South Africa condemn India to biggest Test loss for series sweep

Spinner Simon Harmer took six wickets as South Africa thrashed India by 408 runs in the second Test on Wednesday to sweep the series and condemn the hosts to a record loss.It was South Africa’s first series win in India in 25 years, after bowling the home team out for a dismal 140 in a mammoth chase of 549 on day five in Guwahati.India suffered their biggest Test defeat by runs and a fifth loss in seven home Tests, having been whitewashed 3-0 by New Zealand last year.Off-spinner Harmer, 36, returned figures of 6-37 as South Africa clinched a Test series in India for only the second time, the first in 2000 under Hansie Cronje.”Winning a Test match and series in India is very special,” said left-arm quick Marco Jansen, who returned figures of 6-48 in India’s first innings after smashing a quickfire 93 with the bat.Jansen, named player of the match, added: “Very well done to everyone for putting their hand up and making this happen.” India lost the opening Test in Kolkata inside three days on a pitch with uneven bounce before South Africa once again beat the hosts in their own game of spin on a batting-friendly track.Ravindra Jadeja resisted with 54 before Keshav Maharaj had him stumped and the spinner soon got the final wicket of Mohammed Siraj, with Jansen pulling off a stunning catch in the deep.The visitors had declared their second innings on 260-5 on day four to hand India a record chase but the hosts’ batting once again failed and they never threatened to get close.”Whether you’re playing at home or away cricket demands that determination and the extra effort,” said India captain Rishabh Pant.”As a batting unit you need to capitalise on certain moments. As a team we didn’t do that.”India rode their luck early in the day when Jansen had Sai Sudharsan caught behind but the delivery was declared a no-ball after the bowler overstepped. The batter was on four.In the next over Kuldeep Yadav survived a reprieve on four when Aiden Markram dropped him at first slip off Harmer.But the relief was short-lived for India as a relentless Harmer bowled Kuldeep for five for the first wicket of the day.Three balls later the spinner dismissed Dhruv Jurel for two and soon sent back Pant for 13 as India slumped to 58-5.The batters fell like nine pins on a pitch where South Africa posted 489 after they elected to bat.India were bundled out for 201 to concede a first-innings lead of 288 but South Africa did not enforce the follow-on and decided to bat again.South African all-rounder Senuran Muthusamy led the batting charge in the first innings with 109, his maiden Test century.

