Most Asian markets track latest Wall St rally as rate bets rise

Most Asian markets rose Thursday to extend the week’s global rally as traders ramp up bets on a third successive US interest rate cut next month.With recent worries over stretched valuations appearing to be on the back burner, confidence continues to flow through trading floors, boosting riskier assets, including bitcoin.Comments from Federal Reserve officials and a string of weak jobs reports have reinforced expectations that next month’s policy meeting will end with another reduction in borrowing costs.Meanwhile, the central bank’s “beige book” of economic conditions around the United States pointed to a growing divergence in consumption, with lower-income populations pulling back.”Overall consumer spending declined further, while higher-end retail spending remained resilient,” said the report, adding that some retailers felt a negative hit from the record-long government shutdown.Traders were little moved by data showing a drop in jobless claims, confounding forecasts for a small rise.Markets are now pricing in around an 80 percent chance of a cut on December 10 and a further three next year. That compares with just three reductions in total that Bloomberg said had been previously expected.All three main indexes on Wall Street pushed higher for a fourth-straight day Wednesday, with markets there closed Thursday for Thanksgiving.Most of Asia took up the baton.Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Taipei and Jakarta all advanced, though Wellington and Manila struggled.However, there were losses in Mumbai, Bangkok, Manila and Wellington, while London opened on the back foot, with Frankfurt and Paris flat.The global gains come after markets took a hit this month on concerns that a tech-led surge in recent years may have been overdone and the vast sums invested in the AI sector will take time to see returns.But those worries have for now been overshadowed by the prospect of lower rates — with the Fed focusing on the jobs market rather than worry about elevated inflation.Analysts also pointed to a wider range of firms pushing markets higher, with smaller cap companies benefitting from lower borrowing costs.And Pepperstone’s Chris Weston said Asia could see more gains.”While funds are well aware that US markets are closed in the upcoming session and most traders will also take Friday off, if Asia-based participants see a meaningful skew for further upside in US equity markets, it would make sense for them to get positioned for that risk,” he wrote in a note.Bitcoin, which previously plunged to a seven-month low just above $80,000 amid the recent market swoon, rose back above $90,000 as risk appetite returned. However, it is still off the record high above $126,200 touched in early October.In corporate news, Tokyo-listed beer titan Asahi fell in the morning as it said it would delay its financial results owing to a cyberattack that began in September.The maker of Asahi Super Dry, one of Japan’s most popular beers, announced it was experiencing system troubles on September 29, stopping its ability to receive orders and to ship products. It blamed a ransomware attack.Meanwhile, South Korea’s biggest crypto exchange Upbit said it had suspended deposits and withdrawals following an unauthorised transfer of about $37 million of digital assets.The announcement came as it emerged that its parent Dunamu would be bought by Naver Financial, one of the country’s top tech giants, in a deal valued at more than $13 billion.Upbit is the world’s fourth-largest crypto exchange in terms of trading volume.- Key figures at around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 50,167.10 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 25,945.93 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,875.26 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,678.33Euro/dollar: DOWN at $1.1588 from $1.1598 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3228 from $1.3239Dollar/yen: DOWN at 156.21 yen from 156.42 yenEuro/pound: DOWN at 87.58 pence from 87.60 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $58.62 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $63.03 per barrelNew York – Dow: UP 0.7 percent at 47,427.12 (close)

