Le Conseil de sécurité de l’ONU lève ses sanctions contre le président syrien

Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé les sanctions jeudi contre le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh, un geste symbolique salué par la Syrie à quelques jours d’une visite historique de l’ancien djihadiste à la Maison blanche.La résolution préparée par les Etats-Unis, adoptée par 14 voix pour et une abstention (Chine), enlève Ahmad al-Chareh et son ministre de l’Intérieur Anas Khattab de la liste des sanctions visant individus et groupes liés aux groupe Etat islamique et Al-Qaïda, soumis à une interdiction de voyage, un gel des avoirs et un embargo sur les armes.Elle salue notamment les engagements des nouvelles autorités syriennes arrivées au pouvoir après le renversement de Bachar al-Assad à “lutter contre le terrorisme, y compris les combattants terroristes étrangers”, al-Qaïda, EI et groupes affiliés.”Avec l’adoption de ce texte, le Conseil envoie un message politique fort reconnaissant que la Syrie est dans une nouvelle ère”, a salué l’ambassadeur américain Mike Waltz.”Le nouveau gouvernement syrien travaille dur pour remplir ses engagements dans la lutte contre le terrorisme et la drogue, dans l’élimination des restes d’armes chimiques et pour promouvoir la sécurité et la stabilité régionale”, a-t-il assuré.Le ministre syrien des Affaires étrangères Assad al-Chaibani a exprimé sur X sa “reconnaissance” envers les Etats-Unis et les autres “pays amis” pour ce vote qui “reflète la confiance croissante dans le leadership du président Chareh”. “Cette résolution reflète la volonté des Syriens et des Syriennes (…) de faire revenir notre pays à sa place légitime parmi les Nations” et l’espoir de “construire une nouvelle Syrie”, a de son côté commenté l’ambassadeur syrien à l’ONU Ibrahim Olabi.- “Situation sécuritaire fragile” -Pendant les années ayant suivi la guerre civile en Syrie en 2011, le Conseil avait été largement paralysé sur le dossier syrien, la Russie utilisant régulièrement son droit de veto pour protéger le régime d’Assad. La Russie a voté pour la résolution jeudi. Mais la Chine s’est abstenue. Son ambassadeur Fu Cong s’est notamment inquiété de la présence en Syrie de “combattants terroristes étrangers” capables d'”exploiter” la “situation sécuritaire fragile”, déplorant que le Conseil n’ait pas pleinement évalué la situation. Les forces d’Ahmad al-Chareh, dont le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qu’il dirigeait et a depuis dissout, ont renversé en décembre 2024 l’ancien dirigeant syrien Bachar al-Assad.C’est au titre de leader du HTS que l’ancien jihadiste était inscrit depuis 2013 sur la liste des sanctions de l’ONU.Le HTS était auparavant connu sous le nom de Front al-Nusra, ancienne branche d’Al-Qaïda en Syrie, mais il avait rompu ses liens avec le groupe jihadiste en 2016 et avait cherché à adoucir son image. Malgré son inscription sur la liste des sanctions de l’ONU, le président par intérim a multiplié depuis son arrivée au pouvoir les déplacements internationaux, bénéficiant à chaque fois d’une exemption du comité de sanctions de l’ONU.Il était venu pour la première fois aux Etats-Unis en septembre pour s’adresser à l’Assemblée générale de l’ONU.Il sera lundi le premier chef d’Etat syrien à être reçu la Maison blanche, avait annoncé il y a quelques jours la porte-parole du président américain Karoline Leavitt.Elle a rappelé que Donald Trump, pendant un voyage dans le Golfe en mai, avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, un sujet qui figurera très haut sur l’ordre du jour de la réunion lundi.

