Zelensky en Arabie saoudite à la veille d’une rencontre entre des délégations de Kiev et de Washington

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est arrivé lundi en Arabie Saoudite pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, à la veille d’une rencontre de délégations de Kiev et Washington, a indiqué à l’AFP un membre de l’équipe ukrainienne.”Nous avons atterri à Jeddah”, a indiqué cette source, alors que des responsables ukrainiens et américains doivent se retrouver mardi en Arabie Saoudite pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie, qui a envahi sa voisine il y a plus de trois ans.L’Ukraine va proposer une “trêve dans les airs” et “en mer” avec la Russie, a indiqué lundi à l’AFP un haut responsable ukrainien, à la veille des négociations. “Nous avons une proposition d’une trêve dans les airs et d’une trêve en mer, car ce sont les options de cessez-le-feu qui sont faciles à mettre en place et à surveiller et il est possible de commencer par elles”, a déclaré ce responsable sous couvert d’anonymat.La réunion de mardi devrait être la première entre responsables ukrainiens et américains depuis la visite désastreuse de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, qui avait donné lieu à une spectaculaire joute verbale.Washington a depuis suspendu son aide militaire et son partage de renseignements, et Kiev tente de recoller les morceaux avec le président Donald Trump.”L’Ukraine cherche la paix depuis la toute première seconde de la guerre, et nous avons toujours dit que la seule raison pour laquelle la guerre se poursuit est la Russie”, a-t-il dit sur Telegram. Son équipe rencontrera les représentants américains dans la ville saoudienne de Jeddah, sur la mer Rouge, où des drapeaux ukrainiens flottaient lundi aux abords des principaux axes.Les pourparlers doivent servir à “définir un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial” entre la Russie et l’Ukraine, avait indiqué l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. – Soutien américain -Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’une réunion virtuelle sera organisée samedi avec les dirigeants des pays prêts à aider à maintenir la paix en Ukraine en cas de trêve, après le sommet réuni à Londres le 2 mars. Selon Londres, une vingtaine de pays sont prêts à contribuer à une “coalition de volontaires”, même si les modalités n’ont pas été précisées.  Selon le Financial Times, qui cite des sources proches des négociations en Arabie saoudite, l’Ukraine devrait proposer un cessez-le-feu partiel dans l’espoir de convaincre Washington de faire marche arrière sur sa décision de geler l’aide militaire et le partage de renseignements. Un gel prolongé du partage de renseignements donnera “un avantage significatif” à la Russie sur le champ de bataille, a prévenu lundi un haut responsable ukrainien, en soulignant que le gel affectait déjà sa capacité à frapper des cibles sur le territoire russe. Les relations entre Washington et Kiev se sont profondément transformées en l’espace de quelques semaines, avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.Cette tension, sur fond de rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine, se produit à l’heure où Kiev est à la peine sur le front. Durant le week-end, la Russie a revendiqué d’importantes avancées dans sa région de Koursk et même une poussée dans la région ukrainienne de Soumy, une première depuis 2022. Donald Trump a multiplié les piques contre Volodymyr Zelensky, accusé d’être un “dictateur”, de n’être pas assez reconnaissant ou de n’être pas prêt à la “paix”.- Rapprochement -Le ton s’est depuis quelque peu apaisé après la vive altercation de février, Volodymyr Zelensky jugeant l’incident “regrettable” et Donald Trump estimant que son homologue ukrainien était prêt à négocier, menaçant même Moscou de nouvelles sanctions.”Nous allons faire beaucoup de progrès. Dès cette semaine je pense”, a assuré dimanche soir Donald Trump à des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One.Mais les désaccords demeurent. L’accord sur l’exploitation minière, dont Donald Trump compte tirer des revenus pour rembourser l’aide américaine fournie à Kiev, n’a toujours pas été conclu.Interrogé sur la possibilité qu’il soit signé en Arabie saoudite, M. Witkoff avait assuré que M. Zelensky avait “proposé de le signer, et nous verrons s’il le fait”.Le voyage en Arabie saoudite de Volodymyr Zelensky devait initialement avoir lieu en février, mais il l’avait reporté après avoir dénoncé la tenue de pourparlers russo-américains.Lors des discussions mardi, l’Ukraine devrait être représentée par le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, le ministre de la Défense Roustem Oumerov et le chef-adjoint de cabinet du président Pavlo Palissa.L’équipe américaine sera composée de hauts responsables qui avaient déjà rencontré les représentants russes en février, notamment le chef de la diplomatie Marco Rubio, qui s’est envolé dimanche soir pour Jeddah, et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.Marco Rubio devrait arriver à Jeddah lundi et a prévu de rencontrer Mohammed ben Salmane durant sa visite, selon le département d’Etat.L’Arabie saoudite, allié historique des Etats-Unis, consolide son influence internationale en accueillant ces rencontres.Le pays pétrolier a aussi été impliqué dans les négociations concernant l’échange de prisonniers historiques entre la Russie et l’Occident en août 2024.Ryad avait pourtant été mis au ban de la scène internationale après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018, qui avait provoqué un tollé.Mais, selon M. Witkoff, l’administration Trump a de “très bonnes relations avec les Saoudiens”.

