Russie: le Français Laurent Vinatier pourrait être jugé fin février pour espionnage

Le chercheur français Laurent Vinatier, détenu en Russie depuis un an et demi, pourrait connaître un nouveau procès fin février, cette fois pour espionnage, selon son avocat français, sur fond de tensions entre Moscou et Paris et de tentatives de déstabilisation en France.Une audience, initialement annoncée pour ce jeudi, a “eu lieu le 21 novembre, sans doute par souci de discrétion”, a déclaré mercredi à l’AFP Me Frédéric Bélot.L’enquête pour espionnage a été “prolongée, avec remise des conclusions fin janvier et sans doute procès le 28 février”, a-t-il précisé, comme l’a aussi évoqué Intelligence Online.Laurent Vinatier, spécialiste de 49 ans de l’espace post-soviétique, est incarcéré depuis juin 2024 en Russie.Il a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Depuis fin août, il est visé par de nouvelles accusations d’espionnage, passibles d’un maximum de 20 ans de prison.”Nous sommes très attentifs à la procédure pénale en cours. Nous espérons que les arguments de la défense seront entendus et nous comptons sur le soutien de la diplomatie française, qui est très important pour Laurent et sa famille”, a souligné Me Bélot. L’avocat a précisé que Laurent Vinatier allait “bien”.”Les autorités françaises restent pleinement mobilisées pour porter assistance à Laurent Vinatier, arbitrairement détenu en Russie, et pour accompagner ses proches”, a indiqué à l’AFP le Quai d’Orsay, précisant: “le consulat général de France à Moscou continuera de suivre attentivement (sa) situation”.- “Pion” -Le chercheur était employé en Russie par une ONG suisse faisant de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Fin août, Brigitte et Alain Vinatier avaient déclaré à l’AFP que leur fils était un “prisonnier politique”, un “pion” utilisé par les Russes pour “faire pression”.A l’issue d’une audience fin août, Laurent Vinatier avait expliqué être “fatigué” et avait répondu “oui” lorsqu’une journaliste lui avait demandé s’il s’estimait “otage” du pouvoir russe.Ces derniers mois, Paris a exigé de Moscou sa libération, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en février 2022 et les sanctions qui ont suivi. La France se voit notamment reprocher par Moscou son soutien militaire à Kiev.Les parents de Laurent Vinatier avaient expliqué en août être angoissés par “la pression psychologique” subie par leur fils et la perspective d’une longue détention potentielle.”S’il reste 20 ans, c’est sûr qu’on sera morts” quand il sera libéré, avait souligné sa mère, en précisant qu’il avait été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Une cinquantaine de personnalités, dont les écrivains Emmanuel Carrère et Annie Ernaux, ont demandé à la France d’oeuvrer à sa libération dans une tribune publiée par Le Monde, estimant qu’il est “prisonnier d’un jeu politique et diplomatique qui le dépasse”.- Espionnage en France -Cette affaire se déroule alors qu’une série d’actes de déstabilisation et de désinformation ont été imputés à Moscou depuis deux ans en France.Mardi, trois personnes ont par ailleurs été mises en examen et écrouées à Paris dans le cadre d’une double affaire d’espionnage économique au profit de Moscou et d’ingérence.L’un des mis en examen, Vyacheslav P., un Russe de 40 ans, a été reconnu par vidéosurveillance en train de coller début septembre sur l’Arc de triomphe des affiches à la gloire de la Russie. Il en aurait ensuite rendu compte au téléphone à la fondatrice de l’association SOS Donbass, une Franco-Russe de 40 ans soupçonnée d’avoir approché des cadres d’entreprises françaises pour obtenir des renseignements économiques.L’ambassade de Russie en France a confirmé l’arrestation d’Anna Novikova, qui possède les nationalités russe et française.”Nous suivons de près la situation”, a-t-elle ajouté, précisant: “compte tenu du caractère délicat de la question, nous estimons qu’il n’est pas opportun, à ce stade, de faire d’autres commentaires”.

