Le dirigeant syrien appelle à la paix civile après des tueries

Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a appelé dimanche à l’unité nationale et à la paix après des tueries de civils dans des violences sans précédent depuis la chute de Bachar al-Assad, qui suscitent inquiétudes et condamnations internationales. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio a condamné les “terroristes islamistes radicaux” pour ces “massacres”, et appelé les autorités syriennes à en poursuivre les auteurs, après un appel de l’ONU à la fin immédiate des “tueries de civils”. Les violences, dans l’ouest du pays, ont été déclenchées par une attaque sanglante jeudi de partisans du président déchu contre les forces de sécurité à Jablé, près de la ville de Lattaquié, berceau de la minorité alaouite, branche de l’islam dont est issu le clan Assad.Les autorités ont ensuite envoyé des renforts dans les provinces voisines de Lattaquié et Tartous, pour soutenir des opérations des forces de sécurité contre les pro-Assad.D’après l’Observatoire des droits de l’homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, “745 civils alaouites ont été tués dans les régions de la côte et les montagnes de Lattaquié par les forces de sécurité et des groupes alliés” depuis jeudi. Au moins 273 membres des forces de sécurité et des combattants pro-Assad ont aussi péri, a précisé l’OSDH. Les autorités n’ont pas fourni de bilan.”Nous devons préserver l’unité nationale, la paix civile autant que possible, et, si Dieu le veut, nous serons capables de vivre ensemble dans ce pays”, a déclaré M. Chareh lors d’un discours dans une mosquée de Damas.Il a annoncé la formation d’une “commission d’enquête indépendante” sur cette flambée de violence dans un pays multiethnique et multiconfessionnel, morcelé par plus de 13 ans de guerre civile. Elle sera notamment chargée d’enquêter sur “les exactions contre les civils” pour “traduire en justice” les responsables.Dans la capitale, les forces de sécurité sont intervenues pour disperser un sit-in de protestation contre les tueries, après l’irruption d’une contre-manifestation réclamant un “État sunnite”, émaillée de slogans hostiles aux alaouites.M. Chareh, alors à la tête du groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) – classé comme terroriste par plusieurs pays dont les Etats-Unis – a dirigé la coalition rebelle qui a renversé le 8 décembre M. Assad. Ce dernier a fui à Moscou.- Traquer les partisans d’Assad -Dimanche, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’envoi de “renforts supplémentaires” pour “rétablir le calme” à Qadmous, dans la province de Tartous où les forces de sécurité “traquent les derniers fidèles à l’ancien régime”.L’agence de presse officielle Sana, a rapporté de “violents affrontements” à Taanita, un village de montagne du même secteur, où ont fui “de nombreux criminels de guerre affiliés au régime renversé et des fidèles à Assad qui les protègent”.Un convoi de 12 véhicules militaires est entré dans le village de Bisnada, dans la province de Lattaquié, où les forces de sécurité fouillent des habitations, selon un photographe de l’AFP.”Plus de cinquante personnes, des membres de ma famille et des amis, ont été tués”, a affirmé à l’AFP un habitant alaouite de Jablé sous couvert de l’anonymat. Les forces de sécurité et des miliciens alliés “ont ramassé les corps avec des bulldozers et les ont enterrés dans des fosses communes. Ils en ont même jeté à la mer”.Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a évoqué des informations “extrêmement inquiétantes” faisant état de familles entières tuées.L’OSDH et des militants ont publié vendredi des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d’une maison, des femmes pleurant à proximité. Une autre séquence montre des hommes en tenue militaire forçant trois personnes à ramper, avant de leur tirer dessus à bout portant. L’AFP n’a pas pu vérifier ces images.Le même jour, une source sécuritaire citée par Sana a fait état d'”exactions isolées”, les imputant à des “foules” réagissant à “l’assassinat de membres des forces de sécurité par des fidèles de l’ex-régime”.- “Civils innocents et désarmés” – Depuis son arrivée au pouvoir, M. Chareh, s’efforce d’obtenir le soutien de la communauté internationale, et de rassurer les minorités. Il a appelé ses forces à faire preuve de retenue et à éviter toute dérive confessionnelle.Lors d’un sermon dimanche, le patriarche orthodoxe d’Antioche, Jean X, l’a appelé à “mettre fin aux massacres” dans l’ouest du pays, relevant qu’aux côtés des alaouites, “de nombreux chrétiens innocents” en avaient aussi été victimes. “Ceux qui ont été tués n’étaient pas tous des hommes fidèles au régime, la majorité étaient des civils innocents et désarmés dont des femmes et des enfants”, a affirmé Jean X.L’Allemagne a dit être “choquée” et demandé “instamment à toutes les parties de mettre fin aux violences”.Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a lui exhorté l’Europe à “cesser d’accorder une légitimité” au pouvoir de transition syrien “au passé terroriste bien connu”. Selon Aron Lund, du centre de réflexion Century International, la flambée de violence témoigne de la “fragilité du gouvernement”, dont une grande partie de l’autorité “repose sur des jihadistes radicaux qui considèrent les alaouites comme des ennemis de Dieu”.

