Colourful Angolan carnival celebrates half century independenceSun, 02 Mar 2025 01:23:39 GMT

Their sweat-stained faces lit only by a dim yellow bulb in a neglected corner of the capital Luanda, revellers sway their hips to the sound of a catchy beat on the eve of the annual Angolan carnival.The members of Groupe Uniao 17 de Setembro rehearse the semba, a playful yet intimate dance that emphasises connection …

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Israël approuve une proposition américaine de trêve jusque mi-avril

Israël a approuvé dimanche une proposition américaine d’étendre la trêve à Gaza jusque mi-avril, faute d’accord avec le Hamas pour entamer selon le calendrier prévu la deuxième phase du cessez-le-feu, qui doit en principe mettre fin à la guerre.”Israël adopte le plan de l’envoyé du président américain Steve Witkoff pour un cessez-le-feu temporaire pour les périodes du ramadan” devant s’achever fin mars “et de Pessah”, la pâque juive, qui sera célébrée à la mi-avril, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué publié après minuit (22h00 GMT samedi).Le Hamas, qui insiste jusqu’à présent pour démarrer dimanche comme prévu la deuxième phase du cessez-le-feu en vigueur, n’a pas réagi dans l’immédiat. Avant que la proposition américaine n’arrive sur la table, le mouvement islamiste palestinien avait réaffirmé sa “volonté d’aller au bout des étapes restantes de l’accord (devant mener) à un cessez-le-feu global et permanent, au retrait complet des forces d’occupation” de Gaza, “à la reconstruction et à la levée du siège”.Aux termes du plan de M. Witkoff, “la moitié des otages, morts et vivants”, seraient remis à Israël au premier jour de son entrée en vigueur. Le reste des otages, vivants ou morts seraient remis “à la fin, si un accord est trouvé sur cessez-le-feu permanent”, ajoute le communiqué du Premier ministre.Selon le bureau de M. Netanyahu, M. Witkoff a formulé cette proposition après avoir constaté que les positions du Hamas et d’Israël étaient impossibles à rapprocher dans l’immédiat, et qu’un délai supplémentaire était nécessaire pour mener à bien des pourparlers sur un cessez-le-feu permanent.Israël, ajoute le communiqué, est prêt à entamer “immédiatement” des négociations “sur tous les détails du plan Witkoff” si “le Hamas change de position” et en accepte lui aussi le principe.Arraché par les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte après des mois de négociations ardues et entré en vigueur le 19 janvier, l’accord de cessez-le-feu a fait taire les armes après quinze mois d’une guerre sanglante déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Cet accord comprend trois phases d’une durée de 42 jours chacune.- Blocage -Lors de la première phase, au cours de laquelle la trêve s’est retrouvée plusieurs fois au bord de la rupture, le Hamas a libéré 25 otages et rendu les corps de huit autres à Israël, qui en échange a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.La deuxième phase devait en principe commencer dimanche et permettre la libération des derniers otages du Hamas et de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens. Enfin, une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction de la bande de Gaza.Jusque-là, le Hamas a campé sur son refus de discuter d’autre chose que d’une mise en oeuvre de la deuxième phase, censée garantir la fin définitive de la guerre et le retrait des troupes israéliennes de Gaza.Israël refuse pour sa part de s’engager dans la deuxième phase, disant préférer une extension de la phase actuelle avec de nouvelles libération d’otages contre des prisonniers palestiniens chaque semaine.Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé. Le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, insiste pour y rester. Un blocage qui a fait craindre une reprise de la guerre.”Il est impératif que tous les efforts soient faits pour empêcher un retour des hostilités, ce qui serait catastrophique”, a déclaré samedi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.”Un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages sont essentiels pour éviter une escalade et davantage de conséquences dévastatrices pour les civils”, a-t-il ajouté.- Nouvelle vidéo du Hamas -Dans ce contexte, la branche armée du Hamas a publié samedi une nouvelle vidéo de ce qui semble être un groupe d’Israéliens otages à Gaza. L’AFP n’est pas en mesure de l’authentifier dans l’immédiat.Les images montrent trois personnes à visage découvert dont deux semblent être des otages libérés en février. Un troisième appelle en hébreu le gouvernement israélien à le libérer. A la fin de la vidéo, un message avertit que “seul un accord de cessez-le-feu les ramènera vivants”.”Israël ne se laissera pas intimider par la propagande du Hamas”, par une vidéo “dans laquelle nos otages sont contraints de réciter un discours de guerre psychologique”, a réagi dans la foulée le bureau de Benjamin Netanyahu.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La riposte israélienne dans la bande de Gaza a fait au moins 48.388 morts, pour la plupart des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et détruit ou endommagé la majorité des bâtiments.Les quelque 2,4 millions d’habitants du petit territoire assiégé, déplacés dans leur quasi-totalité et vivant dans des conditions catastrophiques, ont entamé samedi le ramadan. A l’heure de l’iftar, le repas de rupture du jeûne, personne ne savait à quoi ressemblerait le lendemain.A Jabalia, une des zones ayant subi les combats parmi les plus violents de la guerre, des guirlandes ont été tendues entre deux bâtiments éventrés et plusieurs centaines de personnes ont partagé un repas préparé par des bénévoles.”Nous ne quitterons pas ce pays. C’est un message au monde entier”, lance Yasser Albas, la trentaine. “Nous resterons, même au milieu des ruines, sans eau ou sans rien”.

