Des actions visent l’OFB dans le Loiret et dans l’Aude

L’Office français de la biodiversité (OFB) a une nouvelle fois été ciblé mercredi, son siège départemental de l’Aude ayant été dégradé à Trèbes, près de Carcassonne, et son centre de formation dans le Loiret bloqué.Dans l’Aude, l’entrée de la représentation de l’OFB a été taguée et son portail incendié, a constaté un photographe de l’AFP. “De la part des dealers” a été peint à la peinture verte sur un muret, à côté du portail calciné, en référence aux propos tenus par un agent de l’OFB sur France Inter. Celui-ci avait déclaré que si les agriculteurs ne veulent “plus nous voir dans leurs exploitations. C’est du même ordre que si les dealers demandaient aux policiers de ne plus venir dans les cités.”Les gendarmes ont ouvert une enquête.Pour dénoncer ces propos, une quarantaine d’agriculteurs de la Coordination rurale ont, par ailleurs, bloqué l’entrée du centre de formation du Bouchet, situé à Dry dans le Loiret, site spécialisé dans la formation à la sécurité en intervention de la police de l’environnement et de la chasse.”L’OFB ne peut pas être le bouc émissaire de la crise agricole”, a déclaré Jean-Noël Rieffel, directeur régional de l’OFB dans le Centre-Val de Loire, qui a reçu une délégation d’agriculteurs. “On est plutôt là pour les accompagner dans les changements” à opérer “pour faire en sorte que cette biodiversité soit préservée”.La Coordination rurale du Loir-et-Cher a jugé les échanges “cordiaux avec les responsables de l’OFB, notamment sur les cours d’eau et les fossés, mais on veut du concret”, a rappelé Édouard Legras, son président départemental.- “première ligne” -Ces derniers jours, des actions dirigées par des agriculteurs contre l’OFB ont été recensées, par exemple à Toulouse où des syndicats paysans ont déversé des déchets devant le siège régional de l’OFB et occasionné des dégradations.Interpellée au Sénat sur ces attaques, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a exprimé son “soutien le plus ferme aux agents de l’Office français de la biodiversité, eux qui sont en première ligne dans la protection de notre environnement, la protection de la qualité de notre eau et la préservation de notre biodiversité”.Les plus de 3.000 agents de l’OFB, dont 1.700 sur le terrain, sont chargés de faire respecter les règles en matière d’usage des pesticides, d’arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d’espèces protégées.Les relations se sont envenimées avec le monde rural depuis la crise qui a secoué la profession l’an dernier, certains agriculteurs se plaignant de contrôles jugés intimidants.Le Premier ministre François Bayrou a qualifié d'”humiliation” et de “faute” certaines inspections d’agents de l’OFB, “une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise”.Les syndicats de l’OFB ont appelé les agents à cesser leurs contrôles, notamment auprès des agriculteurs, et ont déposé un préavis de grève pour la journée du 31 janvier.Ils demandent, entre autres choses, que M. Bayrou “annule” ses propos tenus à l’égard de l’OFB.”Les équipes du Premier ministre recevront la direction de l’OFB et les organisations syndicales ce vendredi et vous pouvez compter sur nous pour continuer à porter haut et fort les missions de l’OFB en pleine intelligence avec les contrôlés”, a indiqué Mme Pannier-Runacher.cor-ap-tmn-jmi-max/agu/abl

Loi narcotrafic: le Sénat propose la création d’un parquet national anti-criminalité organisée

