LGV Sud-Est: vers une normalisation du trafic en soirée après une journée de perturbations

La circulation sur la ligne à grande vitesse dans le Sud-Est, qui a perturbé les déplacements d’au moins 50.000 voyageurs lundi en raison de probables actes de vandalisme, a repris en fin d’après-midi avant une quasi-normalisation prévue à partir de 21h00. “Un train circule maintenant de nouveau”, a annoncé le ministre des Transports, Philippe Tabarot, vers 17H00 lors d’un point presse au Centre national des opérations ferroviaires, situé à Paris entre la gare du Nord et la gare de l’Est.Le trafic devrait rester “un peu dégradé” jusqu’à 21H00, avec des trains encore retardés ou ralentis, a-t-il ajouté en annonçant “une circulation à peu près normale à partir de 21H00” et une circulation “totalement normale” dès mardi matin. En plein milieu des vacances scolaires de la Toussaint, les annulations et les retards ayant affecté les TGV circulant entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice ont concerné “environ 50.000 voyageurs exclusivement TGV Sud-Est” sans compter les “nombreux” usagers des TER dont les trains ont été retardés, voire supprimés, a précisé M. Tabarot. “Toutes les personnes qui ont été impactées seront remboursées” par les trois compagnies opérant sur cet axe, à savoir SNCF Voyageurs, Trenitalia et Renfe, a ajouté le ministre lors de ce point presse. Lundi, à Toulouse ou à Paris, les voyageurs recevaient en gare des informations disparates sur la meilleure façon de trouver un autre trajet ou de se faire rembourser, via les applications de voyage, les formulaires de réclamations ou par courrier.- Incendie et vol -En début d’après-midi, le ministère avait estimé à une centaine le nombre de TGV retardés ou supprimés  – partiellement ou totalement – après deux incidents ayant porté sur des câbles ferroviaires dans la nuit de dimanche à lundi. A l’origine de ces problèmes de circulation sur la ligne à grande vitesse Sud-Est: un incendie vers 04H00 du matin sur des câbles de signalisation et de communication, sur la ligne à grande vitesse au sud de Valence (Drôme).Les conséquences de cet incendie “probablement criminel”, selon M. Tabarot, ont été amplifiées par un vol de câbles caténaires vers 06H30 près de Bollène (Vaucluse), sur la ligne classique, qui a limité le report des TGV sur cette voie. L’enquête sur cet incendie est entre les mains de la section de recherches de Grenoble, a indiqué la gendarmerie de la Drôme à l’AFP. M. Tabarot a précisé qu’il serait “très attentif aux conclusions de l’enquête” car “on doit régler” la question de la vulnérabilité systémique du réseau ferré français, liée à sa grande étendue puisqu’il compte plus de 28. 000 kilomètres de voies ferrées qu’il “est compliqué de pouvoir en permanence (les) sécuriser”. – Files d’attente – De la Gare de Lyon, à Paris, à la gare Saint-Charles à Marseille, en passant par Lyon Part-Dieu, de longues files d’attente de voyageurs démunis s’étaient formées dans la matinée. A Marseille, gare Saint-Charles, plusieurs dizaines de voyageurs ont pris connaissance lundi matin de l’annulation de leur train vers Lyon Part Dieu, Nice, Paris, Lille Flandres, ou encore Nancy, en consultant les panneaux d’affichage, avait constaté un journaliste de l’AFP.Tout le long du quai jusqu’au bureau de la billetterie s’étendait une longue queue de voyageurs de tous âges. “Bienvenue dans la jungle”, lançait en plaisantant un employé SNCF à un couple de voyageurs qui arrivaient à la gare.En gare de Toulouse Matabiau, de longues files d’attente s’étaient aussi formées dès 08H00 du matin devant les guichets fermés en raison des perturbations sur la ligne Toulouse-Lyon. Ylona, 21 ans et son amie Victoriana, 22 ans, devaient se rendre à Sète. “Et moi qui voulais arriver tôt à Sète ce matin pour avoir le temps de me reposer avant de reprendre mon travail demain matin, c’est raté”, avait noté Victoriana.hrc-mlb-tff-fmy-epe-mvn-myr/jum/apz/

