Vérification de l’âge: Youporn et Pornhub réactivés en France par leur propriétaire

Les sites Youporn, Pornhub et Redtube ont été réactivés en France par leur propriétaire, après la suspension par la justice française de l’arrêté imposant aux plateformes pornographiques situées dans l’Union européenne de vérifier l’âge de leurs utilisateurs, a constaté vendredi l’AFP.La décision du tribunal administratif de Paris, qui a suspendu lundi l’arrêté dans l’attente de voir s’il était compatible avec le droit européen, “offre l’occasion de reconsidérer des approches plus efficaces”, explique un message sur la page d’accueil des trois sites, qui appartiennent à l’entreprise Aylo.Le gouvernement français a pour sa part annoncé son souhait de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat. Hébergé à Chypre, Aylo avait rendu ses sites inaccessibles début juin pour protester contre la loi française de 2024 qui oblige les éditeurs de sites X à mettre en place un système d’identification empêchant les mineurs d’y accéder, sous peine de sanctions du gendarme du numérique et de l’audiovisuel, l’Arcom, pouvant aller jusqu’au blocage. Selon la législation française, ils doivent exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité.Aylo, qui revendique sept millions de visiteurs quotidiens en France sur ses différentes plateformes, défend de son côté une vérification de l’âge au niveau des appareils et de leur système d’exploitation.  

Leading Rwandan opposition figure detainedFri, 20 Jun 2025 07:27:47 GMT

A leading Rwandan opposition figure and a rare  critic of President Paul Kagame’s iron-fisted rule has been arrested, the country’s investigative agency said Friday.Victoire Ingabire’s detention follows a court appearance on Thursday in the capital Kigali for questioning in connection with a trial of nine people accused of attempting to learn how to overthrow the …

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Tous dans la Seine en été ? Après les JO, le pari d’une propreté durable

