Stock markets mostly lower on Fed concerns over Trump policies

Global stock markets turned mostly lower on Thursday and gold hit a record high amid Federal Reserve concerns that US President Donald Trump’s tariffs and immigration measures could reignite inflation.Corporate earnings also impacted sentiment, with shares in retail behemoth Walmart dropping more than five percent as its outlook disappointed investors.The company is looked on as a bellwether for the US retail sector.Wall Street’s main indices opened lower, with the S&P 500 coming off another record high.”Investors are mulling the impact of interest rates staying higher for longer, given that policymakers expect US trade policy to push up the price of consumer goods,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown. Minutes from the US central bank’s January meeting suggested officials were not likely to cut interest rates any time soon — having reduced them at three successive meetings — citing worries about the impact of Trump’s policies.Economists have warned that the Trump’s pledge to ramp up tariffs on trade partners while slashing taxes, regulations and immigration could fan inflation.Geopolitical uncertainty also led gold to hit a fresh record above $2,954 as investors rushed into the safe-haven commodity, which is sought out in times of uncertainty.Briefing.com analyst Patrick O’Hare said “the negative disposition is rooted in part on concerns about the market’s trading behavior.”With traders having recently reliably piled in to “buy the dip” — that is to push up stocks when they turn lower — O’Hare said more retail investors are piling into the market.”That is when it becomes a bigger short-term risk,” he said, with the potential for much sharper downturns if these short-term investors pull out.Dealers have also been keeping a nervous eye on talks over Ukraine with Trump calling Ukrainian leader Volodymyr Zelensky a “dictator” on Wednesday.The United States has provided essential funding and arms to Ukraine after Russia’s invasion but Trump made an abrupt policy shift by opening talks with Moscow.Nevertheless both Frankfurt and Paris stock markets edged higher, although London slid lower.Asian markets struggled on Thursday.Shanghai managed to pare back early losses to end flat after Trump suggested on Wednesday that a trade deal with China was “possible”.While Hong Kong dropped more than one percent as the China tech surge came to an end.Tokyo was weighed down by a stronger yen, which briefly broke below 150 per dollar as the Bank of Japan eyes more interest rate hikes.In company news, a sharp drop in profit left France’s Carrefour supermarket group diving around nine percent in Paris, while industrial giant Schneider Electric gained five percent on strong results. Shares in British Gas owner Centrica rose six percent after it announced additional share buybacks and plans to embark on greater investment. Shares in Lloyds Banking Group rose a similar amount as investors shrugged off its profit drop. In Frankfurt, Mercedes-Benz receded 1.4 percent after it announced that 2024 profits plunged by almost a third amid a slump in China and weak electric car sales. – Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: DOWN 0.4 percent at 44,463.50 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.3 percent at 6,129.29 New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.1 percent at 20,028.95 London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 8,676.40Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 8,137.69Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 22,487.38Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.2 percent at 38,678.04 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.6 percent at 22,576.98 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,350.78 (close)Euro/dollar: UP at $1.0455 from $1.0428 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2619 from $1.2582Dollar/yen: DOWN at 149.99 from 151.40 yenEuro/pound: UP at 82.87 pence from 82.81 pence West Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $72.61 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $76.57 per barrelburs-rl/cw

