Stock markets rise, bitcoin hits high as Trump returns

European and Asian stock markets rose on Monday and bitcoin hit a fresh high as Donald Trump prepared to re-enter office as president of the world’s biggest economy.The dollar slid more than one percent versus the euro and lost similar ground against the pound after The Wall Street Journal reported that Trump would not immediately impose tariffs upon his inauguration.“The dollar is incredibly sensitive to the tariff outlook right now, and the new administration is already setting a tone suggesting that the fast-moving, shock-and-awe trade policy that Trump had promised is likely to be more measured than the market had expected,” commented Kyle Chapman, FX Markets Analyst at Ballinger Group.Oil prices also fell more than 1 percent.Kathleen Brooks, research director at XTB, suggested a second Trump term could prove to be less volatile than his first, noting that “Treasury Secretary Scott Bessant has spoken out against tariffs and is said to be a moderating influence on the President.”Noting forecasts of a flood of executive orders, Brooks said that there were signs that “a programme of tariffs is still under debate by Trump and his team.” Trump’s declarations during his re-election campaign and during the transition that he will impose hefty tariffs on imports had fanned fears of another debilitating trade war between the US and China, the world’s second-largest economy.Pledges to slash taxes, regulations and immigration have also led to concerns that inflation could be reignited and force the Federal Reserve to hold off cutting interest rates further, with some observers even flagging possible hikes.But sentiment was boosted by positive talks between Trump and Chinese President Xi Jinping last week that soothed worries about the incoming US leader’s second term.Bitcoin hit a record above $109,000 before easing as Trump, who has signalled plans to deregulate the cryptocurrency sector, prepares to be sworn in as US president.Over the weekend, Trump launched his own cryptocurrency, a so-called meme coin appropriately called $TRUMP, sparking feverish buying that sent its market capitalisation soaring to several billion dollars.”Markets are beating to the drum of Donald Trump on the day of his return to the White House,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell.Frankfurt’s blue-chip DAX soared past 21,000 points for the first time, closing just north of the figure for a 0.4 percent session gain.”In the new year, the German leading index has been the secret star among global stock indices,” despite a gloomy German economic outlook, said Jochen Stanzl, Chief Market Analyst at CMC Markets.London’s benchmark FTSE 100 index also traded close to record highs, finishing 0.2 percent higher.Wall Street was shut Monday for the Martin Luther King holiday, but US stock futures were solidly higher.”The start of a new presidency often brings fresh energy — and uncertainty — to the financial markets,” said Saxo Markets chief investment strategist Charu Chanana.”With Donald Trump’s inauguration, investors are bracing for significant policy shifts. This could mean changes in taxes, spending, and trade agreements.”Hong Kong’s stock market led gains in Asia amid hopes that the feared trade war can be averted.- Key figures around 1645 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,522.41 points (close)Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,731.94 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 21,004.92 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 38,902.50 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent at 19,925.81 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,244.38 (close)New York – Dow: Closed for public holidayEuro/dollar: UP at $1.0404 from $1.0272 on FridayPound/dollar: UP at $1.2302 from $1.2168Dollar/yen: DOWN at 155.67 yen from 156.20 yenEuro/pound: UP at 84.56 pence from 84.41 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.7 percent at $76.57 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.2 percent at $79.80 per barrel