Baignade dans la Seine, acte II: un an après les athlètes olympiques, c’est bientôt au tour du public de plonger dans une eau que les autorités garantissent durablement dépolluée, mais dont la propreté reste soumise aux aléas climatiques.Parisiens et touristes pourront se rafraîchir à partir du 5 juillet dans trois sites aménagés sur les rives du fleuve parisien, où la maire de Paris Anne Hidalgo avait nagé un an plus tôt devant des journalistes du monde entier.Ce bain historique, trente-cinq ans après la promesse de l’édile de la capitale et futur président Jacques Chirac, marquait l’aboutissement d’années de travaux pour dépolluer la Seine et la Marne, son principal affluent.  Un chantier engagé dans les années 1990 par le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) qui a investi plus de 9 milliards d’euros. Le “plan baignade” fut lancé dans son sillage en 2016, pour lequel l’Etat et les collectivités locales ont injecté 1,4 milliard d’euros, et que les JO ont permis d’accélérer. Objectif: limiter au maximum les rejets d’eaux usées sur le parcours du fleuve à travers la capitale dont la particularité est de disposer d’un réseau unitaire datant de l’époque d’Haussmann. Eaux usées et eaux pluviales s’y mélangent, et en cas de pluies abondantes, il n’y a pas d’autre solution que de les déverser dans la Seine, sauf à inonder les réseaux souterrains.- “Pas de Jour J” -Stations d’épuration modernisées, construction de bassins de rétention (dont celui d’Austerlitz et ses 50.000 mètres cubes de volume), raccordement au réseau d’assainissement des 255 bateaux parisiens… “Pour les JO, on avait dépollué la Seine aux trois quarts. Et l’eau était 100% bonne pour la baignade les jours de temps sec”, a expliqué à l’AFP le préfet de la région Ile-de-France Marc Guillaume.Avec les 2.000 nouveaux branchements aux réseaux d’assainissement opérés depuis, la Seine est désormais dépolluée en amont des sites parisiens à 80% de ce qui était attendu. Reste à engager les travaux en aval, dans l’optique d’ouvrir de nouveaux plans de baignade à la sortie de Paris, où les étés seront de plus en plus chauds.  Cet été, le préfet prédit “à coup sûr” un succès populaire. En tablant sur une météo plus clémente que pendant les JO, où des précipitations record avaient donné des sueurs froides aux organisateurs: sur les 11 jours programmés pour les compétitions et entraînements en eaux libres, cinq seulement ont été autorisés.”Contrairement aux JO, cet été il n’y aura pas de jour J” avec une compétition à la clé, se rassure Marc Guillaume. Des drapeaux informeront sur la pollution et “si l’eau est impropre à la baignade, celle-ci sera fermée, sans doute le lendemain d’une forte pluie”, anticipe Pierre Rabadan, adjoint aux sports à l’Hôtel de ville.”On ne jette pas une pièce en l’air, on s’appuie sur des données scientifiques”, insiste l’élu auprès de l’AFP, rappelant qu’aucun athlète n’avait été incommodé après avoir plongé.L’eau sera analysée chaque jour par des sondes en instantané et des prélèvements en culture de l’Agence régionale de santé (ARS) pour connaître le taux de bactéries fécales Escherichia coli (E. coli) et entérocoques. Ces deux marqueurs de pollution bactériologique ne devront pas dépasser respectivement les 1.000 et 400 unités formant colonie (UFC)/100 ml, des seuils un peu plus élevés que pour les athlètes vu que le public s’attardera davantage dans l’eau.- Marqueurs “insuffisants” -Mais pour France Nature Environnement Ile-de-France, ces relevés restent “insuffisants”. Le Seine contient notamment “de nombreux virus pour lesquels il n’y a pas d’indicateur”, regrette Michel Riottot, président d’honneur de l’association.Hépatite, gastro-entérite, affections cutanées… Autant de pathologies qu’on risque d’attraper en avalant trop d’eau contaminée, s’inquiète auprès de l’AFP cet ancien ingénieur de recherche du CNRS qui a travaillé sur le microbiote intestinal.Il déplore aussi “l’absence de mesure de pollution chimique”.”S’il y a une pollution ponctuelle en amont, on est informé, donc on pourra prendre les mesures nécessaires”, rétorque Pierre Rabadan, faisant aussi valoir que le fleuve est aujourd’hui débarrassé de la plupart des polluants industriels. Preuve que la qualité de l’eau s’est améliorée: on recense 36 espèces de poissons en Seine contre seulement 4 en 1970, pointe le Siaap.Une avancée que la ville de Paris voudrait sanctuariser en dotant le fleuve d’une personnalité juridique, dans le cadre d’un mouvement mondial de reconnaissance de la nature qui a déjà attribué ce droit à plusieurs sites comme le fleuve Whanganui en Nouvelle-Zélande.

