S.Africa must tackle ‘xenophobic’ health clinic protests, court saysThu, 04 Dec 2025 11:29:56 GMT

South African authorities must do more to tackle a spate of “xenophobic” protests aimed at blocking access to clinics and hospitals to undocumented foreigners, a court ruled on Thursday.Members of a vigilante group known as Operation Dudula have for months protested at clinics in Gauteng and KwaZulu-Natal provinces, checking identity cards and refusing access to …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inquiétude face à de nouvelles pluies prévues en Indonésie et au Sri Lanka

Des pluies attendues jeudi font craindre de nouveaux dégâts en Indonésie et au Sri Lanka, déjà durement touchés par les inondations qui ont fait plus de 1.500 morts dans quatre pays.En Indonésie, l’agence météorologique a averti que les trois provinces de Sumatra les plus touchées connaîtraient des pluies “modérées à fortes” entre jeudi et vendredi.L’agence indonésienne de gestion des catastrophes (BNPB) a actualisé jeudi soir son bilan qui atteint désormais 836 morts et 518 disparus, pour 839.000 habitants déplacés, dont 817.000 pour la seule province d’Aceh, la plus touchée.Le nombre de morts avait été annoncé au-delà de la barre des 800 mercredi soir avant d’être ramené, sans explications, à 776.Au Sri Lanka, le bilan s’établit à au moins 479 morts et plus d’1,5 million de sinistrés, soit la plus grave catastrophe naturelle subie par l’île d’Asie du Sud depuis le tsunami de 2004.Sur la grande île de Sumatra, dans l’ouest du vaste archipel indonésien, la pluie est de nouveau tombée dans la nuit de mercredi à jeudi mais jusqu’à présent à une intensité bien inférieure à celle qui a provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain la semaine dernière.Une grande partie de l’Asie est actuellement en pleine saison de la mousson, qui provoque souvent des inondations.Mais deux systèmes météorologiques distincts ont déversé des pluies diluviennes sur l’ensemble du Sri Lanka, sur Sumatra, le nord de la Malaisie voisine et le sud de la Thaïlande la semaine dernière.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.En Indonésie, alors que les communications sont coupées dans de nombreuses régions de Sumatra et l’électricité irrégulière, des centaines de milliers d’habitants sont encore hébergés dans des abris temporaires.”Nous avons peur”, a confié Sabandi, une femme de 54 ans, réfugiée dans un abri à Pandan (Sumatra nord). “Nous craignons que si la pluie survient, les inondations reviennent”, a ajouté cette habitante qui ne porte qu’un seul nom.Traumatisée, elle a eu la vie sauve après avoir attendu sur son toit pendant deux jours, bloquée sans eau ni nourriture.”Ma maison était remplie de boue, il y en avait tellement que nous ne pouvions pas entrer”, raconte-t-elle.L’ampleur de la catastrophe à Sumatra rend les opérations de secours difficiles.À Banda Aceh, selon un journaliste de l’AFP, la file d’attente pour faire le plein dans une station-service s’étendait jeudi sur quatre kilomètres.Le gouverneur provincial a conduit un groupe de secours dans la région dévastée d’Aceh Tamiang mercredi soir, livrant 30 tonnes de produits de première nécessité, notamment de l’eau potable, du riz, des nouilles instantanées, des biscuits, des œufs et des médicaments, selon un communiqué.Dans la ville voisine de Langsa, Erni, âgée de 49 ans, a trouvé refuge avec sa famille dans une salle de prière islamique alors que sa maison a été dévastée. Mais elle reste inquiète.”Pour être honnête, nous n’arrivons pas à dormir, nous pensons constamment à ce qui se passerait si une nouvelle inondation survenait”, a-t-elle confié.- Mousson au Sri Lanka -Au Sri Lanka, l’agence météorologique a annoncé que des pluies de mousson devraient arriver à partir de jeudi après-midi sur le nord-est du pays.Les alertes aux glissements de terrain ont été renouvelées pour certaines des régions montagneuses centrales les plus touchées, et les habitants ont été priés de ne pas rentrer chez eux car les pentes saturées pourraient s’effondrer sous l’effet de nouvelles pluies.Mais jeudi, des recherches étaient en cours dans le village d’Hadabima pour retrouver les disparus. Dix-huit corps ont été extraits de six maisons détruites par des glissements de terrain, a déclaré à l’AFP un survivant, VK Muthukrishnan.Six personnes sont toujours portées disparues, a déclaré l’électricien de 42 ans. “Nous ne pouvons plus vivre ici car ce village est désormais un cimetière”, a-t-il dit.Le gouvernement a estimé mercredi à sept milliards de dollars le coût de la reconstruction, dans un pays en phase de fragile reprise depuis la grave crise économique en 2022.burs-sah-sco-ebe/pt

