Ukraine : Zelensky propose une trêve dans les airs et en mer et veut “arranger les choses” avec Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une “paix durable” sous “le leadership” de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant “arranger les choses” avec lui.Au lendemain de l’annonce de la suspension de son aide militaire par Washington, le chef de l’Etat ukrainien a dit attendre des “informations officielles” à ce sujet.”J’ai demandé au ministère ukrainien de la Défense, aux chefs de nos renseignements et aux diplomates de contacter leurs homologues aux Etats-Unis et d’obtenir des informations officielles (…) L’Ukraine et l’Amérique méritent un dialogue respectueux et une position claire de chacune”, a-t-il affirmé dans son allocution quotidienne.Vendredi, “notre rencontre à Washington, à la Maison Blanche, ne s’est pas déroulée comme prévu. Il est regrettable que cela se soit passé ainsi. Il est temps d’arranger les choses”, a affirmé sur le réseau social X M. Zelensky, disant souhaiter que “la coopération et la communication” soient “constructives à l’avenir”. “Mon équipe et moi-même sommes prêts à travailler sous le leadership du président Trump pour obtenir une paix durable”, a assuré le chef de l’Etat ukrainien, au lendemain de l’annonce du gel de l’aide militaire américaine.A Paris, le président Emmanuel Macron a salué cette volonté de Kiev de “réengager le dialogue avec les États-Unis d’Amérique”. Pour le président Zelensky, “les premières étapes pour mettre fin à la guerre pourraient être la libération des prisonniers et une trêve dans les airs – interdiction des missiles, des drones de longue portée, des bombes sur les infrastructures” civiles, notamment énergétiques, ainsi qu'”une trêve en mer immédiate, si la Russie fait de même”. L’Ukraine est “reconnaissante” aux Etats-Unis de leur aide militaire, a encore déclaré M. Zelensky, semblant répondre aux critiques de Donald Trump qui lui a reproché de s’être montré irrespectueux et de manquer de gratitude envers son pays pendant leur joute verbale dans le Bureau ovale.- Aide militaire allemande -“Nous discutons des options avec nos partenaires européens”, a à cet égard insisté un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, tandis que l’UE a dévoilé le même jour un plan “pour réarmer l’Europe” qui va permettre de fournir une aide militaire “immédiate” à l’Ukraine. “L’avenir d’une Ukraine libre et souveraine, d’une Europe en sécurité et prospère est en jeu”, a expliqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une lettre adressée aux dirigeants des 27.Elle y présente un projet en cinq volets de 800 milliards d’euros destiné à renforcer la défense du continent qui sera examiné au cours d’un sommet européen jeudi à Bruxelles. A Berlin, le futur chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé que son pays allait débloquer trois milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire pour l’armée ukrainienne. La situation est “très grave” et “nous devons être à la hauteur”, a pour sa part estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk, Varsovie regrettant que les Américains aient pris “sans aucune information ni consultation” de leurs alliés une décision d'”une grande importance politique”. A Londres, le chef du gouvernement britannique Keir Starmer affiche une volonté de dialogue avec son “allié le plus ancien et le plus puissant, les États-Unis”, outre ses “partenaires européens” et Kiev. Selon lui, “personne ne veut davantage la paix que l’Ukraine”.- Trains “stoppés” -“Nous faisons une pause et réexaminons notre aide pour nous assurer qu’elle contribue à la recherche d’une solution” au conflit entre l’Ukraine et la Russie, avait déclaré la veille un responsable de la Maison Blanche sous le couvert de l’anonymat.Il s’agit essentiellement de l’assistance militaire déjà approuvée sous la présidence de Joe Biden et très largement soldée mais dont il reste encore du matériel à livrer.La mesure prise par les Etats-Unis se fait d’ailleurs déjà ressentir dans le principal centre en Pologne de soutien logistique à l’Ukraine, celui de Jesionka, a informé mardi le chef du gouvernement polonais.Les livraisons de l’aide américaine “sont en train de cesser, puisque des trains entiers qui étaient chargés à destination de l’Ukraine sont stoppés et interdits de se rendre à leur objectif”, a confirmé à Paris le Pemier ministre français François Bayrou.- “Un coup de poignard” -Indignée comme nombre de ses compatriotes, Sofia, une Ukrainienne de 33 ans interrogée par l’AFP sur la principale artère de Kiev, ne mâche pas ses mots, parlant d'”un coup de poignard dans le dos” asséné par les responsables américains.”La Russie n’est pas parvenue à s’emparer de Kiev mais elle a rapidement pris Washington”, renchérit Bojena Antoniak, rédactrice dans une maison d’édition ukrainienne.Donald Trump ne décolère pas contre Volodymyr Zelensky depuis leur rencontre vendredi dans le Bureau ovale qui a tourné à l’affrontement verbal. Il a accentué lundi ses menaces contre celui qu’il soupçonne de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie.Mais le président américain a aussi jugé que l’accord sur l’accès aux minerais ukrainiens, que M. Zelensky était censé signer à Washington vendredi dernier, pouvait encore être conclu.