Russie: le Français Laurent Vinatier pourrait être jugé fin février pour espionnage

Le chercheur français Laurent Vinatier, détenu en Russie depuis un an et demi, pourrait connaître un nouveau procès fin février, cette fois pour espionnage, selon son avocat français, sur fond de tensions entre Moscou et Paris et de tentatives de déstabilisation en France.Une audience, initialement annoncée pour ce jeudi, a “eu lieu le 21 novembre, sans doute par souci de discrétion”, a déclaré mercredi à l’AFP Me Frédéric Bélot.L’enquête pour espionnage a été “prolongée, avec remise des conclusions fin janvier et sans doute procès le 28 février”, a-t-il précisé, comme l’a aussi évoqué Intelligence Online.Laurent Vinatier, spécialiste de 49 ans de l’espace post-soviétique, est incarcéré depuis juin 2024 en Russie.Il a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Depuis fin août, il est visé par de nouvelles accusations d’espionnage, passibles d’un maximum de 20 ans de prison.”Nous sommes très attentifs à la procédure pénale en cours. Nous espérons que les arguments de la défense seront entendus et nous comptons sur le soutien de la diplomatie française, qui est très important pour Laurent et sa famille”, a souligné Me Bélot. L’avocat a précisé que Laurent Vinatier allait “bien”.”Les autorités françaises restent pleinement mobilisées pour porter assistance à Laurent Vinatier, arbitrairement détenu en Russie, et pour accompagner ses proches”, a indiqué à l’AFP le Quai d’Orsay, précisant: “le consulat général de France à Moscou continuera de suivre attentivement (sa) situation”.- “Pion” -Le chercheur était employé en Russie par une ONG suisse faisant de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Fin août, Brigitte et Alain Vinatier avaient déclaré à l’AFP que leur fils était un “prisonnier politique”, un “pion” utilisé par les Russes pour “faire pression”.A l’issue d’une audience fin août, Laurent Vinatier avait expliqué être “fatigué” et avait répondu “oui” lorsqu’une journaliste lui avait demandé s’il s’estimait “otage” du pouvoir russe.Ces derniers mois, Paris a exigé de Moscou sa libération, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en février 2022 et les sanctions qui ont suivi. La France se voit notamment reprocher par Moscou son soutien militaire à Kiev.Les parents de Laurent Vinatier avaient expliqué en août être angoissés par “la pression psychologique” subie par leur fils et la perspective d’une longue détention potentielle.”S’il reste 20 ans, c’est sûr qu’on sera morts” quand il sera libéré, avait souligné sa mère, en précisant qu’il avait été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Une cinquantaine de personnalités, dont les écrivains Emmanuel Carrère et Annie Ernaux, ont demandé à la France d’oeuvrer à sa libération dans une tribune publiée par Le Monde, estimant qu’il est “prisonnier d’un jeu politique et diplomatique qui le dépasse”.- Espionnage en France -Cette affaire se déroule alors qu’une série d’actes de déstabilisation et de désinformation ont été imputés à Moscou depuis deux ans en France.Mardi, trois personnes ont par ailleurs été mises en examen et écrouées à Paris dans le cadre d’une double affaire d’espionnage économique au profit de Moscou et d’ingérence.L’un des mis en examen, Vyacheslav P., un Russe de 40 ans, a été reconnu par vidéosurveillance en train de coller début septembre sur l’Arc de triomphe des affiches à la gloire de la Russie. Il en aurait ensuite rendu compte au téléphone à la fondatrice de l’association SOS Donbass, une Franco-Russe de 40 ans soupçonnée d’avoir approché des cadres d’entreprises françaises pour obtenir des renseignements économiques.L’ambassade de Russie en France a confirmé l’arrestation d’Anna Novikova, qui possède les nationalités russe et française.”Nous suivons de près la situation”, a-t-elle ajouté, précisant: “compte tenu du caractère délicat de la question, nous estimons qu’il n’est pas opportun, à ce stade, de faire d’autres commentaires”.