Inquiétude face à de nouvelles pluies prévues en Indonésie et au Sri Lanka

Des pluies attendues jeudi font craindre de nouveaux dégâts en Indonésie et au Sri Lanka, déjà durement touchés par les inondations qui ont fait plus de 1.500 morts dans quatre pays.En Indonésie, l’agence météorologique a averti que les trois provinces de Sumatra les plus touchées connaîtraient des pluies “modérées à fortes” entre jeudi et vendredi.L’agence indonésienne de gestion des catastrophes (BNPB) a actualisé jeudi soir son bilan qui atteint désormais 836 morts et 518 disparus, pour 839.000 habitants déplacés, dont 817.000 pour la seule province d’Aceh, la plus touchée.Le nombre de morts avait été annoncé au-delà de la barre des 800 mercredi soir avant d’être ramené, sans explications, à 776.Au Sri Lanka, le bilan s’établit à au moins 479 morts et plus d’1,5 million de sinistrés, soit la plus grave catastrophe naturelle subie par l’île d’Asie du Sud depuis le tsunami de 2004.Sur la grande île de Sumatra, dans l’ouest du vaste archipel indonésien, la pluie est de nouveau tombée dans la nuit de mercredi à jeudi mais jusqu’à présent à une intensité bien inférieure à celle qui a provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain la semaine dernière.Une grande partie de l’Asie est actuellement en pleine saison de la mousson, qui provoque souvent des inondations.Mais deux systèmes météorologiques distincts ont déversé des pluies diluviennes sur l’ensemble du Sri Lanka, sur Sumatra, le nord de la Malaisie voisine et le sud de la Thaïlande la semaine dernière.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.En Indonésie, alors que les communications sont coupées dans de nombreuses régions de Sumatra et l’électricité irrégulière, des centaines de milliers d’habitants sont encore hébergés dans des abris temporaires.”Nous avons peur”, a confié Sabandi, une femme de 54 ans, réfugiée dans un abri à Pandan (Sumatra nord). “Nous craignons que si la pluie survient, les inondations reviennent”, a ajouté cette habitante qui ne porte qu’un seul nom.Traumatisée, elle a eu la vie sauve après avoir attendu sur son toit pendant deux jours, bloquée sans eau ni nourriture.”Ma maison était remplie de boue, il y en avait tellement que nous ne pouvions pas entrer”, raconte-t-elle.L’ampleur de la catastrophe à Sumatra rend les opérations de secours difficiles.À Banda Aceh, selon un journaliste de l’AFP, la file d’attente pour faire le plein dans une station-service s’étendait jeudi sur quatre kilomètres.Le gouverneur provincial a conduit un groupe de secours dans la région dévastée d’Aceh Tamiang mercredi soir, livrant 30 tonnes de produits de première nécessité, notamment de l’eau potable, du riz, des nouilles instantanées, des biscuits, des œufs et des médicaments, selon un communiqué.Dans la ville voisine de Langsa, Erni, âgée de 49 ans, a trouvé refuge avec sa famille dans une salle de prière islamique alors que sa maison a été dévastée. Mais elle reste inquiète.”Pour être honnête, nous n’arrivons pas à dormir, nous pensons constamment à ce qui se passerait si une nouvelle inondation survenait”, a-t-elle confié.- Mousson au Sri Lanka -Au Sri Lanka, l’agence météorologique a annoncé que des pluies de mousson devraient arriver à partir de jeudi après-midi sur le nord-est du pays.Les alertes aux glissements de terrain ont été renouvelées pour certaines des régions montagneuses centrales les plus touchées, et les habitants ont été priés de ne pas rentrer chez eux car les pentes saturées pourraient s’effondrer sous l’effet de nouvelles pluies.Mais jeudi, des recherches étaient en cours dans le village d’Hadabima pour retrouver les disparus. Dix-huit corps ont été extraits de six maisons détruites par des glissements de terrain, a déclaré à l’AFP un survivant, VK Muthukrishnan.Six personnes sont toujours portées disparues, a déclaré l’électricien de 42 ans. “Nous ne pouvons plus vivre ici car ce village est désormais un cimetière”, a-t-il dit.Le gouvernement a estimé mercredi à sept milliards de dollars le coût de la reconstruction, dans un pays en phase de fragile reprise depuis la grave crise économique en 2022.burs-sah-sco-ebe/pt