Propos sur l’histoire coloniale en Algérie: Aphatie annonce qu’il ne reviendra pas à RTL

Le journaliste Jean-Michel Aphatie a annoncé dimanche qu’il ne reviendrait pas à RTL, estimant ne pas avoir fait de faute en tenant des propos à l’antenne fin février sur des “Oradour-sur-Glane en Algérie” qui auraient été commis par la France.”Je ne reviendrai pas à RTL. C’est ma décision”, écrit sur le réseau X le journaliste, qui avait été “mis en retrait” de l’antenne pendant une semaine par la radio.”Chaque année, en France, on commémore ce qui s’est passé à Oradour-sur-Glane, c’est-à-dire le massacre de tout un village. Mais on en a fait des centaines, nous, en Algérie. Est-ce qu’on en a conscience?”, avait-il déclaré le 25 février, au sujet de la conquête de l’Algérie par la France au XIXe siècle.À Oradour-sur-Glane, village martyr du Limousin, une unité de la Waffen SS Das Reich remontant vers le front en Normandie massacra 642 habitants le 10 juin 1944.”On n’a pas fait Oradour-sur-Glane en Algérie”, a d’abord rétorqué le présentateur Thomas Sotto. Mais “on s’est comporté comme des nazis?”, a-t-il ensuite interrogé. “Les nazis se sont comportés comme nous”, lui a répondu Jean-Michel Aphatie.”Mes propos sur la colonisation algérienne ont créé le débat”, admet, sur X, Jean-Michel Aphatie, qui explique avoir perçu sa mise en retrait de l’antenne, finalement, comme une “punition”. “Si je reviens sur l’antenne de RTL, je la valide, donc je reconnais avoir fait une faute. C’est un pas que je ne peux pas franchir”, explique-t-il. Le journaliste dit attacher “un prix particulier à la question de la présence française en Algérie entre 1830 et 1962”, confiant avoir été “horrifié” par ce qu’il a “lu dans les livres écrits par des historiens méticuleux”.”Pour cette raison (…), je ne peux pas accepter d’être puni (…). Je regrette la situation qui s’est créée”, affirme-t-il, ajoutant avoir “passé de belles années professionnelles à RTL, (…) une radio que j’aime”.Egalement chroniqueur dans “Quotidien” sur TMC, Jean-Michel Aphatie intervenait régulièrement dans la matinale de RTL.Dans une vidéo postée sur X par l’émission “C médiatique”, sur France 5, il ajoute: “Ce débat sur l’inhumanité de la France vis-à-vis de ses conquêtes coloniales, il faut reconnaître qu’il ne peut pas être exposé dans les médias. Encore aujourd’hui. Alors que c’est ça le problème, nous avons commis des crimes atroces et nous ne l’avons pas reconnu”. Sollicitée par l’AFP, la direction de RTL a indiqué qu’elle ne ferait “pas de commentaire sur” la décision du journaliste. Le journaliste de Mediapart, Fabrice Arfi, invité de “C médiatique”, a apporté “tout (s)on soutien” à M. Aphatie. “RTL n’avait pas de problème à garder Eric Zemmour, pourtant condamné pour des faits de racisme. Quand un chroniqueur comme Jean-Michel Aphatie vient rappeler (…) des faits historiques – pas des opinions-, parce que ça chatouille les oreilles des extrémistes de l’extrême droite, alors ça devient inapproprié ?”, a-t-il lancé.Les propos du chroniqueur ont suscité plusieurs signalements auprès de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui a comme habituellement en pareil cas ouvert une instruction, le 26 février, pour déterminer si la radio a commis un manquement à ses obligations.Des responsables politiques avaient également réagi, à l’instar du président du RN, Jordan Bardella, fustigeant “une odieuse falsification de l’Histoire et une insulte à tous les rapatriés d’Algérie”.Ces échanges interviennent alors que les tensions entre France et Algérie sont vives.