Foot/Droits TV: le conflit se durcit encore entre DAZN et la LFP

Le conflit entre DAZN, le principal diffuseur de la Ligue 1, et la Ligue de football professionnel n’en finit pas de se durcir, la plateforme de streaming réclamant désormais 573 millions d’euros à la LFP devant le tribunal de commerce de Paris.DAZN se plaint depuis plusieurs semaines des conditions d’exploitation difficiles liées au piratage et du manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1”.Confronté à un nombre d’abonnés dérisoire depuis la signature de son contrat en juillet 2024 (500.000 au lieu des 1,5 million espérés), la société britannique, qui a acquis les droits de huit rencontres de L1 par journée de championnat contre 400 millions d’euros annuels jusqu’en 2029, demande à la Ligue 309 millions d’euros pour “tromperie sur la marchandise” et 264 millions d’euros pour “manquement observé”.C’est une étape de plus dans le bras de fer entre les deux parties, sur fond de grande inquiétude des clubs professionnels pour leurs finances, déjà fortement impactées par la baisse drastique des droits TV depuis l’été dernier. Avec en toile de fond, la hantise d’un retrait de DAZN en décembre 2025 comme le permet une clause de son contrat, ce qui constituerait un nouveau cataclysme pour le football français, cinq ans après le fiasco de Mediapro et la défaillance du diffuseur sino-espagnol.       La crainte des équipes a été exacerbée par la décision de DAZN de n’honorer que la moitié (35 millions d’euros) d’une échéance de paiement prévue en février. La LFP a en retour assigné en référé la plateforme devant le Tribunal de commerce de Paris. En attendant l’ordonnance du Tribunal, prévue le 28 février, la Ligue a décidé lundi lors de son Conseil d’administration de puiser dans son fonds de réserve pour permettre aux clubs “de faire face à leurs besoins de trésorerie”. Durant ce CA, le président de la LFP Vincent Labrune en a profité pour délivrer un message d’unité, selon une source proche du dossier, alors que les tensions sont très vives entre les présidents de L1 au sujet de la stratégie de la Ligue dans le dossier des droits TV. – Fracture -La crise a ravivé la fracture entre partisans de Labrune, réélu en septembre 2024, et une opposition de plus en plus bruyante, qui conteste le choix de l’attelage formé pour la diffusion de la Ligue 1 par DAZN (8 matches contre 400 millions d’euros annuels) et BeIn Sports (1 match contre 100 millions d’euros annuels). Une fronde incarnée par les présidents de Lyon, John Textor, et de Lens, Joseph Oughourlian. Ils sont aussi très remontés contre le président du Paris SG Nasser Al-Khelaifi, par ailleurs patron de BeIN Media Group, maison-mère de BeIN Sports, dont ils dénoncent le conflit d’intérêts à la Ligue. M. Oughourlian a récemment esquissé des portes de sortie possibles dans Le Parisien/Aujourd’hui en France.  “La première serait de faire notre propre chaîne. Beaucoup de gens ne le comprennent pas à la Ligue et certains conflits d’intérêts font que cette option sera très compliquée à mettre en place. La deuxième est de retourner voir des gens sérieux comme Canal+”, a-t-il confié.       Or C+, ex-partenaire historique de la Ligue 1, est-il prêt à revenir dans le jeu après en avoir été écarté une première fois en 2020 puis depuis le début de saison? Et à quel prix? Selon une source proche du dossier, la chaîne cryptée “va donner le ton à son rythme et selon son calendrier”. L’Equipe avait indiqué mardi qu’il n’y avait à ce jour aucune discussion envisagée pour venir suppléer DAZN.

Wall Street ouvre en baisse, entre résultats d’entreprises et droits de douane

La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, lestée par les prévisions “prudentes” du géant américain Walmart, et mue par les incertitudes quant à la politique commerciale de Donald Trump.Dans les premiers échanges, le Dow Jones reculait de 0,34%, l’indice Nasdaq perdait 0,13% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,20%. 

Tabac: Philip Morris condamné en France à 500.000 euros d’amende pour publicité illégale

La filiale française du cigarettier Philip Morris et son ancienne présidente Jeanne Pollès ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris à des amendes de respectivement 500.000 euros et 50.000 euros pour “publicité directe ou propagande” en faveur des produits du tabac et du vapotage.Selon la décision obtenue jeudi, le site dédié au dispositif de tabac chauffé IQOS, commercialisé par Philip Morris, présente des mentions “qui ont pour but ou pour effet de valoriser tant la qualité que la sécurité du dispositif IQOS, sous couvert d’une prétendue réduction des risques liés à la consommation du tabac validé scientifiquement”.”Cette mise en avant (…) est une publicité directe pour ce dispositif qui renvoie immanquablement au produit du tabac qu’il permet de consommer. Elle constitue dès lors une publicité indirecte illicite”, poursuit la décision.En outre, “la publication du 13 avril 2023 associe quant à elle le tabac produit par la société Philip Morris à une gestion responsable de la ressource forestière ce qui est également interdit”.”En l’espèce, les infractions commises l’ont été sciemment par une société appartenant au plus grand groupe de cigarettiers au monde et sa présidente, parfaitement conseillées et informées des dispositions en vigueur, et qui ont consacré des investissements majeurs pour tenter de contourner la législation en vigueur et ce sur une période de prévention d’un an et demi”, déplore le tribunal.”Cette attitude relève d’un pur calcul économique, fructueux au regard de l’augmentation de l’utilisation du dispositif IQOS au cours des cinq dernières années”, poursuit-il.Les amendes tiennent également compte d’une première condamnation en 2011 “pour des faits de publicité directe ou propagande en faveur du tabac ou de ses produits”.Le groupe et son ancienne présidente -aujourd’hui retraitée-, étaient poursuivies par le Comité National Contre Le Tabagisme (CNCT), association française de lutte contre le tabac à laquelle ils devront verser solidairement 50.000 euros de dommages et intérêts en plus de 5.000 euros chacun au titre des frais de justice.La CNCT a déjà fait condamner la société pour un motif similaire: mi-2024, Philip Morris France a écopé d’une amende de 500.000 euros et Philip Morris Products de 400.000 euros lors d’un procès en appel. Le groupe s’est pourvu en cassation contre cette décision.

