Trump has ‘alcoholic’s personality,’ chief of staff says in bombshell interview

Donald Trump’s chief of staff Susie Wiles said the US president had an “alcoholic’s personality” in an astonishing interview published Tuesday by Vanity Fair, which Wiles swiftly dismissed as a “hit piece.”Wiles also called Vice President JD Vance a “conspiracy theorist,” tech tycoon Elon Musk an “odd duck,” and gave juicy opinions on other Trump administration figures in the lengthy piece.Trump has previously described Wiles, the first female White House chief of staff, as the “ice maiden” and credited her for her role in driving forward his second presidency behind the scenes.But the 68-year-old now finds herself firmly in the headlines after the Vanity Fair story, which the magazine said was based on a series of interviews with veteran political journalist Chris Whipple over the past year.”The article published early this morning is a disingenuously framed hit piece on me and the finest president, White House staff, and cabinet in history,” Wiles said in her first X post in more than a year.”Significant context was disregarded and much of what I, and others, said about the team and the President was left out of the story,” she wrote, accusing the magazine of trying to “paint an overwhelmingly chaotic and negative narrative about the president and our team.”Vanity Fair quoted Wiles — whose own father, the NFL announcer Pat Summerall was an alcoholic — as saying that Trump, while a non-drinker, has “an alcoholic’s personality,” and “operates (with) a view that there’s nothing he can’t do. Nothing, zero, nothing.”Trump, 79, is teetotal. His own brother Fred was an alcoholic and died of a heart attack aged 42.In the wide-ranging series of interviews, Wiles said she was “not an enabler” to Trump, who has unleashed an unprecedented display of presidential power since his return to power on January, adding “I’m also not a bitch.”But she was forthright about Space X and Tesla boss Elon Musk’s role as head of the cost-cutting Department of Government Efficiency in the first months of Trump’s term.Describing billionaire Musk as an “odd, odd duck” and an “avowed” ketamine user, she criticized DOGE’s shutdown of the USAID international aid department. “No rational person could think the USAID process was a good one. Nobody,” Vanity Fair quoted her as saying.- ‘Conspiracy theorist’ -She hailed what she called a “core team” of Vance, Secretary of State Marco Rubio and Deputy Chief of Staff Stephen Miller but said Vance had been a “a conspiracy theorist for a decade,” when talking about the Jeffrey Epstein scandal.Wiles also called Vance’s change from an avowed opponent of Trump, whom he once compared to Hitler, to loyal follower as “sort of political.”Trump’s chief of staff had barbed comments for Attorney General Pam Bondi, saying Bondi “completely whiffed” the promised release to right-wing influencers of documents about Epstein.She called Russ Vought, the hardline chief of the White House Office of Management and Budget, a “right-wing absolute zealot,” Vanity Fair said.The magazine said Wiles gave revealing insights into Trump’s policies on key domestic and foreign policy issues too.She said she had a “loose agreement” with Trump to end the “score settling” against his political enemies after 90 days, even as he has continued to target his foes with calls for prosecution.On Ukraine, Wiles said that Trump believes Russian President Vladimir Putin “wants the whole country”, despite Washington’s push for a peace deal.Top Trump cabinet members lined up to defend Wiles and lash out at the Vanity Fair piece.Vance called her the “best White House chief of staff that I think the president could ask for.””We have our disagreements, we agree on much more than we disagree, but I’ve never seen her be disloyal to the president of the United States,” Vance said in a speech in Pennsylvania.Defense Secretary Pete Hegseth said on X that there was “absolutely nobody better!”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Automobile: l’UE renonce au tout-électrique en 2035, mesure phare du “Pacte vert”

