Netanyahu accuse le Hamas d’avoir tué les deux enfants Bibas, jure de le punir

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a juré vendredi de punir le Hamas, accusé des “meurtres horribles” des deux enfants otages de la famille Bibas, dont les corps ont été remis à Israël mais sans leur mère.La famille Bibas a pour sa part accusé M. Netanyahu, d’avoir “abandonné” ses proches le jour de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, et durant leur captivité, ajoutant qu’elle attendait toujours de connaître le “sort” de la mère des garçonnets, Shiri Bibas. Les autorités israéliennes ont annoncé qu’un corps remis jeudi par le Hamas avec ceux des enfants n’était pas, comme l’affirmait le mouvement islamiste palestinien, celui de Shiri Bibas, mais d’une femme à Gaza. Le Hamas a reconnu “une possible erreur”.Malgré ces développements, le Hamas a confirmé qu’il libèrerait samedi six otages israéliens, dans le cadre de l’accord de trêve à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice. Selon le Club des prisonniers palestiniens, 602 détenus palestiniens doivent en échange sortir des prisons israéliennes. Les corps d’Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de quatre ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement ont été restitués avec celui d’Oded Lifshitz, un otage octogénaire.”Sur la base des indicateurs de diagnostic” ils “ont été brutalement tués en captivité en novembre 2023 par des terroristes palestiniens”, a affirmé l’armée israélienne, qui a ensuite dit que leurs meurtriers avaient agi “à mains nues”.- “Des monstres” -M. Netanyahu a dénoncé des “meurtres horribles” commis par “des monstres”. “Avec un cynisme inimaginable, ils n’ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants (…) et ont placé le corps d’une femme de Gaza dans le cercueil”, avait-il déclaré plus tôt. Il a promis d’agir pour que le Hamas “paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord”.Le Hamas, qui avait affirmé en novembre que Shiri Bibas et ses enfants avaient été tués dans une frappe israélienne, a admis “la possibilité d’une erreur ou d’un mélange de corps”, soulignant n’avoir “aucun intérêt à ne pas se conformer” à l’accord ou “retenir des corps” d’otages.”Ce peut être une erreur. Cela peut être délibéré. Il peut s’agir de n’importe quoi”, estime à Jérusalem David Shemer, un musicien de 72 ans, exprimant l’espoir qu’Israël ne riposte pas: “la vengeance est une impulsion très humaine, mais elle est inutile”. Par la voix de son porte-parole, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a souligné qu’il était “impératif de respecter la dignité des personnes décédées et de veiller à ce que leurs dépouilles soient rendues à leurs familles conformément” au droit international.  Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7-Octobre, dont 67 sont toujours captifs à Gaza, parmi lesquels 35 morts, selon l’armée. Son père a été libéré de Gaza le 1er février dernier.- Négociations retardées – Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de la première phase de l’accord de trêve conclu via les médiateurs – Egypte, Qatar, Etats-Unis.Jeudi, M. Netanyahu avait dénoncé la mise en scène organisée par le Hamas pour l’occasion, à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, réaffirmant sa détermination à “éliminer” le mouvement, au pouvoir dans le territoire palestinien depuis 2007. Des combattants armés et cagoulés ont exposé sur un podium quatre cercueils noirs, surmontés d’un poster montrant M. Netanyahu le visage maculé de sang, affublé de dents de vampire. C’était la première fois que le Hamas remettait des corps d’otages depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par son attaque du 7-Octobre. Plusieurs otages morts ont été retrouvés par l’armée israélienne durant ses opérations dans le territoire palestinien. Au cours de la première phase de l’accord, devant s’achever le 1er mars, 22 otages israéliens ont été remis à Israël, contre la libération de plus de 1.100 prisonniers palestiniens, au cours de cinq échanges successifs.Selon le Hamas, les six otages devant être libérés samedi sont les derniers captifs vivants devant rentrer en Israël d’ici le 1er mars. Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent être remis par le Hamas en échange de 1.900 Palestiniens détenus par Israël durant la première phase de l’accord. Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois”, et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza lors de la deuxième phase.Mais les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, les deux parties s’accusant mutuellement de violations de la trêve. La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.214 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé.

