Trump threatens to scrap Xi talks and hit China with ‘massive’ tariffs

US President Donald Trump threatened on Friday to cancel an upcoming summit with Xi Jinping and hit China with “massive” tariffs after Beijing imposed export curbs on rare earth minerals.In an angry social media post that triggered a sell-off on the stock markets, Trump said China’s restrictions on materials used in almost every area of modern life were “very hostile.”Trump said China had sent letters to countries around the world detailing export controls on “each and every element of production having to do with Rare Earths.” “There is no way that China should be allowed to hold the World ‘captive,'” he said on his Truth Social network.The US president called into question his plans to meet Xi at the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit later this month, which was to be their first encounter since Trump returned to power in January.”I was to meet President Xi in two weeks, at APEC, in South Korea, but now there seems to be no reason to do so,” he said.He also threatened sanctions that would reignite the trade war that has simmered between Washington and Beijing since his second term began.”One of the Policies that we are calculating at this moment is a massive increase of Tariffs on Chinese products coming into the United States of America,” he said.There was no immediate reaction from Beijing.But Trump’s sharp pivot sent Wall Street’s major indices sharply lower, with the Nasdaq down two percent in late morning trading. The dollar fell against its main rival currencies.Rare earth elements are critical to manufacturing everything from smartphones and electric vehicles to military hardware and renewable energy technology. China dominates global production and processing of these materials.The US president said he did not understand why China was choosing to act now.”Some very strange things are happening in China! They are becoming very hostile,” he said.- ‘Lying in wait’ -Trump said other countries had contacted the United States expressing anger over China’s “great Trade hostility, which came out of nowhere.”He also accused Beijing of “lying in wait” despite what he characterized as six months of good relations, which has notably seen progress on bringing TikTok’s US operations under American control as required by a law passed by Congress last year.”Dependent on what China says about the hostile ‘order’ that they have just put out, I will be forced, as President of the United States of America, to financially counter their move,” Trump said.His outburst comes just weeks after he had spoken of the importance of meeting Xi at the APEC summit and revealed that he would travel to China next year.Washington and Beijing engaged in a tit-for-tat tariffs war earlier this year that threatened to effectively halt trade between the world’s two largest economies.Both sides eventually agreed to de-escalate tensions but the truce has been shaky.Trump said last week that he would push Xi on US soybean purchases as American farmers, a key voting demographic in his 2024 election win, grapple with fallout from his trade wars.China had said earlier Friday that it would impose “special port fees” on ships operated by and built in the United States after Washington announced charges for Chinese-linked ships in April.In a further development, the US communications watchdog said it had successfully managed to get “millions” of listings for banned Chinese items removed from commerce platforms.”The Communist Party of China is engaged in a multi-prong effort to insert insecure devices into Americans’ homes and businesses,” Brendan Carr, head of the Federal Communications Commission, said on X.

Inquiets pour leur avenir, des salariés du BHV se mobilisent contre l’arrivée de Shein