Propos sur l’histoire coloniale en Algérie: Aphatie annonce qu’il ne reviendra pas à RTL

Le journaliste Jean-Michel Aphatie a annoncé dimanche qu’il ne reviendrait pas à RTL, estimant ne pas avoir fait de faute en tenant des propos à l’antenne fin février sur des “Oradour-sur-Glane en Algérie” qui auraient été commis par la France.”Je ne reviendrai pas à RTL. C’est ma décision”, écrit sur le réseau X le journaliste, qui avait été “mis en retrait” de l’antenne pendant une semaine par la radio.”Chaque année, en France, on commémore ce qui s’est passé à Oradour-sur-Glane, c’est-à-dire le massacre de tout un village. Mais on en a fait des centaines, nous, en Algérie. Est-ce qu’on en a conscience?”, avait-il déclaré le 25 février, au sujet de la conquête de l’Algérie par la France au XIXe siècle.À Oradour-sur-Glane, village martyr du Limousin, une unité de la Waffen SS Das Reich remontant vers le front en Normandie massacra 642 habitants le 10 juin 1944.”On n’a pas fait Oradour-sur-Glane en Algérie”, a d’abord rétorqué le présentateur Thomas Sotto. Mais “on s’est comporté comme des nazis?”, a-t-il ensuite interrogé. “Les nazis se sont comportés comme nous”, lui a répondu Jean-Michel Aphatie.”Mes propos sur la colonisation algérienne ont créé le débat”, admet, sur X, Jean-Michel Aphatie, qui explique avoir perçu sa mise en retrait de l’antenne, finalement, comme une “punition”. “Si je reviens sur l’antenne de RTL, je la valide, donc je reconnais avoir fait une faute. C’est un pas que je ne peux pas franchir”, explique-t-il. Le journaliste dit attacher “un prix particulier à la question de la présence française en Algérie entre 1830 et 1962”, confiant avoir été “horrifié” par ce qu’il a “lu dans les livres écrits par des historiens méticuleux”.”Pour cette raison (…), je ne peux pas accepter d’être puni (…). Je regrette la situation qui s’est créée”, affirme-t-il, ajoutant avoir “passé de belles années professionnelles à RTL, (…) une radio que j’aime”.Egalement chroniqueur dans “Quotidien” sur TMC, Jean-Michel Aphatie intervenait régulièrement dans la matinale de RTL.Dans une vidéo postée sur X par l’émission “C médiatique”, sur France 5, il ajoute: “Ce débat sur l’inhumanité de la France vis-à-vis de ses conquêtes coloniales, il faut reconnaître qu’il ne peut pas être exposé dans les médias. Encore aujourd’hui. Alors que c’est ça le problème, nous avons commis des crimes atroces et nous ne l’avons pas reconnu”. Sollicitée par l’AFP, la direction de RTL a indiqué qu’elle ne ferait “pas de commentaire sur” la décision du journaliste. Le journaliste de Mediapart, Fabrice Arfi, invité de “C médiatique”, a apporté “tout (s)on soutien” à M. Aphatie. “RTL n’avait pas de problème à garder Eric Zemmour, pourtant condamné pour des faits de racisme. Quand un chroniqueur comme Jean-Michel Aphatie vient rappeler (…) des faits historiques – pas des opinions-, parce que ça chatouille les oreilles des extrémistes de l’extrême droite, alors ça devient inapproprié ?”, a-t-il lancé.Les propos du chroniqueur ont suscité plusieurs signalements auprès de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui a comme habituellement en pareil cas ouvert une instruction, le 26 février, pour déterminer si la radio a commis un manquement à ses obligations.Des responsables politiques avaient également réagi, à l’instar du président du RN, Jordan Bardella, fustigeant “une odieuse falsification de l’Histoire et une insulte à tous les rapatriés d’Algérie”.Ces échanges interviennent alors que les tensions entre France et Algérie sont vives.

