Italie: Naples reste dans le coup, la Juventus tombe de haut

Naples est revenu à un point de l’Inter Milan en disposant de la Fiorentina (2-1) dimanche lors de la 28e journée du Championnat d’Italie qui a peut-être vu la Juventus Turin perdre ses derniers espoirs de sacre avec sa déroute à domicile face à l’Atalanta (4-0).Après un mois et demi de doutes, le Napoli a renoué avec la victoire grâce à Romelu Lukaku (27e) et Giacomo Raspadori (60e) sur une passe décisive de l’international belge, omniprésent.Les tifosi napolitains ont tremblé quand la “Viola” a réduit l’écart grâce à Albert Gudmundsson (67e), mais l’équipe d’Antonio Conte a conservé son avantage.Cette victoire, la première depuis le 25 janvier, met fin à une période compliquée pour Naples qui a abandonné la première place de la Serie A à l’Inter en empochant seulement quatre points lors des cinq précédentes journées.Avec 60 points, le Napoli reste sur les talons de l’Inter (61 pts), difficile vainqueur (3-2) samedi de la lanterne rouge Monza qui a mené 2 à 0 à San Siro.”On aurait pu s’épargner quelques frayeurs en fin de match en marquant un troisième but (…) Il nous reste dix finales à disputer et on va tout donner”, a promis Conte.- Le trio de tête en trois points -A dix journées du terme de la saison, la course pour le titre reste indécise avec l’Inter, Naples et l’Atalanta (3e, 58 pts) se tenant en trois points.La “Dea” a réussi un festival offensif sur le terrain de la Juventus grâce notamment au meilleur buteur du championnat, Mateo Retegui, avec sa 22e réalisation de la saison, et à Ademola Lookman (77).La Juve, meilleure défense de Serie A et qui restait sur cinq victoires, a concédé sa deuxième défaite de la saison qui la relègue à neuf points (4e, 52 pts) de l’Inter.Alors que son équipe a été éliminée coup sur coup de la Ligue des champions et de la Coupe d’Italie, la fin de saison risque d’être longue et houleuse pour Thiago Motta, conspué comme ses joueurs au coup de sifflet final.”Nous sommes la deuxième équipe la plus jeune du championnat: après le premier but sur ce penalty qui, sans vouloir faire de polémiques, est discutable, nous avons souffert mentalement face à une équipe de l’Atalanta excellente en contres”, s’est défendu le technicien italo-brésilien.”C’est clairement une défaite qui nous fait mal, qui nous rend tristes, mais au moins on ne nous parlera plus de cette course au +scudetto+ dans laquelle vous, la presse, vous nous aviez mis”, a-t-il ajouté.L’AS Rome poursuit de son côté son spectaculaire redressement: elle est septième, son meilleur classement de la saison, après avoir enchaîné à Empoli (1-0), grâce à un but inscrit après 22 secondes, une cinquième victoire de suite, un douzième match consécutif sans défaite.”Je titularise des joueurs qui ont faim et qui ont envie de jouer”, a avancé Claudio Ranieri pour expliquer la métamorphose de la Roma qui était 15e mi-novembre lorsqu’il a accepté à 73 ans de sortir de sa retraite.