Zelensky en Arabie saoudite à la veille d’une rencontre entre des délégations de Kiev et de Washington

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est arrivé lundi en Arabie Saoudite pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, à la veille d’une rencontre de délégations de Kiev et Washington, a indiqué à l’AFP un membre de l’équipe ukrainienne.”Nous avons atterri à Jeddah”, a indiqué cette source, alors que des responsables ukrainiens et américains doivent se retrouver mardi en Arabie Saoudite pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie, qui a envahi sa voisine il y a plus de trois ans.L’Ukraine va proposer une “trêve dans les airs” et “en mer” avec la Russie, a indiqué lundi à l’AFP un haut responsable ukrainien, à la veille des négociations. “Nous avons une proposition d’une trêve dans les airs et d’une trêve en mer, car ce sont les options de cessez-le-feu qui sont faciles à mettre en place et à surveiller et il est possible de commencer par elles”, a déclaré ce responsable sous couvert d’anonymat.La réunion de mardi devrait être la première entre responsables ukrainiens et américains depuis la visite désastreuse de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, qui avait donné lieu à une spectaculaire joute verbale.Washington a depuis suspendu son aide militaire et son partage de renseignements, et Kiev tente de recoller les morceaux avec le président Donald Trump.”L’Ukraine cherche la paix depuis la toute première seconde de la guerre, et nous avons toujours dit que la seule raison pour laquelle la guerre se poursuit est la Russie”, a-t-il dit sur Telegram. Son équipe rencontrera les représentants américains dans la ville saoudienne de Jeddah, sur la mer Rouge, où des drapeaux ukrainiens flottaient lundi aux abords des principaux axes.Les pourparlers doivent servir à “définir un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial” entre la Russie et l’Ukraine, avait indiqué l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. – Soutien américain -Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’une réunion virtuelle sera organisée samedi avec les dirigeants des pays prêts à aider à maintenir la paix en Ukraine en cas de trêve, après le sommet réuni à Londres le 2 mars. Selon Londres, une vingtaine de pays sont prêts à contribuer à une “coalition de volontaires”, même si les modalités n’ont pas été précisées.  Selon le Financial Times, qui cite des sources proches des négociations en Arabie saoudite, l’Ukraine devrait proposer un cessez-le-feu partiel dans l’espoir de convaincre Washington de faire marche arrière sur sa décision de geler l’aide militaire et le partage de renseignements. Un gel prolongé du partage de renseignements donnera “un avantage significatif” à la Russie sur le champ de bataille, a prévenu lundi un haut responsable ukrainien, en soulignant que le gel affectait déjà sa capacité à frapper des cibles sur le territoire russe. Les relations entre Washington et Kiev se sont profondément transformées en l’espace de quelques semaines, avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.Cette tension, sur fond de rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine, se produit à l’heure où Kiev est à la peine sur le front. Durant le week-end, la Russie a revendiqué d’importantes avancées dans sa région de Koursk et même une poussée dans la région ukrainienne de Soumy, une première depuis 2022. Donald Trump a multiplié les piques contre Volodymyr Zelensky, accusé d’être un “dictateur”, de n’être pas assez reconnaissant ou de n’être pas prêt à la “paix”.- Rapprochement -Le ton s’est depuis quelque peu apaisé après la vive altercation de février, Volodymyr Zelensky jugeant l’incident “regrettable” et Donald Trump estimant que son homologue ukrainien était prêt à négocier, menaçant même Moscou de nouvelles sanctions.”Nous allons faire beaucoup de progrès. Dès cette semaine je pense”, a assuré dimanche soir Donald Trump à des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One.Mais les désaccords demeurent. L’accord sur l’exploitation minière, dont Donald Trump compte tirer des revenus pour rembourser l’aide américaine fournie à Kiev, n’a toujours pas été conclu.Interrogé sur la possibilité qu’il soit signé en Arabie saoudite, M. Witkoff avait assuré que M. Zelensky avait “proposé de le signer, et nous verrons s’il le fait”.Le voyage en Arabie saoudite de Volodymyr Zelensky devait initialement avoir lieu en février, mais il l’avait reporté après avoir dénoncé la tenue de pourparlers russo-américains.Lors des discussions mardi, l’Ukraine devrait être représentée par le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, le ministre de la Défense Roustem Oumerov et le chef-adjoint de cabinet du président Pavlo Palissa.L’équipe américaine sera composée de hauts responsables qui avaient déjà rencontré les représentants russes en février, notamment le chef de la diplomatie Marco Rubio, qui s’est envolé dimanche soir pour Jeddah, et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.Marco Rubio devrait arriver à Jeddah lundi et a prévu de rencontrer Mohammed ben Salmane durant sa visite, selon le département d’Etat.L’Arabie saoudite, allié historique des Etats-Unis, consolide son influence internationale en accueillant ces rencontres.Le pays pétrolier a aussi été impliqué dans les négociations concernant l’échange de prisonniers historiques entre la Russie et l’Occident en août 2024.Ryad avait pourtant été mis au ban de la scène internationale après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018, qui avait provoqué un tollé.Mais, selon M. Witkoff, l’administration Trump a de “très bonnes relations avec les Saoudiens”.

