Dubai dwellers take desert camping to skyscraper city

On a patch of city land beside the sea, urban Emiratis sit beneath the shimmering skyscrapers of wealthy Dubai, revamping a camping tradition rooted in the desert.Dozens of camper trailers are lined up, with simple facilities set up in the open air against a backdrop featuring the world’s tallest building, the needle-like Burj Khalifa — a symbol of the ostentatious lifestyles and consumerism associated with the city.Khaled al-Kaissi, 38, is among the minority of the population — around 10 percent — who are native Emiratis.In the United Arab Emirates, foreign labour largely from Asia is cheaply available, including for household help, to the benefit of many locals.But “sometimes you need simple things”, like preparing your own cup of tea, he said, voicing a desire for “simplicity and humility”.On the sandy ground, some visitors at the makeshift urban camping site have set up rugs and cushions to create a “majlis”, a type of communal living room traditional in the Gulf.Others sit in regular camping chairs.Like many countries on the Arabian Peninsula, the United Arab Emirates was largely undeveloped before the discovery of oil in the late 1950s.Less rich in hydrocarbons than other UAE emirates, Dubai became a regional leader in economic diversification. It turned itself into an ultra-modern metropolis, a regional business and financial centre, and a popular destination with grandiose attractions.Despite the rapid transformation of their way of life and the influx of expatriates, Emiratis remain attached to their camping culture — when temperatures drop enough for them to comfortably avoid air-conditioned shopping centres, that is.It is a tradition tied to their Bedouin ancestors.”The idea comes from our great-great-grandparents because they used to live in the desert… and they passed down this tradition to us,” said Wissam Hamad Skandarani, 33, a Palestinian-American with an Emirati mother.Under the stars, he was getting ready to watch a football match on television.Skandarani is in the habit of spending weekends camping in the desert, but since he found this spot a month ago he’s been coming every evening. Here, he meets his friends after work in Dubai’s financial district just a few minutes away.”You have the city, and the beach in front of you. And you have the view,” he said. “You’re in heaven.”- ‘Surreal’ -Ahmed Rashed al-Ali came from the emirate of Ras Al Khaimah to camp with his friends.Since buying his camper three years ago, Ali has taken it to cities across the UAE and also elsewhere in the Gulf.”We used to put up the tent in one spot but the mobile home has modernised camping. You move around, one day in the mountains, one day at the beach, another in the desert,” he said.Ali and others know full well that their camping spot likely won’t be spared from Dubai’s frenetic construction for long.Authorities ignore them as long as the improvised camping sites are clean and well organised, said Mohammed Chammas, 46, a factory owner.”But we are waiting for the time they come and tell us that something is going to be built and they ask us to move on,” he said.In the meantime, visitors travelling with a camper van pass along via the internet the secret of this striking view of the Burj Khalifa — which tourists staying in city hotels would likely pay a lot for.Sophie Ullrich, a 34-year-old German, has criss-crossed the deserts of the Gulf with her husband in their 4×4 converted into a camper van.They, like the Emiratis, also found themselves at the unofficial campground in Dubai.”Being here was special,” she said. “We were sitting there in front of the car… looking at the skyline, having our Toyota in the background, and it felt so surreal.”

