Trump ferme les Etats-Unis aux ressortissants de 12 pays

Les Etats-Unis interdiront à partir de lundi l’entrée aux ressortissants de 12 pays afin de “protéger” leur territoire, et imposeront des restrictions à sept autres Etats, a annoncé Donald Trump, rappelant le “Muslim ban” de son premier mandat.La décision vise l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Equatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, selon la Maison Blanche.Le président américain a comparé cette décision annoncée mercredi aux “restrictions efficaces” qu’il avait imposées aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, qualifiées par ses détracteurs de “Muslim ban” au début de son précédent mandat, en 2017.Quatre pays figurent d’ailleurs sur les deux listes : l’Iran, la Libye, le Soudan et le Yémen.Les ressortissants de sept autres pays sont frappés par des restrictions dans la délivrance de visas : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.”En tant que président, je dois agir pour protéger la sécurité nationale et l’intérêt national des Etats-Unis et de leur population”, a dit Donald Trump dans le texte de la décision, qui affirme vouloir ainsi “protéger les Etats-Unis face aux terroristes étrangers”.L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très restrictive, motive l’inscription des pays concernés sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces pour assurer un contrôle des voyageurs et la tendance des ressortissants de certains à rester aux Etats-Unis après l’expiration de leurs visas.- “Discriminatoire et raciste” -Donald Trump cite notamment l’attentat commis le 1er juin dans le Colorado (ouest) par un Egyptien dont le visa avait expiré pour illustrer “les dangers extrêmes que représente l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés”, dans une vidéo sur X. L’attentat visant les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens à Gaza a fait 12 blessés.”Nous ne permettrons pas que ce qui est arrivé en Europe se produise en Amérique”, a-t-il ajouté en référence aux attentats, parfois jihadistes, perpétrés par des ressortissants étrangers.Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a exprimé ses “inquiétudes au regard du droit international” en raison de la “portée très large et générale” de cette interdiction.Amnesty International a dénoncé un décret “discriminatoire, raciste et absolument cruel”.L’Union africaine (UA) s’est dite “préoccupée par l’impact négatif potentiel de telles mesures”, y compris sur “les relations diplomatiques” avec les pays concernés.L’un d’entre eux, le Tchad a annoncé “suspendre l’octroi des visas aux citoyens des États-Unis d’Amérique” à titre de mesure de rétorsion. “Le Tchad n’a ni des avions à offrir, ni des milliards de dollars à donner mais le Tchad a sa dignité et sa fierté”, a assuré le président Mahamat Idriss Déby Itno sur Facebook.- “Pas de vie” -Au Yémen, ni le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite et ses alliés, ni les rebelles Houthis n’ont réagi dans l’immédiat, mais des habitants ont exprimé leur désarroi.”Mon père et deux de mes frères sont en Amérique”, a expliqué à l’AFP à Sanaa Assil Farès, 29 ans, qui a entrepris les démarches pour les rejoindre. “La décision de Trump bloque tout et je suis maintenant coincé au Yémen, sans travail ni sans rien, mais si Dieu le veut, Trump reviendra sur sa décision”.La situation était similaire en Somalie, où des habitants de la capitale, Mogadiscio, ont dit craindre l’expulsion de leurs compatriotes des Etats-Unis.”Cette démarche est une humiliation contre nous, en tant que Somaliens”, a réagi Ahmed Osoble Mohamud.Le Venezuela a de son côté averti ses ressortissants que voyager aux Etats-Unis représentait désormais un “grand risque”.Jamal Abdi, président du National Iranian American Council, a estimé que “le retour de l’interdiction ne va pas renforcer la sécurité de l’Amérique mais va faire souffrir de nombreux Américains, dont ceux de la communauté américano-iranienne”.La Birmanie n’a pas encore réagi, mais à Rangoun une étudiante de 24 ans, qui venait d’obtenir une approbation de son visa pour un cursus au Bard College de New York, a décrit une “situation terrible pour beaucoup de jeunes Birmans”.”Nous n’avons pas de vie ici, et les gens veulent s’échapper vers un pays où on peut respirer, où on peut faire des études”, a-t-elle dit.Des exceptions sont néanmoins prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux Etats-Unis “sert l’intérêt national”.Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.burs-sst/vla

