Trump says ‘only two genders’, will end diversity programs

US President Donald Trump will issue a series of executive orders targeting diversity programs and gender identity policies Monday, using his inauguration speech to signal a definitive break with what he decries as “woke” culture.On the campaign trail Trump railed against diversity, equity and inclusion policies in the federal government and corporate world, saying they discriminated against white people — men in particular.He also demonized any recognition of gender diversity, attacking transgender people — notably transgender women in sports — and gender-affirming care for children.In his inauguration speech at the US Capitol, Trump said “as of today, it will henceforth be the official policy of the United States government that there are only two genders, male and female.”An incoming White House official told reporters ahead of the presidential inauguration Trump will order the US government to end federal diversity programs.”I will also end the government policy of trying to socially engineer race and gender into every aspect of public and private life,” Trump said in his inauguration speech, calling the new moves a “revolution of common sense.”The policies will almost certainly face legal challenges.In practical terms going forward, official documents would be forced to “reflect sex accurately,” the official said, without stating whether that meant gender assigned at birth.”No longer will the federal government be promoting gender ideology,” the official said.The government would also only recognize two genders — male and female — ending official policies that recognized a third gender, denoted by an “X” on US passports for example.- ‘Incontrovertible reality’ -The official did not specify any clear policies on gender transitions — but did suggest that genders assigned at birth could not be changed.”These are sexes that are not changeable, and they are grounded in fundamental and incontrovertible reality,” they said.The government would also immediately move to curtail programs that sought to redress historical inequality but that Trump has insisted disadvantage white people, particularly men.”The Department of Treasury — this is a little while ago now — included diversity training that said all white people, regardless of how woke they are, contribute to racism. So this type of funding, we’re going to end at these (diversity) programs. We’re going to end that,” the official said.They added that the incoming administration would move to “terminate all discriminatory programs” while also seeking out civil service roles linked to promoting diversity, equity and inclusion that had been renamed by the Biden administration in an effort to protect them from Trump’s axe.”This includes environmental justice programs, equity related grants, equity action plans, equity initiatives, these types of things,” the Trump official said.- Transgender fear -Ahead of the election, Trump planned to “ask Congress to pass a bill establishing that the only genders recognized by the US government are male and female, and they are assigned at birth,” his political program stated.He had also promised to ban gender-affirming care for minors and to take legal action against any doctors and educators who carry out or enable the practice.Many in the queer community were alarmed by the election of Trump following a campaign in which the Republican put attacks on trans people and their rights front and center.The LGBT National Help Center has been receiving about 2,000 calls per day since the election results, instead of the usual 300, according to its director Aaron Almanza.Anti-trans rhetoric was a mainstay of Trump’s campaign rallies, drawing huge cheers from crowds fired up by the Republican’s false claims that children were being forced to undergo gender reassignment, among other lies.

Amandine, morte affamée à 13 ans: “Elle n’a pas été privée de nourriture”, maintient sa mère