Difficile renégociation pour la réforme des retraites

Les partenaires sociaux entament jeudi trois mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, rendues encore plus difficiles par l’exigence du gouvernement d’un retour à l’équilibre financier du système pour 2030, alors que les syndicats demandent l’abrogation du relèvement à 64 ans de l’âge de départ.Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas “dégrader” cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur réclamant de “rétablir l’équilibre financier” du système de retraites “à un horizon proche” avec un “objectif à l’année 2030”.La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025 et se “stabiliser” jusqu’en 2030, avant de se creuser davantage. “Je suis pessimiste sur l’issue des discussions”, a déclaré dans un entretien au Monde jeudi le président du Medef, Patrick Martin.”Nous voyons mal comment la cible d’un retour à l’équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l’on remet en cause la règle des 64 ans”, selon lui.Le syndicat FO a également affiché son scepticisme.”Sur les retraites, franchement, s’il n’y a pas d’abrogation, je ne vois pas comment on peut commencer à discuter”, a déclaré à l’AFP son négociateur Michel Beaugas.La première séance de discussions hebdomadaire s’ouvre à 14 heures dans des locaux des services du Premier ministre, en l’absence des numéros uns des organisations syndicales comme patronales.Elle démarrera par un “retour” sur le rapport de la Cour des comptes, à laquelle la CGT a notamment demandé de chiffrer le coût d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats Jean-Jacques Marette, les négociateurs devront ensuite établir leur “programme de travail” pour les trois mois à venir.Lors de la rencontre, siègeront les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) représentatifs au niveau interprofessionnel, mais aussi la FNSEA (agriculture) et le syndicat Unsa.Une configuration critiquée notamment par FO qui ne voit pas pourquoi l’Unsa, syndicat non représentatif au niveau national, et la FNSEA ont été conviés, mais pas Solidaires, la FSU (fonction publique) ou l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).- Contrat de génération -Premier syndicat, la CFDT est “motivée pour agir dans le cadre d’un rendez-vous qui est une vraie opportunité”, a expliqué à l’AFP le numéro deux de la centrale réformiste Yvan Ricordeau.La CFDT espère pouvoir “répondre aux principales attentes” des salariés, notamment “la prise en compte de la pénibilité et le renforcement du droit des femmes”, a-t-il précisé.Yvan Ricordeau souligne aussi la nécessité de “trouver une voie de passage avec un équilibre financier”, car il faut garantir une retraite aux “générations futures”, c’est-à-dire les actifs qui cotisent aujourd’hui.La Confédération des PME insiste aussi sur “l’équité intergénérationnelle” et veut “mettre dans l’équation la question de l’espérance de vie et de son évolution”, a expliqué à l’AFP son vice-président en charge des affaires sociales, Eric Chevée.Pour trouver de nouvelles recettes, la CPME propose d’aligner le taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités sur celui des actifs, un peu plus élevé, (hors petites pensions). Elle souhaite aussi l’introduction d’une dose de “capitalisation” (un système d’épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd’hui (les cotisations des actifs payent des pensions des retraités actuels), une idée également défendue par le Medef.”Le patronat mène une campagne de pub extrêmement puissante sur la retraite par capitalisation”, constate pour sa part Denis Gravouil, négociateur de la CGT qui farouchement opposé à cette idée.Ce syndicat propose d’équilibrer le système de retraites en augmentant les salaires des femmes afin qu’elles gagnent réellement autant que les hommes, en supprimant les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires et en soumettant aux cotisations l’intéressement et la participation. François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux “à échéances régulières”. Il avait assuré mi-janvier que si les partenaires sociaux parviennent à un accord, le texte sera soumis au Parlement pour amender la très impopulaire réforme de 2023.

Difficile renégociation pour la réforme des retraites

Les partenaires sociaux entament jeudi trois mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, rendues encore plus difficiles par l’exigence du gouvernement d’un retour à l’équilibre financier du système pour 2030, alors que les syndicats demandent l’abrogation du relèvement à 64 ans de l’âge de départ.Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas “dégrader” cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur réclamant de “rétablir l’équilibre financier” du système de retraites “à un horizon proche” avec un “objectif à l’année 2030”.La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025 et se “stabiliser” jusqu’en 2030, avant de se creuser davantage. “Je suis pessimiste sur l’issue des discussions”, a déclaré dans un entretien au Monde jeudi le président du Medef, Patrick Martin.”Nous voyons mal comment la cible d’un retour à l’équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l’on remet en cause la règle des 64 ans”, selon lui.Le syndicat FO a également affiché son scepticisme.”Sur les retraites, franchement, s’il n’y a pas d’abrogation, je ne vois pas comment on peut commencer à discuter”, a déclaré à l’AFP son négociateur Michel Beaugas.La première séance de discussions hebdomadaire s’ouvre à 14 heures dans des locaux des services du Premier ministre, en l’absence des numéros uns des organisations syndicales comme patronales.Elle démarrera par un “retour” sur le rapport de la Cour des comptes, à laquelle la CGT a notamment demandé de chiffrer le coût d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats Jean-Jacques Marette, les négociateurs devront ensuite établir leur “programme de travail” pour les trois mois à venir.Lors de la rencontre, siègeront les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) représentatifs au niveau interprofessionnel, mais aussi la FNSEA (agriculture) et le syndicat Unsa.Une configuration critiquée notamment par FO qui ne voit pas pourquoi l’Unsa, syndicat non représentatif au niveau national, et la FNSEA ont été conviés, mais pas Solidaires, la FSU (fonction publique) ou l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).- Contrat de génération -Premier syndicat, la CFDT est “motivée pour agir dans le cadre d’un rendez-vous qui est une vraie opportunité”, a expliqué à l’AFP le numéro deux de la centrale réformiste Yvan Ricordeau.La CFDT espère pouvoir “répondre aux principales attentes” des salariés, notamment “la prise en compte de la pénibilité et le renforcement du droit des femmes”, a-t-il précisé.Yvan Ricordeau souligne aussi la nécessité de “trouver une voie de passage avec un équilibre financier”, car il faut garantir une retraite aux “générations futures”, c’est-à-dire les actifs qui cotisent aujourd’hui.La Confédération des PME insiste aussi sur “l’équité intergénérationnelle” et veut “mettre dans l’équation la question de l’espérance de vie et de son évolution”, a expliqué à l’AFP son vice-président en charge des affaires sociales, Eric Chevée.Pour trouver de nouvelles recettes, la CPME propose d’aligner le taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités sur celui des actifs, un peu plus élevé, (hors petites pensions). Elle souhaite aussi l’introduction d’une dose de “capitalisation” (un système d’épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd’hui (les cotisations des actifs payent des pensions des retraités actuels), une idée également défendue par le Medef.”Le patronat mène une campagne de pub extrêmement puissante sur la retraite par capitalisation”, constate pour sa part Denis Gravouil, négociateur de la CGT qui farouchement opposé à cette idée.Ce syndicat propose d’équilibrer le système de retraites en augmentant les salaires des femmes afin qu’elles gagnent réellement autant que les hommes, en supprimant les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires et en soumettant aux cotisations l’intéressement et la participation. François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux “à échéances régulières”. Il avait assuré mi-janvier que si les partenaires sociaux parviennent à un accord, le texte sera soumis au Parlement pour amender la très impopulaire réforme de 2023.