Foot: à l’OM, la section amputés rêve aussi de Ligue des champions

Les accidents ou la maladie leur ont enlevé une jambe ou une main mais pas l’envie et le plaisir de jouer au football à haut niveau: ce week-end, l’équipe de l’OM des amputés débute le Championnat de France, à domicile et en rêvant de Ligue des champions.En plein mistral, les joueurs marseillais répètent leurs gammes sur les pelouses de l’OM Campus. Coups de pied arrêtés, toros, opposition sur terrain réduit et vannes entre équipiers, il n’y a au fond que le son des béquilles qui claquent pour rappeler que la séance n’est pas complètement comme les autres.”A quelques règles près, c’est vraiment la même chose que le foot. Et c’est ce que veulent mes joueurs, être considérés comme des valides. Donc je fais totalement abstraction de leur handicap”, explique à l’AFP Karim Belounis, le coach de cette formation lancée en janvier par l’OM, seul club de L1 avec le Paris FC à avoir une section pour amputés.Cette équipe “fait partie de notre identité, de ce que nous voulons construire avec Treizième Homme (le programme social et sociétal de l’OM, ndlr) et l’ensemble des composantes du club”, assure de son côté à l’AFP le président de l’OM Pablo Longoria.”Comme les sections professionnelles féminine et masculine, comme les jeunes, ces joueurs font pleinement partie du club. Ils portent nos couleurs avec fierté et dignité et en sont de fidèles représentants”, ajoute-t-il.Parmi ceux qui représenteront l’OM samedi et dimanche pour l’ouverture du championnat, qui se joue à sept contre sept, l’un a été blessé par balles en opération militaire au Mali, l’autre a eu un accident de motoculteur, deux ont été renversés par des voitures, le gardien titulaire est né sans main droite et un autre encore a choisi lui-même l’amputation après des années de souffrance à un genou.- “Une thérapie” -Avant ces accidents de la vie, la plupart avaient joué au foot à bon voire haut niveau, comme le capitaine Jérôme Raffetto, qui a évolué en L2 avec Cannes.”Mes idoles étaient Papin, Waddle et Pelé. J’étais supporter de l’OM et j’avais dans un coin de la tête d’y jouer un jour. Alors être aujourd’hui dans ce club, c’est vraiment une fierté”, raconte celui qui a perdu sa jambe gauche à 25 ans, fauché par une voiture sur le parking d’une pharmacie.Sur ses béquilles, et à 45 ans, Raffetto va moins vite que dans ses meilleures années de joueur. Mais lors de l’opposition de fin de séance, les U15 des “Minots de Marseille”, club partenaire de l’OM, réalisent que son toucher de balle, sa qualité de contrôle et ses feintes sont restés intacts.”Tout ce qui est un peu technique avec les béquilles, la course, les déplacements, la façon de les positionner pour frapper, il a fallu l’apprendre et s’entraîner énormément. Mais avoir joué à un certain niveau simplifie les choses”, explique-t-il.Passé par le centre de formation de Nîmes, Romain Abellan s’est lui aussi rapidement adapté au football avec béquilles après son amputation en 2021. “Ca n’était pas envisageable pour moi de quitter le football”, assure-t-il.”J’appelle ça une thérapie. Ca m’a permis de garder la tête haute et de rester fort. Si je n’avais pas connu ce sport, je n’aurais peut-être pas vécu le handicap et l’amputation aussi bien”, ajoute le Biterrois.- Représenter l’écusson -Mais pour d’autres, comme l’attaquant Ali Katasse, le chemin a été tortueux. “Après mon amputation, on ne pouvait pas me parler de football. C’était trop récent, je devais faire le deuil”, explique-t-il.Et même une fois lancé, rien n’a été simple. “Honnêtement j’ai ramé”, sourit-il. “C’est comme réapprendre à marcher. Tactiquement et footballistiquement, on a des repères. Mais avec les béquilles c’est autre chose.”Aujourd’hui pourtant, les progrès sont évidents. “On travaille énormément, avec des fréquences d’entraînement de plus en plus régulières. Les joueurs se sentent vraiment comme des professionnels, à notre humble niveau”, assure ainsi Karim Belounis.Et pour Romain Abellan, l’objectif est clair: “finir premiers du championnat et aller en Ligue des Champions représenter comme il faut l’écusson”.Cet écusson qu’ils regardent avec fierté et parfois un peu d’incrédulité au moment de se présenter: “Je suis Ali Katasse, j’ai 37 ans, et je suis l’avant-centre de l’Olympique de Marseille.”

Trump dénonce un “acte de terrorisme” et l’immigration après les tirs contre deux militaires