Macron veut “mobiliser” plus de jeunes volontaires “en renfort” des armées

Emmanuel Macron a annoncé lundi un projet aux contours flous pour “mobiliser” davantage de jeunes volontaires “en renfort des armées” en cas de besoin, face à une “accélération des périls” depuis la guerre en Ukraine, semblant acter la fin du service national universel (SNU). Dans ses traditionnels voeux aux armées, près de Rennes, le chef de l’Etat a insisté sur “l’accumulation des menaces” qui oblige la France à s’adapter. Pour cela, il a lancé aussi une actualisation de la Revue stratégique sur les priorités de la défense française, plaidant parallèlement pour un “réveil stratégique européen”.”Ne nous leurrons pas”, le conflit en Ukraine “ne se terminera pas demain ni après-demain”, a lancé le président au moment même où son homologue Donald Trump, qui a promis une fin rapide de cette guerre, était investi aux Etats-Unis.”Il ne peut pas y avoir de paix et de sécurité en Europe sans les Européens et sans qu’elles ne soient négociées par les Européens”, a-t-il averti.”L’enjeu aujourd’hui, c’est de donner les moyens à l’Ukraine de durer, et d’entrer dans toute future négociation en position de force. L’enjeu demain, quand les hostilités s’arrêteront, sera de donner à l’Ukraine des garanties contre tout retour de la guerre sur son territoire, et des assurances pour notre propre sécurité”, a-t-il plaidé.Dans ce contexte nouveau, Emmanuel Macron a dit vouloir “proposer à notre jeunesse un engagement fort” pour lui “donner le choix de servir”.”Aujourd’hui, nous nous contentons d’un recensement, d’une journée défense et citoyenneté”, “c’est trop peu”, a-t-il expliqué.Il a rappelé que mobiliser les jeunes était “l’ambition du SNU”, un projet qui lui était cher. Le gouvernement de Gabriel Attal avait lancé il y a un an les travaux pour une généralisation à la rentrée 2026 de ce dispositif destiné aux 15-17 ans.Mais depuis, la dissolution, l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, et les restrictions budgétaires semblent avoir sonné le glas de cette “ambition”.Emmanuel Macron le reconnaît presque, sans le dire, ouvrant la voie à un nouveau projet.Sans “rétablir le service national obligatoire”, il a demandé au gouvernement et à l’état-major des armées des propositions d’ici mai pour “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs”. “Nous devrons mieux détecter les volontaires”, “les former et être capable de les mobiliser le jour venu”, “en renfort des armées en métropole ou ailleurs”, a-t-il esquissé. “Après l’armée de métier, c’est la réserve de professionnels qu’il nous faut à présent mobiliser, en appui, en appoint.””Pour constituer cette réserve, la Journée de défense et de citoyenneté sera rénovée et redeviendra demain un moment de temps retrouvé avec les armées”, a-t-il ajouté. Parmi les 800.000 jeunes qui y passent chaque année, “certains se signaleront et diront qu’ils répondront présents si la Nation les appelle”.La France vise 210.000 militaires d’active et 80.000 réservistes à l’horizon 2030.Plus largement, le chef de l’Etat et des armées a donc lancé une nouvelle Revue stratégique. D’ici mai également, le secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale devra lui faire des propositions pour s’adapter aux “périls de l’époque”.Comme il le dit depuis des mois, l’Europe a besoin d’un “réveil stratégique”, pour faire face “si notre allié américain” se désengage du Vieux Continent, un mouvement qui pourrait s’accélérer drastiquement avec le retour de Donald Trump.”Notre allié américain affirme que l’on doit dépenser plus” pour la défense au sein de l’Otan, “et il a raison”, a-t-il assuré, défendant toutefois les efforts français avec les 413 milliards d’euros de la loi de programmation pour 2024-2030.Il a prôné une fois de plus “une préférence européenne” dans l’acquisition d’équipements, mais aussi “plus de programmes communs” au sein de l’Union européenne pour concevoir l’armement de demain. “Nous devons toutefois changer d’échelle dans nos montants consacrés à la défense”, a-t-il aussi affirmé, évoquant “un mur d’investissement”.Le président avait choisi de présenter ses voeux à Cesson-Sévigné, qui accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, pour placer ce rendez-vous annuel sous le signe “de l’innovation” à trois semaines d’un sommet sur l’intelligence artificielle qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.

