Près de Ramallah, larmes de joie et embrassades pour les Palestiniens libérés par Israël

Embrassades, chants et larmes de joie: les 90 premiers prisonniers palestiniens relâchés par Israël après l’entrée en vigueur de sa trêve avec le Hamas ont été accueillis par une foule en liesse à Beitunia, en Cisjordanie occupée.Les bus des prisonniers libérés sont arrivés à 02H00 lundi (00H00 GMT) dans cette banlieue de Ramallah habituellement tranquille.A l’ouverture des portes, les centaines de personnes à attendre leur retour ont rompu le calme avec des larmes de joie, des chants, des embrassades et des feux d’artifice.La journaliste palestinienne Bouchra al-Tawil, emprisonnée en mars 2024, fait partie de ce premier contingent de 90 détenus relâchés dans la première phase de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, entrée en vigueur dimanche matin.Parmi eux, majoritairement des femmes et des enfants, échangés contre trois otages israéliennes remises l’après-midi de la veille aux autorités d’Israël.Quelque 1.900 Palestiniens doivent être libérés au total au cours des 42 prochains jours de cessez-le-feu, contre 33 otages israéliens retenus à Gaza par le Hamas, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 en menant une attaque sans précédent sur le sol israélien.”L’attente était extrêmement difficile. Mais grâce à Dieu, nous étions certains qu’un jour nous serions libérés”, souffle Bouchra al-Tawil, dont le transfert avait commencé à 03H00 du matin dimanche.Son père “est encore prisonnier”, rappelle-t-elle. Avant d’ajouter: “Mais je viens de recevoir la bonne nouvelle qu’il sera relâché dans le cadre de cet accord”.- “Communion” -Ils étaient nombreux à patienter dans le froid piquant de la nuit, autour de dizaines de feux allumés sur une colline donnant une vue dégagée sur la prison israélienne d’Ofer, guettant le départ des bus.”On est venu ici pour voir, et être en communion avec toutes les familles des prisonniers qui sont libérés aujourd’hui”, disait à l’AFP Amanda Abou Charkh, 23 ans, arrivée de Ramallah avec ses parents. Mohammad, jeune homme de 20 ans venu avec des collègues de travail et qui ne souhaite pas donner son nom, ne comptait pas partir avant d’avoir vu la libération.Lui-même récemment relâché d’Ofer, il expliquait avoir ressenti “une grande joie” pour les familles.”Je connais beaucoup de gens en prison, il y a des innocents, des enfants, des femmes”, égrainait-t-il.Parmi les centaines de prisonniers palestiniens devant être libérés durant cette première phase de la trêve, un très grand nombre ont été placés en détention administrative, régime permettant d’incarcérer des personnes sans que les accusations pesant contre elles ne leur soient communiquées, après le 7-Octobre.La liste des libérables compte aussi plus de 200 prisonniers purgeant des peines à perpétuité pour avoir commis ou participé à des attaques au cours desquels des Israéliens ont été tués.Sur un rond-point de la ville, proche de la route menant à la prison, des centaines de personnes s’étaient aussi réunies dans l’espoir d’être les premières à accueillir les prisonniers. Avec des drapeaux palestiniens et d’autres du Hamas, chantant pour faire passer le temps.- “Beaucoup de larmes” -Une jeune fille de 18 ans attendait là sa mère, arrêtée en janvier 2024 dans leur maison du nord de la Cisjordanie.”Elle nous racontera son séjour en prison et nous, nous lui parlerons de notre vie sans elle, je sais d’avance qu’il y aura beaucoup de larmes”, anticipait-elle, entourée par sa tante, son frère et sa soeur.Ne souhaitant pas donner son nom par peur des répercussions pour sa famille, elle avait tenu à préciser que sa mère, une infirmière ayant fait de longues études, avait été arrêtée pour avoir écrit ou aimé des messages sur les réseaux sociaux concernant les activistes palestiniens, des accusations selon elle “ridicules”.A côté, Ouday, un homme refusant de donner son nom de famille pour ne pas compromettre la libération de son fils, racontait une histoire similaire: ils ont tous deux été arrêtés pour des messages écrits sur les réseaux sociaux au tout début de la guerre. Lui a été libéré mais son fils est resté derrière les barreaux.”J’ai été en prison, et je sais ce qui s’y passe”, assurait-il, en référence aux conditions de détention des Palestiniens par Israël dénoncées par plusieurs organisations de défense des droits humains.Bien que son fils “ne figure pas sur la liste” des détenus qui devaient être libérés ce soir, il souhaitait partager la joie des familles.S’affirmant heureux pour les otages israéliennes libérées de Gaza, il avait conclu: “Vous ne pouvez pas penser qu’à vous ou qu’à votre fils”.

