Stocks steady, dollar up before US jobs data

Major stock markets largely steadied and the dollar rose Friday awaiting key US jobs data in the face of uncertainty over the impact of President Donald Trump’s tariffs on the economy.Ahead of the employment figures due before Wall Street’s reopening, optimism from “very positive” talks Thursday between Trump and Chinese counterpart Xi Jinping was wiped out by the stunning public row between the US leader and Elon Musk.The much-anticipated discussions between the heads of the world’s biggest economies fuelled hopes for an easing of tensions following Trump’s “Liberation Day” global tariff blitz that targeted Beijing particularly hard.However, investors remained wary after an extraordinary social media row between Trump and billionaire former aide Musk that saw the two trade insults and threats and sent Wall Street into the red Thursday.Musk’s electric vehicle company Tesla tanked more than 14 percent and the president threatened his multibillion-dollar government contracts.Asian and European stock markets mostly steadied awaiting the US jobs figures, as oil prices flatlined.”Attention now turns to the non-farm payrolls report, which is often described as the most important individual economic release of any given month,” noted Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.A below-par reading on private hiring this week raised worries about the labour market and the outlook for the US economy.It came amid bets that the Federal Reserve is preparing to resume cutting interest rates from September, even as economists warn that Trump’s tariffs could reignite inflation.”There remains a huge amount of uncertainty caused by the US trade tariffs,” noted Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.”If the US economy can generate decent jobs growth in this environment it would suggest an underlying resilience, which could boost stock markets, the dollar and overall risk sentiment,” she added. A day after cutting eurozone interest rates, the European Central Bank warned that Germany could face two more years of recession should a trade war with the United States escalate sharply.For now, however, the eurozone economy is showing signs of resilience, with official data Friday showing it expanded at a significantly faster pace than previously estimated in the first three months of the year.The EU’s data agency said the 20-country single currency area recorded growth of 0.6 percent over the January-March period from the previous quarter, up from the 0.3-percent figure published last month.Elsewhere, focus remained on the implosion of the Trump-Musk relationship.Trump said in a televised Oval Office diatribe Thursday that he was “very disappointed” with criticisms from his top donor of a “big, beautiful” spending bill before Congress, before threatening to tear up the tycoon’s multi-billion-dollar government contracts.Hitting back, South African-born Musk slammed Trump on his X social media platform for “ingratitude”, insisting that the Republican would not have won the 2024 election without him.Shares in Musk’s Tesla electric-vehicle manufacturer plummeted about 15 percent as the astonishing row escalated — wiping more than $100 billion from the company’s value.- Key figures at around 1030 GMT -London – FTSE 100: FLAT at 8,812.56 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,783.81 Frankfurt – DAX: DOWN 0.2 percent at 24,277.35Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 37,741.61 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,792.54 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,385.36 (close)New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 42,319.74 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1421 from $1.1444 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3544 from $1.3571Dollar/yen: UP at 144.08 yen from 143.58 yenEuro/pound: UP at 84.32 pence from 84.31 penceBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $65.38 per barrelWest Texas Intermediate: FLAT at $63.36 per barrelburs-bcp/rl

Mort de deux enfants français à Gaza fin 2023: Israël visé à Paris par une plainte pour génocide