Macron veut “mobiliser” plus de jeunes volontaires “en renfort” des armées

Emmanuel Macron a annoncé lundi un projet aux contours flous pour “mobiliser” davantage de jeunes volontaires “en renfort des armées” en cas de besoin, face à une “accélération des périls” depuis la guerre en Ukraine, semblant acter la fin du service national universel (SNU). Dans ses traditionnels voeux aux armées, près de Rennes, le chef de l’Etat a insisté sur “l’accumulation des menaces” qui oblige la France à s’adapter. Pour cela, il a lancé aussi une actualisation de la Revue stratégique sur les priorités de la défense française, plaidant parallèlement pour un “réveil stratégique européen”.”Ne nous leurrons pas”, le conflit en Ukraine “ne se terminera pas demain ni après-demain”, a lancé le président au moment même où son homologue Donald Trump, qui a promis une fin rapide de cette guerre, était investi aux Etats-Unis.”Il ne peut pas y avoir de paix et de sécurité en Europe sans les Européens et sans qu’elles ne soient négociées par les Européens”, a-t-il averti.”L’enjeu aujourd’hui, c’est de donner les moyens à l’Ukraine de durer, et d’entrer dans toute future négociation en position de force. L’enjeu demain, quand les hostilités s’arrêteront, sera de donner à l’Ukraine des garanties contre tout retour de la guerre sur son territoire, et des assurances pour notre propre sécurité”, a-t-il plaidé.Dans ce contexte nouveau, Emmanuel Macron a dit vouloir “proposer à notre jeunesse un engagement fort” pour lui “donner le choix de servir”.”Aujourd’hui, nous nous contentons d’un recensement, d’une journée défense et citoyenneté”, “c’est trop peu”, a-t-il expliqué.Il a rappelé que mobiliser les jeunes était “l’ambition du SNU”, un projet qui lui était cher. Le gouvernement de Gabriel Attal avait lancé il y a un an les travaux pour une généralisation à la rentrée 2026 de ce dispositif destiné aux 15-17 ans.Mais depuis, la dissolution, l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, et les restrictions budgétaires semblent avoir sonné le glas de cette “ambition”.Emmanuel Macron le reconnaît presque, sans le dire, ouvrant la voie à un nouveau projet.Sans “rétablir le service national obligatoire”, il a demandé au gouvernement et à l’état-major des armées des propositions d’ici mai pour “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs”. “Nous devrons mieux détecter les volontaires”, “les former et être capable de les mobiliser le jour venu”, “en renfort des armées en métropole ou ailleurs”, a-t-il esquissé. “Après l’armée de métier, c’est la réserve de professionnels qu’il nous faut à présent mobiliser, en appui, en appoint.””Pour constituer cette réserve, la Journée de défense et de citoyenneté sera rénovée et redeviendra demain un moment de temps retrouvé avec les armées”, a-t-il ajouté. Parmi les 800.000 jeunes qui y passent chaque année, “certains se signaleront et diront qu’ils répondront présents si la Nation les appelle”.La France vise 210.000 militaires d’active et 80.000 réservistes à l’horizon 2030.Plus largement, le chef de l’Etat et des armées a donc lancé une nouvelle Revue stratégique. D’ici mai également, le secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale devra lui faire des propositions pour s’adapter aux “périls de l’époque”.Comme il le dit depuis des mois, l’Europe a besoin d’un “réveil stratégique”, pour faire face “si notre allié américain” se désengage du Vieux Continent, un mouvement qui pourrait s’accélérer drastiquement avec le retour de Donald Trump.”Notre allié américain affirme que l’on doit dépenser plus” pour la défense au sein de l’Otan, “et il a raison”, a-t-il assuré, défendant toutefois les efforts français avec les 413 milliards d’euros de la loi de programmation pour 2024-2030.Il a prôné une fois de plus “une préférence européenne” dans l’acquisition d’équipements, mais aussi “plus de programmes communs” au sein de l’Union européenne pour concevoir l’armement de demain. “Nous devons toutefois changer d’échelle dans nos montants consacrés à la défense”, a-t-il aussi affirmé, évoquant “un mur d’investissement”.Le président avait choisi de présenter ses voeux à Cesson-Sévigné, qui accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, pour placer ce rendez-vous annuel sous le signe “de l’innovation” à trois semaines d’un sommet sur l’intelligence artificielle qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.