Macron donne ses orientations aux armées, face à Trump et à l'”accélération” des menaces

Emmanuel Macron doit donner lundi “ses orientations” aux armées face à “une accélération” des menaces qui nécessite à ses yeux un vrai sursaut de l’Europe, lors d’une cérémonie de voeux qui coïncide avec l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche.Le chef de l’Etat se rend à Cesson-Sévigné, près de Rennes, pour ce rendez-vous annuel qu’il place cette fois sous le signe “de l’innovation, du cyber et de l’intelligence artificielle” à trois semaines du sommet sur l’IA qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.Ce quartier militaire accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, “créé en 2024 pour garantir la supériorité opérationnelle des forces terrestres”, souligne l’Elysée.Ces dernières années, les vÅ“ux aux armées ont été l’occasion pour le président de défendre la loi de programmation militaire (LPM) pour 2024-2030, qui prévoit 413 milliards d’euros pour répondre à la multiplication des tensions internationales.”Au terme de la loi de programmation militaire, nous aurons doublé notre budget militaire en dix ans. Quel pays peut en dire autant? Et nous n’avons pas attendu 2022″ et l’invasion russe de l’Ukraine “pour nous réveiller”, a-t-il déjà plaidé le 6 janvier devant les ambassadeurs de France.Emmanuel Macron, chef des armées, pourrait donc reprendre l’avertissement de Sébastien Lecornu. Son ministre des Armées a prévenu début janvier que l’absence de budget pour 2025, en jachère en raison de la crise politique, était une “menace” pour “le réarmement” du pays car elle suspend la hausse de crédits prévue par la LPM, de 3,3 milliards cette année.Cette augmentation n’est “pas négociable” malgré le contexte général de restrictions budgétaires, a-t-il mis en garde.- “Allié solide” -Le déplacement en Bretagne tombe le jour de l’investiture de Donald Trump à Washington, à laquelle assisteront d’autres dirigeants, comme la Première ministre italienne Giorgia Meloni, mais pas Emmanuel Macron, qui n’a pas été invité.”Il y a forcément un écho, car l’élection de Trump pose des questions sur la guerre en Ukraine, le rôle de l’Otan…”, glisse un proche du président, qui s’attend à des “annonces”.”Si on décide d’être faibles et défaitistes, il y a peu de chances d’être respectés par les Etats-Unis d’Amérique du président Trump”, avait martelé Emmanuel Macron dans son discours aux ambassadeurs.Il avait affirmé la nécessité de “coopérer” avec le tribun populiste, qui “sait qu’il a en France un allié solide”. Mais il avait surtout réitéré son appel, qu’il devrait encore détailler lundi, à un “réveil stratégique” européen.”Il y a une accélération, une transformation de la menace et un changement profond de l’environnement stratégique”, avait-il dit le 6 janvier, évoquant “la Russie qui a complètement transformé son industrie de guerre et qui produit aujourd’hui autant que la totalité des Européens”, les Etats-Unis qui “ont des discussions stratégiques de plus en plus désinhibées” et la Chine qui se dote d’un arsenal “dont la magnitude n’est pas à notre échelle”.”Il faut aller maintenant beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, “avec un programme massif d’investissements européens”, en assumant “une préférence européenne” dans le domaine de l’armement, avait-il insisté.L’arrivée de Donald Trump pourrait aussi être l’occasion pour Emmanuel Macron d’en dire davantage sur les “garanties de sécurité” que l’Europe pourrait fournir à Kiev dans le cadre d’un éventuel règlement négocié avec Moscou.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit mi-janvier avoir discuté avec son homologue français d’un éventuel “déploiement de contingents” militaires étrangers dans son pays.L’idée de déployer des troupes européennes en Ukraine fait l’objet de discussions en coulisses parmi les alliés de Kiev. Elles pourraient servir à assurer le maintien d’un hypothétique cessez-le-feu, auquel a notamment appelé le président élu américain.