Difficile renégociation pour la réforme des retraites

Les partenaires sociaux entament jeudi trois mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, rendues encore plus difficiles par l’exigence du gouvernement d’un retour à l’équilibre financier du système pour 2030, alors que les syndicats demandent l’abrogation du relèvement à 64 ans de l’âge de départ.Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas “dégrader” cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur réclamant de “rétablir l’équilibre financier” du système de retraites “à un horizon proche” avec un “objectif à l’année 2030”.La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025 et se “stabiliser” jusqu’en 2030, avant de se creuser davantage. “Je suis pessimiste sur l’issue des discussions”, a déclaré dans un entretien au Monde jeudi le président du Medef, Patrick Martin.”Nous voyons mal comment la cible d’un retour à l’équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l’on remet en cause la règle des 64 ans”, selon lui.Le syndicat FO a également affiché son scepticisme.”Sur les retraites, franchement, s’il n’y a pas d’abrogation, je ne vois pas comment on peut commencer à discuter”, a déclaré à l’AFP son négociateur Michel Beaugas.La première séance de discussions hebdomadaire s’ouvre à 14 heures dans des locaux des services du Premier ministre, en l’absence des numéros uns des organisations syndicales comme patronales.Elle démarrera par un “retour” sur le rapport de la Cour des comptes, à laquelle la CGT a notamment demandé de chiffrer le coût d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats Jean-Jacques Marette, les négociateurs devront ensuite établir leur “programme de travail” pour les trois mois à venir.Lors de la rencontre, siègeront les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) représentatifs au niveau interprofessionnel, mais aussi la FNSEA (agriculture) et le syndicat Unsa.Une configuration critiquée notamment par FO qui ne voit pas pourquoi l’Unsa, syndicat non représentatif au niveau national, et la FNSEA ont été conviés, mais pas Solidaires, la FSU (fonction publique) ou l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).- Contrat de génération -Premier syndicat, la CFDT est “motivée pour agir dans le cadre d’un rendez-vous qui est une vraie opportunité”, a expliqué à l’AFP le numéro deux de la centrale réformiste Yvan Ricordeau.La CFDT espère pouvoir “répondre aux principales attentes” des salariés, notamment “la prise en compte de la pénibilité et le renforcement du droit des femmes”, a-t-il précisé.Yvan Ricordeau souligne aussi la nécessité de “trouver une voie de passage avec un équilibre financier”, car il faut garantir une retraite aux “générations futures”, c’est-à-dire les actifs qui cotisent aujourd’hui.La Confédération des PME insiste aussi sur “l’équité intergénérationnelle” et veut “mettre dans l’équation la question de l’espérance de vie et de son évolution”, a expliqué à l’AFP son vice-président en charge des affaires sociales, Eric Chevée.Pour trouver de nouvelles recettes, la CPME propose d’aligner le taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités sur celui des actifs, un peu plus élevé, (hors petites pensions). Elle souhaite aussi l’introduction d’une dose de “capitalisation” (un système d’épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd’hui (les cotisations des actifs payent des pensions des retraités actuels), une idée également défendue par le Medef.”Le patronat mène une campagne de pub extrêmement puissante sur la retraite par capitalisation”, constate pour sa part Denis Gravouil, négociateur de la CGT qui farouchement opposé à cette idée.Ce syndicat propose d’équilibrer le système de retraites en augmentant les salaires des femmes afin qu’elles gagnent réellement autant que les hommes, en supprimant les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires et en soumettant aux cotisations l’intéressement et la participation. François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux “à échéances régulières”. Il avait assuré mi-janvier que si les partenaires sociaux parviennent à un accord, le texte sera soumis au Parlement pour amender la très impopulaire réforme de 2023.