Stocks rise eyeing series of US rate cuts

European and Asian stock markets mostly rose Thursday after the latest batch of US data reinforced expectations that the Federal Reserve will cut US interest rates next week and into 2026.Wall Street rose for a second straight session Wednesday despite lingering concerns regarding high valuations in the tech sector.Bets on a December reduction for US interest rates had already surged after several Fed officials said supporting jobs was more important than keeping a lid on elevated inflation.The need for more action was further stoked by Wednesday’s data from payrolls firm ADP showing 32,000 posts were lost in November, compared with an expected rise of 10,000.The drop was the most since early 2023 and is the latest example of a stuttering American labour market.”Right now, the data argues for additional Fed funds rate cuts,” noted Elias Haddad, markets analyst at Brown Brothers Harriman & Co.”US labor demand is weak, consumer spending is showing early signs of cracking, and upside risks to inflation are fading.”After New York’s advance, Tokyo rallied more than two percent Thursday, with Hong Kong, Sydney, Taipei and Bangkok also finishing higher.London, Paris and Frankfurt all rose heading into afternoon sessions.A healthy 30-year Japanese government bond sale provided some support for Tokyo’s market, as it eased tensions about a possible rate hike from the Bank of Japan this month. The news compounded a strong response to a 10-year auction earlier in the week that settled some nerves.While market players remain confident that the Fed will continue to cut interest rates into the new year, economists at Bank of America still had a note of caution.”The most immediate source of volatility remains the US Federal Reserve,” they wrote.”While inflation has moderated and the trajectory of policy easing is intact, uncertainty around timing persists. Any delay in rate cuts could remain a source of volatility.”On currency markets, the dollar traded mixed and the Indian rupee wallowed at record lows of more than 90 against the greenback as investors grow increasingly worried about a lack of progress in India-US trade talks.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,703.48 pointsParis – CAC 40: UP 0.3 percent at 8,109.91Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 23,846.64Tokyo – Nikkei 225: UP 2.3 percent at 51,028.42 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,935.90 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,875.79 (close)New York – Dow: UP 0.9 percent at 47,882.90 (close)Euro/dollar: UP at $1.1668 from $1.1667 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3343 from $1.3352Dollar/yen: DOWN at 154.76 yen from 155.23 yenEuro/pound: UP at 87.44 pence from 87.39 penceBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $62.97 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $59.30 per barrel

Les droits des enfants hospitalisés en psychiatrie gravement bafoués, alerte la contrôleure des lieux de privation de liberté

