Pied au plancher, Trump entame son deuxième jour de mandat

Donald Trump entame mardi la deuxième journée de son retour à la Maison Blanche avec la volonté de surfer sur la myriade de décrets présidentiels signés après son investiture, mais avec des questions sur le réalisme de ses ambitions.Le républicain se rendra dans la matinée à la cathédrale nationale de Washington, pour un service religieux placé davantage sous le signe de la sobriété après le faste, la pompe et l’euphorie des cérémonies de la veille.Mais avant même la levée du jour, le président a déjà annoncé sur sa plateforme Truth Social le limogeage de quatre responsables gouvernementaux dans divers secteurs, reprenant la célèbre phrase “”Vous êtes virés !” qu’il utilisait dans l’émission télévisée à succès The Apprentice.”Mon bureau du personnel présidentiel est en train d’identifier activement et de destituer plus de mille personnes nommées par la précédente administration, qui ne sont pas alignées avec notre vision pour rendre sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il annoncé dans ce premier message posté sur la plateforme depuis sa prise de fonctions.A 78 ans, Donald Trump est devenu la veille le plus vieux président de l’histoire des Etats-Unis à être investi.Ce qui ne l’a pas empêché de commencer son second mandat pied au plancher avec la signature de décrets exécutifs mettant l’accent sur son programme électoral: lutte contre l’immigration clandestine, augmentation de la production d’hydrocarbures, reconnaissance de “deux sexes” uniquement pour mettre fin au “délire transgenre”.Reste à savoir à quel point Donald Trump, qui avait souvent montré une certaine réticence face aux exigences de la présidence lors de son premier mandat, voudra et pourra aller au bout de ses annonces tonitruantes, notamment face à de fines majorités au Congrès.- Etat d’urgence -“L’âge d’or de l’Amérique commence”, a-t-il lancé lundi après avoir prêté serment sous la coupole du Capitole, entouré de sa famille, mais aussi de personnalités de l’extrême droite mondiale et de nombreux milliardaires comme Mark Zuckerberg (Meta), Elon Musk (SpaceX, X, Tesla), ou le Français Bernard Arnault (LVMH).Les grands patrons ont même relégué à l’extérieur de la salle de nombreux dignitaires républicains, dont des gouverneurs. Un nouveau signe de l’importance que le nouveau président accorde à ces barons des affaires.Si certains espéraient voir un Donald Trump assagi une fois son retour à la Maison Blanche formalisé, ce fut peine perdue.Dans un discours sombre et revanchard, le républicain a très vite promis de s’attaquer à une “élite corrompue et radicale”, sous le regard de son successeur et désormais prédécesseur Joe Biden, dont le visage est resté de marbre.Il a aussi annoncé les premiers actes de son offensive anti-immigration.Un “état d’urgence à la frontière sud” avec le Mexique a ainsi été décrété, permettant de mobiliser les forces armées “pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays”.”Nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels”, a-t-il lancé.- Visées expansionnistes -Donald Trump a en outre enclenché une marche arrière toute dans la politique des Etats-Unis de lutte contre le réchauffement climatique.Le milliardaire a décrété un état d’urgence énergétique pour doper la production d’hydrocarbures aux Etats-Unis, alors même que le pays en est déjà le premier producteur mondial.Le deuxième plus gros pollueur de la planète va également se retirer, à nouveau, de l’accord de Paris sur le climat. Un premier retrait lors du premier mandat du républicain avait été annulé par Joe Biden.Réitérant ses visées expansionnistes, le président américain a affirmé que les Etats-Unis allaient “reprendre” le canal de Panama, que le Danemark allait “se faire à l’idée” de céder le Groenland et qu’un drapeau américain serait planté sur Mars sous son mandat.Donald Trump, qui a longtemps promis de se “venger” de ses adversaires politiques, a aussi pris soin de gracier dans la soirée “plus de 1.500” de ses partisans qui avaient pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021 pour empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.Les lourds droits de douane promis à l’encontre de pays comme le Canada et le Mexique n’ont en revanche pas été mis en place dès le premier jour de sa présidence comme promis, mais ont été repoussés au 1er février.

