Global stocks mixed as markets eye US-China trade talks

Global stocks were mixed Monday as markets monitored high stakes US-China trade talks and awaited key inflation data later in the week.Trade representatives for the world’s two biggest economies plan a second day of talks on Tuesday in London following an opening round on Monday. Although there were no breakthroughs, the market has welcomed the negotiations.”There’s hopes that they’re inching closer to some sort of a deal,” said Peter Cardillo of Spartan Capital Securities.New York’s blue-chip Dow index finished flat while the broader S&P 500 and tech-heavy Nasdaq rose modestly.Asian shares closed up on hopes of a deal, and catching up with Wall Street from Friday, when US jobs data suggested the American economy was doing well, for now.The dollar, however, dipped amid fears of higher US inflation in the pipeline from Trump’s generalized tariffs weighing on it.London, Paris and Frankfurt indices all closed lower.While the US economy has been showing resilience, official data on Monday showed China’s exports to the United States last month grew at a slower pace than expected, even as they picked up to the EU and Asia.The US-China talks took place following a call between US President Donald Trump and Chinese President Xi Jinping last Thursday. They sought a de-escalation after each had accused the other of violating terms of a tariffs reprieve struck in Geneva in mid-May.”Some kind of accord would be welcome, but they might even be happy if the two sides merely agree to keep talking,” said Chris Beauchamp, chief market analyst at online trading platform IG.Easing China’s export controls on rare-earths was key for Washington, “while China wants the US to rethink immigration curbs on students, restrictions on access to advanced technology including microchips, and to make it easier for Chinese tech providers to access US consumers,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.”The outcome of these discussions will be crucial for market sentiment,” she said. The dollar’s weakness came as economists warned that Trump’s tariffs on most of the world could reignite inflation, and as the US Federal Reserve weighs whether to lower interest rates.In corporate news, entertainment giant Warner Bros. Discovery announced plans to split into two publicly traded companies. One would be a streaming and studios company covering film and TV production and catalogues, and the other a global network company with television brands including CNN and Discovery, and free-to-air channels in Europe.US semiconductor maker Qualcomm also announced it was buying a UK firm, Alphawave, for $2.4 billion as demand for database infrastructure heated up from demand in the AI sector.Alphawave shares in London jumped almost 19 percent.Qualcomm’s shares rose 4.1 percent in New York.This week’s agenda includes releases on US consumer and producer prices, key benchmarks on inflation.- Key figures at around 2040 GMT -New York – Dow: FLAT at 42,761.76 (close)New York – S&P 500: UP 0.1 percent at 6,00 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 19,591.24 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,832.28 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,791.47 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 24,174.32 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.9 percent at 38,088.57 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.6 percent at 24,181.43 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,399.77 (close)Euro/dollar: UP $1.1420 from $1.1397 on FridayPound/dollar: UP at $1.3552 from $1.3528Dollar/yen: DOWN at 144.60 yen from 144.85 yenEuro/pound: UP 84.27 from 84.23 penceBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $67.04 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.1 percent at $65.29 per barrel

Chinese man pleads guilty to exporting arms to N. Korea

A Chinese man pleaded guilty on Monday to exporting guns and ammunition to North Korea, the Justice Department said.Shenghua Wen, 42, who was living illegally in the United States after overstaying his student visa, was charged with violating long-standing US sanctions against North Korea.Wen, arrested in California in December, was paid $2 million by North Korea for the arms shipments, the Justice Department said.Wen and unidentified co-conspirators allegedly concealed firearms and ammunition inside containers that were shipped from Long Beach, California, through Hong Kong to North Korea.The Justice Department said law enforcement in August seized two devices at Wen’s home that he planned to send to North Korea — a chemical threat identification device and a handheld broadband receiver that detects eavesdropping devices.In September, law enforcement seized 50,000 rounds of 9mm ammunition that Wen allegedly obtained to send to North Korea, the department said.Wen also attempted to obtain a civilian plane engine from a US-based broker, it said.Wen faces up to 20 years in prison for violating export controls as well as a maximum of 10 years in prison for acting as an illegal agent of a foreign government. He is due to be sentenced on August 18.