Il est urgent de garantir les droits des enfants hospitalisés en psychiatrie, gravement bafoués par l’usage de contention et d’isolement notamment, en créant un “statut du mineur hospitalisé” accompagné d’un plan national de réhabilitation de la pédopsychiatrie, selon la contrôleure générale des lieux de privation de liberté.La prise en charge actuelle des enfants admis en soins psychiatriques – le plus souvent pour une hospitalisation demandée par les parents ou découlant d’une décision de justice – entraîne “de nombreuses et graves atteintes à leurs droits fondamentaux” (garantis par la Convention internationale des droits de l’enfant et le Code de la santé publique), estime Dominique Simonnot dans un avis datant du 6 octobre et publié jeudi au Journal officiel.Cinquante-deux mille enfants âgés de 4 à 17 ans étaient hospitalisés en psychiatrie en 2023, selon l’agence technique de l’information sur l’hospitalisatoin (ATIH).  Basé sur de “nombreux signalements” et des visites d’établissements, l’avis appelle à faire “cesser sans délai” les atteintes subies par les enfants ayant besoin de soins de santé mentale, qu’elles résultent d’un “délabrement de certains services hospitaliers” ou de “l’approche inadaptée de certains professionnels”.Pourtant circonscrit par le législateur aux soins sans consentement – très rares pour les enfants, majoritairement hospitalisés pour des “soins libres” -, l’isolement des mineurs fait en effet l’objet d’un “recours massif”.Car un placement de mineur ordonné par un juge ne constitue pas nécessairement une hospitalisation sans consentement. Celle-ci n’est possible que dans deux cas: lorsque les troubles mentaux d’un mineur compromettent la sûreté des personnes ou portent gravement atteinte à l’ordre public, et lorsqu’il a été déclaré irresponsable pénalement, pour cause de trouble mental.Qu’ils soient hospitalisés en soins libres ou sans consentement, les enfants se retrouvent souvent pris en charge selon des modalités “nullement justifiées par leur état clinique”, “par des équipes insuffisamment formées, surchargées ou désemparées”, du fait d’une “grave crise de la pédopsychiatrie”, et souffrent “de nombreuses restrictions à leurs droits”.- “Quasi abandon” de scolarité -Parfois admis, faute de places dédiées, dans des unités pour adultes, ils peuvent être “hébergés à temps complet en chambre d’isolement” – quelquefois dépourvues de bouton d’appel -, “pour de longues durées”, les soignants n’étant “pas en mesure, faute de moyens, de les surveiller et de les protéger des adultes”. Cette privation de liberté est pourtant illégale hors du cadre des soins sans consentement.”Respect rarement assuré” de la volonté des enfants – jamais consultés sur les règles de vie imposées (privation de téléphone portable, rares visites autorisées…)-, absence de protection contre les violences liées à l’hospitalisation avec des adultes, contention, etc.: les atteintes graves aux droits des jeunes patients sont nombreuses. Et l’hospitalisation équivaut à un “quasi abandon” de la scolarité.Si nombre de soignants déplorent ces situations liées à un manque de moyens, matériels et humains, certains arguent du caractère thérapeutique de l’isolement et la contention, ce que ne justifie “aucune donnée probante”, selon la contrôleure. Ils se voilent aussi la face, juge-t-elle, par des “artifices de langage” comme d’appeler “chambre de soins intensifs” une chambre d’isolement, faisant ainsi “passer la contrainte pour un soin”. En visitant des établissements, Dominique Simonnot a notamment trouvé “un enfant de 12 ans isolé une journée entière”, d’autres “subissant des contentions pouvant durer plus d’une journée”, rapporte l’avis.Or “les mesures d’isolement et de contention prononcées à l’égard de mineurs en soins libres ne sont pas soumises au contrôle du juge, dès lors qu’elles ne sont pas censées exister”, et elles ne peuvent pas être contestées par le mineur, dont les droits ne sont de fait “presque jamais garantis”, dit l’avis. Pour remédier à ces graves abus, conclut la contrôleure générale des lieux de privation de liberté, les pouvoirs publics doivent instaurer un “statut légal du mineur hospitalisé en psychiatrie”, interdire expressément l’isolement et la contention des mineurs et donner aux établissements “les moyens d’offrir” aux enfants “une prise en charge adaptée à leurs besoins médicaux et éducatifs particuliers”.