Macron donne ses orientations aux armées, face à Trump et à l'”accélération” des menaces

Emmanuel Macron doit donner lundi “ses orientations” aux armées face à “une accélération” des menaces qui nécessite à ses yeux un vrai sursaut de l’Europe, lors d’une cérémonie de voeux qui coïncide avec l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche.Le chef de l’Etat se rend à Cesson-Sévigné, près de Rennes, pour ce rendez-vous annuel qu’il place cette fois sous le signe “de l’innovation, du cyber et de l’intelligence artificielle” à trois semaines du sommet sur l’IA qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.Ce quartier militaire accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, “créé en 2024 pour garantir la supériorité opérationnelle des forces terrestres”, souligne l’Elysée.Ces dernières années, les vÅ“ux aux armées ont été l’occasion pour le président de défendre la loi de programmation militaire (LPM) pour 2024-2030, qui prévoit 413 milliards d’euros pour répondre à la multiplication des tensions internationales.”Au terme de la loi de programmation militaire, nous aurons doublé notre budget militaire en dix ans. Quel pays peut en dire autant? Et nous n’avons pas attendu 2022″ et l’invasion russe de l’Ukraine “pour nous réveiller”, a-t-il déjà plaidé le 6 janvier devant les ambassadeurs de France.Emmanuel Macron, chef des armées, pourrait donc reprendre l’avertissement de Sébastien Lecornu. Son ministre des Armées a prévenu début janvier que l’absence de budget pour 2025, en jachère en raison de la crise politique, était une “menace” pour “le réarmement” du pays car elle suspend la hausse de crédits prévue par la LPM, de 3,3 milliards cette année.Cette augmentation n’est “pas négociable” malgré le contexte général de restrictions budgétaires, a-t-il mis en garde.- “Allié solide” -Le déplacement en Bretagne tombe le jour de l’investiture de Donald Trump à Washington, à laquelle assisteront d’autres dirigeants, comme la Première ministre italienne Giorgia Meloni, mais pas Emmanuel Macron, qui n’a pas été invité.”Il y a forcément un écho, car l’élection de Trump pose des questions sur la guerre en Ukraine, le rôle de l’Otan…”, glisse un proche du président, qui s’attend à des “annonces”.”Si on décide d’être faibles et défaitistes, il y a peu de chances d’être respectés par les Etats-Unis d’Amérique du président Trump”, avait martelé Emmanuel Macron dans son discours aux ambassadeurs.Il avait affirmé la nécessité de “coopérer” avec le tribun populiste, qui “sait qu’il a en France un allié solide”. Mais il avait surtout réitéré son appel, qu’il devrait encore détailler lundi, à un “réveil stratégique” européen.”Il y a une accélération, une transformation de la menace et un changement profond de l’environnement stratégique”, avait-il dit le 6 janvier, évoquant “la Russie qui a complètement transformé son industrie de guerre et qui produit aujourd’hui autant que la totalité des Européens”, les Etats-Unis qui “ont des discussions stratégiques de plus en plus désinhibées” et la Chine qui se dote d’un arsenal “dont la magnitude n’est pas à notre échelle”.”Il faut aller maintenant beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, “avec un programme massif d’investissements européens”, en assumant “une préférence européenne” dans le domaine de l’armement, avait-il insisté.L’arrivée de Donald Trump pourrait aussi être l’occasion pour Emmanuel Macron d’en dire davantage sur les “garanties de sécurité” que l’Europe pourrait fournir à Kiev dans le cadre d’un éventuel règlement négocié avec Moscou.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit mi-janvier avoir discuté avec son homologue français d’un éventuel “déploiement de contingents” militaires étrangers dans son pays.L’idée de déployer des troupes européennes en Ukraine fait l’objet de discussions en coulisses parmi les alliés de Kiev. Elles pourraient servir à assurer le maintien d’un hypothétique cessez-le-feu, auquel a notamment appelé le président élu américain.

