Meta partners with news outlets to expand AI content

Meta announced Friday it will integrate content from major news organizations into its artificial intelligence assistant to provide Facebook, Instagram and WhatsApp users with real-time information.The social media giant said Meta AI will offer breaking news, entertainment and lifestyle stories when users ask news-related questions, drawing from partnerships with outlets including CNN, Fox News, Le Monde, People and USA Today.The feature will allow users to access “more diverse content sources” and receive links to partner websites to dive deeper into stories, Meta said in a blog post.Meta said the expansion aims to make its AI assistant “more responsive, accurate, and balanced” by incorporating diverse viewpoints, acknowledging that “real-time events can be challenging for current AI systems to keep up with.”The initial partnerships span mainstream and conservative-leaning publications, including The Daily Caller and The Washington Examiner.The company said it plans to continue adding partnerships and develop new features as competition intensifies among technology firms to enhance the capabilities of their AI assistants.Meta AI is available across the company’s platforms, serving billions of users globally.The announcement comes as artificial intelligence companies, including ChatGPT and Google’s Gemini, increasingly move to incorporate live web content and news feeds.Meta has had a hot and cold relationship with the news media over the years.The company founded by Mark Zuckerberg in 2004 declared that news was a very small share of user engagement on the company’s platforms and began shutting down the Facebook News tab in markets like the United States, Britain and France.This also saw the end of multi-million dollar deals with leading news organizations.Zuckerberg also made the surprise decision in January to axe Meta’s US fact-checking program, as he more closely aligned with the Trump administration’s antipathy to establishment news.That scheme had employed third-party fact checkers, many from news media organizations such as AFP, to expose misinformation disseminated on the platform.

Ousted Madagascar president must face justice, says new leaderFri, 05 Dec 2025 14:16:33 GMT

Madagascar’s new ruler told France 24 Friday that he wanted ex-president Andry Rajoelina to stand trial for “crimes” including the shooting of demonstrators in unrest that led him to flee in October.Colonel Michael Randrianirina also said in an exclusive interview with the French broadcaster that he remained committed to a plan to call new elections …

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La pluie de retour au Sri Lanka et en Indonésie, déjà ravagés par les intempéries