Macron veut “mobiliser” plus de jeunes volontaires “en renfort” des armées

Emmanuel Macron a annoncé lundi un projet aux contours flous pour “mobiliser” davantage de jeunes volontaires “en renfort des armées” en cas de besoin, face à une “accélération des périls” depuis la guerre en Ukraine, semblant acter la fin du service national universel (SNU). Dans ses traditionnels voeux aux armées, près de Rennes, le chef de l’Etat a insisté sur “l’accumulation des menaces” qui oblige la France à s’adapter. Pour cela, il a lancé aussi une actualisation de la Revue stratégique sur les priorités de la défense française, plaidant parallèlement pour un “réveil stratégique européen”.”Ne nous leurrons pas”, le conflit en Ukraine “ne se terminera pas demain ni après-demain”, a lancé le président au moment même où son homologue Donald Trump, qui a promis une fin rapide de cette guerre, était investi aux Etats-Unis.”Il ne peut pas y avoir de paix et de sécurité en Europe sans les Européens et sans qu’elles ne soient négociées par les Européens”, a-t-il averti.”L’enjeu aujourd’hui, c’est de donner les moyens à l’Ukraine de durer, et d’entrer dans toute future négociation en position de force. L’enjeu demain, quand les hostilités s’arrêteront, sera de donner à l’Ukraine des garanties contre tout retour de la guerre sur son territoire, et des assurances pour notre propre sécurité”, a-t-il plaidé.Dans ce contexte nouveau, Emmanuel Macron a dit vouloir “proposer à notre jeunesse un engagement fort” pour lui “donner le choix de servir”.”Aujourd’hui, nous nous contentons d’un recensement, d’une journée défense et citoyenneté”, “c’est trop peu”, a-t-il expliqué.Il a rappelé que mobiliser les jeunes était “l’ambition du SNU”, un projet qui lui était cher. Le gouvernement de Gabriel Attal avait lancé il y a un an les travaux pour une généralisation à la rentrée 2026 de ce dispositif destiné aux 15-17 ans.Mais depuis, la dissolution, l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, et les restrictions budgétaires semblent avoir sonné le glas de cette “ambition”.Emmanuel Macron le reconnaît presque, sans le dire, ouvrant la voie à un nouveau projet.Sans “rétablir le service national obligatoire”, il a demandé au gouvernement et à l’état-major des armées des propositions d’ici mai pour “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs”. “Nous devrons mieux détecter les volontaires”, “les former et être capable de les mobiliser le jour venu”, “en renfort des armées en métropole ou ailleurs”, a-t-il esquissé. “Après l’armée de métier, c’est la réserve de professionnels qu’il nous faut à présent mobiliser, en appui, en appoint.””Pour constituer cette réserve, la Journée de défense et de citoyenneté sera rénovée et redeviendra demain un moment de temps retrouvé avec les armées”, a-t-il ajouté. Parmi les 800.000 jeunes qui y passent chaque année, “certains se signaleront et diront qu’ils répondront présents si la Nation les appelle”.La France vise 210.000 militaires d’active et 80.000 réservistes à l’horizon 2030.Plus largement, le chef de l’Etat et des armées a donc lancé une nouvelle Revue stratégique. D’ici mai également, le secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale devra lui faire des propositions pour s’adapter aux “périls de l’époque”.Comme il le dit depuis des mois, l’Europe a besoin d’un “réveil stratégique”, pour faire face “si notre allié américain” se désengage du Vieux Continent, un mouvement qui pourrait s’accélérer drastiquement avec le retour de Donald Trump.”Notre allié américain affirme que l’on doit dépenser plus” pour la défense au sein de l’Otan, “et il a raison”, a-t-il assuré, défendant toutefois les efforts français avec les 413 milliards d’euros de la loi de programmation pour 2024-2030.Il a prôné une fois de plus “une préférence européenne” dans l’acquisition d’équipements, mais aussi “plus de programmes communs” au sein de l’Union européenne pour concevoir l’armement de demain. “Nous devons toutefois changer d’échelle dans nos montants consacrés à la défense”, a-t-il aussi affirmé, évoquant “un mur d’investissement”.Le président avait choisi de présenter ses voeux à Cesson-Sévigné, qui accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, pour placer ce rendez-vous annuel sous le signe “de l’innovation” à trois semaines d’un sommet sur l’intelligence artificielle qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.