Le gouvernement acte la réouverture des clubs de jeux parisiens

Les clubs de jeux parisiens vont pouvoir rouvrir, après deux mois de fermeture forcée faute de cadre législatif, profitant d’une prolongation de leur expérimentation, selon un décret paru jeudi au Journal officiel.Le décret du ministère de l’Intérieur, qui entre en application ce jeudi, autorise les clubs de jeux à exercer jusqu’en 2027, comme le prévoit la loi de finances 2025 adoptée début février.”La commission consultative des établissements de jeux va se réunir à 14H30 pour signer les autorisations, nous visons donc une réouverture demain (vendredi) à la mi-journée”, a indiqué à l’AFP la communication du groupe Barrière, à la tête d’un club de jeux sur les Champs-Elysées.Les clubs de jeux sont expérimentés depuis 2018 dans la capitale, où les casinos sont interdits depuis plus d’un siècle dans un rayon de 100 km, avec une seule exception pour l’établissement d’Enghien-les-Bains.L’expérimentation initiale, censée se terminer en 2020, avait été prolongée une première fois jusqu’à fin 2022, puis une deuxième fois jusqu’au 31 décembre 2024. Les clubs de jeux avaient depuis dû fermer leurs portes en raison de la censure du gouvernement Barnier qui n’avait pas permis au budget 2025 d’être adopté à temps.La fermeture avait eu comme conséquence la mise au chômage partiel de 1.500 personnes.”Une catastrophe sociale et économique a pu être évitée de justesse grâce à l’appui efficace des pouvoirs publics. Cependant, le soulagement n’est que partiel, car cette nouvelle prolongation ne saurait être une solution de long terme”, selon Grégory Rabuel, président de l’organisation patronale du secteur, Casinos de France, dans un communiqué mercredi soir.”C’est pourquoi nous sollicitons la pérennisation des clubs de jeux au plus vite, mais également l’autorisation de la roulette dans nos établissements”, poursuit celui qui est aussi directeur général du groupe Barrière.Les clubs de jeux proposent des jeux dits de table (poker, blackjack, bingo…). Roulettes et machines à sous y sont interdits, alors que ces jeux sont très populaires et surtout extrêmement lucratifs pour les casinotiers, principalement les machines à sous qui peuvent représenter quelque 90% des recettes.Casinos de France fait valoir que l’autorisation des jeux de roulette permettrait d'”assurer la viabilité économique des clubs de jeux” et de “lutter contre une activité clandestine qui a ressurgi durant ces deux derniers mois dans la capitale”.