En France, les autorités inquiètes de l’influence de la nébuleuse MAGA

Avec le retour au pouvoir de Donald Trump, la droite radicale américaine s’est engagée dans une offensive idéologique hors de ses frontières, notamment en France où les autorités surveillent de près les manoeuvres d’influence de cette nébuleuse, à l’approche d’importantes d’échéances électorales.Viginum, le service gouvernemental chargé de détecter les ingérences numériques étrangères, n’a à ce jour documenté aucune action coordonnée émanant de la sphère trumpiste MAGA – acronyme du slogan du président américain “Make America Great Again”. Mais il existe une vraie préoccupation”, confie une source sécuritaire à l’AFP.Dans la sphère MAGA, mouvance traversée par d’importantes divergences d’opinions, certains entendent pousser en Europe l'”idéologie nationaliste ultra-conservatrice”, souligne Célia Belin, du centre de réflexion ECFR (European Council on Foreign Relations).L’administration américaine elle-même ne se prive pas de s’immiscer dans les affaires du Vieux continent.En juin, Donald Trump affirmait que l’Europe devait agir contre “l’immigration hors de contrôle”.Quelques mois plus tôt, en février, son vice-président, JD Vance, avait déjà attaqué avec virulence les pays européens dans un discours retentissant à Munich, avant d’échanger avec Alice Weidel, la dirigeante du parti d’extrême droite allemand AfD, à une semaine d’élections législatives.- “Laboratoire” -Les contacts des dirigeants américains avec “l’extrême droite internationale” sont beaucoup plus assumés que lors du premier mandat Trump (2017-2021), explique Nina Jankowicz, cofondatrice d’une organisation de lutte contre la désinformation après un court passage dans l’administration Biden en 2022: “Aujourd’hui, c’est une politique officielle”.Comme l’Allemagne, la France, qui tient des élections municipales au printemps 2026 puis présidentielle en 2027, fait partie des cibles.Pour Nathalie Loiseau, eurodéputée Renew (centre), “les éléments de langage de l’extrême droite européenne sont très souvent des copiés-collés de ce que l’on peut entendre du côté des MAGA”. Dernier exemple notable en date: l’offensive coordonnée de partis d’extrême droite au Parlement européen pour exiger une minute de silence pour l’Américain Charlie Kirk, l’influenceur MAGA assassiné en septembre 2025, et en proposant son nom pour le prix Sakharov pour la liberté d’expression. Une initiative portée par le groupe de l’eurodéputée française du parti Reconquête, Sarah Knafo. “Nous sommes confrontés à des enjeux très similaires” à ceux des Américains, assume-t-elle, en expliquant à l’AFP entretenir des contacts avec plusieurs acteurs de la sphère MAGA: “Ils sont pour nous un laboratoire de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas”.- Reconquête en phase, RN plus ambigu -Reconquête, dont le candidat Eric Zemmour a obtenu 7% des suffrages à la présidentielle de 2022, est le parti “le plus en phase avec certains pans de la rhétorique MAGA”, observe Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite française.Pour Marion Maréchal, autre eurodéputée d’extrême droite et ex-membre de Reconquête, le soutien de la sphère MAGA est “politique et médiatique”, affirme-t-elle à l’AFP.”La liberté sur les réseaux sociaux aide à établir ce contact, cette passerelle, et à nous renforcer les uns les autres pour avancer dans nos combats communs”, détaillait-elle début novembre, après avoir rencontré à Paris Alex Bruesewitz, conseiller média de la campagne de Trump et figure de la sphère MAGA.Son passage à Paris a été facilité par une association française, la Bourse Tocqueville, qui orchestre rencontres et échanges entre conservateurs des deux côtés de l’Atlantique. L’entité, dirigée par le couple franco-américain Kate et Alexandre Pesey, a notamment organisé une visite début mai à Paris de Kevin Roberts, président du cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation, considéré comme le réservoir idéologique de la pensée trumpiste.Kevin Roberts expliquait alors vouloir tisser des liens avec des Européens qui souhaitent s’allier “avec des amis américains, afin de pouvoir ressusciter l’esprit de la civilisation occidentale”.Du côté du Rassemblement national, principal parti d’extrême droite français qui ambitionne de conquérir le pouvoir en 2027, l’attitude à l’égard de la sphère MAGA est plus ambiguë.”On a toujours dit qu’on voulait être une voix indépendante, qu’on n’est affilié ni aux uns, ni aux autres”, assure à l’AFP le vice-président du RN Louis Aliot, qui a assisté à l’investiture de Donald Trump ainsi qu’à l’hommage rendu à Charlie Kirk en septembre dans le Colorado.”On peut se trouver des points communs sur des thématiques telles que la lutte contre l’immigration et la protection des frontières” ou la dénonciation du “wokisme”, détaille M. Aliot.Mais il existe des différences: “Ils sont dans une dynamique qui mêle patriotisme et d’une certaine manière religion, qui nous est totalement étrangère”.Pour le camp trumpiste, “avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, c’est plus facile” qu’en France “car leurs partis (nationalistes, NDLR) sont davantage alignés avec l’agenda MAGA”, commente une source diplomatique française.- Rôle de la “Big Tech” -Pour faire circuler les narratifs MAGA en Europe, le rôle des plateformes “Big Tech” (Apple, Alphabet, Meta…) est fondamental, souligne Maud Quessard, spécialiste de politique étrangère américaine et chercheuse à l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (Irsem).Le patron de Viginum, Marc-Antoine Brillant, a récemment appelé au Sénat à considérer les plateformes comme “des acteurs de la menace informationnelle”, capables “d’agir sur le débat public en France au travers de leurs algorithmes” ou de “l’abaissement des politiques de modération”.En Allemagne, plus de la moitié des contenus politiques recommandés sur X étaient favorables à l’AfD lors des élections législatives de février, selon l’ONG Global Witness. Le chiffre montait même à 78% sur la plateforme chinoise TikTok.La réponse publique des autorités françaises et européennes, qui craignent d’éventuelles mesures de rétorsion de Donald Trump, reste à ce stade timide.Le ministère français des Affaires étrangères a bien lancé en septembre le compte X “French response”, dont l’objectif est de réagir aux fausses informations visant la France sur les réseaux sociaux.Mais “pour l’instant, ce compte a une visibilité limitée” avec moins de 10.000 abonnés, observe le chercheur Julien Nocetti, spécialiste des questions de guerre informationnelle. Pas de quoi faire de l’ombre à l’influence numérique du patron de X, Elon Musk, un temps fervent soutien du président américain.tll-gbh-Dt-dab/sva/hba