Budgets 2026 : PS et gouvernement progressent dans leurs accords, la discussion sur les retraites démarre

Le Parti socialiste et le gouvernement ont trouvé lundi un terrain d’entente sur la surtaxe sur les bénéfices des entreprises, semblant progresser dans la quête d’un accord budgétaire global, même si des haies restent à franchir sur la taxation des patrimoines ou la suspension de la réforme des retraites.Dans l’hémicycle lundi, saisis du projet de budget de l’Etat, les députés ont longuement débattu de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises. Au bout de discussions parfois très vives, le gouvernement a proposé lui-même de faire passer le rendement de la taxe de 4 à 6 milliards d’euros sur les plus grandes entreprises.Au grand dam de députés du groupe ciottiste UDR, et même de certains élus LR et macronistes de Renaissance qui demandaient la suppression pure et simple de la mesure. Manuel Bompard (LFI) a dénoncé un marché passé “dans des salles parallèles” entre le gouvernement et le PS, son groupe votant toutefois la mesure.”On s’est engagé à ce que le gouvernement écoute les débats au sein de l’Assemblée”, a rétorqué le ministre de l’Economie et des Finances Roland Lescure.Devant la presse, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est lui montré circonspect face à la désunion du camp gouvernemental (LR a majoritairement voté contre l’amendement gouvernemental et Renaissance s’est divisé). “Il n’y a pas de bloc central ni de socle commun. Ce n’est pas rassurant pour la suite”, a-t-il pointé. La “suite” passera notamment cette semaine par l’examen de la taxe Zucman pour une imposition minimum du patrimoine, ou d’une version allégée de celle-ci mise sur la table par les socialistes, qui attendent du camp gouvernemental qu’il concoure à la faire adopter.Olivier Faure, patron du PS, a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines.- A l’horizon, les retraites -Quelques heures avant Boris Vallaud, c’est son collègue Jérôme Guedj qui saluait prudemment des “signaux faibles” en vue d’un accord global.Il évoquait l’adoption en commission des Affaires sociales lundi matin de son amendement rehaussant la CSG sur les revenus du patrimoine et des capitaux, au premier jour de l’examen du budget de la Sécurité sociale. Une adoption avec l’abstention de macronistes, qui attendent toutefois des garde-fous pour soutenir la mesure dans l’hémicycle à partir du 4 novembre. Tous les votes seront à refaire, les parlementaires repartant de la copie initiale du gouvernement.La commission a aussi voté contre le gel, proposé par le gouvernement, du barème utilisé pour calculer des taux de CSG, insistant pour l’indexer sur l’inflation.La mesure-phare du budget de la Sécu restera la suspension de la réforme des retraites, condition de la non-censure du PS.Elle ne sera formellement examinée qu’en fin de débats, mais les députés ont pris de l’avance rejetant largement en commission la piste d’une surtaxe sur les mutuelles pour la financer.Les groupes de gauche, le Rassemblement national et même Les Républicains, membres de la coalition gouvernementale, ont supprimé l’article, arguant tous que les malades paieraient au bout du compte la facture. Le projet de loi suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres pour partir à taux plein.La droite s’y oppose, et proposera d’effacer cette suspension. Si l’Assemblée la suspend, le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes, rétablira la réforme, a prévenu samedi l’influent de la chambre haute, Gérard Larcher.Sébastien Lecornu a du reste reçu lundi les chefs des groupes parlementaires de droite et du centre du Sénat, irrités ces derniers jours par les concessions faites aux socialistes. “Je n’ai pas de deal avec les socialistes”, leur a-t-il assuré selon plusieurs participants, leur indiquant qu’il “comprenait” que le Sénat ait lui aussi “ses propres lignes” sur le budget.Le coût de la suspension de la réforme des retraites est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027. Les pistes pour la financer font controverse, alors que le projet de budget est d’une exceptionnelle rigueur financière, avec des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).L’exécutif y limite notamment la hausse des dépenses d’Assurance maladie à 1,6%, alors qu’elles progressent naturellement chaque année d’environ 4%. Et table sur sept milliards d’économies en santé.