Le gouvernement acte la réouverture des clubs de jeux parisiens

Les clubs de jeux parisiens vont pouvoir rouvrir, après deux mois de fermeture forcée faute de cadre législatif, profitant d’une prolongation de leur expérimentation, selon un décret paru jeudi au Journal officiel.Le décret du ministère de l’Intérieur, qui entre en application ce jeudi, autorise les clubs de jeux à exercer jusqu’en 2027, comme le prévoit la loi de finances 2025 adoptée début février.”La commission consultative des établissements de jeux va se réunir à 14H30 pour signer les autorisations, nous visons donc une réouverture demain (vendredi) à la mi-journée”, a indiqué à l’AFP la communication du groupe Barrière, à la tête d’un club de jeux sur les Champs-Elysées.Les clubs de jeux sont expérimentés depuis 2018 dans la capitale, où les casinos sont interdits depuis plus d’un siècle dans un rayon de 100 km, avec une seule exception pour l’établissement d’Enghien-les-Bains.L’expérimentation initiale, censée se terminer en 2020, avait été prolongée une première fois jusqu’à fin 2022, puis une deuxième fois jusqu’au 31 décembre 2024. Les clubs de jeux avaient depuis dû fermer leurs portes en raison de la censure du gouvernement Barnier qui n’avait pas permis au budget 2025 d’être adopté à temps.La fermeture avait eu comme conséquence la mise au chômage partiel de 1.500 personnes.”Une catastrophe sociale et économique a pu être évitée de justesse grâce à l’appui efficace des pouvoirs publics. Cependant, le soulagement n’est que partiel, car cette nouvelle prolongation ne saurait être une solution de long terme”, selon Grégory Rabuel, président de l’organisation patronale du secteur, Casinos de France, dans un communiqué mercredi soir.”C’est pourquoi nous sollicitons la pérennisation des clubs de jeux au plus vite, mais également l’autorisation de la roulette dans nos établissements”, poursuit celui qui est aussi directeur général du groupe Barrière.Les clubs de jeux proposent des jeux dits de table (poker, blackjack, bingo…). Roulettes et machines à sous y sont interdits, alors que ces jeux sont très populaires et surtout extrêmement lucratifs pour les casinotiers, principalement les machines à sous qui peuvent représenter quelque 90% des recettes.Casinos de France fait valoir que l’autorisation des jeux de roulette permettrait d'”assurer la viabilité économique des clubs de jeux” et de “lutter contre une activité clandestine qui a ressurgi durant ces deux derniers mois dans la capitale”.

Les industriels européens de la chimie, “en grande difficulté”, demandent à Bruxelles des mesures “immédiates et concrètes”

Les industriels européens de la chimie, “en grande difficulté”, demandent à Bruxelles des mesures “immédiates et concrètes” pour rétablir leur compétitivité, au lendemain de la présentation par la Commission de ses propositions pour aider à la transition verte de l’industrie.A l’approche du Conseil européen de mars, “400 dirigeants d’entreprises” de la chimie “demandent aux chefs d’Etat et de gouvernement des mesures immédiates et concrètes” face à une “crise sans précédent”, indique un communiqué de France Chimie qui relaye cet appel européen.Les industriels ont salué la présentation mercredi par la Commission européenne du “Pacte pour une industrie propre”, soulignant que neuf des dix actions formulées un an auparavant par 15 fédérations industrielles européennes, y sont reprises.”L’ambition de l’UE doit maintenant se traduire en actions”, a déclaré Ilham Kadri, présidente du Conseil international de la chimie (ICCA) et PDG du groupe Syensqo, citée dans le communiqué.Elle a également souligné que “chaque jour, l’Europe perd du terrain et des emplois qualifiés”.Cet appel des chimistes fait écho à celui des industriels européens de l’acier, au chevet desquels plusieurs ministres européens de l’Industrie sont réunis jeudi à Paris pour une réunion de crise et pour demander à Bruxelles d'”accélérer” son soutien à la sidérurgie.L’Union européenne a proposé mercredi de mettre un coup de frein à certains de ses projets sur le climat pour donner un peu d’air aux entreprises, soumises à une concurrence féroce venant des Etats-Unis et de la Chine.”Ce pacte est une première étape qui doit se traduire en actions concrètes sans plus tarder”, a déclaré Frédéric Gauchet, Président de France Chimie.Les industriels ont mis en avant cinq priorités, afin de “restaurer” la compétitivité du secteur: l’accès à une “énergie décarbonée compétitive”, restaurer “la compétitivité des investissements et accélérer l’innovation”, mener un “choc de simplification réglementaire”, rétablir un cadre de “concurrence commerciale équitable avec le reste du monde”, et enfin assurer l’apport d’une “main d’Å“uvre hautement qualifiée”.L’industrie européenne a vu, entre 2023 et 2024, la production manufacturière reculer de 2,6%, ont souligné les industriels.”Nous avons besoin d’actions concrètes, pas de stratégies ni d’engagements vagues. Il faut agir maintenant”, a renchéri Marco Mensink, directeur général du Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic).En France, “près de 10% des emplois et une quarantaine de sites sont menacés”, estime France Chimie.