Pied au plancher, Trump entame son deuxième jour de mandat

Donald Trump entame mardi la deuxième journée de son retour à la Maison Blanche avec la volonté de surfer sur la myriade de décrets présidentiels signés après son investiture, mais avec des questions sur le réalisme de ses ambitions.Le républicain se rendra dans la matinée à la cathédrale nationale de Washington, pour un service religieux placé davantage sous le signe de la sobriété après le faste, la pompe et l’euphorie des cérémonies de la veille.Mais avant même la levée du jour, le président a déjà annoncé sur sa plateforme Truth Social le limogeage de quatre responsables gouvernementaux dans divers secteurs, reprenant la célèbre phrase “”Vous êtes virés !” qu’il utilisait dans l’émission télévisée à succès The Apprentice.”Mon bureau du personnel présidentiel est en train d’identifier activement et de destituer plus de mille personnes nommées par la précédente administration, qui ne sont pas alignées avec notre vision pour rendre sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il annoncé dans ce premier message posté sur la plateforme depuis sa prise de fonctions.A 78 ans, Donald Trump est devenu la veille le plus vieux président de l’histoire des Etats-Unis à être investi.Ce qui ne l’a pas empêché de commencer son second mandat pied au plancher avec la signature de décrets exécutifs mettant l’accent sur son programme électoral: lutte contre l’immigration clandestine, augmentation de la production d’hydrocarbures, reconnaissance de “deux sexes” uniquement pour mettre fin au “délire transgenre”.Reste à savoir à quel point Donald Trump, qui avait souvent montré une certaine réticence face aux exigences de la présidence lors de son premier mandat, voudra et pourra aller au bout de ses annonces tonitruantes, notamment face à de fines majorités au Congrès.- Etat d’urgence -“L’âge d’or de l’Amérique commence”, a-t-il lancé lundi après avoir prêté serment sous la coupole du Capitole, entouré de sa famille, mais aussi de personnalités de l’extrême droite mondiale et de nombreux milliardaires comme Mark Zuckerberg (Meta), Elon Musk (SpaceX, X, Tesla), ou le Français Bernard Arnault (LVMH).Les grands patrons ont même relégué à l’extérieur de la salle de nombreux dignitaires républicains, dont des gouverneurs. Un nouveau signe de l’importance que le nouveau président accorde à ces barons des affaires.Si certains espéraient voir un Donald Trump assagi une fois son retour à la Maison Blanche formalisé, ce fut peine perdue.Dans un discours sombre et revanchard, le républicain a très vite promis de s’attaquer à une “élite corrompue et radicale”, sous le regard de son successeur et désormais prédécesseur Joe Biden, dont le visage est resté de marbre.Il a aussi annoncé les premiers actes de son offensive anti-immigration.Un “état d’urgence à la frontière sud” avec le Mexique a ainsi été décrété, permettant de mobiliser les forces armées “pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays”.”Nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels”, a-t-il lancé.- Visées expansionnistes -Donald Trump a en outre enclenché une marche arrière toute dans la politique des Etats-Unis de lutte contre le réchauffement climatique.Le milliardaire a décrété un état d’urgence énergétique pour doper la production d’hydrocarbures aux Etats-Unis, alors même que le pays en est déjà le premier producteur mondial.Le deuxième plus gros pollueur de la planète va également se retirer, à nouveau, de l’accord de Paris sur le climat. Un premier retrait lors du premier mandat du républicain avait été annulé par Joe Biden.Réitérant ses visées expansionnistes, le président américain a affirmé que les Etats-Unis allaient “reprendre” le canal de Panama, que le Danemark allait “se faire à l’idée” de céder le Groenland et qu’un drapeau américain serait planté sur Mars sous son mandat.Donald Trump, qui a longtemps promis de se “venger” de ses adversaires politiques, a aussi pris soin de gracier dans la soirée “plus de 1.500” de ses partisans qui avaient pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021 pour empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.Les lourds droits de douane promis à l’encontre de pays comme le Canada et le Mexique n’ont en revanche pas été mis en place dès le premier jour de sa présidence comme promis, mais ont été repoussés au 1er février.