En France, les autorités inquiètes de l’influence de la nébuleuse MAGA

Avec le retour au pouvoir de Donald Trump, la droite radicale américaine s’est engagée dans une offensive idéologique hors de ses frontières, notamment en France où les autorités surveillent de près les manoeuvres d’influence de cette nébuleuse, à l’approche d’importantes d’échéances électorales.Viginum, le service gouvernemental chargé de détecter les ingérences numériques étrangères, n’a à ce jour documenté aucune action coordonnée émanant de la sphère trumpiste MAGA – acronyme du slogan du président américain “Make America Great Again”. Mais il existe une vraie préoccupation”, confie une source sécuritaire à l’AFP.Dans la sphère MAGA, mouvance traversée par d’importantes divergences d’opinions, certains entendent pousser en Europe l'”idéologie nationaliste ultra-conservatrice”, souligne Célia Belin, du centre de réflexion ECFR (European Council on Foreign Relations).L’administration américaine elle-même ne se prive pas de s’immiscer dans les affaires du Vieux continent.En juin, Donald Trump affirmait que l’Europe devait agir contre “l’immigration hors de contrôle”.Quelques mois plus tôt, en février, son vice-président, JD Vance, avait déjà attaqué avec virulence les pays européens dans un discours retentissant à Munich, avant d’échanger avec Alice Weidel, la dirigeante du parti d’extrême droite allemand AfD, à une semaine d’élections législatives.- “Laboratoire” -Les contacts des dirigeants américains avec “l’extrême droite internationale” sont beaucoup plus assumés que lors du premier mandat Trump (2017-2021), explique Nina Jankowicz, cofondatrice d’une organisation de lutte contre la désinformation après un court passage dans l’administration Biden en 2022: “Aujourd’hui, c’est une politique officielle”.Comme l’Allemagne, la France, qui tient des élections municipales au printemps 2026 puis présidentielle en 2027, fait partie des cibles.Pour Nathalie Loiseau, eurodéputée Renew (centre), “les éléments de langage de l’extrême droite européenne sont très souvent des copiés-collés de ce que l’on peut entendre du côté des MAGA”. Dernier exemple notable en date: l’offensive coordonnée de partis d’extrême droite au Parlement européen pour exiger une minute de silence pour l’Américain Charlie Kirk, l’influenceur MAGA assassiné en septembre 2025, et en proposant son nom pour le prix Sakharov pour la liberté d’expression. Une initiative portée par le groupe de l’eurodéputée française du parti Reconquête, Sarah Knafo. “Nous sommes confrontés à des enjeux très similaires” à ceux des Américains, assume-t-elle, en expliquant à l’AFP entretenir des contacts avec plusieurs acteurs de la sphère MAGA: “Ils sont pour nous un laboratoire de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas”.- Reconquête en phase, RN plus ambigu -Reconquête, dont le candidat Eric Zemmour a obtenu 7% des suffrages à la présidentielle de 2022, est le parti “le plus en phase avec certains pans de la rhétorique MAGA”, observe Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite française.Pour Marion Maréchal, autre eurodéputée d’extrême droite et ex-membre de Reconquête, le soutien de la sphère MAGA est “politique et médiatique”, affirme-t-elle à l’AFP.”La liberté sur les réseaux sociaux aide à établir ce contact, cette passerelle, et à nous renforcer les uns les autres pour avancer dans nos combats communs”, détaillait-elle début novembre, après avoir rencontré à Paris Alex Bruesewitz, conseiller média de la campagne de Trump et figure de la sphère MAGA.Son passage à Paris a été facilité par une association française, la Bourse Tocqueville, qui orchestre rencontres et échanges entre conservateurs des deux côtés de l’Atlantique. L’entité, dirigée par le couple franco-américain Kate et Alexandre Pesey, a notamment organisé une visite début mai à Paris de Kevin Roberts, président du cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation, considéré comme le réservoir idéologique de la pensée trumpiste.Kevin Roberts expliquait alors vouloir tisser des liens avec des Européens qui souhaitent s’allier “avec des amis américains, afin de pouvoir ressusciter l’esprit de la civilisation occidentale”.Du côté du Rassemblement national, principal parti d’extrême droite français qui ambitionne de conquérir le pouvoir en 2027, l’attitude à l’égard de la sphère MAGA est plus ambiguë.”On a toujours dit qu’on voulait être une voix indépendante, qu’on n’est affilié ni aux uns, ni aux autres”, assure à l’AFP le vice-président du RN Louis Aliot, qui a assisté à l’investiture de Donald Trump ainsi qu’à l’hommage rendu à Charlie Kirk en septembre dans le Colorado.”On peut se trouver des points communs sur des thématiques telles que la lutte contre l’immigration et la protection des frontières” ou la dénonciation du “wokisme”, détaille M. Aliot.Mais il existe des différences: “Ils sont dans une dynamique qui mêle patriotisme et d’une certaine manière religion, qui nous est totalement étrangère”.Pour le camp trumpiste, “avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, c’est plus facile” qu’en France “car leurs partis (nationalistes, NDLR) sont davantage alignés avec l’agenda MAGA”, commente une source diplomatique française.- Rôle de la “Big Tech” -Pour faire circuler les narratifs MAGA en Europe, le rôle des plateformes “Big Tech” (Apple, Alphabet, Meta…) est fondamental, souligne Maud Quessard, spécialiste de politique étrangère américaine et chercheuse à l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (Irsem).Le patron de Viginum, Marc-Antoine Brillant, a récemment appelé au Sénat à considérer les plateformes comme “des acteurs de la menace informationnelle”, capables “d’agir sur le débat public en France au travers de leurs algorithmes” ou de “l’abaissement des politiques de modération”.En Allemagne, plus de la moitié des contenus politiques recommandés sur X étaient favorables à l’AfD lors des élections législatives de février, selon l’ONG Global Witness. Le chiffre montait même à 78% sur la plateforme chinoise TikTok.La réponse publique des autorités françaises et européennes, qui craignent d’éventuelles mesures de rétorsion de Donald Trump, reste à ce stade timide.Le ministère français des Affaires étrangères a bien lancé en septembre le compte X “French response”, dont l’objectif est de réagir aux fausses informations visant la France sur les réseaux sociaux.Mais “pour l’instant, ce compte a une visibilité limitée” avec moins de 10.000 abonnés, observe le chercheur Julien Nocetti, spécialiste des questions de guerre informationnelle. Pas de quoi faire de l’ombre à l’influence numérique du patron de X, Elon Musk, un temps fervent soutien du président américain.tll-gbh-Dt-dab/sva/hba