Espagne: l’Atlético craque en fin de match à Getafe (1-2) avant de retrouver le Real

L’Atlético Madrid a craqué en fin de match sur la pelouse de Getafe (2-1), dimanche lors de la 27e journée, et raté l’occasion de prendre provisoirement la tête de la Liga devant Barcelone, dont le match prévu samedi a été reporté.Avec 56 points, les Colchoneros restent 2e derrière les Catalans (57 pts) mais sont sous la menace du Real Madrid (54 pts), qui joue en fin d’après-midi contre le Rayo Vallecano et qu’ils retrouveront mercredi en 8e de finale retour de Ligue des champions.Le match du FC Barcelone, leader, contre Osasuna, qui devait se jouer samedi, a lui été reporté au dernier moment en raison du décès du médecin du club Carles Minarro Garcia, survenu un peu plus tôt.A Getafe, en banlieue de Madrid, après avoir perdu Clément Lenglet sur blessure à l’échauffement puis Rodrigo De Paul, lui aussi blessé, pour toute la seconde période, les joueurs de Diego Simeone, mis en difficulté tout le match par le 14e de Liga, ont craqué en toute fin de rencontre.L’Atlético avait pourtant fini par trouver l’ouverture par Alexander Sorloth, qui a converti le penalty obtenu pour une main d’Omar Alderete après visionnage de la VAR (1-0, 75e). Mais, après l’expulsion d’Angel Correa (88e), les coéquipiers d’Antoine Griezmman -peu en vue et remplacé à la 69e-, ont encaissé un doublé de Mauro Arambarri.Le milieu de Getafe a d’abord bien suivi devant Llorente sur un coup de pied arrêté (1-1, 89e) avant de mettre le bout du pied sur une frappe aux 30 m de Diego Rico (2-1, 90e+3), laissant l’Atlético sur une mauvaise impression avant la réception du Real.

Réduite à peau de chagrin, la construction navale américaine ragaillardie par Trump

Industriels et experts admettent que la construction navale a besoin d’un coup de fouet aux Etats-Unis, après des décennies d’attrition post-Guerre froide, et attendent désormais les détails du plan de Donald Trump pour “ressusciter” cette industrie.”C’est un moment historique”, s’est réjoui Matt Paxton, président du Shipbuilders Council of America (SCA), qui représente plus de 150 entreprises américaines de chantiers navals.L’annonce présidentielle mardi devant le Congrès s’inscrit dans un contexte favorable, avec le dépôt fin 2024 d’un projet de loi biparti pour revigorer l’industrie.”Nous construisions tellement de navires”, a déclaré Donald Trump, annonçant la création d’un Bureau de la construction navale rattaché à la Maison Blanche. “Mais nous allons en fabriquer très vite, très bientôt”, a-t-il poursuivi, promettant des “avantages fiscaux spéciaux”.Sans autre détail à ce stade.”Nous attendons d’en savoir davantage. La construction navale représente clairement une faiblesse industrielle des Etats-Unis”, relève à l’AFP Cynthia Cook, directrice au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS). Mais, ajoute-t-elle, “on ne peut pas régler immédiatement le problème en déversant de l’argent”.Selon le cabinet McKinsey, la production américaine a diminué de 85% depuis les années 1950 et le nombre de chantiers navals pouvant construire de grands navires a chuté de plus de 80%.- Miettes -Dans les années 1970, 5% des navires commerciaux fabriqués dans le monde (en tonnage brut) l’étaient aux Etats-Unis.Leur part n’est plus que d’environ 1%, une gouttelette face à la Chine (50%), à la Corée du Sud (26%) et au Japon (14%).”Nous avons besoin d’une solution pour combler ces écarts”, souligne Mme Cook, relevant que Séoul et Tokyo sont néanmoins des “alliés” des Etats-Unis.”Je reconnais totalement que la capacité des chantiers navals américains n’est plus ce qu’elle était”, déclarait en février Matt Paxton devant une commission parlementaire.”Notre marché a radicalement changé depuis la Seconde Guerre mondiale, lorsque les priorités des administrations, républicaines comme démocrates, ont taillé les programmes” de défense, relevait-il, identifiant un tournant après la chute de l’Union soviétique.La flotte de l’US Navy est passée, selon lui, de 471 navires en 1992 à 295 actuellement.D’après son plan 2025, elle souhaite 390 navires en 2054, ce qui signifierait l’achat de 364 nouveaux vaisseaux en incluant le désarmement des unités vétustes, selon le Bureau du Congrès pour le budget (CBO), qui a chiffré le coût annuel autour de 40 milliards de dollars.Pour M. Paxton, l’administration Trump devrait concevoir une “stratégie industrielle complète (…) pour avoir une vision holistique” de la situation et optimiser les contrats, puis réduire le poids administratif et réglementaire pour accélérer le processus.”Quasiment chaque gros programme (…) est en retard, hors budget ou irrémédiablement hors des clous”, constatait le sénateur républicain Roger Wicker, à l’audition fin février de John Phelan, désigné ministre de la Marine américaine.- Pénurie -Pour les industriels, les nombreux changements exigés par la Navy pendant la construction génèrent retards et dépassements budgétaires.Autre volet crucial: la pénurie de main-d’oeuvre, estimée autour de 20% pour des effectifs de plus de 100.000 personnes.La pandémie a entraîné, comme dans la construction aéronautique, une vague de départs en retraite, un creux dans la formation et des bifurcations de carrières.Et, avec un chômage au plus bas, les salaires sont moins compétitifs face à d’autres emplois moins “exigeants physiquement”.Ces entreprises produisent et entretiennent les navires gouvernementaux – US Navy, Garde-Côtes, armée de Terre, Administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA) – ainsi que les quelque 40.000 navires commerciaux américains.Les navires à propulsion nucléaire sont entretenus par quatre infrastructures gouvernementales.La construction navale contribue, directement et indirectement, à plus de 40 milliards de dollars au Produit intérieur brut (PIB) américain.Elle est “robuste” et fabrique “beaucoup de navires, très sophistiqués”, mais principalement pour le marché domestique, a relevé M. Paxton, avançant que Donald Trump souhaitait probablement que les Etats-Unis retrouvent une place sur le marché international.Mais la concurrence y est vive car ce secteur reçoit moult subventions et avantages fiscaux, surtout en Chine, relèvent plusieurs sources.”Nous travaillons en collaboration avec le gouvernement pour augmenter la capacité industrielle et accélérer la production de nos chantiers navals pour répondre à la hausse générationnelle de la demande”, a commenté un porte-parole de Huntington Ingalls Industries (HII), groupe figurant dans le trio de tête des industriels américains.