Ukraine : Zelensky propose une trêve dans les airs et en mer et veut “arranger les choses” avec Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une “paix durable” sous “le leadership” de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant “arranger les choses” avec lui.Au lendemain de l’annonce de la suspension de son aide militaire par Washington, le chef de l’Etat ukrainien a dit attendre des “informations officielles” à ce sujet.”J’ai demandé au ministère ukrainien de la Défense, aux chefs de nos renseignements et aux diplomates de contacter leurs homologues aux Etats-Unis et d’obtenir des informations officielles (…) L’Ukraine et l’Amérique méritent un dialogue respectueux et une position claire de chacune”, a-t-il affirmé dans son allocution quotidienne.Vendredi, “notre rencontre à Washington, à la Maison Blanche, ne s’est pas déroulée comme prévu. Il est regrettable que cela se soit passé ainsi. Il est temps d’arranger les choses”, a affirmé sur le réseau social X M. Zelensky, disant souhaiter que “la coopération et la communication” soient “constructives à l’avenir”. “Mon équipe et moi-même sommes prêts à travailler sous le leadership du président Trump pour obtenir une paix durable”, a assuré le chef de l’Etat ukrainien, au lendemain de l’annonce du gel de l’aide militaire américaine.A Paris, le président Emmanuel Macron a salué cette volonté de Kiev de “réengager le dialogue avec les États-Unis d’Amérique”. Pour le président Zelensky, “les premières étapes pour mettre fin à la guerre pourraient être la libération des prisonniers et une trêve dans les airs – interdiction des missiles, des drones de longue portée, des bombes sur les infrastructures” civiles, notamment énergétiques, ainsi qu'”une trêve en mer immédiate, si la Russie fait de même”. L’Ukraine est “reconnaissante” aux Etats-Unis de leur aide militaire, a encore déclaré M. Zelensky, semblant répondre aux critiques de Donald Trump qui lui a reproché de s’être montré irrespectueux et de manquer de gratitude envers son pays pendant leur joute verbale dans le Bureau ovale.- Aide militaire allemande -“Nous discutons des options avec nos partenaires européens”, a à cet égard insisté un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, tandis que l’UE a dévoilé le même jour un plan “pour réarmer l’Europe” qui va permettre de fournir une aide militaire “immédiate” à l’Ukraine. “L’avenir d’une Ukraine libre et souveraine, d’une Europe en sécurité et prospère est en jeu”, a expliqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une lettre adressée aux dirigeants des 27.Elle y présente un projet en cinq volets de 800 milliards d’euros destiné à renforcer la défense du continent qui sera examiné au cours d’un sommet européen jeudi à Bruxelles. A Berlin, le futur chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé que son pays allait débloquer trois milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire pour l’armée ukrainienne. La situation est “très grave” et “nous devons être à la hauteur”, a pour sa part estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk, Varsovie regrettant que les Américains aient pris “sans aucune information ni consultation” de leurs alliés une décision d'”une grande importance politique”. A Londres, le chef du gouvernement britannique Keir Starmer affiche une volonté de dialogue avec son “allié le plus ancien et le plus puissant, les États-Unis”, outre ses “partenaires européens” et Kiev. Selon lui, “personne ne veut davantage la paix que l’Ukraine”.- Trains “stoppés” -“Nous faisons une pause et réexaminons notre aide pour nous assurer qu’elle contribue à la recherche d’une solution” au conflit entre l’Ukraine et la Russie, avait déclaré la veille un responsable de la Maison Blanche sous le couvert de l’anonymat.Il s’agit essentiellement de l’assistance militaire déjà approuvée sous la présidence de Joe Biden et très largement soldée mais dont il reste encore du matériel à livrer.La mesure prise par les Etats-Unis se fait d’ailleurs déjà ressentir dans le principal centre en Pologne de soutien logistique à l’Ukraine, celui de Jesionka, a informé mardi le chef du gouvernement polonais.Les livraisons de l’aide américaine “sont en train de cesser, puisque des trains entiers qui étaient chargés à destination de l’Ukraine sont stoppés et interdits de se rendre à leur objectif”, a confirmé à Paris le Pemier ministre français François Bayrou.- “Un coup de poignard” -Indignée comme nombre de ses compatriotes, Sofia, une Ukrainienne de 33 ans interrogée par l’AFP sur la principale artère de Kiev, ne mâche pas ses mots, parlant d'”un coup de poignard dans le dos” asséné par les responsables américains.”La Russie n’est pas parvenue à s’emparer de Kiev mais elle a rapidement pris Washington”, renchérit Bojena Antoniak, rédactrice dans une maison d’édition ukrainienne.Donald Trump ne décolère pas contre Volodymyr Zelensky depuis leur rencontre vendredi dans le Bureau ovale qui a tourné à l’affrontement verbal. Il a accentué lundi ses menaces contre celui qu’il soupçonne de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie.Mais le président américain a aussi jugé que l’accord sur l’accès aux minerais ukrainiens, que M. Zelensky était censé signer à Washington vendredi dernier, pouvait encore être conclu.