En France, les autorités inquiètes de l’influence de la nébuleuse MAGA

Avec le retour au pouvoir de Donald Trump, la droite radicale américaine s’est engagée dans une offensive idéologique hors de ses frontières, notamment en France où les autorités surveillent de près les manoeuvres d’influence de cette nébuleuse, à l’approche d’importantes d’échéances électorales.Viginum, le service gouvernemental chargé de détecter les ingérences numériques étrangères, n’a à ce jour documenté aucune action coordonnée émanant de la sphère trumpiste MAGA – acronyme du slogan du président américain “Make America Great Again”. Mais il existe une vraie préoccupation”, confie une source sécuritaire à l’AFP.Dans la sphère MAGA, mouvance traversée par d’importantes divergences d’opinions, certains entendent pousser en Europe l'”idéologie nationaliste ultra-conservatrice”, souligne Célia Belin, du centre de réflexion ECFR (European Council on Foreign Relations).L’administration américaine elle-même ne se prive pas de s’immiscer dans les affaires du Vieux continent.En juin, Donald Trump affirmait que l’Europe devait agir contre “l’immigration hors de contrôle”.Quelques mois plus tôt, en février, son vice-président, JD Vance, avait déjà attaqué avec virulence les pays européens dans un discours retentissant à Munich, avant d’échanger avec Alice Weidel, la dirigeante du parti d’extrême droite allemand AfD, à une semaine d’élections législatives.- “Laboratoire” -Les contacts des dirigeants américains avec “l’extrême droite internationale” sont beaucoup plus assumés que lors du premier mandat Trump (2017-2021), explique Nina Jankowicz, cofondatrice d’une organisation de lutte contre la désinformation après un court passage dans l’administration Biden en 2022: “Aujourd’hui, c’est une politique officielle”.Comme l’Allemagne, la France, qui tient des élections municipales au printemps 2026 puis présidentielle en 2027, fait partie des cibles.Pour Nathalie Loiseau, eurodéputée Renew (centre), “les éléments de langage de l’extrême droite européenne sont très souvent des copiés-collés de ce que l’on peut entendre du côté des MAGA”. Dernier exemple notable en date: l’offensive coordonnée de partis d’extrême droite au Parlement européen pour exiger une minute de silence pour l’Américain Charlie Kirk, l’influenceur MAGA assassiné en septembre 2025, et en proposant son nom pour le prix Sakharov pour la liberté d’expression. Une initiative portée par le groupe de l’eurodéputée française du parti Reconquête, Sarah Knafo. “Nous sommes confrontés à des enjeux très similaires” à ceux des Américains, assume-t-elle, en expliquant à l’AFP entretenir des contacts avec plusieurs acteurs de la sphère MAGA: “Ils sont pour nous un laboratoire de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas”.- Reconquête en phase, RN plus ambigu -Reconquête, dont le candidat Eric Zemmour a obtenu 7% des suffrages à la présidentielle de 2022, est le parti “le plus en phase avec certains pans de la rhétorique MAGA”, observe Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite française.Pour Marion Maréchal, autre eurodéputée d’extrême droite et ex-membre de Reconquête, le soutien de la sphère MAGA est “politique et médiatique”, affirme-t-elle à l’AFP.”La liberté sur les réseaux sociaux aide à établir ce contact, cette passerelle, et à nous renforcer les uns les autres pour avancer dans nos combats communs”, détaillait-elle début novembre, après avoir rencontré à Paris Alex Bruesewitz, conseiller média de la campagne de Trump et figure de la sphère MAGA.Son passage à Paris a été facilité par une association française, la Bourse Tocqueville, qui orchestre rencontres et échanges entre conservateurs des deux côtés de l’Atlantique. L’entité, dirigée par le couple franco-américain Kate et Alexandre Pesey, a notamment organisé une visite début mai à Paris de Kevin Roberts, président du cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation, considéré comme le réservoir idéologique de la pensée trumpiste.Kevin Roberts expliquait alors vouloir tisser des liens avec des Européens qui souhaitent s’allier “avec des amis américains, afin de pouvoir ressusciter l’esprit de la civilisation occidentale”.Du côté du Rassemblement national, principal parti d’extrême droite français qui ambitionne de conquérir le pouvoir en 2027, l’attitude à l’égard de la sphère MAGA est plus ambiguë.”On a toujours dit qu’on voulait être une voix indépendante, qu’on n’est affilié ni aux uns, ni aux autres”, assure à l’AFP le vice-président du RN Louis Aliot, qui a assisté à l’investiture de Donald Trump ainsi qu’à l’hommage rendu à Charlie Kirk en septembre dans le Colorado.”On peut se trouver des points communs sur des thématiques telles que la lutte contre l’immigration et la protection des frontières” ou la dénonciation du “wokisme”, détaille M. Aliot.Mais il existe des différences: “Ils sont dans une dynamique qui mêle patriotisme et d’une certaine manière religion, qui nous est totalement étrangère”.Pour le camp trumpiste, “avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, c’est plus facile” qu’en France “car leurs partis (nationalistes, NDLR) sont davantage alignés avec l’agenda MAGA”, commente une source diplomatique française.- Rôle de la “Big Tech” -Pour faire circuler les narratifs MAGA en Europe, le rôle des plateformes “Big Tech” (Apple, Alphabet, Meta…) est fondamental, souligne Maud Quessard, spécialiste de politique étrangère américaine et chercheuse à l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (Irsem).Le patron de Viginum, Marc-Antoine Brillant, a récemment appelé au Sénat à considérer les plateformes comme “des acteurs de la menace informationnelle”, capables “d’agir sur le débat public en France au travers de leurs algorithmes” ou de “l’abaissement des politiques de modération”.En Allemagne, plus de la moitié des contenus politiques recommandés sur X étaient favorables à l’AfD lors des élections législatives de février, selon l’ONG Global Witness. Le chiffre montait même à 78% sur la plateforme chinoise TikTok.La réponse publique des autorités françaises et européennes, qui craignent d’éventuelles mesures de rétorsion de Donald Trump, reste à ce stade timide.Le ministère français des Affaires étrangères a bien lancé en septembre le compte X “French response”, dont l’objectif est de réagir aux fausses informations visant la France sur les réseaux sociaux.Mais “pour l’instant, ce compte a une visibilité limitée” avec moins de 10.000 abonnés, observe le chercheur Julien Nocetti, spécialiste des questions de guerre informationnelle. Pas de quoi faire de l’ombre à l’influence numérique du patron de X, Elon Musk, un temps fervent soutien du président américain.tll-gbh-Dt-dab/sva/hba