La pluie a repris vendredi dans certaines régions du Sri Lanka et de l’Indonésie, faisant craindre une aggravation de la situation pour les millions de sinistrés des intempéries qui ont fait au total plus de 1.750 morts dans cinq pays d’Asie.Le bilan humain en Indonésie s’est encore alourdi, grimpant vendredi à 867 morts, pour 521 disparus, tous à Sumatra.Alors que plus de 800.000 personnes sont hébergées dans des abris temporaires, la pluie a fait son retour notamment sur Banda Aceh, à l’extrémité nord-ouest.Région la plus touchée par les destructions, “Aceh pourrait connaître des pluies fortes à très fortes aujourd’hui (vendredi) et demain”, a prévenu l’agence météorologique indonésienne.Le bilan est également très lourd au Sri Lanka où 607 personnes ont trouvé la mort dans les inondations et les glissements de terrain qui ont accompagné le passage la semaine dernière du cyclone Ditwah. Quelque 214 personnes sont toujours portées disparues.Vendredi, les autorités ont lancé de nouvelles alertes aux intempéries pour les régions du centre du pays, déjà ravagées.La Thaïlande compte 276 morts, quand deux personnes sont décédées en Malaisie.Au Vietnam, des pluies torrentielles ont inondé la province de Lam Dong (sud) jeudi faisant au moins deux morts, selon le média Voice of Vietnam qui a fait état de 16 glissements de terrain.- “Terre jusqu’au plafond” -A Sumatra, dans l’ouest de l’Indonésie, les survivants tentent de reconstruire leur vie après les inondations.Rumita Laurasibuea est réfugié dans un lycée. “L’état de notre maison était inimaginable (…) Elle était recouverte de terre jusqu’au plafond. Tout autour, des monceaux de bois”, a témoigné ce fonctionnaire de 42 ans, selon qui se relever des inondations “pourrait prendre plus d’un an”.”Nous sommes toujours inquiets… Si la pluie revient, où irons-nous ? Si l’école rouvre, où pourrons-nous loger?”, s’interroge Rumita.”C’est une calamité à laquelle nous devons faire face”, constate Hendra Vramenia, 37 ans, qui a fui son village de Kampung Dalam dans le sud-est d’Aceh et se dit inquiet car nombreux sont ceux qui, dans les zones non encore atteintes par l’aide humanitaire, sont menacés de famine.”La situation est très critique et déchirante en raison des difficultés d’accès à l’aide”, a confirmé Nanang Subana Dirja, directeur général de l’ONG Secours islamique indonésien.”L’impact des inondations est généralisé”, a déclaré à l’AFP Ade Soekadis, directeur exécutif de l’ONG Mercy Corps Indonésie. La superficie qui s’étend sur trois provinces de Sumatra est plus grande que le Bangladesh, a-t-il ajouté.Au Sri Lanka, les inondations commencent à se résorber, selon les autorités, même si le pays reçoit à nouveau de fortes précipitations depuis jeudi.Dans la ville de Gampola (centre), les habitants s’activaient vendredi pour déblayer la boue.”Nous recevons l’aide de volontaires d’autres régions pour ce nettoyage”, a déclaré à l’AFP le religieux musulman Faleeldeen Qadiri à la mosquée Gate Jumma.”Nous avons calculé qu’il faut dix hommes et une journée entière pour nettoyer une seule maison”, a ajouté un bénévole du nom de Rinas. Personne ne peut y arriver seul”.- Poursuites pénales -Une grande partie de l’Asie connaît actuellement la pleine saison de la mousson, souvent à l’origine d’inondations.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.Mais écologistes et experts et même le gouvernement indonésien ont souligné la responsabilité de la déforestation dans les crues soudaines et les glissements de terrain.L’Indonésie figure parmi les pays qui enregistrent les plus fortes pertes forestières annuelles, avec plus de 240.000 hectares de forêt primaire disparus en 2024.Jakarta a annoncé mercredi la révocation des permis de huit entreprises soupçonnées d’avoir aggravé les effets de la catastrophe.Si leur implication dans l’exploitation forestière illégale ou le défrichement de terres est démontrée, “les enquêtes pourraient donner lieu à des poursuites pénales”, a déclaré le ministre de l’Environnement Hanif Faisol Nurofiq.L’ampleur de la catastrophe à Sumatra rend les opérations de secours difficiles. Interrogé sur la possibilité de solliciter l’aide internationale, comme l’a fait le Sri Lanka, l’Indonésie a assuré cette semaine pouvoir faire face seule, malgré les appels d’ONG et de responsables politiques et les témoignages de sinistrés dénonçant l’insuffisance des mesures prises.burs-jhe/ebe/alv/am

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La pluie de retour au Sri Lanka et en Indonésie, déjà ravagés par les intempéries