Au pied du BHV, plus d’une centaine de personnes scandent “Non à Shein”. Mais derrière ce slogan visant le géant asiatique du commerce en ligne s’exprime une inquiétude plus profonde quant à l’avenir de ce grand magasin mythique du centre de Paris.L’intersyndicale du Bazar de l’Hôtel de Ville (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, SUD Solidaires) a appelé à un débrayage de 15H00 à 18H00, qui n’a pas empêché le fonctionnement de l’établissement au premier jour de la “BHV Week”, opération de promotions prévue jusqu’au 19 octobre.  “Merlin, Merlin, arrête ton baratin”, chante aussi la foule de manifestants à l’adresse de Frédéric Merlin, président de la foncière SGM qui a racheté le fonds de commerce du BHV aux Galeries Lafayette en 2023.En cause, l’implantation de Shein, marque de mode ultra-éphémère régulièrement accusée de pollution environnementale, de concurrence déloyale ou encore de conditions de travail indignes, prévue en novembre au sixième étage du BHV. Ce projet, dont l’annonce a soulevé un tollé, chez les commerçants comme chez les politiques, “menace à court terme” la “survie” du magasin, s’alarment les syndicats.”Shein ne correspond pas du tout aux valeurs du BHV, des grands magasins, et aux valeurs des marques, en fait, qui sont présentes au BHV”, a expliqué à la presse Dorothée, porte-parole de l’intersyndicale, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Présent pour soutenir les grévistes, l’adjoint au commerce à la mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj, s’est à nouveau dit “totalement opposé à la venue de Shein”, assurant partager “l’inquiétude” des salariés.La SGM s’est au contraire dite auprès de l’AFP “convaincue” que ce partenariat était “bénéfique pour le groupe et ses salariés”, affirmant vouloir “maintenir le dialogue avec les salariés et syndicats pour leur expliquer l’intérêt de ce projet”.Au-delà de l’arrivée de Shein, la situation du BHV n’a cessé de se dégrader depuis sa reprise en main par Frédéric Merlin, selon les syndicats.- “plus de marchandises” -Outre la suppression “de plus de 300 emplois directs”, ils pointent dans un communiqué l’accumulation d’impayés qui a poussé plusieurs fournisseurs – comme le Slip Français –  à quitter le BHV ou suspendre leurs livraisons.Plus récemment, d’autres marques (AIME, Culture Vintage, Talm…) ont plié bagage pour protester contre le partenariat avec Shein.”Il y a des marques qui partent, qui reviennent, comme dans un soap-opera”, a déploré auprès de l’AFP une salariée gréviste de 45 ans, qui a souhaité rester anonyme et pour qui la “problématique est plus profonde” que l’arrivée de Shein. “On nous demande toujours plus”, ajoute celle qui travaille depuis 21 ans au BHV, citant le “sous-effectif” ou encore le non-versement de primes de participation.  Pour ne rien arranger, mercredi, la Banque des territoires s’est retirée des négociations entamées en juin avec la SGM pour l’aider à racheter les murs du BHV, invoquant “une rupture de confiance”. La SGM a assuré de son côté avoir “d’autres partenaires qui ont confirmé leur engagement”.De son côté, Nicolas Bonnet-Oulaldj assure à l’AFP oeuvrer en coulisses pour un “autre chemin” : “On essaie de convaincre la direction générale et M. Merlin, on essaie de travailler avec la Banque des territoires pour une autre vision et relancer le BHV”, dont le sort met en danger “toute l’économie du quartier”.”La vraie crainte, ça va être vraiment l’avenir du magasin”, a abondé Dorothée. “Comment il va pouvoir perdurer avec les marques qui partent (….) c’est très compliqué, parce qu’on n’a plus de marchandises à vendre, que notre chiffre d’affaires s’effondre”.De nombreux rayons vides témoignent de l’ampleur des difficultés, notamment dans les espaces reservés au bricolage et à la papeterie, où déambulaient toujours des clients vendredi malgré la grève.  “Il y a des réductions”, a justifié une retraitée de 68 ans, pas au courant de la mobilisation. Si Shein et ses prix discount l'”interroge”, celle qui préfère “acheter français” pense “aussi à la jeunesse qui n’a pas toujours les moyens”. Du côté des salariés, un non-gréviste qui avait participé à une précédente mobilisation en juillet, a dénoncé auprès de l’AFP la focalisation de celle de vendredi sur Shein…et sa récupération par certains politiques.

Inquiets pour leur avenir, des salariés du BHV se mobilisent contre l’arrivée de Shein