Coupe d’Angleterre: le Français Mateta rassurant après son choc terrible à la tête

Le buteur français de Crystal Palace Jean-Philippe Mateta a donné samedi soir des nouvelles rassurantes après son choc à la tête avec le gardien de Millwall (D2), en 8e de finale de Coupe d’Angleterre, qui lui a valu 25 points de suture.”Merci à tous pour vos gentils messages. Je vais bien, j’espère être de retour très bientôt, et plus fort que jamais, bon boulot les garçons aujourd’hui”, a écrit sur ses réseaux sociaux l’attaquant.Le joueur a pu quitter l’hôpital londonien où il avait été conduit après avoir été évacué du terrain sur une civière sous assistance respiratoire.Mateta, 27 ans, a reçu “25 points de suture pour une grave lacération à l’oreille gauche”, a détaillé Crystal Palace dans la soirée.”Tous les scanners étaient bons et JP se sent bien”, a poursuivi le club de Premier League.Après le match le manageur de Crystal Palace Oliver Glasner avait indiqué que le Français était sorti “conscient” et le président du club londonien Steve Parish avait précisé qu’il souffre d’une “vilaine plaie derrière l’oreille” et “d’une blessure à la tête”.En début de match, le gardien de Millwall Liam Roberts est sorti de sa surface pied en avant et a violemment percuté la tête du vice-champion olympique français, alors à la lutte avec un défenseur adverse et les yeux rivés sur le ballon.”Je n’ai jamais vu une charge comme celle-ci. Je me suis renseigné pour savoir quel âge avait le gardien. Il a 30 ans… C’est la charge le plus inconsciente que j’ai jamais vue sur un terrain de football, il doit vraiment se remettre en question, ce gars, parce qu’avec une charge pareille, il met en danger un collègue professionnel, peut-être même sa vie”, a dit Steve Parish.”C’est une charge terrible, terrible”, “épouvantable”, a poursuivi le dirigeant, qui a établi une comparaison avec l’agression du gardien allemand Harald Schumacher commise sur le défenseur français Patrick Battiston en demi-finale du Mondial-1982.”Imaginez qu’il le frappe en plein dans le visage, avec sa puissance, avec les crampons, c’est la fin de la carrière de JP”, a souligné Glasner.Jean-Philippe Mateta a été soigné pendant plusieurs minutes sur la pelouse et mis sous assistance respiratoire, avant d’être évacué sur une civière. Une ambulance l’attendait à l’extérieur du stade, selon la BBC.Pour ce geste extrêmement dangereux, le gardien de Millwall a été exclu après intervention de la VAR.Vice-champion olympique avec la France aux Jeux de Paris, Mateta effectue un début d’année 2025 canon avec Crystal Palace, 12e de Premier League, avec qui il a inscrit huit buts depuis début janvier (15 au total cette saison).

Chaleureux accueil pour Zelensky à Londres, “absolue détermination” du Royaume-Uni à soutenir l’Ukraine