Ligue des champions: Monaco, sous pression malgré le retour de Pogba, doit gagner à Chypre

Le retour aux affaires de Paul Pogba n’y change rien, Monaco et son système défensif défectueux se déplace à Limassol pour affronter mercredi (18H45) le Petit Poucet chypriote du Pafos FC, avec une énorme pression et l’obligation de victoire.Après le nord du cercle polaire et Bodoe/Glimt en Norvège, où l’équipe de Sébastien Pocognoli, nouvel entraîneur monégasque, avait fait preuve d’abnégation pour l’emporter (1-0), c’est aux confins de l’Europe que se déplace l’ASM. A Chypre, à plus de 3.000 kilomètres de Monaco, dans le petit stade de Limassol, à 70 kilomètres au sud-est de la ville de Pafos, les joueurs de la Principauté doivent absolument s’imposer pour continuer à croire en leur qualification en barrages de Ligue des champions.Actuels 19e de la compétition avec cinq points, Paul Pogba, enfin de retour à la compétition depuis samedi dernier à Rennes (1-4), et ses partenaires rencontrent un novice en Ligue des champions. Mais Pafos, 20e, compte cinq points, comme eux.Emmenés par l’ex-défenseur central brésilien du Paris SG et Chelsea, David Luiz, 38 ans, les Chypriotes, sont en forme et leaders de leur championnat, après avoir battu l’Aris Limassol (2-1) vendredi.Mais surtout, après deux nuls contre les Grecs de l’Olympiakos (0-0) et, au Kazakhstan, contre Kairat Almaty (0-0), ils ont retenu la leçon du Bayern Munich (défaite 5-1) et remporté, le 5 novembre, leur première victoire en C1. C’est Villareal, actuel 3e en Liga espagnole, qui est tombé à Limassol (1-0).- Eviter une crise majeure -Dans un stade champêtre situé à quelques encablures de la base militaire d’Akrotiri, vaste enclave britannique de plus de 75 km2 en territoire chypriote, les Monégasques savent donc ce qui les attend.Eux qui viennent pourtant d’essuyer deux gifles consécutives en L1 (défaites 4-1 contre Lens et Rennes) n’ont d’autre alternative que de gagner pour envisager une qualification. D’autant qu’ils auront ensuite affaire à trois autres adversaires de calibre supérieur: réceptions de Galatasaray et la Juventus à Louis-II, entrecoupées d’un déplacement au Real Madrid.Et surtout, il faut gagner pour s’éviter une crise majeure, six semaines seulement après avoir licencié Adi Hütter. L’Autrichien n’était plus l’homme idoine pour le président Dmitry Rybolovlev, qui attend une victoire à Chypre, un lieu spécial pour lui. En effet, le milliardaire russe possède un passeport chypriote, il a basé certaines de ses sociétés sur l’île méditerranéenne et a même détenu plus de 9% de la banque d’affaires Bank of Cyprus.- “Je peux être dur” -Mi-octobre, Rybolovlev a validé la venue de Pocognoli. Mais le technicien belge de 38 ans est pour l’instant loin de tirer le meilleur de ses hommes. Durant la trêve internationale, il expliquait à l’AFP que les deux défaites consécutives à domicile contre le Paris FC et Lens faisaient “tache”. Or, la façon dont ses hommes ont lâché le match après la pause au Roazhon Park, samedi, interpelle encore plus.Car, après avoir étalé ses carences offensives, Monaco a montré lacunes défensives et faiblesses psychologiques. Alors que Pocognoli attend “rigueur et discipline”, qu’il veut voir l’équipe travailler dans un cadre précis, celle-ci a encaissé 12 buts sur ses cinq derniers matches, soit un toutes les 38 minutes en moyenne.Le Belge a d’abord voulu insuffler “une énergie positive”. Désormais, il pourrait faire évoluer son discours. “Si certains ne suivent pas, on pourra voir une autre facette de mon coaching. Je peux être dur”, explique-t-il d’ailleurs.Avec les retours de blessure de Paul Pogba (et l’engouement suscité), Lamine Camara et Vanderson, et le retour de suspension de Folarin Balogun, la concurrence s’est accrue. Pocognoli, qui assure savoir “rester calme dans la tempête”, doit trouver la bonne formule.Au moment de disputer ce match crucial pour la suite de l’aventure européenne, puis de recevoir le PSG samedi pour un choc en championnat, Pocognoli, au bilan comptable médiocre (trois victoires, deux nuls, trois défaites) ne peut plus se rater. Sous peine d’épuiser déjà son crédit auprès d’un président, qui, par le passé, a démontré qu’il savait rapidement couper court à une relation avec un entraîneur. Thierry Henry et Robert Moreno le savent…