Texas measles outbreak reaches 90, mostly unvaccinated

A measles outbreak that began in northwest Texas last month has now sickened 90 people, the vast majority of whom were unvaccinated, according to state data released Friday — and the figure is expected to rise further.The outbreak comes as Robert F. Kennedy Jr. begins his tenure as US health secretary, a role that grants him significant authority over immunization policy.Kennedy, a vocal vaccine skeptic, has repeatedly and falsely linked the measles, mumps and rubella (MMR) vaccine to autism, a claim widely debunked by scientific research.At least 77 of the cases in Texas involve children, while 10 are adults, with data unavailable for the remaining three.Sixteen patients have been hospitalized with the highly contagious disease, which is best known for its rash but can also cause pneumonia, brain swelling and other severe complications.Only five of the cases have been reported among vaccinated individuals. The majority of patients were unvaccinated, or their vaccination status remains unknown.Infants are not eligible for their first dose of the MMR vaccine until 12 to 15 months of age, leaving them vulnerable in early life. People with immune-compromising conditions are also at higher risk of severe illness.Childhood vaccination rates have been declining across the US, a trend that accelerated during the Covid-19 pandemic amid concerns over the rapid deployment of mRNA vaccines and widespread misinformation, further eroding public trust in health institutions.The outbreak epicenter is Gaines County in west-central Texas, which has reported 57 confirmed cases.Texas law allows vaccine exemptions for reasons of conscience, including religious beliefs. The county is home to a significant Mennonite community, a Christian sect that has historically shown vaccine hesitancy.In 2023, the US reported 285 measles cases, according to the Centers for Disease Control and Prevention (CDC). The worst recent outbreak occurred in 2019, when 1,274 cases — mostly within Orthodox Jewish communities in New York and New Jersey — resulted in the highest national total in decades.Before the measles vaccine was introduced in 1963, the disease infected an estimated three to four million Americans annually, according to the CDC.While measles was declared eliminated in the US in 2000, outbreaks continue to occur each year. Globally, the disease remains a major killer, claiming tens of thousands of lives annually.Meanwhile, the Trump administration has postponed a routine meeting of an independent advisory panel that makes vaccine recommendations to the CDC.The meeting, originally set for February 26-28, was scheduled to discuss vaccines for meningococcal disease, influenza and chikungunya, a viral disease that causes fever and joint pain.The CDC website now states that the meeting was postponed to “accommodate public comment in advance of the meeting,” but no new date has been announced.

