En meeting dans le Loiret, le RN et ses alliés unis contre Bruxelles et derrière Marine Le Pen

Un an après leur percée aux élections européennes, le Rassemblement national et ses alliés continentaux se sont retrouvés en meeting près de Montargis, pour afficher leur unité contre les institutions de Bruxelles et leur soutien indéfectible à Marine Le Pen, dont la candidature à la présidentielle est en suspens.Soudés et offensifs, ils ont dénoncé la décision de justice qui pourrait empêcher Mme Le Pen de se présenter en 2027. “Ni ici, ni nulle part en Europe, nous les laisserons interdire aux peuples de choisir leurs dirigeants”, a lancé celle-ci aux quelques milliers de partisans galvanisés, venus l’acclamer dans une cour de ferme de Mormant-sur-Vernisson.Soleil de plomb, odeur de friture et marée de drapeaux bleu blanc rouge de rigueur, la triple candidate à la présidentielle, affirmant que “l’on veut (lui) interdire, en violant tous les principes du droit (…) de se présenter” à nouveau, a lancé une lourde charge contre une Union européenne qualifiée “d’empire marchand, wokiste, ultralibéral”, accusée de “mettre son énergie dans un projet de guerre programmée”Son jeune dauphin Jordan Bardella a dénoncé à l’unisson un “monstre bureaucratique gouverné par des technocrates” et son “pacte européen pour les migrations (…) qui force la France à répartir les migrants dans nos villes et nos villages”.Gros succès à l’applaudimètre, et démonstration de loyauté entre la patronne du RN et son probable remplaçant si la cour d’appel devait confirmer l’an prochain l’inéligibilité de Marine Le Pen.Une harmonie scellée au pied de l’estrade par un bain de foule commun. Pour mieux faire taire les rumeurs de rivalité naissante entre le populaire président du parti à la flamme et son aînée?- “Deep state” et grand remplacement -En tout cas, c’est bien Marine Le Pen qui était à l’honneur dans toutes les interventions. “Une combattante courageuse, (qui) ne vous trahit jamais (et) suit toujours la loi de l’honneur”, a salué Viktor Orban.Le Premier ministre hongrois a au passage embrassé la théorie complotiste du grand remplacement, comparant la politique migratoire européenne à “un échange organisé de populations pour remplacer le socle culturel” du Vieux continent.Avec la même véhémence, Matteo Salvini a pointé “une invasion de clandestins, principalement islamistes”, selon lui “financée et organisée dans le silence de Bruxelles”. Quitte à “essayer de bloquer” ceux qui s’y opposent “avec tous les moyens possibles”.Mais “ils vont échouer” car “la victoire appartient aux plus tenaces” et “nous sommes du bon côté de l’Histoire”, a ajouté en français le vice-président du Conseil des ministres italien.Dans la langue de Molière également, le tchèque Andrej Babis a fustigé un “deep state” (état profond) mêlant “bureaucratie européenne, médias traditionnels (et) activistes progressistes”, tandis que le flamand Tom Van Grieken a harangué la foule en affirmant que “Marine Le Pen fait trembler le système” et que “si la France se lève, l’Europe suivra”.”Elle sera présidente, ils ne pourront pas l’empêcher. La France a besoin que Marine arrive et l’Europe a besoin que la France revienne”, a martelé l’espagnol Santiago Abascal.Pour l’occasion, le président du parti Vox et de l’alliance des Patriotes (forte de 85 eurodéputés sur 720), a annoncé que la Française avait été unanimement désignée présidente d’honneur du mouvement européen.- “Construire la résistance” -Consécration symbolique, un an jour pour jour après la victoire sans appel du RN au scrutin européen, avec 31,37% des suffrages, score record qui avait propulsé M. Bardella aux portes de Matignon à la faveur de la dissolution.Mais cet élan s’était fracassé sur un casting hasardeux de candidats et un “front républicain”, limitant le contingent du RN à 120 députés, très loin des 289 nécessaires pour gouverner seul.Un coup d’arrêt qui n’a pas entravé l’ascension du nouveau champion de l’extrême droite, dont l’autobiographie atteint des chiffres de vente aussi élevés que sa cote dans les sondages. Propulsé dans le cercle fermé des “présidentiables”, mais encore avec le statut de “plan B” de Mme Le Pen, au risque d’instiller un poison lent dans les entourages des deux leaders.A gauche, leurs opposant ne font toutefois aucune différence. Devant quelques milliers de personnes réunies à Montargis pour une contre-manifestation, l’eurodéputée LFI Manon Aubry a vu dans le rassemblement voisin “le pire de l’extrême droite européenne raciste et xénophobe” et exhorté à “construire la résistance” face à des rivaux politiques qui ne sont “pas les bienvenus”.Côte-à-côte, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, et celle de la CFDT, Marylise Léon, ont également appelé à “ne pas laisser faire l’extrême droite”.

