A Londres, Washington et Pékin en recherche d’un terrain d’entente commercial

La Chine et les Etats-Unis vont reprendre mardi leur deuxième cycle de négociations, après une première journée dont peu a transpiré et avec la volonté affichée de consolider la fragile trêve commerciale arrachée il y a un mois à Genève.Débutées en début d’après-midi lundi selon l’agence officielle Chine nouvelle, les discussions vont reprendre mardi à partir de 10H00, heure locale (09H00 GMT), dans le célèbre palais de Lancaster House, a confirmé à l’AFP une source proche du dossier.Les échanges entre les deux premières puissances économiques sont suivis de près par les marchés. Ils devraient être moins productifs qu’en Suisse, où Pékin et Washington avaient convenu d’abaisser considérablement leurs droits de douane respectifs pour 90 jours, estiment les analystes.”J’ai de bons échos. Tout se passe bien avec la Chine. Mais la Chine n’est pas facile”, a déclaré en fin de journée à la presse le président américain Donald Trump. “Nous souhaitons ouvrir la Chine et si nous n’y parvenons pas, nous ne ferons sans doute pas de geste” en leur faveur, a-t-il ajouté.La Chine est représentée, par son vice-Premier ministre, He Lifang, comme à Genève, accompagné de son ministre du Commerce Wang Wentao et du représentant au Commerce international, Li Chenggang.Côté américain, trois membres du gouvernement sont présents: le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, celui au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer.Cette rencontre intervient après un échange téléphonique jeudi entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump, tandis que Xi Jinping a demandé à son homologue de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Elles font également suite à un brusque accès de tension la semaine passée, le président américain ayant accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”A Genève, nous avons accepté d’abaisser nos droits de douane et eux de permettre l’exportation d’aimants et terres rares dont nous avons besoin”, a souligné Kevin Hasset, le principal conseiller économique de M. Trump, sur CNBC.Mais, selon lui, si la Chine a permis ces exportations, “cela s’est fait à un rythme bien plus réduit que celui considéré comme optimal par les entreprises”.- Lever le contrôle des exportations -Les terres rares de la Chine, source de discorde entre les deux pays, devraient constituer un enjeu clef des négociations. Ces matières premières sont cruciales pour toute une gamme de produits, dont les batteries de véhicules électriques.Selon Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, “les États-Unis souhaitent que soient rétabli” le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, qui a ralenti depuis le lancement par Donald Trump de sa guerre commerciale début avril.Quant à la Chine, elle aimerait “que les États-Unis reconsidèrent les restrictions à l’immigration des étudiants, les limitations d’accès aux technologies avancées, notamment aux microprocesseurs, et facilitent l’accès des fournisseurs technologiques chinois aux consommateurs américains”, ajoute-t-elle.Interrogé sur la possibilité de lever certains contrôles aux exportations, M. Trump s’est contenté d’un “nous verrons bien” évasif.Pour M. Hassett, l’objectif est “une franche et forte poignée de main” après laquelle “le contrôle des exportations par les Etats-Unis sera levé et les terres rares (de Chine, NDLR) arriveront en quantité”.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.Mais les dégâts sont déjà réels, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles.Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis, Japon et Corée du Sud en tête, mais aussi le Canada, avec qui les liens bilatéraux sont tendus.Pékin a également proposé à l’Union européenne un “canal vert” pour faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, avant un sommet en juillet entre l’UE et la Chine.mjw-pdh-ode-zap-els/dth