Un sommet arabe à Ryad pour répondre au projet de Trump pour Gaza

Des pays du Golfe, l’Egypte et la Jordanie ont tenu vendredi un sommet “informel” à Ryad, pour discuter d’un plan alternatif au projet de Donald Trump de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer la population du territoire palestinien dévasté par la guerre.Une source proche du gouvernement saoudien a confirmé à l’AFP que le sommet “s’est tenu et s’est achevé dans l’après-midi” vendredi.”Les discussions étaient confidentielles”, a-t-elle ajouté alors qu’aucun communiqué officiel n’a été publié à l’issue de la rencontre. La source a fait état de l'”absence” de Oman, les cinq autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ayant participé au sommet.Les médias officiels saoudiens ont évoqué une “rencontre fraternelle, informelle”, sans préciser sa teneur, la chaîne Al Ekhbariya publiant une photo de groupe des participants, souriant, avec le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, sans cravate. La présidence égyptienne a annoncé, dans un communiqué, que le président Sissi a quitté Ryad après avoir participé à une “rencontre informelle autour de la question palestinienne”.Dès avant la rencontre, l’Arabie saoudite a tenté de modérer les attentes en qualifiant la rencontre d'”informelle”, précisant que ses décisions figureraient à l’ordre du jour du sommet arabe prévu en Egypte le 4 mars.La vision du président américain pour Gaza a fait l’objet d’un large consensus arabe mais des divergences pourraient apparaître quant à la question de la gouvernance future du territoire palestinien et du financement de sa reconstruction, soulignent diplomates et experts.”Nous sommes à un tournant historique majeur du conflit israélo-arabe ou israélo-palestinien (…) où les Etats-Unis, sous la présidence de Trump, pourraient instaurer de nouvelles réalités irréversibles sur le terrain”, estime Andreas Krieg, du King’s College de Londres. Il s’agit selon lui de la rencontre “la plus importante depuis très longtemps” dans la région.La bande de Gaza a été ravagée par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, qui a pris le pouvoir dans le petit territoire en 2007. Elle a été déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Sa reconstruction est estimée à plus de 53 milliards de dollars, selon l’ONU.Le président américain propose le déplacement de ses 2,4 millions d’habitants en Jordanie et en Egypte et la transformation du petit territoire palestinien en “Riviera du Moyen-Orient”.Son projet a soulevé un tollé international, Israël l’a toutefois soutenu.Le roi de Jordanie avait indiqué la semaine dernière devant des journalistes à Washington que l’Egypte présenterait une réponse au projet de Donald Trump.- Plan égyptien -La réunion devait se pencher sur un “plan égyptien de reconstruction” de la bande de Gaza, avait indiqué une source proche du gouvernement saoudien.L’Egypte n’a pas officiellement évoqué son plan, mais selon Mohammed Hegazy, membre du Conseil égyptien des affaires étrangères, un groupe de réflexion influent au Caire, il est composé de trois phases étalées sur trois à cinq ans.”Pendant la première phase, de six mois, (…) des équipements lourds déblaieront les décombres et trois zones sécurisées pour reloger les déplacés seront aménagées”, explique l’ex-diplomate. “Des logements mobiles seront fournis.”La seconde phase nécessitera “une conférence internationale sur la reconstruction”, précise-t-il.Et la troisième visera à “relancer un processus politique en vue d’une solution à deux Etats”, israélien et palestinien vivant côte à côte, pour régler ce conflit vieux de plusieurs décennies, ajoute-t-il. Une solution rejetée par Israël.”Le plus grand défi du plan égyptien est son financement”, a indiqué un diplomate arabe à l’AFP, tout comme la question particulièrement sensible de la gouvernance de Gaza après la guerre.La source proche du gouvernement saoudien a estimé qu’un “accord” devrait être trouvé entre les dirigeants arabes.”Il serait inconcevable que les dirigeants arabes se réunissent sans parvenir à une vision commune, mais l’essentiel réside dans le contenu de cette vision et dans la capacité à la mettre en Å“uvre”, nuance un diplomate.Pour Andreas Krieg, c’est “une occasion exceptionnelle pour les Saoudiens de mobiliser l’ensemble des pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que l’Egypte et la Jordanie, afin de définir une position commune” face au projet de Donald Trump.