Le bateau pour Gaza arraisonné par Israël arrivé au port d’Ashdod

Le voilier Madleen, arraisonné par Israël lundi matin alors qu’il tentait de rallier la bande de Gaza avec de l’aide humanitaire et 12 militants pro-palestiniens à son bord, dont la Suédoise Greta Thunberg, est arrivé dans la soirée au port israélien d’Ashdod.Escorté par deux navires de la marine israélienne, le bateau est entré dans ce port méditerranéen du sud d’Israël à la nuit tombée, vers 20h45 (17h45 GMT), a constaté un photographe de l’AFP.Le voilier avec à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, était parti d’Italie le 1er juin pour “briser le blocus israélien” de Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois d’une guerre déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur Israël.L’armée israélienne a indiqué que le bateau avait été “arraisonné” dans la nuit, sans préciser à quel endroit. “Si vous voyez cette vidéo, nous avons été interceptés et kidnappés dans les eaux internationales”, a déclaré Greta Thunberg dans une vidéo préenregistrée partagée par la Coalition de la flottille pour la liberté, qui a affrété le bateau.Des images diffusées par cette dernière montrent les militants à bord portant des gilets de sauvetage oranges, les mains en l’air au moment de l’interception, certains remettant leur téléphone portable conformément aux instructions. Peu de temps avant, certains ont jeté leur téléphone ou tablette par-dessus bord.- “Scandale” -La Coalition de la flottille pour la liberté, lancée en 2010, est un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens, combinant aide humanitaire et protestation politique contre le blocus de Gaza.Le ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué dans la soirée que les passagers subissaient des examens médicaux “pour s’assurer qu’ils sont en bonne santé”, avant d’être renvoyés chez eux.La Coalition a indiqué que six d’entre eux étaient français, dont deux journalistes, Omar Faiad pour la chaîne qatarie Al Jazeera et Yanis Mhamdi pour le média en ligne Blast, selon un communiqué de l’ONG Reporters sans frontières, qui “condamne fermement [leur] interpellation […] par l’armée israélienne”Condamnant également “l’assaut israélien du bateau”, Al Jazeera a exigé la libération de son reporter.L’ONG israélienne de défense des droits de la minorité arabe Adalah, qui affirme avoir été mandatée par les 12 passagers du bateau pour les défendre, a indiqué qu’ils devaient être transférés dans un centre de rétention avant leur expulsion d’Israël.Outre Greta Thunberg, l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan figure aussi dans le groupe.La France a “passé tous les messages” à Israël pour que “la protection” de ses six ressortissants “soit assurée” et qu’ils “puissent retrouver le sol français”, a déclaré lundi le président Emmanuel Macron, dénonçant comme un “scandale” le blocus humanitaire à Gaza. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir à travers la France à l’appel de la gauche en soutien à ces militants. La Turquie a dénoncé une “attaque odieuse” et une “violation flagrante du droit international”.En 2010, une flottille internationale transportant près de 700 passagers, partie de Turquie pour tenter de forcer le blocus de Gaza, avait été stoppée par une opération militaire israélienne qui avait fait dix morts parmi les militants.Après avoir atteint la côte égyptienne, le Madleen s’était approché de Gaza en dépit des mises en garde d’Israël contre toute tentative de “briser le blocus maritime de Gaza, dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas”. – “Publicité” -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a accusé lundi “Greta Thunberg et les autres (d’avoir) essayé de mettre en scène une provocation médiatique dans le seul but de se faire de la publicité”.Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre. Les bombardements quotidiens de son armée ont dévasté la bande de Gaza, où la population est menacée de famine du fait du siège et des fortes limitations sur l’aide humanitaire, selon l’ONU.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.880 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le bateau pour Gaza arraisonné par Israël arrivé au port d’Ashdod