Suicide d’Evaëlle: “sérieuse” ou “cassante”, l’enseignante jugée pour harcèlement

“Sérieuse et dynamique” selon l’administration, “cassante” et “tranchante” d’après d’anciens collègues. Le procès d’une enseignante jugée pour le harcèlement moral d’Evaëlle qui s’est suicidée à 11 ans en 2019 a débuté lundi au tribunal judiciaire de Pontoise. La matinée a été consacrée à sa carrière et l’audition de témoins.Elle devient professeure en 1987, à 25 ans. “J’ai choisi d’exercer cette profession par choix” après des études de lettres classiques, dit-elle, droite dans son tailleur bleu marine, avec un ton maîtrisé, difficilement audible depuis les bancs fournis de la presse.Après différents établissements dans le Val-d’Oise, elle arrive en 2016 au collège Isabelle-Autissier d’Herblay, avec la “motivation”. “C’était un tout nouveau collège, il y avait tout à construire, un projet d’établissement”.Si son dossier académique brosse le portrait d’une enseignante “expérimentée, sérieuse et dynamique”, d’autres éléments décrivent une “professeure autoritaire et cassante”, d’après le proviseur du collège arrivé la rentrée suivant le suicide d’Evaëlle.Durant l’enquête, il avait rapporté des propos d’une collégienne. Dans un échange avec cette dernière, l’enseignante lui aurait dit “tu nous soûles” et qu’elle préférait avoir un chien que des élèves.”Il vaut mieux qu’elle reste à la vie scolaire sinon il y aura un mort”, aurait encore lancé l’enseignante, selon un assistant d’éducation scolaire.”On est quelques mois après le suicide d’Evaëlle”, s’alarme Me Delphine Meillet, qui représente la famille d’Evaëlle.Avant l’ouverture du procès, elle a déclaré que la famille d’Evaëlle souhaitait “que cette enseignante réalise qu’elle a commis des erreurs vis-à-vis d’Evaëlle”.- “Dégradation très importante” -Le 21 juin 2019, le père d’Evaëlle a retrouvé sa fille de 11 ans pendue à son lit dans leur pavillon à Herblay (Val-d’Oise), la veille de leur départ en vacances. Dans la journée, elle avait eu un conflit avec un collégien. Six mois plus tôt, l’adolescente avait tenté de mettre le feu à une poutre de la maison après une rupture amicale.Depuis l’entrée d’Evaëlle en sixième au collège Isabelle-Autissier d’Herblay, les problèmes s’étaient multipliés pour la jeune fille, déjà victime de brimades en primaire.Au-delà du comportement insultant et violent de camarades, elle faisait face à des tensions avec son enseignante de français au sujet de la mise en place d’un protocole médical relatif à des problèmes de dos. Dans un premier temps, la situation avait été réglée en interne et Evaëlle, décrite comme précoce, joyeuse mais ayant des difficultés dans les relations sociales, n’appréhendait plus de se rendre en cours de français.Pourtant, quelques mois plus tard, durant une session consacrée au harcèlement scolaire, l’enseignante avait demandé aux élèves d’exprimer leurs reproches à Evaëlle qui devait ensuite s’expliquer. Face à ses pleurs, l’enseignante s’était énervée et lui avait intimé de répondre aux questions, d’après les récits des élèves.Ses parents portent plainte contre des élèves et la changent de collège en février 2019. L’ensemble des comportements de l’enseignante ont eu “pour effet une dégradation très importante des conditions de vie de la jeune fille qui s’isolait de plus en plus”, a écrit la juge qui a décidé de son renvoi pour harcèlement moral sur mineure et du non-lieu pour homicide involontaire.Lors de l’instruction, l’enseignante a dit qu’elle avait pu être trop sévère voire “cash” mais qu’elle s’était investie pour les élèves. Au sujet d’Evaëlle, elle n’avait pas réussi à créer un lien avec elle.A la barre, une ancienne collègue de mathématiques a relaté des “remarques tranchantes” et une difficulté par les élèves à comprendre le second degré dont elle pouvait faire preuve.Lundi après-midi, trois assistantes de vie scolaire qui ont travaillé avec la prévenue ont évoqué une enseignante “bienveillante”, “gentille” et “aidante”.”Parfois il y avait des situations complexes en classe, elle mettait un petit peu d’humour. Ce n’est pas quelqu’un qui criait. C’était quelqu’un de souriant, qui pouvait s’inquiéter de ces élèves en classe”, a raconté l’une d’elles qui a travaillé à ses côtés de 2004 à 2010, relevant “la prestance” de l’enseignante.Cette dernière est également jugée pour avoir harcelé deux autres collégiens. Le procès doit s’achever mardi.