Syria president calls for unity after reports of mass killings

Syrian President Ahmed al-Sharaa called for national unity and peace on Sunday amid a growing international backlash following the killing of Alawite civilians in the worst violence since the overthrow of Bashar al-Assad.United Nations rights chief Volker Turk said the killings “must cease immediately”, while the Arab League, the United Nations, the United States and other governments have condemned the violence.The presidency announced on Telegram that an “independent committee” had been formed to “investigate the violations against civilians and identify those responsible for them”, who would face the courts.Clashes between the new security forces and loyalists of the former government erupted on Thursday in the heartland of the Alawite minority to which Assad belongs and have since escalated into reported mass killings.Speaking from a mosque in Damascus, Sharaa said: “We must preserve national unity (and) civil peace as much as possible and, God willing, we will be able to live together in this country.”The Syrian Observatory for Human Rights war monitor has reported that 745 Alawite civilians were killed in the coastal Latakia and Tartus provinces.The Britain-based Observatory said they were killed in “executions” carried out by security personnel or pro-government fighters, and were followed by looting.The fighting has also killed 125 members of the security forces and 148 pro-Assad fighters, according to the Observatory, taking the overall death toll to 1,018.- ‘They gathered all the men’ -The interior ministry said on Sunday that government forces were conducting “sweeping operations in Qadmous and the surrounding villages” in Tartus province to “pursue the remnants of the toppled regime”.State news agency SANA quoted a defence ministry source as saying there were violent clashes ongoing in Tanita, another Tartus village.An AFP photographer in the city of Latakia reported a military convoy entering the Bisnada neighbourhood to search homes.In Baniyas, a city to the south, resident Samir Haidar, 67, told AFP two of his brothers and his nephew were killed by armed groups that entered people’s homes, adding that there were “foreigners among them”.”They gathered all the men on the roof and opened fire on them,” Haidar said.Defence ministry spokesman Hassan Abdul Ghani said on Saturday the security forces had “reimposed control” over areas that had seen attacks by Assad loyalists.The mass killings followed clashes sparked by the arrest of a wanted suspect in a predominantly Alawite village, the Observatory said, reporting a “relative return to calm” in the coastal region on Saturday.The head of the World Health Organization Tedros Adhanom Ghebreyesus said medical facilities had been damaged in the clashes and that the UN agency was “working to deliver medicines and trauma supplies”.Chief US diplomat Marco Rubio said Syria “must hold the perpetrators of these massacres against Syria’s minority communities accountable”, while Germany’s foreign ministry said the Syrian authorities had “a responsibility to prevent further attacks”.A defence ministry source told SANA that troops had blocked roads leading to the coast to prevent “violations”, without specifying who was committing them.Latakia province security director Mustafa Kneifati told the news agency: “We will not allow for sedition or the targeting of any component of the Syrian people.”- Fear of reprisals -Sharaa’s Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS), which led the toppling of Assad in December, has its roots in the Syrian branch of Al-Qaeda and remains proscribed as a terrorist organisation by many governments including the United States.Since the rebel victory, it has vowed to protect Syria’s religious and ethnic minorities.The UN’s Turk said in a statement there had been a “continuous spike in hate speech both online and offline” in Syria and insisted there was an “urgent need for a comprehensive transitional justice process”.Israeli Foreign Minister Gideon Saar, speaking to German newspaper Bild, said Europe “must wake up” and “stop granting legitimacy” to the new Syrian authorities who he insisted were still jihadists.The Alawite heartland has been gripped by fear of reprisals for the Assad family’s brutal five-decade rule which included widespread torture and disappearances.Social media users have shared posts documenting the killing of Alawite friends and relatives.The Observatory, which relies on a network of sources in Syria, reported multiple “massacres” in recent days, with women and children among the dead.The Observatory and activists released footage showing dozens of bodies piled outside a house. Other videos appeared to show men in military garb shooting people at close range.AFP could not independently verify the images or accounts.During a sermon on Sunday in Damascus, the Greek Orthodox Patriarch of Antioch John X said Christians were among those killed and called on Sharaa to “put a stop to these massacres… and give a sense of safety and security to all the people of Syria, regardless of their sect”.Aron Lund of the Century International think tank said the violence was “a bad omen”.He said the new government lacks the tools, incentives and local support base to engage with disgruntled Alawites.”All they have is repressive power, and a lot of that… is made up of jihadist zealots who think Alawites are enemies of God.”