“Je ne sais pas pourquoi elle ne mangeait pas. Elle n’a pas été privée de nourriture”: au premier jour de son procès à Montpellier, la mère d’Amandine a répété ignorer les causes du décès de l’adolescente, qu’elle est accusée d’avoir volontairement affamée.Le procès de Sandrine Pissarra, 54 ans, et de son compagnon, Jean-Michel Cros, 49 ans, s’est ouvert en début d’après-midi devant les assises de l’Hérault, quatre ans après la mort de la jeune fille, à l’âge de 13 ans.Mme Pissarra doit répondre d'”actes de torture” et de “barbarie”, faits pour lesquels elle encourt la réclusion à perpétuité. M. Cros risque 30 ans de réclusion pour avoir “privé de soins ou d’aliments” sa belle-fille et n’avoir rien fait pour la “sauver d’une mort certaine”.Le 6 août 2020, jour de sa mort d’un arrêt cardiaque dans la maison familiale de Montblanc (Hérault), près de Béziers, Amandine ne pesait plus que 28 kg pour 1,55 m. Les conséquences d’un état “cachectique”, un amaigrissement extrême, associé à une septicémie et à un possible syndrome de renutrition inappropriée, selon les médecins légistes.Elle avait également perdu plusieurs dents et avait les cheveux arrachés.”Il n’y a pas d’explication. Elle n’a pas été privée de nourriture, on ne l’a pas fait, personne n’a fait ça. Je ne sais pas pourquoi elle ne mangeait pas”, a insisté Mme Pissarra, pull noir et longs cheveux châtains, répondant évasivement aux questions pressantes du président de la cour d’assises, Eric Emmanuelidis.- “Scénario diabolique” -“Pendant le confinement, Amandine était devenue encore plus compliquée”, a avancé sa mère, sans préciser la nature de ces comportements et affirmant avoir aimé sa fille, pourtant sa souffre-douleur depuis des années selon de nombreux témoignages.”Mais quelles mesures avez-vous prises pour lui porter secours?”, alors que visiblement elle dépérissait, interroge le magistrat. “En lui disant qu’il fallait qu’elle mange. Je faisais le rôle de papa et de maman, j’étais dépassée”, lui répond Mme Pissarra.”Pardonnez-moi l’expression, mais elle va de toute façon crever, c’est son sort, c’est inscrit. On est au-delà du +dépassement+”, répond le magistrat, avant de lui demander: “Finalement, qu’est-ce que vous admettez ?”.”De ne pas avoir pu voir, avoir su voir, avoir su réagir”, répond l’accusée.Jean-Michel Cros affirme également n’avoir pas vu l’aggravation de l’état d’Amandine. “Je rentrais tard, j’étais persuadé qu’elle mangeait”, a avancé, proche des larmes, ce patron d’un centre de contrôle technique. “J’aurais dû réagir, je ne sais pas si c’est la peur, je n’ai pas d’explication, peur de Mme Pissarra, de ses réactions, de ses colères”, dit-il.”Il ne fait aucun doute qu’Amandine a enduré de la part de (sa mère) des violences destructrices et paroxystiques, dont le seul dessein a été (…) de l’entraîner dans une agonie honteuse et humiliante”, avait estimé le juge d’instruction dans son rapport d’enquête.”On a des constatations médico-légales, on a un corps martyrisé, on a une petite momie de 13 ans qui a vécu l’enfer. Moi, ce que je voudrais savoir, c’est pourquoi ils ont mis en Å“uvre ce scénario véritablement diabolique”, avait déclaré avant l’audience Me Luc Abratckiewicz, l’un des avocats de Frédéric Flores, le père d’Amandine.Amandine était en fait depuis son plus jeune âge le souffre-douleur de sa mère, ancienne serveuse, mère de huit enfants nés de trois unions, qui la privait de nourriture, lui infligeait d’interminables “punitions d’écriture” et l’enfermait dans un débarras, sous la surveillance de caméras. Selon l’expertise psychiatrique, Sandrine Pissarra a pu “transposer sa haine” du père d’Amandine sur le corps de sa fille.Les faits les plus graves se sont déroulés à partir de mars 2020 avec le premier confinement dû au Covid, lorsque l’adolescente a cessé d’être scolarisée.Quatre associations, dont “L’Enfant Bleu – Enfance Maltraitée”, qui entend “interroger les failles du système de protection de l’enfance”, se sont constituées parties civiles. Plusieurs signalements et trois saisines du juge des enfants n’avaient débouché sur aucune mesure qui aurait pu mettre Amandine hors de danger.