Le voilier Madleen, arraisonné par Israël lundi matin alors qu’il tentait de rallier la bande de Gaza avec de l’aide humanitaire et 12 militants pro-palestiniens à son bord, dont la Suédoise Greta Thunberg, est arrivé dans la soirée au port israélien d’Ashdod.Escorté par deux navires de la marine israélienne, le bateau est entré dans ce port méditerranéen du sud d’Israël à la nuit tombée, vers 20h45 (17h45 GMT), a constaté un photographe de l’AFP.Le voilier avec à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, était parti d’Italie le 1er juin pour “briser le blocus israélien” de Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois d’une guerre déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur Israël.L’armée israélienne a indiqué que le bateau avait été “arraisonné” dans la nuit, sans préciser à quel endroit. “Si vous voyez cette vidéo, nous avons été interceptés et kidnappés dans les eaux internationales”, a déclaré Greta Thunberg dans une vidéo préenregistrée partagée par la Coalition de la flottille pour la liberté, qui a affrété le bateau.Des images diffusées par cette dernière montrent les militants à bord portant des gilets de sauvetage oranges, les mains en l’air au moment de l’interception, certains remettant leur téléphone portable conformément aux instructions. Peu de temps avant, certains ont jeté leur téléphone ou tablette par-dessus bord.- “Scandale” -La Coalition de la flottille pour la liberté, lancée en 2010, est un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens, combinant aide humanitaire et protestation politique contre le blocus de Gaza.Le ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué dans la soirée que les passagers subissaient des examens médicaux “pour s’assurer qu’ils sont en bonne santé”, avant d’être renvoyés chez eux.La Coalition a indiqué que six d’entre eux étaient français, dont deux journalistes, Omar Faiad pour la chaîne qatarie Al Jazeera et Yanis Mhamdi pour le média en ligne Blast, selon un communiqué de l’ONG Reporters sans frontières, qui “condamne fermement [leur] interpellation […] par l’armée israélienne”Condamnant également “l’assaut israélien du bateau”, Al Jazeera a exigé la libération de son reporter.L’ONG israélienne de défense des droits de la minorité arabe Adalah, qui affirme avoir été mandatée par les 12 passagers du bateau pour les défendre, a indiqué qu’ils devaient être transférés dans un centre de rétention avant leur expulsion d’Israël.Outre Greta Thunberg, l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan figure aussi dans le groupe.La France a “passé tous les messages” à Israël pour que “la protection” de ses six ressortissants “soit assurée” et qu’ils “puissent retrouver le sol français”, a déclaré lundi le président Emmanuel Macron, dénonçant comme un “scandale” le blocus humanitaire à Gaza. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir à travers la France à l’appel de la gauche en soutien à ces militants. La Turquie a dénoncé une “attaque odieuse” et une “violation flagrante du droit international”.En 2010, une flottille internationale transportant près de 700 passagers, partie de Turquie pour tenter de forcer le blocus de Gaza, avait été stoppée par une opération militaire israélienne qui avait fait dix morts parmi les militants.Après avoir atteint la côte égyptienne, le Madleen s’était approché de Gaza en dépit des mises en garde d’Israël contre toute tentative de “briser le blocus maritime de Gaza, dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas”. – “Publicité” -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a accusé lundi “Greta Thunberg et les autres (d’avoir) essayé de mettre en scène une provocation médiatique dans le seul but de se faire de la publicité”.Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre. Les bombardements quotidiens de son armée ont dévasté la bande de Gaza, où la population est menacée de famine du fait du siège et des fortes limitations sur l’aide humanitaire, selon l’ONU.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.880 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Leaders warn race for minerals could turn seabed into ‘wild west’