Un sommet arabe à Ryad pour répondre au projet de Trump pour Gaza

Des pays du Golfe, l’Egypte et la Jordanie ont tenu vendredi un sommet “informel” à Ryad, pour discuter d’un plan alternatif au projet de Donald Trump de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer la population du territoire palestinien dévasté par la guerre.Une source proche du gouvernement saoudien a confirmé à l’AFP que le sommet “s’est tenu et s’est achevé dans l’après-midi” vendredi.”Les discussions étaient confidentielles”, a-t-elle ajouté alors qu’aucun communiqué officiel n’a été publié à l’issue de la rencontre. La source a fait état de l'”absence” de Oman, les cinq autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ayant participé au sommet.Les médias officiels saoudiens ont évoqué une “rencontre fraternelle, informelle”, sans préciser sa teneur, la chaîne Al Ekhbariya publiant une photo de groupe des participants, souriant, avec le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, sans cravate. La présidence égyptienne a annoncé, dans un communiqué, que le président Sissi a quitté Ryad après avoir participé à une “rencontre informelle autour de la question palestinienne”.Dès avant la rencontre, l’Arabie saoudite a tenté de modérer les attentes en qualifiant la rencontre d'”informelle”, précisant que ses décisions figureraient à l’ordre du jour du sommet arabe prévu en Egypte le 4 mars.La vision du président américain pour Gaza a fait l’objet d’un large consensus arabe mais des divergences pourraient apparaître quant à la question de la gouvernance future du territoire palestinien et du financement de sa reconstruction, soulignent diplomates et experts.”Nous sommes à un tournant historique majeur du conflit israélo-arabe ou israélo-palestinien (…) où les Etats-Unis, sous la présidence de Trump, pourraient instaurer de nouvelles réalités irréversibles sur le terrain”, estime Andreas Krieg, du King’s College de Londres. Il s’agit selon lui de la rencontre “la plus importante depuis très longtemps” dans la région.La bande de Gaza a été ravagée par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, qui a pris le pouvoir dans le petit territoire en 2007. Elle a été déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Sa reconstruction est estimée à plus de 53 milliards de dollars, selon l’ONU.Le président américain propose le déplacement de ses 2,4 millions d’habitants en Jordanie et en Egypte et la transformation du petit territoire palestinien en “Riviera du Moyen-Orient”.Son projet a soulevé un tollé international, Israël l’a toutefois soutenu.Le roi de Jordanie avait indiqué la semaine dernière devant des journalistes à Washington que l’Egypte présenterait une réponse au projet de Donald Trump.- Plan égyptien -La réunion devait se pencher sur un “plan égyptien de reconstruction” de la bande de Gaza, avait indiqué une source proche du gouvernement saoudien.L’Egypte n’a pas officiellement évoqué son plan, mais selon Mohammed Hegazy, membre du Conseil égyptien des affaires étrangères, un groupe de réflexion influent au Caire, il est composé de trois phases étalées sur trois à cinq ans.”Pendant la première phase, de six mois, (…) des équipements lourds déblaieront les décombres et trois zones sécurisées pour reloger les déplacés seront aménagées”, explique l’ex-diplomate. “Des logements mobiles seront fournis.”La seconde phase nécessitera “une conférence internationale sur la reconstruction”, précise-t-il.Et la troisième visera à “relancer un processus politique en vue d’une solution à deux Etats”, israélien et palestinien vivant côte à côte, pour régler ce conflit vieux de plusieurs décennies, ajoute-t-il. Une solution rejetée par Israël.”Le plus grand défi du plan égyptien est son financement”, a indiqué un diplomate arabe à l’AFP, tout comme la question particulièrement sensible de la gouvernance de Gaza après la guerre.La source proche du gouvernement saoudien a estimé qu’un “accord” devrait être trouvé entre les dirigeants arabes.”Il serait inconcevable que les dirigeants arabes se réunissent sans parvenir à une vision commune, mais l’essentiel réside dans le contenu de cette vision et dans la capacité à la mettre en Å“uvre”, nuance un diplomate.Pour Andreas Krieg, c’est “une occasion exceptionnelle pour les Saoudiens de mobiliser l’ensemble des pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que l’Egypte et la Jordanie, afin de définir une position commune” face au projet de Donald Trump.

Hail Donald Caesar! Or so some Trump backers want

President Donald Trump, yes. But what about King Trump or even Donald Caesar?The thoroughly un-American idea has been aired repeatedly in Washington since the Republican began his second term a month ago.And it’s not just radiating from the wild fringes of Trump’s nationalist-populist Make America Great Again movement known as MAGA.It’s coming from the 78-year-old billionaire himself.”LONG LIVE THE KING!” Trump crowed Wednesday on his Truth Social platform to celebrate his government’s nixing of the New York City congestion pricing plan.The White House then posted a fake magazine cover on its official X account, repeating the slogan and showing Trump wearing a golden crown.Trump has a long history of suggesting he might serve more than the two terms allowed by the US Constitution.What was often dismissed as joking during his first term looked darker after Trump refused to concede his 2020 loss to Joe Biden, then stoked his millions of followers to believe the election was rigged — culminating with the January 6, 2021 assault on the US Capitol.As Trump launches his second presidency with an unprecedented demonstration of executive power — using the world’s richest man Elon Musk to dismantle swaths of the government — giddy supporters want even more.Much more.- Donald Caesar? Napoleon? -“We love the idea of Trump as our Julius Caesar-type figure,” Shane Trejo, from a group called Republicans for National Renewal, told reporters at the conservative CPAC conference in Washington.Trejo stood alongside a poster showing the elderly Trump as a rather more youthful Roman emperor with a chiseled face, laurel wreath and a toga.Mixing his imperial metaphors, Trejo also described Trump as a “Napoleonic figure” capable of leading “our country out of perdition and into greatness.”Republicans for National Renewal is lobbying Congress to approve a constitutional amendment to the two-terms limit.According to the House Republican who introduced the resolution, Andy Ogles of Tennessee, Trump is “the only figure in modern history capable of reversing our nation’s decay and restoring America to greatness” and therefore should be given more time in power.Amending the constitution would require a two-thirds majority in both the House and Senate. That’s all but impossible to achieve.But Republicans for National Renewal’s website proposes emulating a trick used by Russia’s Vladimir Putin and working around the term limits by getting a placeholder elected instead.In the US version, Trump’s son Don Jr. “could run on a Trump/Trump ticket before gracefully resigning on Jan. 21, 2028 after securing victory,” the website says.”This plan while unorthodox would show that MAGA cannot be stopped by any procedural rule.”Another supporter calling to extend the Trump era is former advisor and highly influential right-wing strategist Steve Bannon.”We want Trump in ’28,” Bannon said at CPAC. “A man like Trump comes along only once or twice in a country’s history.”Bannon, who emulated a viral Musk moment from January in making what looked like a Nazi salute from the stage, led the crowd in chants of, “We want Trump!”Trump has done nothing to tamp down the talk, even if it goes against the grain of the founding US principles.Just this Thursday, Trump asked guests at a White House event: “Should I run again?”The response was shouts of “Four more years!”No chance, say the constitutionalists.But Trump clearly is thrilled by the controversy — and sure that the crown fits.”He who saves his Country does not violate any Law,” Trump wrote on Truth Social last week.The origin of the phrase, according to some historians? Napoleon Bonaparte — the French general who crowned himself emperor in 1804.