Ligue des champions: à Arsenal, Kane retrouve ses rivaux londoniens préférés

Omniprésent aux quatre coins du terrain, l’Anglais Harry Kane réalise à 32 ans un début de saison éblouissant et retrouve avec le Bayern, mercredi (21h00), le stade d’un ex-rival qu’il connaît par coeur, celui d’Arsenal, en Ligue des champions.Dans la centaine de matches qu’il a disputés contre des équipes de Londres, c’est bien face aux Gunners que l’ancien N.9 de Tottenham (2011-2023), le voisin ennemi, a été le plus souvent décisif dans sa carrière, avec 15 buts et deux passes décisives en tout.La dernière fois, en avril 2024, il était revenu hanter l’Emirates avec le Bayern (2-2) en quarts de finale aller de la Ligue des champions, prémices d’une qualification pour les demies (victoire 1-0 au retour).”Je retourne dans le nord de Londres, un territoire évidemment très familier pour moi”, a glissé le capitaine et meilleur buteur de l’équipe d’Angleterre, samedi après le succès contre Fribourg en Bundesliga (6-2).”On les a joués il y a deux ans en Ligue des champions, et il y avait une grande attente autour de ce match. Forcément, ayant joué si longtemps pour Tottenham, ça ajoute un petit quelque chose de plus à ce match”, a estimé Kane.Avec le maillot blanc des Spurs, il a croisé le fer avec Arsenal à 19 reprises dans ce qui est “probablement le match le plus important de la saison” pour les deux équipes, selon son expression.- Bataille ultime -Mercredi, pourtant, l’enjeu sera bien différent et son cas personnel, moins central. L’affiche entre le Bayern et Arsenal, c’est la bataille ultime entre deux équipes invincibles jusqu’ici en Ligue des champions.”Au final, ça n’est qu’un autre match, important pour nous. J’essaie de ne pas me concentrer sur le côté émotionnel de la rencontre, mais sur ce que je dois faire et ce que l’équipe doit faire”, a ajouté l’avant-centre.”Je suis en forme, l’équipe est en forme. Je ne veux pas en faire quelque chose de plus important que ça ne l’est. C’est un autre match de Ligue des champions contre une équipe très forte”, a-t-il précisé.Pour la 17e victoire munichoise de la saison (contre un match nul), Kane a inscrit samedi son 24e but avec le Bayern, toutes compétitions confondues. Son total s’élève à 14 en Bundesliga, cinq en Ligue des champions, quatre en Coupe et un en Supercoupe.En l’espace d’un peu plus de trois mois et 23 matches disputés en club (18) et en sélection (5), il en est déjà à 29 buts marqués avant les retrouvailles tant attendues avec Arsenal.- “Pas seulement un buteur” -Ces statistiques ne disent toutefois qu’une infime partie du travail abattu par Kane. L’attaquant décroche de plus en plus souvent pour lancer la construction des phases offensives, alors que le Bayern est toujours privé de son joyau Jamal Musiala, en phase de reprise après sa grave blessure début juillet.”Je ne suis pas seulement un buteur. Je peux avoir un impact sur l’équipe grâce à mes passes, mes situations en un contre un, en soulageant l’équipe de la pression”, a souligné celui qui a rejoint le Bayern à l’été 2023.”C’est un attaquant incroyable, tout le monde le sait. Il a tellement de qualités. Ça va être un défi sympa comme défenseur de l’arrêter”, a glissé le latéral droit néerlandais d’Arsenal Jurriën Timber, en conférence de presse.”Je sens que j’influence beaucoup plus le jeu, à la fois avec et sans ballon, que les années précédentes, et c’est évidemment grâce à l’entraîneur”, a expliqué Kane, totalement épanoui en Bavière, avec un contrat qui court jusqu’à l’été 2027.”J’aime la façon dont on joue, de façon réellement agressive, sans crainte”, a loué Kane à propos du système mis en place par Vincent Kompany. Il a remarquablement fonctionné à Paris (victoire 2-1), place désormais à un nouveau test géant à l’Emirates.

