A Evreux, le Ballon d’Or d’Ousmane Dembélé a rendu sa fierté à son quartier

“Ça m’a mis un coup dans le coeur, comme si c’était moi qui avais eu le Ballon d’Or”. Survêtement du club Evreux FC 27 sur le dos, Boutapou, 10 ans, espère suivre les traces du “meilleur joueur du monde” qu’il va rencontrer dimanche.Mercredi, au stade Mathieu Bodmer d’Evreux, où Ousmane Dembélé viendra dans quelques jours rendre hommage à son premier club, des dizaines d’écoliers trépignent d’impatience à l’idée de voir leur idole. Ils ont traversé le boulevard qui sépare les six terrains d’entraînement du quartier de la Madeleine pour taper dans le ballon comme le faisait le vainqueur de la dernière Ligue des champions, entre 2004 et 2010.Vincent Mendy, responsable de la pré-formation et entraîneur des U16 à l’EVF27, a entraîné le jeune Ousmane “une saison il y a 20 ans”.”Il était déjà très talentueux, très très fort, on n’est pas étonné qu’il soit devenu professionnel”, se remémore M. Mendy.”C’était un super gamin: pas un mot plus haut que l’autre, très respectueux”, enchaîne-t-il, le foot était à l’époque déjà “sa priorité dans la vie”. Côté famille “on voyait surtout sa maman”, parfois absente à cause de son travail mais “très à cheval sur l’éducation, elle appelait tout le temps pour vérifier qu’il soit bien au stade et pas à traîner dans la nature”, insiste l’un des premiers entraîneurs de “Dembouz”. Selon lui, l’attaquant star du Paris Saint-Germain “n’oublie pas ses origines, il se fait discret mais quand il vient à Evreux il passe nous dire bonjour, et parfois même regarder un match de l’équipe première”. Le trophée du Ballon d’Or, remporté largement le 22 septembre par l’enfant du quartier, est “une fierté” pour Vincent Mendy et son club, “c’est aussi beaucoup d’espoir pour les jeunes, ça leur permet de rêver, de voir que tout est possible”.”C’est une récompense après tout ce qu’on met en place sur l’éducation, le social”, juge-t-il, “La Madeleine, c’est beaucoup de gars talentueux à l’image de Mathieu Bodmer ou Bernard Mendy”, deux internationaux français passés par le club.- “Super gentil, attachant” -Comme Boutapou, le plupart des gamins présents au stade mercredi après-midi pour l’entraînement viennent de ce quartier sud de la ville où vivent près de 14 000 habitants avec un taux de pauvreté de 58%.C’est là qu’a grandi l’attaquant du PSG dans les années 2000, comme le narcotrafiquant Mohamed Amra. “La Madeleine est un quartier +politique de la ville+, c’est-à-dire un quartier avec des difficultés sociales importantes”, où se côtoient “plusieurs dizaines de nationalités différentes” et où il existe “une vraie solidarité entre habitants”, souligne Guy Lefrand, maire DVD d’Evreux.D’après l’édile, Ousmane Dembélé veut “une fête populaire dimanche, des choses simples, proches du peuple, nous attendons plusieurs milliers de personnes sur la place de la mairie comme sur le stade”.En bas des tours de la Madeleine, Khadija va faire des courses avec ses copines, dont l’une porte un maillot du PSG.”Ma maman connaît la maman d’Ousmane Dembélé, ce sont des amies proches”, raconte l’adolescente de 13 ans, qui le trouve “plus gentil que les autres footballeurs”.Khadija a commencé le football “pour faire comme lui”, et “le regarde tout le temps à la télé avec ma famille et mes amis”, “j’aime comment il joue, sa technique”.Vendeuse à la boulangerie Rafa, Manon, 18 ans, elle aussi footballeuse, se souvient que “la foule a sorti les pétards pour célébrer son titre, c’est une fierté pour le quartier”.”Il a l’air gentil, pas un type à poser des problèmes”, s’accorde-t-elle avec sa collègue.Ces valeurs, “Ousmane en est le vecteur”, analyse Vincent Mendy, “personne ne vous dira que Dembélé est malpoli ou irrespectueux mais plutôt super gentil, attachant”.”Il l’a acquis d’abord à la maison et chez nous au club: il est ce qu’il est parce que chacun a mis sa pierre à l’édifice”, conclut l’éducateur.