World leaders on Monday called for strong rules to govern deep-sea mining and warned against racing to exploit the ocean floor in a thinly-veiled rebuke of US President Donald Trump.Growing anxiety over Trump’s unilateral push to fast-track deep-sea mining in international waters shot to the surface at the opening of the UN Ocean Conference in southern France.”I think it’s madness to launch predatory economic action that will disrupt the deep seabed, disrupt biodiversity, destroy it and release irrecoverable carbon sinks — when we know nothing about it,” said French President Emmanuel Macron.Imposing a moratorium on seabed mining was “an international necessity”, said Macron.The number of countries opposed to seabed mining rose to 36 on Monday, according to a tally kept by the Deep Sea Conservation Coalition, an umbrella group of non-governmental organisations.Trump was not among the roughly 60 heads of state and government in the seaside town of Nice but his spectre loomed large as leaders defended the global multilateralism he has spurned.Of particular concern, his move to sidestep the International Seabed Authority (ISA) and issue permits directly to companies wanting to extract nickel and other metals from waters beyond US jurisdiction. Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva called for “clear action” from the seabed authority to end a “predatory race” for deep-ocean minerals.”We now see the threat of unilateralism looming over the ocean. We cannot allow what happened to international trade to happen to the sea,” he said.The deep sea, Greenland and Antarctica were “not for sale”, Macron said in further remarks directed clearly at Trump’s expansionist claims.The ISA, which has jurisdiction over the ocean floor outside national waters, is meeting in July to discuss a global mining code to regulate mining in the ocean depths.UN Secretary-General Antonio Guterres said he supported these negotiations and urged caution as countries navigate these “new waters on seabed mining”.”The deep sea cannot become the wild west,” he said, to applause from the plenary floor.- ‘Wave of hope’ -Island nations also spoke out against seabed mining, which scientists warn could result in untold damage to ecosystems largely unexplored by humanity.”Here in Nice, we can feel that the looming threat of deep sea mining, and the recent reckless behaviour of the industry is seen by many states as unacceptable,” said Megan Randles from Greenpeace.Meanwhile, a flurry of last-minute signatures in Nice brought a treaty to protect the 60 percent of the world’s oceans outside national jurisdiction closer to law.Macron told reporters that 55 nations had ratified the high seas treaty, just five shy of the number required for its enactment.The president gave two thumbs up and a broad grin as he posed with the new signatories, and said the accord would come into force by January 1, 2026.”Today’s surge of ratifications for the High Seas Treaty is a tidal wave of hope and a huge cause for celebration,” Rebecca Hubbard, director of the High Seas Alliance, told AFP.- ‘Prove you’re serious’ -On Monday, the United Kingdom announced plans to extend a partial ban on bottom trawling in some of its protected marine areas, following a similar move by France at the weekend.Greece, Brazil and Spain took the opportunity Monday to announce the creation of new marine parks, following recent similar action from Samoa.And French Polynesia unveiled what will be the world’s largest marine protected zone, said the International Union for Conservation of Nature.Just eight percent of global oceans are designated for marine conservation, despite a globally agreed target to achieve 30 percent coverage by 2030.Macron said he hoped that coverage would grow to 12 percent by the summit’s close on Friday.Environment groups say that for marine parks to be considered truly protected they need to ban trawling and other harmful activities, and be properly funded.Wealthy nations face pressure in Nice to commit money to make that level of ocean conservation a reality.Small island states are leading the charge for money and political support to better combat rising seas, marine trash and the plunder of fish stocks that hurt their economies.”We say to you, if you are serious about protecting the ocean, prove it,” said President Surangel Whipps Jr of Palau, a low-lying Pacific nation.np-aag-fcc-fff/gv

Musulmans, juifs et catholiques marchent ensemble à Villeurbanne

Plus de 200 catholiques, juifs et musulmans ont marché côte à côte lundi à Villeurbanne, après l’incendie d’un coran dans une mosquée de la ville, a constaté un journaliste de l’AFP.”Il est important que des fidèles de différentes croyances s’entendent et marchent ensemble. Nos concitoyens se sentent en insécurité, nous devons démontrer que nous pouvons vivre ensemble en paix” a témoigné Margault Odet, ingénieure, habitante de Villeurbanne, venue participer à la marche avec son mari et ses trois enfants âgés de 3 à 7 ans.Cette initiative, plutôt rare depuis la reprise du conflit israélo-palestinien, a été lancée par des citoyens et des responsables religieux locaux.”On ne se sent pas en sécurité. Cela dure depuis des années, et ça ne va pas en s’arrangeant, l’actualité internationale n’arrange rien” déplore Laure Charbonnier, 40 ans, de confession musulmane.Dans une ambiance fraternelle, la marche a relié symboliquement trois lieux de culte de la cité populaire de la banlieue lyonnaise : l’Église Sainte-Madeleine, la synagogue Keren Or et la mosquée Errahma. Une façon symbolique d’entretenir le dialogue entre communautés religieuses, dans une cité populaire historiquement attachée au respect des origines et des cultures.”Nous voulons rendre visible ce qui est positif, nous voulons faire vivre l’entente intereligieuse. Cela était nécessaire après les moments douloureux vécus par la communauté musulmane” a plaidé Olivier de Gersigny, curé de la paroisse Sainte-Madeleine.Cette marche de “sursaut républicain” visait à appeler à la fraternité citoyenne et au dialogue inter-religieux, en réaction à l’incendie d’un exemplaire du Coran dans la mosquée de la commune, dans la nuit du 1er au 2 juin.”Les discours de haine se développent, les musulmans sont montrés du doigt et cela pèse sur la population” a confié Azzedine Gacci, imam à Villeurbanne et figure musulmane de la région lyonnaise. Selon lui, les mosquées fonctionnent différemment depuis quelques mois, en surveillant les entrées durant les prières, alors qu’elles avaient l’habitude d’ouvrir librement même pour les retardataires.”Nous avons besoin de dire que ça suffit, stop à la haine, stop à la violence” a expliqué Daniela Touati, rabbine de la synagogue libérale, sur les marches de l’hôtel de ville, où le maire Cédric Van Styvendael, maire (PS) de Villeurbanne, a accueilli le cortège.Peu avant, un rassemblement de soutien aux militants présents sur un bateau pour Gaza intercepté par les autorités israéliennes avait réuni 600 personnes à Lyon.

