Taliban officials confirm arrest of two Britons and a Chinese-American
Taliban authorities have detained two Britons, a Chinese-American and their Afghan translator, the interior ministry confirmed to AFP late Monday, after the daughter of the British couple called on London to secure their release. “Based on certain considerations, the authorities have detained four people: two British citizens holding Afghan papers, one person with Chinese and American nationality and their translator,” Abdul Mateen Qani, spokesman for the Afghan Interior Ministry, told AFP. “Efforts are underway to resolve this issue,” he added.Qani spoke shortly after Sarah Entwistle, in an interview with British media, called for her government to do “everything in their power” to secure the release of her parents, Peter and Barbie Reynolds, who had been running training programs in Afghanistan for years. British media had reported their arrest, along with a Chinese-American woman and their Afghan translator, on February 1 in the province of Bamiyan, a major tourist attraction west of Kabul known for its giant Buddhas — destroyed in 2001 by the Taliban. Qani refused to confirm the identities of the detainees, or give further details on their condition or the reasons for their arrests. “Details will be released shortly,” he said.Entwistle and her three brothers had initially chosen not to involve the UK authorities “hoping to hear directly from the Taliban about why they’d arrested our parents”, she told TimesRadio on Monday.”Our parents have always sought to honour the Taliban, so we wanted to give them the opportunity to explain their reasons for this detention,” she said.”However, after more than three weeks of silence, we can no longer wait. We’re now urgently calling on the British consulate to do everything in their power to get us answers and to put as much pressure as they can on the Taliban for their release,” she added.The British Foreign Office declined to comment on the couple’s arrest.- ‘Outrageous’ -The Reynolds, who married in Kabul in 1970, remained in Afghanistan after the Taliban takeover in 2021 when the British embassy withdrew its staff.The arrest on February 1 was apparently linked to the teaching of parenting skills to mothers over 30, according to The Sunday Times, which first reported the detention.”My mother is 75 and my father almost 80 and (he) needs his heart medication after a mini-stroke,” Entwistle told the newspaper.”They were just trying to help the country they loved. The idea they are being held because they were teaching mothers with children is outrageous,” she added.The couple were reportedly arrested as they returned to their home in the central Bamiyan province.In an open letter to the Taliban authorities quoted by the Sunday Times, Entwistle and her brothers pleaded for their parents to be released.”We do not understand the reasons behind their arrest,” they wrote.”Our parents have consistently expressed their commitment to Afghanistan,” the letter added.They are not the first foreigners detained by the Taliban authorities. A former Canadian soldier, David Lavery, was released at the end of January after more than two months in captivity, under a deal negotiated by Qatar. A week earlier, two Americans held by the Taliban, Ryan Corbett and William McKenty, were freed in exchange for Afghan fighter Khan Mohammed, convicted of narco-terrorism in the United States. Two other Americans, George Glezmann and Mahmood Habibi, are still being held in the country.Taliban leaders swept back to power in 2021, ousting the US-backed government and implementing a strict interpretation of Islamic law, despite promises not to return to the brutality displayed when they ruled in the 1990s.They have since imposed broad restrictions on women and girls, barring them from education beyond the age of 12 and squeezing them out of jobs and public life with rules the United Nations has labelled “gender apartheid”.