Tous dans la Seine en été ? Après les JO, le pari d’une propreté durable

Baignade dans la Seine, acte II: un an après les athlètes olympiques, c’est bientôt au tour du public de plonger dans une eau que les autorités garantissent durablement dépolluée, mais dont la propreté reste soumise aux aléas climatiques.Parisiens et touristes pourront se rafraîchir à partir du 5 juillet dans trois sites aménagés sur les rives du fleuve parisien, où la maire de Paris Anne Hidalgo avait nagé un an plus tôt devant des journalistes du monde entier.Ce bain historique, trente-cinq ans après la promesse de l’édile de la capitale et futur président Jacques Chirac, marquait l’aboutissement d’années de travaux pour dépolluer la Seine et la Marne, son principal affluent.  Un chantier engagé dans les années 1990 par le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) qui a investi plus de 9 milliards d’euros. Le “plan baignade” fut lancé dans son sillage en 2016, pour lequel l’Etat et les collectivités locales ont injecté 1,4 milliard d’euros, et que les JO ont permis d’accélérer. Objectif: limiter au maximum les rejets d’eaux usées sur le parcours du fleuve à travers la capitale dont la particularité est de disposer d’un réseau unitaire datant de l’époque d’Haussmann. Eaux usées et eaux pluviales s’y mélangent, et en cas de pluies abondantes, il n’y a pas d’autre solution que de les déverser dans la Seine, sauf à inonder les réseaux souterrains.- “Pas de Jour J” -Stations d’épuration modernisées, construction de bassins de rétention (dont celui d’Austerlitz et ses 50.000 mètres cubes de volume), raccordement au réseau d’assainissement des 255 bateaux parisiens… “Pour les JO, on avait dépollué la Seine aux trois quarts. Et l’eau était 100% bonne pour la baignade les jours de temps sec”, a expliqué à l’AFP le préfet de la région Ile-de-France Marc Guillaume.Avec les 2.000 nouveaux branchements aux réseaux d’assainissement opérés depuis, la Seine est désormais dépolluée en amont des sites parisiens à 80% de ce qui était attendu. Reste à engager les travaux en aval, dans l’optique d’ouvrir de nouveaux plans de baignade à la sortie de Paris, où les étés seront de plus en plus chauds.  Cet été, le préfet prédit “à coup sûr” un succès populaire. En tablant sur une météo plus clémente que pendant les JO, où des précipitations record avaient donné des sueurs froides aux organisateurs: sur les 11 jours programmés pour les compétitions et entraînements en eaux libres, cinq seulement ont été autorisés.”Contrairement aux JO, cet été il n’y aura pas de jour J” avec une compétition à la clé, se rassure Marc Guillaume. Des drapeaux informeront sur la pollution et “si l’eau est impropre à la baignade, celle-ci sera fermée, sans doute le lendemain d’une forte pluie”, anticipe Pierre Rabadan, adjoint aux sports à l’Hôtel de ville.”On ne jette pas une pièce en l’air, on s’appuie sur des données scientifiques”, insiste l’élu auprès de l’AFP, rappelant qu’aucun athlète n’avait été incommodé après avoir plongé.L’eau sera analysée chaque jour par des sondes en instantané et des prélèvements en culture de l’Agence régionale de santé (ARS) pour connaître le taux de bactéries fécales Escherichia coli (E. coli) et entérocoques. Ces deux marqueurs de pollution bactériologique ne devront pas dépasser respectivement les 1.000 et 400 unités formant colonie (UFC)/100 ml, des seuils un peu plus élevés que pour les athlètes vu que le public s’attardera davantage dans l’eau.- Marqueurs “insuffisants” -Mais pour France Nature Environnement Ile-de-France, ces relevés restent “insuffisants”. Le Seine contient notamment “de nombreux virus pour lesquels il n’y a pas d’indicateur”, regrette Michel Riottot, président d’honneur de l’association.Hépatite, gastro-entérite, affections cutanées… Autant de pathologies qu’on risque d’attraper en avalant trop d’eau contaminée, s’inquiète auprès de l’AFP cet ancien ingénieur de recherche du CNRS qui a travaillé sur le microbiote intestinal.Il déplore aussi “l’absence de mesure de pollution chimique”.”S’il y a une pollution ponctuelle en amont, on est informé, donc on pourra prendre les mesures nécessaires”, rétorque Pierre Rabadan, faisant aussi valoir que le fleuve est aujourd’hui débarrassé de la plupart des polluants industriels. Preuve que la qualité de l’eau s’est améliorée: on recense 36 espèces de poissons en Seine contre seulement 4 en 1970, pointe le Siaap.Une avancée que la ville de Paris voudrait sanctuariser en dotant le fleuve d’une personnalité juridique, dans le cadre d’un mouvement mondial de reconnaissance de la nature qui a déjà attribué ce droit à plusieurs sites comme le fleuve Whanganui en Nouvelle-Zélande.

Les Bourses européennes ouvrent dans le vert

Les Bourses européennes ont ouvert en hausse vendredi, soulagées après la décision de Donald Trump de temporiser sur une éventuelle participation américaine dans la guerre Iran-Israël.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,46%, Francfort +0,66%, Londres +0,33%, et Milan +0,36%.

