Grèce: les écoles rouvrent à Santorin après la baisse de l’activité sismique

Les écoles de l’île grecque de Santorin et d’autres îles voisines en mer Egée ont rouvert mardi après près d’un mois de fermeture due à une forte activité sismique, selon les autorités. La réouverture des écoles est accompagnée par le retour graduel des habitants de Santorin, dont nombreux avaient quitté leur île après les secousses telluriques successives début février.La commission scientifique nationale surveillant les séismes a donné son feu vert pour la réouverture des écoles après avoir constaté la baisse de l’intensité des séismes et la résilience des bâtiments publics. A la suite des inspections effectuées par des équipes d’ingénieurs “les bâtiments publics ont bien répondu aux charges sismiques”, a indiqué un communiqué de la commission. Des milliers de tremblements de terre surtout en mer et de faible magnitude, ont été enregistrés depuis fin janvier entre les îles de Santorin, Amorgos, Ios et Anafi dans l’archipel des Cyclades (sud-est). Les secousses les plus fortes, d’une magnitude entre 5 et 5,3, n’ont provoqué ni victimes ni importants dégâts matériels.Toutefois, autorités et habitants avaient été très inquiets. Les autorités avaient alors déclaré l’état d’urgence à Santorin et Amorgos début février pour une durée d’un mois entraînant la fermeture des écoles de Santorini et des autres îles proches.Le ministère de la Protection civile a attribué l’activité récente à une combinaison de mouvements tectoniques et d’une activité magmatique profonde. La région n’a pas connu de phénomène de telle ampleur depuis le début des relevés en 1964, selon des experts. Située à la convergence des plaques tectoniques africaine et anatolienne en Turquie, la mer Égée est fréquemment touchée par des tremblements de terre. Connue pour sa spectaculaire caldeira volcanique, Santorin fait également partie d’un arc volcanique avec deux volcans sous-marins proches de l’île, Nea Kameni et Kolumbo, qui sont entrés en éruption pour la dernière fois en 1950 et 1650 respectivement.  Le ministère a déclaré mardi que des mesures préventives resteraient en place et a appelé les habitants à être vigilants face au risque de glissements de terrain. Destination touristique prisée, Santorin a accueilli 3,4 millions de visiteurs en 2023. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a récemment annoncé un programme de soutien pour les entreprises locales et les travailleurs de l’île.