Tour d’Europe des stades: les Reds reverdissent, le Bayern chasse les records

Liverpool, champion d’Angleterre en titre, reverdit mais doit franchir un nouvel obstacle, City, lors de la 11e journée de Premier League, au cours d’une folle semaine durant laquelle le Bayern, en Allemagne, toujours invaincu, chasse tous les records, en Bundesliga.. Angleterre : seconde lame pour LiverpoolLiverpool a gravi un premier col avec brio, mardi à Anfield contre le Real Madrid (1-0), et s’attaque à une nouvelle montagne, Manchester City, dimanche (17h30) à l’Etihad stadium.Les Reds avaient retrouvé des couleurs le week-end dernier contre Aston Villa (2-0) en championnat, après quatre revers de suite, mais le plus dur sera de prolonger ce court élan à l’extérieur, leur point faible de l’automne.Arsenal, lui, n’en a absolument aucun en ce moment, si ce n’est ses blessés (Gyökeres, Odegaard, Havertz…).Les indestructibles Gunners ont enchaîné un huitième match de rang sans encaisser de but, mardi contre le Slavia Prague (3-0). Place désormais à Sunderland, l’épatant quatrième, samedi (18h30) au Stadium of Light.En cas de succès, le leader du championnat (25 pts) creusera un trou de neuf points en attendant le clash entre City (2e, 19 pts) et Liverpool (3e, 18 pts).Voisins de classement, Tottenham et Manchester United (17 points chacun) livreront bataille à Londres samedi (13h30). Chelsea, intercalé entre eux deux, recevra dans la soirée Wolverhampton (21h00), lanterne rouge sans victoire ni entraîneur.. Allemagne: le Bayern vise un nouveau recordQuatre jours après sa victoire au Parc des Princes contre le Paris SG (2-1), la 16e cette saison, le Bayern de Vincent Kompany, toujours invaincu, se rend à Berlin samedi (15h30) pour y affronter l’Union (10e, 11 points) lors de la 10e journée de Bundesliga.Les Munichois peuvent égaler leur début de saison 2015/16 avec 10 succès lors des 10 premières journées de Bundesliga, le record en Allemagne. Dans le top 5 européen, la référence reste le Paris SG, qui avait gagné ses 14 premiers matches de Ligue 1 de la saison 2018/19.Derrière le Bayern (27 points), le RB Leipzig (2e, 22 pts) passe un test sur la pelouse de Hoffenheim (6e, 16 pts). Depuis la correction inaugurale à Munich (6-0), les hommes d’Ole Werner n’ont plus perdu (sept victoires et un match nul).Après son revers à Manchester contre City mercredi (4-1), le Borussia Dortmund (3e, 20 pts) se rend chez le promu Hambourg.. Espagne: le Real à relance, le Barça toujours sans défenseBattu (1-0) à Liverpool mardi en Ligue des champions, le Real Madrid, leader de Liga (30 points), doit réagir dimanche (16h15) chez son voisin du Rayo Vallecano (10e, 14 points).Malgré des victoires probantes face au Barça (2-1), à la Juventus (1-0) et Valence (4-0), l’équipe de Xabi Alonso reste en construction et les progrès notables dans le jeu ne se traduisent pas dans la durée (défaite 5-2 contre l’Atlético, 1-0 contre Liverpool).Les Merengue sont bien trop dépendants de Kylian Mbappé, muet à Anfield mais auteur d’un début de saison canon avec 18 buts en 15 matches, masquant les lacunes collectives des siens.Le Barça (2e), champion d’Espagne en titre, vient de frôler une troisième débâcle consécutive à l’extérieur à Bruges (3-3), encore victime de sa fragilité défensive.Un nouveau faux-pas sur la pelouse de Vigo (12e, 13 points) dimanche (21h) pourrait pousser l’entraîneur allemand Hansi Flick, sous pression en Catalogne, à faire évoluer son plan tactique ultra-offensif qui avait mené le Barça vers un 28e titre en Liga et jusqu’en demi-finale de C1, mais a déjà coûté 20 buts en 15 matches cette saison.. Italie : un derby pour accélérer le rebond de la JuveDix jours après son arrivée, Luciano Spalletti va découvrir la ferveur du derby de Turin samedi (18h00), affiche de la onzième journée de Serie A. L’ancien sélectionneur de l’Italie ne peut se permettre une défaite : la Juve, 6e à quatre points de Naples, n’a plus perdu face au Torino (13e) en championnat depuis avril 2015 et son ultime revers à domicile contre son voisin remonte à avril 1995. Spalletti a pu mesurer en deux matches l’ampleur de sa tâche, après une victoire laborieuse à Cremone (2-1) et un nouveau nul en Ligue des champions contre le Sporting (1-1).Le leader napolitain, en déplacement à Bologne (5e) dimanche (15h00), vient d’enchaîner deux ternes 0-0, contre Côme et Francfort, et semble avoir perdu quelques certitudes depuis la blessure de Kevin De Bruyne.Il a sur ses talons l’Inter, l’AC Milan et l’AS Rome. L’Inter reçoit la Lazio (8e) dimanche (20h45), le Milan, qui pourrait récupérer Christian Pulisic, se déplace à Parme (16e) samedi (20h45) et la Roma affronte à domicile l’Udinese (9e) dimanche (18h00).jta-tba-ati-jr/lh/bm