Face à la crise que traverse le secteur automobile en Europe, l’Union européenne a renoncé mardi à imposer aux constructeurs de véhicules de passer au tout-électrique à partir de 2035, qui était une mesure environnementale phare.Les constructeurs pourront continuer à vendre une part limitée de voitures neuves équipées de moteurs thermiques ou hybrides, sous réserve de respecter de multiples conditions, notamment de compenser les émissions de CO2 qui découleront de ces “flexibilités”, a précisé la Commission européenne.En assouplissant l’objectif pour 2035, l’UE ne renonce pas à ses ambitions climatiques, mais adopte une approche “pragmatique” face aux difficultés rencontrées par l’industrie automobile, a défendu le commissaire européen Stéphane Séjourné, qui a piloté ce plan.”L’objectif reste le même, les flexibilités sont des réalités pragmatiques au vu de l’adhésion des consommateurs, de la difficulté des constructeurs à proposer sur le marché du 100% électrique pour 2035″, a-t-il affirmé, dans un entretien à l’AFP.Avec cette mesure, l’UE est sur le “bon chemin”, a approuvé le chancelier allemand Friedrich Merz.De son côté, le président français Emmanuel Macron a salué “l’équilibre de la proposition de la Commission”, qui tient compte de plusieurs demandes françaises. L’interdiction de vendre des voitures à moteur thermique ou hybride à partir de 2035 était une mesure emblématique du grand “Pacte vert européen”, pour aider l’UE à tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone en 2050.Mais l’Europe, face à la concurrence de la Chine et aux tensions commerciales avec les Etats-Unis, a déjà repoussé ou élagué ces derniers mois plusieurs mesures environnementales, dans un virage pro-business assumé. A la place de l’interdiction des voitures neuves à moteur thermique ou hybride qui était prévue, les constructeurs devront réduire de 90% les émissions de CO2 de leurs ventes par rapport aux niveaux de 2021, et compenser les 10% d’émissions restantes. Bruxelles assure ainsi que le secteur sera bien décarboné à 100% à l’horizon 2050.Les constructeurs du Vieux Continent réclamaient des “flexibilités” depuis des mois, alors qu’ils sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s’envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs.Pourtant, les réactions étaient mitigées mardi du côté des constructeurs.Si le groupe allemand Volkswagen a salué une décision “pragmatique” et “économique saine”, la principale fédération de l’industrie automobile allemande, VDA, a jugé le plan de Bruxelles “funeste” et assorti de trop d’obstacles pour être efficace.L’ONG Greenpeace a pourfendu une “mauvaise nouvelle”, tandis que pour le Réseau action climat, “il s’agit d’un recul aussi symbolique que mortifère pour l’industrie automobile européenne, ses emplois et le climat”.Ces assouplissements ont fait l’objet d’intenses tractations entre la Commission et les Etats membres, qui cherchaient à défendre au mieux les intérêts de leurs industries respectives, jusqu’au dernier moment.D’un côté, un bloc de pays dont l’Allemagne et l’Italie défendait à cor et à cri la “neutralité technologique”, c’est-à-dire le maintien à partir de 2035 des moteurs thermiques, en mettant en avant des technologies plus économes en CO2 (hybrides rechargeables, véhicules électriques équipés de prolongateurs d’autonomie…) et le recours aux carburants alternatifs.- Un soutien aux batteries -A l’inverse, France et Espagne appelaient l’UE à dévier le moins possible de l’objectif 2035, afin de ne pas saper les efforts de certains constructeurs pour se convertir au tout-électrique, et ne pas détruire la filière en pleine éclosion des batteries de voitures électriques.Pour répondre à ces craintes, la Commission a dévoilé mardi une série de mesures de soutien à l’électrification du secteur, passant par l’encouragement au “verdissement” des flottes d’entreprises et des prêts à taux zéro pour la production de batteries.M. Séjourné a également confirmé l’instauration d’une “préférence européenne” dans l’automobile, c’est-à-dire l’obligation pour les industriels bénéficiant de financements publics de se fournir en composants “made in Europe”.Une façon très concrète de soutenir toute la chaîne des équipementiers, fournisseurs et sous-traitants.Pour la France, cette mesure sur la préférence européenne “est une énorme victoire”, a estimé la ministre française de la Transition écologique Monique Barbut auprès de l’AFP.Celle-ci a cependant regretté la flexibilité accordée aux véhicules thermiques, à laquelle elle entend s’opposer lors des négociations qui vont s’ouvrir au sein des Vingt-Sept.Car ces propositions devront encore être approuvées par les Etats membres et le Parlement européen.Enfin, la Commission veut encourager le développement de petits véhicules électriques européens aux tarifs “abordables”.