C1: Mbappé-Griezmann, retrouvailles précoces de deux ambitieux

Ils ne pensaient pas se retrouver si tôt: les stars du football français Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, tous les deux en mission pour leurs clubs, le Real Madrid et l’Atlético, s’affrontent mardi dans un derby brûlant dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions.L’un souhaite confirmer sa prise de pouvoir, l’autre briser une malédiction. Mais ils partagent un objectif commun: emmener leur équipe jusqu’à Munich, où aura lieu la grande finale fin mai, et y décrocher leur première étoile européenne.- Mbappé affamé -Cette première “Coupe aux grandes oreilles”, Mbappé en rêve depuis ses premiers jongles avec un ballon, lorsqu’il admirait l’AC Milan de Ronaldinho… et le Real Madrid de Cristiano Ronaldo, son idole.Elle lui a jusqu’ici toujours échappé, même lorsqu’elle lui tendait les bras en 2020 avec le Paris Saint-Germain lors de la finale perdue face au Bayern Munich de Kingsley Coman (1-0), ou que le PSG semblait en position d’éliminer le Real de Karim Benzema, futur vainqueur de l’édition 2022, avant de s’effondrer à nouveau dès les huitièmes (3-1).Après des débuts timides à Madrid, le prodige français, qui n’a jamais caché son ambition de marquer l’histoire de son sport, paraît aujourd’hui définitivement lancé, et déterminé à mener le Roi d’Europe vers une seizième couronne continentale, objectif affiché par le club à son arrivée.Malgré une opération d’une dent de sagesse qui l’a privé du match contre la Real Sociedad la semaine passée, le capitaine de l’équipe de France s’est affirmé comme le leader d’attaque de la Maison Blanche, et son meilleur buteur, avec des statistiques à la hauteur des immenses attentes, et de son talent: 28 buts en 40 rencontres toutes compétitions confondues, dont 14 sur ses 15 derniers matches.Il vient surtout de connaître sa première grande performance sur la scène européenne sous le maillot merengue avec un superbe triplé pour éliminer Manchester City (3-1), mettant le Santiago Bernabéu à ses pieds. “Je rêvais de ces moments-là depuis mon enfance. De jouer pour ce club et de ressentir ce que c’est une grande soirée au Bernabéu. Beaucoup de gens m’en ont parlé, maintenant j’ai pu le voir de mes yeux, et j’espère que nous allons en connaître beaucoup d’autres”, a-t-il expliqué en zone mixte.- Griezmann, Roi sans couronne -A bientôt 34 ans, Antoine Griezmann, devenu l’an passé le meilleur buteur de l’histoire de l’Atlético, rêve lui aussi d’emmener les Colchoneros en finale, où ils ont échoué à deux reprises lors de la décennie précédente… à chaque fois face au Real (2014, 2016).La deuxième, à San Siro, fut l’un des épisodes les plus durs à digérer pour le Mâconnais, qui avait envoyé un penalty sur la barre pendant la rencontre, avant de s’incliner aux tirs au but (5-3), la victoire en Ligue Europa contre l’Olympique de Marseille en 2018 (3-0) n’ayant jamais pu effacer ce traumatisme.Pour ce qui pourrait être sa dernière saison en Espagne avant de partir vivre son rêve américain, “Grizou” court toujours après un premier titre en Liga ou en Ligue des champions avec le club rojiblanco, champion d’Espagne sans lui en 2021, alors qu’il avait signé au FC Barcelone.Toujours aussi influent dans le jeu de son équipe, avec 16 buts et 7 passes décisives, et un travail défensif irréprochable, il a, dans cette quête, trouvé un partenaire idéal: l’Argentin Julian Alvarez, recruté l’été dernier pour plus de 75 millions d’euros, et avec qui il forme l’un des duos les plus prolifiques d’Europe.”Griezmann est un joueur clé, qui change le sens du jeu. Il est extrêmement important pour l’équipe. Chaque fois qu’il peut nous aider, il donne un coup de pouce supplémentaire. Nous espérons qu’il continuera sur cette voie. Nous avons besoin de lui”, a récemment déclaré son entraîneur Diego Simeone.

C1: Lille face au défi Dortmund

Lille face au “Mur jaune”: le Losc joue à Dortmund mardi (21h00) son huitième de finale aller de Ligue des champions avec l’espoir de poursuivre son parcours jusqu’ici magnifique.Pour le troisième huitième de son histoire, le club nordiste aborde cette double confrontation avec l’objectif de rallier les quarts de finale pour la première fois.Depuis le début de la saison, les Dogues galopent sur la scène européenne, avec plusieurs victoires inespérées contre les deux géants de Madrid, le Real (1-0) puis l’Atlético (3-1), confirmées contre des formations plus modestes comme Bologne (2-1) et Sturm Graz (3-2), avant un festival face à Feyenoord (6-1) pour une qualification directe.Les voilà maintenant face à un autre défi majeur: le bouillant Westfalenstadion, ses 80.000 spectateurs et son “Mur jaune”, tribune debout des ultras du BVB aussi grande (environ 25.000 places) qu’impressionnante.”C’est comme une forteresse, c’est très dur de gagner ici, confirme l’entraîneur du club allemand Niko Kovac. En tant que joueur et entraîneur adverse, je n’ai jamais gagné ici. J’espère que cette atmosphère impressionnera les Lillois. Mais bon ils ont aussi gagné dans de très grands stades cette saison.”Avant cette affiche face à l’un des clubs les plus réputés d’Europe, les Nordistes ont fait un non-match à Paris samedi (4-1), peut-être déjà tournés vers leur rendez-vous continental.Pas de quoi inquiéter leur gardien international Lucas Chevalier. “Je suis persuadé qu’à Dortmund, ce sera un match complètement différent, prédisait-il au sortir de la gifle infligée par le PSG. Dortmund est une grande équipe mais elle n’a pas le niveau de Paris, chaque match ne se ressemble pas. Je ne nous sens pas affaibli.”- “Les leviers, on les connaît” -Mécontent du comportement de ses troupes, qu’il a jugées à côté de leur sujet au Parc des Princes, le président du Losc Olivier Létang a tenu un discours similaire sur ce point: “Ce n’est pas une question de forme. Le match de Dortmund sera totalement différent, et les leviers, on les connaît, puisqu’on l’a déjà fait en battant le Real Madrid, l’Atlético de Madrid, en faisant un très bon match contre la Juventus (1-1, NDLR), en allant gagner à Bologne.”Il leur faudra en premier lieu surveiller l’international guinéen Serhou Guirassy, meilleur buteur de cette campagne de Ligue des champions avec dix buts inscrits, auxquels il faut en ajouter quatorze en championnat d’Allemagne.Le natif d’Arles voudra sans doute briller contre son ancien club (2015-2016), où il ne s’est pas imposé, avant de briller.Collectivement, les joueurs de la Ruhr ont aussi une motivation supplémentaire: ils n’ont plus que la scène européenne pour briller. Largués en championnat à cause d’un parcours décevant, qui a coûté son poste au précédent entraîneur Nuri Sahin, ils accusent 26 points de retard sur le Bayern Munich, en tête de la Bundesliga.Sans assurance de disputer la prochaine Ligue des champions, les joueurs de Niko Kovac, désormais sur le banc, veulent au moins faire retentir leur hymne le plus longtemps possible.Mais “le football français, et surtout Lille, c’est très, très fort, très technique”, se méfie l’entraîneur croate. “Bruno Genesio est un entraîneur qui, non seulement à Lille mais aussi à Rennes, faisait jouer un football d’attaque, varié. Ce n’est pas pour rien que Lille était dans les huit premiers (à l’issue de la phase de ligue, NDLR): ils ont battu le Real, l’Atlético, ils ont perdu de justesse contre Liverpool, donc il faut s’attendre à des matches difficiles demain et dans une semaine à Lille.”