L’assaillant de Salman Rushdie reconnu coupable de tentative de meurtre aux Etats-Unis

L’Américano-Libanais de 23 ans qui avait agressé au couteau en 2022 l’écrivain Salman Rushdie, symbole de la liberté d’expression, a été reconnu coupable vendredi de tentative de meurtre par un jury américain après deux semaines de procès. Hadi Matar, qui a grandi aux Etats-Unis, a été “reconnu coupable” des deux crimes pour lesquels il était poursuivi au tribunal de Mayville, dans le nord de l’Etat de New York, à savoir tentative de meurtre et agression, a annoncé un porte-parole de la juridiction dans un courriel transmis à l’AFP.La peine à laquelle il doit être condamné sera annoncée dimanche matin, a-t-on appris de même source, alors qu’Hadi Matar, qui a toujours plaidé non coupable dans cette affaire, encourt pour ces faits respectivement 25 et sept années de prison.Il avait, le 12 août 2022, lardé de coups de couteau l’auteur des “Versets sataniques” – ouvrage qui avait valu il y a plus de trente ans à Salman Rushdie une fatwa de l’Iran, qui le jugeait blasphématoire -, dans une attaque après laquelle l’écrivain américano-britannique a perdu l’usage de son oeil droit.L’écrivain Américano-Britannique de 77 ans, né en Inde, a été agressé à l’été 2022 devant près d’un millier de personnes lors d’une conférence sur la protection de la liberté des écrivains, dans une paisible région frontalière du Canada.- Rushdie s’est vu “mourir” -A la barre du tribunal de Mayville, où il s’est présenté la semaine dernière avec son oeil droit caché derrière un verre teinté, il a notamment raconté s’être vu “mourir” lors de cette attaque. Il en avait déjà fait le récit dans un livre, “Le couteau”. Hadi Matar est passé “tout près” de tuer Salman Rushdie, avait pour sa part affirmé à l’ouverture du procès le procureur Jason Schmidt.L’auteur des faits avait été arrêté dans la foulée. Quelques jours après l’agression, il avait été interviewé depuis sa prison par le tabloïd New York Post, auquel il avait confié avoir été “surpris” que Salman Rushdie ait survécu.Il n’avait pas dit, en revanche, s’il avait été inspiré par la fatwa lancée en 1989 par l’ayatollah Khomeini, à la tête de l’Iran à l’époque, mais a souligné qu’il ne “(l’aimait) pas” et lui reprochait d’avoir “attaqué l’islam”.Hadi Matar est aussi inculpé devant la justice fédérale américaine pour “acte de terrorisme au nom du Hezbollah”, le mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran. Téhéran a nié toute implication.Henry Reese, cofondateur de “Pittsburgh Ville Refuge”, un projet d’aide aux écrivains en exil, avait aussi été blessé dans l’agression.