Une plainte contre X pour meurtre et génocide a été déposée vendredi en France par une grand-mère accusant les autorités israéliennes d’être responsables de la mort de ses deux petits-enfants français à Gaza en octobre 2023.Cette plainte avec constitution de partie civile, annoncée vendredi à l’AFP par l’avocat Arié Alimi et déposée le matin-même au pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris, vise à obtenir la désignation d’un juge d’instruction. La Ligue des droits de l’Homme compte se constituer partie civile.Cette plainte pourrait avoir “des conséquences judiciaires, politiques et peut-être diplomatiques importantes”, en déclenchant des “mandats d’arrêts internationaux avec un effet dissuasif important sur les auteurs et complices de ces faits”, a dit espérer Me Alimi, lors d’une conférence de presse vendredi matin.”Ce n’est pas cette plainte qui va arrêter les chars”, a-t-il toutefois concédé, mais en déclenchant “la compétence directe de la juridiction française car il s’agit de victimes françaises”, elle pourrait amener la justice française à se prononcer sur ces accusations de “génocide”, catégoriquement rejetées par Israël comme “scandaleuses”.La plainte de 48 pages dénonce la mort de Janna et Abderrahim Abudaher, alors âgés de 6 et 9 ans, dans un bombardement israélien le 24 octobre 2023, 17 jours après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.Elle est déposée par Jacqueline Rivault, la grand-mère maternelle des enfants.Selon la plainte, les “bombardements réguliers” de l’armée israélienne ont amené la famille à se réfugier dans une maison “au nord de la bande de Gaza”, touchée par deux missiles, dont l’un est entré “directement dans la chambre où se trouvait la famille”.Abderrahim est mort “sur le coup”, et Janna peu après. “On ne leur a pas laissé le choix, si ce n’est d’être tués dans des circonstances atroces” a dit leur grand-mère Jacqueline Rivault. Leur petit frère, Omar, qui vient d’avoir cinq ans, également blessé, “ne comprend pas qu’il ne reverra plus jamais son frère et sa soeur”, selon la plaignante.Il vit toujours à Gaza, comme sa mère, Yasmine Z., également blessée et condamnée en 2019 en son absence à Paris pour financement du terrorisme pour avoir distribué de l’argent à Gaza à des membres du Jihad islamique et du Hamas entre 2012 et 2013. Elle est visée par un mandat d’arrêt.Déjà sollicité par l’AFP sur le cas de ces deux enfants, le parquet antiterroriste avait répondu pour la dernière fois fin 2024 n’avoir pas ouvert d’enquête.”Je ne suis pas sûr que ça aurait été le cas s’ils étaient morts ailleurs”, a lancé Me Alimi, tandis que son confrère Emmanuel Daoud, conseil de la LDH, a évoqué une décision “indigne” prise “pour ne pas embarrasser un allié indéfectible, l’Etat d’Israël”.- “Scandaleux” -“Nous estimons que ces enfants sont morts dans le cadre d’une politique délibérée, organisée, visant l’intégralité de la population de Gaza avec peut-être une intention génocidaire”, selon Me Alimi.La plainte contre X vise “les militaires qui ont tiré sur la maison en question” mais aussi, au titre de la “complicité”, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le gouvernement israélien ainsi que Tsahal (armée israélienne), soit “toutes celles et tous ceux qui ont donné des instructions”, a ajouté Me Daoud.Contactée vendredi par l’AFP, l’ambassade d’Israël n’a pas réagi à l’annonce de cette plainte dans l’immédiat.L’attaque déclenchée le 7 octobre 2023 par le Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils.En retour, Israël a lancé une campagne militaire de représailles qui a tué plus de 54.600 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Israël fait face à une pression internationale croissante. M. Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant sont visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité et crimes de guerre.En janvier 2024, la Cour internationale de justice a appelé Israël à prévenir tout acte de génocide. Le chef des opérations humanitaires de l’ONU a aussi a exhorté mi-mai les dirigeants mondiaux à “agir pour empêcher un génocide”.Un certain nombre d’actions judiciaires ont été entreprises en lien avec ce “génocide” imputé à Israël, par exemple en Suisse, aux Pays-Bas ou encore en Allemagne.Trois plaintes ont été déposées en France ces derniers mois contre des membres d’associations franco-israéliens ou un soldat de Tsahal, accusés de génocide ou de complicité.