Budgets 2026 : PS et gouvernement progressent dans leurs accords, la discussion sur les retraites démarre

Le Parti socialiste et le gouvernement ont trouvé lundi un terrain d’entente sur la surtaxe sur les bénéfices des entreprises, semblant progresser dans la quête d’un accord budgétaire global, même si des haies restent à franchir sur la taxation des patrimoines ou la suspension de la réforme des retraites.Dans l’hémicycle lundi, saisis du projet de budget de l’Etat, les députés ont longuement débattu de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises. Au bout de discussions parfois très vives, le gouvernement a proposé lui-même de faire passer le rendement de la taxe de 4 à 6 milliards d’euros sur les plus grandes entreprises.Au grand dam de députés du groupe ciottiste UDR, et même de certains élus LR et macronistes de Renaissance qui demandaient la suppression pure et simple de la mesure. Manuel Bompard (LFI) a dénoncé un marché passé “dans des salles parallèles” entre le gouvernement et le PS, son groupe votant toutefois la mesure.”On s’est engagé à ce que le gouvernement écoute les débats au sein de l’Assemblée”, a rétorqué le ministre de l’Economie et des Finances Roland Lescure.Devant la presse, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est lui montré circonspect face à la désunion du camp gouvernemental (LR a majoritairement voté contre l’amendement gouvernemental et Renaissance s’est divisé). “Il n’y a pas de bloc central ni de socle commun. Ce n’est pas rassurant pour la suite”, a-t-il pointé. La “suite” passera notamment cette semaine par l’examen de la taxe Zucman pour une imposition minimum du patrimoine, ou d’une version allégée de celle-ci mise sur la table par les socialistes, qui attendent du camp gouvernemental qu’il concoure à la faire adopter.Olivier Faure, patron du PS, a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines.- A l’horizon, les retraites -Quelques heures avant Boris Vallaud, c’est son collègue Jérôme Guedj qui saluait prudemment des “signaux faibles” en vue d’un accord global.Il évoquait l’adoption en commission des Affaires sociales lundi matin de son amendement rehaussant la CSG sur les revenus du patrimoine et des capitaux, au premier jour de l’examen du budget de la Sécurité sociale. Une adoption avec l’abstention de macronistes, qui attendent toutefois des garde-fous pour soutenir la mesure dans l’hémicycle à partir du 4 novembre. Tous les votes seront à refaire, les parlementaires repartant de la copie initiale du gouvernement.La commission a aussi voté contre le gel, proposé par le gouvernement, du barème utilisé pour calculer des taux de CSG, insistant pour l’indexer sur l’inflation.La mesure-phare du budget de la Sécu restera la suspension de la réforme des retraites, condition de la non-censure du PS.Elle ne sera formellement examinée qu’en fin de débats, mais les députés ont pris de l’avance rejetant largement en commission la piste d’une surtaxe sur les mutuelles pour la financer.Les groupes de gauche, le Rassemblement national et même Les Républicains, membres de la coalition gouvernementale, ont supprimé l’article, arguant tous que les malades paieraient au bout du compte la facture. Le projet de loi suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres pour partir à taux plein.La droite s’y oppose, et proposera d’effacer cette suspension. Si l’Assemblée la suspend, le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes, rétablira la réforme, a prévenu samedi l’influent de la chambre haute, Gérard Larcher.Sébastien Lecornu a du reste reçu lundi les chefs des groupes parlementaires de droite et du centre du Sénat, irrités ces derniers jours par les concessions faites aux socialistes. “Je n’ai pas de deal avec les socialistes”, leur a-t-il assuré selon plusieurs participants, leur indiquant qu’il “comprenait” que le Sénat ait lui aussi “ses propres lignes” sur le budget.Le coût de la suspension de la réforme des retraites est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027. Les pistes pour la financer font controverse, alors que le projet de budget est d’une exceptionnelle rigueur financière, avec des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).L’exécutif y limite notamment la hausse des dépenses d’Assurance maladie à 1,6%, alors qu’elles progressent naturellement chaque année d’environ 4%. Et table sur sept milliards d’économies en santé.