Open d’Australie: Badosa surprend Gauff, Zverev aussi en demi-finale avant le choc Djokovic-Alcaraz

L’Espagnole Paula Badosa (12e mondiale) s’est offert mardi sa première demi-finale en Grand Chelem en surprenant la N.3 mondiale Coco Gauff à l’Open d’Australie, Alexander Zverev décrochant également son billet pour le dernier carré avant un choc très attendu entre Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e).- La surprise Badosa attend Sabalenka -Paula Badosa a frappé un grand coup mardi en dominant 7-5, 6-4 Coco Gauff, invaincue depuis novembre et lauréate de l’US Open en 2023. Grâce à cette première victoire de sa carrière contre une joueuse du top 10 en Grand Chelem, l’Espagnole accède pour la première fois au dernier carré d’un tournoi majeur.Ex-2e mondiale avant de dégringoler au classement à cause de blessures, Badosa pourrait retrouver en demi-finale la Bélarusse Aryna Sabalenka. La N.1 mondiale sera opposée en début de soirée (19H00 à Melbourne, 08H00 GMT) à la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (32e).”Je suis super fière de mon niveau de jeu. Pour moi, c’est un rêve qui se concrétise”, a-t-elle savouré sur le court de la Rod Laver Arena juste après sa victoire.Coco Gauff s’est elle dite “déçue, mais pas complètement détruite”. “J’ai tout donné sur le court, je me suis battue jusqu’au bout”, a-t-elle poursuivi en conférence de presse, reconnaissant que Badosa lui avait été “supérieure” dans les moments clés du match.Comme sa dauphine Iga Swiatek (2e), Aryna Sabalenka s’est qualifiée pour les quarts de finale sans perdre un seul set. Sur une série de 18 victoires consécutives à Melbourne, elle voudra continuer sa route vers un troisième titre consécutif à l’Open d’Australie. La dernière à avoir réalisé ce triplé est la Suissesse Martina Hingis de 1997 à 1999.Mais si les deux joueuses ne se sont plus affrontées depuis le troisième tour de Roland-Garros en 2021, Pavlyuchenkova mène 2-1 dans ses confrontations face à la Bélarusse.- Zverev s’en sort en quatre sets -Alexander Zverev (2e) a gagné mardi pour la deuxième année d’affilée et la troisième fois de sa carrière sa place en demi-finales de l’Open d’Australie, grâce à une victoire en quatre sets contre l’Américain Tommy Paul.Le 11e mondial a mené la vie dure à l’Allemand pendant trois sets mais n’a pas su conserver ses breaks d’avance aux moments clés des deux premières manches. Zverev s’est en outre montré largement supérieur à l’Américain dans les tie-breaks, s’imposant finalement 7-6 (7/1), 7-6 (7/0), 2-6, 6-1 en près de 3h30. Champion olympique en 2021, Zverev a gagné pour la première fois de sa carrière face à Paul, après deux défaites en 2020 et en 2022.”J’aurais dû être mené deux sets à zéro, je ne jouais pas très bien et lui si. Je ne sais pas trop comment, mais j’ai gagné le premier set, le deuxième… et le quatrième set était le meilleur que j’aie joué” mardi, a déclaré l’Allemand.Toujours en quête de son premier titre en Grand Chelem à 27 ans après deux finales perdues (US Open 2020, Roland-Garros 2024), Zverev affrontera en demi-finale Carlos Alcaraz (3e) ou Novak Djokovic (7e), qui se mesureront dans un quart de finale choc mardi soir.Attendue depuis le tirage au sort, la huitième confrontation entre les deux anciens N.1 mondiaux pourrait permettre à l’Espagnol de 21 ans de poursuivre sa marche vers le seul titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès.Le Serbe, de 16 ans son aîné, vise lui un 25e titre dans un tournoi majeur qui ferait de lui le seul détenteur du record de victoires en Grand Chelem, devant la légende australienne Margaret Court (24 succès).Dans leurs duels, Djokovic mène quatre victoires à trois et l’a toujours emporté sur dur, au Masters-1000 de Cincinnati et aux Finales de l’ATP en 2023.Ce match est aussi une première, puisque “Carlitos” et le “Djoker” ne s’étaient encore jamais rencontrés à un stade aussi précoce d’un tournoi – ils ont croisé le fer trois fois en demi-finale et quatre fois en finale.