Ligue 1: Lyon fait tomber Nice, Strasbourg se rapproche de l’Europe

L’Olympique lyonnais a conclu une belle semaine en allant battre Nice (2-0) après son succès en Ligue Europa, dimanche en clôture d’une 25e journée qui a vu Strasbourg se rapprocher des places européennes en s’imposant à Nantes (1-0) et Brest se relancer face à Angers (2-0).Sous la pluie à Nice et à peine rentrés sur le terrain, les deux entrants Rayan Cherki et Ernest Nuamah ont offert un succès important à l’OL, toujours dans la course pour l’Europe.Thiago Almada — contre qui le président de l’OGC Nice a déposé une réserve — a été passeur sur les deux buts lyonnais.Déjà infranchissable cette semaine en Ligue Europa à Bucarest où Lyon a pris une option pour les quarts de finale, le gardien Lucas Perry a été une nouvelle fois impressionnant dans ses sorties contre l’OGC Nice.Les Niçois n’ont pas profité de la défaite de l’OM et restent troisièmes.L’image de la rencontre était la présence des deux entraîneurs, Paulo Fonseca et Franck Haise dans la tribune de presse, tous deux suspendus et interdits de banc de touche. De son côté, Strasbourg a réalisé une très bonne opération après sa victoire à Nantes (1-0), et se trouve désormais tout proche des places qualificatives pour l’Europe, à deux points de l’OL, désormais sixième. Ce parcours de Strasbourg est dû en grande partie à une solide défense car le Racing n’a pas encaissé un but lors des ses cinq derniers matches, un record dans son histoire.Plus tôt dimanche, Brest s’est relancé face à Angers (2-0) après un mois sans succès, soit six matches toutes compétitions confondues, notamment avec une élimination en barrages de Ligue des champions et en quart de finale de Coupe de France.Déjà privés de Mama Baldé, de Romain Del Castillo et d’Ibrahim Salah, les Bretons — qui pointent à la 9e place (36 pts) — vont devoir aussi faire sans Abdallah Sima, sorti sur blessure après avoir été buteur (19e).- La crise à Reims -A la 13e place, les Angevins voient la zone rouge se rapprocher avec un calendrier difficile qui arrive (Monaco, Rennes, PSG)).Dans le bas du classement, juste au-dessus de la place de barragiste, Reims (15e, 22 pts)) s’est rapproché considérablement de la zone rouge après sa défaite 2-0 contre Auxerre (11e) et puisque Le Havre (16e, 21 pts) et Saint-Etienne (17e, 20 pts) ont fait match nul (1-1) dans l’après-midi. C’est la crise à tous les niveaux à Reims, malgré sa place de demi-finaliste en Coupe de France. Depuis son arrivée, l’entraîneur Samba Diawara a connu cinq défaites en cinq matches, et sans marquer un but en championnat.Mécontents des mauvais résultats de leur équipe, les supporters ont cessé de l’encourager, avant de supporter les Bourguignons puis de quitter le stade.

Ligue 1: Nice, battu par Lyon, rate l’occasion de rejoindre Marseille

Après avoir nettement dominé la première période sans marquer, Nice a été surpris par Lyon, très bon après la pause (2-0), en clôture de la 25e journée, et a raté l’opportunité de rejoindre voire dépasser Marseille à la deuxième place de la Ligue 1.Cette victoire obtenue après la pause grâce aux entrants Rayan Cherki, sur son premier ballon à la suite d’une erreur de relance de Moïse Bombito (1-0, 78e), et Ernest Nuamah sur un magnifique contre (2-0, 83e), permet à Lyon de clore une semaine riche en émotion depuis l’exclusion de son entraîneur Paulo Fonseca, dimanche dernier et sa suspension pour neuf mois.Lyon, sixième du classement, revient ainsi à quatre points de Nice, toujours troisième avec 46 unités. Mais cette première défaite de la saison à domicile est un coup d’arrêt pour Franck Haise et ses hommes qui, en 2025, restaient sur sept victoires, un nul et une seule défaite en championnat.Nice aura dès vendredi, l’opportunité de se ressaisir  en recevant Auxerre, pour l’ouverture de la 26e journée. Mais Lyon, par cette victoire, a relancé la course à l’Europe, tout comme Strasbourg, vainqueur à Nantes plus tôt dans la journée (1-0).Fonseca a salué chacun de ses joueurs en sortant du bus, dans lequel il est longtemps resté avant la rencontre, avant de prendre place en tribune de presse, aux côtés des analystes vidéo du club rhodanien. Tout comme son homologue Haise, qui purgeait lui le deuxième de ses trois matches de suspension, mais n’est pas interdit de vestiaires.- Almada double passeur – Si les deux hommes ont pris le temps de se saluer avant le début de la rencontre, le Niçois a certainement plus apprécié le début de rencontre de ses joueurs. Mais c’est bien le Lyonnais qui a étreint ses collaborateurs dès la fin de la rencontre. Haise, lui, est même descendu aux vestiaires avant la fin du match.Pourtant, son équipe a débuté avec puissance. Les attaques concentrées sur le latéral droit Saël Kumbedi, rapidement averti (4e) et sorti à la pause remplacé par Ainsley Maitland-Niles, le côté gauche niçois a mis à mal l’arrière-garde lyonnaise à plusieurs reprises.Mais, sur la lancée de son excellent match à Bucarest en Ligue Europa jeudi dernier, le gardien lyonnais Lucas Perri a d’abord été décisif sur une reprise du genou de Mohamed-Ali Cho (18e), puis chanceux sur une tête de Gaëtan Laborde, déviée sur le poteau par Moussa Niakhaté (33e) alors qu’il était battu. Supérieurs toute la première période, les hommes d’Haise ont toutefois manqué d’adresse, ne cadrant que deux tirs sur onze tentés.Côté lyonnais, il a fallu attendre la reprise pour voir Thiago Almada, la recrue argentine hivernale au sujet duquel Nice a posé une réserve concernant la qualification, cadrer la première tentative de son équipe (47e). Mais cette tentative a servi de déclic. Progressivement, Corentin Tolisso, auteur d’une tête qui est passée de peu à côté (59e), et ses partenaires ont pris la main sur le jeu. A l’image d’Almada, passeur décisif sur les deux buts de son équipe, les Lyonnais ont bien mieux géré les temps forts et les temps faibles de leur match. Après la réception du Havre dimanche prochain, le déplacement à Strasbourg (7e) et la réception de Lille (5e) seront capitaux pour viser plus haut.