Suicide d’Evaëlle: “sérieuse” ou “cassante”, l’enseignante jugée pour harcèlement

“Sérieuse et dynamique” selon l’administration, “cassante” et “tranchante” d’après d’anciens collègues. Le procès d’une enseignante jugée pour le harcèlement moral d’Evaëlle qui s’est suicidée à 11 ans en 2019 a débuté lundi au tribunal judiciaire de Pontoise. La matinée a été consacrée à sa carrière et l’audition de témoins.Elle devient professeure en 1987, à 25 ans. “J’ai choisi d’exercer cette profession par choix” après des études de lettres classiques, dit-elle, droite dans son tailleur bleu marine, avec un ton maîtrisé, difficilement audible depuis les bancs fournis de la presse.Après différents établissements dans le Val-d’Oise, elle arrive en 2016 au collège Isabelle-Autissier d’Herblay, avec la “motivation”. “C’était un tout nouveau collège, il y avait tout à construire, un projet d’établissement”.Si son dossier académique brosse le portrait d’une enseignante “expérimentée, sérieuse et dynamique”, d’autres éléments décrivent une “professeure autoritaire et cassante”, d’après le proviseur du collège arrivé la rentrée suivant le suicide d’Evaëlle.Durant l’enquête, il avait rapporté des propos d’une collégienne. Dans un échange avec cette dernière, l’enseignante lui aurait dit “tu nous soûles” et qu’elle préférait avoir un chien que des élèves.”Il vaut mieux qu’elle reste à la vie scolaire sinon il y aura un mort”, aurait encore lancé l’enseignante, selon un assistant d’éducation scolaire.”On est quelques mois après le suicide d’Evaëlle”, s’alarme Me Delphine Meillet, qui représente la famille d’Evaëlle.Avant l’ouverture du procès, elle a déclaré que la famille d’Evaëlle souhaitait “que cette enseignante réalise qu’elle a commis des erreurs vis-à-vis d’Evaëlle”.- “Dégradation très importante” -Le 21 juin 2019, le père d’Evaëlle a retrouvé sa fille de 11 ans pendue à son lit dans leur pavillon à Herblay (Val-d’Oise), la veille de leur départ en vacances. Dans la journée, elle avait eu un conflit avec un collégien. Six mois plus tôt, l’adolescente avait tenté de mettre le feu à une poutre de la maison après une rupture amicale.Depuis l’entrée d’Evaëlle en sixième au collège Isabelle-Autissier d’Herblay, les problèmes s’étaient multipliés pour la jeune fille, déjà victime de brimades en primaire.Au-delà du comportement insultant et violent de camarades, elle faisait face à des tensions avec son enseignante de français au sujet de la mise en place d’un protocole médical relatif à des problèmes de dos. Dans un premier temps, la situation avait été réglée en interne et Evaëlle, décrite comme précoce, joyeuse mais ayant des difficultés dans les relations sociales, n’appréhendait plus de se rendre en cours de français.Pourtant, quelques mois plus tard, durant une session consacrée au harcèlement scolaire, l’enseignante avait demandé aux élèves d’exprimer leurs reproches à Evaëlle qui devait ensuite s’expliquer. Face à ses pleurs, l’enseignante s’était énervée et lui avait intimé de répondre aux questions, d’après les récits des élèves.Ses parents portent plainte contre des élèves et la changent de collège en février 2019. L’ensemble des comportements de l’enseignante ont eu “pour effet une dégradation très importante des conditions de vie de la jeune fille qui s’isolait de plus en plus”, a écrit la juge qui a décidé de son renvoi pour harcèlement