Le Sénat a lancé mercredi des débats très attendus sur la lutte contre le trafic de stupéfiants, en adoptant en commission une proposition de loi transpartisane qui propose notamment la création d’un parquet national anti-criminalité organisée (Pnaco).”Sortir la France du piège du narcotrafic”: ainsi intitulé, le texte des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste) a été examiné en commission des Lois, avant son arrivée dans l’hémicycle à partir de mardi.Issue d’une commission d’enquête sénatoriale sur l’impact du narcotrafic en France, l’initiative a intéressé les gouvernements successifs ces derniers mois. Tout particulièrement le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a fait de la lutte contre le trafic de drogue l’une de ses priorités, sous l’angle de la fermeté et de la répression.Si les débats seront largement approfondis en séance publique en présence du gouvernement, les sénateurs de la commission des Lois ont déjà remanié le texte.Principale modification: après avoir envisagé de créer un “parquet national anti-stupéfiants”, le Sénat a opté pour une structure élargie, dénommée parquet national anti-criminalité organisée – le “Pnaco”.Cette nouvelle structure, sur le modèle du PNF (parquet financier) ou du Pnat (parquet anti-terroriste), aurait notamment un “monopole sur les crimes les plus graves” et serait chargé de “coordonner les parquets sur tout le spectre de la criminalité organisée”.”Ce qui nous manque, c’est une direction, un pilotage. Il nous faut une spécialisation et une incarnation pour que la lutte contre le narcotrafic ait un visage, une structuration”, appuie auprès de l’AFP M. Durain, qui est également l’un des co-rapporteurs du texte avec la présidente LR de la commission des Lois, Muriel Jourda.- “Freiner le mouvement” -Ce Pnaco, qui se substituerait à l’actuelle juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco), s’appuierait sur un Office anti-stupéfiants (Ofast) aux prérogatives renforcées, placé sous la double tutelle de Beauvau et de Bercy.Le texte propose par ailleurs de nombreux outils à la justice et à la police, comme la création d’une procédure “d’injonction pour richesse inexpliquée” pour obliger les suspects à s’expliquer sur leur train de vie. La création d’une nouvelle infraction “d’appartenance à une organisation criminelle”, inspirée de la législation italienne antimafia, est également proposée par la commission sénatoriale, tout comme un mécanisme de gel administratif des avoirs des narcotrafiquants. Le régime des repentis, qui collaborent avec la justice, y est également approfondi.”Autour de nous, des pays sont passés au stade du narco-Etat. Nous avons une chance de freiner le mouvement, mais il est urgent de se doter d’instruments pour faire face”, explique Muriel Jourda à l’AFP.Même si de nombreuses mesures font consensus, certaines sont plus irritantes, comme l’idée de créer un procès-verbal distinct – ou “dossier-coffre” – pour ne pas divulguer à la défense certaines techniques d’enquête sensibles; ou la possibilité accordée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal. Une partie de la gauche regrette aussi que le texte n’aborde pas le volet de la prévention face au trafic: “On s’intéresse qu’au volet policier, judiciaire, répressif mais il faudrait mener en parallèle une grande campagne de prévention, et agir sur la politique de la ville”, estime le sénateur écologiste Guy Benarroche.

Les otages français en Iran “de plus en plus désespérés” (soeur de Cécile Kohler)

La situation de Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris “reste absolument bloquée” après deux ans et demi de détention en Iran, et les deux Français sont “de plus en plus désespérés”, a déclaré mercredi à des journalistes la sÅ“ur de Cécile, Noémie Kohler.”Ils commencent vraiment à douter de pouvoir revenir un jour, donc c’est de plus en plus difficile”, a déploré la jeune femme après avoir rencontré à Paris des sénateurs de la Commission des Affaires étrangères.”On commence une nouvelle année sans Cécile”, qui franchira le 30 janvier le cap des 1000 jours de détention, a rappelé Noémie Kohler, soulignant une nouvelle fois les conditions de détention “destructrices” de sa sÅ“ur, à l’isolement dans la prison d’Evin à Téhéran.Mme Kohler s’est félicitée que le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot ait récemment dénoncé la “torture”  dont sont victimes les détenus français, que Paris qualifie d'”otages d’État”.”Ce durcissement de ton, c’est très important. C’est vrai que ça arrive un petit peu tard, en tous cas on l’attendait depuis longtemps. On espère vraiment que ça pourra porter ses fruits”, a dit Mme Kohler.Elle s’est également réjouie des récentes libérations d’une journaliste italienne et d’une militante des droits des femmes germano-iranienne: “c’est un énorme soulagement de voir que des otages sont libérés, ça nous rappelle que c’est possible”.Mais alors qu’un Iranien a été libéré par Rome peu après la libération de l’otage italienne, “dans notre cas on ne sait pas du tout ce que les autorités iraniennes veulent”, a-t-elle souligné.Cécile Kohler, 40 ans, enseignante de lettres modernes et son compagnon Jacques Paris, ancien professeur de mathématiques, ont été arrêtés en mai 2022 lors d’un voyage en Iran et sont accusés d'”espionnage” par les autorités iraniennes.Un troisième Français, Olivier Grondeau, est également détenu en Iran depuis 2022.Une quinzaine d’Européens sont actuellement détenus en Iran.”On est persuadés qu’une plus grande coopération entre les États européens sur la question des otages en Iran serait nécessaire”, a encore déclaré Mme Kohler.