Ligue des champions: le Real Madrid à Athènes pour éviter une tragédie grecque

Sous pression après trois matches consécutifs sans victoire, l’entraîneur du Real Madrid Xabi Alonso joue peut-être déjà son avenir, mercredi à Athènes face à l’Olympiakos, où un mauvais résultat pourrait précipiter sa chute. L’ex-milieu de terrain et stratège madrilène connaissait à la fois l’ampleur de sa tâche, et le contexte si particulier qui l’accompagnait, mieux que tous les autres coachs du marché. Mais le technicien basque, dont les méthodes avaient fait leurs preuves au Bayer Leverkusen, se retrouve déjà dans les cordes, au moment de s’envoler vers Le Pirée, le principal port d’Athènes, pour ce qui aurait dû être une simple formalité sur la route vers les huitièmes de finale face à l’Olympiakos (31e).Un quatrième match sans victoire pourrait mettre fin à son projet collectif ambitieux, à l’arrêt depuis trois semaines.C’est la dure loi de la Maison Blanche, où deux défaites peuvent pousser un entraîneur vers la sortie, peu importe sa position au classement, et où les polémiques sont comme les têtes de l’Hydre de Lerne: à chacune coupée, deux autres repoussent.- “Lâché par ses joueurs” -La presse espagnole, emballée par les principes de jeu de Xabi Alonso il y a à peine un mois après le Clasico remporté face au Barça (2-1), affirme ainsi que ses jours sur le banc merengue “sont comptés” et qu’une réaction immédiate est attendue pour éviter le fiasco.”La meilleure version du Real Madrid a disparu après le Clasico. Le manque de connexion entre les joueurs et le staff technique inquiète, tout comme les attitudes observées lors des matches”, écrit le quotidien AS, pointant notamment le manque d’implication de certains cadres à Elche dimanche (2-2).Certaines émissions de radio, très écoutées en Espagne, vont plus loin, en affirmant que l’ex-milieu du Real et du Bayern a été “lâché par ses joueurs”, mécontents de la “méritocratie” installée par leur coach et de ses exigences tactiques, notamment au pressing.Malgré un début de saison très encourageant, Alonso se retrouve ainsi dans la même impasse que son prédécesseur Carlo Ancelotti, dans l’incapacité de gérer une armada de stars aux égos démesurés, peut-être mal habitués à la méthode douce et le rapport père-fils qu’ils avaient avec le tacticien italien.C’est particulièrement le cas des Brésiliens Vinicius Junior, en froid avec son coach depuis sa crise de nerfs lors du Clasico et sur le banc dimanche, et Rodrygo, qui n’a plus marqué depuis plus de huit mois.”La gestion du vestiaire est aussi importante que l’idée de jeu, le travail tactique et physique”, a concédé Xabi Alonso en conférence de presse. “Gérer les différentes personnalités et faire en sorte que les joueurs se sentent le mieux possible est un processus sinueux, et il faut négocier les virages au mieux”.La légende merengue Iker Casillas, interrogée lundi lors d’un gala organisé par Marca, a pris la défense de son ex-coéquipier et appelé à la mesure:”Je ne comprends pas cette manière de critiquer constamment l’équipe et Xabi. Le Real Madrid est premier en Liga. Imaginez ce que ce serait si nous étions quatrième ou cinquième!”, a estimé l’ex-gardien espagnol. “En Ligue des champions nous sommes parmi les huit premiers, les choses se déroulent bien. Je connais l’exigence du Real, mais c’est un processus, les devoirs se font maintenant et les notes se donnent en juin”, a-t-il ajouté. Pas sûr que les dirigeants madrilènes patientent jusque-là.