moral sur mineure et du non-lieu pour homicide involontaire.Lors de l’instruction, l’enseignante a dit qu’elle avait pu être trop sévère voire “cash” mais qu’elle s’était investie pour les élèves. Au sujet d’Evaëlle, elle n’avait pas réussi à créer un lien avec elle.A la barre, une ancienne collègue de mathématiques a relaté des “remarques tranchantes” et une difficulté par les élèves à comprendre le second degré dont elle pouvait faire preuve.Lundi après-midi, trois assistantes de vie scolaire qui ont travaillé avec la prévenue ont évoqué une enseignante “bienveillante”, “gentille” et “aidante”.”Parfois il y avait des situations complexes en classe, elle mettait un petit peu d’humour. Ce n’est pas quelqu’un qui criait. C’était quelqu’un de souriant, qui pouvait s’inquiéter de ces élèves en classe”, a raconté l’une d’elles qui a travaillé à ses côtés de 2004 à 2010, relevant “la prestance” de l’enseignante.Cette dernière est également jugée pour avoir harcelé deux autres collégiens. Le procès doit s’achever mardi.

83% of USAID programs to be scrapped: RubioMon, 10 Mar 2025 14:51:49 GMT

Secretary of State Marco Rubio said Monday the United States was cancelling 83 percent of programs at USAID, as the Trump administration guts spending not aligned with its “America First” agenda.The US Agency for International Development (USAID) distributes humanitarian aid around the world, with health and emergency programs in around 120 countries, and critics warn …

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83% of USAID programs to be scrapped: Rubio

Secretary of State Marco Rubio said Monday the United States was cancelling 83 percent of programs at USAID, as the Trump administration guts spending not aligned with its “America First” agenda.The US Agency for International Development (USAID) distributes humanitarian aid around the world, with health and emergency programs in around 120 countries, and critics warn that slashing its work will affect millions of people.”After a 6 week review we are officially cancelling 83% of the programs at USAID,” Rubio said on social media platform X. “The 5,200 contracts that are now cancelled spent tens of billions of dollars in ways that did not serve, (and in some cases even harmed), the core national interests of the United States.”President Donald Trump, who has called for the humanitarian agency to be shut down, signed an executive order in January demanding a freeze on all US foreign aid to allow time to assess overseas expenses.Rubio said the remaining 1,000 programs would be administered by the State Department, delivering a seemingly fatal blow to USAID — where most workers have been placed on leave or fired since January.Rubio on Monday notably thanked the Department of Government Efficiency (DOGE), which billionaire Elon Musk is leading in a drive to cut federal spending and jobs.Musk, whom Rubio has reportedly criticized over his aggressive belt-tightening, responded on X describing the USAID cuts as “tough, but necessary.”The State Department had announced last month its intention to cut 92 percent of USAID contracts, identifying 5,800 grants to be eliminated.Trump and his allies have argued that foreign assistance is wasteful and does not serve US interests, but aid groups argue much of the assistance supports US interests by promoting stability and health overseas.