A Evreux, le Ballon d’Or d’Ousmane Dembélé a rendu sa fierté à son quartier

“Ça m’a mis un coup dans le coeur, comme si c’était moi qui avais eu le Ballon d’Or”. Survêtement du club Evreux FC 27 sur le dos, Boutapou, 10 ans, espère suivre les traces du “meilleur joueur du monde” qu’il va rencontrer dimanche.Mercredi, au stade Mathieu Bodmer d’Evreux, où Ousmane Dembélé viendra dans quelques jours rendre hommage à son premier club, des dizaines d’écoliers trépignent d’impatience à l’idée de voir leur idole. Ils ont traversé le boulevard qui sépare les six terrains d’entraînement du quartier de la Madeleine pour taper dans le ballon comme le faisait le vainqueur de la dernière Ligue des champions, entre 2004 et 2010.Vincent Mendy, responsable de la pré-formation et entraîneur des U16 à l’EVF27, a entraîné le jeune Ousmane “une saison il y a 20 ans”.”Il était déjà très talentueux, très très fort, on n’est pas étonné qu’il soit devenu professionnel”, se remémore M. Mendy.”C’était un super gamin: pas un mot plus haut que l’autre, très respectueux”, enchaîne-t-il, le foot était à l’époque déjà “sa priorité dans la vie”. Côté famille “on voyait surtout sa maman”, parfois absente à cause de son travail mais “très à cheval sur l’éducation, elle appelait tout le temps pour vérifier qu’il soit bien au stade et pas à traîner dans la nature”, insiste l’un des premiers entraîneurs de “Dembouz”. Selon lui, l’attaquant star du Paris Saint-Germain “n’oublie pas ses origines, il se fait discret mais quand il vient à Evreux il passe nous dire bonjour, et parfois même regarder un match de l’équipe première”. Le trophée du Ballon d’Or, remporté largement le 22 septembre par l’enfant du quartier, est “une fierté” pour Vincent Mendy et son club, “c’est aussi beaucoup d’espoir pour les jeunes, ça leur permet de rêver, de voir que tout est possible”.”C’est une récompense après tout ce qu’on met en place sur l’éducation, le social”, juge-t-il, “La Madeleine, c’est beaucoup de gars talentueux à l’image de Mathieu Bodmer ou Bernard Mendy”, deux internationaux français passés par le club.- “Super gentil, attachant” -Comme Boutapou, le plupart des gamins présents au stade mercredi après-midi pour l’entraînement viennent de ce quartier sud de la ville où vivent près de 14 000 habitants avec un taux de pauvreté de 58%.C’est là qu’a grandi l’attaquant du PSG dans les années 2000, comme le narcotrafiquant Mohamed Amra. “La Madeleine est un quartier +politique de la ville+, c’est-à-dire un quartier avec des difficultés sociales importantes”, où se côtoient “plusieurs dizaines de nationalités différentes” et où il existe “une vraie solidarité entre habitants”, souligne Guy Lefrand, maire DVD d’Evreux.D’après l’édile, Ousmane Dembélé veut “une fête populaire dimanche, des choses simples, proches du peuple, nous attendons plusieurs milliers de personnes sur la place de la mairie comme sur le stade”.En bas des tours de la Madeleine, Khadija va faire des courses avec ses copines, dont l’une porte un maillot du PSG.”Ma maman connaît la maman d’Ousmane Dembélé, ce sont des amies proches”, raconte l’adolescente de 13 ans, qui le trouve “plus gentil que les autres footballeurs”.Khadija a commencé le football “pour faire comme lui”, et “le regarde tout le temps à la télé avec ma famille et mes amis”, “j’aime comment il joue, sa technique”.Vendeuse à la boulangerie Rafa, Manon, 18 ans, elle aussi footballeuse, se souvient que “la foule a sorti les pétards pour célébrer son titre, c’est une fierté pour le quartier”.”Il a l’air gentil, pas un type à poser des problèmes”, s’accorde-t-elle avec sa collègue.Ces valeurs, “Ousmane en est le vecteur”, analyse Vincent Mendy, “personne ne vous dira que Dembélé est malpoli ou irrespectueux mais plutôt super gentil, attachant”.”Il l’a acquis d’abord à la maison et chez nous au club: il est ce qu’il est parce que chacun a mis sa pierre à l’édifice”, conclut l’éducateur.