Fears of fighters loyal to IS linger near DR Congo-Uganda borderTue, 21 Jan 2025 06:50:36 GMT

A mosque and military headquarters once teeming with fighters loyal to the Islamic State group lay empty in a desiccated field near the Democratic Republic of Congo’s border with Uganda.The two abandoned buildings are a distant reminder of the presence of the ADF, an armed militia with Ugandan origins that for years has plagued the …

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Troisième jour de trêve à Gaza, Trump doute qu’elle tienne

Le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza tient toujours mardi, trois jours après son entrée en vigueur, le président américain Donald Trump exprimant toutefois des doutes quant à sa solidité.”Ce n’est pas notre guerre, c’est la leur. Mais je ne suis pas confiant”, a répondu M. Trump à une journaliste qui lui demandait s’il pensait que les armes allaient se taire durablement entre les deux belligérants dans le territoire palestinien dévasté.Donald Trump a exercé une intense pression sur les deux camps pour qu’un accord soit conclu avant son investiture.A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le républicain a révoqué un décret de son prédécesseur Joe Biden qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’avait auparavant félicité, lui promettant “les plus beaux jours” des relations entre les deux pays dans les années à venir.”Je pense que retravailler ensemble va porter l’alliance Etats-Unis-Israël à de plus hauts sommets encore”, avait-il ajouté.- “Plus jamais de menace” -M. Netanyahu a également déclaré lundi vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, après avoir auparavant dit qu’il se réservait le droit de reprendre la guerre contre le Hamas.Un premier échange de trois otages israéliennes, prisonnières du Hamas à Gaza depuis 471 jours, contre 90 détenus palestiniens avait marqué dimanche et lundi le début d’un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre.Dès que les armes se sont tues, l’aide humanitaire a commencé à affluer dans la bande de Gaza, pendant que des milliers d’habitants se précipitaient pour retrouver leurs maisons.Un total de 915 camions d’aide humanitaire sont entrés lundi dans le territoire palestinien, soit plus que le nombre fixé par l’accord de cessez-le-feu, a annoncé l’ONU.La trêve initiale de 42 jours entre Israël et le Hamas est censée permettre un afflux d’aide humanitaire dans le territoire palestinien et prévoit l’entrée de 600 camions par jour.Les prochaines libérations auront lieu samedi, selon un responsable du Hamas. D’après l’armée israélienne, “trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine.- “Seulement des ruines” -Durant la première phase, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Mais la suite du calendrier reste incertaine. Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. En attendant, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route depuis dimanche, au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Même scène à Rafah, tout au sud. “Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons”, a raconté Maria Gad El Haq, déplacée elle aussi par la guerre comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza.Malgré les incertitudes, l’accord conclu le 15 janvier par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, où la guerre avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël.Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.Le mouvement palestinien a affirmé, lui, que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Lundi, il a déployé ses forces de sécurité dans la bande de Gaza, en tenue militaire ou en uniforme noir, selon des journalistes de l’AFP.En Israël, après l’émotion suscitée par les premières libérations d’otages, le journal Yedioth Ahronoth craint une suite moins heureuse.”Certains arriveront sur des brancards et des chaises roulantes. D’autres arriveront dans des cercueils…”, a écrit l’éditorialiste Sima Kadmon.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 91 restent otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Troisième jour de trêve à Gaza, Trump doute qu’elle tienne