Ligue 1: l’OL défie le PSG, Lens et l’OM en embuscade

Dans un haut du classement toujours aussi serré, le PSG, leader, se déplace diminué à Lyon dimanche (20h45) pour le choc de la 12e journée du championnat, tandis que les Lensois sont attendus à Monaco samedi (21h05).A peine son infirmerie vidée, le Paris Saint-Germain doit de nouveau faire face à une nouvelle vague de blessés.Luis Enrique a perdu mardi soir lors de la défaite contre le Bayern Munich Achraf Hakimi (entorse d’une cheville), Nuno Mendes (entorse d’un genou), et Ousmane Dembélé (lésion à un mollet).- Lyon pour une surprise -Le technicien espagnol va devoir composer dimanche avec un groupe émoussé physiquement et mentalement, “pas à 100%”, selon l’expression du capitaine Marquinhos. Pour palier l’absence des deux latéraux, Lucas Hernandez pourrait remplacer Nuno Mendes dans le couloir gauche et le milieu Warren Zaïre-Emery à droite, dans un poste hybride. Après un bon début de saison surtout en Ligue Europa, les Lyonnais (6e, 20 points) restent sur deux nuls à Brest et au Paris FC. Mais il sont aussi capables de coups d’éclats, comme lors de ses succès acquis face à Lille, Lens et Marseille, en s’imposant à chaque fois par le plus petit écart (1-0). Dimanche, les joueurs de Paulo Fonseca vont vouloir profiter de la période trouble du PSG. Un match sous tension, sur et hors du terrain, puisque la rencontre a été classée au niveau 5 sur 5 par la Direction nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), entraînant une interdiction de déplacement des supporteurs parisiens.- Lens et Marseille dans le rythme -Au contraire des Parisiens, les Sang et Or disposeront de l’intégralité de leur effectif pour leur déplacement à Monaco samedi. Les Lensois sont troisièmes du championnat, avec deux points d’avance sur Monaco (5e) et sont remontés à hauteur de Marseille, deuxième, qui reçoit Brest (13e) samedi. Avec 22 points, à deux longueurs du PSG, les deux clubs veulent rester dans le rythme du champion d’Europe.Les hommes du Rocher ont eux chuté à domicile contre le Paris FC (0-1) mais ont acquis mardi un premier succès en Ligue des champions sur la pelouse de Bodoe/Glimt (1-0).- Lille, Monaco et Strasbourg sur les talons -Les Monégasques sont devancés au nombre de buts (+10), par les Lillois, remontés à la quatrième place de la Ligue 1 après avoir engrangé 9 points en quatre journées malgré une défaite à Nice (2-0). Les hommes de Bruno Genesio se déplacent dimanche au stade de la Meinau (17h15), où les Alsaciens enregistreront le retour de Mamadou Sarr, malade la semaine dernière, qui ne sera pas de trop pour faire face à la deuxième meilleure attaque de Ligue 1. Le Strasbourgeois Joaquin Panichelli (9 buts) est lui toujours en tête du classement des buteurs de L1. Il devance d’une longueur le Rennais Esteban Lepaul, auteur d’un triplé contre Strasbourg, qui a offert un peu de répit à son entraineur Habib Beye après neuf matches sans victoire. Toujours en danger, ce dernier se sait attendu samedi sur la pelouse du Paris FC qui devance d’un point au classement les Rennais. Lanterne rouge, l’AJ Auxerre se déplace quant à elle à Angers (14e), tandis que le FC Metz (17e) reçoit l’OGC Nice (8e). Après s’être quittés sur un match nul et vierge, Toulouse (9e) et Le Havre (8e) affronteront respectivement Lorient (16e) et le FC Nantes (15e) pour décanter le milieu de tableau.