Sommet arabe au Caire sur Gaza, dont Israël exige la démilitarisation pour sauver la trêve

Les dirigeants arabes doivent discuter mardi au Caire d’un projet alternatif à celui du président américain Donald Trump pour l’avenir de la bande de Gaza, territoire palestinien dont Israël a exigé la démilitarisation totale pour sauver l’accord de trêve avec le Hamas. Décrié à l’international, le plan de Donald Trump d’une prise de contrôle américain de Gaza et de l’expulsion de sa population a été salué par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a affirmé lundi qu'”il est temps de donner aux habitants de Gaza la liberté de partir”.Le sommet arabe intervient alors que l’accord de trêve, entré en vigueur le 19 janvier, vacille en raison de profonds désaccords entre Israël et le Hamas.Pour passer à sa deuxième phase, censée conduire à un cessez-le-feu global et permanent, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a exigé mardi une “démilitarisation totale” de Gaza, dont devraient partir le Hamas et revenir les otages emmenés lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le Hamas a immédiatement rejeté ces conditions.  La bande de Gaza a été dévastée par 15 mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre.L’ONU estime à plus de 53 milliards de dollars le coût de la reconstruction de ce territoire en ruines.A l’ouverture du sommet arabe extraordinaire vers 16H00 locales (14H00 GMT) le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa Al Khalifa, doivent notamment prononcer des discours, selon l’ordre du jour publié par l’organisation panarabe.La réunion, à laquelle doit notamment participer le nouveau président syrien, Ahmad al-Chareh, se tiendra ensuite à huis clos pour finaliser et approuver la déclaration finale, d’après la même source.Selon le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty, qui a rencontré ses homologues lundi au Caire, un plan égyptien, dont les détails n’ont pas été rendus publics, devrait être présenté au sommet “pour approbation”.- “Juste le recommander” -L’Egypte, qui a joué avec le Qatar et les Etats-Unis le rôle de médiateur dans l’accord de trêve à Gaza, a affirmé qu’elle “présenterait une vision globale” pour la reconstruction de Gaza garantissant que les Palestiniens restent sur leur terre.Début février, M. Trump a proposé une prise de contrôle américaine de Gaza “après la fin des combats” et un déplacement de ses habitants vers l’Egypte et la Jordanie afin de reconstruire ce territoire et d’en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. “Mon projet est la voie à prendre. Je pense que c’est un plan qui fonctionne vraiment, mais je ne l’imposerai pas. Je vais juste m’asseoir et le recommander”, a-t-il ensuite affirmé face au refus égyptien et jordanien et au tollé international.M. Netanyahu, pour qui M. Trump “est le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche”, a loué un plan “révolutionnaire”. Le Premier ministre israélien a aussi menacé lundi le Hamas de conséquences qu’il ne peut “imaginer”, s’il ne rendait pas ses captifs israéliens. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne.- “Ligne rouge” -Après l’expiration samedi de la première phase de l’accord de trêve, Israël et le Hamas s’opposent sur la suite du processus.Première conséquence directe: le blocage israélien depuis dimanche de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, frappée d’une crise humanitaire majeure. Cette aide est devenue “la première source de revenu” du Hamas, a affirmé mardi M. Saar, alors que l’ONU et plusieurs capitales ont appelé à la reprise immédiate des acheminements.Le gouvernement israélien soutient un compromis américain prévoyant une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et une accélération des libérations d’otages. A son terme, selon le bureau de M. Netanyahu, les derniers captifs seraient libérés en cas d’accord “sur un cessez-le-feu permanent”.Le Hamas campe lui sur la mise en oeuvre des deux étapes restantes de l’accord initial, prévoyant la fin définitive des hostilités et la reconstruction du territoire.Pour ce faire, “nous demandons une démilitarisation totale de Gaza. Le Hamas et le Jihad islamique (autre mouvement palestinien armé) dehors. Et rendez-nous nos otages”, lui a signifié mardi M. Saar. Le Hamas a opposé une fin de non-recevoir: “les armes de la résistance sont une ligne rouge (…) une question non négociable” a affirmé à l’AFP un de ses chefs, Sami Abou Zouhri, ajoutant que “toute discussion sur la déportation des combattants de la résistance ou de notre peuple est rejetée” d’avance. L’attaque du 7-Octobre a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.397 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Sommet arabe au Caire sur Gaza, dont Israël exige la démilitarisation pour sauver la trêve