Ligue 1: Lyon fait tomber Nice, Strasbourg se rapproche de l’Europe

L’Olympique lyonnais a conclu une belle semaine en allant battre Nice (2-0) après son succès en Ligue Europa, dimanche en clôture d’une 25e journée qui a vu Strasbourg se rapprocher des places européennes en s’imposant à Nantes (1-0) et Brest se relancer face à Angers (2-0).Sous la pluie à Nice et à peine rentrés sur le terrain, les deux entrants Rayan Cherki et Ernest Nuamah ont offert un succès important à l’OL, toujours dans la course pour l’Europe.Thiago Almada — contre qui le président de l’OGC Nice a déposé une réserve — a été passeur sur les deux buts lyonnais.Déjà infranchissable cette semaine en Ligue Europa à Bucarest où Lyon a pris une option pour les quarts de finale, le gardien Lucas Perry a été une nouvelle fois impressionnant dans ses sorties contre l’OGC Nice.Les Niçois n’ont pas profité de la défaite de l’OM et restent troisièmes.L’image de la rencontre était la présence des deux entraîneurs, Paulo Fonseca et Franck Haise dans la tribune de presse, tous deux suspendus et interdits de banc de touche. De son côté, Strasbourg a réalisé une très bonne opération après sa victoire à Nantes (1-0), et se trouve désormais tout proche des places qualificatives pour l’Europe, à deux points de l’OL, désormais sixième. Ce parcours de Strasbourg est dû en grande partie à une solide défense car le Racing n’a pas encaissé un but lors des ses cinq derniers matches, un record dans son histoire.Plus tôt dimanche, Brest s’est relancé face à Angers (2-0) après un mois sans succès, soit six matches toutes compétitions confondues, notamment avec une élimination en barrages de Ligue des champions et en quart de finale de Coupe de France.Déjà privés de Mama Baldé, de Romain Del Castillo et d’Ibrahim Salah, les Bretons — qui pointent à la 9e place (36 pts) — vont devoir aussi faire sans Abdallah Sima, sorti sur blessure après avoir été buteur (19e).- La crise à Reims -A la 13e place, les Angevins voient la zone rouge se rapprocher avec un calendrier difficile qui arrive (Monaco, Rennes, PSG)).Dans le bas du classement, juste au-dessus de la place de barragiste, Reims (15e, 22 pts)) s’est rapproché considérablement de la zone rouge après sa défaite 2-0 contre Auxerre (11e) et puisque Le Havre (16e, 21 pts) et Saint-Etienne (17e, 20 pts) ont fait match nul (1-1) dans l’après-midi. C’est la crise à tous les niveaux à Reims, malgré sa place de demi-finaliste en Coupe de France. Depuis son arrivée, l’entraîneur Samba Diawara a connu cinq défaites en cinq matches, et sans marquer un but en championnat.Mécontents des mauvais résultats de leur équipe, les supporters ont cessé de l’encourager, avant de supporter les Bourguignons puis de quitter le stade.