Paralysie budgétaire: les Etats-Unis redoutent la pagaille dans les aéroports

Des centaines de milliers d’Américains voient leurs vols annulés à partir de vendredi en raison du blocage budgétaire qui s’étire et a conduit les autorités à alléger le trafic aérien face à la pénurie d’aiguilleurs du ciel.Sont concernés, entre autres, les trois aéroports de New York, les trois qui desservent Washington, ceux de Chicago, Los Angeles, San Francisco, Miami, Boston, Philadelphie, Atlanta ou encore Dallas.American Airlines et United Airlines, deux des principales compagnies régulières américaines, ont dit à l’AFP qu’elles réduisaient leur activité de 4% dès vendredi et tout au long du week-end, soit “environ 220 vols annulés chaque jour” pour la première, et “moins de 200 vols vendredi et samedi” pour la seconde.Delta, autre compagnie américaine majeure, prévoit elle autour de 170 annulations vendredi sur “approximativement 5.000 départs quotidiens”.L’administration Trump avait annoncé mercredi une réduction de 10% du nombre de vols dans quarante des aéroports américains les plus importants dès vendredi. Une décision justifiée par la nécessité de “réduire la pression” sur le contrôle aérien par impératif de sécurité, face au manque de personnel dans les tours de contrôle, auquel il est demandé depuis plus d’un mois de continuer à travailler sans être payé du fait de la paralysie budgétaire.Ce “shutdown” de l’Etat fédéral dure depuis 37 jours, un record, républicains et démocrates étant incapables de s’entendre sur un nouveau budget depuis le 1er octobre.- Vols domestiques et régionaux -Les annulations de vols s’ajoutent aux longues files d’attente aux points de contrôles qui sont gérés par des agents de sécurité également privés de salaire depuis plus d’un mois.Les perturbations débutent à la veille d’un week-end que nombre d’Américains prolongeront jusqu’au mardi 11 novembre, jour férié aux Etats-Unis. Et elles surviennent à l’approche de Thanksgiving, la grande fête familiale américaine pour laquelle des millions d’Américains prennent l’avion chaque année, le 27 novembre.”Si vous devez aller à un mariage, des obsèques ou autre chose d’important dans les prochains jours, compte tenu du risque d’annulation de vols, je conseillerais d’acheter un billet de secours sur une autre compagnie”, suggère le patron de la compagnie à bas coût Frontier, Barry Biffle, sur les réseaux sociaux.”Ainsi, si votre vol est annulé, vous avez une solution de rechange immédiatement”, poursuit-il, en avisant d'”acheter un billet remboursable”.Quels vols sont concernés ?Pas les vols internationaux long courrier à ce stade, ont précisé United et Delta.United indique dans un communiqué que les annulations se concentrent sur “les vols domestiques et régionaux qui ne relient pas nos hubs” aéroportuaires.Dans un mail adressé à ses clients, consulté par l’AFP, la compagnie précise que les vols “entre (ses) hubs”, Chicago, Denver, Houston, Los Angeles, Newark, San Francisco et Washington Dulles, ne sont pas affectés.- Zéro dollar -American Airlines table elle sur “environ 6.000 vols quotidiens”.”Avec Thanksgiving qui arrive, si on est toujours dans cette situation, ça va être rude. On agira sur ce qui concerne la sécurité. Mais votre vol décollera-t-il à l’heure ? Décollera-t-il tout court ? Ca reste à voir, mais il y aura davantage de perturbations”, a averti le ministre des Transports Sean Duffy au micro de Fox News jeudi.Les principales compagnies américaines ont fait savoir que leurs clients impactés pouvaient modifier leur voyage ou en demander le remboursement sans pénalité financière.Le blocage budgétaire a fortement désorganisé le contrôle aérien.A titre d’illustration, “actuellement, la moitié de nos trente aéroports principaux connaissent des pénuries de personnel” et “près de 80% des contrôleurs aériens sont absents dans les aéroports new-yorkais”, communiquait le régulateur aérien américain (FAA) le 31 octobre.”Après 31 jours sans salaire, les contrôleurs aériens sont soumis à un stress et une fatigue immenses”, soulignait-il.Autour de 14.000 contrôleurs aériens surveillent le ciel américain – et reçoivent en ce moment des fiches de paie à zéro dollar.Chaque jour, plus de trois millions de passagers prennent l’avion aux Etats-Unis et plus de 44.000 vols en moyenne les transportent, selon la FAA.