Explosion mortelle dans l’Ain: une personne toujours recherchée

Les recherches ont continué mardi à Trévoux, dans l’Ain, pour retrouver une “personne manquante” au lendemain de l’explosion, d’origine encore indéterminée, qui a tué deux frères en bas âge et fait une dizaine de blessés.”Il y a une personne qui manque à l’appel, qui était probablement occupante d’un des logements. Ce sont les équipes cyno(philes)” qui les recherchent, a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, lors d’une visite.Un peu plus tôt, le maire de Trévoux Marc Péchoux avait mentionné des personnes “dont on n’a pas forcément de nouvelles. Mais rien ne dit qu’elles étaient dans leur appartement”, avait-il dit devant la presse. Il a évoqué des recherches menées lundi “jusqu’à 23H30 avec des chiens qui n’ont rien détecté”.L’explosion, survenue vers 17H30, au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation de quatre étages, a tué deux jeunes enfants et fait “une dizaine de blessés en urgence relative”, selon le ministre. “On a 53 personnes impliquées qui ont été choquées”, a-t-il ajouté.Les pompiers ont engagé de nouveaux moyens notamment une pelle mécanique “afin de s’assurer de l’absence d’autres victimes potentielles”, a indiqué dans un communiqué en fin de journée la préfecture, en évoquant un “bilan provisoire inchangé”.”Sur les motifs de cette explosion, il y a une enquête qui est en cours”, et les investigations sont menées par les gendarmes sous l’égide du parquet de Bourg-en-Bresse, a déclaré M. Nuñez, refusant d’en dire davantage.Le maire de la ville de 6.930 habitants, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Lyon, a évoqué la piste d’une explosion due au gaz mais le parquet a souligné dans un communiqué qu’à ce stade, les causes exactes n’étaient “pas encore déterminées avec certitude”.Les deux victimes, Mathieu, 3 ans, et Thomas, 5 ans, ont été sortis des décombres en arrêt cardio-respiratoire mais n’ont pas pu être ranimés.Leur demi-frère, Mael, 18 ans, soufflé avec eux dans l’explosion, a envoyé des messages par téléphone sur un groupe de football pour téléguider les secours vers les garçonnets, en vain, ont rapporté mardi des voisins à l’AFP.La mère, 41 ans, employée dans une cantine d’une école de la ville, son fils Mael et son mari ont été transportés à l’hôpital à Lyon dont ils sont sortis mardi matin, selon le maire de Trévoux.- “La cuisine coupée en deux” -Tôt mardi, des résidents sont venus, parfois avec leurs enfants, souvent en peignoir, chaussons ou vêtement de jogging, dans l’espoir de récupérer quelques affaires dans les logements alentours, évacués la veille par précaution. L’accès à l’immeuble de l’explosion reste interdit d’accès.Samira y vivait au deuxième étage avec ses trois enfants. Au moment de l’explosion, “j’étais avec mon fils, il était dans sa chambre, d’un coup tout est tombé par terre”, raconte-elle.”C’est tombé d’un coup. On a plus de porte, elle s’est envolée, les fenêtres et la terrasse ont été soufflées. La cuisine a été coupée en deux”, dit cette mère célibataire, dont un fils a été légèrement blessé. “Je ne peux plus rentrer chez moi je suis au camping”.La mère d’Abdel, âgée de 81 ans, habitait elle aussi au deuxième étage de l’immeuble soufflé. “Elle n’a rien compris. La porte a volé, les fenêtres ont éclaté. Un bruit assourdissant, comme une bombe”, a raconté à l’AFP le fils de l’octogénaire.Le ministre de l’Intérieur a salué l’action des pompiers, notamment de deux officiers qui sont intervenus en civil lundi en dehors de leur service et “qui ont été les premiers à pratiquer les gestes de secours, notamment sur les deux jeunes enfants”.Il a également “salué un habitant de l’immeuble qui a joué un rôle important pour procéder aux évacuations”.L’immeuble détruit comptait 20 logements, dont 19 occupés par quelque 70 habitants, hébergés provisoirement dans des hôtels, un camping ou bien chez des proches, selon la mairie. “Le périmètre va être gelé pendant le temps nécessaire aux constatations”, a dit le ministre.

Au Bourget, un rassemblement en hommage à Dan Elkayam, tué dans l’attaque de Sydney