Une institutrice condamnée à une amende pour avoir violenté une enfant de 3 ans

Une institutrice de 52 ans a été condamnée vendredi à 3.000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis, pour avoir violenté une enfant de 3 ans en classe à Paris, après avoir perdu son “sang-froid”.Le tribunal correctionnel de Paris a décidé de ne pas inscrire cette condamnation à son casier judiciaire.Les juges ont tenu compte de “l’intensité du coup porté”, ainsi que du contexte de “forte pression” pesant sur l’institutrice, et du fait qu’il s’agissait d’un “fait isolé”.La prévenue devra en outre verser au total 1.600 euros de dommages et intérêts, ainsi que 1.000 euros à la mère de la victime, sa représentante légale. Bien moins que les quelque 20.000 euros demandés.L’enseignante est “soulagée”, a déclaré à la presse son avocat, Me Laurent Hazan.Pour la partie civile, Me Vanessa Edberg a estimé que “justice a été rendue” et que l’enfant, qui a changé d’école, va mieux.Le parquet avait requis quatre mois de prison avec sursis.Filmée par une mère d’élève, la vidéo de la scène montrait l’institutrice asséner un violent coup au niveau du dos à une petite fille en larmes, dans l’école maternelle des Frères Voisin située dans le XVe arrondissement de Paris.Ce 3 septembre était un lendemain de rentrée difficile dans cette classe de petite section de maternelle, où l’enseignante a 29 élèves à accueillir, certains atteints de handicap.Selon le récit de l’institutrice, la fillette vit mal la séparation d’avec sa mère.Elle fait “une crise d’hystérie” comme l’enseignante n’en avait “jamais vu” en près de 30 ans de carrière. L’enfant jette une chaise, qui frôle l’un de ses petits camarades. “J’ai eu peur qu’elle se blesse ou qu’elle blesse un autre élève”, raconte-t-elle au tribunal.”J’ai perdu mon sang-froid”, “perdu mes moyens”, s’étrangle l’institutrice, prise de sanglots.L’enseignante veut lui donner une “tape sur les fesses”, qui touchera en fait son dos. L’enfant continue sa “crise”, “a pris des papiers sur mon bureau qu’elle a balancés par terre”, l’institutrice lui asperge le visage d’eau avec un vaporisateur qui sert pour rafraîchir les enfants quand il fait chaud.- “Tsunami” -“J’ai tout de suite réalisé que j’avais commis une faute professionnelle”, explique l’enseignante.Elle évoque la perte d’un proche juste avant la rentrée, après un été durant lequel elle a connu des problèmes de santé.”Je suis quand même allée au travail” ce jour-là, raconte-t-elle, car “quand on est absent on n’est jamais remplacé”. “Je me suis peut-être sur-estimée par rapport à mon état”.La part des choses? “C’est un tout”, répond-elle, “j’ai du mal à quantifier”.La très large médiatisation a été un “tsunami”, poursuit l’enseignante, “passionnée” par ce métier qu’elle voudrait reprendre, “mais pas dans une école aussi difficile”.Car l’école des Frères Voisin devrait selon elle être classée réseau d’éducation prioritaire, et bénéficier de davantage de moyens: “niveau conditions de travail, c’est intenable”, avec “de plus en plus d’élèves” et “de plus en plus d’élèves en situation de handicap”.Elle est depuis les faits suspendue par l’Éducation nationale.- “Certificats de complaisance” -Tenant à présenter ses “excuses” à l’enfant et sa famille, elle dit souhaiter un retour à une vie normale, que ce soit pour elle ou pour l’enfant.Pour l’avocate de la mère de la petite fille, Me Vanessa Edberg, l’enseignante aurait dû “se mettre à hauteur de cette enfant”, qui attendait avec impatience sa première rentrée scolaire.Affirmant que l’enfant qu’elle décrit comme traumatisée n’a pas pu retrouver le chemin de l’école avec confiance, elle a demandé 4.000 euros pour le préjudice physique, 15.000 pour le préjudice psychologique.”On a créé du buzz (…) pour vous demander des indemnités exorbitantes”, s’est insurgé le conseil de l’enseignante soulignant que “la justice se rend ici, pas sur les plateaux télé”.”C’est quasiment une victime d’acte de terrorisme”, a plaidé Me Laurent Hazan, s’en prenant aux “certificats de complaisance, ou en tout cas peu sérieux et peu crédibles” invoqués par la partie civile.Pour sa cliente “à la carrière irréprochable”, qui “regrette ce qu’elle a fait” et a “spontanément engagé un travail de thérapie”, il avait demandé au tribunal de prononcer une dispense de peine.