A Londres, Washington et Pékin en recherche d’un terrain d’entente commercial

La Chine et les Etats-Unis vont reprendre mardi leur deuxième cycle de négociations, après une première journée dont peu a transpiré et avec la volonté affichée de consolider la fragile trêve commerciale arrachée il y a un mois à Genève.Débutées en début d’après-midi lundi selon l’agence officielle Chine nouvelle, les discussions vont reprendre mardi à partir de 10H00, heure locale (09H00 GMT), dans le célèbre palais de Lancaster House, a confirmé à l’AFP une source proche du dossier.Les échanges entre les deux premières puissances économiques sont suivis de près par les marchés. Ils devraient être moins productifs qu’en Suisse, où Pékin et Washington avaient convenu d’abaisser considérablement leurs droits de douane respectifs pour 90 jours, estiment les analystes.”J’ai de bons échos. Tout se passe bien avec la Chine. Mais la Chine n’est pas facile”, a déclaré en fin de journée à la presse le président américain Donald Trump. “Nous souhaitons ouvrir la Chine et si nous n’y parvenons pas, nous ne ferons sans doute pas de geste” en leur faveur, a-t-il ajouté.La Chine est représentée, par son vice-Premier ministre, He Lifang, comme à Genève, accompagné de son ministre du Commerce Wang Wentao et du représentant au Commerce international, Li Chenggang.Côté américain, trois membres du gouvernement sont présents: le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, celui au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer.Cette rencontre intervient après un échange téléphonique jeudi entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump, tandis que Xi Jinping a demandé à son homologue de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Elles font également suite à un brusque accès de tension la semaine passée, le président américain ayant accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”A Genève, nous avons accepté d’abaisser nos droits de douane et eux de permettre l’exportation d’aimants et terres rares dont nous avons besoin”, a souligné Kevin Hasset, le principal conseiller économique de M. Trump, sur CNBC.Mais, selon lui, si la Chine a permis ces exportations, “cela s’est fait à un rythme bien plus réduit que celui considéré comme optimal par les entreprises”.- Lever le contrôle des exportations -Les terres rares de la Chine, source de discorde entre les deux pays, devraient constituer un enjeu clef des négociations. Ces matières premières sont cruciales pour toute une gamme de produits, dont les batteries de véhicules électriques.Selon Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, “les États-Unis souhaitent que soient rétabli” le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, qui a ralenti depuis le lancement par Donald Trump de sa guerre commerciale début avril.Quant à la Chine, elle aimerait “que les États-Unis reconsidèrent les restrictions à l’immigration des étudiants, les limitations d’accès aux technologies avancées, notamment aux microprocesseurs, et facilitent l’accès des fournisseurs technologiques chinois aux consommateurs américains”, ajoute-t-elle.Interrogé sur la possibilité de lever certains contrôles aux exportations, M. Trump s’est contenté d’un “nous verrons bien” évasif.Pour M. Hassett, l’objectif est “une franche et forte poignée de main” après laquelle “le contrôle des exportations par les Etats-Unis sera levé et les terres rares (de Chine, NDLR) arriveront en quantité”.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.Mais les dégâts sont déjà réels, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles.Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux États-Unis, Japon et Corée du Sud en tête, mais aussi le Canada, avec qui les liens bilatéraux sont tendus.Pékin a également proposé à l’Union européenne un “canal vert” pour faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, avant un sommet en juillet entre l’UE et la Chine.mjw-pdh-ode-zap-els/dth

Bateau pour Gaza: la gauche s’inquiète pour les militants, Macron demande le retour des Français