Israeli air strike in Gaza ahead of new talks on truce with Hamas

Israel carried out an air strike on militants in northern Gaza on Sunday, rattling an already fragile ceasefire as it prepared for fresh talks in Doha on the future of its truce with Hamas.Despite the end of the truce’s initial phase a week ago, both sides have refrained from returning to all-out war, though there have been sporadic episodes of violence. Sunday’s air strike was the latest of daily strikes reported by Israel since Thursday.The Palestinian militant group has repeatedly called for an immediate start to negotiations on the ceasefire’s second phase, which was negotiated by the United States, Qatar and Egypt aiming to bring a permanent end to the war.Israel says it prefers an extension of phase one until mid-April, and cut off aid to Gaza over the impasse.Hamas representatives met mediators in Cairo over the weekend, emphasising the urgent need to resume humanitarian aid deliveries to the territory “without restrictions or conditions”, a Hamas statement said.”We call on mediators in Egypt and Qatar, as well as the guarantors in the US administration, to ensure that the occupation complies with the agreement… and proceeds with the second phase according to the agreed-upon terms,” Hamas spokesman, Hazem Qassem, told AFP.Hamas’s key demands for the second phase include a hostage-prisoner exchange, a complete withdrawal of Israel from Gaza, a permanent ceasefire, reopening of border crossings and lifting of the Israeli blockade, he said.Former United States president Joe Biden had also outlined a second phase involving the release of remaining living hostages, the withdrawal of all Israeli forces left in Gaza, and establishment of a permanent ceasefire.Following talks with mediators, another Hamas spokesman, Abdel Latif al-Qanoua, said indicators were so far “positive”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said it would send delegates to Doha on Monday, and Israeli media reported the security cabinet would discuss the matter later on Sunday.- ‘Among dogs and rats’ -Israel’s military said its air strike Sunday targeted militants who “were identified operating in proximity to IDF troops and attempting to plant an explosive device in the ground in northern Gaza”.The truce largely halted more than 15 months of fighting in Gaza, where virtually the entire population was displaced by Israel’s relentless military campaign in response to Hamas’s October 7, 2023, attack.The six-week first phase led to the exchange of 25 living Israeli hostages and eight bodies for the release of about 1,800 Palestinian prisoners held in Israel.It also allowed much-needed food, shelter and medical assistance to re-enter Gaza. Since Israel subsequently cut off the aid flow, United Nations rights experts accused the government of “weaponising starvation”.”To date, only 10 percent of the required medical supplies have been allowed in, exacerbating the crisis,” Gaza health ministry spokesman Khalil al-Dakran said, adding that the “continued closure of the crossings threatens the lives of patients in Gaza”.Displaced Palestinian widow Haneen al-Dura told AFP she and her children spent weeks living on the street “among dogs and rats” before receiving a tent.- Fears for hostages -Last week, US President Donald Trump threatened further destruction of Gaza if all remaining hostages were not released, issuing what he called a “last warning” to Hamas leaders.He also alluded to repercussions for all Gazans, telling them: “A beautiful Future awaits, but not if you hold Hostages. If you do, you are DEAD!”The threats came after his administration confirmed the start of unprecedented direct talks with Hamas, which Washington had previously refused contact with since designating it a terrorist organisation in 1997.Of the 251 hostages taken by the Palestinian militants during the October 7 attack, 58 remain in Gaza, including five Americans of which four have been confirmed dead.Trump had previously floated a widely condemned plan to expel Palestinians from Gaza, and on Sunday Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich said that proposal was “taking shape”.Trump’s idea has prompted Arab leaders to offer an alternative.Their proposal would see Gaza’s reconstruction financed through a trust fund, with the Ramallah-based Palestinian Authority returning to govern the territory.International support for the Arab plan grew on Saturday when the 57-member Organisation of Islamic Cooperation, which calls itself the “collective voice of the Muslim world”, adopted it.Britain, France, Germany and Italy separately gave their backing.At a weekend rally in Tel Aviv, family members of Israeli hostages demanded their government fully implement the ceasefire.”The war could resume in a week,” Einav Zangauker, the mother of Matan Zangauker, told the crowd. “The war won’t bring the hostages back home. It will kill them.”Hamas’s attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, most of them civilians, according to official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 48,458 people in Gaza, the majority of them civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The UN considers these figures reliable.