Le gratin de la tech aux premiers rangs de l’investiture de Trump

Les magnats du secteur technologique étaient présents parmi les premiers rangs de la cérémonie d’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis lundi, un signal inédit de leur proximité avec le nouveau pouvoir.Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos, le patron d’Apple Tim Cook, celui de Meta, Mark Zuckerberg, le directeur général de Google, Sundar Pichai, le cofondateur de Google Sergey Brin et Elon Musk étaient dans les premiers rangs sous la coupole du Capitole, où se tenait la prestation de serment du nouveau chef de l’État.Image saisissante, tous étaient même devant l’ensemble des futurs ministres du gouvernement Trump, notamment le prochain secrétaire d’État, Marco Rubio.La plupart de ces grands patrons faisaient également partie du petit groupe, encore beaucoup plus restreint qu’au Capitole, d’invités à la cérémonie religieuse précédant l’investiture.Quant au patron d’Open AI, Sam Altman et celui du réseau social TikTok Shou Chew, ils ont également assisté à la cérémonie d’investiture.Le contraste était net avec le premier mandat de Donald Trump, lors duquel les grands noms de la nouvelle économie s’étaient soigneusement tenus à distance.Lors de la campagne 2016, Mark Zuckerberg s’était dit inquiet “de voix craintives appelant à construire des murs et mettre à distance des gens qu’ils voient comme différents”, en référence à la réthorique migratoire du candidat Trump.Depuis la victoire de Donald Trump à la dernière élection présidentielle du 5 novembre, le cofondateur de Facebook s’est rendu plusieurs fois en Floride pour rencontrer le président élu.Il s’est dit “optimiste” quant au second mandat du promoteur immobilier. “Je pense qu’il veut juste que l’Amérique triomphe”, a-t-il dit lors du podcast de l’animateur Joe Rogan.Elon Musk a, lui, contribué de sa poche,à la campagne de Donald Trump à hauteur de 277 millions de dollars, et s’est vu confier une mission extra-gouvernementale pour couper dans les dépenses publiques.Amazon, Google ou Apple ont tous des contrats de prestation avec le gouvernement, de même que le Blue Origin de Jeff Bezos ou le SpaceX d’Elon Musk, sur lesquels s’appuie fortement la Nasa pour mener son programme spatial.Les géants de la tech pourraient aussi profiter de la politique du gouvernement en matière de régulation, Donald Trump étant partisan d’un cadre limité pour favoriser la croissance.Lors de sa dernière allocution au pays, le président sortant Joe Biden a mis en garde contre “une oligarchie [qui] prend forme en Amérique” et “menace concrètement [la] démocratie toute entière, [ses] droits et libertés élémentaires”.Il a évoqué la montée d’un “complexe technologico-industriel” à l’influence majeure, s’inquiétant “de la dangereuse concentration du pouvoir aux mains de très peu de personnes ultra-riches” et des “conséquences dangereuses si leur pouvoir est laissé sans limites”.

Joy short-lived for wife of Palestinian prisoner to be exiled upon release

Palestinian Iman Nafeh had been eagerly awaiting her husband’s return ever since she heard he would be released from prison as part of a ceasefire deal between Israel and Hamas.But her joy was cut short when she learned he would be expelled from the Palestinian territories immediately after he was freed.After spending 44 years behind bars in Israeli custody, 34 of them consecutively, Nael Barghouthi holds the record for the lengthiest detention among Palestinians, according to advocacy group the Palestinian Prisoners Club.Nafeh’s home in the village of Kubar, in the occupied West Bank, is decorated with photos of Barghouthi — some old, some recent, all taken during his decades of detention.”Imagine a person who has spent 44 years in prison, and now they’re imposing a new punishment on him: exile,” Nafeh said.Barghouthi was arrested in 1978 and sentenced to life imprisonment for the murder of an Israeli officer and attacks on Israeli sites.At the time, he was a member of Fatah, the movement of current Palestinian president Mahmud Abbas and a rival of the Islamist group Hamas.- Expulsion ‘unacceptable’ -After more than 15 months of war in the Gaza Strip and a protracted, halting negotiation process, a ceasefire agreement between Israel and Hamas finally went into effect on Sunday.In the first phase of the deal, Hamas is expected to release 33 Israeli hostages — 31 of whom were taken during the group’s October 7, 2023 attack — in exchange for around 1,900 detained Palestinians.Of those, more than 230 are serving life sentences for deadly attacks on Israelis, and will be permanently expelled from the Palestinian territories upon their release, according to a list made public by Israeli authorities.Two Hamas officials have said they will be deported mainly to Qatar or Turkey.”This decision is unacceptable to us,” said Nafeh. “I’m convinced that he (Barghouthi) will refuse it, and that he would prefer to remain in prison rather than be expelled.”Barghouthi was released once before, in 2011, as part of an exchange of Palestinian prisoners in return for an Israeli soldier captured by Hamas.He was arrested again in 2014, and defected from Fatah to join Hamas in prison.- ‘Waiting for him’ -Nafeh was herself arrested last year and held for three months in administrative detention — but she was by no means a stranger to Israeli prisons.She was arrested in 1987 for “resisting the occupation”, she said, and spent 10 years in prison.It was then that Barghouthi first saw her, on television from his cell, and decided to marry her.”I didn’t know about that yet. After my release in 1997, his family came to ask me to marry him, but for personal reasons, it didn’t happen,” Nafeh said.”I hadn’t met him before. We met when he was released in 2011. One month after he got out, we were married, but we only lived together for 32 months.”Nafeh recalls her wedding as an “expression of hope” for Palestinians.”It was a national wedding,” she said. “Everyone was happy for us.”Following his 2011 release, Barghouthi had been placed under house arrest, where he tended to orange and olive trees he planted in their garden in Kubar.Now, with his release imminent, “I am waiting for him,” said Nafeh, “so that he can eat from the fruits of the trees he planted.”