Au pied du BHV, plus d’une centaine de personnes scandent “Non à Shein”. Mais derrière ce slogan visant le géant asiatique du commerce en ligne s’exprime une inquiétude plus profonde quant à l’avenir de ce grand magasin mythique du centre de Paris.L’intersyndicale du Bazar de l’Hôtel de Ville (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, SUD Solidaires) a appelé à un débrayage de 15H00 à 18H00, qui n’a pas empêché le fonctionnement de l’établissement au premier jour de la “BHV Week”, opération de promotions prévue jusqu’au 19 octobre.  “Merlin, Merlin, arrête ton baratin”, chante aussi la foule de manifestants à l’adresse de Frédéric Merlin, président de la foncière SGM qui a racheté le fonds de commerce du BHV aux Galeries Lafayette en 2023.En cause, l’implantation de Shein, marque de mode ultra-éphémère régulièrement accusée de pollution environnementale, de concurrence déloyale ou encore de conditions de travail indignes, prévue en novembre au sixième étage du BHV. Ce projet, dont l’annonce a soulevé un tollé, chez les commerçants comme chez les politiques, “menace à court terme” la “survie” du magasin, s’alarment les syndicats.”Shein ne correspond pas du tout aux valeurs du BHV, des grands magasins, et aux valeurs des marques, en fait, qui sont présentes au BHV”, a expliqué à la presse Dorothée, porte-parole de l’intersyndicale, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Présent pour soutenir les grévistes, l’adjoint au commerce à la mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj, s’est à nouveau dit “totalement opposé à la venue de Shein”, assurant partager “l’inquiétude” des salariés.La SGM s’est au contraire dite auprès de l’AFP “convaincue” que ce partenariat était “bénéfique pour le groupe et ses salariés”, affirmant vouloir “maintenir le dialogue avec les salariés et syndicats pour leur expliquer l’intérêt de ce projet”.Au-delà de l’arrivée de Shein, la situation du BHV n’a cessé de se dégrader depuis sa reprise en main par Frédéric Merlin, selon les syndicats.- “plus de marchandises” -Outre la suppression “de plus de 300 emplois directs”, ils pointent dans un communiqué l’accumulation d’impayés qui a poussé plusieurs fournisseurs – comme le Slip Français –  à quitter le BHV ou suspendre leurs livraisons.Plus récemment, d’autres marques (AIME, Culture Vintage, Talm…) ont plié bagage pour protester contre le partenariat avec Shein.”Il y a des marques qui partent, qui reviennent, comme dans un soap-opera”, a déploré auprès de l’AFP une salariée gréviste de 45 ans, qui a souhaité rester anonyme et pour qui la “problématique est plus profonde” que l’arrivée de Shein. “On nous demande toujours plus”, ajoute celle qui travaille depuis 21 ans au BHV, citant le “sous-effectif” ou encore le non-versement de primes de participation.  Pour ne rien arranger, mercredi, la Banque des territoires s’est retirée des négociations entamées en juin avec la SGM pour l’aider à racheter les murs du BHV, invoquant “une rupture de confiance”. La SGM a assuré de son côté avoir “d’autres partenaires qui ont confirmé leur engagement”.De son côté, Nicolas Bonnet-Oulaldj assure à l’AFP oeuvrer en coulisses pour un “autre chemin” : “On essaie de convaincre la direction générale et M. Merlin, on essaie de travailler avec la Banque des territoires pour une autre vision et relancer le BHV”, dont le sort met en danger “toute l’économie du quartier”.”La vraie crainte, ça va être vraiment l’avenir du magasin”, a abondé Dorothée. “Comment il va pouvoir perdurer avec les marques qui partent (….) c’est très compliqué, parce qu’on n’a plus de marchandises à vendre, que notre chiffre d’affaires s’effondre”.De nombreux rayons vides témoignent de l’ampleur des difficultés, notamment dans les espaces reservés au bricolage et à la papeterie, où déambulaient toujours des clients vendredi malgré la grève.  “Il y a des réductions”, a justifié une retraitée de 68 ans, pas au courant de la mobilisation. Si Shein et ses prix discount l'”interroge”, celle qui préfère “acheter français” pense “aussi à la jeunesse qui n’a pas toujours les moyens”. Du côté des salariés, un non-gréviste qui avait participé à une précédente mobilisation en juillet, a dénoncé auprès de l’AFP la focalisation de celle de vendredi sur Shein…et sa récupération par certains politiques.