En meeting dans le Loiret, le RN et ses alliés unis contre Bruxelles et derrière Marine Le Pen

Un an après leur percée aux élections européennes, le Rassemblement national et ses alliés continentaux se sont retrouvés en meeting près de Montargis, pour afficher leur unité contre les institutions de Bruxelles et leur soutien indéfectible à Marine Le Pen, dont la candidature à la présidentielle est en suspens.Soudés et offensifs, ils ont dénoncé la décision de justice qui pourrait empêcher Mme Le Pen de se présenter en 2027. “Ni ici, ni nulle part en Europe, nous les laisserons interdire aux peuples de choisir leurs dirigeants”, a lancé celle-ci aux quelques milliers de partisans galvanisés, venus l’acclamer dans une cour de ferme de Mormant-sur-Vernisson.Soleil de plomb, odeur de friture et marée de drapeaux bleu blanc rouge de rigueur, la triple candidate à la présidentielle, affirmant que “l’on veut (lui) interdire, en violant tous les principes du droit (…) de se présenter” à nouveau, a lancé une lourde charge contre une Union européenne qualifiée “d’empire marchand, wokiste, ultralibéral”, accusée de “mettre son énergie dans un projet de guerre programmée”Son jeune dauphin Jordan Bardella a dénoncé à l’unisson un “monstre bureaucratique gouverné par des technocrates” et son “pacte européen pour les migrations (…) qui force la France à répartir les migrants dans nos villes et nos villages”.Gros succès à l’applaudimètre, et démonstration de loyauté entre la patronne du RN et son probable remplaçant si la cour d’appel devait confirmer l’an prochain l’inéligibilité de Marine Le Pen.Une harmonie scellée au pied de l’estrade par un bain de foule commun. Pour mieux faire taire les rumeurs de rivalité naissante entre le populaire président du parti à la flamme et son aînée?- “Deep state” et grand remplacement -En tout cas, c’est bien Marine Le Pen qui était à l’honneur dans toutes les interventions. “Une combattante courageuse, (qui) ne vous trahit jamais (et) suit toujours la loi de l’honneur”, a salué Viktor Orban.Le Premier ministre hongrois a au passage embrassé la théorie complotiste du grand remplacement, comparant la politique migratoire européenne à “un échange organisé de populations pour remplacer le socle culturel” du Vieux continent.Avec la même véhémence, Matteo Salvini a pointé “une invasion de clandestins, principalement islamistes”, selon lui “financée et organisée dans le silence de Bruxelles”. Quitte à “essayer de bloquer” ceux qui s’y opposent “avec tous les moyens possibles”.Mais “ils vont échouer” car “la victoire appartient aux plus tenaces” et “nous sommes du bon côté de l’Histoire”, a ajouté en français le vice-président du Conseil des ministres italien.Dans la langue de Molière également, le tchèque Andrej Babis a fustigé un “deep state” (état profond) mêlant “bureaucratie européenne, médias traditionnels (et) activistes progressistes”, tandis que le flamand Tom Van Grieken a harangué la foule en affirmant que “Marine Le Pen fait trembler le système” et que “si la France se lève, l’Europe suivra”.”Elle sera présidente, ils ne pourront pas l’empêcher. La France a besoin que Marine arrive et l’Europe a besoin que la France revienne”, a martelé l’espagnol Santiago Abascal.Pour l’occasion, le président du parti Vox et de l’alliance des Patriotes (forte de 85 eurodéputés sur 720), a annoncé que la Française avait été unanimement désignée présidente d’honneur du mouvement européen.- “Construire la résistance” -Consécration symbolique, un an jour pour jour après la victoire sans appel du RN au scrutin européen, avec 31,37% des suffrages, score record qui avait propulsé M. Bardella aux portes de Matignon à la faveur de la dissolution.Mais cet élan s’était fracassé sur un casting hasardeux de candidats et un “front républicain”, limitant le contingent du RN à 120 députés, très loin des 289 nécessaires pour gouverner seul.Un coup d’arrêt qui n’a pas entravé l’ascension du nouveau champion de l’extrême droite, dont l’autobiographie atteint des chiffres de vente aussi élevés que sa cote dans les sondages. Propulsé dans le cercle fermé des “présidentiables”, mais encore avec le statut de “plan B” de Mme Le Pen, au risque d’instiller un poison lent dans les entourages des deux leaders.A gauche, leurs opposant ne font toutefois aucune différence. Devant quelques milliers de personnes réunies à Montargis pour une contre-manifestation, l’eurodéputée LFI Manon Aubry a vu dans le rassemblement voisin “le pire de l’extrême droite européenne raciste et xénophobe” et exhorté à “construire la résistance” face à des rivaux politiques qui ne sont “pas les bienvenus”.Côte-à-côte, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, et celle de la CFDT, Marylise Léon, ont également appelé à “ne pas laisser faire l’extrême droite”.