Hamas to return hostage body as families urge pause to Gaza truce

Hamas said Monday it would hand over the remains of a deceased hostage, the 16th since a ceasefire began, shortly after families of missing Israelis called for a suspension of the Gaza truce until all captives’ bodies are returned.A joint team of Red Cross, Egyptian rescue services and a Hamas member was searching for the remains of hostages demanded by Israel, an Israeli government official said.”The Ezzedine al-Qassam Brigades will transfer the body of one of the Israeli captives, recovered today in the Gaza Strip, at 9:00 pm (1900 GMT) Gaza time,” the armed wing of Hamas said on its Telegram channel.Hamas has so far returned the remains of 15 of the 28 deceased hostages since a US-brokered ceasefire took effect on October 10.It has also freed all 20 surviving hostages as part of the truce deal.An Israeli group campaigning for the return of all hostages has urged the Israeli government to suspend the truce unless Hamas releases all remaining bodies.”Hamas knows exactly where every one of the deceased hostages is held. Two weeks have passed since the deadline set in the agreement for the return of all 48 hostages, yet 13 remain in Hamas captivity,” the Hostages and Missing Families Forum said.”The families urge the government of Israel, the United States administration and the mediators not to advance to the next phase of the agreement until Hamas fulfils all of its obligations and returns every hostage to Israel,” the association said.- Search for bodies -During their October 7, 2023 attack on Israel, Hamas militants took 251 people hostage, most had been released, rescued or recovered before this month’s ceasefire.The attack itself resulted in the deaths of 1,221 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s subsequent assault on Gaza killed at least 68,527 people, according to figures from the territory’s health ministry that the UN considers reliable.Hamas says it is committed to the ceasefire and insists it is trying to return all the remaining bodies — 11 Israelis and two workers from Thailand and Tanzania — but that the search has been hampered by the destruction wrought on Gaza during the war.In a statement to media on Saturday, lead Hamas negotiator Khalil al-Hayya said: “There are challenges in locating the bodies of Israeli captives because the occupation has altered the terrain of Gaza. “Moreover, some of those who buried the bodies have been martyred or no longer remember where they buried them.”In the past two days, Egypt has sent recovery crews and heavy earth-moving equipment into Gaza, with Israeli approval, to help with the recovery operation.Israeli spokeswoman Shosh Bedrosian said a team of Red Cross staff, Egyptian rescuers and a Hamas member were searching for bodies and had been allowed to cross the so-called Yellow Line into the area of Gaza controlled by Israeli forces.”The Red Cross, the Egyptian technical team, and a Hamas person have been permitted to enter beyond the Yellow Line position in Gaza under close (Israeli army) supervision to identify the location of our hostages,” Bedrosian told journalists.A Red Cross spokesperson also confirmed it was part of the search team.- Opposition to Turkey -No firm timescale has been put on the next stages of the Gaza truce plan, but US President Donald Trump’s administration is working to set up an international security force with troops from Arab and Muslim nations to police the truce.Israel has voiced strong opposition to Turkey’s participation in the proposed security force.At a news conference in Budapest, Israeli foreign minister Gideon Saar said Turkey under President Recep Tayyip Erdogan had “led a hostile approach against Israel, that included not only hostile statements, but also diplomatic and economic measures against Israel”. “So it is not reasonable for us to let their armed forces enter the Gaza Strip, and we will not agree to that, and we said it to our American friends,” he added.The US military has also set up a coordination centre in southern Israel to monitor the ceasefire and to coordinate aid and reconstruction, but aid agencies are pushing for greater access for humanitarian convoys inside Gaza.Israel has withdrawn its forces from Gaza’s main cities, but still controls around half of the territory from positions on the Yellow Line, and has resisted calls to allow aid through the Rafah border crossing with Egypt. Defence Minister Israel Katz, meanwhile, said Israel has lifted the state of emergency for areas near the border with Gaza for the first time since the October 2023 attack.