Brésil: Lula se dit “complètement rétabli” de son opération à la tête

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’est dit lundi “complètement rétabli”, près de six semaines après son opération d’urgence pour une hémorragie près du cerveau.”Je suis complètement rétabli”, a déclaré le président de gauche de 79 ans lors une réunion avec son cabinet, au cours de laquelle il ne portait plus le chapeau arboré en public depuis sa sortie de l’hôpital le 15 décembre pour cacher sa cicatrice. Lula a été opéré en urgence à Sao Paulo dans la nuit du 9 au 10 décembre pour drainer un hématome causé par une hémorragie liée à un accident survenu en octobre, lorsqu’il s’était cogné la nuque en tombant dans la salle de bain de sa résidence officielle. Après sa sortie de l’hôpital, il a repris ses activités, présidant notamment le 8 janvier une cérémonie de commémoration de l’assaut des bâtiments abritant la présidence à Brasilia en 2023, par des sympathisants de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022). Mais ce nouveau problème de santé, après un cancer du larynx en 2011 et une opération à la hanche l’an dernier, a jeté une ombre sur sa capacité à briguer un nouveau mandat à la présidentielle de 2026, comme beaucoup lui en prêtent l’intention. La figure de proue de la gauche latino-américaine a estimé lundi que 2026 avait déjà commencé, et que son gouvernement devait accomplir tous les projets qu’il n’avait pas encore mis en Å“uvre afin “de ne permettre en aucun cas que ce pays retourne à l’horreur qu’était le mandat de (son) prédécesseur” Jair Bolsonaro. Après avoir déjà gouverné le Brésil entre 2003 et 2010, Lula fait actuellement face à des critiques pour sa gestion économique, alors que l’inflation dans le pays a clôturé 2024 au-dessus des objectifs officiels et que le dollar a franchi la barre des six réais. 

En plein boom, le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid

Après quatre ans de convalescence post-Covid, le tourisme mondial a retrouvé l’an dernier son niveau record de 2019, porté par l’appétit pour les voyages, notamment en Europe et en Asie, malgré la persistance des tensions internationales.Selon une estimation publiée lundi par l’ONU Tourisme, 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l’étranger l’an dernier, soit 11% de plus qu’en 2023. Ce chiffre est identique à celui de 2019, dernière année avant la pandémie.Cette dynamique s’est accompagnée d’une forte hausse des recettes touristiques, qui ont atteint 1.600 milliards de dollars, soit 3% de plus qu’en 2023 et 4% de plus qu’en 2019, en tenant compte de l’inflation et des fluctuations des taux de change.”En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie”, se félicite dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU tourisme, Zurab Pololikashvili, qui fait état de chiffres “supérieurs à ceux de 2019” dans de nombreuses régions.En Europe, principale destination touristique au monde, 747 millions d’arrivées internationales ont ainsi été enregistrées, grâce à une forte demande intrarégionale. C’est “5% de plus qu’en 2023” et “1% de plus qu’en 2019”, souligne l’agence.Le nombre de voyageurs internationaux a également fortement progressé au Moyen-Orient (+32% par rapport à son niveau pré-pandémique, grâce à l’engouement pour le Qatar et l’Arabie saoudite), mais aussi en Afrique du nord (+22%) et Amérique centrale (+17%).- +3 à 5% prévus en 2025 -Selon l’agence chargée de promouvoir le tourisme dans le monde, l’Asie-Pacifique est la région qui a connu la plus forte hausse de fréquentation sur un an en 2024 (+33%), grâce à la levée totale des restrictions sanitaires en Chine.Mais les arrivées de touristes internationaux (316 millions) y sont restées inférieures à leur niveau pré-pandémique, souligne l’agence, anciennement connue sous le nom d’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Avant la pandémie, la Chine était le premier pourvoyeur de touristes internationaux au monde (154 millions). Les Chinois étaient en outre ceux qui dépensaient le plus, avec 255 milliards de dollars déboursés, soit 17% des dépenses touristiques mondiales.Selon l’ONU Tourisme, la consolidation de la reprise dans cette région du monde devrait permettre une nouvelle hausse du nombre de voyages internationaux en 2025, de l’ordre de “3 à 5%” par rapport à 2024.”Cette projection initiale suppose que les conditions économiques restent favorables, que l’inflation continue de reculer et que les conflits géopolitiques ne s’aggravent pas”, précise l’agence, pour qui le secteur reste confronté à de nombreux “défis”.- “Immense responsabilité” -La hausse de la fréquentation a suscité ces derniers mois des tensions dans de nombreux pays, comme le Japon ou bien l’Espagne, deuxième destination mondiale derrière la France, qui a accueilli 94 millions de touristes, soit un record.La concentration de visiteurs dans un nombre restreint de sites touristiques entraîne en effet des problèmes de congestion mais aussi une envolée du prix des logements, nombre de propriétaires préférant louer au prix fort aux touristes.Dans ce contexte, plusieurs villes ont instauré des restrictions, à l’image de Venise (Italie), qui a établi des périodes payantes pour les visites à la journée, ou de Kyoto (Japon), qui va relever fortement ses taxes de séjour, ou de Barcelone.Au-delà de ces mouvements de colère localisés, c’est l’impact environnemental de ce tourisme de masse qui inquiète: selon une étude parue en décembre dans Nature, les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme progressent en effet aujourd’hui deux fois plus vite que celles du reste de l’économie.Face à cette situation, les auteurs de l’étude propose de s’attaquer à la demande et de réduire les flux touristiques, en ciblant notamment l’aviation (augmentation du prix des billets, réduction du nombre de vols…)Sans s’exprimer directement sur ces sujets, l’ONU Tourisme juge nécessaire dans son communiqué de “placer les gens et la planète au centre du développement du tourisme”, un secteur ayant selon l’agence une “immense responsabilité”.