Municipales à Paris: la candidature de l’écologiste Yannick Jadot bouscule la gauche

Un prétendant de plus à gauche pour la mairie de Paris: après les socialistes Emmanuel Grégoire et Rémi Féraud, l’écologiste Yannick Jadot s’est déclaré candidat à la succession d’Anne Hidalgo en 2026, avec l’ambition de rassembler face à une “droite unie”.  “Je souhaite que le prochain maire de Paris soit écologiste”, a déclaré lundi dans un entretien au Parisien Yannick Jadot, dont le nom circulait pour se lancer dans la bataille de l’Hôtel de Ville depuis que la maire socialiste a renoncé à briguer un troisième mandat en novembre. “Le bilan commun, le désir d’unité de notre électorat, la menace d’une droite unie m’amènent à proposer un autre chemin: le rassemblement des écologistes immédiatement, celui des écologistes et de la gauche rapidement”, expose le sénateur de Paris, ex-candidat à la présidentielle de 2022. Fustigeant le “déni climatique” d’une “droite trumpisée”, il propose de “porter ce rassemblement face à Rachida Dati” (LR), actuelle ministre de la Culture qui brigue elle aussi la mairie de Paris.La “priorité absolue” de M. Jadot: “rendre Paris plus accessible aux classes moyennes et populaires qui la font vivre”.Même si elle n’a surpris personne, la candidature du parlementaire de 57 ans, qui habite à Paris “depuis quarante ans”, rebat les cartes au sein d’une gauche déjà morcelée. Elle compte désormais quatre candidats déclarés pour prendre les rênes de la capitale dirigée par les socialistes depuis 2001, avec les écologistes comme alliés – parfois distants. Au sein du PS, deux candidats briguent l’investiture: le député Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo avec laquelle il est en froid, et le sénateur Rémi Féraud, chef de la majorité au Conseil de Paris, adoubé par l’édile.Les deux concurrents sont en pleine campagne auprès des quelque 3.700 militants parisiens qui devront les départager lors d’un vote dont la date fait débat.  Yannick Jadot entend d’abord convaincre les écologistes parisiens. “J’ai rencontré les différents candidats potentiels, Fatoumata Koné (cheffe de file des Ecologistes au Conseil de Paris), Anne-Claire Boux (adjointe en charge de la Santé), Aminata Niakaté (conseillère de Paris) et David Belliard (adjoint chargé des Transports).””Le bilan d’Anne Hidalgo, c’est aussi le leur”, explique-t-il, reconnaissant “percuter des ambitions légitimes”.- “Lumière médiatique” -La notoriété de Yannick Jadot “va mettre un peu de lumière médiatique sur notre primaire, on ne peut que s’en réjouir”, a réagi auprès de l’AFP Fatoumata Koné, candidate à l’investiture d’EELV.Les prétendants écologistes ont jusqu’à fin janvier pour déposer leur candidature et le parti EELV décidera à la mi-mars lequel briguera l’Hôtel de Ville. Avec la volonté d’une union des forces de gauche dès le premier tour, alors que les Verts parisiens ont jusqu’ici toujours présenté des listes autonomes, avant de faire liste commune au second tour.Yannick Jadot espère ensuite unir “les socialistes, les communistes et tous ceux de la société civile qui voudront faire gagner l’écologie et la gauche”. Dans l’optique de “valoriser le formidable héritage” d’Anne Hidalgo, tout en “accélérant” dans certains domaines.”J’ai hâte que nous confrontions nos idées et qu’un projet de progrès se dégage pour Paris”, a dit à l’AFP Emmanuel Grégoire. Comme Rémi Féraud, le député a exclu toute alliance avec LFI chez qui aucun candidat n’est encore sorti du bois. Interrogé sur la présidentielle – à laquelle il dit renoncer – Yannick Jadot a jugé qu’une “union derrière Jean-Luc Mélenchon n’était ni souhaitable, ni efficace”.Les communistes, qui font partie de la majorité municipale, ont de leur côté désigné le sénateur Ian Brossat pour mener une liste.A droite, la patronne de la fédération LR de Paris, Agnès Evren, a appelé lundi tous les élus de son camp à se rassembler derrière Rachida Dati.L’appel de la sénatrice n’engage cependant pas l’ensemble du groupe Union capitale, première force d’opposition à Paris, qu’elle copréside aux côtés du LR Geoffroy Boulard et de l’ex-député Horizons Pierre-Yves Bournazel. Ce proche d’Edouard Philippe ne cache pas ses ambitions pour 2026.La droite est éparpillée en trois groupes au Conseil de Paris: Union Capitale, Changer Paris co-dirigé par Rachida Dati, et Demain Paris mené par le sénateur LR Francis Szpiner qui n’a pas souhaité se prononcer.