Competition drives down Nigeria petrol pricesTue, 04 Mar 2025 19:17:03 GMT

The retail price of petrol in Nigeria has dropped to 860 naira ($0.57) per litre, as a major local refinery drives down prices in a country long forced to import its gasoline.The 650,000 barrel-per-day capacity Dangote Refinery cut depot prices twice in February, helping knock down costs from a five-month high of 1,030 naira. The Nigerian …

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‘Stranded’ NASA astronaut backs Musk in rescue row

NASA astronaut Butch Wilmore, stranded on the International Space Station since June, said Tuesday he believes Elon Musk’s claim that the billionaire proposed an early rescue plan, but it was ultimately rejected by then-President Joe Biden.Wilmore and fellow astronaut Suni Williams were originally scheduled for an eight-day mission, but their return was complicated when the Boeing Starliner spacecraft they were testing was deemed unsafe for the journey home.Their prolonged stay has recently become a point of contention, with Musk and President Donald Trump accusing Biden’s administration of abandoning the pair to avoid making Musk look like a savior.”I can only say that Mr. Musk, what he says is absolutely factual,” said Wilmore, a former Navy test pilot. He admitted he wasn’t privy to the ins and outs of the drama, but added, “I believe him. I don’t know all those details.”Musk recently clashed online with Danish astronaut Andreas Mogensen, who accused him of lying in a Fox News interview when he claimed the astronauts were abandoned for “political reasons.”Mogensen pointed out that, since the Boeing Starliner was deemed unsafe for return with people aboard, NASA had planned for months to bring Wilmore and Williams back on the SpaceX Crew-9 mission, which arrived at the ISS in September with two spare seats.No alternative plan has been publicly discussed, and Crew-9’s return has been delayed by SpaceX itself due to setbacks in preparing the Dragon spacecraft for Crew-10, now scheduled for launch on March 12.Interrupting the standard crew rotation would also be a deviation from protocol, and extended astronaut stays are not unprecedented. In 2023, Frank Rubio became the first NASA astronaut to spend over a year in space after a meteoroid damaged the Russian Soyuz spacecraft he rode up on.Similarly, after the Columbia disaster in 2003, when a shuttle disintegrated during re-entry, NASA suspended flights for two years, forcing astronauts to rely on Soyuz and extend their missions.Musk’s response to Mogensen included a slur for people with intellectual disabilities, sparking backlash from the space community. Former NASA astronauts Scott and Mark Kelly defended Mogensen and criticized the SpaceX founder.”Obviously, we’ve heard some of these different things that have been said,” Wilmore commented. “We have the utmost respect for Mr. Musk, and obviously respect and admiration for our president of the United States, Donald Trump. We appreciate them… and we’re thankful that they are in the positions they’re in.”Wilmore’s remarks come just days after acting NASA administrator Janet Petro raised eyebrows by stating the agency aimed to put “America first,” echoing Trump’s political slogan.”We’re going to be putting America first, we’re making America proud, we’re doing this for the US citizens,” she said before a private Moon lander touched down on Sunday — a notable shift from NASA’s longstanding stance that its space achievements were “for all mankind.”