Ligue des champions: le PSG reçoit Tottenham pour effacer les mauvais souvenirs du Bayern

Sans Achraf Hakimi ni Désiré Doué mais probablement avec Ousmane Dembélé, le PSG reçoit Tottenham mercredi en Ligue des champions pour oublier son cuisant revers face au Bayern Munich et se maintenir en bonne position pour une qualification directe pour les 8e de finale.La dernière soirée européenne au Parc des Princes, le 5 novembre, a ressemblé peu ou prou à un cauchemar pour les champions en titre avec une première défaite en C1 (2-1) mais surtout les blessures de trois joueurs cadres: Achraf Hakimi (entorse sévère d’une cheville), Nuno Mendes (entorse genou) et Ousmane Dembélé (mollet).Mais les Parisiens ont déjà récupéré le latéral gauche portugais, qui a joué à la surprise générale 90 minutes samedi contre Le Havre en Ligue 1 (3-0), après seulement deux semaines d’indisponibilité.Et une autre bonne nouvelle pourrait survenir mercredi avec le retour de Dembélé. Remis de ses soucis physiques, le Ballon d’Or sera convoqué pour la réception des Spurs après avoir participé à la séance collective mardi matin au Campus PSG à Poissy, a annoncé le coach parisien.L’attaquant de l’équipe de France, qui avait auparavant pris part à une partie de l’entrainement vendredi, a effectué mardi le traditionnel “toro” avant le début de la séance sans gêne apparente, sous les yeux du conseiller sportif Luis Campos et de Nasser al-Khelaïfi, président du PSG.- “Plus attentif que d’habitude” -“Bien sûr, chaque fois qu’il y a un retour d’un joueur blessé, c’est difficile de gérer cela. Si on parle d’Ousmane, on sera plus attentif que d’habitude”, a insisté Luis Enrique.Malgré ses bonnes sensations, Dembélé ne devrait donc pas être aligné au sein du onze de départ pour ne pas prendre de risques, mais pourrait entrer en jeu.Quel que soit le temps de jeu de “Dembouz”, le club de la capitale doit profiter de la venue de Tottenham pour se rassurer dans le jeu et continuer à faire la course parmi les huit premiers de la phase de ligue pour accéder directement aux 8e de finale.Conquérants en Ligue des champions jusqu’à la défaite face aux Bavarois, les Parisiens, obligés de s’adapter perpétuellement aux blessures de leurs joueurs majeurs, pâtissent en effet des absences et sont moins dominants et impressionnants dans le jeu ou le pressing que la saison dernière.Cela avait été le cas dès le mois d’août lors de la Supercoupe, déjà face à Tottenham mais les Parisiens avaient soulevé le trophée grâce à deux buts en fin de match (victoire 2-2, tab 4-3).”C’était un match dans des conditions particulières. Un bon souvenir parce que ça s’était bien fini mais un mauvais souvenir si je repense aux 60 premières minutes où on avait été en difficulté. On est plus prêt pour être une équipe dominante et pour gagner le match”, a estimé mardi Luis Enrique.- Londoniens aux deux visages -Vendredi, il avait été plus circonspect sur le niveau de jeu de son équipe: “Pour l’instant, par rapport aux circonstances qui ont été les nôtres, la victoire, c’est suffisant”, avait concédé l’entraîneur, qui a opéré un large turn-over samedi après la trêve internationale: Marquinhos, qui devrait fêter mercredi sa 500e apparition sous les couleurs parisiennes, et Willian Pacho sont restés sur le banc et Khvicha Kvaratskhelia, Bradley Barcola et Fabian Ruiz ont joué seulement quelques minutes.Mais malgré les soubresauts de ce début saison, Paris partira tout de même largement favori contre des Londoniens aux deux visages. Après deux victoires et deux matches nuls, les Londoniens se trouvent en bien meilleure position en Ligue des champions qu’en Premier League, où l’équipe de Thomas Frank enchaîne les déceptions, surtout face aux gros poissons.La dernière en date est incontestablement la plus terrible: une correction 4-1 sur le terrain de l’ennemi londonien Arsenal, dimanche, avec en prime un triplé d’Eberechi Eze, celui-là même qui a failli signer chez eux cet été, avant de rejoindre les Gunners.Les joueurs au maillot blanc ont subi les vagues, incapables de se rebeller. Et les entrants n’ont rien apporté, que ce soit Xavi Simons ou Randal Kolo-Muani, deux visages bien connus du Parc des Princes.