ayant accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”Nous souhaitons que la Chine applique sa part de l’accord. Et c’est sur quoi notre équipe compte discuter” à Londres, a insisté dimanche la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur FoxNews.Les expéditions de terres rares de Pékin, source de discorde entre les deux pays, devraient constituer un enjeu clé des négociations. Ces matières premières sont cruciales pour toute une gamme de produits, dont les batteries de véhicules électriques.Selon Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, “les États-Unis souhaitent que soient rétabli” le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, qui a ralenti depuis le lancement par Donald Trump de la guerre commerciale.Quant à la Chine, elle aimerait “que les États-Unis reconsidèrent les restrictions à l’immigration des étudiants, les limitations d’accès aux technologies avancées, notamment aux microprocesseurs, et facilitent l’accès des fournisseurs technologiques chinois aux consommateurs américains”, ajoute-t-elle.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.- Échanges ralentis -Les deux capitales ont ainsi temporairement mis un terme à l’escalade de droits de douane lancée début avril par Donald Trump, qui a largement ralenti leurs échanges commerciaux.Les exportations chinoises vers les États-Unis ont baissé de 12,7% en mai par rapport à avril, selon des statistiques officielles lundi, à 28,8 milliards de dollars (25,2 milliards d’euros) contre 33 milliards (29 milliards d’euros).Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis, en commençant par les autres pays asiatiques, Japon et Corée du Sud en tête.Il s’est aussi tourné jeudi dernier vers le Canada, avec qui les liens bilatéraux sont tendus, avec un appel entre le Premier ministre chinois Li Qiang et son homologue canadien Mark Carney.Pékin a également proposé à l’Union européenne un “canal vert” pour faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, alors que se profile en juillet un sommet entre l’UE et la Chine.Selon un porte-parole de Keir Starmer, la ministre britannique des Finances Rachel Reeves a profité de ces discussions pour rencontrer dimanche son homologue américain Scott Bessent et le vice-premier ministre chinois Hi Lefeng.mjw-els-pdh-ode-zap/rl

Commerce: Chine et USA entament à Londres des discussions pour apaiser les tensions

Un mois après leur rencontre à Genève, les États-Unis et la Chine ont entamé lundi à Londres une nouvelle série de négociations dans le plus grand secret, avec l’espoir de dépasser leurs différends pour prolonger leur fragile trêve commerciale.Cette rencontre entre les deux premières puissances économiques mondiales est scrutée par les marchés. Les analystes estiment cependant qu’elle sera moins fructueuse qu’en Suisse, quand Pékin et Washington avaient convenu d’abaisser considérablement leurs droits de douane respectifs pour 90 jours.”Le vice-premier ministre He Lifeng (…) a commencé à tenir la première réunion sur le mécanisme de consultation commerciale avec la partie américaine à Londres”, a rapporté l’agence de presse officielle Chine nouvelle en début d’après-midi.La délégation américaine est composée du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, de celui au Commerce, Howard Lutnick, et du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer, a affirmé le président Donald Trump vendredi.Les deux capitales s’étaient refusées lundi matin à toute indication sur le déroulement des négociations, qui se tiennent derrière les portes du prestigieux Palais de Lancaster House, en plein centre de Londres.- Métaux stratégiques -Cette rencontre intervient après un échange téléphonique jeudi entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump, tandis que Xi Jinping a demandé à son homologue de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Elles font également suite à un brusque accès de tension la semaine passée, Donald Trump ayant accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”Nous souhaitons que la Chine applique sa part de l’accord. Et c’est sur quoi notre équipe compte discuter” à Londres, a insisté dimanche la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur FoxNews.Les expéditions de terres rares de Pékin, source de discorde entre les deux pays, devraient constituer un enjeu clé des négociations. Ces matières premières sont cruciales pour toute une gamme de produits, dont les batteries de véhicules électriques.Selon Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, “les États-Unis souhaitent que soient rétabli” le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, qui a ralenti depuis le lancement par Donald Trump de la guerre commerciale.Quant à la Chine, elle aimerait “que les États-Unis reconsidèrent les restrictions à l’immigration des étudiants, les limitations d’accès aux technologies avancées, notamment aux microprocesseurs, et facilitent l’accès des fournisseurs technologiques chinois aux consommateurs américains”, ajoute-t-elle.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.- Échanges ralentis -Les deux capitales ont ainsi temporairement mis un terme à l’escalade de droits de douane lancée début avril par Donald Trump, qui a largement ralenti leurs échanges commerciaux.Les exportations chinoises vers les États-Unis ont baissé de 12,7% en mai par rapport à avril, selon des statistiques officielles lundi, à 28,8 milliards de dollars (25,2 milliards d’euros) contre 33 milliards (29 milliards d’euros).Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis, en commençant par les autres pays asiatiques, Japon et Corée du Sud en tête.Il s’est aussi tourné jeudi dernier vers le Canada, avec qui les liens bilatéraux sont tendus, avec un appel entre le Premier ministre chinois Li Qiang et son homologue canadien Mark Carney.Pékin a également proposé à l’Union européenne un “canal vert” pour faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, alors que se profile en juillet un sommet entre l’UE et la Chine.Selon un porte-parole de Keir Starmer, la ministre britannique des Finances Rachel Reeves a profité de ces discussions pour rencontrer dimanche son homologue américain Scott Bessent et le vice-premier ministre chinois Hi Lefeng.mjw-els-pdh-ode-zap/rl