En plein boom, le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid

Après quatre ans de convalescence post-Covid, le tourisme mondial a retrouvé l’an dernier son niveau record de 2019, porté par l’appétit pour les voyages, notamment en Europe et en Asie, malgré la persistance des tensions internationales.Selon une estimation publiée lundi par l’ONU Tourisme, 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l’étranger l’an dernier, soit 11% de plus qu’en 2023. Ce chiffre est identique à celui de 2019, dernière année avant la pandémie.Cette dynamique s’est accompagnée d’une forte hausse des recettes touristiques, qui ont atteint 1.600 milliards de dollars, soit 3% de plus qu’en 2023 et 4% de plus qu’en 2019, en tenant compte de l’inflation et des fluctuations des taux de change.”En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie”, se félicite dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU tourisme, Zurab Pololikashvili, qui fait état de chiffres “supérieurs à ceux de 2019” dans de nombreuses régions.En Europe, principale destination touristique au monde, 747 millions d’arrivées internationales ont ainsi été enregistrées, grâce à une forte demande intrarégionale. C’est “5% de plus qu’en 2023” et “1% de plus qu’en 2019”, souligne l’agence.Le nombre de voyageurs internationaux a également fortement progressé au Moyen-Orient (+32% par rapport à son niveau pré-pandémique, grâce à l’engouement pour le Qatar et l’Arabie saoudite), mais aussi en Afrique du nord (+22%) et Amérique centrale (+17%).- +3 à 5% prévus en 2025 -Selon l’agence chargée de promouvoir le tourisme dans le monde, l’Asie-Pacifique est la région qui a connu la plus forte hausse de fréquentation sur un an en 2024 (+33%), grâce à la levée totale des restrictions sanitaires en Chine.Mais les arrivées de touristes internationaux (316 millions) y sont restées inférieures à leur niveau pré-pandémique, souligne l’agence, anciennement connue sous le nom d’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Avant la pandémie, la Chine était le premier pourvoyeur de touristes internationaux au monde (154 millions). Les Chinois étaient en outre ceux qui dépensaient le plus, avec 255 milliards de dollars déboursés, soit 17% des dépenses touristiques mondiales.Selon l’ONU Tourisme, la consolidation de la reprise dans cette région du monde devrait permettre une nouvelle hausse du nombre de voyages internationaux en 2025, de l’ordre de “3 à 5%” par rapport à 2024.”Cette projection initiale suppose que les conditions économiques restent favorables, que l’inflation continue de reculer et que les conflits géopolitiques ne s’aggravent pas”, précise l’agence, pour qui le secteur reste confronté à de nombreux “défis”.- “Immense responsabilité” -La hausse de la fréquentation a suscité ces derniers mois des tensions dans de nombreux pays, comme le Japon ou bien l’Espagne, deuxième destination mondiale derrière la France, qui a accueilli 94 millions de touristes, soit un record.La concentration de visiteurs dans un nombre restreint de sites touristiques entraîne en effet des problèmes de congestion mais aussi une envolée du prix des logements, nombre de propriétaires préférant louer au prix fort aux touristes.Dans ce contexte, plusieurs villes ont instauré des restrictions, à l’image de Venise (Italie), qui a établi des périodes payantes pour les visites à la journée, ou de Kyoto (Japon), qui va relever fortement ses taxes de séjour, ou de Barcelone.Au-delà de ces mouvements de colère localisés, c’est l’impact environnemental de ce tourisme de masse qui inquiète: selon une étude parue en décembre dans Nature, les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme progressent en effet aujourd’hui deux fois plus vite que celles du reste de l’économie.Face à cette situation, les auteurs de l’étude propose de s’attaquer à la demande et de réduire les flux touristiques, en ciblant notamment l’aviation (augmentation du prix des billets, réduction du nombre de vols…)Sans s’exprimer directement sur ces sujets, l’ONU Tourisme juge nécessaire dans son communiqué de “placer les gens et la planète au centre du développement du tourisme”, un secteur ayant selon l’agence une “immense responsabilité”.