Afghan Taliban foreign minister begins first India visit

Afghanistan’s UN-sanctioned foreign minister arrived in India on Thursday, the first visit by a top Taliban leader since they returned to power in 2021 following the withdrawal of US-led forces.Amir Khan Muttaqi’s trip — made possible after the UN Security Council granted him a travel waiver — is expected to be closely watched by India’s arch-rival Pakistan, as New Delhi deepens its engagement with the Taliban government.”We look forward to engaging discussions with him on bilateral relations and regional issues,” Indian foreign ministry spokesman Randhir Jaiswal said in a statement, offering Muttaqi a “warm welcome”.Muttaqi, who met with India’s top career diplomat Vikram Misri in January in Dubai, is set to hold talks with Foreign Minister Subrahmanyam Jaishankar.Neither side has disclosed the agenda, but analysts say trade and security are likely to be at the forefront — though India is unlikely, for now, to extend formal recognition to the Taliban government.”New Delhi is eager to establish its influence in Kabul… and not be left behind by its arch-rivals, China and Pakistan,” International Crisis Group analyst Praveen Donthi told AFP.Muttaqi’s visit follows meetings in Russia — the only country so far to have officially recognised the Taliban administration.But while the Taliban are “seeking diplomatic recognition and legitimacy”, Donthi said, others noted that was some way off.”India is not in a hurry to provide diplomatic recognition to the Taliban,” Rakesh Sood, India’s former ambassador to Kabul, told AFP.India has long hosted tens of thousands of Afghans, many who fled the country after the Taliban returned to power.Afghanistan’s embassy in New Delhi shut in 2023, although consulates in Mumbai and Hyderabad still operate limited services.India says its mission in Kabul is limited to coordinating humanitarian aid.- ‘Drive a wedge’ -The Taliban’s strict interpretation of Islamic law may appear an unlikely match for Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government, but India has sought to seize the opening.Diplomatic dynamics in South Asia are driven by long-running distrust between India and Pakistan, with New Delhi seeking to exploit divisions between Islamabad and Kabul.”Kabul will be walking the tightrope between Islamabad and New Delhi, with the latter trying to get the most from the engagement without offering formal recognition,” Donthi added.Pakistani analyst Wahed Faqiri called Muttaqi’s visit a “remarkable development”, coming as “tension between the Taliban and Pakistan is high”.Islamabad accuses neighbouring Afghanistan of failing to expel militants using Afghan territory to launch attacks on Pakistan, an accusation that authorities in Kabul deny.Nuclear-armed rivals India and Pakistan fought a brief but deadly clash in May, their worst confrontation in decades.”The visit would certainly make Pakistan angrier and more suspicious,” Faqiri said.”Moreover, it would strengthen India’s position in Afghanistan and India would try to drive a wedge between Taliban and Pakistan.”

Kimmel hopes boycott outrage drew free speech ‘red line’

Comedian Jimmy Kimmel on Wednesday said he hopes the outrage over his late-night show’s suspension following pressure from the Trump administration had drawn a “bold red line” for free speech.Kimmel was briefly taken off the airwaves last month over remarks the host made in the wake of the murder of right-wing activist Charlie Kirk, prompting a public outcry.Disney-owned ABC brought back Kimmel’s show after a week-long hiatus.”I hope that we drew a really, really bold red line as Americans about what we will and will not accept,” said Kimmel.”I really hope that that’s what comes out of all this.”President Donald Trump, who has long chafed at the mockery he receives from Kimmel and his fellow late night talk show hosts, has repeatedly demanded they be taken off air, and has called other criticism of him “illegal.”Kimmel’s removal from the airwaves came shortly after Federal Communications Commission (FCC) Chairman Brendan Carr appeared to threaten the licenses of stations broadcasting the show unless they did so.Kimmel said his comments about Kirk’s alleged killer had been “intentionally and, I think, maliciously mischaracterized” by Republicans. But he said he would “love to have Trump on the show” in future.”I wouldn’t necessarily be interested in (having) Brendan Carr on the show,” he deadpanned.Reflecting on the boycotts by companies owning dozens of ABC affiliate stations, Kimmel on Wednesday admitted he initially thought his show was permanently finished.”The idea that I would not have whatever it was, 40 affiliates… I was like, ‘Well, that’s it,'” he told the Bloomberg Screentime conference in Los Angeles.”I said to my wife, ‘that’s it. It’s over,'” he said.Kimmel’s return proved a huge ratings hit, even as the blackout meant a quarter of the country could not watch.