Commerce: Chine et USA entament à Londres des discussions pour apaiser les tensions

Un mois après leur rencontre à Genève, les États-Unis et la Chine ont entamé lundi à Londres une nouvelle série de négociations dans le plus grand secret, avec l’espoir de dépasser leurs différends pour prolonger leur fragile trêve commerciale.Cette rencontre entre les deux premières puissances économiques mondiales est scrutée par les marchés. Les analystes estiment cependant qu’elle sera moins fructueuse qu’en Suisse, quand Pékin et Washington avaient convenu d’abaisser considérablement leurs droits de douane respectifs pour 90 jours.”Le vice-premier ministre He Lifeng (…) a commencé à tenir la première réunion sur le mécanisme de consultation commerciale avec la partie américaine à Londres”, a rapporté l’agence de presse officielle Chine nouvelle en début d’après-midi.La délégation américaine est composée du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, de celui au Commerce, Howard Lutnick, et du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer, a affirmé le président Donald Trump vendredi.Les deux capitales s’étaient refusées lundi matin à toute indication sur le déroulement des négociations, qui se tiennent derrière les portes du prestigieux Palais de Lancaster House, en plein centre de Londres.- Métaux stratégiques -Cette rencontre intervient après un échange téléphonique jeudi entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump, tandis que Xi Jinping a demandé à son homologue de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Elles font également suite à un brusque accès de tension la semaine passée, Donald Trump ayant accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”Nous souhaitons que la Chine applique sa part de l’accord. Et c’est sur quoi notre équipe compte discuter” à Londres, a insisté dimanche la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur FoxNews.Les expéditions de terres rares de Pékin, source de discorde entre les deux pays, devraient constituer un enjeu clé des négociations. Ces matières premières sont cruciales pour toute une gamme de produits, dont les batteries de véhicules électriques.Selon Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, “les États-Unis souhaitent que soient rétabli” le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, qui a ralenti depuis le lancement par Donald Trump de la guerre commerciale.Quant à la Chine, elle aimerait “que les États-Unis reconsidèrent les restrictions à l’immigration des étudiants, les limitations d’accès aux technologies avancées, notamment aux microprocesseurs, et facilitent l’accès des fournisseurs technologiques chinois aux consommateurs américains”, ajoute-t-elle.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.- Échanges ralentis -Les deux capitales ont ainsi temporairement mis un terme à l’escalade de droits de douane lancée début avril par Donald Trump, qui a largement ralenti leurs échanges commerciaux.Les exportations chinoises vers les États-Unis ont baissé de 12,7% en mai par rapport à avril, selon des statistiques officielles lundi, à 28,8 milliards de dollars (25,2 milliards d’euros) contre 33 milliards (29 milliards d’euros).Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis, en commençant par les autres pays asiatiques, Japon et Corée du Sud en tête.Il s’est aussi tourné jeudi dernier vers le Canada, avec qui les liens bilatéraux sont tendus, avec un appel entre le Premier ministre chinois Li Qiang et son homologue canadien Mark Carney.Pékin a également proposé à l’Union européenne un “canal vert” pour faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, alors que se profile en juillet un sommet entre l’UE et la Chine.Selon un porte-parole de Keir Starmer, la ministre britannique des Finances Rachel Reeves a profité de ces discussions pour rencontrer dimanche son homologue américain Scott Bessent et le vice-premier ministre chinois Hi Lefeng.mjw-els-pdh-ode-zap/rl