Macron donne ses orientations aux armées, face à Trump et à l'”accélération” des menaces

Emmanuel Macron doit donner lundi “ses orientations” aux armées face à “une accélération” des menaces qui nécessite à ses yeux un vrai sursaut de l’Europe, lors d’une cérémonie de voeux qui coïncide avec l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche.Le chef de l’Etat se rend à Cesson-Sévigné, près de Rennes, pour ce rendez-vous annuel qu’il place cette fois sous le signe “de l’innovation, du cyber et de l’intelligence artificielle” à trois semaines du sommet sur l’IA qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.Ce quartier militaire accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, “créé en 2024 pour garantir la supériorité opérationnelle des forces terrestres”, souligne l’Elysée.Ces dernières années, les vÅ“ux aux armées ont été l’occasion pour le président de défendre la loi de programmation militaire (LPM) pour 2024-2030, qui prévoit 413 milliards d’euros pour répondre à la multiplication des tensions internationales.”Au terme de la loi de programmation militaire, nous aurons doublé notre budget militaire en dix ans. Quel pays peut en dire autant? Et nous n’avons pas attendu 2022″ et l’invasion russe de l’Ukraine “pour nous réveiller”, a-t-il déjà plaidé le 6 janvier devant les ambassadeurs de France.Emmanuel Macron, chef des armées, pourrait donc reprendre l’avertissement de Sébastien Lecornu. Son ministre des Armées a prévenu début janvier que l’absence de budget pour 2025, en jachère en raison de la crise politique, était une “menace” pour “le réarmement” du pays car elle suspend la hausse de crédits prévue par la LPM, de 3,3 milliards cette année.Cette augmentation n’est “pas négociable” malgré le contexte général de restrictions budgétaires, a-t-il mis en garde.- “Allié solide” -Le déplacement en Bretagne tombe le jour de l’investiture de Donald Trump à Washington, à laquelle assisteront d’autres dirigeants, comme la Première ministre italienne Giorgia Meloni, mais pas Emmanuel Macron, qui n’a pas été invité.”Il y a forcément un écho, car l’élection de Trump pose des questions sur la guerre en Ukraine, le rôle de l’Otan…”, glisse un proche du président, qui s’attend à des “annonces”.”Si on décide d’être faibles et défaitistes, il y a peu de chances d’être respectés par les Etats-Unis d’Amérique du président Trump”, avait martelé Emmanuel Macron dans son discours aux ambassadeurs.Il avait affirmé la nécessité de “coopérer” avec le tribun populiste, qui “sait qu’il a en France un allié solide”. Mais il avait surtout réitéré son appel, qu’il devrait encore détailler lundi, à un “réveil stratégique” européen.”Il y a une accélération, une transformation de la menace et un changement profond de l’environnement stratégique”, avait-il dit le 6 janvier, évoquant “la Russie qui a complètement transformé son industrie de guerre et qui produit aujourd’hui autant que la totalité des Européens”, les Etats-Unis qui “ont des discussions stratégiques de plus en plus désinhibées” et la Chine qui se dote d’un arsenal “dont la magnitude n’est pas à notre échelle”.”Il faut aller maintenant beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, “avec un programme massif d’investissements européens”, en assumant “une préférence européenne” dans le domaine de l’armement, avait-il insisté.L’arrivée de Donald Trump pourrait aussi être l’occasion pour Emmanuel Macron d’en dire davantage sur les “garanties de sécurité” que l’Europe pourrait fournir à Kiev dans le cadre d’un éventuel règlement négocié avec Moscou.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit mi-janvier avoir discuté avec son homologue français d’un éventuel “déploiement de contingents” militaires étrangers dans son pays.L’idée de déployer des troupes européennes en Ukraine fait l’objet de discussions en coulisses parmi les alliés de Kiev. Elles pourraient servir à assurer le maintien d’un hypothétique cessez-le-feu, auquel a notamment appelé le président élu américain.