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées au Bourget en Seine-Saint-Denis, mardi en fin de journée pour rendre hommage à Dan Elkayam, tué à 27 ans dimanche, lors de l’attaque contre des Juifs à Sydney.Parmi l’assemblée, composée de nombreux proches et voisins de la famille de Dan, qui l’ont connu enfant, beaucoup étaient encore sous le choc de l’annonce de sa mort.La cérémonie s’est tenue devant l’immeuble où vit sa famille, et où des fleurs et des bougies ont été déposées, a constaté un journaliste de l’AFP. Une minute de silence a été observée.Dan Elkayam avait grandi en Seine-Saint-Denis, près de Paris, et s’était expatrié en Australie. Ingénieur informatique de 27 ans, Dan était passionné de foot et avait beaucoup voyagé ces dernières années. Depuis dimanche soir, de nombreux témoignages l’ont décrit en des termes très élogieux.”Tout ce qui est dit dans la presse, ce n’est pas juste parce qu’il est mort, il était vraiment comme ça”, a témoigné, des sanglots dans la voix, une amie de la mère de Dan, dont la “gentillesse” et la “joie de vivre” ont notamment été soulignées par le maire de la ville, Jean-Baptiste Borsali.”Même si normalement je ne devrais pas le préciser, je suis musulmane et je ne peux pas comprendre qu’au nom de quelle que religion (que ce soit) on puisse tuer un Juif ou qui que ce soit”, a-t-elle ajouté, suscitant des applaudissements dans l’assemblée.Selon plusieurs voisins interrogés par l’AFP, et qui ont souhaité rester anonymes, le quartier était un exemple de mixité et ni la couleur de la peau, ni la religion n’ont jamais été facteurs de conflits.Dimanche soir, un père et son fils ont tiré à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes sur une foule rassemblée sur la plage de Bondi, à Sydney en Australie, pour la fête juive de Hanouka, faisant au moins 15 morts et 42 blessés. Les autorités australiennes, qui ont qualifié l’attentat “d’antisémite” et de “terroriste”, ont déclaré que l’attaque visait à semer la panique parmi les Juifs du pays, mais n’ont donné jusqu’à présent que peu de détails sur les motivations profondes des assaillants.Le Premier ministre australien a évoqué mardi une radicalisation des deux assaillants par “l’idéologie de l’État islamique (EI)”.Lors de la cérémonie au Bourget, le préfet de Seine-Saint-Denis, Julien Charles, a appelé dans son discours à “ne pas céder un pouce au poison de la haine antisémite”.

Au Bourget, un rassemblement en hommage à Dan Elkayam, tué dans l’attaque de Sydney

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées au Bourget en Seine-Saint-Denis, mardi en fin de journée pour rendre hommage à Dan Elkayam, tué à 27 ans dimanche, lors de l’attaque contre des Juifs à Sydney.Parmi l’assemblée, composée de nombreux proches et voisins de la famille de Dan, qui l’ont connu enfant, beaucoup étaient encore sous le choc de l’annonce de sa mort.La cérémonie s’est tenue devant l’immeuble où vit sa famille, et où des fleurs et des bougies ont été déposées, a constaté un journaliste de l’AFP. Une minute de silence a été observée.Dan Elkayam avait grandi en Seine-Saint-Denis, près de Paris, et s’était expatrié en Australie. Ingénieur informatique de 27 ans, Dan était passionné de foot et avait beaucoup voyagé ces dernières années. Depuis dimanche soir, de nombreux témoignages l’ont décrit en des termes très élogieux.”Tout ce qui est dit dans la presse, ce n’est pas juste parce qu’il est mort, il était vraiment comme ça”, a témoigné, des sanglots dans la voix, une amie de la mère de Dan, dont la “gentillesse” et la “joie de vivre” ont notamment été soulignées par le maire de la ville, Jean-Baptiste Borsali.”Même si normalement je ne devrais pas le préciser, je suis musulmane et je ne peux pas comprendre qu’au nom de quelle que religion (que ce soit) on puisse tuer un Juif ou qui que ce soit”, a-t-elle ajouté, suscitant des applaudissements dans l’assemblée.Selon plusieurs voisins interrogés par l’AFP, et qui ont souhaité rester anonymes, le quartier était un exemple de mixité et ni la couleur de la peau, ni la religion n’ont jamais été facteurs de conflits.Dimanche soir, un père et son fils ont tiré à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes sur une foule rassemblée sur la plage de Bondi, à Sydney en Australie, pour la fête juive de Hanouka, faisant au moins 15 morts et 42 blessés. Les autorités australiennes, qui ont qualifié l’attentat “d’antisémite” et de “terroriste”, ont déclaré que l’attaque visait à semer la panique parmi les Juifs du pays, mais n’ont donné jusqu’à présent que peu de détails sur les motivations profondes des assaillants.Le Premier ministre australien a évoqué mardi une radicalisation des deux assaillants par “l’idéologie de l’État islamique (EI)”.Lors de la cérémonie au Bourget, le préfet de Seine-Saint-Denis, Julien Charles, a appelé dans son discours à “ne pas céder un pouce au poison de la haine antisémite”.