Les Etats-Unis affirment avoir “dévasté” le programme nucléaire iranien
Les frappes américaines sans précédent menées en Iran ont “dévasté” son programme nucléaire, a affirmé dimanche le Pentagone, tandis que Téhéran accusait Washington d’avoir franchi une “ligne rouge” majeure.L’attaque surprise menée à l’aide de bombardiers stratégiques B-2 menace d’aggraver les tensions au Moyen-Orient, Téhéran ayant promis de riposter contre l’implication des Etats-Unis.Mais le président américain Donald Trump dit souhaiter la paix et a exhorté l’Iran à mettre fin au conflit après les frappes ayant visé un site souterrain clé d’enrichissement de l’uranium à Fordo, ainsi que les installations nucléaires d’Ispahan et de Natanz.”Nous avons dévasté le programme nucléaire iranien”, a déclaré lors d’une conférence de presse le chef du Pentagone, Pete Hegseth, ajoutant que l’opération “ne visait pas les troupes iraniennes ni le peuple iranien”.M. Trump “cherche la paix, et l’Iran devrait suivre cette voie”, a-t-il dit. “Cette mission n’était pas, et n’a pas été, un changement de régime.”Le chef d’état-major américain, le général Dan Caine, a jugé “trop tôt” pour évaluer l’étendue des dégâts, mais “les premières évaluations indiquent que les trois sites ont subi des dommages et des destructions extrêmement graves”.”Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée”, a cependant indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a annoncé une “réunion d’urgence” lundi.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a condamné l'”agression” et participé dimanche à une manifestation à Téhéran pour dénoncer les frappes américaines, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.”Vengeance, vengeance!”, ont crié le poing levé des manifestants, tandis que le président iranien tentait de se frayer un chemin parmi la foule réunie place Enghelab (Révolution), dans le centre de Téhéran.- Nouvelles frappes israéliennes -L’armée israélienne a affirmé avoir frappé dimanche “des dizaines de cibles militaires” en Iran dans quatre régions du pays, dont “pour la première fois” celle de Yazd (centre), au dixième jour de la guerre entre les deux pays.Une explosion “massive” a été entendue dans la province méridionale de Bouchehr, où est située une centrale nucléaire, a indiqué le quotidien iranien Shargh.Dissipant le doute qu’il avait laissé planer sur une intervention, réclamée par son allié israélien, Donald Trump a annoncé samedi soir que les principales installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique, avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Israël a annoncé vérifier la situation sur le site majeur de Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne à 180 kilomètres au sud de Téhéran.Selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC, le sol semble y être affecté et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin.À Jérusalem, Claudio Hazan, un ingénieur en informatique de 62 ans, a dit à l’AFP espérer que l’intervention américaine va “écourter” une guerre “inévitable”.Mais Israël a relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire, alors que les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont menacé de recourir à des “options qui dépassent l’entendement (…) du camp de l’agresseur”.Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.Les Etats-Unis sont “prêts à discuter” avec l’Iran sur son programme nucléaire civil, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.Mais pour le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, en visite à Istanbul, les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”.- “Marteau de minuit” -L’attaque surprise américaine, baptisée “Marteau de minuit”, a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2 contre lesquels la défense aérienne iranienne n’a pas réagi.Il s’est agi, selon le Pentagone, de la plus grande frappe opérationnelle des bombardiers stratégiques B-2 de l’histoire des Etats-Unis. Et, pour la première fois, Washington a eu recours à des puissantes bombes anti-bunker GBU-57, une ogive de 13 tonnes capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade”. Les pays arabes ont fermement condamné les frappes américaines, s’inquiétant de leurs retombées régionales.Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence dimanche après-midi.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité M. Trump pour avoir imprimé un “tournant historique” pouvant “aider à conduire le Moyen-Orient” vers la paix. Donald Trump avait affirmé que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Les raids américains “n’arrêteront pas” le programme nucléaire, a cependant réagi l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.  Israël, qui a lancé une offensive sans précédent sur l’Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien. Son armée a aussi décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, selon les autorités israéliennes. Â
Les Etats-Unis affirment avoir “dévasté” le programme nucléaire iranien
Les frappes américaines sans précédent menées en Iran ont “dévasté” son programme nucléaire, a affirmé dimanche le Pentagone, tandis que Téhéran accusait Washington d’avoir franchi une “ligne rouge” majeure.L’attaque surprise menée à l’aide de bombardiers stratégiques B-2 menace d’aggraver les tensions au Moyen-Orient, Téhéran ayant promis de riposter contre l’implication des Etats-Unis.Mais le président américain Donald Trump dit souhaiter la paix et a exhorté l’Iran à mettre fin au conflit après les frappes ayant visé un site souterrain clé d’enrichissement de l’uranium à Fordo, ainsi que les installations nucléaires d’Ispahan et de Natanz.”Nous avons dévasté le programme nucléaire iranien”, a déclaré lors d’une conférence de presse le chef du Pentagone, Pete Hegseth, ajoutant que l’opération “ne visait pas les troupes iraniennes ni le peuple iranien”.M. Trump “cherche la paix, et l’Iran devrait suivre cette voie”, a-t-il dit. “Cette mission n’était pas, et n’a pas été, un changement de régime.”Le chef d’état-major américain, le général Dan Caine, a jugé “trop tôt” pour évaluer l’étendue des dégâts, mais “les premières évaluations indiquent que les trois sites ont subi des dommages et des destructions extrêmement graves”.”Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée”, a cependant indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a annoncé une “réunion d’urgence” lundi.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a condamné l'”agression” et participé dimanche à une manifestation à Téhéran pour dénoncer les frappes américaines, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.”Vengeance, vengeance!”, ont crié le poing levé des manifestants, tandis que le président iranien tentait de se frayer un chemin parmi la foule réunie place Enghelab (Révolution), dans le centre de Téhéran.- Nouvelles frappes israéliennes -L’armée israélienne a affirmé avoir frappé dimanche “des dizaines de cibles militaires” en Iran dans quatre régions du pays, dont “pour la première fois” celle de Yazd (centre), au dixième jour de la guerre entre les deux pays.Une explosion “massive” a été entendue dans la province méridionale de Bouchehr, où est située une centrale nucléaire, a indiqué le quotidien iranien Shargh.Dissipant le doute qu’il avait laissé planer sur une intervention, réclamée par son allié israélien, Donald Trump a annoncé samedi soir que les principales installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique, avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Israël a annoncé vérifier la situation sur le site majeur de Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne à 180 kilomètres au sud de Téhéran.Selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC, le sol semble y être affecté et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin.À Jérusalem, Claudio Hazan, un ingénieur en informatique de 62 ans, a dit à l’AFP espérer que l’intervention américaine va “écourter” une guerre “inévitable”.Mais Israël a relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire, alors que les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont menacé de recourir à des “options qui dépassent l’entendement (…) du camp de l’agresseur”.Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.Les Etats-Unis sont “prêts à discuter” avec l’Iran sur son programme nucléaire civil, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.Mais pour le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, en visite à Istanbul, les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”.- “Marteau de minuit” -L’attaque surprise américaine, baptisée “Marteau de minuit”, a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2 contre lesquels la défense aérienne iranienne n’a pas réagi.Il s’est agi, selon le Pentagone, de la plus grande frappe opérationnelle des bombardiers stratégiques B-2 de l’histoire des Etats-Unis. Et, pour la première fois, Washington a eu recours à des puissantes bombes anti-bunker GBU-57, une ogive de 13 tonnes capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade”. Les pays arabes ont fermement condamné les frappes américaines, s’inquiétant de leurs retombées régionales.Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence dimanche après-midi.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité M. Trump pour avoir imprimé un “tournant historique” pouvant “aider à conduire le Moyen-Orient” vers la paix. Donald Trump avait affirmé que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Les raids américains “n’arrêteront pas” le programme nucléaire, a cependant réagi l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.  Israël, qui a lancé une offensive sans précédent sur l’Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien. Son armée a aussi décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, selon les autorités israéliennes. Â
Fusillade après un mariage dans le Luberon: deux morts, dont la mariée, deux blessés graves, dont un enfant
Deux personnes ont été tuées dimanche au bout de la nuit dans une fête de mariage, dont la mariée, et deux grièvement blessées, dont un enfant de 13 ans, après que des hommes cagoulés ont tiré sur le couple, à Goult, petit village du Luberon, dans le Vaucluse.Si aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est envisagée, précisait dimanche matin une source proche du dossier, alors qu’un dispositif de gendarmerie très important a été mobilisé pour traquer les tireurs, partis à pied et toujours en fuite.”Je pense que c’était ciblé”, a confirmé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté, sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place, en fin de matinée: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, a ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.Sous un soleil écrasant, le village de Goult, bourg d’un millier d’habitants proche de Gordes, était calme dimanche, presque assommé, quelques heures à peine après les faits, vers 04h30 du matin, au moment où le couple de mariés quittait la soirée, organisée dans la salle des fêtes de la commune.Sur le départ, en voiture, les mariés se sont retrouvés pris pour cibles par les tirs de “plusieurs individus cagoulés” arrivés dans un véhicule et en possession de “plusieurs types d’armes”, a précisé la procureure d’Avignon dimanche après-midi dans un communiqué.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié Florence Galtier, laissant entendre que des tirs de riposte ont été tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés. De premières informations dimanche matin avaient laissé entendre que l’agresseur était mort écrasé par la voiture du couple alors que celui-ci tentait de prendre la fuite.