Les otages français en Iran “de plus en plus désespérés” (soeur de Cécile Kohler)

La situation de Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris “reste absolument bloquée” après deux ans et demi de détention en Iran, et les deux Français sont “de plus en plus désespérés”, a déclaré mercredi à des journalistes la sÅ“ur de Cécile, Noémie Kohler.”Ils commencent vraiment à douter de pouvoir revenir un jour, donc c’est de plus en plus difficile”, a déploré la jeune femme après avoir rencontré à Paris des sénateurs de la Commission des Affaires étrangères.”On commence une nouvelle année sans Cécile”, qui franchira le 30 janvier le cap des 1000 jours de détention, a rappelé Noémie Kohler, soulignant une nouvelle fois les conditions de détention “destructrices” de sa sÅ“ur, à l’isolement dans la prison d’Evin à Téhéran.Mme Kohler s’est félicitée que le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot ait récemment dénoncé la “torture”  dont sont victimes les détenus français, que Paris qualifie d'”otages d’État”.”Ce durcissement de ton, c’est très important. C’est vrai que ça arrive un petit peu tard, en tous cas on l’attendait depuis longtemps. On espère vraiment que ça pourra porter ses fruits”, a dit Mme Kohler.Elle s’est également réjouie des récentes libérations d’une journaliste italienne et d’une militante des droits des femmes germano-iranienne: “c’est un énorme soulagement de voir que des otages sont libérés, ça nous rappelle que c’est possible”.Mais alors qu’un Iranien a été libéré par Rome peu après la libération de l’otage italienne, “dans notre cas on ne sait pas du tout ce que les autorités iraniennes veulent”, a-t-elle souligné.Cécile Kohler, 40 ans, enseignante de lettres modernes et son compagnon Jacques Paris, ancien professeur de mathématiques, ont été arrêtés en mai 2022 lors d’un voyage en Iran et sont accusés d'”espionnage” par les autorités iraniennes.Un troisième Français, Olivier Grondeau, est également détenu en Iran depuis 2022.Une quinzaine d’Européens sont actuellement détenus en Iran.”On est persuadés qu’une plus grande coopération entre les États européens sur la question des otages en Iran serait nécessaire”, a encore déclaré Mme Kohler.

Syria FM says scrapping sanctions ‘key’ to country’s stability

Syria’s top diplomat said Wednesday that lifting economic sanctions imposed during the rule of ousted president Bashar al-Assad was “key” to restoring stability in the war-torn country.For weeks, Syria’s new authorities have been lobbying Western powers to scrap restrictions that had targeted Assad’s administration over his brutal 2011 crackdown on anti-government protests, which triggered the country’s civil war.But the international community has been hesitant to roll back the measures, with many countries — including the US — saying they are waiting to see how Syria’s new rulers exercise their power before doing so.”Removing economic sanctions is the key for the stability of Syria,” Foreign Minister Asaad al-Shaibani said in a conversation with former British prime minister Tony Blair at the World Economic Forum in Davos. The sanctions, he added, were imposed for the benefit of Syrians, but are now “against the Syrian people”.On December 8, rebels led by the Hayat Tahrir al-Sham (HTS) Islamist group seized control of Damascus and ousted Assad, ending more than 50 years of his family’s iron-fisted rule.Nearly 14 years of conflict have killed more than half a million Syrians, destroyed the country’s infrastructure and impoverished its people, forcing millions to flee their homes.”The reason for these sanctions is now in Moscow,” Shaibani said, referring to Assad, who fled to the Russian capital.He added that “the Syrian people shouldn’t be punished” by measures levelled against the now-deposed ruler.- ‘Collapsed state’ -Shaibani also insisted in Davos that Syria would not be “a threat for any country in the world”.HTS, whose chief Ahmed al-Sharaa is Syria’s new leader, has its roots in a former branch of Al-Qaeda in Syria, but it broke ties with the jihadist group in 2016 and has sought to soften its image.”We inherited a collapsed state from the Assad regime, there is no economic system,” Shaibani said, adding that “the economy in the future will be open”.The new authorities would focus on five sectors, he said: energy, telecoms, roads and airports, education and health. “If we succeed in these five sectors, the basic services for our Syrian people” will be provided, he added.Earlier Wednesday, Shaibani told the Financial Times that a committee had been created to study “Syria’s economic condition and infrastructure and would focus on privatisation efforts, including of oils, cotton and furniture factories”.Syria will also “explore public-private partnerships to encourage investment into airports, railways and roads”, according to his interview with the FT.On January 6, the US announced that it was providing limited sanctions relief on some activities in Syria for the next six months to ease access to basic services following Assad’s fall.Earlier this month, the European Union’s top diplomat, Kaja Kallas, said that the bloc could begin lifting sanctions if Syria’s new rulers took steps to form an inclusive government that protected minorities.EU foreign ministers are expected to discuss proposals to ease some measures at a meeting in Brussels on January 27.