Mort de deux enfants français à Gaza fin 2023: Israël visé à Paris par une plainte pour génocide

Une plainte contre X pour meurtre et génocide a été déposée vendredi en France par une grand-mère accusant les autorités israéliennes d’être responsables de la mort de ses deux petits-enfants français à Gaza en octobre 2023.Cette plainte avec constitution de partie civile, annoncée vendredi à l’AFP par l’avocat Arié Alimi et déposée le matin-même au pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris, vise à obtenir la désignation d’un juge d’instruction. La Ligue des droits de l’Homme compte se constituer partie civile.Cette plainte pourrait avoir “des conséquences judiciaires, politiques et peut-être diplomatiques importantes”, en déclenchant des “mandats d’arrêts internationaux avec un effet dissuasif important sur les auteurs et complices de ces faits”, a dit espérer Me Alimi, lors d’une conférence de presse vendredi matin.”Ce n’est pas cette plainte qui va arrêter les chars”, a-t-il toutefois concédé, mais en déclenchant “la compétence directe de la juridiction française car il s’agit de victimes françaises”, elle pourrait amener la justice française à se prononcer sur ces accusations de “génocide”, catégoriquement rejetées par Israël comme “scandaleuses”.La plainte de 48 pages dénonce la mort de Janna et Abderrahim Abudaher, alors âgés de 6 et 9 ans, dans un bombardement israélien le 24 octobre 2023, 17 jours après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.Elle est déposée par Jacqueline Rivault, la grand-mère maternelle des enfants.Selon la plainte, les “bombardements réguliers” de l’armée israélienne ont amené la famille à se réfugier dans une maison “au nord de la bande de Gaza”, touchée par deux missiles, dont l’un est entré “directement dans la chambre où se trouvait la famille”.Abderrahim est mort “sur le coup”, et Janna peu après. “On ne leur a pas laissé le choix, si ce n’est d’être tués dans des circonstances atroces” a dit leur grand-mère Jacqueline Rivault. Leur petit frère, Omar, qui vient d’avoir cinq ans, également blessé, “ne comprend pas qu’il ne reverra plus jamais son frère et sa soeur”, selon la plaignante.Il vit toujours à Gaza, comme sa mère, Yasmine Z., également blessée et condamnée en 2019 en son absence à Paris pour financement du terrorisme pour avoir distribué de l’argent à Gaza à des membres du Jihad islamique et du Hamas entre 2012 et 2013. Elle est visée par un mandat d’arrêt.Déjà sollicité par l’AFP sur le cas de ces deux enfants, le parquet antiterroriste avait répondu pour la dernière fois fin 2024 n’avoir pas ouvert d’enquête.”Je ne suis pas sûr que ça aurait été le cas s’ils étaient morts ailleurs”, a lancé Me Alimi, tandis que son confrère Emmanuel Daoud, conseil de la LDH, a évoqué une décision “indigne” prise “pour ne pas embarrasser un allié indéfectible, l’Etat d’Israël”.- “Scandaleux” -“Nous estimons que ces enfants sont morts dans le cadre d’une politique délibérée, organisée, visant l’intégralité de la population de Gaza avec peut-être une intention génocidaire”, selon Me Alimi.La plainte contre X vise “les militaires qui ont tiré sur la maison en question” mais aussi, au titre de la “complicité”, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le gouvernement israélien ainsi que Tsahal (armée israélienne), soit “toutes celles et tous ceux qui ont donné des instructions”, a ajouté Me Daoud.Contactée vendredi par l’AFP, l’ambassade d’Israël n’a pas réagi à l’annonce de cette plainte dans l’immédiat.L’attaque déclenchée le 7 octobre 2023 par le Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils.En retour, Israël a lancé une campagne militaire de représailles qui a tué plus de 54.600 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Israël fait face à une pression internationale croissante. M. Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant sont visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité et crimes de guerre.En janvier 2024, la Cour internationale de justice a appelé Israël à prévenir tout acte de génocide. Le chef des opérations humanitaires de l’ONU a aussi a exhorté mi-mai les dirigeants mondiaux à “agir pour empêcher un génocide”.Un certain nombre d’actions judiciaires ont été entreprises en lien avec ce “génocide” imputé à Israël, par exemple en Suisse, aux Pays-Bas ou encore en Allemagne.Trois plaintes ont été déposées en France ces derniers mois contre des membres d’associations franco-israéliens ou un soldat de Tsahal, accusés de génocide ou de complicité.