Melania Trump says Putin talks secured return of Ukraine war kids

US First Lady Melania Trump said Friday she had secured the release of Ukrainian children abducted by Russia after establishing an extraordinary back channel of communication with President Vladimir Putin.In a rare public announcement at the White House, she revealed weeks of behind the scenes diplomacy with the Kremlin chief after he held a summit in Alaska with her husband, US President Donald Trump.Eight children displaced by Moscow’s 2022 invasion of Ukraine had been returned to their homes in the last 24 hours, she said.The 55-year-old said that Putin had agreed to help after she passed him a letter through Trump at the summit, a meeting which otherwise ended without a breakthrough in resolving the war now in its fourth year.”Much has unfolded since President Putin received my letter last August. He responded in writing signalling a willingness to engage with me directly and outlining details regarding the Ukrainian children residing in Russia,” she told reporters.”Since then, President Putin and I have had an open channel of communication regarding the welfare of these children.”The Slovenian-born former model said that both sides had also had “several back channel meetings and calls, all in good faith.””My representative has been working directly with President Putin’s team to ensure the safe reunification of children with their families between Russia and Ukraine,” she said.”In fact, eight children have been rejoined with their families during the past 24 hours.” – Elusive figure -Seven of them were returned to Ukraine from Russia, she said, while one young girl went back to Russia from Ukraine. Three were separated from their parents and “displaced to the Russian Federation by frontline fighting,” she said.The others including the girl returned to Russia were “separated from family members across borders” by the conflict. Kyiv has accused Moscow of abducting almost 20,000 children from parts of the east and south of Ukraine after Moscow’s troops invaded in February 2022. Ukraine has made the issue of the abducted children a diplomatic priority.The International Criminal Court has issued an arrest warrant for Putin and his children’s rights commissioner, Maria Lvova-Belova, over the allegations of child abductions.Russia has said it moved some Ukrainian children from their houses or orphanages for protection due to the threat of hostilities.Melania Trump said in her announcement that Russia had “demonstrated a willingness” to share details to identify abducted children, including biographies and photos.She said she would continue to work for more children to return to their homes.”This is an important initiative for me. It is built on shared purpose and lasting impact,” she added.The announcement marked a rare glimmer of progress in the Ukraine war, which Trump vowed to solve within 24 hours of taking office but now admits is the most difficult conflict he has tried to solve.It was also a rare solo appearance by Melania Trump, who has been an elusive figure at the White House since her husband’s return to power in January, preferring to spend her time in New York or Florida.But she has highlighted a number of initiatives, often involving children.Melania also accompanied her husband on his state visit to Britain in September, making a joint appearance with Princess Catherine, wife of heir to the throne Prince William.

France: des salariés d’un grand magasin parisien se mobilisent contre l’arrivée de Shein