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a chaleureusement accueilli samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Londres, l’assurant de l'”absolue détermination” du Royaume-Uni à soutenir l’Ukraine, au lendemain du clash entre le dirigeant ukrainien et le président américain Donald Trump.Londres et Kiev ont également signé samedi un accord portant sur un prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d’euros) pour soutenir les capacités de défense de l’Ukraine, qui sera remboursé avec les bénéfices des actifs russes gelés.”L’argent servira à produire des armes en Ukraine”, a déclaré M. Zelensky sur Telegram, se disant “reconnaissant au peuple et au gouvernement du Royaume-Uni”. Des dizaines de personnes rassemblées devant les bureaux de M. Starmer ont ovationné le convoi du président ukrainien à son arrivée. M. Starmer, sortant sur le seuil pour accueillir le président Zelensky, lui a dit: “Vous êtes vraiment le bienvenu à Downing Street”. “Et comme vous l’avez entendu avec les acclamations dans la rue, vous avez un soutien total dans tout le Royaume-Uni, et nous restons à vos côtés, aux côtés de l’Ukraine, aussi longtemps qu’il faudra”, a-t-il ajouté.Il a redit l'”absolue détermination” du Royaume-Uni à soutenir Kiev, M. Zelensky se déclarant “heureux” d’avoir un “tel partenaire stratégique”. Ce dernier doit rencontrer le roi Charles III dimanche.- “Nouvelle ère d’infamie” -Dès vendredi soir, M. Starmer avait fait part de son “soutien indéfectible” au dirigeant ukrainien, après que celui-ci a été chassé de la Maison Blanche par un Donald Trump furieux qui a menacé de le “laisser tomber” s’il n’acceptait pas un cessez-le-feu avec la Russie.Le président ukrainien a affirmé samedi sur X que le soutien de Donald Trump restait “crucial” pour son pays et assuré que Kiev était prêt “à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité”.A l’inverse, Moscou a applaudi l’épisode de la Maison Blanche. La visite de M. Zelensky a été un “échec politique et diplomatique complet”, a raillé samedi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, accusant le dirigeant ukrainien de “refuser la paix”.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte a affirmé samedi avoir demandé à M. Zelensky de “réparer” sa relation avec Donald Trump. “Nous devons rester ensemble, les Etats-Unis, l’Ukraine et l’Europe, pour apporter à l’Ukraine une paix durable”, a-t-il insisté.Le président français Emmanuel Macron a invité MM. Trump et Zelensky “au calme, au respect et à la reconnaissance”. “Le désengagement” éventuel des Etats-Unis de l’Ukraine “n’est pas dans leur intérêt”, a-t-il poursuivi, dans un entretien à l’hebdomadaire français La Tribune Dimanche.M. Macron a dit avoir parlé à MM. Zelensky et Trump depuis l’altercation, ainsi qu’à M. Starmer, au président du Conseil européen Antonio Costa et à Mark Rutte, afin de préparer le sommet qui réunira une quinzaine de dirigeants européens dimanche à Londres pour réaffirmer le soutien à Kiev, ainsi que le sommet extraordinaire de l’UE du 6 mars sur la défense.La cheffe du gouvernement italien d’extrême droite Giorgia Meloni a eu elle aussi une conversation téléphonique avec Donald Trump, également en vue de la rencontre de dimanche à Londres, selon ses services.Le Premier ministre canadien Justin Trudeau sera dimanche à Londres afin de participer au sommet, a annoncé Ottawa.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a de son côté demandé à l’UE d’amorcer des négociations avec la Russie, menaçant le sommet du 6 mars de blocage.Abasourdis par la spectaculaire altercation vendredi dans le Bureau ovale, qui a entraîné le départ prématuré de M. Zelensky de la Maison Blanche sans signer l’accord sur les minerais pour lequel il était venu, la plupart des autres dirigeants européens ont défendu le président ukrainien.”Il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi”, a exhorté la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.”Une nouvelle ère d’infamie a commencé (…) dans laquelle nous devons plus que jamais défendre l’ordre international fondé sur des règles et la force du droit contre la loi du plus fort”, a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.Dans cette perspective, le sommet dimanche à Londres doit réunir une quinzaine de dirigeants autour de questions liées à la sécurité européenne et à l’Ukraine.- Dissuasion européenne -Ukraine et Europe suivent avec inquiétude le rapprochement entre Donald Trump et son homologue russe. Moscou et Washington ont lancé, sans inviter l’Ukraine ni les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.Des craintes qui ne sont pas près de s’apaiser après l’altercation dans le Bureau ovale, devant les caméras du monde entier.Pendant de longues minutes, Donald Trump a reproché à Volodymyr Zelensky de “s’être mis en très mauvaise posture” et lui a lancé qu’il “n’avait pas les cartes en main”. Il l’a menacé: “Concluez un accord ou nous vous laissons tomber”.Il a ensuite demandé à M. Zelensky de partir, annulant la conférence de presse conjointe prévue. “Il pourra revenir quand il sera prêt à la paix”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a estimé samedi que “depuis que la diplomatie existe, il n’y a pas eu de scène aussi grotesque et irrespectueuse que celle qui s’est déroulée dans le Bureau ovale”.Sur le plan stratégique, le président français Emmanuel Macron s’est dit prêt à “ouvrir la discussion” sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui a jugé nécessaire que l’Europe se prépare “au pire scénario” d’une Otan lâchée par Washington.Paris a plaidé samedi pour “une totale autonomie” de l’UE en matière de défense.