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir en France à l’appel de la gauche pour s’inquiéter du sort des militants présents sur un bateau pour Gaza intercepté par les autorités israéliennes, Emmanuel Macron appelant au retour “dans les plus brefs délais” des ressortissants français.Lille, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Nice, ou encore place de la République à Paris… Equipés de drapeaux palestiniens, de banderoles et au son de chants comme “Libérez la Palestine” ou “Gaza, Gaza, on est tous avec toi”, ces manifestants ont appelé à la “libération” des douze militants du voilier “Madleen” et à la poursuite de leur mission humanitaire, ont constaté plusieurs équipes de l’AFP à travers la France.La France insoumise (LFI) a revendiqué 150.000 manifestants en France dont 50.000 à Paris (8.000 selon la préfecture de police), et “près de 200 rassemblements” dans le pays. La police nationale a elle comptabilisé, en dehors de la capitale, 24.700 personnes réunies dans 97 actions.Le voilier avec à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, est parti d’Italie le 1er juin pour “briser le blocus israélien” à Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de dix-huit mois de guerre. Il transporte notamment la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et l’eurodéputée franco-palestinienne Insoumise Rima Hassan, ainsi que de l’aide humanitaire.”Arraisonné” au cours de la nuit de dimanche à lundi par l’armée israélienne, il a atteint le port israélien d’Ashod lundi soir.- “Piraterie” -“Il est prévu que les passagers retournent dans leurs pays”, a indiqué le ministère israélien des Affaires étrangères, qui a publié des images montrant une distribution de sandwiches et d’eau aux passagers du bateau, équipés de gilets de sauvetage.Présent place de la République à Paris aux côtés d’autres représentants de partis de gauche, le leader du mouvement Jean-Luc Mélenchon a qualifié la manoeuvre israélienne “d’acte de piraterie internationale”.”Nous craignons le pire, car ceux qui ont procédé à cet arraisonnement sont capables du pire et l’ont montré en toutes circonstances”, a lancé devant la presse l’ancien candidat à l’élection présidentielle française, avant de rejoindre le centre de la place de la République, remplie de plusieurs milliers de personnes. Il a regretté la réaction du gouvernement français, qui “n’a, semble-t-il, rien à dire à propos d’un acte de piraterie”. Il a également appelé à un nouveau “grand rassemblement du peuple français au service des Palestiniens” samedi en France.Le président français Emmanuel Macron avait de son côté “demandé de permettre, dans les plus brefs délais, le retour en France” des six ressortissants français, selon l’Elysée. Il a affirmé dans la soirée que la France était “vigilante” et “aux côtés de tous ses ressortissants lorsqu’ils sont en danger”, assurant que le pays avait “passé tous les messages” à Israël pour que “la protection” de ces militants “soit assurée”. Le blocus humanitaire à Gaza est “un scandale” et une “honte”, a-t-il également martelé.- “Protection consulaire” -“Dès l’arraisonnement du navire, nous avons demandé à pouvoir exercer notre protection consulaire à leur égard”, a dit le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot.Les partis de la gauche française, comme Amnesty International, estiment que l’interception du bateau s’est produite en “bafouant” le droit international. A Lille, 900 personnes étaient également rassemblées dans la soirée, selon la préfecture. “La France des lumières éteintes en Palestine”, “halte au massacre en Palestine” pouvait-on y lire sur des panonceaux. Ils étaient environ un millier à Strasbourg, dans une ambiance bruyante, selon un journaliste de l’AFP. “C’est absolument insoutenable (…) Je pensais que le droit international pouvait nous servir de boussole”, a dit Mounia Fraih, manifestante de 69 ans.A Toulouse, les organisateurs ont décompté “au moins 5.000 personnes” sur la place du Capitole. “Je suis là pour qu’on entende parler plus de ça”, pour “(qu’Emmanuel) Macron et tout le gouvernement entendent que le peuple français n’est pas en adéquation avec toutes les décisions qu’ils prennent”, a estimé Antoine, 20 ans.Et à Marseille, quelque 950 personnes, selon la préfecture de police, se sont rassemblées au Vieux Port. Puis un cortège composé d’environ 600 manifestants, selon un journaliste de l’AFP, est parti déambuler sans incident en “manifestation sauvage” dans plusieurs artères de la ville, en scandant notamment “Gaza, Gaza, Marseille est avec toi”.ama-leo-lg-av-dma-dc-mca/jmt/bfa/cbn