Trump ferme les Etats-Unis aux ressortissants de 12 pays

Les Etats-Unis interdiront à partir de lundi l’entrée aux ressortissants de 12 pays afin de “protéger” leur territoire, et imposeront des restrictions à sept autres Etats, a annoncé Donald Trump, rappelant le “Muslim ban” de son premier mandat.La décision vise l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Equatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, selon la Maison Blanche.Le président américain a comparé cette décision annoncée mercredi aux “restrictions efficaces” qu’il avait imposées aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, qualifiées par ses détracteurs de “Muslim ban” au début de son précédent mandat, en 2017.Quatre pays figurent d’ailleurs sur les deux listes : l’Iran, la Libye, le Soudan et le Yémen.Les ressortissants de sept autres pays sont frappés par des restrictions dans la délivrance de visas : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.”En tant que président, je dois agir pour protéger la sécurité nationale et l’intérêt national des Etats-Unis et de leur population”, a dit Donald Trump dans le texte de la décision, qui affirme vouloir ainsi “protéger les Etats-Unis face aux terroristes étrangers”.L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très restrictive, motive l’inscription des pays concernés sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces pour assurer un contrôle des voyageurs et la tendance des ressortissants de certains à rester aux Etats-Unis après l’expiration de leurs visas.- “Discriminatoire et raciste” -Donald Trump cite notamment l’attentat commis le 1er juin dans le Colorado (ouest) par un Egyptien dont le visa avait expiré pour illustrer “les dangers extrêmes que représente l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés”, dans une vidéo sur X. L’attentat visant les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens à Gaza a fait 12 blessés.”Nous ne permettrons pas que ce qui est arrivé en Europe se produise en Amérique”, a-t-il ajouté en référence aux attentats, parfois jihadistes, perpétrés par des ressortissants étrangers.Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a exprimé ses “inquiétudes au regard du droit international” en raison de la “portée très large et générale” de cette interdiction.Amnesty International a dénoncé un décret “discriminatoire, raciste et absolument cruel”.L’Union africaine (UA) s’est dite “préoccupée par l’impact négatif potentiel de telles mesures”, y compris sur “les relations diplomatiques” avec les pays concernés.L’un d’entre eux, le Tchad a annoncé “suspendre l’octroi des visas aux citoyens des États-Unis d’Amérique” à titre de mesure de rétorsion. “Le Tchad n’a ni des avions à offrir, ni des milliards de dollars à donner mais le Tchad a sa dignité et sa fierté”, a assuré le président Mahamat Idriss Déby Itno sur Facebook.- “Pas de vie” -Au Yémen, ni le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite et ses alliés, ni les rebelles Houthis n’ont réagi dans l’immédiat, mais des habitants ont exprimé leur désarroi.”Mon père et deux de mes frères sont en Amérique”, a expliqué à l’AFP à Sanaa Assil Farès, 29 ans, qui a entrepris les démarches pour les rejoindre. “La décision de Trump bloque tout et je suis maintenant coincé au Yémen, sans travail ni sans rien, mais si Dieu le veut, Trump reviendra sur sa décision”.La situation était similaire en Somalie, où des habitants de la capitale, Mogadiscio, ont dit craindre l’expulsion de leurs compatriotes des Etats-Unis.”Cette démarche est une humiliation contre nous, en tant que Somaliens”, a réagi Ahmed Osoble Mohamud.Le Venezuela a de son côté averti ses ressortissants que voyager aux Etats-Unis représentait désormais un “grand risque”.Jamal Abdi, président du National Iranian American Council, a estimé que “le retour de l’interdiction ne va pas renforcer la sécurité de l’Amérique mais va faire souffrir de nombreux Américains, dont ceux de la communauté américano-iranienne”.La Birmanie n’a pas encore réagi, mais à Rangoun une étudiante de 24 ans, qui venait d’obtenir une approbation de son visa pour un cursus au Bard College de New York, a décrit une “situation terrible pour beaucoup de jeunes Birmans”.”Nous n’avons pas de vie ici, et les gens veulent s’échapper vers un pays où on peut respirer, où on peut faire des études”, a-t-elle dit.Des exceptions sont néanmoins prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux Etats-Unis “sert l’intérêt national”.Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.burs-sst/vla