‘Flawed’ Test Championship reveals world cricket’s underlying problemsMon, 09 Jun 2025 14:52:42 GMT

Reigning champions Australia face South Africa in the World Test Championship final at Lord’s from Wednesday amid a chorus of criticism over the competition’s format.Wisden, cricket’s ‘bible’, was scathing in its assessment, with editor Lawrence Booth writing in this year’s edition that the WTC is a “shambles masquerading as a showpiece”.Former England captain Michael Atherton …

‘Flawed’ Test Championship reveals world cricket’s underlying problemsMon, 09 Jun 2025 14:52:42 GMT Read More »

‘Flawed’ Test Championship reveals world cricket’s underlying problems

Reigning champions Australia face South Africa in the World Test Championship final at Lord’s from Wednesday amid a chorus of criticism over the competition’s format.Wisden, cricket’s ‘bible’, was scathing in its assessment, with editor Lawrence Booth writing in this year’s edition that the WTC is a “shambles masquerading as a showpiece”.Former England captain Michael Atherton said “everyone knows the WTC in its present guise is flawed”.One fundamental problem is that political tensions mean India and Pakistan, two of cricket’s leading nations, have not played a Test against each other since 2007.The nine-nation WTC is further skewed because the teams are not all required to face each other or to play the same number of matches.  Countries are free to decide how many Tests they want to play in the two-year qualifying cycle and positions are calculated based on the percentage of available points won by teams.South Africa have played just 12 Tests in the current cycle — all of them two-match series — compared to England’s 22 — and have not played either England or Australia.South Africa also sent a weakened side to New Zealand in early 2024, and lost, with the best players staying at home to appear in the domestic T20 competition — a sign of the times in modern cricket.Booth wants the cycle doubled to four years, with teams playing each other home and away over series that last at least three Tests.- ‘Nobodies’ -South Africa reeled off six straight wins to book their place in this year’s final, only for former England captain Michael Vaughan to say they had got there “on the back of beating pretty much nobody”.But Proteas coach Shukri Conrad objected that South Africa had beaten teams who had beaten the ‘Big Three’ of India, Australia and England.”One of the nobodies we beat won a Test match in Australia — West Indies beat Australia in a Test match. They are not nobody,” insisted Conrad. “New Zealand beat India, three-zip in India. New Zealand is not a nobody. “Sri Lanka won Test matches (against England and New Zealand). I don’t buy this thing about us beating nobody.”Victory in the final in London would be a huge boost to South Africa following years of near-misses in ICC white-ball tournaments.”It’s the biggest thing for South African cricket at the moment,” said Conrad. One of those involved in devising the points system, speaking on condition of anonymity, told AFP it was tricky to come up with a workable format.”It’s difficult to come up with a solution where everyone is happy given the barriers to an orthodox table that exist, such as the India-Pakistan situation,” he said.”Commercial considerations will also mean the ‘Big Three’ will want to play each other in five-Test series.”But the WTC, set up to boost Test cricket’s profile in an era of many competing formats, matters to players and fans.New Zealand’s win in the inaugural 2021 World Test Championship final was welcomed as a long-overdue global triumph for a popular side. Australia’s failure to qualify for that match was labelled a “big missed opportunity” by skipper Pat Cummins, who made amends with victory in an Oval final two years ago.That India were beaten finalists in both 2021 and 2023 indicated there is still a place for the five-day game in world cricket’s economic powerhouse, where Twenty20 cricket holds sway.Former India captain Virat Kohli, speaking after securing his long-awaited first Indian Premier League title last week with Royal Challengers Bengaluru, left no room for doubt about his views on where Test cricket sits in the hierarchy.”If you want to earn respect in world cricket all over, take up Test cricket and give your heart and soul to it,” he said.But the awkward question for the sport’s chiefs is whether the WTC is helping or hindering that aim. 

S.Africa wants return of apartheid-, colonial-era remainsMon, 09 Jun 2025 13:47:26 GMT

South Africa is determined to repatriate the remains of its people taken abroad during the colonial era and those who died in exile as anti-apartheid activists, the culture minister said Monday.The government was in contact with foreign institutions over the return of remains of indigenous people, including from the KhoiSan group who are regarded as …

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