Mort de deux enfants français à Gaza fin 2023: Israël visé à Paris par une plainte pour génocide

Une plainte contre X pour meurtre et génocide a été déposée vendredi en France par une grand-mère accusant les autorités israéliennes d’être responsables de la mort de ses deux petits-enfants français à Gaza en octobre 2023.Cette plainte avec constitution de partie civile, annoncée vendredi à l’AFP par l’avocat Arié Alimi et déposée le matin-même au pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris, vise à obtenir la désignation d’un juge d’instruction. La Ligue des droits de l’Homme compte se constituer partie civile.Cette plainte pourrait avoir “des conséquences judiciaires, politiques et peut-être diplomatiques importantes”, en déclenchant des “mandats d’arrêts internationaux avec un effet dissuasif important sur les auteurs et complices de ces faits”, a dit espérer Me Alimi, lors d’une conférence de presse vendredi matin.”Ce n’est pas cette plainte qui va arrêter les chars”, a-t-il toutefois concédé, mais en déclenchant “la compétence directe de la juridiction française car il s’agit de victimes françaises”, elle pourrait amener la justice française à se prononcer sur ces accusations de “génocide”, catégoriquement rejetées par Israël comme “scandaleuses”.La plainte de 48 pages dénonce la mort de Janna et Abderrahim Abudaher, alors âgés de 6 et 9 ans, dans un bombardement israélien le 24 octobre 2023, 17 jours après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.Elle est déposée par Jacqueline Rivault, la grand-mère maternelle des enfants.Selon la plainte, les “bombardements réguliers” de l’armée israélienne ont amené la famille à se réfugier dans une maison “au nord de la bande de Gaza”, touchée par deux missiles, dont l’un est entré “directement dans la chambre où se trouvait la famille”.Abderrahim est mort “sur le coup”, et Janna peu après. “On ne leur a pas laissé le choix, si ce n’est d’être tués dans des circonstances atroces” a dit leur grand-mère Jacqueline Rivault. Leur petit frère, Omar, qui vient d’avoir cinq ans, également blessé, “ne comprend pas qu’il ne reverra plus jamais son frère et sa soeur”, selon la plaignante.Il vit toujours à Gaza, comme sa mère, Yasmine Z., également blessée et condamnée en 2019 en son absence à Paris pour financement du terrorisme pour avoir distribué de l’argent à Gaza à des membres du Jihad islamique et du Hamas entre 2012 et 2013. Elle est visée par un mandat d’arrêt.Déjà sollicité par l’AFP sur le cas de ces deux enfants, le parquet antiterroriste avait répondu pour la dernière fois fin 2024 n’avoir pas ouvert d’enquête.”Je ne suis pas sûr que ça aurait été le cas s’ils étaient morts ailleurs”, a lancé Me Alimi, tandis que son confrère Emmanuel Daoud, conseil de la LDH, a évoqué une décision “indigne” prise “pour ne pas embarrasser un allié indéfectible, l’Etat d’Israël”.- “Scandaleux” -“Nous estimons que ces enfants sont morts dans le cadre d’une politique délibérée, organisée, visant l’intégralité de la population de Gaza avec peut-être une intention génocidaire”, selon Me Alimi.La plainte contre X vise “les militaires qui ont tiré sur la maison en question” mais aussi, au titre de la “complicité”, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le gouvernement israélien ainsi que Tsahal (armée israélienne), soit “toutes celles et tous ceux qui ont donné des instructions”, a ajouté Me Daoud.Contactée vendredi par l’AFP, l’ambassade d’Israël n’a pas réagi à l’annonce de cette plainte dans l’immédiat.L’attaque déclenchée le 7 octobre 2023 par le Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils.En retour, Israël a lancé une campagne militaire de représailles qui a tué plus de 54.600 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Israël fait face à une pression internationale croissante. M. Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant sont visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité et crimes de guerre.En janvier 2024, la Cour internationale de justice a appelé Israël à prévenir tout acte de génocide. Le chef des opérations humanitaires de l’ONU a aussi a exhorté mi-mai les dirigeants mondiaux à “agir pour empêcher un génocide”.Un certain nombre d’actions judiciaires ont été entreprises en lien avec ce “génocide” imputé à Israël, par exemple en Suisse, aux Pays-Bas ou encore en Allemagne.Trois plaintes ont été déposées en France ces derniers mois contre des membres d’associations franco-israéliens ou un soldat de Tsahal, accusés de génocide ou de complicité.