Le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza tient toujours mardi, trois jours après son entrée en vigueur, le président américain Donald Trump exprimant toutefois des doutes quant à sa solidité.”Ce n’est pas notre guerre, c’est la leur. Mais je ne suis pas confiant”, a répondu M. Trump à une journaliste qui lui demandait s’il pensait que les armes allaient se taire durablement entre les deux belligérants dans le territoire palestinien dévasté.Donald Trump a exercé une intense pression sur les deux camps pour qu’un accord soit conclu avant son investiture.A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le républicain a révoqué un décret de son prédécesseur Joe Biden qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’avait auparavant félicité, lui promettant “les plus beaux jours” des relations entre les deux pays dans les années à venir.”Je pense que retravailler ensemble va porter l’alliance Etats-Unis-Israël à de plus hauts sommets encore”, avait-il ajouté.- “Plus jamais de menace” -M. Netanyahu a également déclaré lundi vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, après avoir auparavant dit qu’il se réservait le droit de reprendre la guerre contre le Hamas.Un premier échange de trois otages israéliennes, prisonnières du Hamas à Gaza depuis 471 jours, contre 90 détenus palestiniens avait marqué dimanche et lundi le début d’un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre.Dès que les armes se sont tues, l’aide humanitaire a commencé à affluer dans la bande de Gaza, pendant que des milliers d’habitants se précipitaient pour retrouver leurs maisons.Un total de 915 camions d’aide humanitaire sont entrés lundi dans le territoire palestinien, soit plus que le nombre fixé par l’accord de cessez-le-feu, a annoncé l’ONU.La trêve initiale de 42 jours entre Israël et le Hamas est censée permettre un afflux d’aide humanitaire dans le territoire palestinien et prévoit l’entrée de 600 camions par jour.Les prochaines libérations auront lieu samedi, selon un responsable du Hamas. D’après l’armée israélienne, “trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine.- “Seulement des ruines” -Durant la première phase, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Mais la suite du calendrier reste incertaine. Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. En attendant, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route depuis dimanche, au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Même scène à Rafah, tout au sud. “Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons”, a raconté Maria Gad El Haq, déplacée elle aussi par la guerre comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza.Malgré les incertitudes, l’accord conclu le 15 janvier par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, où la guerre avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël.Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.Le mouvement palestinien a affirmé, lui, que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Lundi, il a déployé ses forces de sécurité dans la bande de Gaza, en tenue militaire ou en uniforme noir, selon des journalistes de l’AFP.En Israël, après l’émotion suscitée par les premières libérations d’otages, le journal Yedioth Ahronoth craint une suite moins heureuse.”Certains arriveront sur des brancards et des chaises roulantes. D’autres arriveront dans des cercueils…”, a écrit l’éditorialiste Sima Kadmon.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 91 restent otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

‘What a great feeling!’ Trump returns to the White House

There’s no place like home. And for Donald Trump, home is back in the White House after four tumultuous years.”What a great feeling,” Trump told reporters when asked how it felt to be back in the Oval Office on Monday. “One of the better feelings I’ve ever had.”Trump acted as if he’d never left. Nor was there any mention of how he had left in disgrace after his supporters attacked the US Capitol in January 2021 trying to overturn his election defeat to Joe Biden.Instead, the 78-year-old launched straight into an impromptu, 50-minute press conference in the symbolic heart of the US presidency.But if it all felt familiar to the Republican billionaire, that was largely thanks to the work of an army of White House staff.They had only around five hours to erase every trace of his Democratic predecessor and create Trump’s Oval Office 2.0.Trump wouldn’t confirm reports of the return of the famed “Diet Coke button” — a button on the desk that he would press during his first term to summon a glass of his favorite drink on a silver tray.But signs of other changes were all around. – ‘Extraordinary decorators’ -A portrait of George Washington hung over the fireplace as it did four years ago — replacing Franklin D. Roosevelt who had occupied the spot under Biden — along with one of the third US president, Thomas Jefferson.A bust of British wartime leader Winston Churchill had also reportedly returned to its spot in the Oval, as it was in the first term.The aim, as ever with the presidency, is to portray an image of might and dignity, and Trump seemed to think his staff had done just right.”I just got here. My people came in, they have extraordinary decorators,” said Trump, who has spent much of the last four years at his luxury Mar-a-Lago resort in Florida and arrived in a freezing Washington on Saturday.Pointing to the pictures of his predecessors, the 47th president said, “I can live with George Washington, I can live with Thomas Jefferson — they took a very safe route.”  However, Trump did have one surprise, underscoring just how quickly holders of the world’s most powerful job pass the torch.Asked if Biden had left him a traditional handover letter, Trump replied that he didn’t know and checked inside the drawer of the historic Resolute Desk.”Ooh!” Trump said, extracting a white envelope with the numbers “47” in Biden’s handwriting. “It could have been years before we got it.”- ‘Welcome home’ -Despite Biden’s gesture, Trump could not help lambasting his political rival as he kept talking.”Does Biden ever do news conferences like this?” said the Republican, no doubt knowing full well that Biden was often shielded by White House staff and would only take a handful of questions.For Biden and his staff, the day was a harsh reminder of the transitory nature of power.Before he had even left, photos on the walls of the West Wing had been removed and moving trucks were in the driveway.Officials from the Biden and Trump teams had awkward interactions on campus, like it was the first day of school.Social media accounts, websites and even email fonts all changed along with the new administration.Trump’s return was above all a bitter pill to swallow for the man who had branded him a threat to democracy, and was forced to bow out of their 2024 rematch after a humiliating debate performance against his rival sparked concerns about his age.Biden spent his last hours showing just what he thought of Trump, issuing pardons to aides and family members he feared would be prosecuted by the Republican.But as Trump and his wife Melania arrived for a pre-inauguration cup of tea with Biden and his wife Jill, the 82-year-old did his best to hide his feelings.”Welcome home,” he said.