Foot: Oliver Kahn en opération séduction à Bordeaux, Gerard Lopez “pas vendeur”

Oliver Kahn pousse ses pions pour les Girondins: l’ex-gardien international allemand a séduit vendredi à Bordeaux les collectivités locales qui ont jugé “sérieux” son projet de reprise du club actuellement en N2, la 4e division du foot français, mais le propriétaire Gerard Lopez n’est “pas vendeur”, selon son entourage.Accompagné de l’ex-président marseillais Jacques-Henri Eyraud, l’ancienne gloire du Bayern Munich (55 ans) a pu exposer ses plans pour ce monument du football français, victime de ses déboires financiers et rétrogradé l’été dernier au niveau amateur.Pour le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui a reçu vendredi après-midi l’ex-gardien de but aux 86 sélections en équipe d’Allemagne, le projet présenté “a l’air sérieux”. “Ce qui m’a le plus intéressé, a poursuivi l’élu écologiste, c’est qu’ils confirment leur volonté d’acquérir en même temps le stade.”Le grand stade de Bordeaux (42.000 places), construit pour l’Euro-2016, appartient à la Métropole, mais est exploité par la société SBA, filiale des groupes de BTP Vinci et Fayat qui a du mal à le remplir en l’absence d’un club de foot résident évoluant dans l’élite. – “Assez déterminés” -La présidente de la Métropole, Christine Bost, qui a reçu vendredi matin Kahn et son partenaire d’affaires Eyraud, ancien président de l’Olympique de Marseille (2016-2021), a elle aussi évoqué “une rencontre sérieuse avec des gens sérieux”, “assez déterminés”. Sur la question du stade, a-t-elle souligné, “les portes sont ouvertes et ça peut potentiellement faire partie de leur projet global”. L’enceinte et son coût font l’objet depuis des mois de dissensions avec l’opérateur SBA, qui est en conciliation avec la Métropole pour tenter d’obtenir une révision du contrat d’exploitation et a plusieurs fois laissé planer le spectre d’un dépôt de bilan.Pierre Hurmic n’a pas donné de détails sur l’identité des partenaires financiers susceptibles d’accompagner Kahn dans son projet de reprise, laissant ce dernier communiquer sur ce point “le moment venu”. Mais il a précisé que la piste saoudienne évoquée dernièrement dans différents médias n’était “pas du tout ce vers quoi on s’est orienté”.  “Ce qui semble prévaloir dans leur philosophie, c’est d’abord le projet sportif”, a pour sa part déclaré Christine Bost. “C’est ce qui nous anime aussi.”- “Lopez souhaite garder la main” -L’hypothèse d’une vente du club a néanmoins été douchée vendredi soir par l’entourage de Gerard Lopez, propriétaire du club relégué administrativement cet été de Ligue 2 en N2 avec un passif estimé à 118 millions d’euros.”Pour qu’il y ait une vente, il faut un vendeur et Gerard Lopez n’a pas l’intention de vendre aujourd’hui. Ce n’est pas aux élus locaux de prendre cette décision”, a déclaré à l’AFP une source proche du club sextuple champion de France, ajoutant: “Gerard Lopez souhaite garder la main.”Sous la direction de l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois, arrivé aux commandes en 2021 en succédant à plusieurs fonds (GACP, King Street, Fortress), les Girondins ont été relégués en Ligue 2, puis se sont placés l’été dernier sous la protection du tribunal de commerce, abandonnant statut professionnel et centre de formation.L’actuel propriétaire des Girondins, engagé dans un plan de redressement du club, a laissé la porte ouverte à l’entrée au capital de partenaires “minoritaires”.Son entourage met néanmoins en garde sur la solidité financière exigée de tout investisseur potentiel. “De ce que l’on comprend de ce plan-là (Kahn et Eyraud, NDLR), on a deux personnes qui représentent des investisseurs et qui n’investissent pas leur propre argent, comme GACP. Et à Bordeaux, on connaît le risque”, prévient cette source.Kahn, ancien gardien vedette de la Mannschaft et du Bayern Munich (632 matches disputés), a affronté deux fois les Girondins dans sa carrière (en 1993 avec Karlsruhe puis en 1996 lors de la finale de la Coupe de l’UEFA remportée par le Bayern).Il avait confirmé début janvier au quotidien populaire allemand Bild l’existence de “discussions concernant une éventuelle implication aux Girondins de Bordeaux” en précisant qu’elles en étaient “à un stade initial”.Après sa carrière sportive, Kahn a siégé au conseil d’administration du club bavarois à partir de 2019, puis a été président de son conseil exécutif en 2022 avant d’être démis de ses fonctions l’année suivante. 