Open d’Australie: l’Ukrainienne Svitolina domine une Russe, Sinner, Swiatek et Monfils attendus

L’Ukrainienne Elina Svitolina, 27e mondiale, a remporté lundi son huitième de finale contre la Russe Veronika Kudermetova (75e) à l’Open d’Australie, lançant une journée où joueront également Jannik Sinner (1er), Iga Swiatek (2e) et le vétéran français Gaël Monfils.Lundi, le journaliste australien épinglé par la star serbe Novak Djokovic pour des commentaires jugés “insultants” à son égard et envers les supporters serbes a par ailleurs réitéré ses “excuses”.”J’ai immédiatement pris contact avec l’équipe de Djokovic pour leur présenter mes excuses (…) pour tout manque de respect ressenti par Novak et dont je suis à l’origine. Aujourd’hui (lundi), je ne peux que réitérer ces excuses à Novak”, a déclaré le présentateur Tony Jones lors d’une émission sur la chaîne Channel 9, trois jours après avoir parodié les chants des supporters serbes d’une façon jugée offensante par Djokovic.Svitolina bat Kudermetova, Swiatek part favoritePremier duel programmé lundi sur le court de la Rod Laver Arena, le match entre Elina Svitolina et Veronika Kudermetova a tourné à l’avantage de l’Ukrainienne en deux sets (6-4, 6-1), après que celle-ci a tout de même été menée 4-1 dans la première manche.”J’ai simplement essayé de me battre, c’est la seule chose que tu puisses faire quand les choses ne vont pas dans ton sens”, a réagi Svitolina.Comme d’ordinaire depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022, les deux joueuses n’ont pas posé ensemble pour la photo officielle au début de la partie et ne se sont pas serré la main à la fin du match.Lors des deux précédentes confrontations entre Svitolina et Kudermetova, déjà sur dur, la Russe s’était imposée à chaque fois.Au prochain tour, Svitolina sera opposée à la Kazakhe Elena Rybakina (7e) ou à l’Américaine Madison Keys (14e), qui compte le plus de victoires (10) sur le circuit WTA depuis le début de la saison.En début de soirée, la 2e mondiale Iga Swiatek doit disputer son huitième de finale contre la surprenante allemande Eva Lys (128e), défaite en qualifications mais repêchée à la suite d’un forfait.Le seul duel précédent entre la Polonaise et l’Allemande s’était soldé par une victoire de Swiatek en 2022.Sinner et Monfils en haut de l’afficheAprès la qualification dimanche de Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e), qui s’affronteront en quarts de finale dans le premier choc majeur du tableau masculin, c’est au tour du tenant du titre Jannik Sinner de disputer son huitième de finale.L’Italien de 23 ans affronte à partir de 14H00 (03H00 GMT, 04H00 heure française) le Danois Holger Rune (13e). Ce dernier a remporté en 2022 et 2023 ses deux premiers duels avec le N.1 mondial, avant de perdre les deux suivants. En cas de victoire, Sinner atteindrait le 10e quart de finale de sa carrière en Grand Chelem et égalerait son compatriote Nicola Pietrangeli, jusqu’ici le joueur de tennis italien le plus souvent présent à ce stade de la compétition dans les tournois majeurs.Holger Rune est pour sa part à un match de devenir le premier Danois à atteindre les quarts de finale à l’Open d’Australie.Le vainqueur défiera au prochain tour l’Américain Alex Michelsen (42e) ou l’Australien Alex De Minaur (8e), dont le huitième de finale est prévu dans la soirée à Melbourne.A plus de 38 ans, le vétéran français Gaël Monfils (41e) tentera pour sa part de prolonger sa série de huit matches sans défaite.Récent vainqueur du tournoi d’Auckland, un sacre qui a fait de lui le joueur le plus âgé depuis 1977 à s’adjuger un titre sur le circuit principal, le Parisien sera opposé au jeune Américain Ben Shelton, 20e mondial à 22 ans.Double quart-de-finaliste à Melbourne, en 2016 et en 2022, Monfils deviendra en cas de victoire le joueur de simple français à avoir remporté le plus de matches à l’Open d’Australie (38), devant Jo-Wilfried Tsonga.Le vainqueur de ce duel franco-américain jouera en quart de finale contre l’Italien Lorenzo Sonego (55e) ou la jeune pépite américaine Learner Tien (121e).