Ukraine: Moscou juge le conflit “existentiel” après avoir mené de nouvelles frappes mortelles

La Russie a qualifié vendredi sa guerre contre l’Ukraine de conflit “existentiel” après y avoir mené pendant la nuit de nouveaux bombardements massifs ayant fait au moins 3 morts, “une riposte” selon Moscou à de récentes attaques ukrainiennes d’ampleur.”Pour nous, c’est une question existentielle, une question de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.Alors que les pourparlers de paix relancés ces derniers mois par le président américain Donald Trump semblent désormais dans l’impasse, les frappes et les combats meurtriers se poursuivent inexorablement.Pendant la nuit, des alertes aériennes ont été déclenchées sur tout le territoire ukrainien et plusieurs régions ont signalé des frappes, notamment dans l’ouest, loin du front.”On a entendu un drone s’approcher très près et puis une explosion”, a raconté à l’AFP Ksennia, une habitante de Kiev, devant un immeuble résidentiel défiguré par un trou béant après l’attaque.”Nos fenêtres et nos vitres ont été soufflées, mais on s’en est sortis seulement avec un petit choc”, poursuit-elle, s’exprimant depuis une cour couverte de débris et de bouts de verre.A Kiev, selon un bilan actualisé des services d’urgence ukrainien, trois secouristes ont été tués lors des frappes, et 23 personnes blessées, dont 14 secouristes.En tout, au moins 49 personnes ont été blessées à travers le pays, avait affirmé plus tôt le président ukrainien Volodymyr Zelensky.- “Arrêter cette guerre” -“La Russie doit être tenue responsable. Dès les premières minutes de cette guerre, ils ont bombardé des villes et villages pour détruire des vies”, a fustigé Volodymyr Zelensky.”Maintenant, c’est le moment où l’Amérique, l’Europe et le monde peuvent arrêter ensemble cette guerre en faisant pression sur la Russie”, a-t-il ajouté, dans un message sur les réseaux sociaux.Depuis le début de l’invasion à grande échelle contre l’Ukraine, lancée en février 2022, des bombardements russes tuent des civils quasiment chaque jour.Hors de la capitale, plusieurs régions ont fait état vendredi d’importantes frappes russes.Selon M. Zelensky, elles ont touché neuf régions à travers tout le pays (Volyn, Lviv, Ternopil, Kiev, Soumy, Poltava, Tcherkassy, Tcherniguiv, Khmelnytsky).Selon l’armée de l’air ukrainienne, le pays a été attaqué par 407 drones d’attaque et drones leurres visant à saturer les défenses antiaériennes, ainsi que par 45 missiles russes.Les défenses ukrainiennes ont neutralisé 199 de ces drones, et 36 missiles, poursuit cette source, précisant que 13 endroits en Ukraine avaient été atteints par les bombardements, et 19 autres touchés par des chutes de débris de cibles abattues.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a dit avoir ciblé des sites militaires ukrainiens, “en riposte” aux récentes attaques “terroristes” de Kiev en territoire russe.- Attaques contre des aérodromes russes -Ces derniers jours, la Russie avait fait savoir qu’elle comptait riposter à l’attaque audacieuse lancée le week-end dernier par l’Ukraine contre des bombardiers russes, jusqu’à des milliers de kilomètres de ses frontières.Moins d’une semaine après cette attaque, l’armée ukrainienne a affirmé vendredi avoir bombardé pendant la nuit “avec succès” deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et Riazan, assurant avoir touché des dépôts de carburant.Moscou a également accusé mardi Kiev d’être à l’origine des explosions ayant provoqué le week-end dernier l’effondrement de deux ponts et des accidents de trains qui ont fait sept morts et plus de cent blessés, dont des enfants, dans les régions russes de Koursk et de Briansk, frontalières de l’Ukraine.En riposte aux frappes russes qui endeuillent l’Ukraine depuis 2022, Kiev mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.Pendant la nuit, l’armée russe a dit avoir neutralisé 174 drones ukrainiens lancés contre son territoire. Trois aéroports desservant Moscou ont été fermés provisoirement, selon l’agence chargée du transport aérien, qui a ensuite levé les restrictions.Les appels de l’Ukraine et des Occidentaux au cessez-le-feu immédiat et la pression exercée par le président américain Donald Trump pour engager des pourparlers et mettre fin au conflit n’ont pour l’heure pas apporté de résultats, alors que Moscou contrôle toujours environ 20% de ce pays voisin.Les deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n’ont pas permis de rapprocher les positions.Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a remis à Kiev des demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à intégrer l’Otan et la limitation de la taille de son armée.Des conditions qualifiées mercredi par Volodymyr Zelensky d'”ultimatums” inacceptables.