Musk slams Trump-backed AI mega project

Tech titan Elon Musk cast doubt Wednesday on a $500 billion AI project announced by US President Donald Trump, saying the money promised for the investment actually wasn’t there.The comments marked a rare instance of a split between the world’s richest man and Trump, with Musk playing a key role in the newly installed administration after spending $270 million on the election campaign.In his first full day in the White House, Trump on Tuesday announced a major investment to build infrastructure for artificial intelligence led by Japanese giant SoftBank and ChatGPT-maker OpenAI.Trump said the venture, called Stargate, “will invest $500 billion, at least, in AI infrastructure in the United States.”But in a post on his social media platform X, Musk said the main investors “don’t actually have the money.””SoftBank has well under $10B secured. I have that on good authority,” Musk added in a subsequent post.- ‘Wrong’ -Musk’s sideswipe could be particularly targeted at OpenAI, the world’s leading AI startup that Musk helped found, before leaving in 2018.The Tesla boss and OpenAI chief executive Sam Altman, who was present at the White House on Tuesday, have been mired in a serious feud, with Musk opening repeated lawsuits against the company behind ChatGPT.”Wrong, as you surely know. Want to come visit the first site already under way?” Altman replied to Musk on X.”This is great for the country. I realize what is great for the country isn’t always what’s optimal for your companies, but in your new role I hope you’ll mostly put (country) first,” he added.OpenAI is one of the world’s highest valued startups, but loses money on the high costs of turning out its expensive technology.According to the Wall Street Journal, cloud giant Oracle, which is also involved, has about $11 billion in cash and securities. SoftBank has roughly $30 billion of cash on hand.The Stargate project is committed to invest an initial $100 billion in the project, and up to $500 billion over the next four years.Abu Dhabi’s AI-focused state fund MGX and Oracle are also providing funding for the project, while SoftBank-owned Arm, Microsoft and Nvidia will be technology partners.According to the companies, the project is initially building a data center operation in Texas, where construction is already underway.Ahead of taking office, Trump this month unveiled a $20 billion Emirati investment in US data centers as well as a previous investment pledge from SoftBank.