La pluie a repris vendredi dans certaines régions du Sri Lanka et de l’Indonésie, faisant craindre une aggravation de la situation pour les millions de sinistrés des intempéries qui ont fait au total plus de 1.750 morts dans cinq pays d’Asie.Le bilan humain en Indonésie s’est encore alourdi, grimpant vendredi à 867 morts, pour 521 disparus, tous à Sumatra.Alors que plus de 800.000 personnes sont hébergées dans des abris temporaires, la pluie a fait son retour notamment sur Banda Aceh, à l’extrémité nord-ouest.Région la plus touchée par les destructions, “Aceh pourrait connaître des pluies fortes à très fortes aujourd’hui (vendredi) et demain”, a prévenu l’agence météorologique indonésienne.Le bilan est également très lourd au Sri Lanka où 607 personnes ont trouvé la mort dans les inondations et les glissements de terrain qui ont accompagné le passage la semaine dernière du cyclone Ditwah. Quelque 214 personnes sont toujours portées disparues.Vendredi, les autorités ont lancé de nouvelles alertes aux intempéries pour les régions du centre du pays, déjà ravagées.La Thaïlande compte 276 morts, quand deux personnes sont décédées en Malaisie.Au Vietnam, des pluies torrentielles ont inondé la province de Lam Dong (sud) jeudi faisant au moins deux morts, selon le média Voice of Vietnam qui a fait état de 16 glissements de terrain.- “Terre jusqu’au plafond” -A Sumatra, dans l’ouest de l’Indonésie, les survivants tentent de reconstruire leur vie après les inondations.Rumita Laurasibuea est réfugié dans un lycée. “L’état de notre maison était inimaginable (…) Elle était recouverte de terre jusqu’au plafond. Tout autour, des monceaux de bois”, a témoigné ce fonctionnaire de 42 ans, selon qui se relever des inondations “pourrait prendre plus d’un an”.”Nous sommes toujours inquiets… Si la pluie revient, où irons-nous ? Si l’école rouvre, où pourrons-nous loger?”, s’interroge Rumita.”C’est une calamité à laquelle nous devons faire face”, constate Hendra Vramenia, 37 ans, qui a fui son village de Kampung Dalam dans le sud-est d’Aceh et se dit inquiet car nombreux sont ceux qui, dans les zones non encore atteintes par l’aide humanitaire, sont menacés de famine.”La situation est très critique et déchirante en raison des difficultés d’accès à l’aide”, a confirmé Nanang Subana Dirja, directeur général de l’ONG Secours islamique indonésien.”L’impact des inondations est généralisé”, a déclaré à l’AFP Ade Soekadis, directeur exécutif de l’ONG Mercy Corps Indonésie. La superficie qui s’étend sur trois provinces de Sumatra est plus grande que le Bangladesh, a-t-il ajouté.Au Sri Lanka, les inondations commencent à se résorber, selon les autorités, même si le pays reçoit à nouveau de fortes précipitations depuis jeudi.Dans la ville de Gampola (centre), les habitants s’activaient vendredi pour déblayer la boue.”Nous recevons l’aide de volontaires d’autres régions pour ce nettoyage”, a déclaré à l’AFP le religieux musulman Faleeldeen Qadiri à la mosquée Gate Jumma.”Nous avons calculé qu’il faut dix hommes et une journée entière pour nettoyer une seule maison”, a ajouté un bénévole du nom de Rinas. Personne ne peut y arriver seul”.- Poursuites pénales -Une grande partie de l’Asie connaît actuellement la pleine saison de la mousson, souvent à l’origine d’inondations.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.Mais écologistes et experts et même le gouvernement indonésien ont souligné la responsabilité de la déforestation dans les crues soudaines et les glissements de terrain.L’Indonésie figure parmi les pays qui enregistrent les plus fortes pertes forestières annuelles, avec plus de 240.000 hectares de forêt primaire disparus en 2024.Jakarta a annoncé mercredi la révocation des permis de huit entreprises soupçonnées d’avoir aggravé les effets de la catastrophe.Si leur implication dans l’exploitation forestière illégale ou le défrichement de terres est démontrée, “les enquêtes pourraient donner lieu à des poursuites pénales”, a déclaré le ministre de l’Environnement Hanif Faisol Nurofiq.L’ampleur de la catastrophe à Sumatra rend les opérations de secours difficiles. Interrogé sur la possibilité de solliciter l’aide internationale, comme l’a fait le Sri Lanka, l’Indonésie a assuré cette semaine pouvoir faire face seule, malgré les appels d’ONG et de responsables politiques et les témoignages de sinistrés dénonçant l’insuffisance des mesures prises.burs-jhe/ebe/alv/am