Equipe de France: les leçons d’une saison de transition

Un groupe revitalisé par des jeunes, un style plus offensif et toujours Kylian Mbappé au centre de l’attention: la saison de l’équipe de France n’a pas manqué d’enseignements avant la bascule à la rentrée vers les qualifications du Mondial-2026.. Du nouveau chez les BleusDidier Deschamps avait prévenu dès septembre dernier qu’il souhaitait profiter de la Ligue des nations pour “oxygéner” son groupe et voir de nouveaux visages. L’ouverture a été conséquente et plusieurs “bizuths”, tous médaillés d’argent aux Jeux olympiques de Paris-2024 sous les ordres de Thierry Henry, se sont installés. Ils devraient, sans pépin physique, faire partie de l’aventure de la Coupe du monde. L’attaquant du Bayern Munich Michael Olise (23 ans), déjà deux buts au compteur et artisan du billet pour le “Final Four” contre la Croatie en quarts de finale retour, s’est fait une place, tout comme le milieu de la Roma Manu Koné (24 ans). La pépite parisienne Désiré Doué (20 ans), double buteur en finale de la Ligue des champions, a également été promu grâce à ses performances majuscules au PSG et s’est distingué par des rentrées solides en bleu. Le dernier rassemblement a vu les arrivées de l’attaquant Rayan Cherki (21 ans), auteur d’une reprise de volée splendide en demi-finales face à l’Espagne pour sa première sélection (défaite 5-4), et de Loïc Badé (25 ans), très solide en défense contre l’Allemagne lors du match pour la 3e place (2-0). La relève est là.. Mbappé au coeur des débatsLa superstar de l’équipe de France a connu une saison mouvementée après son Euro-2024 raté (un but inscrit sur penalty) et les débats sur son rôle de capitaine et ses prestations ont été permanents.Boudeur en septembre, il a “séché” les stages d’octobre, sur blessure, et de novembre, officiellement par choix du sélectionneur. La révélation par la presse suédoise de l’ouverture d’une enquête pour viol a aussi brouillé son image, avant que la justice locale n’annonce avoir clos l’instruction sans avoir jamais cité son nom.Sur le terrain, il n’a pas non plus été rayonnant sous le maillot bleu, alimentant les questions sur son positionnement dans l’axe auquel Deschamps tient mordicus. Alors qu’il empile les buts avec le Real Madrid et qu’il a bouclé son premier exercice en Espagne avec le Soulier d’or en poche, Mbappé a dû attendre le “Final Four” de la Ligue des nations pour retrouver le chemin des filets en sélection (2 buts), mettant fin à une disette de près d’un an. Avant son ouverture du score en demi-finales contre la Mannschaft, il n’avait plus marqué dans le jeu depuis le 5 juin 2024 et un amical face au Luxembourg (3-0). Autant dire une éternité pour un joueur de sa dimension.. Un réservoir riche en attaque, moins en défenseLe centre de gravité des Bleus ne serait-il pas en train de basculer? L’émergence d’une nouvelle génération d’attaquants de très grand talent (Olise, Cherki, Doué, Bradley Barcola…) a fait bouger les lignes et la réflexion de Deschamps.Sur les trois derniers matches, le technicien n’a pas hésité à aligner d’entrée quatre joueurs à vocation offensive en optant pour une organisation en 4-2-3-1, quitte à bousculer l’équilibre de l’équipe. Une prise de risques dont il n’est pas vraiment coutumier mais Deschamps, en bon pragmatique, a su épouser la conjoncture.  En défense, le réservoir est moins dense. Les Bleus ont payé très cher les forfaits de trois titulaires contre l’Espagne de Lamine Yamal (Dayot Upamecano, William Saliba, Jules Koundé) avant d’être sérieusement secoués en première période face à l’Allemagne. . Cap sur l’AmériqueCette saison de transition achevée, l’équipe de France va se lancer dans la quête d’un billet pour le Mondial-2026. Elle devra décrocher la première place de sa poule pour s’éviter les barrages mais le menu proposé (Ukraine, Islande, Azerbaïdjan) n’a pas de quoi l’effrayer.Cette campagne, la dernière de Deschamps, débutera le 5 septembre avec un déplacement à Wroclaw (Pologne) pour affronter les Ukrainiens suivi de la réception des Islandais, le 9 septembre au Parc des Princes. 