Les dirigeants arabes doivent discuter mardi au Caire d’un projet alternatif à celui du président américain Donald Trump pour l’avenir de la bande de Gaza, territoire palestinien dont Israël a exigé la démilitarisation totale pour sauver l’accord de trêve avec le Hamas. Décrié à l’international, le plan de Donald Trump d’une prise de contrôle américain de Gaza et de l’expulsion de sa population a été salué par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a affirmé lundi qu'”il est temps de donner aux habitants de Gaza la liberté de partir”.Le sommet arabe intervient alors que l’accord de trêve, entré en vigueur le 19 janvier, vacille en raison de profonds désaccords entre Israël et le Hamas.Pour passer à sa deuxième phase, censée conduire à un cessez-le-feu global et permanent, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a exigé mardi une “démilitarisation totale” de Gaza, dont devraient partir le Hamas et revenir les otages emmenés lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le Hamas a immédiatement rejeté ces conditions.  La bande de Gaza a été dévastée par 15 mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre.L’ONU estime à plus de 53 milliards de dollars le coût de la reconstruction de ce territoire en ruines.A l’ouverture du sommet arabe extraordinaire vers 16H00 locales (14H00 GMT) le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa Al Khalifa, doivent notamment prononcer des discours, selon l’ordre du jour publié par l’organisation panarabe.La réunion, à laquelle doit notamment participer le nouveau président syrien, Ahmad al-Chareh, se tiendra ensuite à huis clos pour finaliser et approuver la déclaration finale, d’après la même source.Selon le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty, qui a rencontré ses homologues lundi au Caire, un plan égyptien, dont les détails n’ont pas été rendus publics, devrait être présenté au sommet “pour approbation”.- “Juste le recommander” -L’Egypte, qui a joué avec le Qatar et les Etats-Unis le rôle de médiateur dans l’accord de trêve à Gaza, a affirmé qu’elle “présenterait une vision globale” pour la reconstruction de Gaza garantissant que les Palestiniens restent sur leur terre.Début février, M. Trump a proposé une prise de contrôle américaine de Gaza “après la fin des combats” et un déplacement de ses habitants vers l’Egypte et la Jordanie afin de reconstruire ce territoire et d’en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. “Mon projet est la voie à prendre. Je pense que c’est un plan qui fonctionne vraiment, mais je ne l’imposerai pas. Je vais juste m’asseoir et le recommander”, a-t-il ensuite affirmé face au refus égyptien et jordanien et au tollé international.M. Netanyahu, pour qui M. Trump “est le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche”, a loué un plan “révolutionnaire”. Le Premier ministre israélien a aussi menacé lundi le Hamas de conséquences qu’il ne peut “imaginer”, s’il ne rendait pas ses captifs israéliens. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne.- “Ligne rouge” -Après l’expiration samedi de la première phase de l’accord de trêve, Israël et le Hamas s’opposent sur la suite du processus.Première conséquence directe: le blocage israélien depuis dimanche de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, frappée d’une crise humanitaire majeure. Cette aide est devenue “la première source de revenu” du Hamas, a affirmé mardi M. Saar, alors que l’ONU et plusieurs capitales ont appelé à la reprise immédiate des acheminements.Le gouvernement israélien soutient un compromis américain prévoyant une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et une accélération des libérations d’otages. A son terme, selon le bureau de M. Netanyahu, les derniers captifs seraient libérés en cas d’accord “sur un cessez-le-feu permanent”.Le Hamas campe lui sur la mise en oeuvre des deux étapes restantes de l’accord initial, prévoyant la fin définitive des hostilités et la reconstruction du territoire.Pour ce faire, “nous demandons une démilitarisation totale de Gaza. Le Hamas et le Jihad islamique (autre mouvement palestinien armé) dehors. Et rendez-nous nos otages”, lui a signifié mardi M. Saar. Le Hamas a opposé une fin de non-recevoir: “les armes de la résistance sont une ligne rouge (…) une question non négociable” a affirmé à l’AFP un de ses chefs, Sami Abou Zouhri, ajoutant que “toute discussion sur la déportation des combattants de la résistance ou de notre peuple est rejetée” d’avance. L’attaque du 7-Octobre a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.397 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