Chaleureux accueil pour Zelensky à Londres, “absolue détermination” du Royaume-Uni à soutenir l’Ukraine

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a chaleureusement accueilli samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Londres, l’assurant de l'”absolue détermination” du Royaume-Uni à soutenir l’Ukraine, au lendemain du clash entre le dirigeant ukrainien et le président américain Donald Trump.Londres et Kiev ont également signé samedi un accord portant sur un prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d’euros) pour soutenir les capacités de défense de l’Ukraine, qui sera remboursé avec les bénéfices des actifs russes gelés.”L’argent servira à produire des armes en Ukraine”, a déclaré M. Zelensky sur Telegram, se disant “reconnaissant au peuple et au gouvernement du Royaume-Uni”. Des dizaines de personnes rassemblées devant les bureaux de M. Starmer ont ovationné le convoi du président ukrainien à son arrivée. M. Starmer, sortant sur le seuil pour accueillir le président Zelensky, lui a dit: “Vous êtes vraiment le bienvenu à Downing Street”. “Et comme vous l’avez entendu avec les acclamations dans la rue, vous avez un soutien total dans tout le Royaume-Uni, et nous restons à vos côtés, aux côtés de l’Ukraine, aussi longtemps qu’il faudra”, a-t-il ajouté.Il a redit l'”absolue détermination” du Royaume-Uni à soutenir Kiev, M. Zelensky se déclarant “heureux” d’avoir un “tel partenaire stratégique”. Ce dernier doit rencontrer le roi Charles III dimanche.- “Nouvelle ère d’infamie” -Dès vendredi soir, M. Starmer avait fait part de son “soutien indéfectible” au dirigeant ukrainien, après que celui-ci a été chassé de la Maison Blanche par un Donald Trump furieux qui a menacé de le “laisser tomber” s’il n’acceptait pas un cessez-le-feu avec la Russie.Le président ukrainien a affirmé samedi sur X que le soutien de Donald Trump restait “crucial” pour son pays et assuré que Kiev était prêt “à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité”.A l’inverse, Moscou a applaudi l’épisode de la Maison Blanche. La visite de M. Zelensky a été un “échec politique et diplomatique complet”, a raillé samedi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, accusant le dirigeant ukrainien de “refuser la paix”.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte a affirmé samedi avoir demandé à M. Zelensky de “réparer” sa relation avec Donald Trump. “Nous devons rester ensemble, les Etats-Unis, l’Ukraine et l’Europe, pour apporter à l’Ukraine une paix durable”, a-t-il insisté.Le président français Emmanuel Macron a invité MM. Trump et Zelensky “au calme, au respect et à la reconnaissance”. “Le désengagement” éventuel des Etats-Unis de l’Ukraine “n’est pas dans leur intérêt”, a-t-il poursuivi, dans un entretien à l’hebdomadaire français La Tribune Dimanche.M. Macron a dit avoir parlé à MM. Zelensky et Trump depuis l’altercation, ainsi qu’à M. Starmer, au président du Conseil européen Antonio Costa et à Mark Rutte, afin de préparer le sommet qui réunira une quinzaine de dirigeants européens dimanche à Londres pour réaffirmer le soutien à Kiev, ainsi que le sommet extraordinaire de l’UE du 6 mars sur la défense.La cheffe du gouvernement italien d’extrême droite Giorgia Meloni a eu elle aussi une conversation téléphonique avec Donald Trump, également en vue de la rencontre de dimanche à Londres, selon ses services.Le Premier ministre canadien Justin Trudeau sera dimanche à Londres afin de participer au sommet, a annoncé Ottawa.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a de son côté demandé à l’UE d’amorcer des négociations avec la Russie, menaçant le sommet du 6 mars de blocage.Abasourdis par la spectaculaire altercation vendredi dans le Bureau ovale, qui a entraîné le départ prématuré de M. Zelensky de la Maison Blanche sans signer l’accord sur les minerais pour lequel il était venu, la plupart des autres dirigeants européens ont défendu le président ukrainien.”Il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi”, a exhorté la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.”Une nouvelle ère d’infamie a commencé (…) dans laquelle nous devons plus que jamais défendre l’ordre international fondé sur des règles et la force du droit contre la loi du plus fort”, a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.Dans cette perspective, le sommet dimanche à Londres doit réunir une quinzaine de dirigeants autour de questions liées à la sécurité européenne et à l’Ukraine.- Dissuasion européenne -Ukraine et Europe suivent avec inquiétude le rapprochement entre Donald Trump et son homologue russe. Moscou et Washington ont lancé, sans inviter l’Ukraine ni les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.Des craintes qui ne sont pas près de s’apaiser après l’altercation dans le Bureau ovale, devant les caméras du monde entier.Pendant de longues minutes, Donald Trump a reproché à Volodymyr Zelensky de “s’être mis en très mauvaise posture” et lui a lancé qu’il “n’avait pas les cartes en main”. Il l’a menacé: “Concluez un accord ou nous vous laissons tomber”.Il a ensuite demandé à M. Zelensky de partir, annulant la conférence de presse conjointe prévue. “Il pourra revenir quand il sera prêt à la paix”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a estimé samedi que “depuis que la diplomatie existe, il n’y a pas eu de scène aussi grotesque et irrespectueuse que celle qui s’est déroulée dans le Bureau ovale”.Sur le plan stratégique, le président français Emmanuel Macron s’est dit prêt à “ouvrir la discussion” sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui a jugé nécessaire que l’Europe se prépare “au pire scénario” d’une Otan lâchée par Washington.Paris a plaidé samedi pour “une totale autonomie” de l’UE en matière de défense.