Ukraine: Moscou juge le conflit “existentiel” après avoir mené de nouvelles frappes mortelles

La Russie a qualifié vendredi sa guerre contre l’Ukraine de conflit “existentiel” après y avoir mené pendant la nuit de nouveaux bombardements massifs ayant fait au moins 3 morts, “une riposte” selon Moscou à de récentes attaques ukrainiennes d’ampleur.”Pour nous, c’est une question existentielle, une question de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.Alors que les pourparlers de paix relancés ces derniers mois par le président américain Donald Trump semblent désormais dans l’impasse, les frappes et les combats meurtriers se poursuivent inexorablement.Pendant la nuit, des alertes aériennes ont été déclenchées sur tout le territoire ukrainien et plusieurs régions ont signalé des frappes, notamment dans l’ouest, loin du front.”On a entendu un drone s’approcher très près et puis une explosion”, a raconté à l’AFP Ksennia, une habitante de Kiev, devant un immeuble résidentiel défiguré par un trou béant après l’attaque.”Nos fenêtres et nos vitres ont été soufflées, mais on s’en est sortis seulement avec un petit choc”, poursuit-elle, s’exprimant depuis une cour couverte de débris et de bouts de verre.A Kiev, selon un bilan actualisé des services d’urgence ukrainien, trois secouristes ont été tués lors des frappes, et 23 personnes blessées, dont 14 secouristes.En tout, au moins 49 personnes ont été blessées à travers le pays, avait affirmé plus tôt le président ukrainien Volodymyr Zelensky.- “Arrêter cette guerre” -“La Russie doit être tenue responsable. Dès les premières minutes de cette guerre, ils ont bombardé des villes et villages pour détruire des vies”, a fustigé Volodymyr Zelensky.”Maintenant, c’est le moment où l’Amérique, l’Europe et le monde peuvent arrêter ensemble cette guerre en faisant pression sur la Russie”, a-t-il ajouté, dans un message sur les réseaux sociaux.Depuis le début de l’invasion à grande échelle contre l’Ukraine, lancée en février 2022, des bombardements russes tuent des civils quasiment chaque jour.Hors de la capitale, plusieurs régions ont fait état vendredi d’importantes frappes russes.Selon M. Zelensky, elles ont touché neuf régions à travers tout le pays (Volyn, Lviv, Ternopil, Kiev, Soumy, Poltava, Tcherkassy, Tcherniguiv, Khmelnytsky).Selon l’armée de l’air ukrainienne, le pays a été attaqué par 407 drones d’attaque et drones leurres visant à saturer les défenses antiaériennes, ainsi que par 45 missiles russes.Les défenses ukrainiennes ont neutralisé 199 de ces drones, et 36 missiles, poursuit cette source, précisant que 13 endroits en Ukraine avaient été atteints par les bombardements, et 19 autres touchés par des chutes de débris de cibles abattues.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a dit avoir ciblé des sites militaires ukrainiens, “en riposte” aux récentes attaques “terroristes” de Kiev en territoire russe.- Attaques contre des aérodromes russes -Ces derniers jours, la Russie avait fait savoir qu’elle comptait riposter à l’attaque audacieuse lancée le week-end dernier par l’Ukraine contre des bombardiers russes, jusqu’à des milliers de kilomètres de ses frontières.Moins d’une semaine après cette attaque, l’armée ukrainienne a affirmé vendredi avoir bombardé pendant la nuit “avec succès” deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et Riazan, assurant avoir touché des dépôts de carburant.Moscou a également accusé mardi Kiev d’être à l’origine des explosions ayant provoqué le week-end dernier l’effondrement de deux ponts et des accidents de trains qui ont fait sept morts et plus de cent blessés, dont des enfants, dans les régions russes de Koursk et de Briansk, frontalières de l’Ukraine.En riposte aux frappes russes qui endeuillent l’Ukraine