- “Comme des feux d’artifice” -Les deux personnes grièvement blessées sont l’époux, âgé de 25 ans, et un mineur de 13 ans à bord de la voiture du couple alors que celui-ci quittait le mariage, a ajouté la magistrate, précisant que l’enquête, confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, a été ouverte pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée.La troisième personne blessée par balles, plus légèrement, est une femme proche de la famille.  Dans son communiqué, la procureure d’Avignon n’émet aucune hypothèse concernant ce dossier et ne donne aucun élément sur le couple permettant de comprendre pourquoi il a été visé.Selon le maire de la commune, la salle des fêtes avait été réservée depuis le mois de mars par le couple, elle originaire d’Apt et lui de Cavaillon, deux autres communes du Vaucluse.Habitant de la commune, à quelque 200 mètres de la salle des fêtes, Daniel, chauffeur routier de 55 ans, a expliqué à l’AFP avoir été “réveillé par du bruit vers 04h30 du matin”: “Puis, vers 06h00, j’ai entendu les bruits de deux hélicoptères survolant le village en rase-mottes. Ça va pas faire une bonne pub pour la commune”, s’inquiétait-il déjà .”J’ai entendu des bruits, j’ai pensé que c’était des feux d’artifice”, a témoigné de son côté Tanguy, 29 ans, pizzaiolo de profession, toujours auprès de l’AFPTV.  Un très important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des tirs, avait précisé la gendarmerie dimanche matin. “Des recherches ont été faites pour vérifier si les personnes responsables pourraient encore être sur la commune”, a précisé le maire de la commune.Un triple dispositif a été mobilisé sur ce dossier: un dispositif de commandement fort de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; un dispositif de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise en région parisienne.Patron du restaurant Le Goultois, Guillaume Molinas, 50 ans, craint en tout cas que ce fait divers fasse “parler du village en négatif”. “Le dernier gros fait divers dans le village, ça faisait 125 ans”, souligne cet habitant, “mais il n’y a que les anciens qui s’en souviennent”.
Fusillade après un mariage dans le Luberon: deux morts, dont la mariée, deux blessés graves, dont un enfant
Deux personnes ont été tuées dimanche au bout de la nuit dans une fête de mariage, dont la mariée, et deux grièvement blessées, dont un enfant de 13 ans, après que des hommes cagoulés ont tiré sur le couple, à Goult, petit village du Luberon, dans le Vaucluse.Si aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est envisagée, précisait dimanche matin une source proche du dossier, alors qu’un dispositif de gendarmerie très important a été mobilisé pour traquer les tireurs, partis à pied et toujours en fuite.”Je pense que c’était ciblé”, a confirmé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté, sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place, en fin de matinée: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, a ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.Sous un soleil écrasant, le village de Goult, bourg d’un millier d’habitants proche de Gordes, était calme dimanche, presque assommé, quelques heures à peine après les faits, vers 04h30 du matin, au moment où le couple de mariés quittait la soirée, organisée dans la salle des fêtes de la commune.Sur le départ, en voiture, les mariés se sont retrouvés pris pour cibles par les tirs de “plusieurs individus cagoulés” arrivés dans un véhicule et en possession de “plusieurs types d’armes”, a précisé la procureure d’Avignon dimanche après-midi dans un communiqué.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié Florence Galtier, laissant entendre que des tirs de riposte ont été tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés. De premières informations dimanche matin avaient laissé entendre que l’agresseur était mort écrasé par la voiture du couple alors que celui-ci tentait de prendre la fuite.- “Comme des feux d’artifice” -Les deux personnes grièvement blessées sont l’époux, âgé de 25 ans, et un mineur de 13 ans à bord de la voiture du couple alors que celui-ci quittait le mariage, a ajouté la magistrate, précisant que l’enquête, confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, a été ouverte pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée.La troisième personne blessée par balles, plus légèrement, est une femme proche de la famille.  Dans son communiqué, la procureure d’Avignon n’émet aucune hypothèse concernant ce dossier et ne donne aucun élément sur le couple permettant de comprendre pourquoi il a été visé.Selon le maire de la commune, la salle des fêtes avait été réservée depuis le mois de mars par le couple, elle originaire d’Apt et lui de Cavaillon, deux autres communes du Vaucluse.Habitant de la commune, à quelque 200 mètres de la salle des fêtes, Daniel, chauffeur routier de 55 ans, a expliqué à l’AFP avoir été “réveillé par du bruit vers 04h30 du matin”: “Puis, vers 06h00, j’ai entendu les bruits de deux hélicoptères survolant le village en rase-mottes. Ça va pas faire une bonne pub pour la commune”, s’inquiétait-il déjà .”J’ai entendu des bruits, j’ai pensé que c’était des feux d’artifice”, a témoigné de son côté Tanguy, 29 ans, pizzaiolo de profession, toujours auprès de l’AFPTV.  Un très important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des tirs, avait précisé la gendarmerie dimanche matin. “Des recherches ont été faites pour vérifier si les personnes responsables pourraient encore être sur la commune”, a précisé le maire de la commune.Un triple dispositif a été mobilisé sur ce dossier: un dispositif de commandement fort de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; un dispositif de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise en région parisienne.Patron du restaurant Le Goultois, Guillaume Molinas, 50 ans, craint en tout cas que ce fait divers fasse “parler du village en négatif”. “Le dernier gros fait divers dans le village, ça faisait 125 ans”, souligne cet habitant, “mais il n’y a que les anciens qui s’en souviennent”.