Levée de boucliers contre l’idée d’une taxation de certains retraités

Le Rassemblement national et La France insoumise ont tous deux fait part mercredi de leur franche opposition à la proposition de la ministre du Travail de mettre à contribution certains retraités pour financer la Sécurité sociale, une idée également critiquée par des soutiens du gouvernement.”Taxer des retraités qui ont 2.000 euros de retraite” est “totalement scandaleux”, a estimé le vice-président du RN Sébastien Chenu. “S’il y a ça dans le budget (…) je suis favorable à ce qu’on ne laisse pas passer”, a-t-il prévenu sur TF1, en suggérant que ce serait un motif de censure du gouvernement.La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a proposé mardi de faire contribuer certains retraités au financement de la protection sociale. Cette contribution pourrait porter “sur les personnes retraitées qui peuvent se le permettre”, a avancé la ministre, en précisant que “ça peut être 40%” des retraités “en fonction du niveau de pension”. A Matignon, on souligne que la proposition de Mme Panosyan-Bouvet est “une position personnelle”.Pour M. Chenu, ce sujet est “en train de s’ériger en ligne rouge”, considérant qu’une taxation serait équivalente à une “spoliation” du “fruit du travail” des retraités.La volonté de l’ex Premier ministre Michel Barnier de mettre en cause l’indexation générale des retraites sur l’inflation au 1er janvier avait été avancée par le RN pour justifier la censure qui a fait tomber le gouvernement.Même position à l’autre bout de l’échiquier politique. “Je trouve ça scandaleux d’un point de vue démocratique”, a réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard sur BFMTV.- “Très malhonnête” -Si LFI est favorable à “une réforme fiscale pour que les hautes fortunes contribuent davantage”, “essayer de faire croire que c’est une mesure de justice fiscale d’aller s’en prendre aux retraités qui gagnent 2.000 euros par mois, ça me paraît vraiment très malhonnête”, a-t-il jugé.Le chef des députés socialistes, Boris Vallaud, a ironisé de son côté sur un “concours Lépine” qui ne lui paraît “pas la meilleure façon de procéder” alors que les débats budgétaires reprennent au Parlement.Le “principe de solidarité” suppose certes de tenir compte des “facultés contributives” de chacun, mais “ce qui m’ennuie un peu (…) c’est qu’il paraît plus aisé d’aller chercher” des contributions “chez les retraités que chez les très hauts patrimoines”, a-t-il déploré devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP).La proposition de Mme Panosyan-Bouvet a suscité par ailleurs des réactions contrastées chez les soutiens du gouvernement.Le vice-président d’Horizons Christian Estrosi l’a jugé “inadmissible” sur RTL. “Pour tous les retraités, c’est la même règle. Parce que si on commence à toucher à un niveau de retraite, la porte est ouverte et petit à petit on va en abuser et aller vers les pensionnés les plus faibles”, a jugé le maire de Nice, ville prisée de nombreux retraités.A l’inverse, la députée (MoDem) Perrine Goulet avait estimé mardi, lors d’un point presse à l’Assemblée nationale, “pas inopportun” de réfléchir à une participation des retraités à l’effort de financement des besoins du grand âge. “Il ne faut rien se fermer”, et éviter que les efforts ne “reposent que sur les actifs”, avait-elle souligné.L’idée a également été défendue par le patron du Medef Patrick Martin. Selon lui “tout le monde doit participer à l’effort de guerre” pour réduire les déficits.

Levée de boucliers contre l’idée d’une taxation de certains retraités

Le Rassemblement national et La France insoumise ont tous deux fait part mercredi de leur franche opposition à la proposition de la ministre du Travail de mettre à contribution certains retraités pour financer la Sécurité sociale, une idée également critiquée par des soutiens du gouvernement.”Taxer des retraités qui ont 2.000 euros de retraite” est “totalement scandaleux”, a estimé le vice-président du RN Sébastien Chenu. “S’il y a ça dans le budget (…) je suis favorable à ce qu’on ne laisse pas passer”, a-t-il prévenu sur TF1, en suggérant que ce serait un motif de censure du gouvernement.La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a proposé mardi de faire contribuer certains retraités au financement de la protection sociale. Cette contribution pourrait porter “sur les personnes retraitées qui peuvent se le permettre”, a avancé la ministre, en précisant que “ça peut être 40%” des retraités “en fonction du niveau de pension”. A Matignon, on souligne que la proposition de Mme Panosyan-Bouvet est “une position personnelle”.Pour M. Chenu, ce sujet est “en train de s’ériger en ligne rouge”, considérant qu’une taxation serait équivalente à une “spoliation” du “fruit du travail” des retraités.La volonté de l’ex Premier ministre Michel Barnier de mettre en cause l’indexation générale des retraites sur l’inflation au 1er janvier avait été avancée par le RN pour justifier la censure qui a fait tomber le gouvernement.Même position à l’autre bout de l’échiquier politique. “Je trouve ça scandaleux d’un point de vue démocratique”, a réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard sur BFMTV.- “Très malhonnête” -Si LFI est favorable à “une réforme fiscale pour que les hautes fortunes contribuent davantage”, “essayer de faire croire que c’est une mesure de justice fiscale d’aller s’en prendre aux retraités qui gagnent 2.000 euros par mois, ça me paraît vraiment très malhonnête”, a-t-il jugé.Le chef des députés socialistes, Boris Vallaud, a ironisé de son côté sur un “concours Lépine” qui ne lui paraît “pas la meilleure façon de procéder” alors que les débats budgétaires reprennent au Parlement.Le “principe de solidarité” suppose certes de tenir compte des “facultés contributives” de chacun, mais “ce qui m’ennuie un peu (…) c’est qu’il paraît plus aisé d’aller chercher” des contributions “chez les retraités que chez les très hauts patrimoines”, a-t-il déploré devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP).La proposition de Mme Panosyan-Bouvet a suscité par ailleurs des réactions contrastées chez les soutiens du gouvernement.Le vice-président d’Horizons Christian Estrosi l’a jugé “inadmissible” sur RTL. “Pour tous les retraités, c’est la même règle. Parce que si on commence à toucher à un niveau de retraite, la porte est ouverte et petit à petit on va en abuser et aller vers les pensionnés les plus faibles”, a jugé le maire de Nice, ville prisée de nombreux retraités.A l’inverse, la députée (MoDem) Perrine Goulet avait estimé mardi, lors d’un point presse à l’Assemblée nationale, “pas inopportun” de réfléchir à une participation des retraités à l’effort de financement des besoins du grand âge. “Il ne faut rien se fermer”, et éviter que les efforts ne “reposent que sur les actifs”, avait-elle souligné.L’idée a également été défendue par le patron du Medef Patrick Martin. Selon lui “tout le monde doit participer à l’effort de guerre” pour réduire les déficits.