Trump, Xi hold long-awaited phone call on trade war

US President Donald Trump and Chinese leader Xi Jinping spoke Thursday, with both sides agreeing to talks to prevent an all-out trade war over tariffs and global rare earth supplies.Trump said the call reached a “very positive conclusion” and that they agreed to meet in person — but Beijing issued a more muted readout saying that Xi spoke of a need to “correct the course” of ties.The call — the first to be publicly announced since Trump returned to power in January — comes after Beijing and Washington accused each other of jeopardizing a trade war truce agreed last month in Geneva.Trump said a high-level US trade team including his treasury secretary, commerce secretary and US trade representative would meet Chinese officials soon.”The call lasted approximately one and a half hours, and resulted in a very positive conclusion for both Countries,” Trump said on Truth Social.”President Xi graciously invited the First Lady and me to visit China, and I reciprocated. As Presidents of two Great Nations, this is something that we both look forward to doing,” he added.Trump said they would announce the time and place later.But the leaders did not discuss Russia’s invasion of Ukraine, Trump said, despite long-standing US hopes that Beijing could exert influence over Moscow to end the war.”The conversation was focused almost entirely on TRADE,” said Trump, adding that they hoped to have resolved issues over crucial rare earth minerals used in tech products.Relations between superpower rivals Beijing and Washington have been fraught since April, when Trump introduced sweeping worldwide tariffs that targeted China most heavily.At one point the United States hit China with additional levies of 145 percent on its goods as both sides engaged in tit-for-tat escalation. China’s countermeasures on US goods reached 125 percent.Trump had described Xi as recently as Wednesday as “extremely hard to make a deal with.” Chinese state media said Trump had requested the call. There was no immediate confirmation from the White House.- ‘Correcting the course’ -In its more restrained readout, Beijing said that relations needed more work.”Correcting the course of the big ship of Sino-US relations requires us to steer well and set the direction, especially to eliminate all kinds of interference and even destruction, which is particularly important,” Xi told Trump, according to state news agency Xinhua. The agency reported that the pair discussed the self-ruled democratic island of Taiwan, which China claims as part of its territory and has threatened to seize by force. Xi warned his US counterpart that Washington should handle the issue “with caution” to avoid Taiwanese separatists “dragging China and the United States into the danger of conflict,” Xinhua said. But Xi also extended Trump a welcome to return to China, according to the agency, following an earlier trip during his first term in 2017.Until Thursday, the two leaders had not had any confirmed contact since the Republican returned to power in January, despite frequent claims by the US president that such a call was imminent. Beijing and Washington agreed in Geneva last month to slash their staggeringly high tariffs for 90 days, but the two sides have since traded blame for derailing the deal.Trump argued last week that China had “totally violated” the terms, without providing further details.China’s commerce ministry hit back by saying the Trump administration had introduced “discriminatory restrictive measures,” including revoking some Chinese student visas in the United States.Trump has separately ramped up tensions with other trade partners, including the European Union, by vowing to double global tariffs on steel and aluminum to 50 percent from Wednesday.

Lawyers for Sean Combs aim to discredit witness alleging balcony dangle

Sean “Diddy” Combs’s legal team sought to cast doubt Thursday on a witness who claimed the hip-hop mogul dangled her off a balcony before throwing her onto furniture.Bryana Bongolan testified in the music icon’s ongoing federal criminal trial in New York that she was staying over with her friend Casandra “Cassie” Ventura — Combs’s ex and a key trial witness — when the alleged assault happened.Bongolan, a designer, said Combs repeatedly shouted with expletives that “you know what you did” — and she said she repeatedly told him she did not.Defense attorney Nicole Westmoreland probed inconsistencies between civil lawsuits, pre-trial interviews with the government and Bongolan’s testimony this week — a common tactic defense teams deploy when trying to portray witnesses as unreliable.Westmoreland even suggested Combs could have been on tour on the East Coast when Bongolan had said the balcony incident took place.”You came in here and you lied to the ladies and gentleman of the jury, isn’t that true?” Westmoreland asked.”I can”t agree with you,” Bongolan retorted.The prosecution asked Bongolan if she had an exact memory of when the event took place, to which she replied that she did not.But she said that “I have no doubt” when asked if she was certain Combs had dangled her off a balcony.Bongolan told prosecutors she did not go to the police out of fear: “I was just scared of Puff,” she told the court, using another nickname for Combs.The defense team for the musician, who faces racketeering and sex trafficking charges, has sought to cast Bongolan as a drug abuser.- ‘Seek justice’ -Bongolan is among dozens of people who have filed civil suits against Combs in recent years, legal action she told jurors Wednesday she took “because I wanted to seek justice for what happened to me on the balcony.”Bongolan, who remains friends with Ventura, said the incident left her with post-traumatic stress, including recurring nightmares and paranoia. “Sometimes I scream in my sleep,” she told jurors, testifying under an immunity order that protects her from prosecution for anything she discloses in her testimony.Ventura alleged that she suffered harrowing abuse under Combs, her former on-and-off partner of more than a decade, opening the floodgates against the one-time music powerhouse when she first filed suit against him in November 2023.That suit was settled out of court in less than 24 hours.Combs, 55, faces upwards of life in prison if convicted of crimes of sex trafficking and racketeering.On Tuesday, a hotel security guard said he received $100,000 in a brown paper bag from Combs in exchange for now-infamous surveillance footage that showed the artist-entrepreneur violently kicking and dragging Ventura in a hotel.The prosecution is next expected to call Jane, a woman who will speak under a pseudonym in relation to one of the sex trafficking charges against Combs.Combs, 55, faces upwards of life in prison if convicted of crimes of sex trafficking and racketeering. Prosecutors say he ran a criminal enterprise of high-ranking employees and bodyguards who enforced his power with illicit acts including kidnapping, bribery and arson. 