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“Pas de nourriture”: après les inondations, les habitants de Sumatra face aux pénuries

Nur Apsyah a bravé la chaleur accablante pour faire la queue sous un soleil de plomb à Sumatra, région indonésienne dévastée par les inondations. Mais elle fait partie des rares chanceux qui ont pu obtenir une aide alimentaire.Des centaines de personnes se pressaient mercredi devant un entrepôt, à l’extérieur de Sibolga, ville côtière de Sumatra nord, presque entièrement coupée du monde en raison des dégâts causés aux voies d’accès.”On n’avait jamais vu ça à Sibolga auparavant”, témoigne la jeune femme de 28 ans, attendant avec ses parents tandis que des soldats en treillis militaire maintiennent l’ordre et supervisent la distribution de riz.”Il n’y a plus de nourriture, l’argent est épuisé, il n’y a plus de travail. Comment allons-nous manger ?”, se demande-t-elle, interrogée sur place par une équipe de l’AFP.Au moins 836 personnes ont péri à Sumatra à la suite d’inondations et de glissements de terrain qui ont enseveli des maisons, emporté des ponts et coupé les routes, selon un bilan communiqué jeudi soir par l’Agence de de gestion des catastrophes (BNPB).La ville portuaire de Sibolga, dans le district de Tapanuli central, a échappé aux sinistres les plus importants, mais elle est désormais coupée du monde par les dégâts à sa périphérie.Les habitants viennent s’approvisionner en carburant, en eau et en nourriture dans un entrepôt appartenant à Bulog, une entreprise publique d’approvisionnement alimentaire située en périphérie. Mais les ressources s’amenuisent dangereusement.Nur évoque une situation “d’urgence”, assurant que des supérettes de la ville ont récemment été pillées.”Des gens qui n’auraient pas dû faire ça l’ont fait parce qu’ils ne reçoivent aucune aide des autorités”, ajoute-t-elle.Le ministre indonésien en charge de la Coordination du Développement humain et de la Culture, Pratikno, a déclaré mercredi que la distribution de riz aux habitants s’inscrivait dans le cadre de ses efforts pour “alléger le fardeau de la population”.A Sibolga, ceux qui ont eu la chance de recevoir un peu d’aide doivent tremper leur doigt dans l’encre pour éviter la double distribution.Certains hommes portent des sacs de riz de 50 kilos sur leur dos, tandis que les femmes les portent sur leur tête.Les files d’attente devant l’entrepôt et les pompes à carburant ont commencé à se résorber, mais les prévisions de pluies ont ravivé les craintes de nouveaux dégâts et de pénuries.- Six heures de file d’attente – De nombreux magasins de la ville restent fermés faute d’électricité. Les rares encore ouverts dépendent de générateurs.Sahmila Pasaribu fait partie de ces habitants qui ont passé des heures à la recherche de produits de première nécessité. Mais même si elle avait de l’argent, “il n’y a rien à acheter”.”C’est triste qu’à cause d’une telle catastrophe tout soit devenu rare: le carburant, le riz, l’huile de cuisson”, déplore cette femme de 55 ans.Dans un bureau de la compagnie des eaux appartenant à la municipalité, Sopian Hadi remplit des bidons alors que l’attente s’allonge devant ce rare point d’eau.Il s’y rend régulièrement depuis une semaine car l’eau a été coupée dans sa maison.”Nous avons besoin d’eau pour notre vie quotidienne, c’est notre source de vie”, déclare le propriétaire d’une épicerie, âgé de 30 ans, qui appelle les autorités à agir urgemment.Il n’y a pas que l’eau qui manque, et l’homme d’expliquer qu’il a dû rester dans une file d’attente pendant six heures pour faire le plein de sa moto.Pour autant, Sopian refuse de sombrer: “Je ne suis pas désespéré, car pour survivre, (nous) ne pouvons pas désespérer”.

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L’Union européenne trouve un accord sur une nouvelle génération d’OGM