‘Stab in the back’: Ukrainians in shock after US aid halt

Ukrainians in Kyiv and soldiers on the front lines were in shock on Tuesday and grappling with a sense of betrayal after US President Donald Trump’s decision to suspend military aid.The move by Trump follows weeks of deteriorating ties between Washington and Kyiv, and Ukrainians said the decision played directly into the hands of the Kremlin.”It’s like a stab in the back. Because we were counting on them. And we are still counting on them. It’s wrong in my opinion,” Sofia, a Kyiv resident, who declined to give her surname, told AFP.”Of course it was shocking. These are our main partners,” the 33-year-old financial assistant added.The United States, which is Ukraine’s most important political ally, has also contributed billions of dollars of vital military assistance to Kyiv since Russia invaded in February 2022.Trump vowed before his inauguration in January to speedily end the war but had offered no roadmap, spurring fears that Ukraine could be forced into conceding territory to Russia as part of an agreement.- ‘Europe will be next’ -Oleksiy, a 26-year-old serviceman, told AFP in the frontline town of Kramatorsk that Ukraine would need to find other ways to make up the shortfalls in aid.”At the very least, Europe is interested in this. If (Russian forces) capture Ukraine, Europe will be next,” he added.Denys Kazansky, a Ukrainian media commentator said that while Washington had paused support for Kyiv “North Korea and Iran did not stop military aid to Russia”.Both Moscow-allied countries have provided critical help to the Russian military since the Kremlin launched its fully-fledged invasion.”We live in a reality where the United States has become an ally of North Korea, Russia and Iran and it is helping them carry out aggression against a European country,” Kazansky added on social media.Political analyst Volodymyr Fesenko told AFP that the halt of US military aid did not necessarily mean that Ukraine would imminently lose the war.”Worsening of the situation — yes. Weakening of Ukraine’s defence capabilities — yes. More vulnerability in case of ballistic missile attacks on Ukraine — yes,” he said.”But this does not mean the inevitable loss of the war,” he said.Sergiy Takhmazov, a member of the Ukrainian military, questioned how long Ukrainians would be able to hold out without US support for air defence systems and intelligence sharing.Prime Minister Denys Shmygal told reporters that Ukraine would find a way to “hold out” and said Kyiv was still open to talks with Washington.But he said that Ukraine needed security guarantees from its Western allies to deter any future Russian attacks.”This is existentially important not only for Ukraine, but also for the European Union, for the European continent,” Shmygal said.- Ukraine could ‘cease to exist’ -Pavlo Kazarin, a journalist and commentator who joined the military, warned what would happen without those guarantees.”All those who demand peace from us ignore that the price of our peace will be higher than the price of our war,” he said.Some of the servicemen AFP spoke with in eastern Ukraine voiced confidence in their country’s own developing arms industry.”It’s just that so much has already happened, and now to back off or something like that, I don’t see any sense in it,” said a 37-year-old sergeant who identified himself to AFP as Viking.In the capital, Igor Peresada said the dynamics of fighting would become much more difficult without US military support, but said that it would also be impossible for Ukraine to stop fighting.”Because if we stop shooting, Ukraine will cease to exist as an independent state. And if Putin wants a ceasefire, he can withdraw his troops, and that’s it, the war will end,” the 57-year-old civil servant said. 