Tesla shares fall on weak China auto sales

Shares of Tesla tumbled Tuesday following data showing a big drop in auto sales in China, adding to recent losses amid backlash to CEO Elon Musk’s alliance with US President Donald Trump.The electric auto maker sold 30,688 vehicles in China in February, down 49 percent from the year-ago period, according to data from the China Passenger Car Association.Near 1840 GMT, Tesla shares were down 4.4 percent.Tesla has lost more than one third of its market value since mid-December as Musk has deepened his association with the polarizing US leader.Musk, who is the driving force behind the so-called Department of Government Efficiency, which is seeking to slash through the US budget, reportedly will attend Trump’s address before Congress Tuesday night.Musk has been excoriated among congressional Democrats for his role in cutting government jobs. He has also been criticized for endorsing far-right political figures in Germany and for making a hand gesture at Trump’s inauguration that resembled a Nazi salute.

Tesla shares fall on weak China auto sales

Shares of Tesla tumbled Tuesday following data showing a big drop in auto sales in China, adding to recent losses amid backlash to CEO Elon Musk’s alliance with US President Donald Trump.The electric auto maker sold 30,688 vehicles in China in February, down 49 percent from the year-ago period, according to data from the China Passenger Car Association.Near 1840 GMT, Tesla shares were down 4.4 percent.Tesla has lost more than one third of its market value since mid-December as Musk has deepened his association with the polarizing US leader.Musk, who is the driving force behind the so-called Department of Government Efficiency, which is seeking to slash through the US budget, reportedly will attend Trump’s address before Congress Tuesday night.Musk has been excoriated among congressional Democrats for his role in cutting government jobs. He has also been criticized for endorsing far-right political figures in Germany and for making a hand gesture at Trump’s inauguration that resembled a Nazi salute.