Les députés européens et les Etats membres de l’UE ont scellé un accord dans la nuit de mercredi à jeudi pour autoriser des plantes issues de nouvelles techniques génomiques (NGT) dans l’agriculture au sein de l’Union.Qualifiées de “nouveaux OGM” par leurs détracteurs, ces NGT permettent de modifier le génome d’une plante mais sans introduire d’ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération.Les semences obtenues par NGT sont donc bien des organismes génétiquement modifiés mais ne sont pas “transgéniques”.Variétés résistantes à la sécheresse ou aux maladies, moins gourmandes en pesticides, blé pauvre en gluten… Les grands syndicats agricoles soutiennent ardemment ces biotechnologies, qui inquiètent les organisations environnementales.Au Parlement, l’eurodéputée suédoise Jessica Polfjärd (PPE, droite), rapporteure de ce texte, s’est réjouie d’une “avancée majeure”.- Changement climatique -“Cette technologie permettra de cultiver des plantes résistantes au changement climatique et d’obtenir des rendements plus élevés sur des surfaces plus réduites”, a-t-elle assuré.Le centriste français Pascal Canfin a lui aussi salué une “excellente nouvelle”, avec “davantage de solutions” face aux pénuries d’eau.Le compromis scellé dans la nuit assouplit les règles actuelles pour une partie des NGT, dites de catégorie 1, qui, sous réserve d’un nombre limité de mutations, seront considérées comme équivalentes aux variétés conventionnelles.Les NGT résistantes aux herbicides ou produisant des insecticides ne seront pas autorisées sur le marché, au nom de la durabilité.Et dans l’agriculture biologique, aucune NGT ne sera autorisée.L’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) s’était montrée favorable à l’approche de Bruxelles visant à autoriser une partie des NGT.Plus prudente, l’agence sanitaire française, l’Anses, avait quant à elle préconisé dans un avis de 2024 une évaluation “au cas par cas” des “risques sanitaires et environnementaux” avant toute mise sur le marché.Le débat sur ces biotechnologies est tendu en Europe, où cette technique “d’édition” génomique était jusqu’ici classée dans la catégorie des OGM, tous interdits à la culture, à l’exception du maïs Monsanto 810, cultivé sur de petites surfaces en Espagne et au Portugal.La simplification des règles était réclamée par la puissante organisation agricole Copa-Cogeca, comme par les grands semenciers, au nom de la compétitivité européenne face aux Etats-Unis et à la Chine, qui autorisent les NGT.Le Copa-Cogeca, qui regroupe les syndicats agricoles majoritaires, appelait à “libérer le potentiel” des NGT afin de placer “l’Europe sur un pied d’égalité avec ses principaux concurrents”. – Absence d’étiquetage – Des organisations environnementales et le secteur de l’agriculture biologique dénoncent à l’inverse une pente dangereuse, qui pourrait faire “courir des risques majeurs pour notre agriculture et notre alimentation”, avance l’ONG Pollinis.L’une de ses responsables Charlotte Labauge pointe notamment l’absence d’étiquetage dans les produits finaux, “une atteinte grave aux droits fondamentaux des consommateurs” selon elle.D’après l’accord, la présence de NGT de catégorie 1 devra figurer sur les sacs de semences achetés par les agriculteurs, mais pas dans l’étiquetage du produit final.Les débats se sont éternisés de longs mois au sein de l’Union européenne sur cette question de la traçabilité ainsi que sur les brevets dont pourront bénéficier ces NGT.Les eurodéputés et certains Etats membres redoutaient que ces brevets viennent déstabiliser le secteur agricole.Des ONG mettent aussi en garde contre une concentration de brevets onéreux aux mains de multinationales, au détriment de petits agriculteurs.Au Parlement, le socialiste français Christophe Clergeau a critiqué le compromis scellé dans la nuit. “On joue aux apprentis sorciers, on enlève aux consommateurs leur liberté de choix” et “on jette les agriculteurs dans les bras de grands groupes internationaux”, a-t-il affirmé à l’AFP.Cet accord doit désormais être approuvé une dernière fois par les Etats membres et le Parlement européen, pour entrer en vigueur.Entre la phase de test des nouvelles variétés et leur commercialisation, il faudra plusieurs années avant que des aliments produits avec des NGT arrivent dans les assiettes des Européens.