US deportations like a kidnapping, says Eswatini lawyerFri, 07 Nov 2025 06:24:14 GMT

Leading Eswatini human rights lawyer Sibusiso Nhlabatsi likens the shadowy US expulsions of 15 men to his country, a tiny kingdom in southern Africa, to kidnappings.Since the first five deportees were flown from the United States on a military plane in July, authorities have blocked the lawyer from visiting them at the high-security prison where …

US deportations like a kidnapping, says Eswatini lawyerFri, 07 Nov 2025 06:24:14 GMT Read More »

US deportations like a kidnapping, says Eswatini lawyer

Leading Eswatini human rights lawyer Sibusiso Nhlabatsi likens the shadowy US expulsions of 15 men to his country, a tiny kingdom in southern Africa, to kidnappings.Since the first five deportees were flown from the United States on a military plane in July, authorities have blocked the lawyer from visiting them at the high-security prison where they are held.Another 10 arrived in October and had also reached out, via their relatives, for assistance, the lawyer told AFP in an interview.The expulsions are part of the Trump administration’s crackdown on migrants which has seen scores removed to countries in Africa and Central America. “Eswatini finds itself participating in what I can call human trafficking or kidnapping because you cannot have these third-party state deportees being housed (here) while denying them access to lawyers,” Nhlabatsi said.”They are far from their families, so their relatives cannot come here, yet they are being denied a basic right,” he said.Authorities have released few details about the deportees in Eswatini, who are from diverse countries including Vietnam, Laos and Cuba. One — a Jamaican — was repatriated in September.After being refused access by prison authorities, Nhlabatsi turned to the High Court which in early October agreed that local lawyers should be allowed to visit the detainees. But the government appealed the ruling and “that access has not yet been facilitated,” said Nhlabatsi, who is in his mid-40s.Lawyers have also asked the courts to oblige the government to make public the details of its deal with Washington. A text revealed by Human Rights Watch and some media, and seen by AFP, says Eswatini agreed to take 160 deportees in exchange for $5.1 million to “build its border and migration management capacity”.”I believe the country concentrated on financial gain and overlooked every aspect of international law,” Nhlabatsi said. – ‘Weaponisation’ -Poverty and unemployment are high among Eswatini’s 1.2 million population, with 58 percent of the youth without jobs, according to the International Monetary Fund.The autocratic ruler, King Mswati III, has held power for 39 years, openly flaunting his wealth with a lavish lifestyle.Political parties have been banned since 1973 and calling for democratic reforms risks terrorism or sedition charges.An example of the “weaponisation of the judiciary” in the deteriorating human rights environment was the jailing in 2021 of two opposition MPs accused of inciting unrest during pro-democracy protests, the lawyer said.One of them — Mthandeni Dube, sentenced to 18 years in prison — was freed on Tuesday after apologising to the king and agreeing not to make public speeches or join protests. “Even though one of them has since apologised, that does not change the fact that they should not have been convicted in the first place,” Nhlabatsi said.Since the 2021 protests, when at least 37 people were killed, “civic space has shrunk, the independence of the judiciary is questionable, and the rule of law remains under threat,” Nhlabatsi said.- Ticking time bomb -In 2023, human rights lawyer and fierce critic of the authorities Thulani Maseko was gunned down in a killing that shocked many beyond the borders of Eswatini. There have still been no arrests for the murder. “I began to truly fear for my safety after the assassination of Thulani Maseko because I had worked closely with him,” Nhlabatsi said.”What shocked and terrified me was that he was a man of peace. And I know for a fact that the state also knew that he never advocated violence in any form,” said the formal but friendly lawyer.  Eswatini needs change, including a move away from its system of royal favouritism and patronage that is eating into government finances, he said. “It is not sustainable,” Nhlabatsi said, describing the desperation for jobs in particular as a “cry for help, a ticking time bomb.”