Israël et le Hamas annoncent un accord de cessez-le-feu à Gaza sous l’égide de Trump

Israël et le Hamas sont parvenus jeudi à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages dans le cadre d’un plan de Donald Trump, une étape majeure visant à mettre fin à deux ans de guerre destructrice dans le territoire palestinien.Selon des sources proches du dossier à l’AFP, l’accord sera signé dès jeudi en Egypte après quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les belligérants dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux dont les Etats-Unis.Pour le moment, aucune heure n’a été annoncée pour l’entrée en vigueur de l’accord, et la Défense civile locale a fait état de la poursuite des frappes israéliennes dans la bande de Gaza.Lancée en riposte à une attaque d’une violence sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l’offensive israélienne dans le territoire palestinien assiégé a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il réunirait jeudi son cabinet afin de “ratifier l’accord et rapatrier tous nos précieux otages”. “C’est un grand jour pour Israël”, a-t-il dit. Dans un message sur son réseau Truth Social, M. Trump s’est dit “fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase” de son plan. “Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes (de Gaza) jusqu’à la ligne convenue, les premières étapes en vue d’une paix solide et durable.” Il a estimé sur Fox News que les otages seraient “de retour lundi”, y compris “les corps des (otages) morts”. Avant l’annonce de l’accord, Donald Trump a annoncé une possible visite au Moyen-Orient en fin de semaine.L’armée israélienne a dit se préparer à réceptionner les otages, mais aussi à faire face à “tous les scénarios”. Elle a appelé les habitants à ne pas retourner dans le nord de la bande de Gaza où elle poursuit ses opérations militaires.- En une seule fois -Selon une source au sein du Hamas, les otages israéliens vivants, estimés à au moins 20 sur les 47 retenus à Gaza, seront libérés en une seule fois contre près de 2.000 détenus palestiniens. Et “de premières cartes ont été présentées par la partie israélienne concernant le retrait de ses troupes”. Elle n’a pas mentionné les otages morts.Le Hamas a annoncé être parvenu à un accord “prévoyant la fin de la guerre à Gaza”.Après cette annonce, une vague de joie mêlée d’appréhension a déferlé sur Al-Mawassi, secteur du sud de la bande de Gaza où s’entassent des dizaines de milliers de déplacés palestiniens, a constaté un journaliste de l’AFP.”Je suis vraiment heureux que la guerre prenne fin, mais en même temps, j’ai peur d’une trahison, d’un retour aux affrontements comme lors de la première trêve (novembre 2023). Cette fois, j’espère que notre joie sera totale, que le cauchemar prendra fin”, a indiqué Tareq al-Farra.Le Qatar, pays médiateur, a confirmé “qu’un accord a été conclu sur (…) la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui conduira à la fin de la guerre, à la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, et à l’entrée d’aide humanitaire” dans le territoire affamé. – Deux précédentes trêves -Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange des otages enlevés le 7 octobre 2023 contre des prisonniers palestiniens retenus par Israël, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.Le Hamas a accepté de libérer les otages, mais a aussi réclamé le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a, lui, souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont au moins 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