L’Union européenne trouve un accord sur une nouvelle génération d’OGM

Les députés européens et les Etats membres de l’UE ont scellé un accord dans la nuit de mercredi à jeudi pour autoriser des plantes issues de nouvelles techniques génomiques (NGT) dans l’agriculture au sein de l’Union.Qualifiées de “nouveaux OGM” par leurs détracteurs, ces NGT permettent de modifier le génome d’une plante mais sans introduire d’ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération.Les semences obtenues par NGT sont donc bien des organismes génétiquement modifiés mais ne sont pas “transgéniques”.Variétés résistantes à la sécheresse ou aux maladies, moins gourmandes en pesticides, blé pauvre en gluten… Les grands syndicats agricoles soutiennent ardemment ces biotechnologies, qui inquiètent les organisations environnementales.Au Parlement, l’eurodéputée suédoise Jessica Polfjärd (PPE, droite), rapporteure de ce texte, s’est réjouie d’une “avancée majeure”.- Changement climatique -“Cette technologie permettra de cultiver des plantes résistantes au changement climatique et d’obtenir des rendements plus élevés sur des surfaces plus réduites”, a-t-elle assuré.Le centriste français Pascal Canfin a lui aussi salué une “excellente nouvelle”, avec “davantage de solutions” face aux pénuries d’eau.Le compromis scellé dans la nuit assouplit les règles actuelles pour une partie des NGT, dites de catégorie 1, qui, sous réserve d’un nombre limité de mutations, seront considérées comme équivalentes aux variétés conventionnelles.Les NGT résistantes aux herbicides ou produisant des insecticides ne seront pas autorisées sur le marché, au nom de la durabilité.Et dans l’agriculture biologique, aucune NGT ne sera autorisée.L’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) s’était montrée favorable à l’approche de Bruxelles visant à autoriser une partie des NGT.Plus prudente, l’agence sanitaire française, l’Anses, avait quant à elle préconisé dans un avis de 2024 une évaluation “au cas par cas” des “risques sanitaires et environnementaux” avant toute mise sur le marché.Le débat sur ces biotechnologies est tendu en Europe, où cette technique “d’édition” génomique était jusqu’ici classée dans la catégorie des OGM, tous interdits à la culture, à l’exception du maïs Monsanto 810, cultivé sur de petites surfaces en Espagne et au Portugal.La simplification des règles était réclamée par la puissante organisation agricole Copa-Cogeca, comme par les grands semenciers, au nom de la compétitivité européenne face aux Etats-Unis et à la Chine, qui autorisent les NGT.Le Copa-Cogeca, qui regroupe les syndicats agricoles majoritaires, appelait à “libérer le potentiel” des NGT afin de placer “l’Europe sur un pied d’égalité avec ses principaux concurrents”. – Absence d’étiquetage – Des organisations environnementales et le secteur de l’agriculture biologique dénoncent à l’inverse une pente dangereuse, qui pourrait faire “courir des risques majeurs pour notre agriculture et notre alimentation”, avance l’ONG Pollinis.L’une de ses responsables Charlotte Labauge pointe notamment l’absence d’étiquetage dans les produits finaux, “une atteinte grave aux droits fondamentaux des consommateurs” selon elle.D’après l’accord, la présence de NGT de catégorie 1 devra figurer sur les sacs de semences achetés par les agriculteurs, mais pas dans l’étiquetage du produit final.Les débats se sont éternisés de longs mois au sein de l’Union européenne sur cette question de la traçabilité ainsi que sur les brevets dont pourront bénéficier ces NGT.Les eurodéputés et certains Etats membres redoutaient que ces brevets viennent déstabiliser le secteur agricole.Des ONG mettent aussi en garde contre une concentration de brevets onéreux aux mains de multinationales, au détriment de petits agriculteurs.Au Parlement, le socialiste français Christophe Clergeau a critiqué le compromis scellé dans la nuit. “On joue aux apprentis sorciers, on enlève aux consommateurs leur liberté de choix” et “on jette les agriculteurs dans les bras de grands groupes internationaux”, a-t-il affirmé à l’AFP.Cet accord doit désormais être approuvé une dernière fois par les Etats membres et le Parlement européen, pour entrer en vigueur.Entre la phase de test des nouvelles variétés et leur commercialisation, il faudra plusieurs années avant que des aliments produits avec des NGT arrivent dans les assiettes des Européens.

Senegal baskets are hot, but women weavers ask where’s the money?Thu, 04 Dec 2025 11:17:53 GMT

Under the shade of a large mango tree in her sandy courtyard in a village in northwest Senegal, Khady Sene rhythmically threads together reeds, the beginning of a new basket.She and nearly a dozen other women have gathered as they do many afternoons to weave in a style passed down from mother to daughter for …

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