Putin offers India ‘uninterrupted’ oil in summit talks with Modi

Russian President Vladimir Putin said Friday he was ready to continue “uninterrupted shipments” of fuel to India, as New Delhi faces heavy US pressure to stop buying oil from Moscow.US President Donald Trump imposed punishing 50 percent tariffs on most Indian products in August, citing New Delhi’s continued purchases of Russian oil — revenue Washington argues helps fund the war in Ukraine.Prime Minister Narendra Modi, who is hosting Putin at a summit in New Delhi dominated by energy, defence and trade talks, thanked the Russian leader for his “unwavering commitment towards India”.Putin, on his first visit to close partner India since the Ukraine war, was given a red-carpet welcome with an honour guard and 21-gun salute.”Russia is a reliable supplier of oil, gas, coal, and everything that is required for the development of India’s energy,” Putin told Modi after talks.”We are ready to continue uninterrupted shipments of fuel for the fast-growing Indian economy,” he added, according to an official translator.Modi said that “energy security has been a strong and important pillar of the India-Russia partnership”, and while he referenced nuclear power, he made no specific reference to oil.India emerged as a major buyer of Russian oil after the start of the Ukraine war, providing Moscow with a crucial export market as Europe sharply reduced purchases.In 2024, Russia supplied nearly 36 percent of India’s total crude imports, around 1.8 million barrels of discounted oil per day.New Delhi has recently reduced Russian crude imports under pressure.Putin on Friday said he had shared with Modi “a great deal of details about the events taking place in Ukraine” and the efforts Moscow is taking “together with some partners, including the United States, on a possible peaceful settlement”.Modi said that “India has always advocated for peace in relation to Ukraine”.- ‘Balancing acts’ -India is walking a diplomatic tightrope — relying on strategic Russian oil imports while trying not to provoke Trump during ongoing tariff negotiations with Washington.”Balancing acts are second nature to Indian foreign policy making,” Pankaj Saran, a former Indian envoy to Russia, wrote in the Times of India on Friday.Modi addressed “my friend” Putin and praised New Delhi and Moscow’s longstanding ties.”We have agreed on an economic cooperation program until 2030,” Modi told Putin, after officials exchanged a raft of agreements spanning jobs, health, shipping and chemicals.”This will ensure that our trade and investment are diversified, balanced, and sustainable.”Bilateral trade reached $68.7 billion in 2024-25 — almost six times higher than the pre-pandemic levels — but Indian exports accounted for only $4.88 billion.”This visit is part of India’s diversification strategy, both in terms of strategic and economic, especially at a time when the US tariffs have hurt India,” Ashok Malik of business consultancy The Asia Group told AFP.India is one of the world’s top arms importers, and Russia has long been a principal supplier.But New Delhi has also sought alternative suppliers, as well as boosting domestic production — with the Russian share of India’s arms imports falling from 76 percent in 2009-13 to 36 percent in 2019-23, according to the Stockholm International Peace Research Institute.Besides discussions around cutting-edge defence hardware, which includes air defence systems, fighter jets, and nuclear submarines, New Delhi will push for easier access to the wider Russian market.Defence ministers met as part of the talks, Indian foreign ministry official Vikram Misri said, but no final deal was struck.

Sri Lanka issues fresh landslide warnings as death toll hits 607

Heavy rains triggered fresh landslide warnings in Sri Lanka’s worst-affected central hills on Friday, as the death toll from last week’s Cyclone Ditwah jumped to 607.The National Building Research Organisation (NBRO), which monitors the stability of mountain slopes, said heavy rainfall could further saturate the hills and make them unstable.”Since rainfall within the past 24 hours has exceeded 150 millimetres, if the rains continue, evacuate to a safe location to avoid the risk of landslides,” the NBRO said in a statement.The latest deluge was brought on by the onset of the monsoon rains, although some of the earlier flooding that began last week has started to subside.The Disaster Management Centre (DMC) said 607 people had been confirmed dead, with many of those previously unaccounted for now presumed killed in the devastating mudslides.The number of missing was revised down from 341 to 214, while the number of people affected rose to just over two million.The number of people in state-run refugee camps fell further to 150,000 from a peak of 225,000 as floodwaters receded in and around the capital Colombo.Record rainfall triggered the floods and deadly landslides, which President Anura Kumara Dissanayake has described as the most challenging natural disaster in the history of the island.- Fresh IMF talks -Addressing parliament on Friday, Dissanayake said he had asked the IMF to delay the release of the sixth instalment of a $2.9 billion bailout loan in order to negotiate a bigger payout.”The IMF board was to sign off on releasing $347 million on December 15, but we have now asked them to put it off because we want time to negotiate a bigger instalment,” Dissanayake said.He said fresh talks with the Washington-based lender of last resort were essential, because the country’s economic situation had drastically changed following the disaster across the island.Friday’s new landslide alert covered areas not previously identified as high risk.Residents evacuated from the landslide-prone central hills have already been told not to return immediately to their homes, even if they were unaffected by the slips.In the central town of Gampola, residents worked to clear mud and repair water damage.”We are getting volunteers from other areas to help with this clean-up,” Muslim cleric Faleeldeen Qadiri told AFP at the Gate Jumma Mosque.”We have calculated that it takes 10 men a whole day to clean one house,” said a volunteer, who gave his name as Rinas. “No one can do this without help.”- Broom army -Sri Lanka’s military said it had deployed thousands of troops in flood-hit areas to assist with clearing operations.The top official in charge of the recovery, Commissioner-General of Essential Services Prabath Chandrakeerthi, said reconstruction costs were estimated at between $6 billion and $7 billion.Dissanayake announced a raft of measures to offer generous compensation to the victims to rebuild their homes as well as livelihoods.While the government has sought donations to recover from extensive damage to roads, bridges, homes and industries, tourism authorities said hotels were back in business.Nearly 300 tourists who were stranded due to the disaster have been rescued by helicopter, the tourism ministry said.”We need tourism revenues to help rebuild,” Deputy Tourism Minister Ruwan Ranasinghe told reporters in Colombo.