US Supreme Court looks set to shoot down Mexico suit against gunmakers

The US Supreme Court appeared poised on Tuesday to toss out a $10 billion lawsuit filed by Mexico accusing American gun manufacturers of fueling drug trafficking and violence.Smith & Wesson and US gun distributor Interstate Arms are seeking dismissal of the Mexican government’s suit, which has been winding its way through US courts since 2021.Mexico, which is under mounting pressure from US President Donald Trump to curb drug trafficking, accuses the firearms makers of “aiding and abetting” illegal gun sales because they allegedly know that some of their products are being unlawfully sold to the drug cartels.A federal judge tossed out the case in 2022 saying Mexico’s claims failed to overcome the extensive protections offered by the Protection of Lawful Commerce in Arms Act (PLCAA), which was passed by Congress in 2005 and shields US gunmakers from liability for criminals misusing their products.An appeals court revived the case citing an exception to the law, and Smith & Wesson and Interstate Arms sought relief from the Supreme Court. A majority of the justices on the conservative-dominated top US court appeared to side with the firearms companies during 90 minutes of oral arguments.Noel Francisco, representing Smith & Wesson and Interstate Arms, said gun companies cannot be held accountable for the misuse of their products.”If Mexico is right, then every law enforcement organization in America has missed the largest criminal conspiracy in history, operating right under their nose,” Francisco said.”And Budweiser is liable for every accident caused by underage drinkers since it knows that teenagers will buy beer, drive drunk and crash.”Justice Brett Kavanaugh, a conservative, appeared sympathetic to this argument, questioning what consequences an expanded theory of aiding and abetting liability would have for the American economy.”That’s a real concern,” Kavanaugh said. “Lots of sellers and manufacturers of ordinary products know that they’re going to be misused by some subset of people.”Justice Samuel Alito, also a conservative, raised what he said was a “question that may be on the minds of ordinary Americans.””Mexico says that US gun manufacturers are contributing to illegal conduct in Mexico,” Alito said. “There are Americans who think that Mexican government officials are contributing to a lot of illegal conduct here.”- ‘Rogue dealers’ -Catherine Stetson, representing the Mexican government, was careful to steer the arguments away from any discussion of the Second Amendment to the US Constitution, which protects the rights of Americans to keep and bear arms.”Mexico is not trying to legislate gun use in the United States,” Stetson said.She said up to 600,000 US guns are illegally trafficked into Mexico every year and the “manufacturers know that they are selling a dangerous product to specific rogue dealers who are selling to straw purchasers for the cartels.”Some gun companies are even “designing certain guns to target the Mexican market,” she said, giving them Spanish names such as the Colt Super “El Jefe.”Francisco pushed back.”The notion that selling a Spanish-named firearm is what gives rise to joint purpose with cartels under the aiding and abetting statute is as wrong as it is offensive,” he said.The Mexican government maintains that 70-90 percent of the weapons recovered at crime scenes in Mexico have been trafficked from the United States.Mexico tightly controls firearms sales, making them practically impossible to obtain legally.Even so, drug-related violence has seen around 480,000 people killed in Mexico since the government deployed the army to combat trafficking in 2006, according to official figures.The case comes against a backdrop of rising US-Mexico trade tensions.Trump imposed 25 percent tariffs on imports from Mexico on Tuesday, citing a lack of progress in stemming the flow of drugs such as fentanyl into the United States.Mexican President Claudia Sheinbaum vowed to hit back with retaliatory duties.

La guerre commerciale initiée par Trump tourne à la passe d’armes avec le Canada

Donald Trump a menacé mardi de frapper encore plus fort les importations canadiennes après que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié de “stupide” son offensive sur les droits de douane, qui touche également les produits mexicains et chinois.Les nouvelles barrières douanières américaines qui viennent d’entrer en vigueur renchérissent fortement les prix des biens traversant les frontières, que ce soit des avocats, des t-shirts ou des voitures.Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%, par rapport à la taxation en vigueur avant le retour du républicain à la Maison Blanche.Le Canada a répliqué par la mise en place “immédiate” de droits de douane ciblés de 25% sur certains produits américains, notamment la viande, les oeufs, les fruits et le vin, dont la portée va s’élargir au cours du mois, a expliqué le Premier ministre canadien Justin Trudeau.Il a qualifié de “stupide” l’initiative américaine, affirmant qu’elle allait faire du mal aux deux économies, et au portefeuille des Américains en particulier.Dans la foulée, le président américain a affirmé sur son réseau Truth Social que quand Ottawa répliquera, “nos droits de douanes réciproques augmenteront immédiatement dans la même proportion”.Dans son message, Donald Trump s’est adressé au “gouverneur Trudeau”, comme si le Canada état un Etat américain, une ambition dont le président ne se cache pas.Lors de sa conférence de presse, Justin Trudeau a estimé que le but du dirigeant américain était de “faire chuter l’économie canadienne” pour ensuite “parler d’annexion” du pays.- Du poulet au soja -Pékin a aussi répliqué mardi, annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis et allant du poulet au soja.Cette riposte reste toutefois un cran en dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis.La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a promis quant à elle des représailles “douanières et non douanières”.Elle prévoit d’en préciser la teneur dimanche et de s’entretenir avant cela avec le président américain, “probablement jeudi”.Donald Trump -qui ne peut justifier l’imposition par décrets de nouveaux droits de douane que par une urgence liée à la sécurité nationale- reproche aux trois pays de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis.- “Bousiller l’économie” -L’escalade sur les droits de douane a fait chuter les marchés financiers d’un bout à l’autre de la planète.Ce niveau de taxation sur les importations américaines est “le plus élevé depuis la fin des années 1940” et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l’après-guerre”, a estimé Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.Trump est en train “de bousiller l’économie des autres”, se plaint Jessica Dame, une trentenaire résidant à Windsor, ville canadienne située à la frontière et où l’industrie automobile est reine.Robert Pikata, 60 ans et employé de cette ville, se dit “à la fois déçu et effrayé par l’inconnu” et se demande “comment ça va l’affecter”, lui et ses proches.Le locataire de la Maison Blanche n’a pour l’heure aucune intention d’en rester là, en dépit des craintes qui augmentent aux Etats-Unis concernant l’impact sur les entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.D’autres taxes sur les importations américaines sont dans les tuyaux, notamment sur l’acier et l’aluminium. Doivent ensuite venir l’automobile, les médicaments, les semi-conducteurs, les produits issus de l’exploitation forestière et de l’agriculture, plus largement tous les pays exportés par l’Union européenne…”Comme le président l’avait indiqué pendant la campagne, il y aura peut-être des variations de prix à court terme mais à long terme, ce sera complétement différent”, a déclaré mardi le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, sur la chaîne CNBC.”On aura la meilleure Amérique possible, un budget équilibré, les taux d’intérêt plongeront”, a-t-il assuré.