Monsters and memes: Labubu dolls ride China soft-power wave

Small, fuzzy and baring sharp teeth, Chinese toymaker Pop Mart’s Labubu monster dolls have taken over the world, drawing excited crowds at international stores and adorning the handbags of celebrities such as Rihanna and Cher.Beijing-based Pop Mart is part of a rising tide of Chinese cultural exports gaining traction abroad, furry ambassadors of a “cool” China even in places associated more with negative public opinion of Beijing such as Europe and North America.Labubus, which typically sell for around $40, are released in limited quantities and sold in “blind boxes”, meaning buyers don’t know the exact model they will receive.The dolls are “a bit quirky and ugly and very inclusive, so people can relate”, interior designer Lucy Shitova told AFP at a Pop Mart store in London, where in-person sales of Labubus have been suspended over fears that fans could turn violent in their quest for the toys.”Now everything goes viral… because of social media. And yes, it’s cool. It’s different.”While neighbouring East Asian countries South Korea and Japan are globally recognised for their high-end fashion, cinema and pop songs, China’s heavily censored film and music industry have struggled to attract international audiences, and the country’s best-known clothing exporter is fast-fashion website Shein.There have been few success stories of Chinese companies selling upmarket goods under their own brands, faced with stereotypes of cheap and low-quality products.”It has been hard for the world’s consumers to perceive China as a brand-creating nation,” the University of Maryland’s Fan Yang told AFP.Pop Mart has bucked the trend, spawning copycats dubbed by social media users as “lafufus” and detailed YouTube videos on how to verify a doll’s authenticity. Brands such as designer womenswear label Shushu/Tong, Shanghai-based Marchen and Beijing-based handbag maker Songmont have also gained recognition abroad over the past few years.”It might just be a matter of time before even more Chinese brands become globally recognisable,” Yang said.- TikTok effect -Through viral exports like Labubu, China is “undergoing a soft-power shift where its products and image are increasingly cool among young Westerners,” said Allison Malmsten, an analyst at China-based Daxue Consulting. Malmsten said she believed social media could boost China’s global image “similar to that of Japan in the 80s to 2010s with Pokemon and Nintendo”.Video app TikTok  —  designed by China’s ByteDance — paved the way for Labubu’s ascent when it became the first Chinese-branded product to be indispensable for young people internationally.Joshua Kurlantzick from the Council on Foreign Relations (CFR) told AFP that “TikTok probably played a role in changing consumers’ minds about China”.TikTok, which is officially blocked within China but still accessible with VPN software, has over one billion users, including what the company says is nearly half of the US population.The app has become a focus of national security fears in the United States, with a proposed ban seeing American TikTok users flock to another Chinese app, Rednote, where they were welcomed as digital “refugees”.A conduit for Chinese social media memes and fashion trends, TikTok hosts over 1.7 million videos about Labubu.- Labubumania -Cultural exports can “improve the image of China as a place that has companies that can produce globally attractive goods or services”, CFR’s Kurlantzick told AFP.”I don’t know how much, if at all, this impacts images of China’s state or government,” he said, pointing to how South Korea’s undeniable soft power has not translated into similar levels of political might.While plush toys alone might not translate into actual power, the United States’ chaotic global image under the Trump presidency could benefit perceptions of China, the University of Maryland’s Yang said.”The connection many make between the seeming decline of US soft power and the potential rise in China’s global image may reflect how deeply intertwined the two countries are in the minds of people whose lives are impacted by both simultaneously,” she told AFP.At the very least, Labubu’s charms appear to be promoting interest in China among the younger generation.”It’s like a virus. Everyone just wants it,” Kazakhstani mother-of-three Anelya Batalova told AFP at Pop Mart’s theme park in Beijing. Qatari Maryam Hammadi, 11, posed for photos in front of a giant Labubu statue.”In our country, they love Labubu,” she said. “So, when they realise that the origin of Labubu is in China, they’d like to come to see the different types of Labubu in China.”