Macron a été “trop discret” sur le “lâchage de l’Ukraine par Donald Trump”, selon Hollande

Emmanuel Macron a été “lucide” sur la menace russe lors de son allocution télévisée, mais il a été “trop discret” sur le “lâchage de l’Ukraine par Donald Trump”, a jugé dimanche l’ex-président François Hollande dans le grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat.François Hollande considère, à propos de l’intervention télévisée du président Macron, qu’il ne fallait “pas rassurer pour rassurer” mais “être lucide. Il l’a été sur la menace russe”.”Cette menace s’exerce bien sûr sur l’Ukraine, mais aussi à travers des cyberattaques dont notre pays est l’objet, à travers des interruptions sur les routes maritimes par les bateaux russes. Donc il a eu raison de dire qu’il y a une menace venant de la Russie”, a estimé le député de Corrèze.Mais “là où il a été discret, trop discret, c’est sur le lâchage de l’Ukraine par Donald Trump”, a déploré François Hollande. “Parce que, en réalité, c’est en ce sens qu’il y a un risque pour la sécurité du continent européen”, a-t-il ajouté.”Je ne dis pas qu’il est faible, mais je pense qu’il est trop discret. Il ne dit pas ce que nous devons quand même penser, à partir de ce qui s’est passé, pas simplement dans le bureau ovale, mais par les décisions de Donald Trump” sur la suspension de l’aide militaire à l’Ukraine et du renseignement, a poursuivi l’ex-chef de l’Etat.”La guerre, elle est provoquée bien sûr par Vladimir Poutine. C’est lui l’agresseur. Mais elle est amplifiée paradoxalement par Donald Trump puisque Poutine se sent finalement renforcé et agit autant qu’il est possible, puisque l’aide à l’Ukraine est suspendue”, a-t-il insisté, estimant que comme lui, Emmanuel Macron aurait pu dire que Donald Trump n’est plus “notre allié”. “Je pense que Emmanuel Macron imagine qu’il est encore possible de discuter. De ce point de vue là, il faut discuter. Donald Trump reste un partenaire”, a-t-il concédé, mais “il faut bien prendre en compte, peut-être ne l’a-t-il pas fait jusqu’à présent suffisamment, que ce qu’il s’est passé une rupture”.Â