Donald Trump a dénoncé mercredi un “acte de terrorisme” et promis de renforcer ses politiques anti-immigration après des tirs imputés à un Afghan qui ont grièvement blessé deux militaires de la Garde nationale déployés à Washington.”Cette agression odieuse était un acte infâme, un acte de haine et un acte de terrorisme”, a affirmé le président Trump peu après l’attaque dans une adresse télévisée.Le suspect est un ressortissant afghan ayant travaillé avec les forces armées américaines en Afghanistan avant d’être exfiltré vers les Etats-Unis, ont affirmé des médias américains.La ministre à la Sécurité intérieure, Kristi Noem a indiqué sur X que cet “individu dépravé” avait été admis aux Etats-Unis en septembre 2021, un mois après le retrait précipité des forces américaines d’Afghanistan pendant la présidence du démocrate Joe Biden.Selon la chaîne Fox News, le suspect, âgé de 29 ans, avait travaillé avec l’armée américaine et la CIA en Afghanistan.Les médias américains l’ont identifié sous le nom de Rahmanullah Lakanwal.Les tirs visant des militaires de la Garde nationale ont eu lieu mercredi après-midi en plein centre de la capitale américaine, investie depuis août par des centaines de ces militaires de réserve pour y mener des patrouilles à pied, à la demande du président américain et contre l’avis des autorités locales démocrates.Les deux militaires touchés, originaires de Virginie-Occidentale, sont “grièvement blessés” et le tireur présumé est lui aussi “sévèrement blessé”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, qualifiant l’auteur d'”animal” qui “paiera très cher” son acte.”Nos prières accompagnent ces courageux membres des forces armées, leurs familles et toute la communauté de la Garde”, a écrit le gouverneur républicain de Virginie-Occidentale, Patrick Morrisey, sur X.Depuis la Floride où il passe la fête de Thanksgiving, Donald Trump s’est livré à une véhémente diatribe contre l’immigration, qualifiée de “plus grande menace pour la sécurité nationale”, en reprochant à son prédécesseur démocrate Joe Biden (2021-2025) d’avoir laissé entrer des “millions” d’étrangers aux Etats-Unis.Le président républicain a dit que son gouvernement devait maintenant “réexaminer” le cas de tous les individus venus d’Afghanistan quand Joe Biden était au pouvoir.Peu après son allocution, le USCIS, une agence fédérale chargée de l’immigration, a indiqué sur ses réseaux sociaux la suspension immédiate et à durée indéfinie du “traitement de toutes les demandes d’immigration concernant des ressortissants afghans”, “dans l’attente d’un nouvel examen des protocoles de sécurité et de vérification”.AfghanEvac, une organisation chargée d’aider des Afghans à s’établir aux Etats-Unis après le retrait américain d’Afghanistan de 2021, s’est défendue, affirmant procéder à “des vérifications de sécurité (…) parmi les plus approfondies” en matière d’immigration.- “Tirs ciblés” -Il s’agit de la pire attaque commise contre la Garde nationale depuis son déploiement ces derniers mois dans des villes démocrates.Vers 14H15 (19H15 GMT), “un suspect est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux” en patrouille, a déclaré lors d’une conférence de presse Jeffery Carroll, un responsable de la police de Washington, parlant d’un “tireur solitaire.”D’autres gardes nationaux “sont parvenus” à le “maîtriser pour l’arrêter”, a-t-il ajouté.”Les tirs étaient ciblés”, a déclaré Muriel Bowser, la maire démocrate de Washington, lors de la même conférence de presse.Les deux militaires sont dans un “état critique”, a insisté devant les caméras Kash Patel, le directeur du FBI.La police de Washington a par ailleurs fait savoir qu’elle n’avait pour l’instant “connaissance d’aucun mobile”.La Maison Blanche a, elle, accusé l’opposition démocrate d’avoir “diabolisé” les soldats en critiquant leur déploiement.Sur les lieux des tirs, un quartier de bureaux à deux rues de la Maison Blanche, des journalistes de l’AFP ont vu une personne vêtue d’un uniforme militaire être évacuée sur un brancard.Mohammed Elkattabi venait juste de visiter la Maison Blanche en famille quand il a “vu plein de flics et de voitures de police passer à toute vitesse.” “On a vu deux civières”, a-t-il raconté à l’AFP.Le climat politique est très tendu aux Etats-Unis, secoués début septembre par l’assassinat de Charlie Kirk, un jeune influenceur ultraconservateur allié du président, lui-même victime d’une tentative d’assassinat pendant la campagne présidentielle de 2024.Ces derniers mois, le président a envoyé la Garde nationale à Los Angeles et Washington, contre l’avis des autorités locales démocrates, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et l’immigration illégale.Le ministre de la Défense Pete Hegseth a annoncé mercredi l’envoi de 500 militaires supplémentaires à Washington, ce qui doit porter leur nombre à plus de 2.500.