La guerre commerciale initiée par Trump tourne à la passe d’armes avec le Canada

Donald Trump a menacé mardi de frapper encore plus fort les importations canadiennes après que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié de “stupide” son offensive sur les droits de douane, qui touche également les produits mexicains et chinois.Les nouvelles barrières douanières américaines qui viennent d’entrer en vigueur renchérissent fortement les prix des biens traversant les frontières, que ce soit des avocats, des t-shirts ou des voitures.Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%, par rapport à la taxation en vigueur avant le retour du républicain à la Maison Blanche.Le Canada a répliqué par la mise en place “immédiate” de droits de douane ciblés de 25% sur certains produits américains, notamment la viande, les oeufs, les fruits et le vin, dont la portée va s’élargir au cours du mois, a expliqué le Premier ministre canadien Justin Trudeau.Il a qualifié de “stupide” l’initiative américaine, affirmant qu’elle allait faire du mal aux deux économies, et au portefeuille des Américains en particulier.Dans la foulée, le président américain a affirmé sur son réseau Truth Social que quand Ottawa répliquera, “nos droits de douanes réciproques augmenteront immédiatement dans la même proportion”.Dans son message, Donald Trump s’est adressé au “gouverneur Trudeau”, comme si le Canada état un Etat américain, une ambition dont le président ne se cache pas.Lors de sa conférence de presse, Justin Trudeau a estimé que le but du dirigeant américain était de “faire chuter l’économie canadienne” pour ensuite “parler d’annexion” du pays.- Du poulet au soja -Pékin a aussi répliqué mardi, annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis et allant du poulet au soja.Cette riposte reste toutefois un cran en dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis.La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a promis quant à elle des représailles “douanières et non douanières”.Elle prévoit d’en préciser la teneur dimanche et de s’entretenir avant cela avec le président américain, “probablement jeudi”.Donald Trump -qui ne peut justifier l’imposition par décrets de nouveaux droits de douane que par une urgence liée à la sécurité nationale- reproche aux trois pays de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis.- “Bousiller l’économie” -L’escalade sur les droits de douane a fait chuter les marchés financiers d’un bout à l’autre de la planète.Ce niveau de taxation sur les importations américaines est “le plus élevé depuis la fin des années 1940” et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l’après-guerre”, a estimé Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.Trump est en train “de bousiller l’économie des autres”, se plaint Jessica Dame, une trentenaire résidant à Windsor, ville canadienne située à la frontière et où l’industrie automobile est reine.Robert Pikata, 60 ans et employé de cette ville, se dit “à la fois déçu et effrayé par l’inconnu” et se demande “comment ça va l’affecter”, lui et ses proches.Le locataire de la Maison Blanche n’a pour l’heure aucune intention d’en rester là, en dépit des craintes qui augmentent aux Etats-Unis concernant l’impact sur les entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.D’autres taxes sur les importations américaines sont dans les tuyaux, notamment sur l’acier et l’aluminium. Doivent ensuite venir l’automobile, les médicaments, les semi-conducteurs, les produits issus de l’exploitation forestière et de l’agriculture, plus largement tous les pays exportés par l’Union européenne…”Comme le président l’avait indiqué pendant la campagne, il y aura peut-être des variations de prix à court terme mais à long terme, ce sera complétement différent”, a déclaré mardi le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, sur la chaîne CNBC.”On aura la meilleure Amérique possible, un budget équilibré, les taux d’intérêt plongeront”, a-t-il assuré.