En plein boom, le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid

Après quatre ans de convalescence post-Covid, le tourisme mondial a retrouvé l’an dernier son niveau record de 2019, porté par l’appétit pour les voyages, notamment en Europe et en Asie, malgré la persistance des tensions internationales.Selon une estimation publiée lundi par l’ONU Tourisme, 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l’étranger l’an dernier, soit 11% de plus qu’en 2023. Ce chiffre est identique à celui de 2019, dernière année avant la pandémie.Cette dynamique s’est accompagnée d’une forte hausse des recettes touristiques, qui ont atteint 1.600 milliards de dollars, soit 3% de plus qu’en 2023 et 4% de plus qu’en 2019, en tenant compte de l’inflation et des fluctuations des taux de change.”En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie”, se félicite dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU tourisme, Zurab Pololikashvili, qui fait état de chiffres “supérieurs à ceux de 2019” dans de nombreuses régions.En Europe, principale destination touristique au monde, 747 millions d’arrivées internationales ont ainsi été enregistrées, grâce à une forte demande intrarégionale. C’est “5% de plus qu’en 2023” et “1% de plus qu’en 2019”, souligne l’agence.Le nombre de voyageurs internationaux a également fortement progressé au Moyen-Orient (+32% par rapport à son niveau pré-pandémique, grâce à l’engouement pour le Qatar et l’Arabie saoudite), mais aussi en Afrique du nord (+22%) et Amérique centrale (+17%).- +3 à 5% prévus en 2025 -Selon l’agence chargée de promouvoir le tourisme dans le monde, l’Asie-Pacifique est la région qui a connu la plus forte hausse de fréquentation sur un an en 2024 (+33%), grâce à la levée totale des restrictions sanitaires en Chine.Mais les arrivées de touristes internationaux (316 millions) y sont restées inférieures à leur niveau pré-pandémique, souligne l’agence, anciennement connue sous le nom d’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Avant la pandémie, la Chine était le premier pourvoyeur de touristes internationaux au monde (154 millions). Les Chinois étaient en outre ceux qui dépensaient le plus, avec 255 milliards de dollars déboursés, soit 17% des dépenses touristiques mondiales.Selon l’ONU Tourisme, la consolidation de la reprise dans cette région du monde devrait permettre une nouvelle hausse du nombre de voyages internationaux en 2025, de l’ordre de “3 à 5%” par rapport à 2024.”Cette projection initiale suppose que les conditions économiques restent favorables, que l’inflation continue de reculer et que les conflits géopolitiques ne s’aggravent pas”, précise l’agence, pour qui le secteur reste confronté à de nombreux “défis”.- “Immense responsabilité” -La hausse de la fréquentation a suscité ces derniers mois des tensions dans de nombreux pays, comme le Japon ou bien l’Espagne, deuxième destination mondiale derrière la France, qui a accueilli 94 millions de touristes, soit un record.La concentration de visiteurs dans un nombre restreint de sites touristiques entraîne en effet des problèmes de congestion mais aussi une envolée du prix des logements, nombre de propriétaires préférant louer au prix fort aux touristes.Dans ce contexte, plusieurs villes ont instauré des restrictions, à l’image de Venise (Italie), qui a établi des périodes payantes pour les visites à la journée, ou de Kyoto (Japon), qui va relever fortement ses taxes de séjour, ou de Barcelone.Au-delà de ces mouvements de colère localisés, c’est l’impact environnemental de ce tourisme de masse qui inquiète: selon une étude parue en décembre dans Nature, les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme progressent en effet aujourd’hui deux fois plus vite que celles du reste de l’économie.Face à cette situation, les auteurs de l’étude propose de s’attaquer à la demande et de réduire les flux touristiques, en ciblant notamment l’aviation (augmentation du prix des billets, réduction du nombre de vols…)Sans s’exprimer directement sur ces sujets, l’ONU Tourisme juge nécessaire dans son communiqué de “placer les gens et la planète au centre du développement du tourisme”, un secteur ayant selon l’agence une “immense responsabilité”.