Airbags défectueux: plus de 2,3 millions de véhicules encore concernés, immobilisation chez Volkswagen

Plus de 2,3 millions de véhicules circulant en France métropolitaine doivent encore se faire remplacer leurs airbags défaillants de marque Takata, a annoncé vendredi soir le gouvernement, en révélant aussi une campagne d’immobilisation chez Volkswagen après celle de Citroën.”Au total, les airbags de plus de 2,3 millions de véhicules sont encore à remplacer en métropole. Afin d’en informer au mieux les propriétaires, une mention sera portée sur le procès-verbal du contrôle technique des véhicules visés par une campagne de rappel à partir de début mars”, a précisé le ministère chargé des Transports dans un communiqué.De même source, le groupe Volkswagen a demandé cette semaine à plus de 250.000 clients français de ne plus conduire leur voiture, rendue dangereuse par ces airbags défaillants.Le groupe allemand a lancé un rappel “stop drive” pour des modèles d’Audi (A3, A4, A5…) et Volkswagen (Fox, Up, Crafter et Polo) fabriqués entre 2006 et 2013, selon le ministère. Contactés par l’AFP vendredi soir, les services du groupe en France n’ont pas réagi dans l’immédiat.Ces modèles étaient déjà appelés à changer d’airbags depuis 2024 dans le cadre d’un rappel classique. Volkswagen avait également lancé en janvier un premier “stop drive” en outremer.Ces coussins à air sont susceptibles de causer de graves blessures et ont déjà provoqué au moins un décès en France métropolitaine et onze en outremer, où le climat dégrade plus vite un de leurs composants, selon le ministère des Transports.- Depuis 2014 -Nissan, BMW ou Toyota, entre autres, ont rappelé des millions de véhicules équipés de ces airbags dangereux de marque Takata, avec des campagnes de rappels encore en cours aujourd’hui.Citroën a lancé de son côté lundi une immobilisation massive de quelque 236.900 véhicules dans le nord de la France, après avoir lancé une première campagne au printemps 2024 dans le sud de l’Europe.Le scandale des airbags du fabricant japonais – qui a fait faillite entre-temps – secoue le secteur de l’automobile depuis 2014: à cause d’un gaz qui vieillit mal dans les climats chauds et humides, ils risquent d’exploser en projetant des pièces sur les conducteurs.Vendredi soir, le ministère chargé des Transports a rappelé que “dans les départements et régions d’Outre-mer, les constructeurs ont mis en place un rappel pour les 80.000 véhicules dont les airbags n’ont pas encore été remplacés et un stop drive pour ceux dont la durée de vie en sécurité des airbags est dépassée”.Il a par ailleurs révélé qu’une solution avait “été trouvée pour les véhicules de la marque BMW qui n’avait plus de concessionnaire en Guadeloupe et en Martinique”. Le ministère a précisé avoir imposé à la marque bavaroise “de mettre en Å“uvre rapidement un rappel sous peine d’astreintes financières. Par conséquent, depuis le 17 février, un nouveau partenariat a été mis en place avec une entreprise locale afin de remplacer les airbags au plus vite”.Le ministère, qui a mis en place pour mettre à jour la liste des véhicules concernés, a rappelé vendredi que “la transmission de ces informations est une obligation pour les constructeurs qui, à défaut de transparence, s’exposent à des sanctions financières”.Â