Les enseignants de Mayotte font leur rentrée dans l’incertitude après le cyclone

Cinq semaines après le passage du cyclone Chido et une semaine avant les élèves, les enseignants de Mayotte ont fait leur rentrée lundi dans un contexte houleux, entre des établissements toujours pas remis en état et un autre où des sinistrés ont été évacués.La rentrée des élèves, prévue initialement le 13 janvier et plusieurs fois décalée, aura lieu “à partir du 27 janvier”, selon le ministère de l’Education.Malgré ce report, une incertitude générale règne toujours à Mayotte, où de nombreux établissements ne sont pas encore en état d’accueillir les quelque 117.000 élèves scolarisés dans le département le plus jeune de France.Dans un communiqué, le ministère de l’Education nationale a expliqué lundi que les modalités d’accueil des élèves seraient “adaptées à chaque école”.Pour “garantir la continuité pédagogique”, des “systèmes de rotation des élèves dans les classes” seront mis en place et des cours seront “diffusés sur la chaîne Mayotte-La 1ère”, ajoute le communiqué.Les élèves bénéficieront de “dons de fournitures scolaires” et pourront avoir recours à “un soutien psychologique”, poursuit le ministère.A l’Assemblée nationale, où les députés entament lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a lui reconnu que la rentrée sera “progressive, complexe, difficile” et présentait “un défi”, 30% des établissements étant selon lui inutilisables ou occupés.Lundi matin, une petite dizaine d’enseignants se sont réunis sous la houlette de syndicats devant le rectorat de Mayotte à Mamoudzou, le chef-lieu, pour protester contre les modalités d’attribution d’une prime post-Chido et les conditions de la réouverture des écoles.”On nous oblige à faire la rentrée sans que nous en connaissions les conditions, notamment sur l’accès à l’eau et l’électricité”, a dénoncé à l’AFP Yamina Ali, enseignante en primaire à Mamoudzou, assurant que ses collègues n’avaient pas pu pénétrer dans l’établissement lundi, le portail étant non fonctionnel sans électricité. – Transfert dans la confusion -Autre point de tension, le lycée Younoussa-Bamana de Mamoudzou, où étaient hébergés des sinistrés du cyclone, pour la plupart des migrants issus de la région africaine des Grands Lacs. Des collectifs d’habitants avaient pénétré vendredi dans l’enceinte pour tenter de les déloger, dans un contexte de colère persistante contre les étrangers à Mayotte.Lundi, ces migrants ont été évacués dans la plus grande confusion, leur transfert initialement prévu vers un gymnase ayant été annulé au dernier moment. En début d’après-midi, plusieurs centaines d’entre eux attendaient toujours à côté de leurs affaires rassemblées sans savoir où ils iraient, a constaté l’AFP.Selon la CGT Educ’action, Younoussa-Bamana était le seul établissement encore occupé. La semaine dernière, le recteur de l’académie de Mayotte, Jacques Mikulovic, a affirmé sur France Culture que 39 écoles (sur les 221 écoles “administratives”) étaient en incapacité de fonctionner. Cinq établissements secondaires sur 33 ont été “significativement impactés” par le cyclone.La rentrée le 27, “c’est l’objectif de cette semaine. On va faire le point sur le matériel pédagogique, appeler les élèves pour faire un état des lieux précis, on a vu aussi ce besoin d’accompagnement psychologique”, a-t-il déclaré lundi à la cité scolaire de Bandrélé (sud-est) où il était venu assister à la rentrée, cité par Mayotte-La 1ère.La ministre de l’Education, Elisabeth Borne, dont le déplacement sur le territoire fin décembre avec le Premier ministre François Bayrou avait été houleux, a prévu de se rendre à Mayotte la semaine du 27 janvier pour échanger avec la communauté éducative, les parents et les élèves.Selon des enseignants interrogés par l’AFP, la question du nombre d’élèves qu’ils auront à la rentrée se pose également. Au lycée des Lumières à Kaweni, le service de “la vie scolaire est en train de faire le point sur les enfants qui sont encore sur le territoire, beaucoup étant partis à La Réunion ou dans l’Hexagone”, a indiqué un professeur souhaitant rester anonyme.A l’assemblée nationale lundi, Manuel Valls a annoncé la prise en charge sur critères sociaux des billets d’avion pour les enfants du second degré qui seraient contraints de suivre leur scolarité sur un autre territoire en raison de l’état de leur établissement.