Au Tchad, les premiers pas de la filière d’un prétendu “charbon écologique”

Sous le soleil brûlant du Tchad, pays menacé de désertification, une vingtaine d’ouvriers zigzaguent d’une machine à l’autre sur le site de production d’un charbon dit “écologique”, à Pont Belile, au nord de N’Djamena.Le mercure avoisine les 45° Celsius et une poussière noire envahit tout, jusqu’au visage des travailleurs. Tout près de la capitale tchadienne, l’Association pour le développement socio-économique Raikina (Adser) s’est donné pour objectif de produire un combustible visant à réduire la pression sur les ressources naturelles du pays en luttant contre les coupes illégales de bois.Le charbon produit est issu de déchets végétaux non valorisés: tiges de mil et de sésame, rafles et palmes de rônier. Les résidus carbonisés sont broyés puis mélangés à une macération de gomme arabique, afin de faciliter l’allumage, et à de l’argile, pour ralentir la combustion.Ce charbon dit “écologique” a “moins de dégagements gazeux qu’un charbon traditionnel, il ne noircit pas les marmites, il a un pouvoir calorifique fort et il dure jusqu’à trois fois plus longtemps que le charbon de bois”, soutient Ousmane Alhadj Oumarou, le directeur technique de l’ONG Adser.Si l’appellation de “charbon écologique” est antinomique, selon Souleymane Adam Adey, enseignant–chercheur en écologie et conservation des écosystèmes sahéliens à l’université de N’Djamena, “on utilise ce terme car (le charbon écologique) contribue à lutter contre la déforestation et les arbres qui ne sont pas coupés (pour faire du feu ou produire du charbon de bois) continuent ainsi de séquestrer du carbone”.”Ce type de charbon (…) produit forcément des émissions de CO2″, mais moins élevées que le charbon de bois, selon le chercheur, qui prédit que “dans l’avenir, on mise(ra) sur la culture de bambou, comme au Kenya, pour la production à grande échelle de charbon écologique”.- “Désertification” -En Afrique, ce type de combustible est utilisé essentiellement pour la cuisson des aliments. Selon les chiffres officiels, au Tchad, la “surexploitation des ressources en bois pour les usages ménagers combinée au changement climatique ont conduit à une déforestation supérieure à 90% du patrimoine national” depuis les années 1970.Par ailleurs, selon Ismaël Hamid, l’homme d’affaires de 45 ans qui dirige l’Adser, “la désertification a progressé dans les régions qui accueillent des réfugiés soudanais depuis deux ans”. Depuis le début du conflit au Soudan en 2023, plus de 800.000 Soudanais ont fui au Tchad, où se trouvaient déjà 400.000 d’entre eux.Pour réduire les coupes de bois, Adser a commencé à produire du charbon à partir de déchets végétaux. “L’utilisation d’un kilogramme de charbon écologique permet d’éviter de couper six kilogrammes de bois vert”, assure Ousmane Alhadj Oumarou. Après une mise de départ de 200 millions de francs CFA (300.000 euros), M. Hamid a obtenu le soutien de la Banque Mondiale qui achète le charbon 750 francs CFA le kilo (un peu plus d’un euro).Dans un premier temps, ce charbon est distribué par le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies dans des camps de réfugiés dans l’est du pays, mais l’entrepreneur espère produire ensuite pour le reste du territoire.- Multiplier la production -L’usine produit désormais entre sept et neuf tonnes de charbon par jour, estime Ousmane Alhadj Oumarou, homme d’affaires tchadien natif du Soudan, qui vit entre N’Djamena, Londres et Dubaï.Pour étendre sa production au reste du pays, “il faut que le prix baisse, entre 350 et 500 francs le kilo”, dit M. Hamid, qui souhaite ouvrir deux lignes de production et un centre de carbonisation.Le projet est estimé à 100 millions de francs CFA (150.000 euros) pour une production attendue de 300 tonnes par mois. “Si on veut couvrir les besoins du pays, il va falloir multiplier au moins par 10 la production”, juge-t-il. Il faudra pour cela que “d’autres entrepreneurs investissent dans cette filière”. Seule une autre entreprise tchadienne, Karo Entreprise, a une chaîne de production similaire. Elle vend son charbon depuis 2023 à 300 francs CFA le kilo et a atteint l’année dernière une production de 255 tonnes.Les entrepreneurs appellent l’État tchadien à développer la filière. “Il faut que le charbon écologique soit subventionné pour le rendre abordable”, juge Ismaël Hamid.La possibilité est “envisageable et même souhaitable”, répond par écrit à l’AFP Hassan Bakhit Djamous, ministre de l’Environnement. Il se dit engagé à “l’élaboration d’une politique nationale de promotion du charbon”, en évoquant notamment de possibles “exonérations fiscales”. “Le charbon écologique est une énergie sur laquelle il faut miser pour le futur de notre pays qui est le front avancé de la désertification au Sahel”, conclut-il.