Late night tears and hugs for released Palestinian prisoners

Two buses carrying Palestinian prisoners released in the Gaza ceasefire deal had to inch through a thick crowd when they at last arrived in the West Bank at 2 am Monday.After the doors opened, women hugged their relatives and cried tears of joy while throngs of people chanted, waved flags and climbed atop the vehicles. Others lit fireworks in the normally quiet suburb of Beitunia.Bushra al-Tawil, a Palestinian journalist jailed in Israel in March 2024, was among the first batch of prisoners to be released in the truce.Over the next 42 days, around 1,900 Palestinians are due to be freed in exchange for 33 Israeli hostages held by Hamas in Gaza.Tawil began her journey at 3 am the day before, when she was taken from her prison to another nearer the separation wall. There, she was grouped with other inmates awaiting movement.”The wait was extremely hard. But thank God, we were certain that at any moment we would be released,” she said.Tawil had only learned she would be freed from other inmates who had attended a hearing.”The lawyers told them the (ceasefire) deal had been announced and was in the implementation phase,” said Tawil, whose father is also in an Israeli jail.”I was worried about him. He is still a prisoner, but I just received good news that he will be released as part of this deal.”A crowd of hundreds of Palestinians pressed around Tawil and the 89 other prisoners released in exchange for three Israeli hostages held in Gaza since October 7, 2023.Many in the crowd had gathered earlier on a hill in Beitunia for a view of Israel’s Ofer prison, from where the prisoners were being released.”We came here to witness it and feel the emotions, just like the families of the prisoners who are being released today,” said Amanda Abu Sharkh, 23, from the nearby city of Ramallah.- ‘They feel like family’ -“All the prisoners being released today feel like family to us. They are part of us, even if they’re not blood relatives,” she told AFP.As night fell and the wait continued in the cold, dozens of small fires illuminated the stony hill.Excitement grew when news broke that the three Israeli hostages had been released.Muhammad, 20, said he had come from Ramallah with his friends as soon as he heard the development.Recently released from Ofer prison himself, he expressed “great joy” at the thought of families being reunited.”I know a lot of people in prison, there are innocent people, children and women,” he said.The prisoners set to be released during the initial 42-day ceasefire period include many held under administrative detention, which does not require formal charges.Others are serving life sentences for attacks that killed Israelis.Farther in Beitunia, even bigger crowds gathered at the roundabout where the prisoners were eventually dropped off, waving Palestinian and Hamas flags, chanting slogans and filling the streets in anticipation.- ‘There will be lots of crying’ -An 18-year-old woman could barely contain her joy as she awaited her mother’s release.”I’ll hug her right away — of course, I’ll hug her. At first, it’ll just be tears of joy,” she said.”After that, she’ll tell us about her time in prison, and we’ll tell her about our lives without her. I’m sure there will be a lot of crying,” she said as she stood by her brother, sister and aunt.Her mother, a doctor, had been arrested in January 2024 in the north of the occupied West Bank for social media activity, she said.”They accused her of incitement because of posts she wrote on Facebook,” she said, calling the charges “ridiculous” for a middle-aged nurse and trained midwife.Nearby, Oday waited with his family.Though he had been freed after being arrested with his son at the start of the war, his son remains detained and is not on the initial release list.Oday, who preferred not to give his last name for fear of jeopardising his son’s release, said his son had been arrested for social media activity.But he said he wanted to celebrate all the releases on Sunday night because he knows what captivity is like.”You can’t think for yourself and for your son only,” he said, adding he was happy hostages were being released from Gaza as well.