La Bourse de Paris dans le vert, les yeux rivés sur Trump

La Bourse de Paris a fini en hausse lundi, conservant son optimisme peu avant l’investiture officielle de Donald Trump comme 47e président des États-Unis.Le CAC 40 a pris 0,31% à 7.733,50 points, soit une hausse de 23,75 points. Vendredi, il avait terminé en hausse de 0,98% et a affiché un gain hebdomadaire de 3,75%.Donald Trump deviendra le 47e président des États-Unis à l’issue de sa cérémonie d’investiture, qui débute à 17H00 GMT. Le républicain a annoncé un déferlement de décrets, dès son premier jour aux commandes de la première puissance économique du globe.”Contrairement à 2017, les marchés s’attendent à ce qu’il ait les coudées franches pour appliquer son programme, avec une équipe gouvernementale, un Congrès et une Cour Suprême favorables”, relève auprès de l’AFP Jean Patrice Prudhomme, responsable du pôle allocations d’actifs chez Milleis Banque.Côté pile, les investisseurs plébiscitent particulièrement “les baisses d’impôts sur les sociétés et les déréglementations promises par Trump qui devraient favoriser la croissance aux États-Unis, ce qui pourrait faire effet de locomotive pour l’Europe”, a-t-il ajouté. Côté face, les menaces de droits de douanes brandies par le nouveau président durant sa campagne “suscitent des inquiétudes”, note M.Prudhomme.Donald Trump a promis d’imposer des droits de douane de 25% sur tous les produits en provenance du Mexique et du Canada, invoquant la lutte contre l’entrée de drogues et de migrants aux Etats-Unis. La Chine, déjà ciblée lors de son premier mandat, pourrait également voir ses taxes augmenter de 10%.Des informations de presse ont toutefois quelque peu relativisé ces promesses.Un article du Wall Street Journal a en effet révélé que Donald Trump prévoyait de publier un mémorandum demandant aux agences fédérales américaines d’étudier les politiques et relations commerciales des États-Unis avec la Chine et ses voisins continentaux.Le futur chef de l’État s’abstiendrait ainsi d’imposer de nouveaux droits de douane dès le premier jour de son mandat, comme il l’avait promis.Les droits de douane ont joué “un rôle central dans la communication de Donald Trump”, par conséquent, “il est très probable qu’une guerre commerciale éclate”, a toutefois estimé Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne, dans un entretien sur la chaîne Youtube du site allemand de conseil financier Finanztip.Côté obligataire, le taux d’intérêt des emprunts à dix ans français ont atteint 3,29% en clôture de la séance, contre 3,31% la veille. Leur équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,52%.Younited entre en BourseLe spécialiste français du crédit à la consommation en ligne Younited a annoncé lundi son introduction à la Bourse de Paris à compter de mardi, la première de l’année pour la place financière française. “La cotation de Younited sur Euronext Paris est une étape clé dans le développement de la société”, a déclaré Charles Egly, cofondateur de Younited, dans un communiqué de presse.