Grippe aviaire: la stratégie de vaccination française inspire à l’étranger
Face à la grippe aviaire, la France a décidé dès 2023 de rendre obligatoire la vaccination des élevages de canard, malgré les risques commerciaux. Mais la stratégie paye et inspire désormais à l’étranger.Les deux années précédant la vaccination ont été tragiques: 1.800 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) détectés et 32 millions de volailles abattues en France. Depuis, c’est la respiration: une trentaine de foyers seulement en deux saisons et une filière volaille qui retrouve sa production d’avant-crise.”C’était une décision courageuse” qui a payé car “nos études ont permis de montrer que 700 foyers ont été évités grâce à la vaccination”, cofinancée par le gouvernement, explique Muriel Vayssier-Taussat, cheffe du département santé animale de l’Institut national de la recherche agronomique et environnementale (Inrae), lors du 61e Salon de l’agriculture à Paris.Pendant ce temps, aux Etats-Unis, l’épizootie décime les volailles par dizaines de millions, faisant exploser le prix des oeufs, au point que cette filière, autrefois réticente à la vaccination, a changé sa position, en citant l’exemple français.Mais les producteurs de poulet du pays, deuxième exportateur mondial, freinent, affirmant que certains pourraient fermer leurs frontières à la volaille américaine par crainte que la vaccination ne cache la présence du virus.Au premier jour de la vaccination en France, Etats-Unis et Canada avaient d’ailleurs imposé un embargo sur les produits volaillers français, avant de le lever en janvier, convaincus par la France “de la sécurité de la vaccination”, selon le ministère.- L’exception française -Au Royaume-Uni, où une trentaine de foyers ont été détectés, plusieurs organisations agricoles ont appelé le gouvernement à lever l’interdiction de la vaccination des volailles.L’Union européenne l’autorise mais seule la France l’a généralisée et uniquement pour les canards, à l’origine de beaucoup des contaminations.En janvier, les autorités sanitaires françaises – humaines et animales – et l’ensemble des filières d’élevage ont plaidé pour une meilleure anticipation à l’échelle européenne, la migration des oiseaux sauvages, propagateurs du virus, ne connaissant pas les frontières.La grippe aviaire A (H5N1) est apparue en 1996 en Chine, qui communique peu sur son suivi épizootique, précise l’Inrae. Le pays, comme d’autres en Asie, vaccine depuis des années mais n’exporte quasiment pas, consommant largement sa production. A partir de 2020, le nombre de foyers a bondi dans le monde, chez les oiseaux comme chez les mammifères et dans des zones jusqu’alors épargnées, comme l’Antarctique.Aux Etats-Unis, elle s’attaque depuis près d’un an aux élevages bovins, avec des cas de transmission à l’homme. Un premier mort y été enregistré et près de 70 personnes contaminées, un chiffre qui pourrait être sous-estimé en raison du dépistage limité.- “Hallucinés” -“Le virus mute très vite et a un spectre large d’espèces hôtes”, explique Muriel Vayssier-Taussat. Son adaptation à la glande mammaire des bovins a été “une surprise” puisqu’il touche habituellement les voies respiratoires.Des chercheurs de l’Inrae et de l’université du Québec ont développé une nouvelle formulation vaccinale contre différentes souches du virus. Les essais sur des poulets ont montré une protection totale contre l’infection mais aussi contre la transmission du virus.Ce candidat vaccin “universel” a été breveté et des négociations sont en cours avec des industriels pour réaliser des essais sur d’autres espèces animales et lancer une production, avec un intérêt particulier de l’Amérique du Nord, note Muriel Vayssier-Taussat.Mais depuis quelques semaines, un flou règne sur la stratégie des Etats-Unis, entre leur retrait de l’OMS, qui ne reçoit plus que des “informations limitées” sur la grippe aviaire dans le pays, et l’arrivée à la tête du ministère de la Santé de Robert Kennedy Jr, aux positions antivaccins notoires.”Tout le règlement sanitaire international est fondé sur la transparence (…) Normalement l’Amérique du Nord est en première ligne. Donc on est proprement hallucinés de la situation avec nos partenaires américains”, a réagi lundi Benoît Vallet, directeur général de l’Anses, au Salon de l’agriculture.La semaine dernière, le ministère américain de l’Agriculture, qui s’était séparé de certains employés dans le cadre des réductions d’effectifs demandées par l’administration Trump, a rappelé certains d’entre eux travaillant sur le plan de lutte contre la grippe aviaire promis par le nouveau ministre.”Des effets de +machine avant, machine arrière+ très inquiétants”, selon Benoît Vallet.