A Fos-sur-Mer, les dockers CGT bloquent trois conteneurs de composants militaires en partance pour Israël

Après avoir refusé mercredi de charger sur un navire à destination d’Israël un conteneur rempli de composants militaires, les dockers CGT du port de Marseille-Fos en ont bloqué deux autres jeudi, destinés au même navire, expliquant ne pas vouloir “être complices de massacres”.”Aujourd’hui (…), c’est avec écoeurement que nous avons découvert deux autres conteneurs qui devaient embarquer sur le Contship Era. Il s’agit, d’après nos informations, de tubes de canons fabriqués par la société Aubert et Duval à Firminy” (Loire), a alerté jeudi le syndicat CGT des dockers et personnels portuaires du Golfe de Fos (Bouches-du-Rhône) dans un communiqué.Mercredi, les dockers de Marseille-Fos avaient déjà refusé de charger à bord de ce même navire, en partance pour Haïfa en Israël, des pièces pour fusils mitrailleurs fabriquées par l’entreprise marseillaise Eurolinks, afin de ne pas “participer au génocide en cours orchestré par le gouvernement israélien”. “Le port de Fos (…) ne doit pas servir à expédier des munitions ou des armes pour n’importe quelle guerre que ce soit. Les travailleurs du port de Fos ne veulent pas être complices de massacres, de pertes de vies humaines”, écrit le syndicat ce jeudi.Une action à laquelle la Fédération CGT des services publics a apporté son “total soutien”, annonçant que “les dockers italiens du port de Gênes ont décidé de prendre le relais des dockers français”.Sur sa page Facebook, un groupe de dockers génois, “convaincus que la lutte contre le trafic d’armes dans les ports passe par l’action”, a en effet annoncé qu’il bloquerait l’activité du port italien vendredi à 15h00.A Marseille jeudi soir, une manifestation en soutien des dockers a réuni une centaine de personnes. Selon la CGT, le conteneur bloqué mercredi contenait 19 palettes de maillons, ces petites pièces métalliques permettant aux fusils mitrailleurs de tirer en rafale. L’exportation de ces maillons avait été évoquée dès mars 2024 par Disclose et Marsactu, selon qui ils seraient “susceptibles d’être utilisés contre des civils dans la bande de Gaza”.- Des armes réexportées ? -Réagissant à ces affirmations, le ministre français des Armées Sébastien Lecornu avait affirmé à l’époque que ces pièces pouvaient seulement être “réexportées” par Israël. Le ministère des Armées a confirmé jeudi que leur licence prévoit effectivement qu’elles soient réexportées en totalité vers la France et d’autres pays partenaires.Pour les tubes de canons de la société Aubert et Duval, il s’agit, selon une source proche du dossier, “d’une licence de réexportation vers des pays européens”.”Aubert & Duval vend des tubes en acier à Elbit Systems qui les transforme. La licence d’exportation de matériel de guerre accordée par l’Etat français à Aubert & Duval prévoit explicitement que le produit final (…) soit réexporté à des forces armées qui ne sont pas celles d’Israël. Aubert & Duval ne vend donc aucun matériel militaire destiné aux forces armées israéliennes”, a réagi l’entreprise auprès de l’AFP.Contacté par l’AFP, Eurolinks n’a pas donné suite.Soutenant le mouvement des dockers marseillais, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé jeudi le gouvernement à “bloquer immédiatement toute livraison d’armes en direction de l’Etat d’Israël”.”Si la France continue à autoriser la livraison de matériel de guerre à Israël, elle alimente ce génocide”, a également réagi dans un communiqué Anne Savinel-Barras, présidente d’Amnesty International France.Le blocage du premier conteneur mercredi avait été salué par plusieurs responsables politiques de gauche, notamment le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, pour qui “l’humanisme n’est pas à vendre”, ou encore le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a réclamé un “embargo maintenant sur les armes du génocide”.Après l’attaque contre Israël menée par le mouvement islamiste armé du Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles, l’armée israélienne a mené en représailles une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza.Celle-ci a fait plus de 54.607 morts, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.jra-eg-ar-mra/ol/sp