Retraites et travail: la conférence sociale percutée par le débat budgétaire

La conférence Travail et retraites a lancé ses travaux vendredi, des “matériaux précieux pour le débat politique”, espère le gouvernement qui bataille contre un possible rejet de son projet de budget de la Sécurité sociale par les députés.”Si on veut avancer les retraites, il faut passer par la case travail”, a déclaré le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou en ouverture de cette conférence voulue par Sébastien Lecornu, moins de six mois après l’échec du conclave initié par son prédécesseur François Bayrou.”Ce n’est pas impossible que les partenaires sociaux s’emparent des travaux de cette conférence et peut-être arrivent à converger sur le sujet des retraites”, a-t-il estimé lors d’un point de presse. “Ces travaux de qualité que nous allons engager, qui vont durer jusqu’à l’été de l’année prochaine, constitueront des matériaux précieux pour le débat politique”, a-t-il ajouté.”Le Premier ministre avait bien prévu de venir mais l’actualité parlementaire est exigeante”, a indiqué M. Farandou, ajoutant qu’il passerait au Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui héberge la conférence, si les débats à l’Assemblée le permettent.Le ministre du Travail a rappelé que “s’il n’y a pas de loi (budgétaire) sur la sécurité sociale, comme la suspension est encapsulée dedans, il n’y aura pas d’arrêt, de décalage, de suspension de la réforme de 2023″.Voulue par Sébastien Lecornu au moment de l’annonce de la suspension de la réforme des retraites, la conférence a été lancée il y a un mois par une réunion de méthode, dont le Medef a claqué la porte.La principale organisation patronale, très remontée contre les efforts demandés aux entreprises dans le projet de budget, préfère s’en tenir à l'”agenda autonome” des partenaires sociaux, qui “n’est pas indexé sur des échéances politiques”.Jean-Pierre Farandou s’est montré compréhensif: “Je comprends que le Medef, en ce moment, reporte plutôt son regard sur les débats à l’Assemblée”. Il s’est dit “convaincu” qu’une fois les débats budgétaires passés, le Medef “retrouvera sa place, et on a besoin de lui pour avancer”.Les représentants des petites et moyennes entreprises, CPME et U2P étaient en revanche présents vendredi, tout comme l’ensemble des organisations syndicales, sauf Solidaires. La CGT a décidé jeudi de participer, après avoir obtenu du Premier ministre que l’objectif de la conférence de “conforter notre système par répartition”, a affirmé la secrétaire générale du syndicat, Sophie Binet.- “Enorme gâchis” -Elle a ajouté sur France Info que la CGT voulait que “cette conférence puisse déboucher sur un ou des référendums pour que les Françaises et les Français puissent enfin voter, notamment en matière de retraite”.”Il y a un fossé grandissant entre le travail tel qu’il est imposé et le travail tel qu’il est vécu”, a affirmé pour sa part la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, lors du premier débat thématique de la journée, sur les mutations du monde du travail.Elle a également dénoncé “l’énorme gâchis en matière de dialogue social avec la réforme des instances représentatives du personnel” de 2017. Comme d’autres intervenants, elle a mentionné les défis du monde du travail, de la révolution numérique à la transition écologique.Depuis 40 ans, les politiques publiques ont “trop souvent privilégié les enjeux d’emploi au détriment de la question du travail, en se focalisant sur les chiffres” du marché du travail, a expliqué le président du Cese Thierry Beaudet. “Tant que nous n’aurons pas le courage de rouvrir le débat sur le financement du modèle social, nous ne revalorisons pas le travail lui-même”, a estimé le président de la CPME, Amir Reza-Tofighi.Le président du syndicat des cadres CFE-CGC François Hommeril a loué un ministre du Travail “très sincère”, disant avoir “vraiment envie de jouer le jeu” de la conférence, tout en disant qu’il “peine à comprendre” l’absence du Medef.L’après-midi, les questions d’emploi, notamment des jeunes et des seniors, et les liens entre le “virage démographique” et les retraites sont abordés.Cette première conférence plénière, qui sera suivie de deux autres et d’ateliers mensuels jusqu’à l’été prochain, sera clôturée par Jean-Pierre Farandou et son homologue de la Fonction publique David Amiel.