Mondial-2026/Qualif.: De Bruyne sauve la Belgique face au pays de Galles

La Belgique s’est fait très peur mais a battu à l’arraché 4-3 lundi soir à Bruxelles le pays de Galles, son principal rival sur la route du Mondial-2026.Trois jours après avoir été accrochés en Macédoine du Nord pour leur entrée en lice dans le groupe J des éliminatoires de la zone Europe, les Belges prennent trois points importants.Un but de Kevin De Bruyne à la 88e minute a sorti les hommes de Rudi Garcia d’un bien mauvais pas au terme d’un match fou que les Belges avaient idéalement entamé (3-0 à 27e) avant une remontada inattendue des Gallois, revenus à hauteur à la 69e.Avec quatre points en deux matches, les Diables rouges ont assuré l’essentiel et restent au contact des Macédoniens (8 points mais en quatre matches) et des Gallois (7 points/quatre matches).Mais que ce fut dur ! Et les critiques n’épargneront sans doute pas le sélectionneur Rudi Garcia dans les jours à venir. Arrivé en début d’année pour succéder à l’Italo-Allemand Domenico Tedesco, le Français se trouve face à un chantier dont il n’avait peut-être pas mesuré l’étendue. La défense surtout sera l’objet de toutes ses préoccupations dans les mois à venir. L’arrière-garde belge a pris l’eau alors qu’une victoire aisée semblait se dessiner.Après des buts de Romelu Lukaku sur penalty (15e), de Youri Tielemans (en une-deux avec Maxim De Cuyper à la 20e) et Jeremy Doku (auteur d’un joli solo à la 27e), les Belges ont laissé leurs adversaires revenir dans le match.D’abord sur un penalty converti peu avant la pause par Harry Wilson (4e5+7), puis par Sorba Thomas (51e) et Brennan Johnson (69e).Trois buts qui ont plongé le stade Roi-Baudouin dans la stupeur. Les Belges ont alors joué la peur au ventre.A dix minutes du terme, un but de Romelu Lukaku a été annulé après vérification par l’assistance vidéo, le ballon étant sorti des limites du terrain sur l’action préalable.La délivrance signée “KDB” est venue rapidement après, De Bruyne, oublié par la défense centrale, reprenant du pied gauche un centre de Tielemans.Un soulagement qui laissera rapidement place aux interrogations sur le niveau véritable d’une sélection engagée dans un nouveau cycle après ses éliminations précoces au Mondial-2022 puis à l’Euro-2024.

Qualifs. Mondial-2026: l’Italie vient à bout de la Moldavie pour la dernière de Spalletti

L’Italie a refermé lundi l’ère Luciano Spalletti, marquée par bien des déceptions, avec une victoire laborieuse mais précieuse contre la Moldavie (2-0) en éliminatoires pour le Mondial-2026, à Reggio Emilia.Drôle d’ambiance pour un match déjà capital sur la route de la prochaine Coupe du monde en Amérique du nord. Devant 18.700 spectateurs, la Nazionale a fait ses adieux à son sélectionneur avec un match à l’image de son mandat débuté en août 2023: sans grand enthousiasme ni ambition.Depuis samedi, lendemain de la déroute de son équipe face à la Norvège à Oslo (3-0), Spalletti savait que cette rencontre serait sa dernière comme sélectionneur italien.Alors qu’il avait déjà failli être relevé de ses fonctions il y a un an, après l’Euro-2024 terminé dès les 8e de finale, l’ancien entraîneur de Naples a payé le prix ultime après la débandade de son équipe à Oslo, menée 3-0 après seulement 42 minutes de jeu.Pour son 24e et dernier match à la tête de l’Italie (12 victoires, six nuls, six défaites), Spalletti a procédé à cinq changements par rapport à l’équipe alignée contre la Norvège.- “Ce soir aussi, on a souffert” -Mais les entrants n’ont pas vraiment réveillé la Nazionale qui, comme attendu, a dominé la 134e nation au classement Fifa, mais qui a dû attendre la 40e minute pour que Giacomo Raspadori lui donne l’avantage.Au retour des vestiaires, Andrea Cambiaso a doublé la mise (50e) pour offrir trois points importants à l’Italie qui a manqué les deux dernières phases finales de la Coupe du monde.L’Italie (3e, 3 points) accuse toujours neuf longueurs de retard sur la Norvège, son principal rival pour la qualification directe et leader du groupe I, qui a poursuivi son sans-faute (12 pts) avec un succès 1 à 0 en Estonie.”Ce soir aussi, on a souffert, il y a beaucoup d’explications à cela. On a notamment vu un groupe de joueurs fatigués par la fin du championnat”, a analysé Spalletti qui a critiqué “une calendrier trop chargé”.”Le tirage au sort ne nous a pas gâtés en nous réservant le match le plus difficile à Oslo juste à la fin de notre championnat”, a-t-il regretté.Absente des deux dernières phases finales de Coupe du monde, la Nazionale qui a disputé deux matches de moins que la Norvège, reprendra en septembre les qualifications avec un nouveau sélectionneur.Spalletti pourrait être remplacé par l’expérimenté Claudio Ranieri, 73 ans, qui a conduit l’AS Rome à la 5e place du Championnat d’Italie et qui a officiellement pris sa retraite fin mai.