Le Forum de Paris sur la Paix, faire converger les idées face au désordre du monde

Face à la brutalisation du monde, le Forum de Paris sur la Paix entend apporter sa “modeste” pierre à l’édifice pour une paix durable notamment à Gaza en faisant converger société civile et diplomates, fait valoir Justin Vaisse, le directeur général de cette plateforme lors d’un entretien lundi avec l’AFP.Cet événement, lancé par le président Emmanuel Macron en 2018 et initialement consacré “aux grands défis de gouvernance mondiale”, s’est progressivement transformé en incorporant de plus en plus la question de la paix face au doublement du nombre de conflits en 15 ans, explique son fondateur à l’avant-veille de la 8e édition.”Il faut être très modeste dans ce domaine-là. (…) Arrêter la guerre de Vladimir Poutine, on ne sait pas faire!”, dit-il sans ambages.Pour autant, l’ancien diplomate et chercheur estime nécessaire d’incorporer aux débats “toute une partie plus géopolitique” sans renier l’ADN du Forum, qui continue d’aborder des problématiques comme le réchauffement climatique car éviter des réfugiés climatiques, c’est éviter des conflits locaux.Mercredi et jeudi, les conflits israélo-palestinien, en Ukraine ou dans la région des Grands Lacs seront au coeur des discussions qui réuniront 3.000 participants – chefs d’Etat et de gouvernement, ONG, experts…- solution à deux Etats -“Il y a quand même quelques domaines dans lesquels on peut avoir un impact réel, un impact ponctuel mais réel. Le conflit israélo-palestinien est un bon exemple”, estime Justin Vaisse, rappelant qu’en juin dernier, 150 palestiniens et 150 israéliens de la société civile avaient déjà été réunis à Paris “pour essayer d’abord de les faire dialoguer”.”Les diplomates seuls ne peuvent pas résoudre” ce conflit, constate-t-il. “La société civile toute seule est impuissante également. Ce qu’il faut, c’est avoir un soutien des populations et de la société civile (…) à cette solution à deux États”.Pas moins de quatre sessions seront ainsi dédiées à la question israélo-palestinienne.A cette occasion, Ehud Olmert, l’ancien Premier ministre israélien, et Nasser Al-Kidwa, l’ancien ministre des Affaires étrangères palestinien, “maintenant intégré dans le Fatah (…) vont présenter la mise à jour de leur initiative de paix pour la solution à deux États”.”Cette solution politique ne pourra pas être réalisée tant que (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahou est au pouvoir”, juge Justin Vaisse. “Mais il faut créer toutes les conditions pour qu’une fois qu’une majorité d’Israéliens sont convaincus que c’est possible, on puisse passer à une solution durable”.- Ordre mondial rebattu -Selon lui, la multiplication des conflits dans le monde résulte de “l’évolution de la répartition de la puissance dans le système international”.”Dans les années de Guerre froide et dans les deux ou trois décennies qui ont suivi, on avait un système international relativement ordonné, où en particulier les Etats-Unis dominaient et étaient, comme on disait souvent pour les critiquer, le gendarme du monde”, rappelle-t-il.Mais leur réticence à intervenir dans des conflits depuis le mandat de Barack Obama (janvier 2009- janvier 2017), qui s’est accentuée avec la présidence de Donald Trump, et “l’érosion de leur marge de supériorité sur les autres ont créé un environnement dans lequel les autres pays sont plus libres d’agir et laisser libre cours à leurs instincts mauvais”.”Le système n’est plus aussi ordonné qu’auparavant et génère un peu partout des conflits”, observe-t-il, ajoutant que l’on pourrait bien “regretter assez amèrement la période bénie” où on pouvait critiquer “le shérif”, se plaindre de sa puissance hégémonique mais qui donnait aussi “une certaine discipline au régime de sécurité internationale”.”Toute cette époque-là est en partie révolue. Je dis en partie parce que les Etats-Unis restent première puissance, mais il va falloir s’y faire, essayer de trouver les voies et moyens de coopérer, de créer des nouvelles coalitions, de faire de la diplomatie autrement, et c’est exactement ça que le Forum essaie de faire”, conclut-il.

Alassane Ouattara, economist turned I. Coast political pillar secures victoryMon, 27 Oct 2025 18:02:11 GMT

A US-trained economist who appears to be an almost immovable cornerstone of Ivory Coast’s political life, President Alassane Ouattara won a fourth term Monday following the presidential election.The country’s electoral commission announced the veteran leader won a landslide 89.77 percent of Saturday’s poll, which excluded his two main rivals, former president Laurent Gbagbo and Credit …

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Trump doit saisir “l’opportunité” de favoriser la libération de Barghouti selon son fils