depuis 2022, Kiev mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.Pendant la nuit, l’armée russe a dit avoir neutralisé 174 drones ukrainiens lancés contre son territoire. Trois aéroports desservant Moscou ont été fermés provisoirement, selon l’agence chargée du transport aérien, qui a ensuite levé les restrictions.Les appels de l’Ukraine et des Occidentaux au cessez-le-feu immédiat et la pression exercée par le président américain Donald Trump pour engager des pourparlers et mettre fin au conflit n’ont pour l’heure pas apporté de résultats, alors que Moscou contrôle toujours environ 20% de ce pays voisin.Les deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n’ont pas permis de rapprocher les positions.Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a remis à Kiev des demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à intégrer l’Otan et la limitation de la taille de son armée.Des conditions qualifiées mercredi par Volodymyr Zelensky d'”ultimatums” inacceptables.

France cools expectations of swift Palestinian state recognition

France on Friday dampened expectations Paris could rapidly recognise a Palestinian state, with the French foreign minister saying while it was “determined” to make such a move, recognition had to be more than “symbolic”.France is due later this month to co-host with Saudi Arabia a UN conference in New York on a two-state solution to the conflict between Israel and the Palestinians.There had been expectations that France could recognise a Palestinian state during that conference, with President Emmanuel Macron also growing increasingly frustrated with Israel’s blocking of aid to the Palestinians in the war-torn Gaza Strip.”France could have taken a symbolic decision. But this is not the choice we made because we have a particular responsibility” as a permanent member of the UN Security Council, Foreign Minister Jean-Noel Barrot said, while saying Paris was still “determined” the make the move.He said France would not recognise a Palestinian state alone, in a possible reference to the eagerness of Paris to see any French recognition matched by Gulf Arab allies — notably regional kingpin Saudi Arabia — recognising Israel.Several EU countries including Ireland, Spain and Sweden recognise a Palestinian state. But Germany, while backing a two-state solution, has said recognition now would send the “wrong signal”.France is reportedly working closely on the issue with the United Kingdom, which also so far has not recognised a Palestinian state, at a time when French-British diplomatic ties are becoming increasingly tight after Brexit.Macron on Thursday said that he expected the conference in New York would take steps “towards recognising Palestine”, without being more specific.He has said he hopes French recognition of a Palestinian state would encourage other governments to do the same and that countries who do not recognise Israel should do so.Barrot meanwhile also stressed the “absolute necessity” to address the issue of the disarmament of Palestinian militant group Hamas, which rules the Gaza Strip.Hamas’s unprecedented attack on Israel on October 7, 2023 resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants abducted 251 hostages, 55 of whom remain in Gaza, including 32 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory offensive in Hamas-run Gaza has killed 54,677 people, mostly civilians, according to the health ministry there, figures the United Nations deems reliable.Relations between Israel and France have deteriorated over the last weeks, with Israel’s foreign ministry accusing Macron of undertaking a “crusade against the Jewish state” after he called on European countries to harden their stance if the humanitarian situation in Gaza did not improve.