L’audience de Shein devant le tribunal judiciaire renvoyée au 5 décembre

L’audience qui devait se tenir mercredi devant le tribunal judiciaire de Paris pour la possible suspension de la plateforme Shein a été renvoyée au 5 décembre, après demande de l’avocat de l’État, qui réclame plus de temps.L’avocat de l’État a regretté avoir reçu tardivement, mardi soir, les arguments de défense de Shein, dont l’État demande une suspension du site pendant trois mois après la découverte de la vente sur la plateforme de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A.Selon M. Le Gunehec, il existe une “contestation assez radicale par Shein de la possibilité même (pour l’État) de venir voir le juge”. Il a demandé plus de temps pour analyser les pièces fournies par Shein.Pour l’avocate de Shein, Julia Bombardier, s’exprimant à la sortie de la salle d’audience, il s’agit d’une “volte-face totale” et le renvoi demandé par l’État indique que “le gouvernement n’est pas confortable sur le dossier”.De son côté, le ministère public ne s’est pas opposé à la demande de renvoi, mais a d’ores et déjà indiqué qu’il ne s’associerait pas à la demande de blocage du site Shein formulée par l’État.Selon l’autre conseil de Shein, Kami Haeri, lors de l’audience, la demande de suspension est “obsolète” car les produits incriminés ont été retirés du site de e-commerce après la découverte de leur vente par la Répression des fraudes (DGCCRF) le 31 octobre.- “Systèmes de sécurité” -Au niveau européen, la Commission européenne “soupçonne que la plateforme de Shein puisse présenter un risque systémique pour les consommateurs dans toute l’Union européenne” et lui a adressé une série de demandes détaillées, a-t-elle précisé mercredi.Le gouvernement français a “salué” dans un communiqué cette décision de l’exécutif européen “pouvant potentiellement aller jusqu’à l’ouverture d’une enquête” et qui “expose” la plateforme “à des sanctions pouvant aller jusqu’à 6% de son chiffre d’affaire mondial”.Shein a pris acte de la demande de renvoi, annonce l’entreprise dans un communiqué à l’AFP. Le groupe fondé en Chine en 2012 mais basé à Singapour explique avoir eu l’intention de présenter mercredi “en détail les dispositifs complets de contrôle (…) déjà en place ainsi que les améliorations significatives que nous avons apportées à nos systèmes de sécurité, de contrôle et de conformité”. Outre la suspension, la vente de contenu pédopornographique peut être punie de sept ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende. L’absence de filtrage pour les mineurs, comme la vente d’armes, est elle passible de trois ans de prison et 75.000 euros d’amende, selon le code pénal.Par ailleurs, la procédure d’assignation devant le tribunal judiciaire utilisée contre Shein va être actionnée par le gouvernement envers deux autres plateformes, AliExpress et Joom, pour ventes de “poupées pédopornographiques”, a annoncé mercredi le ministre du Commerce Serge Papin sur TF1.- “Protéger les consommateurs” -Cette procédure sera engagée “dans les prochains jours”, a précisé le cabinet du ministre à l’AFP.”C’est un combat qui vise à protéger les consommateurs, qui vise aussi à protéger les enfants, les adolescents”, a expliqué M. Papin.Le ministre avait déjà annoncé mi-novembre le signalement à la justice par le gouvernement des plateformes AliExpress et Joom en même temps que eBay, Temu, Wish, pour la vente de produits illégaux.AliExpress avait assuré que “les annonces concernées (par le signalement) avaient été retirées”, après l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris, conjointement à d’autres concernant Shein, Temu, Wish et eBay.La plateforme de commerce en ligne AliExpress est la propriété du géant chinois Alibaba, tandis que Joom est une plateforme russe fondée en 2016.Dans une résolution non contraignante adoptée mercredi, le Parlement européen a lui demandé la possibilité de suspendre plus rapidement les plateformes de e-commerce en cas de violation grave du droit de l’UE.Début novembre, le gouvernement français avait déjà essayé de suspendre Shein avec une procédure administrative. Le groupe avait retiré en conséquence les produits concernés et avait suspendu toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers, sa place de marché (ou “marketplace”), ainsi que celles hors habillement. Une première “victoire” selon le gouvernement.