A Fos-sur-Mer, les dockers CGT bloquent trois conteneurs de composants militaires en partance pour Israël

Après avoir refusé mercredi de charger sur un navire à destination d’Israël un conteneur rempli de composants militaires, les dockers CGT du port de Marseille-Fos en ont bloqué deux autres jeudi, destinés au même navire, expliquant ne pas vouloir “être complices de massacres”.”Aujourd’hui (…), c’est avec écoeurement que nous avons découvert deux autres conteneurs qui devaient embarquer sur le Contship Era. Il s’agit, d’après nos informations, de tubes de canons fabriqués par la société Aubert et Duval à Firminy” (Loire), a alerté jeudi le syndicat CGT des dockers et personnels portuaires du Golfe de Fos (Bouches-du-Rhône) dans un communiqué.Mercredi, les dockers de Marseille-Fos avaient déjà refusé de charger à bord de ce même navire, en partance pour Haïfa en Israël, des pièces pour fusils mitrailleurs fabriquées par l’entreprise marseillaise Eurolinks, afin de ne pas “participer au génocide en cours orchestré par le gouvernement israélien”. “Le port de Fos (…) ne doit pas servir à expédier des munitions ou des armes pour n’importe quelle guerre que ce soit. Les travailleurs du port de Fos ne veulent pas être complices de massacres, de pertes de vies humaines”, écrit le syndicat ce jeudi.Une action à laquelle la Fédération CGT des services publics a apporté son “total soutien”, annonçant que “les dockers italiens du port de Gênes ont décidé de prendre le relais des dockers français”.Sur sa page Facebook, un groupe de dockers génois, “convaincus que la lutte contre le trafic d’armes dans les ports passe par l’action”, a en effet annoncé qu’il bloquerait l’activité du port italien vendredi à 15h00.A Marseille jeudi soir, une manifestation en soutien des dockers a réuni une centaine de personnes. Selon la CGT, le conteneur bloqué mercredi contenait 19 palettes de maillons, ces petites pièces métalliques permettant aux fusils mitrailleurs de tirer en rafale. L’exportation de ces maillons avait été évoquée dès mars 2024 par Disclose et Marsactu, selon qui ils seraient “susceptibles d’être utilisés contre des civils dans la bande de Gaza”.- Des armes réexportées ? -Réagissant à ces affirmations, le ministre français des Armées Sébastien Lecornu avait affirmé à l’époque que ces pièces pouvaient seulement être “réexportées” par Israël. Le ministère des Armées a confirmé jeudi que leur licence prévoit effectivement qu’elles soient réexportées en totalité vers la France et d’autres pays partenaires.Pour les tubes de canons de la société Aubert et Duval, il s’agit, selon une source proche du dossier, “d’une licence de réexportation vers des pays européens”.”Aubert & Duval vend des tubes en acier à Elbit Systems qui les transforme. La licence d’exportation de matériel de guerre accordée par l’Etat français à Aubert & Duval prévoit explicitement que le produit final (…) soit réexporté à des forces armées qui ne sont pas celles d’Israël. Aubert & Duval ne vend donc aucun matériel militaire destiné aux forces armées israéliennes”, a réagi l’entreprise auprès de l’AFP.Contacté par l’AFP, Eurolinks n’a pas donné suite.Soutenant le mouvement des dockers marseillais, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé jeudi le gouvernement à “bloquer immédiatement toute livraison d’armes en direction de l’Etat d’Israël”.”Si la France continue à autoriser la livraison de matériel de guerre à Israël, elle alimente ce génocide”, a également réagi dans un communiqué Anne Savinel-Barras, présidente d’Amnesty International France.Le blocage du premier conteneur mercredi avait été salué par plusieurs responsables politiques de gauche, notamment le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, pour qui “l’humanisme n’est pas à vendre”, ou encore le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a réclamé un “embargo maintenant sur les armes du génocide”.Après l’attaque contre Israël menée par le mouvement islamiste armé du Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles, l’armée israélienne a mené en représailles une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza.Celle-ci a fait plus de 54.607 morts, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.jra-eg-ar-mra/ol/sp