Canada Liberal Party to choose new leader to replace Trudeau as PM

Voting closed Sunday in the race to lead Canada’s Liberal Party, with a former central banker and political novice favored to replace Prime Minister Justin Trudeau as the country confronts threats from US President Donald Trump. Mark Carney, who served as the governor of the Bank of Canada and the Bank of England, is the front-runner to be named Liberal leader when results are announced, likely before 7:00 pm (2300 GMT).Voting closed at 3:00 pm after 151,899 party members cast ballots, the Liberal party said.  Carney has racked up endorsements, including from much of Trudeau’s cabinet and more than half of Liberals in parliament.  His main challenger is Trudeau’s former deputy prime minister, Chrystia Freeland, who held several senior cabinet positions in the Liberal government that was first elected in 2015.A Freeland win would be a surprise for the party as it heads towards an election that must be held by October, but could come within weeks.  The new Liberal leader will become prime minister in the coming days, turning the page on the Trudeau era, but they may not have the job for long, with current polls putting the Conservatives as slight favorites to win the upcoming vote. Both Freeland and Carney have maintained that they are the best candidate to defend Canada against Trump’s attacks.The US president has repeatedly spoken about annexing Canada and thrown bilateral trade, the lifeblood of the Canadian economy, into chaos with dizzying tariff actions that have veered in various directions since he took office.- ‘Most serious crisis’ -Party supporters gathered Sunday at an Ottawa hall draped in red where the winner will be announced. Lozminda Longkines, a Carney supporter, told AFP that Trump’s repeated musings about making Canada the 51st US state were “a blessing in disguise.””We are so united… We have a common enemy,” the 71-year old said.Greg MacEachern, who declined to say who he was supporting, agreed the party would emerge from the vote tightly focused on Trump. “This is a serious time, and I think people have taken this leadership race very, very seriously,” said MacEachern, wearing a hockey jersey. Carney has argued that he is the ideal counter to Trump’s disruptions, reminding voters that he led the Bank of Canada through the 2008-2009 financial crisis and steered the Bank of England through the turbulence that followed the 2016 Brexit vote. Trump “is attacking what we build. He is attacking what we sell. He is attacking how we earn our living,” Carney told supporters at a closing campaign rally near Toronto on Friday.”We are facing the most serious crisis in our lifetime,” he added. “Everything in my life has prepared me for this moment.”Data released from the Angus Reid polling firm on Wednesday shows Canadians see Carney as the favorite choice to face off against Trump, potentially offering the Liberals a boost over the opposition Conservatives. Forty-three percent of respondents said they trusted Carney the most to deal with Trump, with 34 percent backing Tory leader Pierre Poilievre. Before Trudeau announced his plans to resign in January, the Liberals were headed for an electoral wipeout, but the leadership change and Trump’s influence have dramatically tightened the race.”I think we were written off about four months ago, and now we’re right back where we should be,” second tier leadership candidate and former MP, Frank Baylis, told AFP in Ottawa. – Not a politician? -Carney made a fortune as an investment banker at Goldman Sachs before entering the Canadian civil service. Since leaving the Bank of England in 2020, he has served as a United Nations envoy working to get the private sector to invest in climate-friendly technology and has held private sector roles. He has never served in parliament or held an elected public office.Analysts say his untested campaign skills could prove a liability against a Conservative Party already running attack ads accusing Carney of shifting positions and misrepresenting his experience. The 59-year-old has portrayed himself as a new voice untainted by Trudeau, who he has said did not devote enough attention to building Canada’s economy. In the coming days, Trudeau and the new Liberal chief will visit Canada’s Governor General Mary Simon — King Charles III’s official representative in Canada — who will task the leader with forming a government.  