L’audience de Shein devant le tribunal judiciaire renvoyée au 5 décembre

L’audience qui devait se tenir mercredi devant le tribunal judiciaire de Paris pour la possible suspension de la plateforme Shein a été renvoyée au 5 décembre, après demande de l’avocat de l’État, qui réclame plus de temps.L’avocat de l’État a regretté avoir reçu tardivement, mardi soir, les arguments de défense de Shein, dont l’État demande une suspension du site pendant trois mois après la découverte de la vente sur la plateforme de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A.Selon M. Le Gunehec, il existe une “contestation assez radicale par Shein de la possibilité même (pour l’État) de venir voir le juge”. Il a demandé plus de temps pour analyser les pièces fournies par Shein.Pour l’avocate de Shein, Julia Bombardier, s’exprimant à la sortie de la salle d’audience, il s’agit d’une “volte-face totale” et le renvoi demandé par l’État indique que “le gouvernement n’est pas confortable sur le dossier”.De son côté, le ministère public ne s’est pas opposé à la demande de renvoi, mais a d’ores et déjà indiqué qu’il ne s’associerait pas à la demande de blocage du site Shein formulée par l’État.Selon l’autre conseil de Shein, Kami Haeri, lors de l’audience, la demande de suspension est “obsolète” car les produits incriminés ont été retirés du site de e-commerce après la découverte de leur vente par la Répression des fraudes (DGCCRF) le 31 octobre.- “Systèmes de sécurité” -Au niveau européen, la Commission européenne “soupçonne que la plateforme de Shein puisse présenter un risque systémique pour les consommateurs dans toute l’Union européenne” et lui a adressé une série de demandes détaillées, a-t-elle précisé mercredi.Le gouvernement français a “salué” dans un communiqué cette décision de l’exécutif européen “pouvant potentiellement aller jusqu’à l’ouverture d’une enquête” et qui “expose” la plateforme “à des sanctions pouvant aller jusqu’à 6% de son chiffre d’affaire mondial”.Shein a pris acte de la demande de renvoi, annonce l’entreprise dans un communiqué à l’AFP. Le groupe fondé en Chine en 2012 mais basé à Singapour explique avoir eu l’intention de présenter mercredi “en détail les dispositifs complets de contrôle (…) déjà en place ainsi que les améliorations significatives que nous avons apportées à nos systèmes de sécurité, de contrôle et de conformité”. Outre la suspension, la vente de contenu pédopornographique peut être punie de sept ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende. L’absence de filtrage pour les mineurs, comme la vente d’armes, est elle passible de trois ans de prison et 75.000 euros d’amende, selon le code pénal.Par ailleurs, la procédure d’assignation devant le tribunal judiciaire utilisée contre Shein va être actionnée par le gouvernement envers deux autres plateformes, AliExpress et Joom, pour ventes de “poupées pédopornographiques”, a annoncé mercredi le ministre du Commerce Serge Papin sur TF1.- “Protéger les consommateurs” -Cette procédure sera engagée “dans les prochains jours”, a précisé le cabinet du ministre à l’AFP.”C’est un combat qui vise à protéger les consommateurs, qui vise aussi à protéger les enfants, les adolescents”, a expliqué M. Papin.Le ministre avait déjà annoncé mi-novembre le signalement à la justice par le gouvernement des plateformes AliExpress et Joom en même temps que eBay, Temu, Wish, pour la vente de produits illégaux.AliExpress avait assuré que “les annonces concernées (par le signalement) avaient été retirées”, après l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris, conjointement à d’autres concernant Shein, Temu, Wish et eBay.La plateforme de commerce en ligne AliExpress est la propriété du géant chinois Alibaba, tandis que Joom est une plateforme russe fondée en 2016.Dans une résolution non contraignante adoptée mercredi, le Parlement européen a lui demandé la possibilité de suspendre plus rapidement les plateformes de e-commerce en cas de violation grave du droit de l’UE.Début novembre, le gouvernement français avait déjà essayé de suspendre Shein avec une procédure administrative. Le groupe avait retiré en conséquence les produits concernés et avait suspendu toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers, sa place de marché (ou “marketplace”), ainsi que celles hors habillement. Une première “victoire” selon le gouvernement.