Trump arrives for inauguration vowing sweeping change

Donald Trump arrived at the Capitol to be sworn in for a historic second term as president Monday, promising a blitz of immediate orders on immigration and the US culture wars as he caps his extraordinary comeback.Trump and outgoing President Joe Biden traveled by motorcade together to the Capitol, where the ceremony was being held indoors — and with a much smaller crowd — for the first time in decades due to frigid weather.Earlier, they and their spouses met for a traditional tea at the White House.”Welcome home,” Biden said to Trump as he and First Lady Jill Biden greeted their successors at the front door to the presidential residence.Republican Trump, 78, was a political outsider at his first inauguration in 2017, but as he takes the oath as the 47th US president he is surrounded by America’s wealthy and powerful.The world’s richest man, Elon Musk, Meta boss Mark Zuckerberg, Amazon chief Jeff Bezos and Google CEO Sundar Pichai all had prime seats in the Capitol alongside Trump’s cabinet members.Musk, who bankrolled Trump’s election campaign to the tune of a quarter of a billion dollars and promotes far-right policies on the X social network, will lead a cost-cutting drive in the new administration.While Trump refused to attend Biden’s 2021 inauguration after falsely claiming electoral fraud by the Democrat, this time Biden has been keen to restore a sense of tradition.Biden was joining former presidents Barack Obama, George W. Bush and Bill Clinton at the Capitol. Former first ladies Hillary Clinton and Laura Bush were there but ex-first lady Michelle Obama stayed away.- ‘American decline’ -Unusually for an inauguration where foreign leaders are normally not invited, Argentina’s hard-right president Javier Milei was attending, along with Italy’s far-right Prime Minister Giorgia Meloni.The frigid weather has forced Trump’s inauguration indoors for the first time since Ronald Reagan’s in 1985, missing out on the customary massive crowds along the National Mall.Behind the pomp and ceremony, the billionaire is kickstarting his nationalist, right-wing agenda with a barrage of around 100 executive orders undoing Biden’s legacy.Trump will declare a national emergency at the Mexico border, give the US military a key role on the frontier, and end birthright citizenship, as he seeks clamp down on undocumented migrants, an official from his incoming administration said.Trump has pledged to start immediate deportations of undocumented migrants.He will also sign an order for the US government to recognize only two biological sexes and seek to eliminate federal government diversity programs as he takes office.The announcement of the hardline policies came a day after Trump had promised a “brand new day” and to end “four years of American decline.””I will act with historic speed and strength and fix every single crisis facing our country,” Trump told an inauguration eve rally where he danced with the Village People band.- ‘Ecstatic’ -Despite promising a new “golden era,” populist Trump also campaigned on often apocalyptic depictions of the country in his victorious election campaign against Democratic Vice President Kamala Harris in November.At sunrise on Monday, the National Mall, where the inauguration was originally due to be held, was largely empty — save for the Fairchild family, who traveled from Michigan to pay tribute to Trump.”Ecstatic,” said grandmother Barb, when asked how they were feeling, adding she thought the move indoors was made “to protect our president.”In his final hours in office, Biden issued extraordinary pre-emptive pardons for former Covid-19 advisor Anthony Fauci and retired general Mark Milley to shield them from “politically motivated prosecutions” by Tump.Biden gave similar pardons to members, staff and witnesses of a US House committee probing the violent January 6, 2021 US Capitol attack by Trump’s supporters.Biden said he had also restored the tradition of leaving a letter for his successor — though he said the contents were between him and Trump.Trump will make history by replacing Biden as the oldest president to be sworn in. He is also just the second president in US history to return to power after being voted out, after Grover Cleveland in 1893.For the rest of the world, Trump’s return means expecting the unexpected.From promising sweeping tariffs, to making territorial threats to Greenland and Panama and calling US aid for Ukraine into question, Trump looks set to rattle the global order once again.Russian President Vladimir Putin congratulated Trump ahead of the inauguration and said Monday he was open to talks on the Ukraine conflict, adding he hoped any settlement would ensure “lasting peace”.