Le pape respire sans masque après deux crises respiratoires aiguës

Le pape François, hospitalisé à Rome depuis le 14 février pour une pneumonie, respirait sans masque mardi après avoir souffert de deux crises respiratoires aiguës la veille, a indiqué le Vatican. Chef de l’Eglise catholique depuis 2013, le pape argentin de 88 ans a “dormi toute la nuit et continue à se reposer”, après la crise de lundi, a indiqué le Vatican dans un communiqué.La salle de presse du Saint-Siège a précisé plus tard que le pape était passé d’un masque à une simple canule par laquelle il reçoit de l’oxygène à haut débit,et qu’il poursuivait son traitement et sa physiothérapie respiratoire.Aucune visite n’était prévue mardi, selon la même source.Jorge Bergoglio est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février. Il n’a fait depuis aucune apparition publique.Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon un dernier bulletin de santé alarmant publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.Si, dans le bulletin quotidien communiqué par le Vatican, ses médecins ont pu faire ponctuellement état d’une amélioration, François a aussi connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi le 22 février “une crise asthmatique prolongée” qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de bronchospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.- “Très mauvais signe” -Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise. “Il y a des hauts et des bas”, a reconnu une source vaticane.Interrogé par l’AFP, Hervé Pegliasco, responsable de la pneumologie à l’hôpital européen de Marseille, souligne qu'”une infection bronchopulmonaire bilatérale à 88 ans, c’est grave”. “Il y a un phénomène d’épuisement, parce qu’il est obligé de faire des efforts beaucoup plus importants pour respirer”, explique-t-il.Un diagnostic confirmé par Bruno Crestani, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris : “à 88 ans, être à l’hôpital depuis deux semaines et avoir des épisodes de gêne respiratoire à répétition, c’est très mauvais signe”.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher. En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.En outre, à l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.Le grand âge du pape, ses antécédents, son état “polypathologique”, son “excès pondéral”, “sont des éléments qui aggravent le pronostic”, souligne le Dr Pegliasco.Ces graves problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  bur-it-glr-ljm/gab/cn 

Le pape respire sans masque après deux crises respiratoires aiguës

Le pape François, hospitalisé à Rome depuis le 14 février pour une pneumonie, respirait sans masque mardi après avoir souffert de deux crises respiratoires aiguës la veille, a indiqué le Vatican. Chef de l’Eglise catholique depuis 2013, le pape argentin de 88 ans a “dormi toute la nuit et continue à se reposer”, après la crise de lundi, a indiqué le Vatican dans un communiqué.La salle de presse du Saint-Siège a précisé plus tard que le pape était passé d’un masque à une simple canule par laquelle il reçoit de l’oxygène à haut débit,et qu’il poursuivait son traitement et sa physiothérapie respiratoire.Aucune visite n’était prévue mardi, selon la même source.Jorge Bergoglio est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février. Il n’a fait depuis aucune apparition publique.Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon un dernier bulletin de santé alarmant publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.Si, dans le bulletin quotidien communiqué par le Vatican, ses médecins ont pu faire ponctuellement état d’une amélioration, François a aussi connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi le 22 février “une crise asthmatique prolongée” qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de bronchospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.- “Très mauvais signe” -Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise. “Il y a des hauts et des bas”, a reconnu une source vaticane.Interrogé par l’AFP, Hervé Pegliasco, responsable de la pneumologie à l’hôpital européen de Marseille, souligne qu'”une infection bronchopulmonaire bilatérale à 88 ans, c’est grave”. “Il y a un phénomène d’épuisement, parce qu’il est obligé de faire des efforts beaucoup plus importants pour respirer”, explique-t-il.Un diagnostic confirmé par Bruno Crestani, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris : “à 88 ans, être à l’hôpital depuis deux semaines et avoir des épisodes de gêne respiratoire à répétition, c’est très mauvais signe”.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher. En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.En outre, à l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.Le grand âge du pape, ses antécédents, son état “polypathologique”, son “excès pondéral”, “sont des éléments qui aggravent le pronostic”, souligne le Dr Pegliasco.Ces graves problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  bur-it-glr-ljm/gab/cnÂ