Ligue 1: le bulldozer parisien écrase Lille et fonce sur Liverpool

Ils sont fin prêts pour Liverpool: les Parisiens ont écrasé Lille en une mi-temps (4-1) samedi lors de la 24e journée de Ligue 1, quatre jours avant son choc de huitième de finale de Ligue des champions.Une défaite peu rassurante pour Lille à trois jours de son propre match à Dortmund.Le PSG prend provisoirement 16 points d’avance sur Marseille, mais le classement de Ligue 1 n’est plus sa préoccupation depuis quelques temps. Avec ce rendez-vous contre un autre qualifié pour les huitièmes de finale de L1, il s’agissait de s’étalonner une dernière fois avant l’énorme défi contre Liverpool. Et accessoirement d’impressionner les Anglais devant leur télévision…C’est peu dire que les troupes de Luis Enrique ont pris la tâche au sérieux, marquant un peu plus les esprits, dans la lignée de leurs dernières semaines de plénitude totale. Agressé par un pressing constant et une circulation de balle rapide et technique, le très sérieux Losc de Bruno Genesio n’a tout simplement pas existé et devra digérer très rapidement ce cuisant échec avant son propre huitième de finale de Ligue des champions à Dortmund mardi. En effet, Lille a coulé à pic dès la première mi-temps, avec quatre buts encaissés.Dès la 6e minute, Bradley Barcola faisait tout pour ouvrir le score: contrôle orienté, transversale vers Ousmane Dembélé, puis reprise sur l’arrêt de Lucas Chevalier pour pousser dans les filets.Le portier lillois a plusieurs fois retardé le K.O. avec notamment un triple arrêt après une frappe de Dembélé (19e). Mais les vagues parisiennes n’ont jamais cessé et d’autres buts semblaient inéluctables.Et c’est sur un corner et une tête de son capitaine Marquinhos que Paris s’est détaché (22e).- Rockstar -En d’autres temps, le PSG aurait levé le pied mais son attitude collective actuelle proscrit le relâchement; Luis Enrique n’hésite pas à houspiller les rares réfractaires depuis sa zone technique.Six minutes plus tard donc, Dembélé marquait son 26e but de la saison sur un décalage de Joao Neves. L’entraîneur parisien a alors brandi son poing vers le public, comme une rockstar.Doué a complété ce chef d’œuvre de mi-temps par un missile en pleine lucarne (37e). Comme Lucas Chevalier, Bruno Genesio paraissait sonné. Regrettait-il son intention annoncée de “ne pas venir à Paris pour mettre le bus” en défense?L’objectif pour le Losc était désormais clair, relever la tête en seconde mi-temps pour ne pas repartir le moral plombé à trois jours de son déplacement au Signal Iduna Park.Et de fait, la seconde période a été plus équilibrée. Luis Enrique en a profité pour faire tourner et donner du jeu au revenant Warren Zaïre-Emery, blessé à la cheville en janvier. Khvicha Kvaratskhelia est aussi rentré, lui qui n’a toujours pas réussi à s’imposer en titulaire incontestable, puisque Barcola et Doué, plus jeunes que lui, sont en ce moment intouchables.Le jeu a été plus haché qu’au premier acte. Remis de leur sidération, les Lillois se sont montrés plus vifs et entreprenants, et Jonathan David, rentré en cours de match, a profité d’une belle frappe lointaine d’un certain Ethan Mbappé, repoussée par Gianluigi Donnarumma, pour marquer (80e).Difficile alors pour les Lillois de célébrer, mais ce but puis un splendide arrêt de Chevalier devant Ramos leur permettent de finir sur une note positive qui pourrait s’avérer importante pour la suite immédiate de leur saison…