La guerre commerciale initiée par Trump tourne à la passe d’armes avec le Canada

Donald Trump a menacé mardi de frapper encore plus fort les importations canadiennes après que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié de “stupide” son offensive sur les droits de douane, qui touche également les produits mexicains et chinois.Les nouvelles barrières douanières américaines qui viennent d’entrer en vigueur renchérissent fortement les prix des biens traversant les frontières, que ce soit des avocats, des t-shirts ou des voitures.Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%, par rapport à la taxation en vigueur avant le retour du républicain à la Maison Blanche.Le Canada a répliqué par la mise en place “immédiate” de droits de douane ciblés de 25% sur certains produits américains, notamment la viande, les oeufs, les fruits et le vin, dont la portée va s’élargir au cours du mois, a expliqué le Premier ministre canadien Justin Trudeau.Il a qualifié de “stupide” l’initiative américaine, affirmant qu’elle allait faire du mal aux deux économies, et au portefeuille des Américains en particulier.Dans la foulée, le président américain a affirmé sur son réseau Truth Social que quand Ottawa répliquera, “nos droits de douanes réciproques augmenteront immédiatement dans la même proportion”.Dans son message, Donald Trump s’est adressé au “gouverneur Trudeau”, comme si le Canada état un Etat américain, une ambition dont le président ne se cache pas.Lors de sa conférence de presse, Justin Trudeau a estimé que le but du dirigeant américain était de “faire chuter l’économie canadienne” pour ensuite “parler d’annexion” du pays.- Du poulet au soja -Pékin a aussi répliqué mardi, annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis et allant du poulet au soja.Cette riposte reste toutefois un cran en dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis.La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a promis quant à elle des représailles “douanières et non douanières”.Elle prévoit d’en préciser la teneur dimanche et de s’entretenir avant cela avec le président américain, “probablement jeudi”.Donald Trump -qui ne peut justifier l’imposition par décrets de nouveaux droits de douane que par une urgence liée à la sécurité nationale- reproche aux trois pays de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis.- “Bousiller l’économie” -L’escalade sur les droits de douane a fait chuter les marchés financiers d’un bout à l’autre de la planète.Ce niveau de taxation sur les importations américaines est “le plus élevé depuis la fin des années 1940” et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l’après-guerre”, a estimé Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.Trump est en train “de bousiller l’économie des autres”, se plaint Jessica Dame, une trentenaire résidant à Windsor, ville canadienne située à la frontière et où l’industrie automobile est reine.Robert Pikata, 60 ans et employé de cette ville, se dit “à la fois déçu et effrayé par l’inconnu” et se demande “comment ça va l’affecter”, lui et ses proches.Le locataire de la Maison Blanche n’a pour l’heure aucune intention d’en rester là, en dépit des craintes qui augmentent aux Etats-Unis concernant l’impact sur les entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.D’autres taxes sur les importations américaines sont dans les tuyaux, notamment sur l’acier et l’aluminium. Doivent ensuite venir l’automobile, les médicaments, les semi-conducteurs, les produits issus de l’exploitation forestière et de l’agriculture, plus largement tous les pays exportés par l’Union européenne…”Comme le président l’avait indiqué pendant la campagne, il y aura peut-être des variations de prix à court terme mais à long terme, ce sera complétement différent”, a déclaré mardi le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, sur la chaîne CNBC.”On aura la meilleure Amérique possible, un budget équilibré, les taux d’intérêt plongeront”, a-t-il assuré.