Chinese workers from Myanmar scam centres start arriving home via Thailand

Hundreds of Chinese workers started to arrive home on Thursday after being freed from online scam centres in Myanmar, as authorities crack down on the illegal operations.Thousands of foreigners are expected to be repatriated from Myanmar in the coming weeks, starting with hundreds of Chinese nationals over the next three days.The compounds are run by criminal gangs and staffed by foreigners, many of whom say they were trafficked and forced to swindle people around the world in protracted internet scams.Many of those involved in the scam farms are Chinese, and Beijing has stepped up pressure on Myanmar and Thailand to shut the operations down.Two double-decker coaches delivered a first group of workers across the border from Myanmar to an airport in the western Thai town of Mae Sot on Thursday morning.Dozens of people, seemingly all men, boarded a special China Southern Airlines plane directly from the buses, mounting the steps after being checked by an official with a clipboard.The plane took off shortly after 11:30 am (0430 GMT), landing in the eastern Chinese city of Nanjing in the afternoon, state broadcaster CCTV said. Three more flights followed, ferrying a total of 200 back to China.”In the coming days, an additional 800 or so Chinese nationals suspected of fraud-related crimes are expected to be escorted back to China,” CCTV added.Thai officials gave a lower figure, saying a total of 600 more Chinese would be repatriated on further charter flights from Mae Sot over Friday and Saturday.It is not clear what fate awaits them, but Chinese police accompanied the returnees on the planes, according to Beijing’s Ministry of Public Security, which referred to them as “suspects” rather than victims.A report on the CGTN state broadcaster showed the returnees, handcuffed and dressed in brown jumpsuits, being frogmarched off the plane, a police officer on each arm.Asked about the deportations on Thursday, Beijing’s foreign ministry referred reporters to the “relevant authorities” for details.”The resolute crackdown on online gambling and telecom fraud is a concrete manifestation of implementing a development philosophy centred on the people,” ministry spokesman Guo Jiakun said at a regular press briefing.”It is also an imperative choice to safeguard the common interests of regional countries,” Guo said.The Karen Border Guard Force (BGF), a militia allied with the Myanmar junta, says it will deport 10,000 people linked to compounds in areas it controls on the border with Thailand.”Two hundred Chinese nationals involved in online gambling, telecom fraud, and other crimes were handed over in accordance with legal procedures through Thailand this morning, in the spirit of humanitarianism and friendship between countries,” the Myanmar junta said in a statement.Thai Deputy Prime Minister Phumtham Wechayachai said that after the first round of 600 Chinese were returned, further talks would be needed between Thailand, China and Myanmar to organise more repatriations.- Beatings -The release follows several visits by China’s Public Security Assistant Minister Liu Zhongyi to both Bangkok and the border in recent weeks to arrange the repatriation.Scam centres have proliferated across Southeast Asia in recent years, including in Cambodia and the Philippines, as the value of the industry has ballooned to billions of dollars a year.Many workers say they were lured or tricked by promises of high-paying jobs before they were effectively held hostage, their passports taken from them while they were forced to commit online fraud.Many have said they suffered beatings and other abuse at the hands of their supervisors, and AFP has interviewed numerous workers freed from centres with severe bruising and burns. A local Myanmar militia last week handed over 260 scam centre workers from a dozen countries, including the Philippines, Ethiopia, Brazil and Nepal, to Thailand.burs-pdw/sn 

Iran: 975 exécutions, une “escalade effroyable” du recours à la peine de mort en 2024, selon un rapport