Le fils du dirigeant palestinien Marwan Barghouti, emprisonné en Israël depuis 2002, appelle Donald Trump à saisir “l’opportunité” du cessez-le-feu à Gaza pour favoriser la libération de son père, seule figure selon lui capable d’unifier les Palestiniens en vue d’éventuels pourparlers de paix.Nommé le “Mandela de Palestine” par ses partisans, Marwan Barghouti, 66 ans, un …

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Lancement de Free TV: France TV et TF1 dénoncent une “initiative unilatérale”

France Télévisions et TF1 se sont élevés lundi contre le lancement de Free TV, offre de “streaming” gratuite de l’opérateur Free qui reprend leurs chaînes et contenus “sans concertation préalable” et sans rémunération.”Cette méthode brutale et unilatérale témoigne d’un mépris des droits des ayants droit créateurs et acteurs du secteur audiovisuel et de leurs partenaires …

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Le Hamas s’apprête à rendre à Israël un nouveau corps d’otage retenu à Gaza

Le Hamas a annoncé lundi soir la restitution imminente à Israël d’un 16e corps d’otage retenu dans la bande de Gaza, quelques heures après un appel des familles à suspendre les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu tant que toutes les dépouilles n’auraient pas été rendues.Rappelant qu’aux termes de l’accord, tous les otages morts et vivants auraient dû être rendus le 13 octobre, le Forum des familles, la principale organisation israélienne de familles d’otages, a appelé “le gouvernement israélien, l’administration américaine et les médiateurs à ne pas passer à la phase suivante de l’accord tant que le Hamas n’aura pas rempli toutes ses obligations”.La deuxième phase du plan de Donald Trump visant à mettre fin définitivement à deux ans de guerre comprend notamment le désarmement du Hamas, l’amnistie ou l’exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien de la bande de Gaza, des points qui restent sujets à discussion.Plus tard lundi, la branche armée du mouvement islamiste palestinien a annoncé que la dépouille d’un 16e otage retenu depuis l’attaque du 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza, serait restituée à Israël dans la soirée.Dans un message sur leur chaîne Telegram, les Brigades Ezzedine al-Qassam ont précisé que la dépouille serait remise “aujourd’hui dans la bande de Gaza à 21H00 (19H00 GMT)”.Le Hamas a libéré le 13 octobre les 20 derniers otages vivants. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué jusqu’à présent que 15, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par la guerre.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du 7 octobre, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.527 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.- Recherches dans les ruines -Le gouvernement israélien a annoncé lundi que la Croix-Rouge, une personne du Hamas et une équipe égyptienne recherchaient des dépouilles d’otages retenus depuis deux ans à Gaza.Israël, qui contrôle tous les accès du territoire, a permis à un convoi égyptien d’y entrer ce week-end pour aider à chercher les dépouilles.Les équipes de recherches munies d’engins de chantier ont obtenu l’autorisation d’entrer “au-delà de la ligne jaune”, qui matérialise le repli israélien à l’intérieur du territoire, “sous la supervision étroite de l’armée israélienne pour identifier l’emplacement de nos otages”, selon la porte-parole du gouvernement, Shosh Bedrosian. Sur des images filmées par l’AFPTV dans le quartier d’al-Touffah, dans la ville de Gaza, des engins de chantier et des camions étaient en action au milieu des débris pour tenter de retrouver des dépouilles.”Il est difficile de localiser certains corps de captifs israéliens, car l’occupation a modifié le relief de Gaza (pendant la guerre, ndlr). De plus, certaines personnes qui ont enterré ces corps ont elles-mêmes été tuées ou ne se souviennent plus de l’endroit où elles les ont enterrés”, a déclaré samedi le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya.Ce dernier a répété la volonté du mouvement palestinien de rendre les dépouilles, malgré ces complications. “Nous ne donnerons pas à l’occupation (israélienne) une excuse pour reprendre la guerre”, a-t-il ajouté.