“Quelle sensation formidable!” Trump retrouve la Maison Blanche

“George Washington, ça me va… Thomas Jefferson, ça me va… ” De retour dans le Bureau ovale fraîchement redécoré, Donald Trump passe en revue les portraits de ses illustres prédécesseurs qui ornent les murs. Le 47e président des Etats-Unis, qui a prêté serment depuis quelques heures, est installé au “Resolute Desk”, un massif bureau de bois sombre.Devant lui, des piles de documents dans des pochettes de cuir et une boîte de ses feutres noirs favoris. A côté de lui, un conseiller qui lui passe un à un des décrets sur lesquels il appose sa signature. Face à lui, un petit groupe de journalistes.Le républicain s’engage dans une conférence de presse improvisée d’une cinquantaine de minutes.Il alterne propos outranciers contre certains adversaires politiques, annonces diplomatiques fracassantes et vantardise ouverte – ainsi quand l’ancien animateur de téléréalité dit avoir eu de “bonnes critiques” pour son discours d’investiture.Le conseiller continue à lui présenter les textes. “Celui-là, il est important”, dit le républicain, élu après une campagne particulièrement virulente contre les migrants, avant de signer un décret remettant en cause le droit du sol, qu’il juge “ridicule”. Mais qui est garanti par la Constitution.”Quelle sensation formidable!” lance le milliardaire de 78 ans, déjà président de 2017 à 2021, quand la presse veut savoir ce qu’il ressent en retrouvant le Bureau ovale, qui a été redécoré en toute hâte par ses équipes dans la journée.Le tapis bleu profond installé par Joe Biden a fait place à une teinte plus neutre, des drapeaux ont été ajoutés, et certains portraits ont changé.Donald Trump se tourne vers un mur, désigne une peinture: “Celui-là est bien”, lance-t-il.- La lettre de Biden -Il s’agit d’Andrew Jackson, septième président des Etats-Unis, que Donald Trump affectionne, mais qui est une figure très critiquée par les progressistes pour ses positions racistes et populistes. L’ancien président démocrate Joe Biden n’en avait pas voulu.Puis Donald Trump montre les portraits du premier président George Washington, et du troisième, Thomas Jefferson, des figures pour le coup consensuelles. Des choix “très prudents”, juge le 45e et désormais 47e président.Quand un journaliste lui demande si conformément aux usages, Joe Biden lui a laissé une lettre, Donald Trump lève la tête du texte qu’il vient de signer – déclarant un état d’urgence à la frontière avec le Mexique – et dit: “Peut-être. Attendez un peu.”Il ouvre le tiroir du bureau, fait “Oh”, en sort une enveloppe sur laquelle est inscrit le chiffre 47, qu’il montre aux caméras. C’est bien le message de son prédécesseur.L’ancien promoteur immobilier, qui n’a cessé d’humilier publiquement Joe Biden ces dernières années, blague en disant que sans la question du reporter, il n’aurait pas trouvé le message avant “des mois” voire “des années.””Peut-être que nous devrions tous le lire ensemble”, lance-t-il. Mais il ne s’exécute pas, la lettre reste confidentielle.Donald Trump est de retour, et sa capacité à capter, exciter, entretenir l’attention médiatique est intacte.Il le sait et en joue.Après avoir répondu à une question sur le réseau social TikTok, et alors que d’autres fusent, il balaye du regard le groupe de journalistes plantés devant lui.”Est-ce que Biden faisait des conférences de presse telles que celle-là?” demande-t-il. En sachant très bien que le démocrate de 82 ans a évité au maximum ce genre d’échanges improvisés, et suscité ainsi une grande frustration chez les journalistes.