Au pied du BHV, grand magasin emblématique du centre de Paris, plus d’une centaine de personnes scandent “Non à Shein”. Mais derrière ce slogan visant le géant asiatique du commerce en ligne qui doit y ouvrir une boutique, s’exprime une inquiétude plus profonde quant à l’avenir du Bazar de l’Hôtel de Ville, ouvert en 1856.”Merlin, Merlin, arrête ton baratin”, chante la foule de manifestants, lors d’un débrayage vendredi à l’appel de l’intersyndicale, à l’adresse de Frédéric Merlin, président de la foncière SGM qui a racheté le fonds de commerce du BHV aux Galeries Lafayette en 2023.En cause, l’implantation de Shein, marque de mode ultra-éphémère accusée de pollution environnementale, de concurrence déloyale ou de conditions de travail indignes, prévue en novembre au sixième étage du BHV, en plein cœur du Paris touristique. Ce projet, dont l’annonce a soulevé un tollé, chez les commerçants comme chez les politiques, “menace à court terme” la “survie” du magasin, s’alarment les syndicats.Fondée en Chine en 2012, désormais basée à Singapour et accusé de tuer le prêt-à-porter français, Shein, marque de vêtements et d’accessoires, se démarque par ses prix extrêmement bas, la profusion des références et son marketing agressif.La plateforme a annoncé début octobre l’ouverture de magasins à Paris et dans d’autres villes françaises, une première mondiale.”Shein ne correspond pas du tout aux valeurs du BHV, des grands magasins, et aux valeurs des marques qui sont présentes au BHV”, a expliqué à la presse Dorothée, porte-parole de l’intersyndicale, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Présent pour soutenir les grévistes, l’adjoint au commerce à la mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj, s’est dit “totalement opposé à la venue de Shein”, assurant partager “l’inquiétude” des salariés.La SGM s’est au contraire dite auprès de l’AFP “convaincue” que ce partenariat était “bénéfique pour le groupe et ses salariés”.Au-delà de l’arrivée de Shein, la situation du BHV n’a cessé de se dégrader depuis sa reprise en main par Frédéric Merlin, selon les syndicats.- “plus de marchandises” -Outre la suppression “de plus de 300 emplois directs”, ils pointent l’accumulation d’impayés qui a poussé plusieurs fournisseurs à quitter le BHV ou suspendre leurs livraisons.Plus récemment, d’autres marques ont plié bagage pour protester contre le partenariat avec Shein.”Il y a des marques qui partent, qui reviennent, comme dans un soap-opera”, a déploré auprès de l’AFP une salariée gréviste de 45 ans, pour qui la “problématique est plus profonde” que l’arrivée de Shein. “On nous demande toujours plus”, ajoute celle qui travaille depuis 21 ans au BHV, citant le “sous-effectif” ou encore le non-versement de primes de participation.  Pour ne rien arranger, mercredi, la Banque des territoires s’est retirée des négociations entamées en juin avec la SGM pour l’aider à racheter les murs du BHV, invoquant “une rupture de confiance” liée à l’annonce de l’implantation de Shein. De son côté, Nicolas Bonnet-Oulaldj, assure à l’AFP oeuvrer en coulisses pour un “autre chemin” : “On essaie de convaincre la direction générale et M. Merlin, on essaie de travailler avec la Banque des territoires pour une autre vision et relancer le BHV”, dont le sort met en danger “toute l’économie du quartier”.”La vraie crainte, ça va être vraiment l’avenir du magasin”, a abondé Dorothée. “Comment il va pouvoir perdurer avec les marques qui partent (….) c’est très compliqué, parce qu’on n’a plus de marchandises à vendre, que notre chiffre d’affaires s’effondre”.De nombreux rayons vides témoignent de l’ampleur des difficultés, notamment dans les espaces réserves au bricolage et à la papeterie, où déambulaient toujours des clients vendredi malgré la grève.  “Il y a des réductions”, a justifié une retraitée de 68 ans, pas au courant de la mobilisation. Si Shein et ses prix discount l'”interroge”, celle qui préfère “acheter français” pense “aussi à la jeunesse qui n’a pas toujours les moyens”. 

Guadeloupe: un mort dans la tempête Jerry, l’archipel repasse en vigilance orange