Indian police arrest two after deadly cricket stampede: reports

Indian police arrested two people including a senior executive at Royal Challengers Bengaluru, reports said Friday, after 11 fans were crushed to death during celebrations for the team’s first IPL title.Hundreds of thousands packed the streets in the southern city of Bengaluru on Wednesday to welcome home their hero Virat Kohli and his RCB cricket team after they beat Punjab Kings in the final of the Indian Premier League.But the euphoria of the vast crowds ended in disaster when 11 mainly young fans died in a stampede near M. Chinnaswamy Stadium, where the players were parading the trophy.Karnataka state’s Chief Minister Siddaramaiah said Friday he had directed police to arrest the representatives of RCB, event organisers DNA, and Karnataka State Cricket Association.While there has been no official confirmation of the arrests, Siddaramaiah said a first information report, which marks the start of a police investigation, had been “registered against them”. Media outlet India Today said that Nikhil Sosale, RCB’s head of marketing, was arrested at Bengaluru’s airport.The Indian Express newspaper also reported Sosale was arrested along with an executive from an event management company.The deaths have sparked widespread anger, and top police officers including the city’s police commissioner have been suspended.Local media reported that the accusations include culpable homicide, not amounting to murder, among others.There was no immediate comment from RCB.- ‘Made to pay’ -Siddaramaiah, who only uses one name, also pointed the finger at some senior police.”These officers appear to be irresponsible and negligent and it has been decided to suspend them,” Siddaramaiah said.The dead were aged between 14 and 29, and were among a sea of people who had poured onto the streets to catch a glimpse of their heroes.RCB offered financial aid of $11,655 to each family of the victims, calling the deaths “unfortunate”.Indian media have widely reported the team earned $2.3 million in prize money alone for taking the title on Wednesday.Kohli, who top-scored in the final, said he was “at a loss for words” after the celebrations of a first IPL crown turned to tragedy. Prime Minister Narendra Modi called the accident “absolutely heartrending”. Siddaramaiah has said that the stadium had a capacity of 35,000 people “but 200,000-300,000 people came”.Deadly crowd incidents are a frequent occurrence at Indian mass events such as religious festivals due to poor crowd management and safety lapses.”The grim truth is that the fan, who drives the commerce of every sport, is the last priority for administrators,” The Hindu newspaper wrote in its editorial on Friday. “Asphyxia was the primary cause of death besides injuries suffered in the stifling rush,” it added. The pioneering IPL sold its broadcast rights in 2022 for five seasons to global media giants for an eye-popping $6.2 billion, putting it up amongst the highest-ranked sport leagues in cost-per-match terms.”The world’s richest cricket tournament can’t cut corners when it comes to fans’ safety,” the Indian Express newspaper wrote in an editorial. “A fitting tribute to those dead, therefore, is not mere signing a cheque but holding those in charge responsible — ensuring that heads roll, and those who dropped the ball Wednesday are made to pay.”