Dix personnes jugées à Paris pour avoir cyberharcelé Brigitte Macron

Élu, galeriste, enseignant, médium, ou encore informaticien: le procès de huit hommes et deux femmes pour cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron, cible d’une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre, a débuté lundi avec d’âpres débats de procédure.Agés de 41 à 65 ans, ils sont jugés devant le tribunal correctionnel de la capitale jusqu’à mardi pour avoir cyberharcelé l’épouse du chef de l’État sur son genre et sa différence d’âge avec son mari, l’assimilant à de la “pédophilie”, selon le parquet de Paris.Cette riposte judiciaire en France, doublée d’une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n’ont cessé d’enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d’extrême droite.A 16H30, l’interrogatoire des prévenus n’avait pas débuté.L’avocat de Brigitte Macron, Me Jean Ennochi a fourni “66 pages de conclusions” la veille de l’audience, irritant les avocats de la défense qui ont demandé, en vain, le renvoi de l’audience au nom de “l’égalité des armes” et du “principe du contradictoire.”- “Harcèlement inversé” -Lors d’une suspension, Aurélien Poirson-Atlan, l’un des principaux prévenus, connu et suivi sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de “Zoé Sagan”, a donné une conférence de presse improvisée, dénonçant un “harcèlement inversé”.Son compte X, supprimé depuis, a fait l’objet de plusieurs plaintes et est souvent présenté comme lié aux sphères complotistes, ce qu’il réfute.Outre ses propos visant Brigitte Macron, le publicitaire de 41 ans est connu pour avoir diffusé les vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, macroniste qui avait dû renoncer en février 2020 à briguer la mairie de Paris suite au scandale.”Le Che s’égara”, pseudo d’un autre prévenu, suivi par plus de 1.000 de personnes sur X – “dont la moitié de bots”, assure-t-il – s’interroge également sur sa présence au tribunal.”C’est le procès de la liberté d’expression, j’ai fait de la satire, c’est l’esprit Charlie”, affirme à l’AFP Jérome C. 55 ans, auteur de “4 tweets et quelques retweets”.Bertrand S., galeriste de 56 ans aux plus de 100.000 abonnés sur X, a lui dénoncé la veille de l’audience un procès de “la liberté de penser” face à “l’État profond médiatique”.Seuls les prévenus “les plus virulents”, selon une source policière, comparaissent jusqu’à mardi.- Influenceuse trumpiste -Plus discrète sur le banc des prévenus, la “médium” Delphine J., connue sous le pseudo d’Amandine Roy est elle aussi jugée.La prévenue a déjà été condamnée pour diffamation en septembre 2024 par la justice française, aux côtés de Natacha Rey, à payer plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et à son frère Jean-Michel Trogneux.La Bretonne de 51 ans est à l’origine d’une vidéo virale de quatre heures, publiée en 2021 et depuis retirée, affirmant que Brigitte Macron n’aurait jamais existé et que son frère Jean-Michel aurait pris son identité après un changement de sexe.La cour d’appel a relaxé en appel les deux femmes le 10 juillet dernier – mais elle n’a pas validé leur thèse. La juridiction a estimé que l’affirmation selon laquelle Brigitte Macron aurait “effectué une transition de genre sans la rendre publique” ne constituait pas “une atteinte à l’honneur”, éléments nécessaires pour caractériser la diffamation.La femme du chef de l’État et son frère se sont pourvus en cassation contre cette décision.Née dès l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, la rumeur transphobe est devenue virale aux États-Unis où le couple présidentiel a engagé cet été des poursuites contre Candace Owens, podcasteuse d’extrême droite auteure d’une série de vidéos intitulée “Becoming Brigitte” (“Devenir Brigitte”).Plusieurs personnes jugées à Paris ont relayé les publications virales de l’Américaine, se réjouissant de voir “l’affaire Brigitte” s’internationaliser.Suivie par près de 20.000 personnes sur X, Delphine J. a ainsi trouvé “excellent” un tweet de l’influenceuse trumpiste, posant avec un T-shirt portant une Une du magazine Time détournée où Brigitte Macron apparaît en “homme de l’année”.Lors de l’annonce du petit rôle donné à la première dame dans une saison de la série “Emily in Paris”, Delphine J. avait enragé: “Boycottez-moi cette merde.”Elle n’a fait que “rebondir sur l’actualité”, selon son avocate, Me Maud Marian, faisant valoir “qu’aucun message n’a directement été adressé à Mme Macron.”La fille de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, doit témoigner demain, à la demande de l’avocat de sa mère. Les prévenus encourent deux ans d’emprisonnement.