Plus de 30 ans après la disparition de Lydie Logé, Monique Olivier avoue son implication

Plus de 30 ans après, Monique Olivier a avoué son implication dans la disparition dans l’Orne de Lydie Logé, une femme de 29 ans que son ex-époux, le tueur en série Michel Fourniret, est soupçonné d’avoir tuée.  Mme Olivier, mise en examen depuis janvier 2021 pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans l’enquête concernant cette disparition en décembre 1993, a “reconnu qu’elle était sur les lieux, ce qui est une forme d’aveu pour moi”, a déclaré à l’AFP l’avocate de la famille de la victime, Me Corinne Herrmann, confirmant une information de RTL.Le corps de Lydie Logé n’a jamais été retrouvé.Ces aveux ont eu lieu “en plusieurs temps” devant la juge d’instruction du pôle des crimes sériels et non élucidés de Nanterre (Hauts-de-Seine), a ajouté Me Herrmann auprès de l’AFP, sans donner davantage de détails sur la teneur des propos de Mme Olivier.- Traces ADN -Monique Olivier a été interrogée sur ce dossier en avril, puis en octobre 2024, a précisé de son côté le parquet de Nanterre.”Compte tenu du secret de l’instruction, le parquet du pôle n’entend pas en l’état communiquer en l’absence d’avancée significative à ce jour, ni sur la suite des investigations envisagées par la juge d’instruction, ni sur d’éventuelles suites procédurales données à cette affaire”, a ajouté le ministère public.Un transport sur les lieux des faits, en présence de la mise en cause, est prévu jeudi, selon Me Herrmann.Selon RTL, Monique Olivier a reconnu que le couple avait enlevé la jeune femme et que Michel Fourniret avait tenté de violer Lydie Logé avant de l’étrangler. Monique Olivier a confirmé le meurtre et avoir participé à la dissimulation du cadavre, toujours selon ce média.Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, a disparu le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne, où elle habitait. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l’avoir vu vivante, elle était rentrée chez elle. Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.Selon Me Herrmann, les investigations ont depuis confirmé que “l’élément pileux trouvé dans le fourgon” appartient bien à la disparue. Le 22 décembre 2020, le tueur en série avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Son ex-épouse, Monique Olivier, est quant à elle poursuivie pour complicité. L'”Ogre des Ardennes” est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021.- Appel à témoins -Près de trente ans après les faits, en juin 2023, les sÅ“urs de la jeune femme avaient lancé un appel à témoins sur RTL pour tenter d’obtenir des informations sur cette disparition.  La famille attend désormais de Monique Olivier “qu’elle fournisse plus de détails et qu’elle permette de localiser le corps de Lydie”, conclut Me Corinne Herrmann auprès de l’AFP.Mme Olivier est incarcérée après sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité dans les enlèvements et meurtres de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish et Estelle Mouzin, à l’issue d’un premier procès historique du pôle des crimes sériels ou non élucidés de Nanterre fin 2023.Au 1er janvier, le parquet spécialisé de ce pôle unique en son genre, créé en 2022, avait examiné plus de 400 procédures, parmi lesquelles 116 ont fait l’objet de saisines, a indiqué lundi Valérie Courtalon, procureur de la République par intérim de Nanterre, lors de l’audience solennelle de rentrée du tribunal. Contacté par l’AFP, l’avocat de Monique Olivier, Me Richard Delgenes, n’avait pas réagi dans l’immédiat.Â