Trump souffle sur les braises après les heurts à Los Angeles

Donald Trump souffle sur les braises après trois jours d’affrontements parfois violents à Los Angeles, tandis que les autorités démocrates de Californie s’efforcent de contrer le déploiement militaire ordonné par le président américain.”S’ils crachent, nous frappons, et je vous promets que nous frapperons comme jamais auparavant”, a écrit le républicain de 78 ans lundi sur son réseau social Truth à l’intention de ceux qu’il appelle des “insurgés”. Il avait déjà utilisé dimanche cette expression incendiaire, encore plus frappante en anglais (“If they spit, we will hit”).Carcasses de voitures incendiées – cinq véhicules autonomes Waymo sont partis en fumée – , bâtiments couverts d’insultes à l’intention de la police anti-immigration, patrouilles de policiers… La mégapole californienne, où réside une importante population hispanique, porte lundi des traces des heurts survenus quand des manifestants ont tenté de s’interposer face aux arrestations musclées d’immigrés menées par la police fédérale de l’immigration (ICE).- “Excès de pouvoir” -Si pour l’essentiel Los Angeles entamait la semaine tout à fait normalement, le centre-ville était interdit aux rassemblements, suite à ces débordements qui ont débouché en deux jours sur 56 arrestations.Le procureur général de Californie Rob Bonta a annoncé lundi poursuivre Donald Trump en justice, estimant que son choix de mobiliser les gardes nationaux, c’est-à-dire des militaires, sans l’aval du gouverneur “dépassait l’autorité du gouvernement fédéral” et “violait” la Constitution.Ce déploiement, du jamais vu depuis 1965, est un “excès de pouvoir scandaleux”, a écrit le gouverneur Gavin Newsom dans un communiqué, accusant le président de “provoquer le chaos intentionnellement”.Dans un court échange avec des journalistes lundi à la Maison Blanche, le républicain a rejeté la faute des débordements sur des “agitateurs professionnels” et des “insurgés”, mais n’a pas dit s’il déclarerait un état “d’insurrection” à proprement parler, ce qui lui donnerait des pouvoirs extrêmement étendus.Il a aussi défendu comme “excellente” sa décision d’envoyer la Garde nationale.”Tout ce que nous demandons, c’est que les gens ne soient pas arrachés à leur travail ou à la remise des diplômes de leurs enfants, qu’ils ne soient pas séparés de leur famille d’une manière très traumatisante et angoissante”, a expliqué dimanche Estrella Corral, une manifestante, à l’AFP.La maire démocrate de Los Angeles, Karen Bass, a assuré que le périmètre des affrontements ne concernait que “quelques rues” du centre-ville, et non pas toute la ville, contrairement à ce qu’a insinué Donald Trump.- Pente autoritaire -A croire le président, la métropole californienne aurait été “rayée de la carte” s’il n’avait décidé d’envoyer la Garde nationale, un corps de réserve sous double tutelle du pouvoir fédéral et des Etats, face à “l’incompétence” selon lui des autorités locales.Gavin Newsom, considéré comme un potentiel candidat à la Maison Blanche, fait partie des cibles favorites de Donald Trump, qui a lancé lundi qu’il serait “super” de l’arrêter, sans que l’on sache s’il s’agit d’une provocation ou d’une réelle intention.Le gouverneur, qui avait lui-même dimanche mis au défi le gouvernement fédéral de lui passer les menottes, a réagi en dénonçant une pente “autoritaire”.Environ 300 de ces 2.000 membres de la Garde nationale, une force souvent mobilisée lors de catastrophes naturelles, étaient arrivés à Los Angeles dimanche matin.Leur mission, stricto sensu, n’est pas de maintenir l’ordre mais de protéger les fonctionnaires fédéraux procédant à des arrestations de migrants.”Nous ne voulons pas voir plus de militarisation de la situation”, a réclamé lundi l’ONU.Les autorités mexicaines ont expliqué qu’une quarantaine de ressortissants mexicains avaient été arrêtés vendredi et samedi lors des opérations de l’ICE.Dans l’autre grande ville californienne, San Francisco, la police a annoncé avoir interpellé une soixantaine de personnes après qu’une manifestation contre la politique anti-immigration du gouvernement a dégénéré.Evoquant une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger”, Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue de son second mandat.