Thailand credits prey releases for ‘extraordinary’ tiger recovery

In the thick, steamy forests of western Thailand, 20 skittish sambar deer dart from an enclosure into the undergrowth — unaware they may find themselves in the jaws of one of the habitat’s 200 or so endangered tigers.The release is part of a project run by the government and conservation group WWF to provide tigers with prey to hunt and eat, which has helped the big cat make a remarkable recovery in Thailand.The wild tiger population in Thailand’s Western Forest Complex, near the border with Myanmar, has increased almost fivefold in the last 15 years from about 40 in 2007 to between 179 and 223 last year, according to the kingdom’s Department of National Parks (DNP).It is an uptick that WWF’s Tigers Alive initiative leader Stuart Chapman calls “extraordinary”, especially as no other country in Southeast Asia has seen tiger numbers pick up at all.The DNP and the WWF have been breeding sambar, which are native to Thailand but classed as vulnerable, and releasing them as prey.Now in its fifth year, the prey release is a “very good activity,” says the DNP’s Chaiya Danpho, as it addresses the ecosystem’s lack of large ungulates for tigers to eat.Worrapan Phumanee, a research manager for WWF Thailand, says that deer were previously scarce in the area, impacting the tiger population.But “since starting the project, we’ve seen tigers become regular residents here and successfully breed,” he says.Cambodia, Laos and Vietnam have all lost their native populations of Indochinese tigers, while Myanmar is thought to have just 23 left in the wild, in large part due to poaching and wildlife trafficking.Over the past century numbers worldwide have fallen from about 100,000 individuals to an estimated 5,500, according to the IUCN, which classifies tigers as endangered due to habitat loss and overhunting of the species and their natural prey.But major tiger recoveries have been recorded in India and Nepal, where in recent years numbers of Bengal tigers have grown to 3,600 and 355 respectively thanks to conservation measures.- ‘Incredibly successful’ -In a forest clearing in Khlong Lan National Park, DNP staff open the gate of the sambar deer enclosure where 10 males and 10 females have been grazing.The deer watch cautiously as one brave individual darts out, before the rest follow at speed and disappear into the trees.Worrapan says prey release programmes — now also happening in Cambodia and Malaysia — are part of wider restoration efforts to “rebuild ecosystems” in Southeast Asia, where they have been adapted for local purposes from similar initiatives that have existed for years in Africa.The breeding and releases also aim to solve the problem of the sambar deer’s own population decline due to hunting, says Worrapan.”The purpose of releasing deer is not solely to serve as tiger prey but also to restore the deer population,” he says, adding that GPS collar-monitoring has allowed researchers to track their lives after release.He says despite having only known captivity, the deer show a strong ability to adapt to outside threats.”(They) don’t simply wait passively. They try to evade predators and choose safe areas to thrive.”Chaiya says only a small number of the released deer end up as predator dinner, with most going on to reproduce.The sambar deer and their offspring “play a role in the food chain within the ecosystem, serving as prey for predators,” he says.