La Russie revendique des avancées dans une nouvelle région ukrainienne et dans sa région de Koursk

La Russie a revendiqué dimanche la prise d’un village dans la région ukrainienne de Soumy, ce qui serait une première depuis 2022, ainsi que des avancées dans la région russe de Koursk qui lui fait face et où les soldats de Kiev sont en difficulté.Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir repris quatre villages dans la région de Koursk dimanche, suggérant un rythme d’offensive accru.L’Ukraine en contrôle une petite partie depuis une offensive à l’été 2024, et espère l’utiliser comme monnaie d’échange à l’heure où la perspective de pourparlers semble se renforcer.Ces revers sur le front se produisent alors que l’Ukraine est dans une position diplomatique délicate.Le pays est critiqué par Washington, qui a suspendu cette semaine son aide militaire, son partage de renseignements et d’image satellite. Des délégations ukrainienne et américaine doivent se rencontrer mardi en Arabie saoudite.Le ministère russe de la Défense a affirmé dimanche avoir pris Novenké, petit village de la région de Soumy (nord-est) frontalier de la région russe de Koursk.La zone de Soumy avait été partiellement occupée au début de l’invasion russe il y a trois ans, mais les troupes russes s’en étaient retirées au printemps 2022.L’avancée revendiquée par Moscou constituerait une première depuis cette retraite.Depuis mi-février, les responsables ukrainiens avaient évoqué des attaques russes isolées dans la zone, assurant les repousser à chaque fois.Samedi encore, alors que des observateurs évoquaient des succès russes dans la région de Soumy, le Centre gouvernemental ukrainien contre la désinformation avait martelé qu’il n’y avait pas d'”avancée massive”.- Recul ukrainien à Koursk -La prise du village de Novenké, qui n’a pas été commentée par l’Ukraine, semble être liée à l’offensive russe pour chasser les forces ukrainiennes de la région de Koursk.Le village se situe à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Soudja, la principale ville tenue par Kiev dans cette région russe.Selon des observateurs russes, l’armée russe a réussi une percée dans la zone, qui pourrait menacer le ravitaillement des soldats ukrainiens dans la zone.Moscou a revendiqué dimanche matin la reprise du village de Lebedevka, puis de trois autres: Malaïa Loknia, Tcherkasskoïé Poretchnoïé et Kossitsa.Samedi déjà, la Russie avait dit avoir repoussé les soldats ukrainiens de trois villages, un rythme d’avancée bien plus élevé que d’habitude.La Russie a déjà repris plus des deux tiers du territoire initialement conquis par l’Ukraine. Mi-février, l’Ukraine avait dit en contrôler 500 km2.Un commandant de l’armée russe, Apti Alaoudinov, qui commente souvent la situation, a assuré samedi sur Telegram que les troupes de Moscou avaient lancé “une offensive de grande ampleur dans toutes les directions de la section de Koursk”.Ces soldats, qui cherchent à encercler les troupes ukrainiennes, se rapprochent de la ville de Soudja.Ils se sont déplacés le long d’un gazoduc “afin de prendre pied dans la périphérie de la ville de Soudja”, a déclaré l’armée ukrainienne samedi.Cette offensive de Kiev devait soulager le front oriental et constituer un atout en vue de négociations de paix.Mais, selon l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), la Russie cherchera à utiliser ses “gains limités” dans la région de Soumy pour chasser les troupes ukrainiennes de sa région de Koursk.Et l’armée russe, mieux armée et plus nombreuse, avance toujours dans l’est ukrainien malgré de lourdes pertes et à un rythme plus lent qu’à l’automne. Elle a encore revendiqué dimanche la prise d’un village dans la région de Donetsk.- Réunion en Arabie saoudite -Aucune négociation de paix n’a encore formellement eu lieu, mais cette hypothèse est de plus en plus souvent évoquée.Donald Trump a opéré un virage diplomatique radical, tendant la main à Vladimir Poutine tout en tançant Volodymyr Zelensky.Il est pour l’heure difficile d’estimer les conséquences exactes sur le terrain du gel de l’aide américaine, qui est néanmoins cruciale pour l’Ukraine sur le long terme.La réunion de mardi en Arabie saoudite doit définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.L’Ukraine n’a toutefois pas détaillé le menu des discussions, mais Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche espérer “des résultats à la fois pour se rapprocher de la paix et poursuivre le soutien”, semblant faire référence à l’aide américaine suspendue.Son pays enverra une équipe de hauts responsables, dont le chef de l’administration présidentielle et les ministres des Affaires étrangères et de la Défense.