Un automobiliste emporté par les eaux a été retrouvé mort vendredi après le passage de la tempête tropicale Jerry sur la Guadeloupe, désormais rétrogradée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages”, a appris l’AFP des autorités locales.Les secours avaient été alertés tôt dans la matinée par l’homme lui-même, pris au piège par la montée des eaux sur la commune du Moule, en Grande-Terre. Il avait indiqué ne pas savoir nager.”Nous l’avons retrouvé dans une zone proche de l’endroit qu’il avait indiqué: la voiture a pu être localisée avec la décrue”, a précisé à l’AFP le colonel Guillaume Leroy, du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Guadeloupe. Le corps a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.La préfecture, qui a confirmé ce décès, a annoncé le passage en vigilance orange aux environs de midi locales (18H00 à Paris), après la levée du niveau rouge. Dans son dernier bulletin, Météo-France Guadeloupe évoque “une amélioration progressive de la situation”, même si “des passages pluvieux soutenus et orageux”, persistent localement.La tempête tropicale Jerry, qui s’est aussi approchée des côtes de la Martinique et des îles du Nord (Saint-Barthélemy et Saint-Martin), s’éloigne désormais de l’arc antillais et continue sa route vers l’Atlantique nord.Dans la nuit de jeudi à vendredi, des cumuls de pluie compris entre 100 et 180 mm avaient été enregistrés en six heures sur la Grande-Terre, la partie est de la Guadeloupe, selon Météo-France.Dans un point de situation, la préfecture fait état de difficultés ponctuelles sur les routes et le réseau électrique, mais pas de dégâts majeurs. Environ 600 clients restaient privés d’électricité vendredi après-midi, selon elle.Les établissements scolaires et les services administratifs sont restés fermés vendredi, tout comme les transports en commun et les liaisons maritimes inter-îles. Un remorqueur s’est par ailleurs échoué sur une plage de Basse-Terre et ses sept occupants ont été secourus, ont précisé les pompiers.- Aéroports fermés -Plus au sud, la Martinique est restée placée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages” et “vagues-submersion” même si le temps était de nouveau calme, selon un journaliste de l’AFP. Environ 2.400 clients étaient privés de courant vendredi matin, un chiffre ramené à 713 en début d’après-midi, répartis sur plusieurs communes, selon EDF, qui prévoit un rétablissement complet vers 15H00 locales (21H00 à Paris).Dans la matinée de vendredi, des cumuls de pluie pouvant atteindre “100 à 120 mm, localement 150 mm” étaient attendus sur l’île, selon l’antenne locale de Météo-France. La mer demeurait forte, avec des creux moyens proches de trois mètres et des vagues pouvant atteindre 4 à 4,5 mètres, ajoutait l’organisme.Plus au nord, les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy étaient toujours en vigilance orange pour les pluies et orages. Les écoles y sont restées fermées vendredi, “précipitations les plus fortes à l’arrière du système” devant impacter les deux îles à la mi-journée, selon la préfecture.Conséquence des précipitations, l’aéroport de Grand Case (Saint-Martin) a annoncé la suspension de ses activités aériennes à partir de vendredi 13H00 locales. Il prévoit de rouvrir samedi à 07H00. L’aéroport de Saint-Barthélemy avait lui fermé dès jeudi soir et rouvrira samedi.tbm-kr-kl-asa/cal/jpa

Guadeloupe: un mort dans la tempête Jerry, l’archipel repasse en vigilance orange

Un automobiliste emporté par les eaux a été retrouvé mort vendredi après le passage de la tempête tropicale Jerry sur la Guadeloupe, désormais rétrogradée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages”, a appris l’AFP des autorités locales.Les secours avaient été alertés tôt dans la matinée par l’homme lui-même, pris au piège par la montée des eaux sur la commune du Moule, en Grande-Terre. Il avait indiqué ne pas savoir nager.”Nous l’avons retrouvé dans une zone proche de l’endroit qu’il avait indiqué: la voiture a pu être localisée avec la décrue”, a précisé à l’AFP le colonel Guillaume Leroy, du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Guadeloupe. Le corps a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.La préfecture, qui a confirmé ce décès, a annoncé le passage en vigilance orange aux environs de midi locales (18H00 à Paris), après la levée du niveau rouge. Dans son dernier bulletin, Météo-France Guadeloupe évoque “une amélioration progressive de la situation”, même si “des passages pluvieux soutenus et orageux”, persistent localement.La tempête tropicale Jerry, qui s’est aussi approchée des côtes de la Martinique et des îles du Nord (Saint-Barthélemy et Saint-Martin), s’éloigne désormais de l’arc antillais et continue sa route vers l’Atlantique nord.Dans la nuit de jeudi à vendredi, des cumuls de pluie compris entre 100 et 180 mm avaient été enregistrés en six heures sur la Grande-Terre, la partie est de la Guadeloupe, selon Météo-France.Dans un point de situation, la préfecture fait état de difficultés ponctuelles sur les routes et le réseau électrique, mais pas de dégâts majeurs. Environ 600 clients restaient privés d’électricité vendredi après-midi, selon elle.Les établissements scolaires et les services administratifs sont restés fermés vendredi, tout comme les transports en commun et les liaisons maritimes inter-îles. Un remorqueur s’est par ailleurs échoué sur une plage de Basse-Terre et ses sept occupants ont été secourus, ont précisé les pompiers.- Aéroports fermés -Plus au sud, la Martinique est restée placée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages” et “vagues-submersion” même si le temps était de nouveau calme, selon un journaliste de l’AFP. Environ 2.400 clients étaient privés de courant vendredi matin, un chiffre ramené à 713 en début d’après-midi, répartis sur plusieurs communes, selon EDF, qui prévoit un rétablissement complet vers 15H00 locales (21H00 à Paris).Dans la matinée de vendredi, des cumuls de pluie pouvant atteindre “100 à 120 mm, localement 150 mm” étaient attendus sur l’île, selon l’antenne locale de Météo-France. La mer demeurait forte, avec des creux moyens proches de trois mètres et des vagues pouvant atteindre 4 à 4,5 mètres, ajoutait l’organisme.Plus au nord, les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy étaient toujours en vigilance orange pour les pluies et orages. Les écoles y sont restées fermées vendredi, “précipitations les plus fortes à l’arrière du système” devant impacter les deux îles à la mi-journée, selon la préfecture.Conséquence des précipitations, l’aéroport de Grand Case (Saint-Martin) a annoncé la suspension de ses activités aériennes à partir de vendredi 13H00 locales. Il prévoit de rouvrir samedi à 07H00. L’aéroport de Saint-Barthélemy avait lui fermé dès jeudi soir et rouvrira samedi.tbm-kr-kl-asa/cal/jpa