“Quelle sensation formidable!” Trump retrouve la Maison Blanche

“George Washington, ça me va… Thomas Jefferson, ça me va… ” De retour dans le Bureau ovale fraîchement redécoré, Donald Trump passe en revue les portraits de ses illustres prédécesseurs qui ornent les murs. Le 47e président des Etats-Unis, qui a prêté serment depuis quelques heures, est installé au “Resolute Desk”, un massif bureau de bois sombre.Devant lui, des piles de documents dans des pochettes de cuir et une boîte de ses feutres noirs favoris. A côté de lui, un conseiller qui lui passe un à un des décrets sur lesquels il appose sa signature. Face à lui, un petit groupe de journalistes.Le républicain s’engage dans une conférence de presse improvisée d’une cinquantaine de minutes.Il alterne propos outranciers contre certains adversaires politiques, annonces diplomatiques fracassantes et vantardise ouverte – ainsi quand l’ancien animateur de téléréalité dit avoir eu de “bonnes critiques” pour son discours d’investiture.Le conseiller continue à lui présenter les textes. “Celui-là, il est important”, dit le républicain, élu après une campagne particulièrement virulente contre les migrants, avant de signer un décret remettant en cause le droit du sol, qu’il juge “ridicule”. Mais qui est garanti par la Constitution.”Quelle sensation formidable!” lance le milliardaire de 78 ans, déjà président de 2017 à 2021, quand la presse veut savoir ce qu’il ressent en retrouvant le Bureau ovale, qui a été redécoré en toute hâte par ses équipes dans la journée.Le tapis bleu profond installé par Joe Biden a fait place à une teinte plus neutre, des drapeaux ont été ajoutés, et certains portraits ont changé.Donald Trump se tourne vers un mur, désigne une peinture: “Celui-là est bien”, lance-t-il.- La lettre de Biden -Il s’agit d’Andrew Jackson, septième président des Etats-Unis, que Donald Trump affectionne, mais qui est une figure très critiquée par les progressistes pour ses positions racistes et populistes. L’ancien président démocrate Joe Biden n’en avait pas voulu.Puis Donald Trump montre les portraits du premier président George Washington, et du troisième, Thomas Jefferson, des figures pour le coup consensuelles. Des choix “très prudents”, juge le 45e et désormais 47e président.Quand un journaliste lui demande si conformément aux usages, Joe Biden lui a laissé une lettre, Donald Trump lève la tête du texte qu’il vient de signer – déclarant un état d’urgence à la frontière avec le Mexique – et dit: “Peut-être. Attendez un peu.”Il ouvre le tiroir du bureau, fait “Oh”, en sort une enveloppe sur laquelle est inscrit le chiffre 47, qu’il montre aux caméras. C’est bien le message de son prédécesseur.L’ancien promoteur immobilier, qui n’a cessé d’humilier publiquement Joe Biden ces dernières années, blague en disant que sans la question du reporter, il n’aurait pas trouvé le message avant “des mois” voire “des années.””Peut-être que nous devrions tous le lire ensemble”, lance-t-il. Mais il ne s’exécute pas, la lettre reste confidentielle.Donald Trump est de retour, et sa capacité à capter, exciter, entretenir l’attention médiatique est intacte.Il le sait et en joue.Après avoir répondu à une question sur le réseau social TikTok, et alors que d’autres fusent, il balaye du regard le groupe de journalistes plantés devant lui.”Est-ce que Biden faisait des conférences de presse telles que celle-là?” demande-t-il. En sachant très bien que le démocrate de 82 ans a évité au maximum ce genre d’échanges improvisés, et suscité ainsi une grande frustration chez les journalistes.