Immigration, pétrole, TikTok… Trump veut agir avec “une force sans précédent”

A la veille de prêter serment, Donald Trump a promis, lors d’un ultime meeting, d’agir “à une vitesse et avec une force sans précédent” pour “arrêter l’invasion (des) frontières”, doper la production pétrolière et barrer la route aux “idéologies +woke+ de la gauche radicale”.”Nous avons gagné!” a clamé dimanche le président élu républicain devant des milliers de partisans dans une grande salle de Washington. “Nous aimons gagner, n’est-ce pas?”, a-t-il lancé.Avant de gouverner, l’ancien promoteur immobilier auquel la Constitution interdit de se représenter après plus de deux mandats a voulu savourer une dernière fois l’ambiance survoltée de sa campagne victorieuse.Le milliardaire de 78 ans — qui a encore brocardé “quatre longues années de déclin américain” sous Joe Biden — a promis une rafale de décrets dès lundi, en particulier sur la lutte contre l’immigration clandestine, axe majeur de sa campagne.Le pape François a dénoncé comme “une calamité” le plan d’expulsion à grande échelle d’immigrés sans papiers que Donald Trump a promis, alors que de premières vagues d’arrestations pourraient avoir lieu dès mardi dans tout le pays.- “Sauver TikTok” -Selon le Wall Street Journal, Donald Trump va notamment déclarer l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique. Il devrait aussi supprimer certains programmes visant à favoriser la diversité dans l’administration fédérale, et lever des restrictions à l’exploitation pétrolière.Autre mesure attendue: des grâces pour les personnes condamnées pour l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Donald Trump, dans un discours d’une heure, a assuré à ses partisans qu’ils seraient “très heureux” de la décision qu’il prendra en la matière lundi.Sous les acclamations, il a aussi estimé nécessaire de “sauver TikTok”, quelques heures après avoir promis de suspendre l’application de la loi interdisant le réseau social, qui a été inaccessible durant quelques heures au cours du week-end.”Je voulais voir l’Histoire se dérouler sous mes yeux”, a confié à l’AFP Alan McNeeley, un étudiant de 21 ans venu braver une météo glaciale à Washington pour assister au dernier meeting de son futur président.Ce dernier a appelé Elon Musk sur scène à ses côtés, confirmant l’immense influence politique gagnée par l’homme le plus riche du monde pendant une campagne qu’il a généreusement financée. Le patron de X, Tesla et SpaceX, chargé d’une mission de conseil pour réduire la dépense publique, a déclaré que la nouvelle administration voulait rendre l’Amérique “forte pour des siècles.”A la fin du meeting, les “Village People” ont interprété leur tube “YMCA”, devenu l’un des hymnes de campagne du républicain. Ce dernier s’est attardé derrière eux, oscillant en rythme et arborant une expression de grand contentement.- Cryptomonnaie -Le 45e président (2017-2021), bientôt aussi le 47e, avait commencé son dimanche de manière plus solennelle en déposant une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu au cimetière d’Arlington, juste en face de Washington.Avant même qu’il ne redevienne chef de l’Etat, à midi précise heure de Washington, son retour au pouvoir suscite déjà des remous planétaires.Le Premier ministre britannique Keir Starmer, devenu une cible privilégiée d’Elon Musk, a loué les “fondations inébranlables” de l’alliance “historique” entre son pays et les Etats-Unis.En Allemagne, la fuite dans les médias d’un câble diplomatique de l’ambassadeur de Berlin à Washington très critique de Donald Trump a suscité une polémique, tandis qu’au Canada, l’ancienne vice Première ministre, Chrystia Freeland, qui veut remplacer Justin Trudeau, s’est dite prête à riposter “dollar pour dollar” aux menaces douanières de M. Trump.Juste avant de retrouver le Bureau ovale, l’homme d’affaires a lancé ce week-end une nouvelle cryptomonnaie, susceptible, si son cours se maintient, de faire flamber sa fortune personnelle.Donald Trump a remporté la présidentielle du 5 novembre face à la vice-présidente Kamala Harris qui avait remplacé, comme candidate du Parti démocrate, le président Biden.La campagne fut inouïe: le président élu est un homme condamné au pénal, qui a multiplié les propos racistes et sexistes, et a été visé par deux tentatives d’assassinat.Joe Biden, lui, a passé sa dernière journée de président avec la communauté noire de Caroline du Sud, en hommage à Martin Luther King Jr., et a exhorté ses concitoyens à garder “la foi”.Donald Trump a d’ailleurs promis une nouvelle fois d’ouvrir les archives sur l’assassinat en 1968 du leader du mouvement des droits civiques, ainsi que sur ceux du président John Kennedy et de son frère Bobby.