Ligue 1: le bulldozer parisien écrase Lille et fonce sur Liverpool

Ils sont fin prêts pour Liverpool: les Parisiens ont écrasé Lille en une mi-temps (4-1) samedi lors de la 24e journée de Ligue 1, quatre jours avant son choc de huitième de finale de Ligue des champions.Une défaite peu rassurante pour Lille à trois jours de son propre match à Dortmund.Le PSG prend provisoirement 16 points d’avance sur Marseille, mais le classement de Ligue 1 n’est plus sa préoccupation depuis quelques temps. Avec ce rendez-vous contre un autre qualifié pour les huitièmes de finale de L1, il s’agissait de s’étalonner une dernière fois avant l’énorme défi contre Liverpool. Et accessoirement d’impressionner les Anglais devant leur télévision…C’est peu dire que les troupes de Luis Enrique ont pris la tâche au sérieux, marquant un peu plus les esprits, dans la lignée de leurs dernières semaines de plénitude totale. Agressé par un pressing constant et une circulation de balle rapide et technique, le très sérieux Losc de Bruno Genesio n’a tout simplement pas existé et devra digérer très rapidement ce cuisant échec avant son propre huitième de finale de Ligue des champions à Dortmund mardi. En effet, Lille a coulé à pic dès la première mi-temps, avec quatre buts encaissés.Dès la 6e minute, Bradley Barcola faisait tout pour ouvrir le score: contrôle orienté, transversale vers Ousmane Dembélé, puis reprise sur l’arrêt de Lucas Chevalier pour pousser dans les filets.Le portier lillois a plusieurs fois retardé le K.O. avec notamment un triple arrêt après une frappe de Dembélé (19e). Mais les vagues parisiennes n’ont jamais cessé et d’autres buts semblaient inéluctables.Et c’est sur un corner et une tête de son capitaine Marquinhos que Paris s’est détaché (22e).- Rockstar -En d’autres temps, le PSG aurait levé le pied mais son attitude collective actuelle proscrit le relâchement; Luis Enrique n’hésite pas à houspiller les rares réfractaires depuis sa zone technique.Six minutes plus tard donc, Dembélé marquait son 26e but de la saison sur un décalage de Joao Neves. L’entraîneur parisien a alors brandi son poing vers le public, comme une rockstar.Doué a complété ce chef d’œuvre de mi-temps par un missile en pleine lucarne (37e). Comme Lucas Chevalier, Bruno Genesio paraissait sonné. Regrettait-il son intention annoncée de “ne pas venir à Paris pour mettre le bus” en défense?L’objectif pour le Losc était désormais clair, relever la tête en seconde mi-temps pour ne pas repartir le moral plombé à trois jours de son déplacement au Signal Iduna Park.Et de fait, la seconde période a été plus équilibrée. Luis Enrique en a profité pour faire tourner et donner du jeu au revenant Warren Zaïre-Emery, blessé à la cheville en janvier. Khvicha Kvaratskhelia est aussi rentré, lui qui n’a toujours pas réussi à s’imposer en titulaire incontestable, puisque Barcola et Doué, plus jeunes que lui, sont en ce moment intouchables.Le jeu a été plus haché qu’au premier acte. Remis de leur sidération, les Lillois se sont montrés plus vifs et entreprenants, et Jonathan David, rentré en cours de match, a profité d’une belle frappe lointaine d’un certain Ethan Mbappé, repoussée par Gianluigi Donnarumma, pour marquer (80e).Difficile alors pour les Lillois de célébrer, mais ce but puis un splendide arrêt de Chevalier devant Ramos leur permettent de finir sur une note positive qui pourrait s’avérer importante pour la suite immédiate de leur saison…