Lebanese living abroad seek hope as they return for pope visit

Rachelle Mazraani is travelling from Sydney to Beirut for Pope Leo XIV’s visit this week, one of many Lebanese at home and abroad who hope the trip will revive their struggling country.After visiting Turkey, Leo is to arrive in Lebanon on Sunday for a three-day trip that includes an open-air mass at Beirut’s waterfront that organisers expect to draw 120,000 people.He will also hold a special meeting with those aged 16 to 35 in Bkerke, north of Beirut, where the patriarchate of Lebanon’s Maronite Church is located.”As a young Lebanese woman living abroad, this visit represents a deep reassurance that Lebanon is not forgotten,” the Australian-born Mazraani, 23, who works in sales and marketing, told AFP by telephone.She is among some 500 young people from church delegations from several countries who will attend the pope’s youth meeting on Monday.Leo’s visit “reminds us that Lebanon still has a mission in this region, a spiritual identity that cannot be erased by crisis or conflict”, she said, adding that it urges “us not to lose faith in who we are or in what Lebanon can still become”.The small Mediterranean country has faced waves of crisis and conflict that have driven people to emigrate, with millions of Lebanese or their descendants now living abroad.The number of Christians has plummeted, though no official figures are available as authorities have not held a recent census.The community plays an important political role in multi-confessional Lebanon, the only Arab country with a Christian head of state. Under the country’s power-sharing system, the post of president is reserved for a Maronite Christian.- ‘Suffering deeply’ -Billboards showing Leo with the slogan “Blessed are the peacemakers” have sprouted across the country.It is a welcome message for a country still the target of regular Israeli strikes despite a November 2024 ceasefire that sought to end more than a year of hostilities between Israel and militant group Hezbollah.But many fear a return to broader conflict.”Lebanon has been suffering deeply, from ongoing crises to the most recent Israeli strikes, and our hearts are tired,” Mazraani said.”While no single visit can solve everything overnight, I pray it inspires all of us… to come together to rebuild and to work for the Lebanon that we all dream of,” she said.The pope is expected to emphasise interfaith dialogue and to call for peace during his visit to the Middle East, whose overall Christian community is diminishing.The Lebanon visit “carries enormous significance”, said university student Gilbert Bakhos, 19, adding that it brings “unity and peace”.He said he had travelled from Nigeria to be part of the youth meeting, which he called a “historic moment”.”I hope to hear a message that motivates our country” to improve things “so my parents and family and our people can return”, he said, adding: “Nobody likes to live far from their country.”Lebanon has declared a two-day official holiday to allow people to participate in Leo’s public events.Some hotels are offering special deals, including discounts on bookings and transport to the mass.- ‘Struggling’ -Leo is visiting “at a time when even the Lebanese are afraid to come”, said Anthony Khadige, 33, a communications manager who was set to travel from Dubai.”We live in a world in which we have lost hope… All we see is killing and bombing and blood,” he said, expressing optimism that the visit would “restore hope to people’s hearts”.The largest foreign delegation attending the youth meeting is from neighbouring Syria, which has emerged from a nearly 14-year civil war after the December ouster of longtime ruler Bashar al-Assad.Syria’s Christian community has shrunk from around one million people before the war to fewer than 300,000 due to waves of displacement and emigration, experts say.In Damascus, Father Makarios Qalouma from a Greek Catholic parish said he was keen for the visit to bring “hope and peace” to Lebanon and Syria.Syrian Christians’ participation is an important message that “despite all the crises and difficulties that Syrian society has been through, and particularly the Christians… we are still here”.A deadly suicide attack on a church in Damascus in June has further stoked fears among the country’s minority community.Qalouma, who is heading a 300-strong delegation including some 190 young people, said Syrian Christians were “struggling and fighting through all these crises to stay in our country”.Malik Jabra, head of a Catholic group, said the delegation sought support for a people “who have suffered greatly — particularly Christians who are thinking of emigrating”.

Trump rages at report that he is increasingly frail

US President Donald Trump raged on Wednesday at a New York Times report that focused on his age and growing signs of fatigue, insisting that he is full of energy and calling the woman author of the article “ugly.””I have never worked so hard in my life. Yet despite all of this the Radical Left Lunatics in the soon to fold New York Times did a hit piece on me that I am perhaps losing my Energy, despite facts that show the exact opposite,” the 79-year-old Republican posted on his Truth Social platform.Trump is the oldest person ever to have assumed the US presidency and the job has clearly weighed on him since starting a second term in January.But in the lengthy post, sprinkled with words in all-caps and a misspelling, Trump said the Times article published Tuesday was ignoring his output.He listed what he said were his many accomplishments, ranging from the election victory last year to a strong US stock market and the settling of wars abroad.He also boasted that he recently underwent a “PERFECT PHYSICAL EXAM AND A COMPREHENSIVE COGNITIVE TEST (‘That was aced’) JUST RECENTLY TAKEN.”Trump does remain an omnipresent figure in the media, frequently fielding questions from journalists for marathon sessions — in sharp contrast to his predecessor Joe Biden, who left office at 81.But while the White House public relations machine continues to portray Trump as improbably virile — creating AI-generated pictures of him as muscle-bound superheroes and warriors — the Republican is visibly slowing down.The report in the influential Times noted that Trump has sharply reduced his public events and domestic travel, compared to his first term, and generally runs a public schedule between the hours of noon and 5:00 pm.During one televised event in the Oval Office earlier this month, Trump appeared to fall asleep briefly.There are unanswered questions about Trump’s health, notably why he had an MRI scan in October and what it showed. Photographs of his swollen ankles and a large bruise on his right hand have also triggered speculation.Trump called the Times “truly an ‘ENEMY OF THE PEOPLE.'”And he branded the female reporter who wrote the Times report “ugly, both inside and out.” Earlier this month, he called another woman journalist “piggy” and yet another “a terrible person.”The Times responded to Trump’s post with a statement saying its “reporting is accurate and built on first hand reporting of the facts.””Name-calling and personal insults don’t change that, nor will our journalists hesitate to cover this administration in the face of intimidation tactics like this.”