Remous autour d’un buste attribué à Donatello en Slovaquie

Le buste, ornant un manoir slovaque, était tombé dans l’oubli dans la tourmente de la Seconde guerre mondiale. Jusqu’à ce qu’il soit attribué à Donatello et placé sous protection par le gouvernement nationaliste, suscitant l’inquiétude du monde culturel.L’historienne Marta Herucova se souvient de sa première rencontre avec cette oeuvre en marbre, dormant dans les réserves du musée Spis à Levoca, dans l’est du pays.”Cela faisait des années que je travaillais sur l’ensemble de la collection, examinant pièce après pièce, et ce fut au tour du buste”, raconte-t-elle à l’AFP.Enregistré sous la lettre N (pour “neznamy autor”, signifiant auteur inconnu) dans la catégorie 19e siècle, il porte l’inscription latine “OPVS DONATELLI” et représente la noble italienne Cécile de Gonzague, contemporaine du maître de la Renaissance.Intriguée, Mme Herucova mène de plus amples recherches sur la sculpture et conclut que “son style, son matériau et la personne représentée correspondent à une œuvre qui pourrait en théorie avoir été réalisée par Donatello” (1386-1466). “Il existe des liens avérés entre lui et la famille des Gonzague, ainsi qu’entre les Gonzague et les derniers propriétaires du buste”, les Csaky, écrit-elle dans un article diffusé en 2021 dans la Revue française de l’Art.Aucune contestation n’ayant été émise par ses pairs européens, la découverte a été rendue publique en février dans le pays d’Europe centrale de 5,4 millions d’habitants.- “Seconde spoliation” -Il aura donc fallu 80 ans pour sortir ce buste de l’anonymat dans lequel l’a plongé la fuite à Vienne de la famille Csaky. En 1945, elle quitte tout devant l’avancée des troupes soviétiques et laisse le précieux objet derrière elle. La demeure est alors occupée par les soldats et transformée sous le communisme en orphelinat, avant de devenir un centre éducatif où les jeunes filles s’amusaient avec la sculpture, soulignant même les paupières à l’encre bleue, raconte Peter Cizmar, le fils d’un ancien employé.Le comte Moritz Csaky avait 11 ans quand il s’est réfugié en Autriche. S’il ne connaît pas son origine, il se souvient du fameux buste placé dans la loggia où se tenaient les dîners l’été, flanqué de deux statues gothiques.L’oeuvre devait être présentée à la presse en avril par le musée mais le rendez-vous a été annulé au dernier moment. Et à la surprise générale, le gouvernement l’a transférée dans un endroit d’abord tenu secret.”Elle n’est pas la propriété de l’Etat” et ne doit pas “faire l’objet de jeux politiques”, a-t-il averti lundi dans un communiqué diffusé par un collectif d’acteurs du secteur culturel, également inquiets du sort de la statue.”Ma famille ne revendique pas sa restitution” mais “j’espère qu’elle ne sera pas victime d’une seconde spoliation et qu’elle retrouvera une place digne et honorable au musée de Spis”, a-t-il poursuivi.- “En sécurité” -La pièce “est en sécurité, sous la garde de la police”, assure de son côté le ministère de la Culture, promettant de l’exposer au public “une fois les conditions réunies”. Face aux critiques, il rejette “toute accusation d’action arbitraire ou illégale”, estimant que des mesures plus strictes de protection auraient dû être prises bien avant.Le nouveau lieu a finalement été révélé: le buste se trouve dans un bâtiment du ministère de l’Intérieur à Topolcianky, dans le centre du pays.Marta Herucova met en garde les autorités contre toute opération de restauration qui lui ferait perdre “sa patine”. “Nous n’avons ni l’expérience ni la technique” en Slovaquie, insiste-t-elle.Si son authenticité est confirmée, il s’agirait de la huitième oeuvre signée de Donatello dans le monde.Marta Herucova, elle-même prudente, espère qu’une collaboration avec des experts internationaux permettra de corroborer ses dires. Pour l’heure, les recherches ont été stoppées du fait de la valse des directeurs d’institutions et du gel des fonds décidés par la très critiquée ministre de la Culture d’extrême droite Martina Simkovicova.Maria Novotna, ex-directrice du musée Spis présente quand la statue est arrivée en 1975, passant alors inaperçue, n’aurait jamais pensé qu’un Donatello se trouve en Slovaquie. “Ce n’est pas tous les jours” qu’on découvre une oeuvre d’une telle importance historique, s’enthousiasme-t-elle.