Trump intensifies crackdown on diversity, immigration

US President Donald Trump stepped up a crackdown on diversity programs and immigration Wednesday, with the Republican preparing to lay out more of his hardline agenda in an Oval Office interview.The White House ordered that all federal employees in programs intended to bolster minority groups should be put on paid leave from Wednesday, Trump’s second full day back in power.The US Justice Department meanwhile threatened to prosecute local and state authorities if they fail to cooperate with Trump’s immigration policies, which include a pledge to deport millions of undocumented immigrants.The 78-year-old is pushing forward with a blitz of executive actions undoing predecessor Joe Biden’s policies on everything from immigration to gender and climate, as he promises a new “golden age” for America.”President Trump campaigned on ending the scourge of DEI from our federal government,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said in a statement published by NBC News.Leavitt said billionaire Trump would be “returning America to a merit based society where people are hired based on their skills, not for the color of their skin.”Conservatives say diversity, equity and inclusion (DEI) schemes pushed by Biden discriminate against white people — men in particular.US government workers in diversity offices must be put on paid leave by 5:00 pm (2200 GMT) Wednesday, Leavitt confirmed.- ‘Madness’ -Trump also issued an executive order late Tuesday ending “radical” affirmative action in awarding federal contracts, revoking an order dating back to Democratic President Lyndon Johnson in the 1960s.He further ordered an end to “DEI madness” when hiring employees for the Federal Aviation Authority (FAA), overturning yet another directive by Biden.Trump was sitting down Wednesday for an interview with Fox News’s Sean Hannity in the Oval Office which was due to be broadcast at 9pm. His hardline approach is being followed throughout the new US administration.Acting Deputy Attorney General Emil Bove said in a memorandum that federal law “prohibits state and local actors from resisting, obstructing, and otherwise failing to comply with lawful immigration-related commands.”Trump declared a national emergency on the Mexican border in one of his first moves on Monday, and has promised raids and the deportation of “millions” of migrants in the country illegally.Marco Rubio, the new secretary of state, said Wednesday he will rid his department of work on climate and “cultural” issues — a sharp turnaround from the Biden era which named the first-ever US special envoy on LGBTQ rights.Trump has also thrown red meat to his base by pardoning more than a thousand supporters, including US Capitol rioters, and targeting opponents in a shock-and-awe start to his second presidency.But there was a rare instance of a split with one key supporter — the world’s richest person Elon Musk, who is set to lead a cost-cutting agency in Trump’s administration.Musk on Wednesday cast doubt on a $500 billion AI project announced by Trump and a group of other tech barons, saying in a post on his social media platform X that they “don’t actually have the money.”- ‘Have mercy’ -The new president has faced defiance from other quarters, including a rare public dressing-down Tuesday from a bishop during the customary inaugural service.Washington National Cathedral Bishop, Mariann Edgar Budde, told Trump from the pulpit that he was sowing fear among America’s immigrants and LGBTQ people.”I ask you to have mercy upon the people in our country who are scared now,” Budde said to Trump, who was seated in the church’s front pew.Trump blasted her on his Truth Social platform early Wednesday, calling her “nasty” and a “Radical Left hard line Trump hater.””She was nasty in tone, and not compelling or smart,” said Trump, who demanded an apology.Trump is meanwhile pushing for quick wins on the international front, where his disruptive approach is already causing shockwaves among allies and adversaries alike.He told Russian President Vladimir Putin he would have “no choice” but to impose tariff hikes and more sanctions if Moscow does not make a deal to end the grinding Ukraine war.