Les Bourses européennes terminent sans direction claire, Francfort en hausse
Les Bourses européennes ont terminé sans direction claire lundi, emportées par un mouvement de prises de bénéfices, à l’exception de Francfort qui s’est maintenue après les élections législatives en Allemagne.Francfort s’est ainsi octroyée 0,62%, quand la Bourse de Paris a perdu 0,78% et Londres a terminé à l’équilibre (0,00%).
Foot: Pour Longoria, l’heure du mea culpa et de la sanction
La colère est retombée: dans une interview lundi avec l’AFP, le président de l’OM Pablo Longoria est revenu sur les mots très forts lâchés après la défaite à Auxerre, qui pourraient lui valoir une lourde sanction, et a admis qu’il n’y avait “pas de corruption dans le foot français”.”Je tiens à dire qu’il n’y a pas de corruption dans le foot français”, a clairement assuré Longoria dans cette interview. “La forme n’était pas appropriée et ce mot, je le regrette”, a-t-il ajouté.Car depuis son accès de colère à l’issue de la nette défaite 3-0 de son équipe au stade Abbé-Deschamps, Longoria était en pleine tempête, pointé par les dirigeants de l’arbitrage français comme par ceux de la fédération.Furieux de l’arbitrage de Jérémy Stinat à Auxerre, les dirigeants marseillais ont en effet parlé très fort samedi soir, évoquant tour à tour un arbitrage “scandaleux” ou “honteux”.”Dites-le bien que Pablo Longoria le dit: c’est de la vraie corruption !”, a même lâché le président de l’OM, que des images du diffuseur DAZN ont montré manifestement fou de rage dans les couloirs du stade.- Des choses “pas claires” -“Je suis très autocritique, je ne peux pas accepter de donner ce type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même”, a déclaré Pablo Longoria à l’AFP.Une fois le mea culpa prononcé, Longoria a tout de même présenté quelques explications. “Même si rien ne la justifie, il faut comprendre comment tu arrives à cette colère. Ma première responsabilité, c’est de défendre mon club. Il y a eu cette saison beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles je considère que l’OM a été défavorisé”, a ainsi estimé le président marseillais.”Aujourd’hui en L1, il y a un manque de cohérence totale d’un match à l’autre. Mais plus on dit les choses, plus on a l’impression que rien n’avance”, a-t-il ajouté, évoquant sa “frustration” et sa “colère” face à ce qu’il perçoit comme de l’immobilisme.Le dirigeant espagnol, inquiet de “toute la situation actuelle du foot français”, enlisé dans ses difficultés financières et le dossier des droits TV, a aussi estimé qu’il y avait “des choses qui ne sont pas claires et qu’il faut améliorer, pour tout le monde”.Mais alors qu’il est l’un des vice-présidents de la Ligue de football professionnel, Longoria sait aussi qu’il s’expose à une sanction, qui pourrait être lourde. “Je me dois d’assumer ce que j’ai fait. Ne pas le faire serait hypocrite”, a-t-il assuré lundi.- En commission dès mercredi -Saisie par le Conseil national de l’éthique, la commission de discipline va ainsi traiter son dossier dès ce mercredi et la gamme des punitions possibles est assez large.Selon le barème disciplinaire de la FFF, un comportement “excessif ou déplacé” doit être sanctionné de trois matches de suspension, ce qui semble être le scénario le plus favorable pour Longoria.Car si la commission pointe un “comportement blessant”, la sanction peut passer à quatre matches. Plus grave encore, un “comportement grossier ou injurieux” peut entraîner jusqu’à 12 matches de suspension et un “comportement “intimidant ou menaçant” peut être puni de six mois de suspension. La fin de saison de l’OM pourrait donc s’écrire avec un président suspendu et un directeur du football suspendu, puisque Medhi Benatia purge actuellement une sanction de trois mois après un incident qui impliquait déjà Jérémy Stinat. Sur un autre front, Longoria pourrait aussi devoir répondre à des plaintes pour diffamation, les arbitres de Ligue 1 ayant annoncé dimanche de façon solidaire qu’ils comptaient tous “saisir le procureur de leur région”.