Au Congrès mondial de l’UICN, une “nouvelle liste rouge” d’animaux menacés

L’organisation internationale de protection de la nature, l’UICN, ouvre jeudi à Abou Dhabi son congrès mondial, qui dévoile une “liste rouge” actualisée des espèces menacées.Cette liste des espèces végétales et animales à “risque d’extinction” les classe sur une échelle de sept degrés, depuis “préoccupation mineure” jusqu’à “éteinte”.Actuellement, “sur les 169.420 espèces étudiées, 47.187 sont classées menacées”, soit plus d’un quart, indique l’UICN. Les coraux (dont 44% des espèces sont menacées) et les amphibiens (41%) suscitent le plus d’inquiétude.Des chiffres actualisés et le nom des espèces pour lesquelles la situation s’aggrave doivent être divulgués à Abou Dhabi.Les Emirats arabes unis, après Marseille en 2021, accueillent à leur tour ce congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature, organisé tous les quatre ans.- Urgence -Le constat est à chaque fois inquiétant pour la biodiversité sur la planète. De plus en plus d’animaux souffrent de l’artificialisation des milieux naturels, du changement climatique et de la pollution de l’eau, de l’air et des sols, tous induits par l’expansion incontrôlée des activités humaines.D’après l’agence onusienne pour la biodiversité, l’IPBES, ces 30 à 50 dernières années, les divers indicateurs de la biodiversité ont baissé de 2 à 6% chaque décennie.”Le programme du Congrès reflète l’urgence et l’ambition de notre époque” pour trouver des solutions au problème, affirme la secrétaire générale de l’Agence pour l’environnement d’Abou Dhabi, Shaikha Salem Al Dhaheri.La directrice générale de l’UICN, la Costaricaine Grethel Aguilar, souligne “l’ampleur de l’ambition et la possibilité réelle de fournir les solutions dont nous avons besoin pour construire une planète où l’humanité et la nature pourront prospérer ensemble”.Le Congrès de l’UICN vote sur des motions qui, une fois adoptées, deviennent des résolutions. Elles ne sont pas juridiquement contraignantes pour les Etats membres, contrairement aux textes de la COP, la conférence de l’ONU sur le climat, organisée cette année à Belém (Brésil) du 10 au 25 novembre.Mais elles peuvent “façonner l’agenda international”, indique à l’AFP une source au sein de l’UICN, et par exemple permettre une “accélération” dans des domaines où sont négociés ou envisagés des traités.- “Le plus démocratique” -Le vote le plus suivi concernera deux motions concurrentes au sujet de la “biologie de synthèse”. Cette discipline, prisée notamment de l’industrie pharmaceutique ou de l’agro-industrie, explore les possibilités de modifier ou imiter le vivant, notamment sa génétique, avec tous les risques éthiques que cela comporte.Une motion appelle à un “moratoire” sur ces techniques. Ses rédacteurs, dont l’association française Pollinis, affirment que “le génie génétique appliqué aux espèces sauvages dans les écosystèmes naturels, notamment dans les aires protégées, n’est pas compatible avec les pratiques, les valeurs et les principes de la conservation de la nature”.Une autre motion, dont les rédacteurs estiment que la biologie de synthèse, encadrée, pourrait “compléter” les efforts de conservation, propose une politique de l’UICN qui ne puisse “être interprétée ni comme un soutien ni comme une opposition à la biologie de synthèse”.Les organisateurs attendent 10.000 délégués, ainsi que 5.000 autres congressistes issus de la société civile. C’est nettement plus qu’il y a quatre ans, où la pandémie de Covid-19 perturbait encore les voyages.Le congrès de l’UICN revendique d’être le “rassemblement le plus démocratique de la communauté internationale de la conservation”. Il réunit des États et agences publiques d’un côté, et des organisations non gouvernementales, de défense de l’environnement ou des peuples autochtones de l’autre.

Top nature group to unveil new ‘red list’ of threatened species

The world’s top conservation body is holding its world congress starting Thursday in the Emirati capital Abu Dhabi and will unveil its updated “red list” of threatened species.The International Union for Conservation of Nature (IUCN), whose decisions help set the global agenda on environmental protection, will on Friday publish its list ranking at-risk plant and animal species from “least concern” to “extinct”.The congress, held every four years, sheds light on the dire state of the world’s biodiversity. An increasing number of animals suffer from the destruction of their natural habitat, climate change, and water, air and soil pollution.According to the United Nations’s expert scientific panel on biodiversity (IPBES), biodiversity has declined every decade in the past 30 to 50 years.The IUCN congress last convened in the French city of Marseille in 2021.In an update to its “red list” last year, the IUCN said that out of the 169,420 species studied, a total of 47,187 were classified as threatened — more than a quarter.The most impacted species were corals and amphibians, with more than 40 percent of each group under threat.- ‘Urgency’ -“The Congress programme reflects the urgency and ambition of our time,” said Shaikha Salem Al Dhaheri, Secretary General of the Environment Agency-Abu Dhabi and IUCN councillor from the West Asia region.IUCN Director General Grethel Aguilar of Costa Rica said the upcoming announcements “reflect the scale of ambition and the real possibility of delivering the solutions we need to build a planet where people and nature thrive together”.The IUCN congress votes on adopting resolutions.Though not legally binding, they can “shape the international agenda” and “accelerate” work on treaties under discussion, an IUCN source told AFP, requesting anonymity to discuss the event freely.- Synthetic biology debate -The most closely watched vote revolves around two competing motions on synthetic biology — a controversial technique widely used in the pharmaceutical industry and agribusiness.It enables scientists to redesign organisms by engineering them to have new abilities.One motion calls for a moratorium on the technology because “genetic engineering of wild species in natural ecosystems, including in protected areas, is not compatible with the practices, values and principles of nature conservation”.A competing motion argues that synthetic biology could complement conservation efforts, and says IUCN policy “should not be interpreted as supporting or opposing synthetic biology, per se”.Organisers expect 10,000 delegates and 5,000 civil society attendees.The IUCN congress describes itself as “world’s largest and most inclusive nature conservation forum”.Its voting members include government agencies, national and international NGOs, and Indigenous groups.