Foot: fin de suspension, Paul Pogba revoit la lumière

Paul Pogba peut à nouveau reprendre la compétition avec la fin mardi de sa suspension de 18 mois pour dopage, le champion du monde 2018 espérant laisser derrière lui trois années cataclysmiques également marquées par les blessures et une affaire de séquestration dont il a été victime.La longue pénitence de l’international français (91 sélections), l’une des plus grandes stars de la planète football, arrive à son terme et le milieu de terrain va pouvoir tirer un trait sur ce qui s’apparente à une lente descente aux enfers.Suspendu quatre ans après un contrôle positif aux métabolites non endogènes de la testostérone (DHEA) à l’issue du match Juventus-Udinese le 20 août 2023, Pogba a vu sa sanction ramenée à 18 mois par le Tribunal arbitral du sport, le TAS estimant que “l’ingestion” de la substance “n’était pas intentionnelle et résultait d’une prise de complément alimentaire prescrite par un médecin en Floride”.Installé à Miami, le natif de Lagny-sur-Marne, à l’est de Paris, est désormais prêt à rebondir, son compte Instagram toujours très suivi (62,7 millions de followers) multiplie les photos d’entraînement intensif, avec quelques clichés de mode, une autre de ses passions. Signe de son retour, au moins médiatiquement, en attendant de pouvoir reprendre le fil de sa prestigieuse carrière.Son rêve ultime reste la Coupe du monde 2026, mais il faudrait déjà retrouver un club. La Pioche (32 ans le 15 mars), dont le contrat avec la Juventus Turin qui courait jusqu’en 2026 a été résilié en novembre dernier, “s’entraîne à 1000%, il a le moral, il a reçu de nombreuses propositions”, assure un membre de son entourage. Il est aussi régulièrement en contact avec le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps, “un de ses conseillers pour les décisions sportives”, selon un de ses proches.Mais qui pourrait être intéressé par un joueur dont le dernier match remonte au 3 septembre 2023 avec la Juve? Lors d’une de ses rares prises de paroles publiques, sur la chaîne Twitch d’AmineMaTue en janvier, il a expliqué avoir reçu “des propositions, des trucs pas très intéressants”, comme “aller jouer en Russie, mais ce n’est pas l’objectif”.Un contrat, a-t-il admis, “ça ne dépend pas de moi, mais de plein d’autres choses”.- Force de caractère -L’Inter Miami de David Beckham pourrait être une solution. Pogba vit dans la métropole floridienne où il s’est acheté une maison, il était en tribunes pour le premier match des Rose cette saison en MLS, contre New York City (2-2), le 23 février, et il peaufine sa condition physique avec le préparateur physique de Lionel Messi, la star de l’équipe. L’Olympique de Marseille aussi l’a sondé, le directeur du football Medhi Benatia a joué avec lui à la Juventus. Mais l’OM n’a pas voulu prendre le risque d’enrôler un joueur dont la forme physique est entourée de trop nombreuses interrogations. Le moral semble en tout cas au plus haut, Pogba ayant toujours maintenu sa force de caractère légendaire même au plus fort des tempêtes.   “J’ai eu une année difficile, alors j’ai cette rage, cette envie de jouer au football et d’en profiter jusqu’à la fin de ma carrière”, disait-il sur la chaîne Al Jazeera, juste avant son contrôle positif.Durement touché également par l’affaire de séquestration dont il a été victime en 2022, il peut aussi maintenant essayer d’oublier cet épisode sordide avec la fin du procès de ses agresseurs fin 2024, son frère Mathias et cinq de ses amis d’enfance ayant été condamnés à des peines allant jusqu’à huit ans de prison.”Je peux enfin tourner la page sur cette période extrêmement pénible. Cette conclusion est l’occasion pour tout le monde de se concentrer sur l’avenir. Maintenant que le jugement a été rendu, je peux me concentrer pleinement sur mon retour au football professionnel”, avait-il écrit à l’AFP après le verdict. “Qu’il puisse retrouver le plaisir de jouer sur un terrain, c’est tout le mal que je lui souhaite parce que humainement c’est vraiment quelqu’un de bien”, a déclaré Didier Deschamps en 2024.