L’IA entre en religion, les croyants sont divisés

Imam IA, sermon généré automatiquement, androïde bouddhiste ou Jésus virtuel, l’intelligence artificielle s’invite de plus en plus dans l’espace religieux, suscitant des réactions contrastées chez les fidèles.Marie, Joseph, Jésus, les apôtres quasiment au complet, ils sont tous là pour répondre aux questions écrites des utilisateurs de l’application “Text With Jesus”, qui compte plusieurs milliers d’abonnés payants.”Ça a une vocation éducative”, décrit Stéphane Peter, patron de Catloaf Software, éditeur de l’application. “C’est un nouveau moyen d’approcher les sujets religieux de manière interactive.”Si l’en-tête de la conversation mentionne qu’il s’agit bien d’une interface d’intelligence artificielle, Moïse ou Jésus ne le reconnaissent pas clairement lorsque la question leur est posée.”C’est un équilibre délicat”, reconnaît Stéphane Peter.Il constate que la nouvelle version de ChatGPT, GPT-5, sur laquelle est bâtie “Text With Jesus”, “suit beaucoup mieux les instructions” et peut donc chercher à coller au personnage, “niant (être un chatbot) avec plus de conviction”.”Il y a eu beaucoup de critiques de personnes qui trouvaient ça blasphématoire”, raconte Stéphane Peter, “mais si vous regardez sur l’App Store, c’est plutôt bien noté (4,7 sur 5).”Catholic Answers, média apostolique, a pu vérifier la sensibilité du sujet avec le lancement, au printemps 2024, de son propre avatar, “Père Justin” (Father Justin), un personnage IA animé.”De nombreuses personnes se sont offusquées du fait que nous utilisions un personnage de prêtre”, se remémore Christopher Costello, responsable technologique chez Catholic Answers.Quelques jours plus tard, le groupe a privé de son titre cet assistant virtuel, désormais rebaptisé simplement Justin.”Nous ne voulons pas remplacer les humains”, assure Christopher Costello, “mais simplement aider.”- “Ça manquait de coeur” -Des équivalents de ces applications existent déjà pour toutes les religions majeures, de Deen Buddy (islam) à AI Buddha (bouddhisme), en passant par Vedas AI (hindouisme), la plupart se présentant comme une interface avec les textes sacrés et non comme l’incarnation d’une divinité.Nica, Philippine anglicane de 28 ans, utilise ChatGPT “presque tous les jours, principalement pour l’analyse des écritures”, même si le pasteur de sa paroisse cherche à l’en dissuader.”C’est une couche supplémentaire”, dit-elle. “Je fais partie d’une communauté chrétienne et mon mari et moi avons des mentors spirituels. Mais parfois, quelque chose me traverse l’esprit sur la Bible et je veux une réponse immédiatement.”Rares sont ceux qui reconnaissent ouvertement s’entretenir de religion avec un assistant IA, bien que certaines applications aient été téléchargées plusieurs millions de fois.”Les gens qui croient ne devraient pas recourir à un chatbot” pour parler de leur foi, considère Emanuela, une Italienne croisée à la sortie de la cathédrale St. Patrick à New York. “C’est mieux d’échanger avec d’autres croyants.”Le rabbin Gilah Langner, de la communauté Kol Ami, juge, en particulier, que la Halakhah, la Loi juive, est source d’interprétation infinie et requiert que “quelqu’un vous connecte avec la tradition”.”Avec l’IA, il est possible que vous ayez quelque chose de très nuancé, mais il n’y aura pas de lien émotionnel”, dit-elle. De manière générale, selon Gilah Langner, l’IA “a tendance à isoler les gens”.Quant à l’Eglise chrétienne, elle ne rejette pas en bloc l’IA, loin de là.Stéphane Peter dit avoir échangé avec des membres du clergé, dont certains “avaient la même opinion que moi sur le fait que ça pouvait permettre d’éduquer les gens”.En mars 2024, le pape François avait nommé le responsable de l’entité dédiée à l’IA Google DeepMind, Demis Hassabis, membre de l’organe du Vatican chargé des sciences.Et, comme dans quasiment tous les espaces de la société, des ecclésiastiques expérimentent avec l’IA générative.En novembre 2023, le pasteur Jay Cooper de la Violet Crown City Church à Austin (Texas) a ainsi confié le contenu d’une de ses messes à un assistant IA.Le pasteur avait communiqué à l’avance sur son initiative pour éviter toute méprise.”Certains ont mal réagi”, dit-il. “Pour eux, nous étions devenus une église IA.” A l’inverse, cette messe 2.0 a attiré des curieux, peu habitués des offices religieux, des “gamers” notamment.A l’épreuve, le logiciel a fait une “interprétation juste” de la Bible, selon lui. “Il n’y avait rien de bizarre.”Même s’il a visiblement été intrigué et réfléchit à d’autres moyens d’intégrer l’IA, Jay Cooper n’a pas renouvelé l’expérience.”Je suis content que nous l’ayons fait”, assure-t-il, “mais cela manquait de coeur et d’âme par rapport à ce que nous faisons d’habitude.”