Global stocks mixed as markets eye US-China trade talks

Global stocks were mixed Monday as markets monitored high stakes US-China trade talks and awaited key inflation data later in the week.Trade representatives for the world’s two biggest economies plan a second day of talks on Tuesday in London following an opening round on Monday. Although there were no breakthroughs, the market has welcomed the negotiations.”There’s hopes that they’re inching closer to some sort of a deal,” said Peter Cardillo of Spartan Capital Securities.New York’s blue-chip Dow index finished flat while the broader S&P 500 and tech-heavy Nasdaq rose modestly.Asian shares closed up on hopes of a deal, and catching up with Wall Street from Friday, when US jobs data suggested the American economy was doing well, for now.The dollar, however, dipped amid fears of higher US inflation in the pipeline from Trump’s generalized tariffs weighing on it.London, Paris and Frankfurt indices all closed lower.While the US economy has been showing resilience, official data on Monday showed China’s exports to the United States last month grew at a slower pace than expected, even as they picked up to the EU and Asia.The US-China talks took place following a call between US President Donald Trump and Chinese President Xi Jinping last Thursday. They sought a de-escalation after each had accused the other of violating terms of a tariffs reprieve struck in Geneva in mid-May.”Some kind of accord would be welcome, but they might even be happy if the two sides merely agree to keep talking,” said Chris Beauchamp, chief market analyst at online trading platform IG.Easing China’s export controls on rare-earths was key for Washington, “while China wants the US to rethink immigration curbs on students, restrictions on access to advanced technology including microchips, and to make it easier for Chinese tech providers to access US consumers,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.”The outcome of these discussions will be crucial for market sentiment,” she said. The dollar’s weakness came as economists warned that Trump’s tariffs on most of the world could reignite inflation, and as the US Federal Reserve weighs whether to lower interest rates.In corporate news, entertainment giant Warner Bros. Discovery announced plans to split into two publicly traded companies. One would be a streaming and studios company covering film and TV production and catalogues, and the other a global network company with television brands including CNN and Discovery, and free-to-air channels in Europe.US semiconductor maker Qualcomm also announced it was buying a UK firm, Alphawave, for $2.4 billion as demand for database infrastructure heated up from demand in the AI sector.Alphawave shares in London jumped almost 19 percent.Qualcomm’s shares rose 4.1 percent in New York.This week’s agenda includes releases on US consumer and producer prices, key benchmarks on inflation.- Key figures at around 2040 GMT -New York – Dow: FLAT at 42,761.76 (close)New York – S&P 500: UP 0.1 percent at 6,00 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 19,591.24 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,832.28 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,791.47 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 24,174.32 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.9 percent at 38,088.57 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.6 percent at 24,181.43 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,399.77 (close)Euro/dollar: UP $1.1420 from $1.1397 on FridayPound/dollar: UP at $1.3552 from $1.3528Dollar/yen: DOWN at 144.60 yen from 144.85 yenEuro/pound: UP 84.27 from 84.23 penceBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $67.04 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.1 percent at $65.29 per barrel