Au moins 975 personnes ont été exécutées en Iran en 2024, une “escalade effroyable” du recours à la peine de mort comme moyen de “répression politique” par la République islamique, dénonce un rapport publié jeudi par deux ONG.Ce chiffre “extrêmement choquant”, le plus élevé depuis que ce recensement a commencé en 2008, est probablement sous-estimé, la grande majorité (90%) des exécutions n’étant pas rendues publiques, selon l’organisation iranienne Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, et l’ONG française Ensemble contre la peine de mort (ECPM) qui ont rassemblé de nombreux témoignages.Une quarantaine de cas présumés d’exécutions n’ont pu être inclus dans le rapport, faute d’avoir pu recouper suffisamment de sources, précisent ainsi ses auteurs.Le ministère des Affaires étrangères français a condamné jeudi “avec la plus grande fermeté” ces exécutions, “symbole de la répression implacable qui s’abat sur tous ceux qui osent exprimer les aspirations légitimes de liberté du peuple iranien”, demandant leur arrêt.”Le peuple iranien (…) représente la plus grande menace pour le régime, et la peine de mort reste son outil le plus puissant de répression politique”, confirme le directeur d’IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam, cité dans le document. “Ces exécutions font partie de la guerre que mène la République islamique contre son propre peuple pour maintenir son emprise sur le pouvoir”, ébranlé depuis les grandes manifestations populaires de 2022-2023 qui avaient entraîné une vague d’arrestations dans le pays, ajoute-t-il.Le rythme des exécutions s’est largement accéléré au second semestre 2024, avec jusqu’à 5 à 6 pendaisons par jour, les autorités de Téhéran “profitant” du fait que l’attention internationale était alors concentrée sur “les tensions croissantes entre l’Iran et Israël”, a précisé M. Amiry-Moghaddam lors d’une conférence de presse à Paris jeudi.Parmi les 975 personnes exécutées en 2024 – une augmentation de 17% par rapport à 2023 – 31 étaient des femmes, et 4 ont été pendues en public, selon le rapport.Plusieurs mineurs au moment des faits incriminés ont aussi subi la peine capitale. Ainsi, Mehdi Jahanpour, qui avait 16 ans lorsqu’il a été arrêté pour meurtre et a passé plusieurs années en prison, a été exécuté à l’âge de 22 ans, en septembre 2024.Les personnes exécutées “appartiennent aux couches les plus marginalisées de la société” face à un “régime iranien extrêmement corrompu”, a souligné le directeur d’IHR: “les pauvres sont pendus, mais si vous avez assez d’argent, vous pouvez échapper à la peine de mort”.- Torture “systématique” -La peine de mort est un levier essentiel du système judiciaire iranien, basé sur l’application de la charia depuis la Révolution islamique de 1979. C’est le pays qui recourt le plus à la peine de mort chaque année après la Chine, selon Amnesty International.La plupart des exécutions en 2024 ont concerné des crimes liés à la drogue, des meurtres ou des viols, et les auteurs du rapport appellent en particulier les Nations unies à “stopper leur coopération avec le régime iranien” dans la lutte contre le trafic de drogue, argument ensuite utilisé par ce dernier pour justifier sa répression, disent-ils.Les autorités utilisent aussi des accusations plus vagues de “corruption sur terre” ou “rébellion”, permettant de cibler les dissidents, observent les ONG.Au total, Téhéran a jusque-là fait exécuter 10 hommes, dont deux en 2024, en lien avec la vaste contestation “Femme, Vie, Liberté” qui avait éclaté en septembre 2022, après la mort en détention de la jeune Mahsa Amini, arrêtée pour une infraction au port du voile obligatoire.Mohammad Ghobadlu, 23 ans, et Gholamreza Rasaei, 34 ans, ont été respectivement exécutés en janvier et août 2024, le premier pour avoir tué un policier et le second un gardien de la révolution lors des manifestations de 2022, après des procès entachés d’irrégularités, selon les groupes de défense des droits humains.La quasi-totalité des exécutions se font par pendaison, généralement à l’abri des regards, dans les prisons où sont incarcérés les prisonniers, même si certaines ont eu lieu en public. Les condamnés sont régulièrement privés d’accès à leurs avocats, affirme le rapport, qui pointe l’usage “systématique” de la torture physique et psychologique pour obtenir des aveux, sur lesquels se basent le plus souvent les juges pour les déclarer coupables.Au moins 13 militants du mouvement “Femme, vie, Liberté” demeurent aujourd’hui dans le couloir de la mort en Iran, selon le rapport des deux ONG. Les minorités ethniques – notamment baloutches et kurdes – sont également surreprésentées parmi les condamnés à mort. C’est le cas de Pakhshan Azizi et Varisheh Moradi, militantes des droits des femmes kurdes, condamnées pour leur travail humanitaire, qui risquent d’être exécutées, affirment IHR et ECPM.