Premier voyage à l’étranger pour Léon XIV, reçu à Ankara par Erdogan

Léon XIV s’envole jeudi pour une visite de quatre jours en Turquie où il sera reçu par le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, des débuts à l’étranger très attendus dans un contexte régional tendu.Le premier pape américain de l’Histoire a quitté Rome jeudi matin pour le premier voyage international de son pontificat, qui l’emmènera ensuite au Liban. Attendu à 12H30 (09H30 GMT) à Ankara, il s’exprimera devant les autorités, la société civile et le corps diplomatique avant de rejoindre Istanbul en début de soirée.En pleines négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine, les premiers pas de Léon XIV à l’étranger seront scrutés par les médias du monde entier, avec plus de 80 journalistes l’accompagnant à bord de l’avion papal.Depuis son élection en mai, l’évêque de Rome a affiché une aisance croissante avec les médias, répondant chaque semaine à la presse. Signe d’une volonté de toucher une large audience, il prononcera tous ses discours en anglais, sa langue maternelle, préférée à l’italien habituellement utilisé.Sa première allocution devrait évoquer le dialogue avec l’islam, dans un pays où les chrétiens sont ultraminoritaires, avec seulement 0,1% des 86 millions d’habitants, en majorité musulmans sunnites.Aux portes d’un Moyen-Orient traversé par les conflits, le pape – qui avait appelé, dès son élection en mai, à une paix “désarmée et désarmante” – devrait aborder les conflits et les crises qui troublent la région.Entre les colonnades du monumental palais présidentiel d’Ankara, il devra faire preuve d’adresse s’il évoque le sujet sensible des droits de l’Homme et les vagues massives d’arrestations d’opposants et de toute voix discordante en Turquie. Ou celui de la place réservée aux non-musulmans alors que les chrétiens du pays luttent toujours contre les inégalités et un sentiment d’exclusion.Malgré la montée du nationalisme religieux dans le pays et la politisation des symboles comme la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul, transformée en mosquée en 2020, le Vatican cherche à maintenir un dialogue avec Ankara, considéré comme un acteur clé pour la paix dans la région.- “Promouvoir l’unité” -Le Saint-Siège reconnaît aussi l’effort consenti par la Turquie pour accueillir sur son sol plus de 2,5 millions de réfugiés, en grande majorité syriens, selon les autorités.Le chef des 1,4 milliard de catholiques s’est inscrit dans les pas de son prédécesseur François en critiquant récemment le traitement “extrêmement irrespectueux” des migrants par l’administration américaine de Donald Trump.Dans la capitale turque, Léon XIV se recueillera aussi en début d’après-midi sur le mausolée dédié à Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938), fondateur de la Turquie moderne, un sanctuaire national symbole de la République laïque, érigé sur la colline d’Anittepe.Après cette journée à la tonalité politique, la visite embrassera vendredi un aspect plus religieux: la célébration à Iznik, ancienne Nicée, des 1.700 ans du premier concile œcuménique qui avait réuni en l’an 325 quelque 300 évêques de l’Empire romain, un moment considéré comme fondateur pour le christianisme.Invité par le patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, figure majeure et interlocuteur privilégié du Vatican chez des orthodoxes divisés, Léon prendra part sur les rives du lac d’Iznik à une prière œcuménique à laquelle devait initialement participer le pape François, décédé en avril.”Bartholomée et moi-même nous sommes déjà rencontrés à plusieurs reprises, et je pense que ce sera une occasion exceptionnelle de promouvoir l’unité entre tous les chrétiens”, a déclaré Léon XIV mardi à des journalistes.Catholiques et orthodoxes sont divisés depuis le grand schisme de 1054: les premiers reconnaissent l’autorité universelle du pape comme chef de l’Église, tandis que les seconds sont organisés en Églises autocéphales.Le monde orthodoxe apparaît aujourd’hui plus fragmenté que jamais, la guerre en Ukraine ayant accéléré la rupture entre les patriarcats de Moscou et de Constantinople.Après Paul VI (1967), Jean-Paul II (1979), Benoît XVI (2006) et François (2014), Léon est le cinquième pape à se rendre en Turquie.De dimanche à mardi, il poursuivra son voyage avec une visite au Liban, rongé par une crise économique et politique dévastatrice depuis 2019 et régulièrement bombardé par Israël ces derniers jours, malgré un cessez-le-feu.