Gaza rescuers say 37 killed in Israel attacks, as aid group reopens centres

Gaza’s civil defence agency said Israeli attacks killed at least 37 people on Thursday, as a US-backed aid group reported it had resumed operations after a one-day hiatus.The Israeli military has recently stepped up its campaign in Gaza in what it says is a renewed push to defeat Hamas, whose October 2023 attack sparked the war.But Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva rejected the term “war” to describe the conflict in the devastated Palestinian territory, accusing Israel instead of carrying out “premeditated genocide”.Gaza civil defence official Mohammed al-Mughayyir said that “37 people have been martyred in Israeli strikes on the Gaza Strip”, reporting attacks up and down the length of the territory.The Israeli military did not immediately respond to an AFP request for comment.Calls have mounted for a negotiated ceasefire between Israel and Hamas, but indirect talks between the parties have failed to yield a breakthrough since the collapse of the last brief truce in March.”What is happening in Gaza is not a war. It’s a genocide being carried out by a highly prepared army against women and children,” said Brazil’s Lula, who has previously used the legal term to describe the conflict.”It’s no longer possible to accept,” he added.French President Emmanuel Macron, who has declined to use the term himself, vowed at a joint appearance with Lula to “ramp up pressure in coordination with the Americans to obtain a ceasefire”.France is due later this month to co-host with Saudi Arabia a United Nations conference in New York on a two-state solution to the conflict between Israel and the Palestinians.- Aid sites reopen -Israel has also faced mounting international pressure to allow more aid into Gaza, after it imposed a more than two-month blockade that led to widespread shortages of food and other essentials.It recently eased the blockade and has worked with the newly formed, US-backed Gaza Humanitarian Foundation to implement a new aid distribution mechanism via a handful of centres in south and central Gaza.But since its inception, GHF has been a magnet for criticism from the UN and other members of the aid world — which only intensified following a recent string of deadly incidents near its facilities.The United Nations and other aid groups have declined to work with GHF, citing concerns it serves Israeli military goals.Reports from Gaza that dozens were killed over the course of three days as they attempted to reach the group’s aid sites drew sharp condemnation.GHF shut down its distribution centres on Wednesday for what it called “reorganisation” to improve its work, but said it had reopened two of them on Thursday.”GHF can confirm that we were open for distribution today,” it said in an email to AFP, adding it had delivered 1.4 million meals at two sites on Thursday and more than 8.4 million since opening a little over a week ago.Gaza rescuers and eyewitnesses implicated Israeli troops in the instances of deadly gunfire near a GHF centre in Rafah.Israel’s military has maintained it does not prevent Gazans from collecting aid, but army spokesperson Effie Defrin said after one such incident on Tuesday that soldiers had fired towards suspects who “were approaching in a way that endangered” the troops.He added that the incident was under investigation.- Hostage bodies recovered -During their October 2023 attack, militants abducted 251 hostages, 55 of whom remain in Gaza, including 32 the Israeli military says are dead.On Thursday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said the remains of two Israeli-Americans killed on October 7 had been recovered in Gaza and returned to Israel.”In a special operation by the Shin Bet (security agency) and the (military) in the Gaza Strip, the bodies of two of our hostages held by the murderous terrorist organisation Hamas were returned to Israel: Judy Weinstein Haggai and Gad Haggai from Kibbutz Nir Oz, may their memory be blessed,” Netanyahu said in a statement.US Secretary of State Marco Rubio said their return was “a stark reminder of the enduring cruelty” faced by the families of hostages still in Gaza.Hamas’s unprecedented attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.According to the health ministry in Hamas-run Gaza, at least 4,335 people have been killed since Israel resumed its offensive on March 18, taking the war’s overall toll to 54,607, mostly civilians.