Morocco king calls for social reforms amid youth-led protests

Morocco’s King Mohammed VI on Friday said improving public education and healthcare was a priority, but made no reference to the youth movement that has been staging nationwide protests for sweeping social reforms.”We have set as priorities… the creation of jobs for young people, and the concrete improvement of the education and health sectors,” the monarch said in his annual address to the opening session of parliament.The royal speech had been much anticipated by the protesters, who have taken to the streets almost every night since September 27.The unrest that has rocked the usually stable north African country has been fuelled by recent reports of the deaths of eight pregnant women at a public hospital in the city of Agadir, which critics condemn as a symptom of a failing system.Demonstrators have been calling for a change in government and for Prime Minister Aziz Akhannouch to resign.Many Moroccans have also expressed frustration at public spending as Morocco pushes ahead with major infrastructure projects in preparation for the 2030 World Cup, which it will co-host with Portugal and Spain.The king pleaded that “there should be no contradiction or competition between major national projects and social programmes”.On Thursday, the online-based collective calling the protests, GenZ 212 — whose founders remain unknown — demanded a “crackdown on corruption” and a “radical modernisation of school textbooks”.They also called for a national plan to renovate hospitals, recruit more doctors and healthcare workers, particularly in remote areas, and raise public health insurance reimbursement rates from 50 percent to 75 percent.Official figures show a lack of education in Morocco is a key driver of the country’s poverty, which has, nevertheless, fallen from nearly 12 percent of the population in 2014 to 6.8 percent in 2024.The government made a fresh call on Thursday for dialogue with the protesters, saying their “message has been received” and vowing to “work quickly to mobilise resources and address shortfalls”.Rallies have been largely peaceful, though some nights have seen spates of violence and acts of vandalism.Three people were killed in clashes with security forces last week, while police have made dozens of arrests.